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Gérard Genot

Extraits

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Policiers

Peabody met un genou à terre

Un torse sans tête baignant dans l'indigo, un passant dépecé au coupe-coupe en hommage à la déesse Kâli, concussion, intrigues de bureau et ragots d'alcôve dans les antichambres coloniales, sans compter l'embarrassant assassinat d'un haut fonctionnaire britannique... tel est le curry quotidien de l'inspecteur Peabody, en ces jours étouffants de 1899, où la mousson se fait attendre dans la plaine du Gange. La soixantaine obèse et rongée de dysenterie, l'inspecteur préfère la compagnie des indigènes à celle de ses compatriotes, ce que n'apprécient guère ses supérieurs. Il se peut même qu'ils lui en veuillent d'arriver toujours à ses fins, à force de sueur et de patiente ténacité, dans ce polar hilarant et cynique qui plonge au cœur d'une Inde du Raj aux saveurs fortement épicées. Ce volume est le premier de la série des Enquêtes de l'inspecteur Peabody.

10/2003

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Littérature française

La chaste vie de Jean Genet

" On dit que plus un rosier souffre et plus il donne de belles roses. Les jardiniers le savent, qui en plantant cet arbuste lui flanquent rituellement quelques coups, du plat de la pelle. Ainsi en était-il de Genet : chaque heure de souffrance à Mettray, pinçant les cordes de ses nerfs, faisait croître son génie. Bientôt il tirera lui-même de son désespoir, comme d'une harpe merveilleuse, les sons mélodieux du malheur. "

06/2006

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Beaux arts

Catalogue des aquarelles, dessins et tableaux de Gaston Gérard

Catalogue des aquarelles, dessins et tableaux de Gaston Gérard... / [expert] Wiart Date de l'édition originale : 1911 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Histoire internationale

Le sentiment de la mort chez Gérard de Nerval

Le sentiment de la mort chez Gérard de Nerval / Nicolas J. Popa,... Date de l'édition originale : 1927 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Théâtre

Le Faust de Goethe traduit par Gérard de Nerval

Madame de Staël disait du Faust de Goethe qu'il " fait réfléchir sur tout, et même sur quelque chose de plus que tout ". Ce chef-d'œuvre incomparable des temps modernes, aimanté par un des plus puissants mythes qu'ait engendrés l'imaginaire occidental, n'a cessé d'envoûter, depuis sa parution en 1808, d'innombrables artistes en tous genres. Et cependant, la pièce elle-même, theatrum mundi d'une troublante duplicité, n'a rien perdu de son irrésistible ascendant sur les lecteurs et les interprètes. De toutes les traductions françaises du Faust allemand, celle de Gérard de Nerval est demeurée la plus célèbre : œuvre à la fois romantique et intemporelle, elle se distingue moins par une fidélité constante à la lettre de l'original que par de grandes qualités poétiques et dramatiques qui révèlent le croisement de l'écrivain et du traducteur. Entreprise par un bachelier enthousiaste, elle a accompagné jusqu'à la fin la trajectoire littéraire de Nerval, qui a laissé jusqu'à quatre versions différentes de la pièce. La présente édition contient le texte intégral, dûment présenté et annoté, de la version la plus complète que Nerval ait donnée en 1840 de la tragédie. Elle propose aussi un apparat critique détaillé, et recense notamment, pour la première fois, l'ensemble des variantes des éditions précédentes que Nerval a données du premier Faust, en 1827 et 1835, et de la version abrégée des deux Faust publiée en 1850.

10/2002

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Poésie

Odes à chacun . Suivi de Tombeau de Gérard Philippe

Poète, Henri Pichette l'aura été comme personne. Artaud excepté, qu'il a toujours vénéré, il aura été poète comme aucun autre poète. C'est-à-dire farouchement, violemment, follement - si l'on veut bien prendre la folie comme un emballement de la raison. Avec Pichette, la poésie ne suffisait pas, il était en quête d'une lumière plus insoutenable, brutale, intense, évidente : la poésie de la poésie, celle qui se donne pour l'oxygène de l'être, celle qui a force de révélation, et de colère aussi. Car Pichette a la dent dure, le regard sauvage, voire un accès direct à la beauté. Il bat le lexique comme d'autres les fourrés. Il parle dru, net et précis, sans jamais oublier, comme le souligne Alain Rey, d'aller "droit à l'essentiel, qui est l'amour". Avec les Odes à chacun, il entend "faire chef-d'oeuvre en digne compagnon" : écrire en artisan souverain, dire les peines et les joies d'un labeur qui s'affranchit du temps, chanter la Création en chacun de ses phénomènes, en chacune de ses incarnations. Et d'emblée, il annonce quel est le champ immense, mais humble à la fois, de ses explorations : "Ce monde est parsemé d'oeuvres douces et fortes". Et les Odes à chacun sont ainsi : douces et fortes. Avec le Tombeau de Gérard Philipe, Pichette n'est plus dans la louange du monde, mais dans la célébration fervente, désespérée, foudroyante d'un être unique. Pour celui qu'il aimait comme un frère, il compose l'une des plus sublimes déplorations jamais réalisée en langue française.

06/2009

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Littérature française

Promenades et souvenirs. Un essai de Gérard De Nerval

On retrouve dans ce texte la polarité présente entre le récit de la vie actuelle (par le biais de la promenade, activité prompte à délivrer des visions géographiques) et l'exploration de la vie intime, personnelle, en contre-coup de celle de la vie extérieure. C'est ainsi que le texte de Nerval est aussi une revendication de l'écriture de soi, ce qui le pousse à écrire : "L'expérience de chacun est le trésor de tous". Il précise encore, plus tard, que tout le monde devrait s'écrire, écrire sa vie, ses pensées, et que c'est ainsi que nous nous rejoindrions. Biographie de l'auteur Gérard de Nerval, pseudonyme de Gérard Labrunie, est un écrivain et un poète français, né le 22 mai 1808 à Paris, ville où il est mort le 26 janvier 1855.

01/2023

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Poésie

Pourquoi écrire suivi de Le long balbutiement Gérard Lemaire

"Gérard Lemaire aura laissé pas moins de 10 000 poèmes, publié dans 200 revues, sa production bien généreuse est la preuve de son désir de porter le glaive en place publique, de ne pas se limiter à une maigre élite, à des honneurs factices distribués entre carriéristes con-descendants, soucieux de garder "le savoir" pour eux et de monter en grade même si pour ce faire, la poésie doit être sacrifiée ou à peine visible par le petit trou de la lorgnette. Non, je l'imagine plu-tôt désireux que la poésie se scande, qu'elle ait la force de renverser les patrons, les tyrans, pour laisser place à l'émotion pure, à cette justice du verbe. N'ayant hélas jamais rencontré cet homme, nos convictions pourtant se rejoignent. La poésie accompagne dans son oeuvre une plongée en soi, et si le portrait qui s'en dessine est peu reluisant, il aura l'immense mérite d'être vrai". Extrait de la préface de Grégory Rateau

01/2023

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Actualité et médias

Les derniers jours de René Girard

René Girard est mort dans la semaine qui précéda les attentats du 13 novembre 2015. Il avait écrit : "La violence essentielle revient sur nous de façon spectaculaire, non seulement sur le plan de l'histoire, mais sur le plan du savoir". L'auteur de "La Violence et le sacré" n'est pas un prophète de malheur. Sa pensée donne forme et sens à notre avenir. Il nous faut réentendre sa voix. J'ai dû répondre au choc qu'ont été ces événements conjoints : la mort d'un maître et d'un ami, et les horreurs parisiennes. Ces deux réalités constituent une énigme où se confrontent l'invisible et le monstrueux, le secret et le sacré, l'élégance et l'obscénité. Elles m'ont forcé à évoquer les "derniers jours" : ceux de René Girard et la fin des temps qu'il pensa dans son oeuvre. Beaucoup se sont mépris sur son pessimisme. L'annonce d'un démembrement du monde révélait moins la mélancolie d'un romantique que le Royaume entrevu un soir d'été en Avignon ou dans le silence parfumé de Stanford. J'ai voulu rendre présent ce non-violent fondamental avec qui j'ai travaillé quinze ans, qui fut drôle et discret, dont l'espérance était profonde. La parole est vivante. La sienne et celle des textes qu'il sut génialement interpréter. L'Evangile, Shakespeare, Stendhal ou Proust garderont longtemps pour moi l'accent du Midi.

10/2016

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Philosophie

Girard et Tresmontant, balayeurs et constructeurs

René Girard (1923-2015) et Claude Tresmontant (1925-1997) ont chacun de leur côté, à travers le judéo-christianisme, réhabilité le monothéisme à partir d'une seule idée directrice : la négation d'un Dieu persécuteur pour Girard, l'affirmation d'un Dieu créateur du monde pour Tresmontant. A partir de là, les deux "balayeurs" font le ménage dans l'histoire de la pensée, au bénéfice d'une nouvelle psychanalyse ("chrétienne" ! ) ; en tant que "constructeurs", ils montrent la profonde continuité entre le christianisme et le judaïsme et confirment la légitimité d'un "évolutionnisme chrétien" pour qui l'Evolution, c'est "la Création en acte".

01/2019

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Monographies

Christian Bérard (1902-1949) : clochard magnifique

Peintre, illustrateur, collaborateur à la scène et à l'écran de Cocteau, Jouvet, Balanchine et Massine, dessinateur de mode, ami de Chanel et Schiaparelli, Christian Bérard (1902-1949) était avant tout un artiste. Dans ses autoportraits, il affiche un air sombre, inquiet ou mélancolique. Et c'est assurément une part de sa personnalité qu'il dépeint. Mais, sorti de son atelier, il s'égaye dans de cocasses improvisations avec ses amis Christian Dior, Georges Auric ou Henri Sauguet, comme dans de mémorables bals costumés. Vivant sur le fil du rasoir, entre tenue négligée et costume de soirée, Christian Bérard est en soi une figure théâtrale. Ce sont les deux faces de l'artiste que l'exposition d'Evian et ce catalogue présentent à travers un parcours qui mène de Christian, jeune peintre auquel est promis une brillante carrière, à Bébé, coqueluche du Tout-Paris.

03/2022

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Ecrits sur l'art

Gerhard Richter. Edition bilingue français-anglais

"Mes tableaux sont sans objet ? ; mais comme tout objet, ils sont l'objet d'eux-mêmes. Ils n'ont par conséquent ni contenu, ni signification, ni sens ? ; ils sont comme les choses, les arbres, les animaux, les hommes ou les jours qui, eux aussi n'ont ni raison d'être, ni fin, ni but. Voilà quel est l'enjeu". Gerhard Richter

09/2021

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Critique littéraire

Gide, Genet, Mishima. Intelligence de la perversion

"Ils ne sont pas du même monde et, pourtant, une étrange parenté les relie. Ici, importent moins leurs goûts sexuels qu'une semblable inclination vers les extrêmes et un même défi à l'endroit de ce principe suprême de la raison qu'est la loi de non-contradiction. Leur pensée, comme leur vie, obéit cependant à une implacable contrainte. Mais ils ont l'art de faire de nécessité vertu et une faculté à triompher du malheur, qui est une affaire de style. Ici, la langue les porte, ses ambiguïtés, ses retournements, ses foncières équivoques. Ce sont des pervers, et nous ne prendrons pas ce mot en mauvaise part, désignant par là une habileté particulière à user d'un pouvoir qui n'en est pas moins foncièrement humain, celui d'accomplir le seul miracle qui vaille : transmuer la souffrance en jouissance et le manque en plénitude. Telle est aussi l'une des vocations de l'art, c'est pourquoi ils écrivirent de si beaux livres".

09/1996

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Théâtre

Beckett et Genet, un thé à Tanger

Jean Genet invite Samuel Beckett, qu'il n'a jamais rencontré, à partager avec lui un thé au café Hafa, à Tanger - un lieu populaire où se croisent amoureux, touristes et intellectuels. Ils bavardent, règlent des comptes imaginaires, rient, dansent, se fâchent, en attendant la visite improbable de Giacometti, leur ami commun...

10/2010

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Encyclopédies de poche

Jean Genet. Portrait d'un marginal exemplaire

" Je transportais avec moi un tel fardeau de détresse que toute ma vie, j'étais sûr, se passerait à errer. " Phrase prémonitoire et lucide, Genet, toute sa vie, erra - entre crises et fulgurances créatrices. Orphelin sans bien ni instruction né en 1910, Genet bâtit seul son destin comme on compose un roman. Il trouve le salut en pleine guerre, enfermé dans une cellule de prison, par le récit de ses turpitudes de voleur, de pédéraste et de traître. Libéré en 1944, il invente des drames baroques et provocants et joue, à sa façon, sur la scène du monde. Il poursuit son chemin poétique en s'engageant pour les Panthères noires aux États-Unis et pour les Palestiniens à qui il rend un ultime hommage dans une œuvre joyeuse, qu'il écrit avant de mourir. Arnaud Malgorn raconte ici la vie et l'œuvre de ce marginal exemplaire. Marginal, Genet l'est demeuré toute sa vie. Exemplaire, il le fut, car jamais il ne s'est laissé fixer, figer. Quinze ans après la mort de Genet, son œuvre paraît toujours aussi visionnaire.

10/2002

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Revues

Europe N° 1103, mars 2021 : Jean Genet

Irrécupérable, telle semble être l'oeuvre de Jean Genet. Non seulement au regard des polémiques qu'elle a suscitées et suscite encore, mais plus profondément par son refus de s'apaiser, de pactiser, d'oublier. "Je conserverai en moi-même l'idée de moi-même mendiant" écrivait Genet dans le Journal du voleur. Ni l'humiliation ni la souffrance ni l'exclusion n'ont à aucun moment été oubliées. L'ensemble de son oeuvre pourrait ainsi lue comme un refus radical de toute amnistie. Pas d'oubli, et donc pas de mesure ou de compromis. Pas de résilience non plus. Refus aussi de se présenter comme victime puisque seul le choix de la révolte permet de toucher à cette beauté salvatrice, sans cesse recherchée dans les tableaux de Rembrandt ou les sculptures de Giacometti, dans les gestes de ses amants et des êtres en révolte. "J'aime ceux que j'aime qui sont toujours beaux et quelquefois opprimés mais debout dans la révolte." De manière encore plus radicale, son oeuvre demeure irrécupérable par cette douloureuse remise en question d'elle-même et, de sa nécessité, voire de sa justesse. Genet a toujours écrit contre lui-même et n'a pas hésité à raturer, à détruire sa légende quand il pensait que ses textes sonnaient faux. Sans le moindre accommodement avec les conventions sociales ou littéraires, son oeuvre de celles qui ont changé le paysage théâtral et romanesque du XXe siècle.

03/2021

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Littérature française

Un genou à terre, jamais les deux…

L'auteur a lissé la période de sa vie. Il évoque les souvenirs de sa jeunesse. Les années 60 et ses spécificités, entre rudesse et libertés. Au cours des années 60, les valeurs morales édifiées par les parents conditionnaient la jeunesse et l'avenir des gamins de l'époque. Il y décrit sa génération par une invitation aux facéties et au sérieux qui ont échelonnés sa propre vie. Comme un film. Au fur et à mesure, il relie ses considérations personnelles en observant l'évolution du monde industriel et financier, sans occulter pour autant le monde des valeurs humaines. Et pour cause, sa propre histoire, atypique, lui aura permis d'analyser clairement ce qui a construit sa vie, peut-être un peu de la vôtre. Le lecteur se sentira aspiré par une évocation non imaginaire. Une vie durant laquelle il aura vécu ses propres rêves, ses amours, ses combats et ses émotions. L'auteur extériorise ses sentiments réalisant ainsi de succulentes images d'une jeunesse battante et pleine d'espoirs. Une jeunesse qui avait peu mais qui espérait tout. On traverse tantôt un ciel bleu, tantôt des nuages et parfois des orages, mais son esprit ludique s'adapte à tout ou presque et lui ouvre des périodes d'une vie hors-norme, attachées comme des maillons indissociables qui lui ont tracé et défini sa vie. Les chapitres qui composent ses mémoires sont présentés en premier à sa famille et ses amis, socle indispensable de son existence. Il nous embarque dans tous les domaines. De ses aïeux, à sa jeunesse marquée par une adolescence idyllique, Celle de son métier et ses particularités. Celle de sa vie chaotique et de ses amours. Celle de la finance à la crise financière, de la politique aux problèmes de la société. Il décrit l'immigration et les dangers de la religion, etc. Ses analyses pourraient être considérées comme des appels à la réflexion. Par ailleurs, les voyages ont permis à l'auteur de dévoiler ses sentiments sur le reste du monde, en partie. Il éclaire des vérités avec franchise sur bien des sujets. Aucune complaisance, aucune concession, car son tempérament limpide est sans ambiguïté. Personnage atypique, grâce à son vécu il tente d'attaquer le mal en cultivant le bien. Pour autant, il n'a aucune prétention. Il sait qu'il a mis en oeuvre ce livre comme un beau souvenir qu'il veut dédier à ses proches, et bien au-delà peut-être. Il y a tellement de force et de volonté dans ses messages qu'il nous fait découvrir son large regard empli d'humanité. C'est une lecture simple d'un passé fertile, parfois hilarant, parfois rebelle. L'auteur écrit très fort ce que les autres pensent tout bas. Certains hommes politiques, banquiers, sportifs et d'autres sont passés en revue par sa plume. Parfois c'est de la dynamite, mais toujours respectueux ! Ce que l'on ne peut contester à l'auteur, c'est bien l'attachement qu'il porte aux siens ainsi que l'opiniâtreté dans ses combats. Certes, ses positions sont nettes et directes, mais c'est peut-être pour cela qu'elles peuvent séduire bon nombre de lecteurs. Car rien ne dit que dans l'avenir il n'ait pas raison ou, tout simplement, que ses anticipations se révèlent des plus justes. Pour l'heure, il essaie de démontrer que les véracités avancées ne peuvent et ne doivent jamais être considérées comme un déni systématique. En tout cas, une chose est certaine, cet ouvrage ne laissera personne indifférent. Il est à lire, pour s'informer, pour rire, pour s'étonner aussi. Incroyable existence, quand même !

11/2014

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Littérature française

L'a(r)gent du bonheur

"Non mais dites-moi que je rêve ! " Vincent en a marre. Vincent en a marre de la bienséance et de la politesse, du troc et de la gentillesse. Vincent en a marre de faire de la musique, du sport et de lire à heure fixe, tous les jours, toute l'année, toute sa vie. Sonneries, restrictions, interdictions, obligations... Vincent en a marre ! Ce bonheur carcéral imposé par les "salopards de dictateurs" qui dirigent ce monde de "têtes molles" lui devient chaque jour un peu plus insupportable. Alors Vincent va craquer. Vincent va se fâcher. Vincent va se révolter. Porté par l'ombre tutélaire de Grand-Pa, Vincent, cet ambitieux plombier du village de Labastide, nourrit l'espoir fou de rendre aux hommes leur humanité en faisant renaître un passé enterré et oublié. Téléphones, voitures, ordinateurs, télévisions, argent... Tant de trésors enfouis sous soixante-dix ans de tyrannie douce et qu'il rêve d'exposer au monde entier. Qu'importent les conséquences, qu'importent les sacrifices, pour cela il est prêt à tout. A tout ! Et gare à ceux qui se dresseront sur son chemin ! Dans cette dystopie aux codes renversés, l'homme, fardé d'un bonheur fabriqué, montre une fois de plus l'étendue de son intelligence destructrice. Attiré par la beauté du progrès et ses perspectives infinies, il nourrit une ambition déchaînée des mailles de la raison, qui concurrence l'idée même de liberté. Trouverons-nous les clefs du bonheur dans un système politique ? Sommes-nous simplement capables de bonheur ? Rien de moins sûr.

04/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

L'Instant

Une photographe se rend au bord de la mer pour capturer l'heure bleue. De cet instant naît une rencontre amoureuse. Chers lecteurs, je vous invite à vous rendre sur cette plage, un vendredi dix août.

06/2021

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Littérature française

Le sel de nos bouches

Joan est peintre, Valentin est musicien. Ils ont la trentaine. Tous les deux ne vivent que de leur art, c'est là leur seule ambition, sans compromis, c'est-à-dire vivre chichement dans l'espoir des jours meilleurs. Joan est une écorchée vive, instable, en proie à de violents accès de colère. Valentin lui, a confiance en l'avenir, accueillant le jour nouveau comme un présent. A l'instar d'une masse d'air froid et d'une masse d'air chaud qui se rencontrent, les orages se forment, menacent et finissent toujours par se produire. Valentin joue dans les bars et restaurants de la région avec son groupe. Il fait la connaissance d'un producteur qui lui propose un concert dans une belle salle pour commencer. Joan, elle, décide d'exposer. Valentin se propose d'aller travailler à l'usine pour quelque temps et rapporter un peu d'argent pour préparer l'exposition. Un jour, alors que rien ne présageait un tel événement, Joan et Ingrid disparaissent sans explications. Valentin et Sven partent à leur recherche. Ce livre, en forme de mini-intrigues, raconte la vie, les démons, la folie ordinaire, les trahisons de ce petit monde d'artistes, la manière que ces hommes et ces femmes ont de se compléter si c'est possible. Comme une multitude de lignes qu'on croit parallèles pour finalement découvrir qu'il n'en est rien.

05/2021

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Histoire internationale

Max Léo Gérard, Un ingénieur dans la cité (1879-1955)

Explorer plus d'un demi-siècle d'histoire de Belgique en brossant le portrait d'un acteur et témoin privilégié, tel est l'objet de cette biographie. Ingénieur issu d'une dynastie industrielle libérale liégeoise, passionné de politique et d'économie, Max-Léo Gérard a vécu un parcours à virages multiples. Cadre supérieur d'un groupe financier liégeois, haut fonctionnaire, secrétaire du roi Albert Ier, patron de presse, ministre des Finances, banquier, il évolue pendant plus de quarante ans dans les hautes sphères du pouvoir économique et politique. Homme de plume, animateur de réseaux de diffusion des idées libérales, il contribue activement à l'émergence des experts dans la prise de décision politique. Des archives publiques et privées - dont les souvenirs de Max-Léo Gérard -, dévoilent nombre d'aspects inédits de sa carrière, qu'il s'agisse de sa collaboration avec Albert Ier au lendemain de la guerre 14-18, de sa reprise en main du quotidien libéral L'Indépendance belge, de son action dans la réforme du crédit et de l'administration des finances publiques pendant la crise des années trente, de son rôle dans l'ascension du groupe de Launoit, de sa participation à la politique dite " du moindre mal " pendant la deuxième guerre mondiale ou de son engagement dans la question royale. Bon nombre de thèmes abordés relèvent d'une brûlante actualité. Ainsi, au fil de la vie de ce militant engagé depuis sa jeunesse, assiste-t-on aux vaines tentatives d'un parti libéral profondément divisé de reconquérir dans le système politique la position d'alternative qu'il a perdue depuis l'adoption du suffrage universel à la fin du XIXe siècle. Le rôle de la monarchie fait l'objet d'une réflexion permanente et de débats dont l'argumentation conserve une résonance surprenante, notamment dans les échanges de vues entre Max-Léo Gérard et son neveu jean Rey, figure marquante du libéralisme wallon et de la construction européenne.

10/2010

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Compositeurs

Rendre audible l’inaudible. sur la musique de Gérard Grisey

Ecrit par le compositeur et musicologue autrichien Lukas Haselböck, ce livre jette un regard nouveau sur Gérard Grisey, qui fut l'un des compositeurs les plus importants de sa génération. Gérard Grisey (1946-1998) a été, avec Tristan Murail et Hugues Dufourt, à la tête du mouvement "spectral" , un mouvement qui dans les années 1970 s'est appuyé sur les phénomènes acoustiques comme la résonance naturelle ou la limite entre le son et le bruit pour développer un langage harmonique nouveau, de nouvelles conceptions de la forme et du temps. Haselböck s'appuie essentiellement sur le grand oeuvre de Grisey, Les espaces acoustiques, et les chefs-d'oeuvre de la fin (Talea, Vortex Temporum, Quatre Chants pour franchir le seuil). Il tente de réinscrire la démarche du compositeur dans le contexte musical et philosophique des trente dernières années du XXe siècle, analysant notamment les tensions qui ont alors existé entre modernité et postmodernité. Pour lui, Grisey n'a pas renié l'héritage de la première au nom de la seconde, mais a cherché au contraire à les réinterpréter l'une comme l'autre. Haselböck aborde les oeuvres de Grisey aussi bien d'un point de vue analytique par lequel sont dévoilés leurs modes de structuration qu'à l'aune des concepts déployés par des philosophes tels que Deleuze, Lyotard ou Derrida. Il s'interroge tout particulièrement sur la relation entre ce qui est conçu et ce qui est perçu, question fondamentale pour la musique moderne. Ainsi montre-t-il que la dimension constructiviste du langage musical chez Grisey, qu'il met en relation avec l'approche structuraliste qui fut celle des musiciens sériels, s'articule à la dimension sensible du phénomène sonore et à une expérience inédite du temps, liée à une véritable recherche spirituelle. On peut envisager cette démarche brisée par une mort précoce comme une synthèse et une tentative de dépassement des limites et des contradictions propres aux langages contemporains : Grisey parlait de "musique liminaire" , terme qu'il préférait à celui de "musique spectrale" . Lukas Haselböck a parfaitement saisi le sens d'une telle aventure musicale, intellectuelle et spirituelle en utilisant pour le titre de son ouvrage une expression empruntée à Deleuze : "rendre audible l'inaudible" . La magie des oeuvres de Grisey tient en grande partie à une immédiateté de la sensation qui renvoie à un arrière-plan plus mystérieux, et même ésotérique, que ce livre tente de dévoiler. Publié en Allemagne en 2009 (et à ce jour épuisé), le livre de Lukas Haselböck a été traduit pour les éditions Contrechamps par Martin Kaltenecker. L'auteur a fait des modifications et des ajouts qui confèrent à cette édition française un intérêt supplémentaire.

10/2023

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Théâtre

Théâtre-monde. Voyage dans l'Oeuvre dramatique de Gérard Astor

Lieu de naissance de Gérard Astor, la terre maghrébine (et le sud de la Méditerranée) constitue le décor fondamental de son théâtre. L'évocation de l'épopée familiale se fait dans un chant polyphonique qui égrène l'amour indéfectible de la terre natale. En donnant libre cours aux mouvements des hommes et à leurs rencontres, son "théâtre" ouvre des territoires multilingues. La syntaxe du français consacre la rencontre (amoureuse) de parlers et d'imaginaires qui fondent les racines plurielles du texte. Les couches du poème dramatique superposent, progressivement, les actes de l'histoire franco-algérienne au passé, glorieux, d'une Espagne où Arabes (Maures) et Européens marquèrent ensemble un territoire qui nous fait toujours rêver. L'écriture dramatique de l'histoire (re)voit "la vérité" de l'autre (le colonisé) à la lumière (aux Lumières) de l'espace républicain (du colon). L'inscription des vocables de l'autre, ses syllabes et les sonorités de son parler sont les signes d'une écriture ambivalente : la profondeur du poème dramatique conjure le déchirement du corp(u)s en le maintenant au seuil de la schizophrénie culturelle et/ou de la duplicité identitaire. Le langage poétique parvient, ainsi, à fonder le territoire d'une parole infiniment différente et libre.

03/2018

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Autres

Contre toute attente, autour de Gérard Bensussan. Suivi de Ostalgérie

Contre toute attente est le manifeste d'une pensée qui se refuse à la passivité et ne peut qu'infinitiser la "faible force" de l'espoir d'un avenir autre, spectral, mélancolique. Ce livre réunit plusieurs travaux autour de Gérard Bensussan qui retracent les chemins de sa réflexion philosophique.

04/2021

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Revues

Etudes digitales N° 9, 2020-1 : Capitalocène et plateformes. Hommage à Bernard Stiegler

Contributeurs : Julien Bellanger, Philippe Béraud, Annie Blandin, Armel Campagne, Fabien Colombo, Franck Cormerais, Gérard Dubey, Fabrice Flipo, Jean-Paul Fourmentraux, Michal Krzykawski, Gerald Moore, Jason W. Moore, Jean-Max Noyer, Maxime Ouellet, Marc-Antoine Pencolé, Vincent Puig et Paolo Vignola.

05/2021

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Philosophie

René Girard et le problème du mal

Textes rassemblés par Michel Deguy et Jean-Pierre Dupuy.

11/1982

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Histoire de France

Souvenirs militaires du Colonel Girard 1766-1846

Nombreux sont les soldats de Napoléon qui ont raconté les événements extraordinaires auxquels ils ont pris part. La plupart des récits parvenus jusqu'à nous n'étaient pas destinés à la publicité, mais au cercle familial et à la descendance des mémorialistes. Découverts plus d'un siècle après leur rédaction, les cahiers d'Etienne-François Girard sont un témoignage exceptionnel sur la vie militaire de la fin de l'Ancien Régime à la chute de l'Empire. Cette autobiographie emporte le lecteur de Châteaudun, où l'auteur voit le jour dans une famille pauvre de la paysannerie beauceronne, à Toulon, ville dont il est trois fois le maire sous la Restauration et le régime suivant. De 1784 à 1814, de quels faits d'armes l'ascension du soldat de métier Girard est-elle jalonnée ! Orphelin, analphabète, engagé comme simple fantassin au régiment de Neustrie, qui devient le 10e d'infanterie après la Révolution, il fait avec cette unité les premières campagnes de la République. Au siège de Toulon, il est de ceux qui conquièrent au sabre et à la baïonnette une redoute anglaise. A l'armée des Pyrénées-Orientales, à celle d'Italie, à la Grande Armée - il est à Iéna aux côtés de l'Empereur - en Espagne et pendant la campagne de France, où il commande une brigade, Girard risque mille morts. La modestie qui caractérise son témoignage n'en donne que plus de force à ces pages d'héroïsme.

02/2011

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Vie chrétienne

Penser la foi chrétienne après René Girard

L'oeuvre de René Girard a remis l'anthropologie religieuse au goût du jour et influencé en profondeur d'autres domaines des sciences humaines et sociales. Son apport à l'intelligence de la foi chrétienne est considérable : en montrant comment la Passion du Christ dévoile les ressorts de la violence constitutive des sociétés, Girard a éclairé la singularité des Evangiles par rapport aux mythes fondateurs de la culture humaine. Ce livre est d'abord une présentation des enjeux pour le christianisme d'une pensée qui reste profondément novatrice et un premier bilan des théologies qui s'en inspirent. Il aborde la question des rapports entre anthropologie et théologie et montre comment Girard peut nous aider à réfléchir aux relations entre religion et violence, et au sens du rituel chrétien dans un contexte de sécularisation. Bernard Perret est essayiste et vice-président de l'Association Recherches Mimétiques (www. rene-girard. fr). Ses travaux touchent des sujets variés : questions économiques et sociales, écologie, anthropologie sociale, christianisme. Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Quand l'avenir nous échappe, en 2020.

02/2022

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Actualité politique France

Gérald Darmanin. Les secrets d'un ambitieux

Récit du parcours " express " de Gérald Darmanin, petit-fils de tirailleur algérien et fils de concierge, jusqu'à sa récente nomination (controversée) au poste de ministre de l'Intérieur. Sarko bis ou atout de la Macronie ? " Des comme lui, on n'en voit que tous les 25 ans ", commente le président du conseil départemental du Nord (LR), Jean-René Lecerf, qui a fait la connaissance de Gérald Darmanin lorsque, étudiant à Sciences Po Lille, il est apparu dans le paysage politique local, au début des années 2000. Ce sentiment de " tenir un élément hors norme " était alors largement partagé par la droite et le monde économique du Nord. Gérald Darmanin y a très vite trouvé sa place, mais il a aussi éprouvé le besoin d'élargir son horizon... En moins de dix ans, ce petit-fils de tirailleur algérien, fils de concierge, deviendra l'un des benjamins de l'Assemblée nationale (29 ans en 2012), l'un des plus jeunes maires d'une ville de 100 000 habitants (31 ans lorsqu'il prend Tourcoing en 2014), ministre du Budget d'Emmanuel Macron puis, en juillet 2020, ministre de l'Intérieur. Sans jamais craindre de tenir tête au président : il a su imposer le prélèvement à la source et obtenu que l'article 24 controversé de la proposition de loi Sécurité globale soit réécrit et non retiré... Si Gérald Darmanin a eu des fidélités successives (Christian Vanneste, Xavier Bertrand, Emmanuel Macron), il n'a jamais varié dans ses fondamentaux : il a toujours été de droite, tendance souverainiste. Soucieux des questions de sécurité, il se préoccupe depuis longtemps du communautarisme. Il revendique haut et fort sa fibre populaire, cultive son côté " fils du peuple " qui ne sort pas de l'Ena, en opposition avec la technocratie macronienne ; au ministère de l'Intérieur, il se pose crânement en défenseur des forces de l'ordre. Mais les accusations de viol qui pèsent contre lui, les récentes bavures policières pourraient bien le faire vaciller du piédestal qu'il s'est forgé...

11/2021

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Régionalisme

Girard Desargues. Bourgeois de Lyon, mathématicien, architecte

Architecte probable de l'Hôtel de Ville de Lyon, Girard Desargues (1591-1661) est aussi le géomètre le plus original de son siècle, l'un des maîtres de Pascal. Presque oublié au XVIIIe siècle, redécouvert progressivement ensuite, ce " bourgeois de Lyon " a suscité ces dernières années un intérêt renouvelé. Grâce à des recherches approfondies dans les archives lyonnaises, et faisant le point sur les études " arguésiennes " récentes des historiens et des scientifiques, Marcel Chaboud nous trace une biographie à la fois synthétique et précise de ce Lyonnais hors du commun. L'ouvrage de Marcel Chaboud est tiré de sa thèse et de dossiers de l'auteur transcrits par Odette Chaboud et ses amis. Une préface de Henri Hours, Conservateur honoraire des Archives de la Ville de Lyon, une postface de René Taton, l'historien des sciences qui a le plus fait avancer les recherches sur Desargues, et d'abondantes illustrations contribuent également à faire de cette biographie un livre aussi solide qu'agréable.

03/1996