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L'écran éblouissant. Voyages en Cinéphilie (1958-2010)

Extraits

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Sciences historiques

Michel Crépeau. Une jeunesse radicale (1955-1958)

Avant de s'imposer comme le maire novateur de La Rochelle, Michel Crépeau a été éditorialiste à La Dépêche d'Aunis et de Saintonge. Héritier d'une tradition républicaine, le jeune militant se fait connaître grâce à sa tribune dans la presse. Les articles qu'il rédigent, de 1955 à 1958, préfacent ses fameuses Lettres du maire et préfigurent déjà l'homme politique.

03/2019

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Aventure

La Dynastie Donald Duck - Coffret 1956/1958

Une collection incontournable pour la première fois en coffret. La Dynastie Donald Duck rassemble, sur 24 volumes, l'intégralité de l'oeuvre de Carl Barks, l'auteur le plus réputé et le plus talentueux des aventures de Donald, créateur de nombreux personnages dont l'incomparable Picsou. Aventures, mystères, magie sont bien sûr au rendez-vous de ces histoires, mais aussi humour, amitié et cacophonies familiales ! En introduction, chaque volume propose un appareil critique de l'oeuvre de l'auteur, et chaque histoire est précédée d'une courte fiche d'identité bibliographique permettant de la replacer dans le contexte de sa première publication. La mise en couleurs de l'ensemble des bandes dessinées a été refaite à l'occasion de cette intégrale qui continue de ravir les admirateurs de Carl Barks et les collectionneurs bibliophiles. Ce coffret inédit, comprenant le septième volume de la série avec une cale est l'occasion pour celles et ceux qui seraient passés à côté de commencer la collection de la meilleure des manières.

12/2021

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Sciences historiques

Les présidents et la guerre. 1958-2017

Depuis 1958, ils sont sept hommes à avoir porté le titre prestigieux de chef des armées. Tous ont porté l'uniforme à un moment ou l'autre de leur vie. Cinq d'entre eux ont fait la guerre. Un seul, Charles de Gaulle a combattu et commandé au feu à deux reprises. Trois ont été des civils mobilisés ou engagés volontaire durant la seconde guerre mondiale : Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand. Un seul a fait la guerre d'Algérie, Jacques Chirac. Enfin, les benjamins de cette petite cohorte, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ont fait tous les deux un service militaire de douze mois. Dans l'examen clinique de la relation des présidents à l'armée, aux opérations militaires et aux guerres, Pierre Servent serre au plus près ce qui a pu façonner leur histoire, leur identité et leur psychologie dans leurs années de jeunesse et de formation et montre ensuite en quoi cette matrice offre des clés de compréhension de leurs décisions comme chef des armées. Un constat s'impose : à l'exception de Georges Pompidou, tous les présidents de la République ont enfilé la tenue de combat avec une délectation certaine. Ce livre explore également une face occultée dans nos sociétés convaincues jusqu'il y a peu que le phénomène guerre avait disparu : le positionnement très particulier et très efficace qu'occupent les grands chefs militaires français à l'articulation du politique et du militaire. Pour la première fois, plusieurs d'entre eux ont accepté de s'exprimer dans ces pages, avec une grande liberté.

02/2017

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Acteurs

Romy Schneider

Romy Schneider, de son vrai nom Rosemarie Magdalena Albach, est une actrice allemande qui a pris la nationalité française par la suite. Née à Vienne en pleine seconde guerre mondiale, Romy Schneider grandit en Allemagne. Avant de percer à l'écran, la jeune femme étudie à l'Ecole de dessin de mode de Cologne afin de devenir décoratrice ou illustratrice de livres pour enfants. Cependant, celle-ci se rêve actrice. Son fantasme se réalise en 1953, année où l'actrice se fait repérer dans Les Lilas Blancs. Très photogénique et talentueuse, Romy Schneider se révèle aux yeux du grand public surtout avec la série de film, Sissi (1955-1957). A partir de cette époque, Romy Schneider devient une icône du cinéma inspirant les plus grands réalisateurs de Clouzot à Orson Welles, en passant par Sautet ou Miller. De plus, sa relation sulfureuse avec Alain Delon contribue à faire de l'actrice une personnalité marquante de l'histoire du cinéma français. Mais la vie de Romy Schneider n'est pas rose. Entre alcool, calmants et dépression, la jeune femme enchaîne les déboires. En 1981, son fils, alors âgé de 14 ans, décède. Un an après, c'est Romy Schneider qui est retrouvée morte. Suicide ou mort naturelle, le mystère reste entier autour de cette légende tragique. L'actrice comptabilise plus d'une cinquantaine de films dont Kitty à la conquête du monde (1956), Un petit coin de paradis (1958), Le procès (1962), L'Enfer (inachevé, 1964), La Piscine (1968), L'important c'est d'aimer (1974) ou encore La Passante du Sans-Souci (1982) font partie des oeuvres majeures de sa filmographie.

10/2022

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Essais

Casanova à l'écran

Entre 1918 et 2019, du Casanova hongrois d'A. Déesy au Dernier amour de B. Jacquot, une trentaine d'oeuvres cinématographiques ou télévisuelles ont porté Casanova à l'écran. Des oeuvres célèbres (Comencini, Fellini, Scola...) en côtoient de plus discrètes, des films majeurs voisinent avec des productions aux qualités moins évidentes. Tous éclairent la place du Vénitien dans l'imaginaire des XXe et XXIe siècles, plus complexe que les clichés ne le laissent croire. Les seize contributions rassemblées dans cet ouvrage s'interrogent sur les fonctions imaginaires, politiques, culturelles de Casanova à l'écran, sur les similitudes et les écarts entre l'Histoire de ma vie et les films, sur la manière dont le cinéma adapte les mémoires ou s'en nourrit, sur l'insistance avec laquelle il revient depuis un siècle vers le personnage et l'écrivain. Si la valeur publicitaire de son nom propre est indéniable, elle n'explique pas tout : le cinéma rencontre et invente avec Casanova une figure de l'imaginaire européen aux multiples facettes, entre individu historique et archétype admiré ou honni, tantôt héros de l'instant, tantôt symbole du passage du temps historique et biologique, incarnation de la mise en spectacle du monde et du désir de vivre la multiplicité des possibilités de soi.

06/2021

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Littérature française

Vétilles. Notes 2000-2010

"Lire un journal (ou une fiction), ce n'est pas étudier un être (ni étudier une oeuvre). Genette dit : "ce serait poursuivre une essence". Il parle du travail de critique littéraire, mais cela peut s'appliquer à tout travail de lecteur. Dans ces carnets (ici) se développe en filigrane une "essence" de celui que je suis, et que je serai. Cette essence subsistera plus tard (si quelques-uns lisent ces lignes et ne m'ont pas connu) en tant que seul portrait avéré, authentique. L'essence sera devenue l'existence. Et moi, j'aurai disparu". Christian Garcin

06/2015

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Photographie

Iran, rêves et dérive. 1978-1985

1978, l'Iran se soulève contre la dictature du Shah. En l'espace d'une année, le régime vacille et fait place, avec le retour d'exil de l'ayatollah Khomeyni, à la République islamique. Reza et Manoocher Deghati, frères et photojournalistes ayant grandi dans l'Iran des années 1950, dévoilent pour ce livre leurs archives exclusives de cette période. Documentant sans relâche les émeutes, les répressions violentes, mais aussi les espoirs d'une société iranienne en pleine mutation, ils en sont alors les témoins privilégiés. 40 ans après la révolution, leur travail donne un visage au peuple iranien meurtri par une théocratie qui n'a pas tenu la promesse d'une paix tant espérée. Dès 1978, Reza et Manoocher Deghati couvrent les prémices et les années de la Révolution islamique puis la prise d'otage de l'ambassade américaine de Téhéran. Leurs images sont largement reprises à l'époque dans la presse internationale¿ : Newsweek, Times, Life ou encore Paris Match. Cette expérience singulière forgera pour l'un et l'autre leur engagement personnel et leur travail de photojournalistes. De formation littéraire, Rachel Deghati conçoit avec Reza de nombreux projets éditoriaux (livres, expositions, documentaires) au service desquels elle propose sa plume et sa vision. Elle poursuit en parallèle une pratique de l'écriture de fiction et de poésie à travers ses projets personnels. Dans ce livre, elle écrit la Révolution iranienne racontée par les deux frères photographes.

10/2019

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BD tout public

Traquenards et mélodrames. Histoires 1968-1985

En 2007, l'Institut néerlandais de Paris sollicite le parrainage de Willem, jadis condamné pour avoir dessiné la reine des Pays-Bas en pute. L'ancien membre du groupe Provo accepte l'invitation, mais demande à ne pas serrer la main de la souveraine. Pour rendre hommage à cet artiste libre, Cornélius consacre à son oeuvre en bande dessinée ce gros volume qui rassemble quelques-unes des meilleures histoires publiées par Hara-Kiri et les Editions du Square, accompagnées d'une floppée de pages restées inédites en volume. Croisant l'âpreté de l'humour flamand et le non-sens anglais, Willem dépeint l'humanité livrée au chaos et à l'absurde. Ses histoires et ses dessins mettent au grand jour ce que tout le monde cache: l'abattoir malodorant que chaque homme porte en lui. C'est un sale boulot mais il faut bien quelqu'un pour le faire. Et Willem le fait admirablement, grâce à son trait indémodable, et la puissance de son noir et blanc. Son regard corrosif et lucide, ses colères froides contre la réalité sordide de la condition humaine, dissimulent mal une profonde empathie pour ses contemporains. "L'art", écrit Nietzsche, "nous est donné pour nous empêcher de mourir de la vérité." L'oeuvre de Willem, à la fois violente et étrange, blasphématoire et poétique, transforme le dégoût que provoquent l'horreur et l'absurdité de l'existence, en un rire salvateur.

01/2014

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Histoire du cinéma

Histoire du mac-mahonisme. Sur une certaine tendance de la cinéphilie française entre 1951 et 1967

Dans son histoire des Cahiers du cinéma parue en 1991, Antoine de Baecque constatait, à propos du mac-mahonisme : "une littérature sûrement trop pauvre par rapport à l'influence du groupe". Depuis trente ans, cette carence a été partiellement comblée par plusieurs autobiographies mais aucun livre sur le mouvement dans sa totalité n'a été publié. Le fait est d'autant plus étrange que le mac-mahonisme continue d'infuser le débat, la critique et la pensée sur le cinéma. Ces dix dernières années, plusieurs revues originaires des quatre coins du monde ont abordé le sujet. A un niveau plus superficiel, un des signes les plus éclatants de la postérité du mac-mahonisme est l'abondance d'idées reçues, plus ou moins fondées en réalité, qui continuent de circuler sur son compte : intransigeance puriste, snobisme réactionnaire, tendances fascistes... Dans la critique de cinéma, aucun mouvement n'aura eu d'aura aussi durablement sulfureuse ; pour de bonnes et de mauvaises raisons. Mais qu'est-ce que le mac-mahonisme ? La fréquentation intensive de la salle du Mac-Mahon ? Une théorie du septième art qui prône le primat de la mise en scène ? Le culte d'une poignée de réalisateurs en tête desquels figurerait le "carré d'as" formé par Raoul Walsh, Fritz Lang, Otto Preminger et Joseph Losey ? Raconter le mac-mahonisme, c'est raconter notamment : les tribulations d'une bande d'amis cinéphiles, la programmation d'une salle unique en son genre, un courant de pensée étudié aujourd'hui à l'université, les guerres de chapelles critiques au tournant des années 60, la restée embryonnaire "Nouvelle Nouvelle Vague", l'histoire d'une revue à partir de son neuvième numéro... Quoi de commun, au-delà des éventuels liens d'amitié, entre l'activisme mené par Pierre Rissient, la théorie formulée par Michel Mourlet et le périodique dirigé par Jacques Lourcelles ? C'est ce que, s'appuyant sur des documents d'archives et des témoignages inédits, Christophe Fouchet a tenté de déterminer.

05/2022

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Actualité et médias

La République des rumeurs (1958-2016)

Complots, ragots et cabinets noirs, d’où viennent les grandes rumeurs de la Ve République ? Jacques Chirac a-t-il eu un compte caché au Japon ? Pierre Bérégovoy a-t-il été assassiné ? Dominique de Villepin a-t-il tenté de détruire Nicolas Sarkozy avec l’affaire Clearstream ? Ségolène Royal est-elle la fille de François Mitterrand ? Au café du commerce ou dans les dîners en ville, à la une des médias ou dans les coulisses les plus secrètes de la vie politique, les rumeurs vont bon train. Mais comment démêler le vrai du faux ? Alexandre Duyck revisite, avec les principaux acteurs de l’époque, les grandes affaires de la Ve République. Et répond aux questions que tout le monde se pose. Comment apparaissent ces «boules puantes» souvent destructrices ? Par qui sont-elles propagées ? Comment les «victimes» peuvent-elles se défendre ? Les cabinets noirs, supposées «fabriques à rumeurs», existent-ils vraiment ? De la machination Markovic, qui faillit «tuer» politiquement Georges Pompidou à l’automne 1968, à l’effarante multiplication des rumeurs touchant à la vie privée des dirigeants politiques sur les réseaux sociaux des années 2010, en passant par la terrible affaire Alègre qui manqua de terrasser Dominique Baudis, l’auteur a enquêté sur ces tentatives de déstabilisation. Pour savoir à qui profite le crime ! Un voyage passionnant et périlleux dans les arrière-cuisines, parfois nauséabondes, de notre République.

02/2016

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Philosophie

Écran total

On n'a pas le choix des événements. On n'a que celui des concepts. Mais ce choix-là, celui des concepts, il faut y tenir. Pas question que les événements vous imposent le leur - leur figure idéologique et leur mise en scène dans l'information. A ce titre, n'importe quel événement peut faire l'affaire. Chacun enferme toute la situation à un moment donné - simplement prise dans le bluff événementiel. C'est contre ce bluff événementiel qu'il faut se battre, et chercher ce qui dans l'événement fait événement - c'est-à-dire ce qui excède toute interprétation, toute idée conventionnelle du politique et de l'histoire. Non pas ce que l'analyse peut soumettre à ses propres fins, mais ce qui lui résiste, ce qui nous est caché, ce qui louche à travers les faits. Il faut lever cet écran total derrière lequel jouent la transparence et le ressentiment, trouver le point qui fait mal, autour duquel s'articule la corruption d'un système - et qui peut être une vache folle, une grève, ou le fantôme de Mitterand... Il est tentant de vérifier la théorie, non pas dans ce qu'elle peut avoir de vrai, mais comme défi à la réalité, comme défi lancé à l'événement de la démentir. La chronique ne peut procéder que d'un certain nombre d'idées venues d'ailleurs, mais l'enjeu est de les mettre à l'épreuve d'une actualité imprévisible. Radicalité, subversion, simulation, illusion : comment toutes ces dimensions se nouent, s'actualisent dans notre univers, devenu pratiquement sans références, sans histoire et sans mémoire, et déjà largement immergé dans la quatrième dimension du virtuel. Tel est le dessein de recueil : frayer en sens inverse avec ce qui a défrayé la chronique - un peu en deçà, un peu au-delà de la réalité - un peu en deçà, un peu au-delà de la vérité.

09/1997

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Cinéma

Souvenirs écran

Ce recueil est composé de textes écrits sur ou à propos de films de tous genres, durant dix années, de 1958 à 1968, dans diverses revues de littérature comme de cinéma : La Nouvelle Revue Française, le Mercure de France et les Cahiers du cinéma, et aussi Médiations, Critique, la Revue de Paris, Les cahiers du Chemin, Les Lettres Françaises. Ce sont tantôt de simples notes sur un film, ou une critique plus développée, tantôt un article portant sur un ensemble de films, ou l'oeuvre d'un cinéaste, et s'essayant à dégager les traits communs de la production de l'époque - celle de la " Nouvelle Vague " ou les caractéristiques d'un style déterminé. Une introduction à ce "choix critique" met en lumière les deux motivations fondamentales qui ont animé son auteur : la relation du cinéma à son enfance, au temps du cinéma familial de quartier, et le lien étroit entre sa pratique romanesque et le travail de la fiction dans ces films, dont il a été un spectateur attentif et passionné.

03/1981

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Science-fiction

Écran Noir

Qu'arriverait-il à l'humanité si une machine pouvait prédire le destin de chacun ? C'est la question qui obsède Garret O'Daniel, créateur de l'algorithme à la base de la technologie capable de prédire l'avenir. Et qu'adviendrait-il de notre existence, si cette machine pouvait révéler le jour exact de notre mort ? C'est ce que Frank Rosenthal doit affronter lorsqu'il reçoit l'annonce de sa mort : l'Ecran noir.

11/2021

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Littérature française (poches)

Ecran noir

Un romancier est engagé par deux producteurs qui souhaitent monter un projet cinématographique autour d'une chanteuse de jazz légendaire : Loretta McCullers. Face aux exigences et aux comportements chaotiques des commanditaires, l'écriture du scénario s'avère rapidement plus difficile que prévu, loin des illusions candides de l'auteur. Ce récit, teinté de notes bleues et d'images en noir et blanc, nous immerge sans filtre dans les relations parfois complexes que le monde du cinéma entretient avec la création artistique. C'est aussi l'occasion pour Noël Balen de rendre hommage au film de jazz.

10/2018

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Policiers

Ecran noir

Des comptes YouTube sont piratés pour poster d'étranges vidéos, totalement noires et silencieuses. D'autres suivent, montrant des personnes immobilisées au sol se faire lyncher à coups de pied. Les images sont d'autant plus dérangeantes qu'elles font preuve d'un sens esthétique macabre. Peu après, les corps sont retrouvés en différents endroits de Londres, et il apparaît très vite que certaines victimes sont des homosexuels disparus lors de soirées dans des bars gays de la capitale. Si la police comprend qu'elle a affaire à un tueur déterminé, elle semble cependant minimiser le caractère homophobe des meurtres. Deux jeunes Finlandaises, Mari et Lia, se penchent alors, avec l'aide d'un groupe clandestin, sur ces dossiers non résolus dans l'espoir que justice soit rendue. Mais les enjeux sont bien supérieurs à ce qu'elles imaginaient.

06/2017

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Histoire du droit

La justice au cinéma

Une analyse passionnante de la justice et du droit au cinéma à travers 20 grands classiques L'ambition de cet ouvrage est d'étudier les rapports entre la justice et le cinéma. Il ne s'agit pas d'analyser, avec une exhaustivité résolument impossible, les considérations de justice dans la multitude des oeuvres cinématographiques. Depuis que le cinéma est cinéma, la caméra explore et illustre l'idée de justice et tout ce que celle-ci suppose comme conséquences. Comment le cinéma se saisit-il de la justice, comment l'appréhende-t-il ? Qu'est-ce que le cinéma dit de la justice ? Les films de justice, filmés à un moment précis de l'histoire juridique, souvent contemporains du spectateur, avec une volonté de vraisemblance qui en fait régulièrement de fins documents, fouillés et approfondis, sont les témoignages d'une époque, d'un événement, d'une institution, voire d'une certaine conception de la justice. C'est l'objet de cet ouvrage, qui nous plonge dans l'analyse de 20 films, français ou étrangers, considérés comme des classiques du genre. 20 Films commentés Accusée, levez-vous ! (Maurice Tourneur, 1930) Jenny Frisco & Le Coupable (William Wellman, 1932 et Raymond Bernard, 1937) Vers sa destinée (John Ford, 1939) Boomerang ! (Elia Kazan, 1947) Le Procès Paradine (Alfred Hitchcock, 1947) Winslow contre le Roi (Anthony Asquith, 1948) Madame porte la culotte (Georges Cukor, 1949) Justice est faite (André Cayatte, 1950) Témoin à charge (Billy Wilder, 1957) Douze en hommes en colère (Sidney Lumet, 1957) Les Sentiers de la gloire (Stanley Kubrick, 1957) Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger, 1959) La Vérité (Henri-Georges Clouzot, 1960) Le Septième Juré (Georges Lautner, 1962) Le Verdict (Sidney Lumet, 1982) Erin Brockovich. Seule contre tous (Steven Soderbergh, 2000) L'Hermine (Christian Vincent, 2015) La Tête haute (Emmanuelle Bercot, 2015) My Lady (Richard Eyre, 2018) Mon crime (François Ozon, 2023)

10/2023

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Cinéma

Cinéphilies plurielles dans la France des années 1940-1950. Sortir, lire, rêver, collectionner

Longtemps, en France, la "cinéphilie" a désigné une activité savante et légitime d'expression des jugements de goûts sur les films, notamment caractéristique des Jeunes Turcs de la Nouvelle Vague. Cet ouvrage, partie prenante d'un courant de recherche visant à remettre en question ce trompe-l'aeil, se propose d'explorer les pratiques ordinaires des spectateurs et spectatrices de cinéma en France, au cours d'une période nodale de l'histoire de ce média, les années 1940-1950, où il constitue le loisir de masse par excellence. Dans comme hors des salles de cinéma, les sentiments, postures, appréciations cinéphiles se diffusent sous des formes diverses, circulent au sein d'espaces publics et privés, venant imprégner un vaste faisceau de pratiques. Revues et magazines, lettres de fans, mémoires orales sont autant de supports mobilisés ici pour éclairer l'univers cinématographique coutumier du public français de cinéma du milieu du siècle dernier dans ses entrelacements culturels et quelques-uns de ses déterminants économiques et sociaux.

11/2019

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Musique, danse

L'ère Metal. Tome 1 (1954-1988)

Divisé en deux tomes, L'Ere Metal vous propose un voyage temporel à travers le grand tourbillon que fut la décennie 80 pour le metal, là où son expression s'est diversifiée en factions, supposément antagonistes et hermétiques les unes aux autres et où sa popularité s'est soudainement envolée pour se poser dans le nid du grand public, son Age d'or en un mot. A travers une timeline chronologique délayée mois par mois (de l'année 1981 jusqu'aux derniers jours de 1988 pour ce premier tome), une analyse détaillée de nombreuses thématiques ou encore des focus biographiques reprenant le destin singulier des groupes les plus emblématiques, cet ouvrage a pour dessein d'être une étude aussi complète que possible de l'histoire du genre metal, depuis sa généalogie jusqu'à sa postérité, avec une lumière toute particulière sur sa frange la plus pop(ulaire) et colorée, le hair metal pour ne pas le nommer. Ce copieux projet (deux tomes de 1000 pages environ) entend ainsi rendre hommage à un genre souvent mis à bonne distance par les garants autoproclamés de la grande Histoire officielle du Rock. Il s'adresse à ceux qui ont vécu à plein ces belles années musicales comme à ceux, plus jeunes, qui se passionnent pour cette époque dorée et pour qui l'image d'Epinal accolée au hair metal a valeur de fantasme de vie et de paradis sur terre.

06/2018

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Littérature française

En attendant Emma. Journal 2023 - Janvier-juin

Patrick Sansano présente la première partie du sixième tome de son Journal commencé en 2015. Après "Journal 2015", "Journal 2016", "De Muriel Baptiste à Lara Fabian, Journal 2017", "L'année blanche, Journal 2018" et "L'année d'Emma Marrone, Journal 2019", et une pause de trois ans, il revient conter l'actualité et sa vie personnelle. "En attendant Emma" est la suite directe de "L'année d'Emma Marrone". Le livre parle de l'actualité, de son parcours intime et de la vie de la grande chanteuse italienne Emma Marrone.

07/2023

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Cinéma

Les Carnets d'un cinéphile

Explorer près de quatre-vingts ans de cinéma, c'est aborder les thèmes centraux de l'histoire des hommes. Initier son regard, changer de vision pour appréhender et expliquer les événements de notre société sont les conditions nécessaires pour réfléchir sur la toile, "seul au monde". Dans ces carnets, les arrêts sur image et les thèmes retenus peuvent être critiques, s'attacher à un contexte historique ou remettre en question des poncifs ; ils offrent avant tout un voyage au cœur d'un maelström d'images, de sons et de personnages, où le fond et la forme s'entrelacent pour donner vie au septième art : à la fois le plus accessible et le plus riche. Issu de la génération de la nouvelle vague, cinéphile depuis plus de quarante ans, Tony Jagu partage avec un enthousiasme contagieux les moments forts de cette histoire d'amour. Comme toute déclaration, celle qu'il adresse aux salles obscures s'avoue subjective, intime, et révèle un itinéraire personnel, jalonné de rencontres troublantes et de souvenirs marquants ; metteurs en scène, scénaristes, acteurs, compositeurs, producteurs : l'auteur rend hommage à chacun. Spectateur mais aussi critique, il n'oublie pas de poser un regard lucide sur un art qui se travestit parfois en industrie, pour le meilleur comme pour le pire.

04/2014

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Communication - Médias

Histoire de l'IHECS. Tome 1, 1958-1985 Vision et errance

Cet ouvrage est le premier volume d'une étude qui retrace l'histoire de l'IHECS, l'Institut des Hautes Etudes des communications sociales. Il couvre de manière à la fois chronologique et thématique la période qui va de 1958, date de la fondation, à 1985. Depuis l'origine, l'IHECS est une école pionnière en Belgique et en Europe. Le propos déborde le cadre de la simple monographie, en apportant un éclairage historique sur l'émergence de la formation dans le domaine des techniques de diffusion, des sciences de l'information et de la communication. En abordant l'histoire de l'IHECS, l'auteur travaille en terre de connaissance puisqu'il a été attaché à l'Institut pendant 35 ans et l'a dirigé pendant 15 ans. Historien de formation, il a notamment puisé, pour la rédaction de cet ouvrage, dans les archives de l'Institut et dans la presse. On trouvera dans ces pages ce que l'auteur présente comme la vérité des faits, cherchant à comprendre, à décrire, à expliquer.

11/2021

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Cinéma

Survivant de l'âge d'or. Textes et entretiens sur le cinéma 1970-2020

A présent que le cinéphage boulimique ingurgite des giclées d'images jaillissant des écrans domestiques, qui se souvient du cinéphile, au sens historique et authentique du mot ? Cet individu bizarre qui courait d'un cinoche de Belleville à un festival italien, achetait un billet d'avion pour être le seul à découvrir à Londres un film d'Edward Ludwig ou d'Edgar Ulmer. Qui pourrait imaginer nos empoignades, Cahiers contre Positif, Mac-Mahoniens contre tout le monde ? Le signal objectif le plus net du déclin puis de la disparition de la cinéphilie est son transfert du champ des activités à celui de l' "archéologie du savoir". Cela ne signifie pas qu'il n'existe plus aucun obsédé compulsif qui s'emballe pour certains cinéastes, en voue d'autres aux gémonies, se lance éperdument à la recherche d'oeuvres méconnues. Ce qui a disparu, c'est la cinéphilie en tant que phénomène de société, léger sans doute à l'échelle d'une population, mais lourd de sens pour peu que l'on passe du quantitatif à la valeur culturelle. A quelques exceptions près, Survivant de l'äge d'or se compose de textes inédits sur papier et d'entretiens, notamment radiophoniques, réalisés à partir de 2011. L'ensemble se tient à l'écart des valeurs convenues, de toute pensée obligatoire et du cinématographiquement correct.

01/2021

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Cinéma

L'histoire à l'écran

L a rencontre entre le cinéma et l'histoire a toujours fasciné : du Cuirassé Potemkine à Hannah Arendt, en passant par Autant en emporte le vent, Barry Lyndon, Le retour de Martin Guerre et Little Big Mon, la plupart des gens découvrent le passé en regardant des films. De fait, la fréquentation des salles de cinéma façonne davantage la culture historique du citoyen moyen que celle des salles de cours. En partant de ce constat, Bruno Ramirez explore en parallèle les représentations savantes de l'histoire et celles, «profanes», que nous offrent les artisans du septième art. Comment le cinéma enrichit-il notre compréhension du passé et de quelle façon scénaristes et réalisateurs le transforment-ils en langage filmique ? Quels sont leurs modèles, leurs sources, leurs motivations ? Les plus grands cinéastes actuels — Denys Arcand, Constantin Costa-Gavras, Deepa Mehta, Renzo Rossellini, les frères Taviani et Margarethe von Trotta — s'entretiennent avec l'auteur sur ces questions, en seconde partie d'un ouvrage indispensable à tous les passionnés d'histoire et de cinéma.

02/2015

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Littérature française

Brune platine

Paris, La Cinémathèque. Camille, une actrice en devenir, rencontre Paul qui se rêve réalisateur. Ensemble, ils tentent de tourner une version ultra-moderne de L'Odyssée. Brune Platine est le portrait d'un monde, à l'ère du numérique, où règnent les écrans de tous bords, où la quête de l'autre se conjugue avec les désirs d'écran. Mais ce roman relève aussi d'un voyage mental étonnant : c'est une escapade dans un musée vivant et animé d'oeuvres éternelles, une vaste chambre de résonances littéraires et cinématographiques. Une première oeuvre bouleversante, furieusement cinéphile, outrageusement moderne, peuplée de rêves, de sons et d'images enivrantes.

01/2018

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Actualité et médias

La Grèce fantôme. Voyage au bout de la crise 2010-2013

En mai 2010, le FMI, l'Union européenne et la BCE, ont missionné leurs experts et mis le pays sous leur tutelle : Trois ans plus tard, au lieu d'un redressement des finances, on assiste à un effondrement du pays et à une catastrophe humanitaire. La Grèce n'est plus que le fantôme d'elle-même. Panagiotis Grigoriou fait la chronique de la vie effroyable en temps de crise financière. Historien et ethnologue ayant longtemps enseigné en France, il choisit de vivre à Athènes en 2008 : dès le déclenchement des événements, il décide de rapporter le quotidien des Grecs dans un blog, Greek Crisis, qui connaît un succès immédiat. Ces histoires sont celles de la classe moyenne qui disparaît partiellement du monde du travail, des actifs tous touchés par le chômage et, pour les plus "chanceux" d'entre eux, contraints à prendre le chemin de l'exil. Il dit le désespoir des petits commerçants, des étudiants, des diplômés ou encore des retraités, à la recherche de stratégies de rechange, souvent dérisoires ou impossibles : quitter le pays, changer de secteur d'activité, se répolitiser, se dé-socialiser, ou encore se suicider ou se laisser mourir. Ce sont les seules alternatives laissées à une population totalement déstabilisée, qui n'a plus d'autre perspective que sa survie immédiate. La crise ne s'est pas abattue sur la Grèce à cause des errements réels et avérés de sa classe politique. L'explosion de la dette du pays n'est pas la seule cause : la Grèce a été choisie comme laboratoire des politiques d'austérité, elle est soumise à une expérience-limite. La Grèce fantôme se veut aussi une réflexion sur le projet européen et ses incohérences, voire ses faillites. Panagiotis Grigoriou a contribué à l'élaboration du film documentaire Khaos. Les visages humains de la crise grecque, réalisée par Ana Dumitrescu (2012).

10/2013

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Littérature étrangère

Livre des esquisses. 1952-1954

Entre 1952 et 1954, Jack Kerouac sillonne les Etats-Unis, de New York à San Francisco, et s'échappe au Mexique, au Maroc, ou encore à Londres et Paris. Ses notes, prises sur le vif, s'accumulent dans des carnets. La vie quotidienne en Caroline du Nord, le travail du serre-freins dans les dépôts de chemins de fer, les bruits dans les bois, les gens dans la rue, les filles, le vin, l'herbe... Orage approchant, brume grise, herbes folles, hôtels, bars, camions, lumières... Autant d'images et d'impressions qui composent le motif de ce Livre des esquisses.

05/2010

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Sciences politiques

Promotion Félix Eboué 1952-1954

La série des Cahiers consacrés aux promotions anciennes de l'ENA se poursuit ici avec le présent Cahier consacré à la promotion Félix Eboué (1952-1954). Ce numéro des Cahiers de l'Ena se distingue par la richesse des témoignages qui en constituent la partie la plus substantielle et qui fournissent de nombreuses informations sur la manière dont les élites administratives étaient formées. Arnaud Teyssier, dans sa contribution à ce douzième Cahier, souligne la place importante déjà prise par l'Ena dans la fonction publique en construction : "Nous pouvons saisir une institution neuve dans son essence, mais aussi une dynamique administrative en devenir".

08/2019

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Littérature française

Ho ! Marcel ! Paris, 1968-1998

"C'est étonnant... un récit-témoignage, une fiction, une pièce de théâtre, une peinture sociale, tout un univers pour une aventure humaine de toute histoire, à travers laquelle se croisent, dialoguent, se brouillent, se connectent, se déconnectent l'informatif, le poétique, le lyrique, le tourisme littéraire, la rigueur analytique, politique, psychologique... et pour autant ce ne sera jamais un fatras. Un nouveau roman ? Ou un autre roman ? Un récit autrement... celui d'un autrement approcher la réalité, une époque, sans doute toucher le réel de la pointe de ses actualisations... bref, un événement... dans l'espace littéraire". Philippe Tancelin.

07/2021

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Psychologie, psychanalyse

CORRESPONDANCE. Tome 3, 1950-1954

En 1950, Jung atteint ses soixante-quinze ans. C'est aussi le moment où, après les années d'approfondissement, en particulier du symbolisme alchimique, sa pensée en arrive à sa dernière efflorescence et où Jung débouche sur certaines de ses œuvres majeures, que ce soit le Mysterium Conjunctionis, La Synchronicité ou la Réponse à Job. Durant ces années 1950-1954, le penseur, le psychologue, l'homme Jung se réunissent indissociablement pour produire des thèses qui éclairent rétrospectivement ses études antérieures et en donnent de ce fait comme l'orientation fondamentale. Mêlant intimement l'audace de la pensée, une érudition quasi sans faille, l'expérience du clinicien, la rigueur du théoricien, ces thèses sont toutefois si neuves par rapport à son temps qu'elles font parfois scandale. Cette correspondance en porte le témoignage aigu. Dans ses lettres à Henry Corbin, Hermann Hesse, Karl Kerényi, Erich Neumann ou au théologien Victor White, on voit Jung expliquer et réexpliquer sans cesse ce qu'il a vraiment voulu dire, au-delà des malentendus et des lectures réductrices - en même temps qu'il maintient d'une façon intransigeante ses points de vue, qu'il a mis près d'un demi-siècle à élaborer dans leur dernière version. Et ce n'est pas le moindre mérite de cette correspondance, au ton souvent si libre, que de nous faire voir Jung par lui-même et de nous livrer ainsi, d'une certaine manière, le " vrai " Jung.

04/1994

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Littérature française

Actuelles II. Chroniques 1948-1953

"Les textes rassemblés ici par Albert Camus - articles, préfaces, interviews et polémiques - intéressent la période 1948-1953. Ils sont classés sous trois rubriques : Justice et haine, Lettres sur la révolte, Création et liberté. Camus écrit dans son avant-propos : "... Ce livre ne propose ni une dogmatique, ni une morale en forme. Il affirme seulement, une fois de plus, qu'une morale est possible, et qu'elle coûte cher. Mais il me semble que ce pas, même mal assuré, suffit à nous faire sortir des négations obstinées et du conformisme... . La création, toujours possible, devient alors plus que jamais nécessaire. Les contradictions de l'histoire et de l'art ne se résolvent pas dans une synthèse purement logique, mais dans une création vivante. Quand le travail de l'ouvrier comme celui de l'artiste aura conquis une chance de fécondité, alors seulement le nihilisme aura vécu, la renaissance prendra un sens... . S'il est bon de défendre les valeurs créatrices, qu'elles s'incarnent dans le travail ou dans l'art, chacun de nous, à la place qui lui revient, doit s'efforcer encore de préciser leur contenu. On trouvera ici, avec la détermination de les défendre, la volonté au moins de les définir. C'est pourquoi, au terme de ce livre, j'ai cru pouvoir rappeler la place de l'art, au niveau de la réalité la plus humble, et lui donner, contre ses ennemis, des justifications qui ne fussent pas des privilèges".

10/1953