Recherche

L'élixir de longue vie

Extraits

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

Langue de vipère

Langue de Vipère est une vraie peste. Depuis des semaines, dans la cour de récré, Nanoch subit ses moqueries. Un jour, lassé des mensonges et des méchancetés de cette mauvaise langue, le jeune garçon décide de réagir. Trop, c'est trop. Il monte un plan diabolique même si Nonna, sa grand-mère et son ange gardien, ne verrait pas ça d'un bon oeil. Avec une jolie boite et une bonne dose de détermination, Nanoch espère renvoyer l'ascenseur à sa pire ennemie.

05/2019

ActuaLitté

Romans de terroir

De longues fiançailles

Orpheline et servante de ferme, la jeune Louise ne connaît de la vie que labeur et solitude. Seul Mile, compagnon d'infortune de trois ans son aîné, lui apporte réconfort et protection. A bout, l'adolescente maltraitée par un maître brutal s'enfuit pour Clermont, où elle devient une jeune ouvrière consciente de ses droits. Obnubilée par ses origines, il lui reste encore à trouver la trace d'une mère idéalisée. Et choisir qui, de Mile, l'ami fidèle, le seul à connaître sa blessure secrète, ou de Pierre, bourgeois gagné à la cause des " petites gens ", ravira son coeur sensible. Jean-Pierre Leclerc signe le portrait d'une héroïne à fleur de peau, qui s'émancipe à une époque charnière, celle de l'arrivée au pouvoir du Front populaire. Il décrit aussi une Auvergne rurale rigoureuse et figée.

06/2010

ActuaLitté

Critique littéraire

Coups de langue

Tu continues ta chronique dans la Quinzaine l'an prochain, Michel ? Il vaut mieux que je m'arrête, Maurice. La matière est inépuisable, pas moi... Les lecteurs non plus... Après six ans de Coups de langue, ils doivent en avoir marre ! Par contre, on pourrait tout rassembler en volume. Cela ferait une suite à ton Verbier. On ajouterait tes notes sur les temps verbaux chez Echenoz et Michon, ton papier sur les mots de la colère paru dans un numéro d'été de la Quinzaine... On mettrait sur la couverture les noms des auteurs que je cite le plus... Et pour le titre, j'aimerais bien garder Coups de langue. Pourquoi pas ? Après tout, ce que tu nous racontes là, c'est une histoire de mots, de gourmandise, d'amour...

01/2007

ActuaLitté

Poésie

Langue de chair

Connais toi-même ta propre chance inhabitable. Lorsque les fonctions vitales du corps s'effondrent et qu'on touche le fond de la perte, alors la lucidité s'accroît. Tenir la souffrance à distance s'apparente au travail d'écriture où ce sont les mots qu'il faut commencer par oublier avant de les recevoir dans l'intensité des émotions. La poésie taraude la dévastation du langage, elle traverse les champs de bataille meurtriers de la vie, débordée par la réalité surréelle du monde. Le recueil est composé de cinq parties : La Désintégration s'étoile 1993-1994 ; Feuilles volantes 1995⦠; Langue de chair 2018-2019 ; Hors du temps ; Poèmes somnambuliques 2019-2020

06/2021

ActuaLitté

Poésie

Langue de neige

Ce livre de texte et de photographies propose des alternances et des lectures dédoublées, mille nuances de dire et mettre en scène la matière neige. A partir d'une expérience de bilinguisme, il offre une leçon d'équivalence, caractéristique de l'activité poétique. Les photos montrent des espaces sans échelle où la matière est montrée au risque de sa disparition dans la page. Ce livre de texte et de photographies propose des alternances et des lectures dédoublées. Il est à la fois un exercice littéraire et visuel. à partir d'une expérience de bilinguisme, il offre une leçon d'équivalence, caractéristique de l'activité poétique. Il ne s'agit pas à proprement parler d'une traduction (ici du français et du russe) mais d'un travail de langue qui opère comme un outil les mille nuances de la matière neige. Ce n'est pas dit de la même façon, de la même manière ni de la même matière en français et en russe. A commencer par qui parle : femme en français, homme en russe. Par coïncidences successives avec ces bruits de langue, l'oeil est sollicité par d'autres entailles. Les photographies mettent en scène des espaces sans échelle où la matière est montrée au risque de sa disparition dans la page. Matière aux limites du visible, travaillée par le vent qui l'anime de signes étranges et y inscrit de subtiles traces, la neige, dans les empreintes fixes que collecte le photographe. Les repères habituels dans le paysage hivernal se brouillent ou s'effacent, le temps même qu'un page se tourne, qu'un sommet s'efface. Les métamorphoses les plus ténues forment d'éphémères compositions. Ici aussi une leçon d'équivalence qui se défie du temps et des échelles est exposée. Les grains d'halogénure d'une pellicule photographique sont des cristaux sensibles et noircis par la lumière. Projetés et agrandis sur le papier positif ces points noirs deviennent des nuages de flocons blancs. Dans la lignée d'une collection où se jouent de expériences poétiques (plus largement littéraires) et des expériences visuelles (sur tous supports), ce livre explore la question de la fixité des traces et de la prise en compte de leur passage dans la mémoire humaine.

11/2021

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Langue de vipère

Malgré la chaleur humide et progressive de l'été, Kyôka et Sayaka répètent avec ardeur en tirant de leur koto, la cithare traditionnelle japonaise, des mélodies envoûtantes. Les deux soeurs, aussi ravissantes que talentueuses, vont se produire sur scène à l'occasion du festival des vipères, qui attire des spectateurs venus de tout le Japon. L'événement tire son nom de l'épaisse et sombre forêt qui borde le sanctuaire où se dérouleront le concert et les danses. Elle est connue pour être un nid de vipères et les adultes interdisent aux enfants d'y pénétrer. Mais le pire des venins n'est-il pas celui de la jalousie ? Celle qui brûle dans le coeur de Sayaka à l'égard de sa soeur aînée. Et celle qui taraude Kyôka parce que le son de sa soeur cadette est plus intrépide et sensuel que le sien. Un maître de musique aux doigts agiles et un moine aussi gras que concupiscent ont décidé de tirer cruellement avantage de cette rivalité. Ils tendront un piège indécent aux deux jeunes musiciennes. Quand un kimono chute, c'est une mer de soie qui se répand, mais la question est de savoir si le désir débordera avec plus de violence que l'humiliation.

12/2020

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Exils de langue

« La main qui ouvrira mon livre aura peut-être serré la main de celui qui fut l’assassin de ma mère… Et pire encore pourrait arriver… Pourtant, mon destin est celui-ci : d’avoir à écrire des poèmes en Allemand », écrivait Paul Celan. C’est à partir de cette expérience d’un exil absolu que l’auteur a entrepris une étude au carrefour de la linguistique, de l’anthropologie et de la psychanalyse. Cette réflexion l’amène à interroger les modalités de présence de l’indicible et de la destruction de l’humain à l’intérieur de la langue. Il analyse plus particulièrement les modes de retour de ces « présences » à l’intérieur de l’expérience transférentielle ; celle-ci se révèle progressivement être un lieu de régression de la langue dans un bain sémiotique faisant émerger les dimensions et les conditions des origines du temps instituant sa (re)fabrication constante.

03/2011

ActuaLitté

Littérature française

L'Envol. Fragments de langue paternelle

"Son père lui était réapparu sur le tard, au terme d'une quête longtemps souterraine. Ainsi coule un deuil qui ne peut sourdre. Ses prouesses de bon élève et ses rêveries solitaires, ses eczémas d'apôtre et de militant, puis ses failles et saillies de père de famille ou de professeur qui "pensait à haute voix", tous ces devoirs d'excellence n'étaient peut-être que les avatars d'un long et patient décryptage des débris de sa langue paternelle. Le puzzle se reconstituait davantage à chaque bribe de souvenir, à chaque parole ressortie des alluvions. C'est comme les rhizomes, les mots, ça questionne par en dessous, ça s'organise à l'abri des vents et des ragots, ça se souvient des continents disparus; ça pousse des investigations de détective et soudain, quand le réseau est en place et que bande le printemps, ça crève l'asphalte. Il avait ainsi rassemblé et rajusté les tessons de sa petite enfance jusqu'à ce que, à force de rappels, de désir et de pardon, son père fût venu habiter le jardin secret de sa retraite." L'envol est un récit qui plonge dans l'enfance de l'auteur. II s'agit d'une enquête, d'une quête marquée au sceau de la langue - paternelle - qui émerge par bribes, par fragments, au fil du texte. Aucune chronologie réconfortante où s'accrocher, sinon un abécédaire rythmant le propos dont surgit une parole, une voix singulière qui prend son essor, son envol, au-delà des drames familiaux aux accents de tragédie.

06/2012

ActuaLitté

Sociologie

Dans la langue de l'autre

Nous entendons souvent qu'être en couple avec une personne qui parle une autre langue en favorise l'apprentissage. Mais est-ce vraiment le cas ? Cet ouvrage cherche à comprendre l'influence qu'exerce sur l'appropriation d'une nouvelle langue cette constellation conjugale de plus en plus fréquente, en Suisse comme ailleurs, qu'est le couple "à plusieurs langues". Adoptant une perspective sociolinguistique sur l'appropriation langagière et une vision socioconstructiviste du développement humain, cet ouvrage articule linguistique de l'acquisition, sociologie et psychosociolinguistique. Destiné à des spécialistes de l'appropriation des langues, à des étudiants ou des lecteurs intéressés par ces questions, cet ouvrage défétichise le couple, considéré ici comme la rencontre de deux subjectivités unies autour d'un projet commun plus que comme un lien amoureux. Il défétichise la langue, comprise comme un répertoire de possibilités expressives forcément plurilingue. Il défétichise l'appropriation langagière, conçue comme un effet collatéral et contextuel de la vie et non comme un but en soi. Il défétichise enfin le récit autobiographique qui, à travers la voix des partenaires des huit couples qui se racontent ici, devient la réflexion d'un soi ancré dans le social, d'un soi qui, non content d'être le simple narrateur de sa vie, en devient aussi l'acteur et le critique.

01/2018

ActuaLitté

Autres langues

Parlons kimbundu. Langue de l'Angola

Le kimbundu est la principale langue bantoue parlée à Luanda, capitale de l'Angola et son arrière-pays immédiat au Nord et à l'Est, essentiellement dans les provinces du Béngo, de Kwanza Norte et de Malanje. Cette langue est cependant proche par ses structures et son lexique des langues bantoues de l'Afrique du Centre-ouest, en particulier du kikôngo utilisé au nord de l'Angola, dans les provinces du Zaïre et de Uige, au Cabinda, mais aussi au Congo-Brazzaville et au Congo-Kinshasa. L'étude du kimbundu permet d'aborder de nombreux aspects du passé colonial angolais, depuis le XVIe siècle, ainsi que les principales tendances sociales, culturelles et politiques du présent, à travers notamment un vocabulaire influencé par le portugais. Quant au peuple mbundu qui utilise cette langue, il représente une véritable exception en Afrique centrale, par une évolution historique qui s'étend sur le demi-millénaire écoulé, tout à la fois victime, témoin et acteur des mutations du grand bassin atlantique, en relation avec l'Europe et l'Amérique du sud. Les Mbundu ont à cette occasion joué un rôle clé comme ferment de résistance à la colonisation dès le XVIIe, à travers la figure emblématique de la Reine N'zinga du Matamba, et partenaires d'une créolisation précoce au sein des premiers centres urbains à Luanda, Mbanza-Kongo ou Benguéla. A travers le kimbundu, se révèle donc un pays original, méconnu, puissance africaine émergente au passé douloureux et tourmenté mais riche de sa diversité humaine et de ses ressources naturelles.

12/2011

ActuaLitté

Littérature française (poches)

De l'universalité de la langue française

"Je me demande ce que dirait Rivarol s'il apprenait que c'est l'Afrique, qui n'avait à ses veux aucune existence propre, qui pourrait bien sauver le français. Et qu'un natif de Saint-Domingue, ce terrifiant camp de travail où l'on a parqué durant plus de trois cents ans des millions d'Africains, siège aujourd'hui sous la Coupole, au fauteuil de Montesquieu, le même qui a écrit dans De l'esprit des lois un commentaire d'une ironie mordante sur "l'esclavage des Nègres". J'ai l'impression que Rivarol accorderait sa faveur à cette nouvelle situation : tout bien pensé, il ne fut rien d'autre qu'un amoureux fou de la langue française, et ceux qui aiment ont toujours raison." DANY LAFERRIERE

11/2014

ActuaLitté

Littérature française

Vis ta vie

Dans ce recueil de nouvelles, au travers de récits et de personnages ancrés dans le quotidien, découvrez une ode à la vie, à l'amour, une course contre le temps et la mort, dont le message est de garder l'espoir, de croire en la puissance de l'amour et de l'art pour vaincre tous les obstacles, pour nous aider à avancer, nous construire, nous épanouir en nous répétant ces simples mots : "Vis ta vie"…

04/2018

ActuaLitté

Divers

Vies à vie

Vies à vie trouve ses racines dans l'histoire personnelle et les pensées de Marguerite Boulanger, jeune illustratrice. Elle pose son regard sur les choses qui l'entourent, puis tire les fils d'histoires, invente des personnages, des scènes dans un aller-retour entre le réel et l'imaginaire. Le titre évoque le vis-à-vis de fenêtres et celui de nos quotidiens : nous vivons côte à côte, face à face, et pourtant chacun dans notre solitude. L'histoire met en scène un personnage au fil de ses rencontres et de ses réflexions. En observant les gens, leur vie, il perçoit plus intimement la sienne et cherche le lien dans la banalité du quotidien. Une BD intimiste qui va droit au coeur.

09/2023

ActuaLitté

Romans de terroir

L'été est une longue fête

Abel Rousses et son frère Daniel se séparent sur le seuil de leur maison après la mort de leurs parents. Subsister sur ces terres ingrates leur est désormais impossible. Abel décide de se rendre sur la plaine littorale où il s'embauche ici et là et tente aussi de gagner un peu d'argent en affrontant les taureaux de Camargue. Il rencontre ainsi Roch Lacombe, fils de grande famille, révolté contre tout, fâché avec son père et qui, à la suite d'une déception amoureuse, risque, tout comme Abel, sa vie devant les cornes. Après un premier contact rugueux, une solide amitié va lier les deux garçons. Ils vont alors partir à l'aventure, passant d'un village en fête à un autre et vivant au jour le jour. Mais aucun ne peut imaginer comment leur quotidien va se retrouver imbriqué dans la grande Histoire, en cette période politique troublée allant de 1830 à 1851. Des événements bien particuliers vont déclencher et favoriser les péripéties et rebondissements inhérents à la fiction mais aussi à la réalisation des rêves de ces fougueux et talentueux garçons. Comme dans Une Passion de trop, et Des Saisons en demi-teinte, Alain Laborieux signe ici une grande saga familiale.

07/2020

ActuaLitté

XVIIe siècle

L'écu à la mèche longue

Juin 1653 Pierre Saratxaga, membre de la Confrérie de l'échelle, doit se rendre en urgence à Bayonne où son frère Xabi vient d'être emprisonné sous un motif obscur. Que feriez-vous si l'un de vos amis se trouvait dans la difficulté ? Alexandre d'Embrelat, lui, n'hésite pas une seconde, il faut dire que l'aventure lui manque. Il décide de l'y rejoindre sur le champ, accompagné de son fidèle compagnon Angélo. Dans ce si lointain Pays Basque, ils découvrent des paysages merveilleux et des habitants sincères. Ils plongent surtout dans une affaire bien étrange. Comment un simple contremaitre peut-il se retrouver ainsi au coeur d'une histoire de faux-monnayage ? Parviendront-ils à faire libérer l'infortuné et à dénouer le fil de cette intrigue ? Alexandre n'a certes pas oublié la bienveillance et la tolérance qui marquent son caractère mais cela ne suffit pas face aux multiples dangers qui le guettent, lui et ses partenaires. La ruse, l'ardeur au combat et parfois la violence seront également de la partie qui se joue à des centaines de lieues du bureau du Cardinal Mazarin.

04/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Discours sur l'universalité de la langue française. Précédé de La Langue humaine

Antoine Rivarol (1753-1801), dit le comte de Rivarol, est surtout connu aujourd'hui pour son opposition farouche à la Révolution qui le contraignit à l'exil, et pour son esprit léger, caustique, brillant qui fit de lui une gloire des salons européens. Burke l'appela le "Tacite de la révolution" et Voltaire affirma qu'il était "le Français par excellence". Ses bons mots ont fait florès dans tous les dictionnaires de citations. Mais il est une autre facette de son personnage qui mérite davantage attention : son goût passionné pour les langues (il traduisit L'Enfer du Dante) et singulièrement la langue française dont il forma le projet de rédiger un grand dictionnaire dont il publia à Hambourg, en 1797, le Discours préliminaire. Il avait écrit également un brillant essai, le Discours sur l'universalité de la langue française, couronné quatorze ans plus tôt, en 1783, par le prix de l'Académie royale des Sciences et Belles Lettres de Berlin et qui lui valu une immense notoriété. C'est ce texte qui est ici reproduit dans son édition de 1784 ou 97 ?. Rivarol, après avoir examiné les différentes langues européennes (l'allemand "trop guttural et encombré de dialectes", l'espagnol dont "la simplicité de la pensée se perd dans la longueur des mots", l'italien qui "se traîne avec trop de lenteur", l'anglais qui "se sent trop de l'isolement du peuple et de l'écrivain") conclut à une supériorité de la langue française de par sa proximité avec la structure même de la pensée rationnelle qui lui permet ainsi de prétendre à l'universalité : "Ce qui distingue notre langue des langues anciennes et modernes, c'est l'ordre et la construction de la phrase. Cet ordre doit toujours être direct et nécessairement clair. Le français nomme d'abord le sujet du discours, ensuite le verbe qui est l'action, et enfin l'objet de cette action : voilà la logique naturelle à tous les hommes ; - voilà ce qui constitue le sens commun. Or cet ordre, si favorable, si nécessaire au raisonnement, est presque toujours contraire aux sensations, qui nomment le premier l'objet qui frappe le premier. C'est pourquoi tous les peuples, abandonnant l'ordre direct, ont eu recours aux tournures plus ou moins hardies, selon que leurs sensations ou l'harmonie des mots l'exigeaient ; et l'inversion a prévalu sur la terre, parce que l'homme est plus impérieusement gouverné par les passions que par la raison...". Dans une certaine mesure, et pour le dire d'une façon moderne, Rivarol aurait posé les prémisses des avancées récentes de la réflexion sur le rapport entre le langage et la pensée, à savoir l'étroite dépendance entre structure de la langue et structure de la pensée, loin de la théorie instrumentaliste du langage qui prévalaient à l'époque où Rivarol écrivit son essai.

02/2013

ActuaLitté

Littérature française

Une longue impatience

Ce soir-là, Louis, seize ans, n'est pas rentré à la maison. Anne, sa mère, dans ce village de Bretagne, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, voit sa vie dévorée par l'attente, par l'absence qui questionne la vie du couple et redessine celle de toute la famille. Chaque jour, aux bords de la folie, aux limites de la douleur, Anne attend le bateau qui lui ramènera son fils. Pour survivre, elle lui écrit la fête insensée qu'elle offrira pour son retour. Telle une tragédie implacable, l'histoire se resserre sur un amour maternel infini.

01/2018

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Célibataire longue durée

A la veille de ses cinquante ans, Vanessa Poulemploi, la biennommée, va devoir relever un triple défi : trouver l'amour, gagner sa vie et se marier. Autant vous dire que ce n'est pas gagné.

05/2017

ActuaLitté

Divers

La longue-vue

Un personnage découvre une longue vue très spéciale. Quand on regarde à l'intérieur, on est téléporté à l'endroit qu'on aperçoit. Sans qu'il ait le temps de réaliser ce qui lui arrive, le personnage se retrouve propulsé là ou il ne faut pas... Ce procédé aussi graphique que narratif est la source d'un aventure fantaisiste et rythmée qui rappelle le comique Slapstick du cinéma muet, ou les débuts de la BD américaine. Edité pour la première fois en 2005 chez Thierry Magnier en noir et blanc, la BD a été mise en couleur à l'occasion de cette réédition.

08/2022

ActuaLitté

Policiers

La longue route

Californie. Fin des années trente. Nick Benay et son frère Paul, petits camionneurs livreurs de fruits et primeurs, sont habités par le rêve américain, celui de la réussite personnelle à la force du poignet. Malgré leur hargne, leur motivation et leur combativité, tout se ligue contre eux pour qu'ils échouent et renoncent : les agents véreux des sociétés de courtage qui les exploitent comme des bêtes de somme, les copains carbonisés dans leur cabine, Paul qui n'y croit plus, qui rêve d'un "Sam Suffit" pour rester auprès de sa femme enceinte, mais qui lutte encore aux côtés de son frère jusqu'à ce qu'un stupide accident lui ôte momentanément la raison, les traites en retard aux fournisseurs impatients, les multiples pépins mécaniques, les accumulations de combines de moins en moins honnêtes, la compromission innommable de certains collègues. Mais il y a surtout la chaleur accablante ou le froid des montagnes et les heures innombrables passées au volant à lutter contre le sommeil, l'énergie hors du commun dont il faut faire preuve pour rester éveillé trente heures d'affilée.

03/2001

ActuaLitté

Histoire de France

La longue traque

Le 23 juillet 1945, deux mois après la capitulation de l'Allemagne hitlérienne, on repêche dans la Seine le cadavre d'un noyé. Il s'agit de Roland Farjon, trente-cinq ans, rejeton d'une puissante famille de Boulogne-sur-Mer (la firme Bagnol et Farjon), apparenté par sa femme au général de Gaulle. Les lettres trouvées sur la berge ne semblent laisser aucun doute : c'est un suicide. Pourquoi Farjon, doué pour le bonheur et promis à un avenir doré, se serait-il suicidé ? Pour échapper à un procès déshonorant. Entré tôt dans la Résistance au sein de l'Organisation civile et militaire (OCM), responsable de l'essentielle région-A qui regroupe plusieurs départements du Nord de la France il est arrêté le 23 octobre 1943, puis s'évade le 10 juin 1944. On lui reproche de s'être mis entre-temps au service de l'ennemi et d'avoir livré des centaines de ses camarades, dont beaucoup ont été fusillés. Mais est-ce bien le corps de Roland Farjon qu'on a repêché dans la Seine ? Des personnalités dignes de foi affirment l'avoir croisé des années après sa mort prétendue. En région A, l'incrédulité est générale. On aurait escamoté le traître, puissamment protégé par ses alliances familiales... Farjon avait-il réellement trahi ? La vague d'arrestations qui décapita l'OCM dans les premiers mois de 1944 n'aurait-elle pas plutôt son origine en région B, autour de Bordeaux où le policier SS Friedrich Dohse, jouant avec une habileté supérieure de l'anticommunisme de certains, réussit à diviser la Résistance, et même à faire recevoir par le général de Gaulle, alors à Alger, deux émissaires porteurs de propositions approuvées par sa hiérarchie ? Si le sujet n'en était grave et douloureux, on pourrait qualifier cette enquête de parfaitement rocambolesque. C'est le cas de dire que la réalité dépasse la fiction. Mais, au-delà du destin personnel de Roland Farjon, ce livre révèle un épisode dramatique, bien éloigné des images pieuses, de l'histoire de la Résistance.

05/1998

ActuaLitté

Garder la forme

Une longue nuit

Le temps semble s'être arrêté pour Nadra et Tao, couple ordinaire, empli d'amour. En ces temps de crise sanitaire mondiale, quatre années de redécouverte de soi pour apprendre à mieux s'aimer et aimer. Plus qu'une histoire, c' est une impulsion d'espoir, d'amour, de paix qui vous est transmise. Etes- vous prêts à briller de votre propre lumière ? Serons-nous assez nombreux à nous donner la main ?

03/2021

ActuaLitté

Littérature française

La longue marche

"Ce livre n'est pas un reportage : le reporter explore un présent stable, dont les éléments plus ou moins contingents se servent réciproquement de clés. En Chine, aujourd'hui, rien n'est contingent ; chaque chose tire son sens de l'avenir qui leur est commun à toutes ; le présent se définit par le passé qu'il dépasse et les nouveautés qu'il annonce : on le dénaturerait si on le considérait comme arrêté. Il n'est qu'une étape de cette "longue marche" qui achemine pacifiquement la Chine de la révolution démocratique à la révolution socialiste. Il ne suffit donc pas de le décrire : il faut l'expliquer. C'est à quoi je me suis efforcée. Certes, je ne tiens pas du tout pour négligeable ce qu'au cours d'un voyage de six semaines j'ai pu voir de mes yeux : se promener dans une rue, c'est une expérience irrécusable, irremplaçable, qui en enseigne plus long sur une ville que les plus ingénieuses hypothèses. Mais toutes les connaissances acquises sur place par des visites, conférences, conversations, etc. , j'ai tenté de les éclairer à la lumière de la Chine d'hier, et dans la perspective de ses transformations futures. C'est seulement quand on le saisit dans son devenir que ce pays apparaît sous un jour véritable : ni paradis, ni infernale fourmilière, mais une région bien terrestre, où des hommes qui viennent de briser le cycle sans espoir d'une existence animale luttent durement pour édifier un monde humain". Simone de Beauvoir.

04/1957

ActuaLitté

Littérature étrangère

La longue attente

Médecin militaire à l'hôpital de Muji en Mandchourie, Lin Kong est tiraillé entre deux femmes incarnant deux mondes diamétralement opposés : Shuyu, l'épouse que ses parents lui ont choisie jadis, une humble paysanne aux pieds bandés qui tient sa maison et élève leur fille dans son village natal, et Manna Wu, une jeune collègue infirmière éduquée et moderne qui lui inspire un amour passionnel. Mais il doit réprimer les élans de son cœur, puisque le respect des traditions lui impose de préserver son mariage sans amour et qu'un adultère découvert par les cadres du Parti briserait sa carrière. En conscience, il décide finalement d'aller demander le divorce à son épouse à l'occasion de sa permission estivale. Pendant dix-sept longues années, à chaque retour au village, Lin Kong renouvellera en vain sa demande... Avec pour toile de fond, de 1966 à 1983, une Chine attachée à ses traditions séculaires autant qu'opprimée par la bureaucratie communiste, La Longue Attente explore par touches délicates les affres des amours contrariées face à l'impitoyable marche du temps.

01/2002

ActuaLitté

Histoire internationale

La longue marche

1934. Chassés par l'armée nationaliste, les troupes du parti communiste, soit plus de 200 000 hommes, entament une marche vers le nord de près de 15 000 kilomètres pendant deux ans, à travers montagnes, prairies et marécages. Voilà l'épopée officielle, devenue légende et élément de propagande de Mao. Soixante-dix ans plus tard, Sun Shuyun repart sur la trace de la Longue Marche et de ses héros. A chaque étape, elle découvre une réalité longtemps camouflée : les purges sanguinaires, les ravages de la famine et des maladies, le sort réservé aux femmes, les désertions massives. Seules 10 000 personnes en réchapperont. Les ultimes survivants qu'elle rencontre se livrent enfin, lui dévoilant la véritable histoire et les drames qu'elle engendra. Premier récit authentique de cette course tragique, ce très beau livre est aussi le portrait en creux d'une Chine contemporaine partagée entre oubli et mémoire, par une femme en train de perdre ses dernières illusions.

09/2006

ActuaLitté

Littérature française (poches)

La Longue nuit

Indestructible Sibilla ! Vers 1980, si longtemps après leurs jours de gloire, son amant repose sur un catafalque, dans une villa au bord du lac de côme. C'était le Commandant, un des plus grotesques hiérarques du fascisme mussolinien. Sous les yeux d'un journaliste, toute une nuit, elle fait revivre va mettre en scène, l'épopée sinistre et bouffonne, l'ascension et la chute, la gloriole et la peur, des pantins à la chemise noire. Victime triomphante, Sibilla fait défiler un inoubliable cortège : le méhariste, l'apoplectique, la Diva, le grand acteur, l'aumônier nazi, le roi en exil, l'éditeur castriste, l'infirmière helvétique. Aussi énorme et caricatural qu'un film de Fellini.

04/1990

ActuaLitté

Littérature française

La Longue-vue

Muni d'un puissant télescope, François pénètre dans l'intimité de voisins insouciants. Traducteur de son état, amoureux un peu désabusé du monde littéraire, hanté par le souvenir de sa femme, il a pris l'habitude de partager ainsi, à heure régulière, la vie des inconnus qui l'environnent. Dans le Paris estival, à demi-reclus dans son appartement, François goûte alentour les douces quiétudes au soleil, surprend les amours mercenaires, débusque les voyeurs concurrents. Jusqu'à cet instant où braquant la lunette sur la terrasse d'un immeuble situé sur l'autre rive de la Seine, il capte l'image d'une jeune femme qui le bouleverse. Cette femme inconnue, François va l'aimer pasionnément. A en perdre la raison. Chaque journée se réduit à l'heure d'ensoleillement idéal où il guettera l'apparition de la silhouette "grecque et archaïque" , regrettant que les autres sens ne soient pas augmentés en proportion de la vue. François décide de mettre un terme à ce délire. Il part pour la Grèce sans se douter qu'il rencontrera là-bas ce qui, ici, le rendait fou.

04/1983

ActuaLitté

Littérature française

La longue nuit

Oui, la science avait été dite. Elle avait fait fi des émotions, des supplications du patient : "Docteur, faites que je revoie, car j'ai une femme jeune et des enfants en bas âge. Ils ont besoin de moi pour les accompagner dans la vie". Mais rien n'y fit, la décision divine avait été prise et relayée par la science : Moutoufa ne verrait plus. Il ne verrait plus les différents visages de la nature, les fleurs et leurs belles couleurs, la verdure, le soleil levant et le soleil couchant, l'arc-en-ciel, la mer, les montagnes... ni vous, pâles étoiles, messagères lointaines au sein du firmament, ni toi, belle Lune, qui le faisait tant rêver au coeur des nuits d'été... ni toi, Soleil, déployant ta terreur et tes bienfaits sur la nature et les hommes. Il ne verrait plus le visage joyeux d'un enfant qui rit ni celui de ses enfants, comme les différents visages de l'innocence, du bonheur. Il ne verrait plus les yeux de l'aimée ni de sa mère. Il ne verrait plus l'élégance naturelle de nos femmes ni leur démarche significative. Ha ! A présent, tout le monde était beau pour lui, pourvu qu'il y ait le coeur dans le geste et dans la parole. L'espace lui était fermé, le temps inexistant...

11/2017

ActuaLitté

Cinéma

La longue marche

Mocky ? Un tendre râleur, un provocateur, un anar fauché qui bâcle ses films et dont les coups de gueule ont aidé les médias à snober l'oeuvre pourtant cohérente, digne de Simenon, de ce réalisateur au style vif : une soixantaine de films et autant de courts-métrages, bel exemple de la notion du cinéma d'auteur indépendant. Jeune premier chez Antonioni, il signe Les Dragueurs en plein triomphe de la Nouvelle Vague. La farce noire éclaire les tares d'une France rancie, subvertit le cinéma commercial, invente le néopolar (Solo, 1970). Passant de la comédie contestataire au thriller social, avec quelques succès et nombre d'échecs, Mocky a pu compter sur la fidélité d'acteurs nommés Serrault, Noiret, Jeanne Moreau, Piccoli, Poiret, Lonsdale -, mais aussi l'estime de Godard et Resnais. Sa vie ? Un roman aux rebondissements insolites qui ont nourri son imaginaire. Au fil de ces entretiens, il évoque son père juif tchétchène, sa mère catholique polonaise, son enfance à Nice, son mariage précoce avec la fille d'un colonel, l'enseignement de Jouvet, son activité de secrétaire de Stroheim et Jules Berry, ses stages auprès de Fellini et Visconti, sa découverte de Carné et Cocteau, ses rencontres avec Aymé, Renoir, ses projets avortés avec de Funès ou Tapie, son invisible film X, son admiration pour Godard et Tati, ou encore le succès d'A mort l'arbitre. En annexe figure un texte inédit de Mocky : "Secrets de fabrication d'un petit commerce de cinéma".

03/2014

ActuaLitté

Littérature française

La longue marche

Fuir l'horreur, à travers d'autres horreurs. Fuir la mort, à travers de multiples petites morts. Destins tragiques de ceux/celles qui n'ont d'autre espoir qu'une mort en sursis face à une mort certaine. Sans nom, tout au plus un visage et un corps qui luttent contre tout et tous - identité à jamais niée - , par l'argent payé pour rejoindre un mirage de survie. Hommes/femmes/enfants à l'existence rayée du possible, hommes/femmes/enfants à la peau noire ou bronze, au regard vide et pareillement absents. Où réside l'espoir quand tout se désagrège ? Il y a la nuit - partout, au-dessus dans le ciel dont on ne regarde plus ni étoiles ni soleil, en dessous dans la violence des flots qui secouent les viscères et l'âme, autour quand l'horizon se ferme sur une image de soi-même multipliée à l'infini par la douleur et la désespérance. Il y a ce qu'on pensait ne devoir jamais vivre. Ahmed, Leïla, Khaled, Youssef, qui d'autre encore dans la longue marche ?

12/2016