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Imperium

Extraits

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Science-fiction

Dune, les origines Tome 3 : Les Navigateurs de Dune

Le dernier et inédit tome de la série " Dune, les Origines " publié directement en poche ! Un siècle environ après la Bataille de Corrin qui a signé la victoire finale des humains sur les machines pensantes, l'Imperium est encore en phase de reconstruction et l'équilibre des forces en présence déjà précaire, menace de basculer. L'Empereur Salvador Corrino, dirigeant falot et corrompu, vient d'être assassiné sur ordre de Josef Venport, magnat à la tête d'un empire commercial qui contrôle la majorité de la production d'épice sur Arrakis et détient le secret des Navigateurs, ces humains mutés dont le cerveau saturé d'épice garantit le transport en toute sécurité à travers les replis de l'espace. Roderick Corrino, frère du défunt, lui succède et se voit contraint de sévir contre le Directeur Venport qui était jusqu'alors son allié dans la lutte contre les Butlériens, luddites fanatiques obéissant à Manford Torondo, qui ont notamment détruit l'Ecole Mentat de Gilbertus Albans et porté un coup presque fatal à la Communauté des Soeurs, ancêtre du Bene Gesserit. Renversements d'alliances et coups de théâtre rythment ce troisième et dernier tome du sous-cycle Dune, les Origines et les fans se réjouiront de découvrir dans cette conclusion haletante l'origine de la Guilde Spatiale, ainsi qu'un nouvel épisode dans la vendetta millénaire qui oppose les Atréides aux Harkonnen.

11/2021

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Actualité et médias

Le nouveau Moyen âge

L'optimisme historique s'efface : un règne de plus de trois siècles s'achève, qui avait postulé à la fois le progrès et l'ordre. Progrès, croyait-on, de notre civilisation, puisque, malgré ses faux pas, l'Histoire se devait d'aller dans la bonne direction : le millénarisme communiste n'aura fait que pousser jusqu'à l'absurde cette conviction. Ordre, parallèlement, du monde qui finissait par trouver un équilibre, impérialisme, colonialisme ou concert des nations aidant... Un cycle ne se bouclerait-il pas qui, par une apparente régression, nous ramènerait vers un nouveau Moyen Age ? Tout ne procède certes pas de la chute du communisme, mais tout s'y ramène. A l'aune des grands effondrements, l'onde de choc est sans égale depuis peut-être la disparition de l'empire romain. L'après-communisme ne se résume ni au triomphe incontesté de l'économie de marché, ni à la vengeance des nations, ni à un hypothétique imperium américain. C'est cette incapacité de découvrir le principe fondateur du monde postcommuniste qui, à sa manière, nous ramène à un nouveau Moyen Age. A nous de penser l'incertain avec le même soin qu'autrefois le probable, d'inventer de nouveaux concepts, de réestimer le rôle de l'Etat, d'essayer de réagencer les jeux complexes de poulies et de contrepoids qui structurent les rapports internationaux. Hier, nous avions le droit d'être fatalistes par optimisme ; nous devons désormais être audacieux par pessimisme.

12/1993

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Comics

Vie et mort de Toyo Harada

Le testament de l'homme le plus puissant du monde. Après avoir survécu à Hiroshima, la bombe qui a activé ses incroyables pouvoirs psychiques, Toyo Harada s'est juré d'empêcher l'humanité de s'entretuer à nouveau. Il dédierait sa vie à la réalisation de son utopie, quel qu'en soit le prix. Utilisant ses pouvoirs pour devenir l'un des hommes les plus riches et influents de monde, il crée en secret la Fondation Harbinger, où il recrute des psiotiques, des êtres dotés de pouvoirs comme lui, pour agrandir les rangs de son armée. Mais depuis, son empire s'est effondré et l'existence des psiotiques et de la Fondations été révélée au monde. Contraint de réaliser son plan au grand jour, il installe sa nouvelle Fondation sur une bande de côte africaine et offre aux nations qui acceptent de le soutenir, des technologies encore jamais vues. L'équilibre géopolitique du monde est bouleversé, et un conflit ouvert éclate avec les grandes puissances de la planète : Harada sortira-t-il de cette guerre en héros de l'humanité... ou en son plus terrible ennemi ? Joshua Dysart (Harbinger, Urgence Niveau 3) et CAFU (Black Panther) content les derniers jours du personnage le plus fascinant de l'univers Valiant. Ils concluent ainsi le grand "Cycle Psiotique", débuté avec Harbinger et suivi d'Imperium. Un récit complet accessible qui questionne profondément notre monde et notre moralité.

11/2019

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Empire

La guerre mondiale des Romains. De l'assassinat de César à la mort d'Antoine et Cléopâtre (44-30 av. J.-C.)

La fin de la République est, du point de vue des sources romaines, un long siècle marqué par les guerres civiles : Sylla contre Marius, César contre Pompée, Octavien contre Antoine. Des guerres qui n'auraient été que des règlements de comptes entre factions romaines, interrompues par des campagnes contre des barbares ou des rebelles. En réalité, la situation militaire se révèle bien plus complexe. De l'Espagne à la Mésopotamie, la perspective est mondiale. Car face à cette expansion, Berbères, Hispaniques, Gaulois, Grecs, Thraces et Arméniens sont plus que des pions sur le plateau de l'imperium Romanum. A côté d'Octavien ou d'Antoine, des étrangers - certes moins connus que Cléopâtre - prennent part au Grand Jeu entre Rome, les Parthes et les peuples voisins. Le Maure Bogud, le Cilicien Tarcondimotus ou encore l'Arménien Artawazd influencent ainsi la politique intérieure républicaine. Dépassant le cadre réducteur de l'Italie, Giusto Traina retrace les dernières années d'une République romaine qui se projette par-delà ses frontières. Par ce récit renouvelé, il sort les acteurs étrangers de leur rôle de seconds couteaux. Professeur d'histoire romaine à Sorbonne Université, Giusto Traina est spécialiste d'histoire militaire et de géopolitique du monde ancien. Parmi ses publications les plus récentes : 428, une année ordinaire à la fin de l'Empire romain (nouvelle édition revue et corrigée, Pluriel, 2020), et Histoire incorrecte de Rome (Les Belles Lettres, 2021).

01/2023

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Histoire des religions

La souveraineté adamique. Une mystique révolutionnaire

D'un côté, la révolution néolithique correspond à l'avènement d'un pouvoir qui s'exerce sur le travail humain, l'imperium, d'où procède l'antagonisme entre maîtres et esclaves, oppresseurs et opprimés. De l'autre, elle constitue l'amorce d'un processus d'émancipation, celui par lequel les êtres humains commencent à s'affranchir de l'empire des forces naturelles avec une détermination absolument nouvelle. Certains en ont déduit que la domination de l'homme sur l'homme était une condition de la transformation du monde. Telle est du moins l'idée que véhiculent les mythes des civilisations impériales de l'Antiquité, selon lesquels les humains auraient été créés pour servir les dieux ; celle dont témoignent aussi bien les thuriféraires du capitalisme. Où donc situer le point de rupture avec cette antique justification de la servitude ? Interrogeant, à la suite de Foucault, "la vérité sur ses effets de pouvoir et le pouvoir sur ses discours de vérité" , Ivan Segré situe celui-ci non pas dans l'émergence de la rationalité occidentale, mais dans le récit biblique de la création du monde et de l'humain. Car prise à la lettre, la Bible hébraïque se présente en effet comme un acte de subversion sans précédent des mythes impériaux. Nourri par une connaissance encyclopédique tant de la tradition philosophique que de l'histoire du judaïsme, cet essai propose une exploration inédite de l'injonction anarchique, ou adamique, à destituer le principe de domination.

01/2022

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Histoire internationale

Les Indes et l'Europe. Histoires connectées XVe-XXIe siècle

Les lndes ? Ce sont l'Asie du Sud (lnde, Pakistan, Bangladesh, Népal, Bhoutan, Ceylan et Maldives) et l'Asie du Sud-Est (péninsule dite "indochinoise", Birmanie comprise, guirlande insulaire de Sumatra jusqu'aux Moluques, lndonésie, Philippines, Brunei, Timor, Malaisie et Singapour constituant une zone de transition). Pourquoi connecter en une seule histoire l'Europe et ces deux sous-régions, si différentes entre elles ? Les relations culturelles et commerciales qui reliaient étroitement les pays d'Asie méridionale, en particulier le commerce des tissus indiens qui servaient de monnaie d'échange, renforcent chez les Européens, lorsqu'ils arrivent et installent des comptoirs à partir de la fin du XVe siècle, la perception qu'il n'y a là qu'une seule région. Ils l'appellent désormais les Indes. Alors, c'est l'histoire d'une rencontre ? Au milieu du XVIIIe siècle, la présence européenne revêt une autre dimension avec la colonisation anglaise de l'Inde, espagnole des Philippines, hollandaise de Java. Mais l'Asie du Sud-Est dans sa masse ne passe sous l'imperium de l'Europe qu'à la fin du XIXe siècle. Evénement devenu majeur au fil des siècles, cette colonisation donne lieu en Europe à une connaissance anthropologique des langues, grammaires, religions et civilisations asiatiques. En Asie, très précocement, les métissages entremêlent peuples et cultures, et la complexité des interactions interdit à l'historien toute opposition binaire entre Orient et Occident. Les sociétés coloniales elles-mêmes sont la production, commune et conflictuelle, des Européens et des autochtones. Ecrire l'histoire de cette rencontre et de ses modalités si variées, tout en rompant avec des historiographies étroitement nationales, est un défi que relèvent Jean-Louis Margolin et Claude Markovits.

03/2015

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Histoire internationale

Le territoire chinois

Le territoire chinois abrite des entités très variées et accueille des modes de développement différents voire opposés. Néanmoins, la Chine semble en mesure d'assurer la pérennité d'une unité profonde, qui la différencie des autres nations. L'Etat chinois contemporain se propose même d'étendre son territoire par la réintégration de diverses communautés (comme cela a déjà été fait pour Hong-Kong), qu'il considère comme relevant de son imperium traditionnel. Au-delà même, l'Etat chinois tend à reconstituer une vaste aire politico-culturelle traditionnellement sinisée en association avec l'ensemble des pays de sa périphérie. La première partie est consacrée à la primauté accordée par la Chine à l'élimination des diverses atteintes subies par son territoire traditionnel et qu'elle n'a jamais acceptées. La République Populaire apparaît avant tout comme l'instrument de reconstitution de la " Grande Chine ". L'étude des différents contentieux territoriaux montre que la priorité absolue est de retrouver la grandeur perdue d'un territoire réunifié. La seconde partie démontre que la Chine cherche aussi à refonder l'ensemble de la zone d'influence du vieil Empire. La politique territoriale de la République Populaire de Chine pose des questions générales d'envergure : celle des rapports de l'universel et du particulier dans le domaine du droit ; celle de la possibilité (ou de l'impossibilité) d'une régulation juridique entre Chinois et non-Chinois. L'ouverture spectaculaire du marché chinois, la création de zones économiques spéciales ne peuvent faire illusion : le monde perçu à la toise chinoise reste a-juridique. La Chine, redevenue grande puissance, sera peut-être en mesure de mettre en cause les rapports juridiques qui lui restent étrangers, pour imposer son mode de régulation aux rites, tout au moins dans sa zone d'influence.

11/1998

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Régionalisme

Lyon 1312. Rattacher la ville au Royaume ?

Annexion, rattachement ou réunion ?? Le bon terme n'est pas facile à trouver, tant le processus qui a conduit les Lyonnais à devenir de bons et fidèles sujets du roi de France a été long et tortueux. Les mots latins du droit (permutatio, annexio, superioritas, imperium, potestas, auctoritas...) employés par les médiévaux eux-mêmes accentuent encore cette difficulté. Une chose est sûre ? : jusqu'au début du XIVe siècle, la ville relève sans aucun doute possible de l'Empire - séquelle des lointains partages qui ont divisé l'empire de Charlemagne. Mais, depuis saint Louis, les Capétiens ont mis à profit les querelles incessantes qui opposent l'archevêque et les bourgeois de Lyon pour intervenir dans les affaires de la ville. C'est sous Philippe le Bel (1285-1314) que la mainmise se fait plus pesante. En 1307, les "? Philippines ? " fondent la souveraineté du roi sur Lyon ? ; en 1310, l'armée royale vient à bout des velléités de résistance de l'archevêque ? ; à partir de 1313, Lyon est le siège d'une sénéchaussée royale nouvellement créée. Tout s'est joué en quelques années. Philippe le Bel et ses conseillers ont montré leur opiniâtreté. Quand la mauvaise foi et la duplicité n'ont pas suffi, ils n'ont pas reculé devant l'usage de la force. A la mort du "? Roi de fer ? ", les Lyonnais sont français. C'est pour mieux comprendre l'entrée de Lyon dans le royaume de France qu'une vingtaine d'historiens ont joint leurs efforts. Il leur a paru nécessaire, en effet, de reprendre la réflexion sur la situation particulière de Lyon à partir du IXe siècle et de la conduire jusqu'au début de l'époque moderne, quand la ville accueille les rois de France sur le chemin des guerres d'Italie. Grâce à leurs contributions, c'est l'histoire toute spéciale d'une ville-frontière, entre France et Empire, qui se trouve éclairée d'un nouveau jour.

07/2020

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Histoire ancienne

L'affirmation de la puissance romaine en Judée (63a.C.-136 p.C.)

De la conquête de Pompée au temps de Cicéron à l'écrasement de la révolte de Bar Kokhba sous Hadrien, la Judée est restée un sujet de préoccupation pour Rome. Il s'agissait pourtant d'un territoire relativement mineur aux confins de l'empire. II y eut pendant ces deux siècles des périodes d'affrontement et des périodes d'apaisement. Néanmoins, au fil des révoltes, suivies, comme toujours, de répression, le particularisme judéen a été politiquement anéanti, la Judée devenant une province ordinaire et perdant, fait exceptionnel, jusqu'à son nom. Ce processus historique est traité à grands traits en une approche décidément structurelle. L'analyse, qui englobe la situation concédée par Rome aux dynastes hasmonéens et hérodiens, se fonde largement sur l'étude des titres et pouvoirs dévolus aux différents acteurs, et notamment aux gouverneurs romains de rang équestre, d'Auguste à Néron. Ce furent assurément des préfets pendant au moins l'essentiel de la période, puis, peut-être, des procurateurs, et, dans ce cas, probablement à partir de Claude, vers 52 seulement. Ces hommes n'ont eu à leur disposition que des troupes auxiliaires, aux faibles effectifs : c'était encore l'époque de l'autonomie en pays judéen, même pour le prélèvement des impôts. Les chevaliers romains chargés de la Judée ont toujours été sous la dépendance du légat de Syrie, personnage consulaire et seul détenteur de l'imperium. Avec la grande révolte de 66 et la destruction du Temple par le proconsul Titus, une nouvelle période s'est ouverte, le pays, maintenant constitué en province régulière, étant confié à des sénateurs, d'abord de rang prétorien. Masada, la dernière place forte des Siccaires, a été prise à la suite d'un siège rapide et d'un assaut direct. Le suicide des derniers défenseurs est à présent mis en doute, paraissant réfuté par l'archéologie. De récentes données épigraphiques montrent que l'armée romaine en Judée, sous les Flaviens, était nettement plus puissante que l'on ne l'avait supposé. La guerre contre Bar Kokhba a été rude : l'empire romain, également sollicité en Bretagne, a dû mobliser toutes ses ressources pour l'emporter, cette fois définitivement. En 136, Hadrien étant Imperator II, la Judée est devenue province de Syrie-Palestine.

06/2012