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Ecrits pour lui-même. Tome 1, Introduction générale, Livre I, Edition bilingue français-grec ancien

Extraits

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 3, Codices 186-222, Edition bilingue français-grec ancien

186 Conon, Pseudo-Apollodore, 187 Nicomaque de Gérasa, 188 Alexandre de Myndos, Protagoras, 189 Sotion, Nicolas, Acestoridès, 190 Ptolémée Héphestion, Aristonicos de Tarente, 191 Basile, 192-195 Maxime le Confesseur, 196 Saint-Ephrem, 197 Cassien, 198 Vies de saints, 199 Jean Moschus, 200 Marc le Moine, 201, Diadoque de Photicé, Nil d'Ancyre, 202 Hippolyte, 203-205 Théodoret de Cyr, 206-207 Procope le Sophiste, 208, Eulogius, 209 Dion de Pruse, 210 Césaire de Nazianze, 211, Denys d'Egée, 212, Enésidème, 213 Agatharchide, 214 Hiéroclès, 215 Philopon, 216-219 Oribase, 220 Théon d'Alexandrie, 221 Aetius d'Amida, 222 Job

01/1962

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 6, 1e partie, Oreste, Edition bilingue français-grec ancien

L'histoire tragique des Atrides s'achève par celle d'Oreste. Pour venger le meurtre de son père Agamemnon, Oreste, à l'instigation de sa soeur, Electre, tue sa mère Clytemnestre et l'amant de celle-ci, l'usurpateur Egisthe. Une fois son forfait accompli, Oreste est poursuivi par les odieuses déesses du remord, les Erinyes. Celles-ci pardonnent au criminel et deviennent les Euménides, les bienfaisantes. Voilà pour le mythe, tel qu'il fut relaté, entre autres, par Eschyle et Euripide lui-même, dans une autre pièce Electre. L'angle d'approche choisi par le dramaturge est, dans Oreste, joué probablement en 408, bien particulier : l'action commence après le crime, alors qu'Oreste est en proie à la folie et n'a pas encore été absout ni par les dieux, ni par lui-même. La tension dramatique est maintenue tout au long de la pièce, que ce soit lors du procès qui condamne Oreste, Pylade et Electre, ou lors de l'enlèvement d'Hermione. Seule l'arrivée impromptue d'Apollon apporte le dénouement à une action que l'auteur rechigne à apaiser. L'intensité de la tension dramatique, sa violence psychologique ont fait d'Oreste un des plus grands succès du dramaturge dès l'Antiquité. Oreste constitue, avec Les Bacchantes, le VIème tome des Tragédies d'Euripide. Notre édition ayant choisi de rassembler ces deux pièces consacrées à la folie. La notice introductive replace le texte dans la vie de l'auteur et dans la période historique : le long éloge de la paix par Apollon prenant toute son importance dans le contexte des guerres contre Sparte. Les sources littéraires, Eschyle bien sûr, mais aussi Sophocle, sont analysées en détail et assorties de judicieuses pistes de lecture. L'ouvrage enfin est accompagné de notes qui donnent tous les renseignements, notamment mythologiques, nécessaires à la lecture. Tome VI. 1ère partie.

01/1999

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Collection Budé

Oeuvres. Tome 10, Thériaque à Pamphilianos, Edition bilingue français-grec ancien

Médicament fétiche des empereurs romains, la thériaque, précieux antidote composé de très nombreux et coûteux ingrédients dont l'opium et la chair de vipère, était réputée efficace contre les venins et les poisons et supposée guérir toutes les maladies. Sa préparation complexe a donné lieu à une importante littérature où les médecins grecs rivalisent de science et d'habileté pour adapter la fameuse recette mise au point par Andromaque, médecin de Néron. A côté du traité sur les Antidotes où le grand médecin Galien de Pergame expose comment il obtint la charge de préparateur impérial de la thériaque sous Marc Aurèle, le corpus galénique nous a conservé deux traités apocryphes consacrés au célèbre électuaire : après la Thériaque à Pison parue dans la CUF en 2016, le petit traité sur la Thériaque à Pamphilianos vient donc compléter cet ensemble consacré à cette préparation emblématique de la pharmacologie antique et dont la recette, transmise d'occident en orient et jusqu'en Chine, a continué d'être préparée dans les officines jusqu'à la fin du XIXe siècle.

10/2021

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 10, Timée, Critias, Edition bilingue français-grec ancien

Dans L'Ecole d'Athènes, Raphaël représente Platon tenant à la main, Timée. De fait, ce texte est, depuis l'Antiquité, considéré comme le plus important des dialogues platoniciens. Avec Critias, Timée formait une trilogie, dont malheureusement seule une partie nous est parvenue : le Critias est inachevé et Hermocrate, la troisième partie, est entièrement perdu. Ecrits à la fin de la vie du philosophe, ces deux textes, sont en bien des points l'aboutissement de la pensée platonicienne. La cosmogonie, c'est-à-dire la naissance de l'univers, la théorie de l'âme du monde, celle des éléments, sont autant de sujets abordés par Socrate, Timée, Critias et Hermocrate, et définissent une science platonicienne. Après les origines du monde, viennent celles de l'homme : débute alors le fameux mythe de l'Atlandide, cité rivale d'Athènes dont elle est l'antithèse. Inachevé, le texte se termine par la décadence des rois atlantes et l'on ne sait quel châtiment Zeus décida de leur infliger. Notre édition rassemble en un volume les deux dialogues. Une longue notice introductive précède chacun des deux textes et en éclaire les difficultés, tant théoriques qu'historiques, particulièrement pour le Timée. Les personnages des dialogues, tous réels, sont brièvement analysés, de même que les sources du philosophe et les échos dans l'oeuvre de Platon. Une large part de la notice est réservée au mythe de l'Atlandide, tandis que l'histoire de la tradition manuscrite est relatée en détail.

01/1985

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Critique littéraire

Discours. Tome 2, Discours II-X, Edition bilingue français-grec ancien

Discours II : Réponse à ceux qui l'avaient appelé arrogant. Ecrit en 380 ou 381 après J-C, c'est un manifeste du parti païen prononcé au cours l'une séance publique, dans la salle de son école au bouleuterion et devant un auditoire assez large. L'intérêt de ce texte est de nous donner l'expression officielle de la pensée politique de Libanios à la fin d'une période de sa vie, Discours III : A ses élèves sur le discours Composé dans sa vieillesse après l'émeute de 387, il tient d'un genre oratoire connu, la réprimande Libanios a décidé un jour de supprimer le discours de clôture des cours de l'année, les étudiants se sont plaints et ils le réclament comme un dû. Discours IV : Pour montrer qu'il ne radote pas, ce discours est dirigé contre un consulaire de Syrie nommé Eutropios. Discours V : Artémis hymne en prose à la déesse. Discours VI, VII, VIII : Trois dissertations morales ; de l'instabilité, la richesse mal acquise est un malheur plus grand que la pauvreté, de la pauvreté. Discours X : Sur le Plèthre dirigé contre Proclos, jeune comes Orientis en 383 et 384, coupable aux yeux du sophiste d'avoir voulu agrandir le Pléthrion d'Antioche, un des lieux essentiels des jeux Olympiques.

01/1988

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Critique littéraire

Problèmes. Tome 2, Sections XI-XXVII, Edition bilingue français-grec ancien

Sous le titre de Problèmes figure dans le corpus aristotélicien un curieux recueil de questions et de réponses sur des sujets variés concernant la médecine, les sciences naturelles, la mathématique, l'acoustique, la musique, la psychologie. Cette oeuvre, considérée généralement comme apocryphe, renferme en réalité de nombreux passages authentiques. L'établissement du texte a été réalisé après examen de plusieurs manuscrits médiévaux qui avaient été négligés jusqu'ici. Cette édition des Problèmes comporte trois tomes.

01/1993

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 13, Chant XXXVII, Edition bilingue français-grec ancien

Dans ce chant consacré aux funérailles d'un guerrier tué pendant l'expédition de Dionysos aux Indes, le modèle principal de Nonnos est le chant XXIII de l'Iliade. Mais par son désir de rivaliser avec Homère, grâce à sa conception personnelle de l'épopée et aux particularités de son art poétique, il renouvelle le topos homérique des jeux funèbres.

01/1999

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 5, Hélène, Les Phéniciennes, Edition bilingue français-grec ancien

"C'est du palais de Protée que revient Hélène, car elle n'est jamais allée en Phrygie. Mais Zeus, pour susciter parmi les humains la discorde et le carnage avait envoyé à Ilion un fantôme à sa ressemblance" : par cette curieuse révélation, Euripide achève Electre et annonce Hélène. Prisonnière de Théoclymène qui veut en faire son épouse, Hélène s'est réfugiée sur l'île de Pharos. Le sauveur qui vient l'arracher à ce nouveau prétendant n'est autre que Ménélas, son époux, de retour de la guerre de Troie. Cette "nouvelle" Hélène est la pièce de la surprise et de la réconciliation, du roi et de la reine de Sparte, mais aussi du peuple grec et du peuple troyen : ce n'est pas Hélène que Paris aurait enlevée, mais un simulacre. La guerre de Troie s'est faite sur un malentendu. De surprise il est aussi question dans Les Phéniciennes : Jocaste, qui, selon la tradition, réactivée peu d'années auparavant par Oedipe Roi, se pendait en se découvrant incestueuse, prononce le prologue et joue un rôle important dans la suite de cette tragédie dédiée au combat fratricide d'Etéocle et Polynice, les fils d'Oedipe. Les deux pièces, écrites par Euripide à la fin de sa vie, traitent des malheurs de la guerre et plus encore de sa vanité : la guerre de Troie est née d'une méprise et l'expédition des Sept contre Thèbes s'achève sur un monceau de cadavres. Euripide met le mythe au service de la politique : après le désastre de Sicile, il est temps pour Athènes de mettre un terme aux luttes fratricides, mortifères et stériles. Hélène et Les Phéniciennes occupent le cinquième tome de notre édition des Tragédies d'Euripide. Chaque pièce est précédée d'une notice qui lui est propre. Celle-ci fait le point des connaissances et des hypothèses sur le texte, concernant notamment la datation des deux tragédies. Le contexte historique, de première importance, fait l'objet d'une analyse minutieuse, de même que la tradition littéraire et mythologique sur laquelle Euripide s'est appuyé. L'ouvrage est en outre enrichi de notes qui accompagnent la lecture. Texte établi et traduit par Henri Grégoire et Louis Méridier, avec la collaboration de Fernand Chapouthier.

01/1999

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome IV, Codices 223-229, Edition bilingue français-grec ancien

223 Diodore de Tarse, 224 Memnon, 225-227 Eulogius d'Alexandrie, 228-229 Ephrem.

01/1965

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 12, Opuscules 55-57, Edition bilingue français-grec ancien

La mort de Pérégrinos prend la forme d'une lettre, adressée par Lucien à un ami, Cronios. Il y dépeint, de manière sarcastique, la mort spectaculaire de Pérégrinos, philosophe cynique qui s'immola à la fin des jeux Olympiques. Les Fugitifs mettent en scène les faux philosophes cyniques, que Lucien se plaît à dévoiler pour ce qu'ils sont vraiment : des esclaves fugitifs. Le ton, là encore, n'épargne aucune pique satirique. Toxaris ou l'amitié constitue une joute oratoire entre le Grec Mnèsippos et le Scythe Toxaris sur la valeur respective de leur peuple en matière d'amitié. Le dialogue est émaillé d'épisodes narratifs sur les faits exemplaire de leur entourage amical, qui révèlent tout le talent de conteur de Lucien. Que ne ferait-on pas pour un ami ?

05/2017

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Histoire ancienne

Le livre des cérémonies. Commentaire du livre I, édition bilingue français-grec

Né en 905, Constantin était le fils de l'empereur Léon le sage et de sa maîtresse Zoé : l'Eglise n'ayant jamais accepté cette quatrième union du souverain, Constantin est d'abord considéré comme illégitime et ne gagne le titre de "porphyrogénète" (en grec "né dans la pourpre"), qui désigne les membres de la famille royale, que de haute lutte. S'il accède au titre d'empereur romain d'Orient en 913, il n'exerce réellement le pouvoir qu'à partir de 944. Plus habile dans sa politique intérieure qu'extérieure (il échoue contre les Arabes en Crète en 949), il fut aimé et respecté de son peuple jusqu'à sa mort en 959. Cet empereur raffiné et érudit consacre de longues heures à l'étude du protocole de la cour byzantine, d'où il tire Le Livre des Cérémonies, "traité et oeuvre vraiment digne de l'activité impériale" , ainsi qu'un traité de politique à l'usage de son fils. Notre édition présente en deux volumes Le Livre des Cérémonies, assorti d'un commentaire fouillé. Ecrit par l'empereur lui-même dans les coulisses du pouvoir, non loin de la fameuse chambre de porphyre ou naissaient les empereurs, Le Livre des Cérémonies rassemble les règles à suivre lors des grands événements, spirituels ou temporels, du protocole byzantin. Consignées pour les successeurs de l'empereur, ces coutumes n'ont rien d'accessoire, et participent à la conservation de la dynastie si bien que le texte est pour nous un témoignage inestimable. Le Livre I regroupe les cérémonies religieuses et propose notamment une étonnante description de la semaine pascale, tandis que le second est consacré aux activités profanes, telles que mariages, couronnements ou jeux gothiques. Chaque livre est suivi d'un tome entier réservé au commentaire, constituant une véritable somme sur le texte et son auteur. Dans ces pages le lecteur trouvera un aperçu haut en couleur des pompes et circonstances de la civilisation byzantine. L'ouvrage est en outre enrichi d'une carte et d'un index.

11/2006

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 5, Livre IX, Le livre illyrien ; Fragments du livre macédonien, Edition bilingue français-grec ancien

Ce livre, le neuvième de l'Histoire romaine, marquait une étape importante dans la série des guerres étrangères puisqu'il racontait comment les Romains, intervenant pour la première fois dans le bassin oriental de la Méditerranée, avaient vaincu et soumis Philippe V puis anéanti la monarchie macédonienne après la défaite de Persée à Pydna. Appien lui avait donc donné le titre de "Livre macédonien" et avait ajouté une sorte d'appendice, le "Livre illyrien", où il exposait les circonstances de la conquête, achevée par Auguste, des régions qui formeront l'Illyricum. Fâcheusement, le Livre macédonien fut perdu, peut-être dès le IXe siècle de notre ère et le Livre illyrien aurait sans doute connu le même sort si les éditeurs byzantins ne l'avaient pas inséré à la suite du livre V des Guerres civiles. Paradoxalement, nous avons donc perdu ce qu'Appien considérait à juste titre comme le plus important et conservé un appendice moins travaillé. Heureusement, les Extraits constantiniens nous ont conservé les passages du Livre macédonien relatifs aux négociations entre Romains et Macédoniens à l'occasion des trois guerres qui les opposèrent. On constate qu'Appien suivait une tradition différant sensiblement de celle qui prévaut depuis Polybe et, en particulier, qu'il n'était pas dupe des accusations portées contre Persée par des adversaires décidés à l'anéantir, quoi qu'il fît. Il était donc utile de rééditer et de traduire ces pages où il apparaît qu'Appien jugeait justifiée la rancune de Philippe V, ulcéré de l'ingratitude des Romains qu'il avait loyalement soutenus contre Antiochos III, et portait sur Persée un jugement favorable en montrant que ses qualités l'avaient rendu suspect aux Romains. Le Livre illyrien, malgré sa brièveté, reste une source historique de première importance. Dans la première partie du livre, consacrée aux guerres menées par les Romains dans la région de l'Adriatique contre des populations pratiquant la piraterie, Appien suit une tradition originale fort éloignée de Polybe, en particulier pour tout ce qui concerne Démétrios de Pharos. Dans la seconde partie, la plus détaillée, Appien relate, d'après les Mémoires d'Auguste, les opérations menées par celui-ci dans les Balkans après sa victoire sur Sextus Pompée et l'élimination de Lépide. Même s'il ne s'agit que d'un résumé, d'ailleurs plus complet que celui que Dion Cassius donne des mêmes événements d'après la même source, nous remontons à travers Appien au témoignage d'Auguste, qui, dirigeant les opérations et participant aux combats, donna de ces guerres engagées contre des populations mal connues une relation qui s'apparentait, semble-t-il, aux fameux "Commentaires" de César. Bref, en dépit des accidents de la tradition manuscrite qui ont entraîné la perte d'une partie de sa substance, et plus particulièrement le récit des fameuses batailles de Cynoscéphales et de Pydna, ce livre IX de l'Histoire romaine reste une source documentaire de première importance dont la réédition sur des bases scientifiques solides et la traduction en langue française paraissent entièrement justifiées. Le commentaire a bénéficié d'un concours de premier ordre, celui du professeur Pierre Cabanes, le meilleur connaisseur français des questions illyriennes.

11/2011

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Critique littéraire

Histoire des animaux. Tome 3, Livres VIII à X, Edition bilingue français-grec ancien

L'Histoire des animaux est l'ouvrage le plus long du Corpus aristotelicum. Il est aussi l'un des traités biologiques les plus célèbres du Stagirite : dès l'Antiquité, il figure dans toutes les listes d'ouvrages d'Aristote, fut l'une des sources majeures de Pline l'Ancien et inspira Plutarque. L'Histoire des animaux aurait été composée entre 347 et 342, en tous les cas avant la Génération des animaux et Des Parties des animaux, auxquels il fournit la matière principale. En effet, L'Histoire des animaux ne vise pas l'explication c'est l'objet des deux autres traités cités mais la description du monde animal, terrestre, maritime et céleste. Il constitue pour nous un formidable témoignage des connaissances zoologiques d'alors et de l'inépuisable puissance d'observation de son auteur. La présente édition regroupe en trois tomes les IX livres de l'Histoire des animaux, ainsi que le livre X Sur la Stérilité qui en faisait sans doute partie. L'introduction du tome I replace l'Histoire des animaux dans l'oeuvre d'Aristote et fait le point des différentes hypothèses relatives à la datation, notamment celle de Werner Jaeger. La composition du texte ainsi que ses sources sont étudiées, de même que le style du traité. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée en détail. Le texte est accompagné de notes, approfondies en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. 3 Tomes. Texte établi et traduit par Pierre Louis.

06/1969

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Critique littéraire

Anthologie grecque Tome 12 : Anthologie palatine. Livres XIII-XV, Edition bilingue français-grec ancien

Livre XIII : Epigrammes de mètres divers ; Livre XIV : Problèmes, oracles, énigmes ; Livre XV : Epigrammes mêlées.

02/1970

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Critique littéraire

Sur le premier Alcibiade de Platon. Tome 1, Edition bilingue français-grec ancien

L'Alcibiade est sans doute l'un des dialogues platoniciens qui a été le plus lu et le plus apprécié dans l'antiquité : à preuve les multiples citations que l'on en trouve un peu partout ou encore le fait exceptionnel que l'on en a conservé deux commentaires néoplatoniciens. C'est que jamais, à la différence des modernes, les anciens n'ont douté de l'authenticité de ce dialogue, dans lequel certains voyaient même, comme Jamblique, un résumé parfait de la philosophie de Platon.

07/1997

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Poésie

Métope. Edition bilingue français-grec

Reprenant l'idée des figures qui ornaient les métopes des temples grecs, le poète et psychanalyste Thanassis Hatzopoulos nous propose une nouvelle lecture des grandes figures (féminines surtout), de l'antiquité jusqu'à nos jours. Etrangères, marâtres, mendiantes, meurtrières, mères ou nourrices du temps passé ou de notre temps, autant de généalogies de femmes qui traversent la vie. Un poème ouvre le livre Nekuia ou la voûte et un autre A la lumière le clôt, comme un ciel de constellations que la parole met en lumière. "L'art lui-même est un réservoir sans fin de l'expression humaine. Il a inclus, et continue à contenir, toute version éventuelle de la condition humaine" dit-il dans une interview. Et il s'agit bien de cela : bien plus que de simples portraits, une exploration de la condition humaine, dans sa diversité, sa beauté et ses horreurs. Un livre puissant.

09/2021

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Critique littéraire

Lysis. Edition bilingue grec-français

De jeunes adolescents interpellent Socrate : qu'est-ce au juste que l'amour, comment doit-on conquérir celui qu'on aime et obtenir de lui qu'il nous aime en retour ? A cette question amoureuse, érotique, Socrate donne une réponse quelque peu détournée : il faut, dit-il, s'enquérir préalablement de la définition de l'amitié (la philia). Si le Lysis est bien le premier traité philosophique qui consacre fermement l'importance éthique de l'amitié, il est aussi celui qui paraît priver la relation amicale de son autonomie et de son intimité. Loin d'être seulement une relation d'affection réciproque, libre de tout calcul d'intérêt, l'amitié selon Platon est un désir non réciproque et intéressé. C'est qu'il y a dans l'aimé quelque chose que l'on désire pour soi, quelque chose que l'on souhaite s'approprier et qui nous pousse vers lui : le bien. C'est la leçon équivoque du Lysis : il existe un usage avantageux de l'aimé, et l'amitié est une transformation de soi.

04/1999

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Religion

LETTRES. Edition bilingue français-grec

Les Lettres de Firmus, évêque de Césarée de Cappadoce au Ve siècle, fournissent un témoignage important sur la société de son époque, en livrant parfois des traits pittoresques de la vie quotidienne. Elles montrent la culture, tout imprégnée de rhétorique et de littérature grecque classique, d'un chrétien de l'Antiquité tardive. Elles se font l'écho des luttes théologiques autour du concile d'Ephèse et de la querelle nestorienne. Enfin, elles permettent de voir les activités multiples d'intervention, de recommandation et d'hospitalité d'un évêque qui est aussi un notable à la tête de sa cité.

01/1989

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Critique littéraire

La guerre du Péloponèse. Tome 2, 1re partie, Livre 2, Edition bilingue français-grec ancien

Ecrire "un trésor pour l'éternité" telle était l'ambition de Thucydide. Elle fut amplement satisfaite : La Guerre du Péloponnèse n'a jamais cessé d'être lue et reste de nos jours un des chefs-d'oeuvre de la littérature antique. Sur son auteur cependant, nous n'avons que peu de renseignements. Thucydide est né entre 460 et 455 dans une famille aisée du dème d'Halimonte. Grand admirateur de Périclès, il participe à la vie politique d'Athènes et fut stratège. Cette charge ne lui attire guère d'honneur car il fut contraint de quitter Athènes pendant 20 ans. C'est pendant l'exil qu'il rédige La Guerre du Péloponnèse, dont seuls 8 livres nous sont parvenus. L'édition de Jacqueline de Romilly est, quant à elle, un trésor pour helléniste. L'introduction du tome I présente l'essentiel de la biographie de Thucydide et fournit une histoire détaillée de la tradition manuscrite, riche et complexe. Les VIII livres de La Guerre du Péloponnèse sont regroupés en quatre tomes et chaque livre est précédé d'une notice donnant tous les renseignements, tant historiques que littéraires, nécessaires à une bonne compréhension du texte. Des notes accompagnent la lecture et sont encore approfondies par des notes complémentaires de chaque volume. Les cartes des tomes II, III et IV permettent en outre de situer précisément l'action. Le dernier volume est encore enrichi d'un précieux appendice topographique.

05/1998

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Collection Budé

Commentaire sur le Parménide de Platon. Tome 7 : Livre VII, Edition bilingue français-grec ancien

Ce volume, septième et dernier, du commentaire de Proclus sur le Parménide de Platon contient le commentaire de la fin de la première hypothèse, dans laquelle Parménide démontre que l'hypothèse de l'existence de l'Un implique un certain nombre de négations, dont la dernière est la négation de l'existence de l'Un elle-même. Chef-d'oeuvre de la métaphysique et de la théologie de l'Antiquité tardive, le commentaire de Proclus, et en particulier la fin de la première hypothèse, démontre la transcendance absolue de l'Un qui ne peut être le sujet d'aucun discours. Toute connaissance du Premier, qu'elle soit sensible ou intellective, cède la place à une sorte d'union mystique qui se réalise dans le silence.

02/2021

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Religion

LES CONSTITUTIONS APOSTOLIQUES. Tome 1, Livres 1 et 2, Edition bilingue français-grec

Premier du genre il y a seize siècles, voici le code de droit canonique de l'an 380 ! Ces " Constitutions " se disent " apostoliques ", mais ne le sont que par procédé littéraire. Elles sont l'œuvre d'un groupe qui a recueilli à Antioche, à la fin du IVe siècle, les traditions et les écrits qui pouvaient faire loi pour les chrétiens. Elles sont réparties en huit Livres, dont les deux premiers seulement sont présentés dans ce volume. Le Livre I est destiné aux laïcs ; le Livre II se rapporte aux évêques et au clergé. Beaucoup de conseils de toute nature, qu'il est instructif de lire et de comparer avec nos manières de vivre actuelles. Au Livre II, une mine de renseignements pour l'histoire de la Pénitence dans l'Eglise ancienne.

06/1985

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Critique littéraire

La guerre du Péloponèse. Livres IV et V, Edition bilingue français-grec ancien

Ecrire "un trésor pour l'éternité" telle était l'ambition de Thucydide. Elle fut amplement satisfaite : La Guerre du Péloponnèse n'a jamais cessé d'être lue et reste de nos jours un des chefs-d'oeuvre de la littérature antique. Sur son auteur cependant, nous n'avons que peu de renseignements. Thucydide est né entre 460 et 455 dans une famille aisée du dème d'Halimonte. Grand admirateur de Périclès, il participe à la vie politique d'Athènes et fut stratège. Cette charge ne lui attire guère d'honneur car il fut contraint de quitter Athènes pendant 20 ans. C'est pendant l'exil qu'il rédige La Guerre du Péloponnèse, dont seuls 8 livres nous sont parvenus. L'édition de Jacqueline de Romilly est, quant à elle, un trésor pour helléniste. L'introduction du tome I présente l'essentiel de la biographie de Thucydide et fournit une histoire détaillée de la tradition manuscrite, riche et complexe. Les VIII livres de La Guerre du Péloponnèse sont regroupés en quatre tomes et chaque livre est précédé d'une notice donnant tous les renseignements, tant historiques que littéraires, nécessaires à une bonne compréhension du texte. Des notes accompagnent la lecture et sont encore approfondies par des notes complémentaires de chaque volume. Les cartes des tomes II, III et IV permettent en outre de situer précisément l'action. Le dernier volume est encore enrichi d'un précieux appendice topographique.

05/1998

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Critique littéraire

Le Banquet ; Apologie de Socrate. Edition bilingue français-grec ancien

Eclipsés par les oeuvres homonymes de Platon, Le Banquet et l'Apologie de Socrate forment cependant un témoignage de premier ordre sur la vie du célèbre maître de Socrate et de Platon. A Athènes, par un bel été, en 422, les Panathénées battent leur plein. Callias croise dans la rue Socrate et ses "disciples", Critobule, Hermogène, Antisthène et Charmide, et les invite pour le soir-même au banquet qu'il donne pour célébrer la victoire au pancrace d'Autolycos, son amant. Le soir, après les réjouissances, les convives discutent de l'amour. Non seulement le type de récit, mais aussi les thèmes de réflexions sont les mêmes que dans le fameux dialogue de Platon. Il en va de même pour l'Apologie de Socrate, qui relate le procès et les derniers moments du maître. Outre le vif intérêt historique de ces deux textes qui livrent un portrait pittoresque de la "jeunesse dorée" de l'Athènes classique, la comparaison avec les dialogues platoniciens est des plus féconde : le lecteur découvre dans ces lignes un Socrate parfois joyeux, souvent bourru, en tous les cas profondément humain, et peut-être plus véridique que l'impeccable maître spirituel que Platon a voulu laisser dans nos mémoires. Notre édition rassemble en un volume, l'Apologie de Socrate et Le Banquet. Chaque texte est précédé d'une notice qui lui est propre : celle-ci replace le dialogue dans l'oeuvre de Xénophon et offre de judicieux points de comparaison, non seulement avec les autres textes "socratiques" de Xénophon, mais aussi avec le corpus platonicien. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires.

11/2002

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Collection Budé

Sur les états de cause. Edition bilingue français-grec ancien

Les deux textes mis à la disposition du public dans cette édition critique, accompagnée d'une traduction et de notes, nous ont été transmis sous le nom de Syrianus. Ils sont contemporains du philosophe et commentateur néoplatonicien Syrianus d'Alexandrie (? 437), et très probablement de lui. Ce Syrianus, maître notamment de Proclus, pratiquait dans son enseignement le commentaire de textes anciens. On connaît de lui des commentaires sur Aristote, Platon, Homère, et donc, peut-on croire, d'Hermogène (sur les état de cause et le style), ce qui met ce rhéteur en très bonne compagnie, et ce qui constitue un témoignage de plus de l'intérêt porté à la rhétorique par les philosophes de ce temps. Sur la question des états de cause, on a de lui les deux ouvrages édités ici, un commentaire et un traité, dans cet ordre. Le commentaire est fait de scolies, qui reprennent et expliquent pas à pas le texte d'Hermogène. Ces scolies continuent et enrichissent la doctrine de nombreux commentateurs devanciers. Plus tard, sur la base de ce travail, Syrianus a choisi d'exposer ce sujet sous la forme d'un traité à part entière, remarquable notamment par ses définitions rigoureuses des quatorze, et non plus treize, états de cause. C'est une synthèse des progrès de la doctrine à cette époque.

06/2021

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Critique littéraire

Les Ethiopiques : Théagène et Chariclée. Tome 2, livres IV-VII, Edition bilingue français-grec ancien

Les amours de romans grecs sont traditionnellement contrariées, et Les Ethiopiques n'échappent pas à cette règle. L'histoire, aussi haletante que rocambolesque, relate en mille et un détour les séparations et les retrouvailles de la belle Chariclée, fille du roi d'Ethiopie et prêtresse d'Apollon, et de Théagène, noble Thessalien. Rebondissements et mésaventures les mènent de Delphes à Méroé en passant par les bouches du Nil. Face à cette surabondance de péripéties, les informations concernant l'auteur sont des plus pauvres. Natif d'Emèse en Syrie Phénicie, il aurait appartenu à une famille attachée au culte du soleil et aurait probablement vécu au IIIème siècle de notre ère. Etait-il païen ? Chrétien ? L'Histoire ecclésiastique de Socrate nous fait part d'un Héliodore évêque qui serait à l'origine du célibat des prêtres, cependant rien ne permet d'identifier l'homme de lettre et l'homme d'église. L'audace et le talent de l'écrivain ne sont pas à mettre en doute: le début in medias res, l'intensité dramatique et la puissance pathétique font des Ethiopiques l'un des romans grecs les plus réussis. Notre édition rassemble en 3 volumes les X livres des Ethiopiques. L'Introduction et la préface du traducteur font le point sur les débats relatifs à l'identité de l'auteur ainsi que sur l'histoire, complexe, de ce texte riche en variante. Une analyse de la fortune des Ethiopiques qui fascinèrent, entre autres, Cervantès, Racine et Shakespeare, est proposée au lecteur. Des notes accompagnent et éclairent la lecture. Tome I: livres I-III, Tome II: livres IV-VII, Tome III: livres VIII-X.

01/1960

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Critique littéraire

Les Ethiopiques : Théagène et Chariclée. Tome 3, livres VIII-X, Edition bilingue français-grec ancien

Les amours de romans grecs sont traditionnellement contrariées, et Les Ethiopiques n'échappent pas à cette règle. L'histoire, aussi haletante que rocambolesque, relate en mille et un détour les séparations et les retrouvailles de la belle Chariclée, fille du roi d'Ethiopie et prêtresse d'Apollon, et de Théagène, noble Thessalien. Rebondissements et mésaventures les mènent de Delphes à Méroé en passant par les bouches du Nil. Face à cette surabondance de péripéties, les informations concernant l'auteur sont des plus pauvres. Natif d'Emèse en Syrie Phénicie, il aurait appartenu à une famille attachée au culte du soleil et aurait probablement vécu au IIIème siècle de notre ère. Etait-il païen ? Chrétien ? L'Histoire ecclésiastique de Socrate nous fait part d'un Héliodore évêque qui serait à l'origine du célibat des prêtres, cependant rien ne permet d'identifier l'homme de lettre et l'homme d'église. L'audace et le talent de l'écrivain ne sont pas à mettre en doute: le début in medias res, l'intensité dramatique et la puissance pathétique font des Ethiopiques l'un des romans grecs les plus réussis. Notre édition rassemble en 3 volumes les X livres des Ethiopiques. L'Introduction et la préface du traducteur font le point sur les débats relatifs à l'identité de l'auteur ainsi que sur l'histoire, complexe, de ce texte riche en variante. Une analyse de la fortune des Ethiopiques qui fascinèrent, entre autres, Cervantès, Racine et Shakespeare, est proposée au lecteur. Des notes accompagnent et éclairent la lecture. Tome I: livres I-III, Tome II: livres IV-VII, Tome III: livres VIII-X.

01/1960

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 10, chants XXX-XXXII, Edition bilingue français-grec ancien

Les chants XXX à XXXII des Dionysiaques, épopée composée par Nonnos de Panopolis à la fin du quatrième siècle de notre ère, sont organisés autour de la thématique de la démence de Dionysos. Selon une tradition ancienne, c'est Héra qui a frappé le dieu de folie au cours de son enfance. Dionysos, dans son égarement est voué à parcourir le monde. Nonnos modifie cette chronologie et place la crise de folie à l'intérieur de l'épisode de la guerre des Indes. Cet épisode fait suite à l'aristie de Dériade, l'ennemi du dieu, dont le récit fait écho à la diomédie homérique. Le poète s'inspire librement d'Homère en reprenant l'épisode de Zeus berné. Héra se rend aux Enfers auprès de Perséphone pour solliciter l'aide de l'Erinye Mégère. C'est cette dernière qui suscitera la folie de Dionysos pendant qu'Héra séduira Zeus parée du ceste d'Aphrodite. Le chant XXXII se clôt ainsi par la déroute de l'armée de Dionysos face aux indiens secondés par Arès, dont l'intervention rappelle celle de Poseidon dans l'Iliade. Nonnos, dans son récit, s'essaie ainsi à plusieurs genres tels que l'imitation d'Homère (dans le récit des manoeuvres d'Héra) ou le portrait (dans l'évocation de la figure fantasmagorique d'Arès), pour donner lieu une épopée au ton héroï-comique. L'édition des chants XXX à XXXII des Dionysiaques dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec du poète alexandrin accompagné de la traduction en français de Francis Vian. Chacun des chants est précédé d'une notice qui en résume le contenu tout en en précisant les enjeux littéraires.

01/1997

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Critique littéraire

Les dionysiaques. Tome 11, Chants XXXIII-XXXIV, Edition bilingue français-grec ancien

Si le poète des Dionysiaques affectionne particulièrement la veine guerrière, il ne néglige pas pour autant la poésie amoureuse. En effet, l'essentiel des chants XXXIII à XXXV est consacré aux amours contrariées de Morrheus, l' " Achille indien " et de Chalcomédé, la " Bacchante au coeur d'airain ". Dionysos est parti à la conquête des Indes, pays des confins et limite du monde pour les Grecs. A sa suite, une armée féerique, faite de Bacchantes et de Ménades en furie, affronte sans relâche les soldats indiens. Parmi eux, Morrheus, chef glorieux dont le poète réalise une véritable aristie, comme le fit jadis Homère pour Achille et Diomède. Mais le valeureux guerrier est vaincu par une flèche à la blessure incurable, celle d'Amour. Nonnos mêle à merveille poésie érotique et guerrière dans ce récit original qui tient autant du roman grec tel que nous le connaissons, par exemple, chez Achille Tatius, que de la poésie épique la plus pure. Notre édition, qui poursuit le long travail de publication des Dionysiaques, rassemble en un volume les chants XXXIII et XXXIV. La liste des éditions ainsi que des ouvrages cités est donnée au début du volume, qui contient en outre une étude détaillée des amours de Morrheus et de Chalcomédé. Les sources possibles de l'épisode sont proposées, tandis que les parallèles avec le roman grec sont longuement discutés. Un plan général est fourni et assorti de judicieuses pistes de lecture. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre ainsi que d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le poème. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. Trois études, " les jeux de l'amour ", le " racisme " de Nonnos et " de la virginité des Bacchantes " sont données en appendice, ainsi qu'un Index Rerum notabilium en français et en grec. Texte établi et traduit par Bernard Gerlaud.

05/2005

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Critique littéraire

Commentaire du Parménide de Platon. Tome 2, Edition bilingue français-grec ancien

De l'avis d'un connaisseur aussi averti que J Trouillard, le néoplatonisme est né du jour que les platoniciens se mirent à chercher dans le Parménide le secret de la philosophie de Platon : de dialogue logique, le Parménide devenait la source même de la métaphysique néoplatonicienne. Au lieu de lire dans ce texte des spéculations abstraites, les néoplatoniciens y découvriront une déduction impeccable de la totalité du monde, tant des mondes divins que des êtres intermédiaires ou même des formes matérialisées. Les bases de cette interprétation, qui régnera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sont jetées dès le IIIe siècle par Plotin, Porphyre ou Jamblique, mais il faudra attendre le Ve siècle pour que cette intuition trouve sa pleine expression dans le Commentaire de Proclus. Ce dernier sera, à son tour, soumis à une critique impitoyable de la part de Damascius (vers 460-530 de notre ère) dans son Commentaire sur le Parménide de Platon. Ce monument suprême de la philosophie grecque reçoit aujourd'hui, pour la première fois, une édition digne de son importance, où l'acribie philologique se conjugue avec la pénétration philosophique. On trouvera, en particulier dans la préface une histoire sommaire de l'interprétation du Parménide dans le néoplatonisme, qui montre bien l'importance de ce texte. Le premier volume ne couvre qu'environ la moitié de la deuxième hypothèse. Le Commentaire sera publié en quatre volumes.

01/1997

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 6, 2e partie, Les Bacchantes, Edition bilingue français-grec ancien

"Dionysos, devenu dieu, comme Penthée refusait d'accepter ses mystères, rendit folles les soeurs de sa mère et les força à écarteler le corps de Penthée", tel est le résumé donné par Aristophane le grammairien d'une des pièces, avec Médée, les plus belles et les plus cruelles du répertoire antique. La scène se déroule à Thèbes, ville d'où, selon le mythe, serait originaire le dieu de l'extase et des mystères. Au soir de sa vie, Euripide livre au spectateur une réflexion profonde et complexe sur le théâtre lui-même, puisque Dionysos est le dieu de la tragédie et sur la religion : malheur à qui ne croit pas au dieu, il sera mis en charpie. Quelle est la leçon à tirer de ce mythe ? Est-ce la raison que les prêtres et leurs corréligionaires assassinent en la personne de Penthée ? Ou bien faut-il voir la punition d'un mécréant, et peut-être l'angoisse d'un homme vieillissant, et bien souvent accusé d'impiété ? Au lecteur de choisir face à ce chef-d'oeuvre de la littérature grecque et qui constitue en outre pour nous un précieux témoignage concernant les cultes dionysiaques.Notre édition des ouvres complètes d'Euripide a choisi d'isoler cette pièce en la présentant dans un volume à part. La notice introductive replace le texte dans l'ensemble de l'ouvre du poète en la situant lors du séjour d'Euripide en Macédoine, chez le tyran Archélaos. Le poète serait alors âgé de plus de 70 ans. La question de la religion, complexe pour celui que l'on surnomme volontiers le "Voltaire grec" est étudiée en détail, de même que les liens avec les autres poètes ayant raconté l'histoire de Dionysos, notamment Eschyle, auteur de deux tétralogies dionysiaques, aujourd'hui perdues, l'une sur Lycurgue et l'autre sur Penthée. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée brièvement, tandis que des notes accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi des fragments attribués aux Bacchantes ainsi que des fragments papyrologiques. Tome VI. 2ème partie.

01/1993