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C'est encore moi qui vous écris. (1968-2008)

Extraits

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Littérature française

L'autofictif. Journal 2007-2008

" En septembre 2007, sans autre intention que de me distraire d'un roman en cours d'écriture, j'ai ouvert un blog, quel vilain mot, j'ai donc ouvert un vilain blog et je lui ai donné un vilain titre, plutôt par dérision envers le genre complaisant de l'autofiction qui excite depuis longtemps ma mauvaise ironie. Rapidement j'ai pris goût, et même un goût extrême, à cet exercice quotidien d'intervention dans le deuxième monde que constitue aujourd'hui Internet et à ces petites écritures absolument libres de toute injonction. Mon identité de diariste est ici fluctuante, trompeuse, protéiforme. Je me considère à mon tour comme un personnage, je bascule entièrement dans mes univers de fiction où se rencontre aussi, non moins chimérique, le réel. Je ne m'y interdis rien, c'est le principe, ni la sincérité ni la mauvaise foi, ni même à l'occasion l'assassinat. Ces pages pourront être lues ainsi comme la chronique nerveuse ou énervée d'une vie dans la tension particulière de chaque jour. "

01/2009

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Religion

"Vous tous qui avez soif...". Entretiens spirituels

Le père Alexandre Schmemann (1921-1983) fut un homme d'Eglise d'une envergure exceptionnelle, à la fois missionnaire, historien, théologien et prédicateur. Formé à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge de Paris, il dirigea, à New York, le Séminaire Saint-Vladimir. Né dans l'émigration, ayant vécu sa jeunesse en France, de culture russe autant que française, il n'a pas connu son pays d'origine, mais il lui est resté très attaché. Pendant trois décennies, il n'a pas cessé d'adresser chaque semaine à l'intention des auditeurs d'Union soviétique, par le canal de Radio Liberty, des prédications spirituelles et théologiques. Un choix de ces entretiens est proposé ici en traduction. Adressés à ceux qui, dans une société confrontée à l'athéisme, avaient soif de Dieu, ils dépassent largement le contexte de leur époque et, aujourd'hui encore, ils nous délivrent un message susceptible de répondre à l'homme contemporain en quête de vérité, d'espérance et d'amour.

01/2006

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Poches Littérature internation

"Je vous écris d'Italie"

L'été 1949, un jeune homme à l'enthousiasme stendhalien, Jacques Sauvage, historien de son état, retourne dans l'Italie qu'il a brièvement traversée avec sa section de tirailleurs en 1945. De tous ses souvenirs encore frais, le plus lancinant et le plus émerveillé est celui d'une halte à Varela, bourgade fortifiée dans une vallée perdue au coeur de l'Ombrie. En historien il s'intéresse au passé de Varela, fondée au XVIe siècle par un condottiere ; en ancien combattant il aimerait tirer au clair un des mystères de sa brève campagne d'Italie ; en homme il désire revoir celle qui l'a hébergé pendant son séjour, la Contessina Beatrice de Varela, dernière du nom, au beau et noble visage. A peine arrivé, il est brusquement plongé dans la vie cachée de Varela et de sa vallée, dont les moeurs n'ont pas bougé en trois siècles. La clé de l'énigme est une fête païenne à laquelle tous les habitants se préparent en secret.

03/1986

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Iran

Je vous écris de Téhéran

Sous la forme d'une lettre posthume à son grand-père, entremêlée de récits plus proches du reportage, Delphine Minoui raconte ses années iraniennes, de 1997 à 2009. Au fil de cette missive où passé et présent s'entrechoquent, la journaliste franco-iranienne porte un regard neuf et subtil sur son pays d'origine, à la fois rêvé et redouté, tiraillé entre ouverture et repli sur lui-même. Avec elle, on s'infiltre dans les soirées interdites de Téhéran, on pénètre dans l'intimité des mollahs et des miliciens bassidjis, on plonge dans le labyrinthe des services de sécurité, on suit les espoirs et les déceptions du peuple, aux côtés de sa grand-mère Mamani, son amie Niloufar ou la jeune étudiante Sepideh. La société iranienne dans laquelle se fond l'histoire personnelle de la reporter n'a jamais été décrite avec tant de beauté et d'émotion.

03/2015

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Romans, témoignages & Co

Simone Veil, je vous écris

A l'annonce de la mort de Simone Veil, Mona voit des larmes rouler sur les joues de sa grand-mère. Elle décide alors d'en savoir plus sur cette célèbre femme politique. Mona va suivre Simone sous le soleil de Nice jusqu'à l'ombre des camps de concentration... Peut-être percera-t-elle le secret de sa grand-mère ?

09/2022

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Littérature française

Je vous écris de Salamanca

José avait neuf ans et demi quand, jeune migrant espagnol à Genève ne supportant pas d'avoir quitté sa grand-mère, Abuelita, il réagit impulsivement en donnant des coups de poing qui préoccupent le milieu scolaire et familial. En psychothérapie, José refuse de parler et préfère écrire à la psychologue à laquelle tous les mercredis il porte des pages émaillées d'hispanismes dans lesquelles il exprime ce qu'il ressent. Ce premier recueil de lettres, Hubert Auque l'a intitulé José (Joselito) ; il a obtenu en 1991, en Suisse, le Prix Georges Nicole et vient d'être réédité chez le même éditeur. Dix ans plus tard, José passe une année à Alba de Tormes près de Salamanca sa ville d'origine ; après son baccalauréat, il s'interroge sur son avenir : va-t-il étudier en Suisse ou rester en Espagne ? Pour l'instant, il entretient le potager délaissé depuis la mort d'Abuelita et vend ses légumes au marché de Salamanca. A quelques jours du printemps, il rédige cette longue lettre Je vous écris de Salamanca à l'adresse de son ex-psychothérapeute qu'il a perdue de vue, y notant les préoccupations d'un jeune homme qui entre dans sa vingtième année : affres et bienfaits de la migration, vertus de l'amitié, émerveillement face à la nature salmantine. José qui chérit l'air, l'eau, le soleil, principaux compagnons de son année de solitude, est attentif à l'écologie, la non-violence, l'amour naissant..., tout en reconnaissant le bénéfice de sa rencontre avec la lectrice il y a dix ans. Hubert Auque livre le portrait d'un jeune homme comme il en existe sans doute beaucoup mais qui, de par leur discrétion, n'attirent pas l'attention à notre époque où les valeurs ici exprimées son rarement reconnues.

06/2005

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Critique littéraire

Je vous écris : Escrevo-lhe

Voici un nouveau recueil d'articles sur l'épistolaire dans le monde luso-brésilien. Pour le Portugal, les études portent sur l'émouvante lettre au roi Emmanuel où l'on trouve le premier dessin de la Croix du Sud ; les savantes épîtres en vers d'un intellectuel de la Renaissance ; les multiples missives qu'adresse de sa prison Francisco Manuel de Melo à ses correspondants ; l'épître didactique de Pedro Galego, franciscain féru d'équitation ; les manuels de lettres d'amour du début du XXe siècle ; la correspondance intime d'Antonio Sardinha ; celle de Fernando Namora, médecin et romancier, peu avant sa mort ; l'utilisation de la lettre par un poète contemporain ou le romancier José Saramago. Pour le Brésil, les travaux concernent deux romans épistolaires peu connus, l'un de Lucio de Mendonça, l'autre de João do Rio ; ainsi que les correspondances de deux écrivains, Lima Barreto, témoin de son temps, et Pedro Nava, dont les lettres confirment et précisent les mémoires. On se rend compte que le thème, loin d'être dépassé, est dune richesse inépuisable, tant il est vrai que de tout temps et sous toutes les latitudes, la lettre a été et demeure un moyen de communication privilégié.

06/2002

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Autres littératures asiatiques

Je vous écris de Kaboul...

Traquée depuis le retour des talibans au pouvoir, Khatera est contrainte à la clandestinité avec sa famille. Célibataire, éduquée, féministe, consultante pour l'ancien gouvernement de son pays : cela suffit à faire d'elle une cible. Comment survivre, sans se soumettre, malgré les menaces, la peur ? Continuer de se battre pour les femmes, abandonnées par les Occidentaux, quand on risque à chaque instant d'être dénoncée ? Défendre cette liberté pour laquelle elle est prête à mourir ? Un témoignage unique, rendu plus intense encore par le lien qui se noue au fil du récit entre une indomptable résistante afghane et une jeune journaliste française que rien ne prédestinait à s'impliquer dans cette guerre lointaine. Une grande et belle histoire d'amitié et de courage. Khatera Amine a vingt-huit ans. Elle est conseillère politique et militante pour les droits des femmes en Afghanistan. Maurine Bajac a vingt-sept ans. Elle est journaliste sur TF1/LCI.

04/2023

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Littérature française

Je vous écris de Caen

Je vous écris de Caen, en Normandie, présente une succession de tranches de vie inscrites dans l'histoire, avec aussi bien les "occupations" du territoire par les Anglais (de 1417 à 1450) que par les Allemands (de 1940 à 1944). Par l'intermédiaire des historiens, écrivains, romanciers, imprimeurs, mémorialistes, reporters, essayistes, chercheurs, chroniqueurs, peintres, graffeurs, musiciens, facteurs d'orgue, chanteurs, artistes, architectes, journalistes, animateurs, habitants, militaires, témoins connus ou anonymes, descriptions et témoignages (parfois jusqu'à l'intime) se succèdent pour constituer un bel agenda-livre montrant la richesse si diverse de la cité.

11/2021

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Europe centrale et orientale

Je vous écris d'Auschwitz.

A partir d'archives inédites, ce livre dévoile un pan méconnu de l'histoire de la Shoah - la Brief-Aktion -, tout en honorant la mémoire des victimes.

05/2022

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Histoire et Philosophiesophie

À toi qui n'es pas encore né(e)

" Tu découvres cette lettre le jour de mon centième anniversaire. Entre l'été 1999 où je l'ai écrite et l'instant où tu la lis, plus d'un quart de siècle s'est écoulé. Tout ce que je sais de toi est que tu es l'un de mes arrière-petits-enfants. Es-tu une fille, un garçon ? As-tu quinze ans, ou plus ? Je l'ignore. Mais cela ne change rien au désir que j'ai de parcourir à travers le temps, à trois générations de distance, le chemin qui me conduit à toi. Toi, pour qui je ne suis même pas un souvenir, à peine un prénom parfois évoqué, pardonne-moi de sauter à pieds joints par-dessus ces vingt-cinq années et de m'inviter pour quelques instants dans ta vie. J'ai parcouru la plus grande partie du XXe siècle ; tu vas parcourir le XXIe. À toi de jouer, à moi d'essayer de t'éclairer. Permets-moi ce monologue qui me réinsère dans le flot des vivants. " A. J.

01/2000

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Critique littéraire

Correspondance 1938-1958

Quelle place la tauromachie a-t-elle réellement occupée dans la vie de Michel Leiris ? Fut-elle uniquement, pour l'autobiographe, une métaphore de l'écriture ? L'arène devint-elle le lieu où se conjuguèrent ses intérêts pour l'ethnographie, la poésie, le mythe, l'éthique et le langage ? A ces questions, les 186 lettres de sa correspondance croisée avec celui qui fut son mentor dans la "planète des taureaux", André Castel — oenologue nîmois que ses contemporains appelaient "Don Misterio" — apportent une réponse circonstanciée et inédite... Les deux hommes font connaissance en 1938 alors que Leiris, encore jeune ethnographe, s'apprête à publier une série de poèmes tauromachiques, Abanico para los toron. Depuis 1926, année de son mariage, Leiris assiste en effet à des corridas (il en verra près d'une quarantaine jusqu'en 1965), mais ce n'est qu'en 1935 qu'il éprouve une véritable "révélation", lors d'une faena de Rafaellilo Ponce : "[...] je n'ai jamais trouvé, dans aucune oeuvre artistique et littéraire, l'équivalent de ce que j'ai ressenti à Valence en voyant toréer Rafaelillo, très peu de temps avant qu'il reçoive l'alternative", écrit-il à Castel. Révélation confirmée par la première corrida à laquelle ils se rendent ensemble, à l'automne 1938 : encore sous le coup de l'émotion, Leiris en rédige le compte rendu pour La NRF : "Rafaelillo le 9 octobre à Nîmes"... Après la guerre, André Castel veille à introduire Michel Leiris lequel court les arènes pour voir toréer Fermin Rivera ou Luis Miguel Dominguin — dans le "mundillo" : il lui fait découvrir les " terres à taureaux" de Camargue, l'emmène chez des manadiers, l'invite à des "tientas", lui fait rencontrer des toreros et des aficionados. Et par lettres, ils rivalisent d'érudition tauromachique en évoquant les écrits de Garcia Lorca, Bergamin, Hemingway, Montherlant, Stendhal, Melville ou Alarcon... En Castel, Leiris trouva non seulement un spécialiste avec lequel partager une précieuse conversation sur "l'art tauromachique", mais également un "ordonnateur de plaisirs" qui sut accueillir généreusement ses invités : dès le lendemain de la guerre, se sont ainsi retrouvés, dans la cour de son "labo" au coeur de Nîmes, des toreros célèbres et des chanteurs de flamenco, ainsi que Pablo Picasso (compagnon d'aficit6n avec lequel Leiris vit sa première et sa dernière corrida), Georges Bataille, Blaise Cendrars, Elie Lascaux, André Masson, Jean Paulhan, Jean Hugo, Jean Dubuffet... Mais en 1955, le départ brutal d'André Castel pour l'Espagne annonce la fin de ce commerce amical, tout entier tendu vers l'"image même de notre émotion", que Michel Leiris avait reconnue dans Miroir de la tauromachie.

05/2002

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Correspondance

Correspondance, 1918-1962

Etonnante correspondance que celle qu'échangèrent, pendant plus de quarante ans, André Breton et Jean Paulhan : on y découvre la profonde complicité intellectuelle qui lia le chef de file du surréalisme au directeur de La NRF et les premiers feux de l'aventure surréaliste, à laquelle Paulhan a pleinement pris part à ses débuts, puis les rapports, faits de désirs et de tensions, entre l'avant-garde et l'institution. Ces lettres dévoilent enfin l'intimité d'une relation qui cherche, jusqu'au bout, la formule d'une amitié tant désirée par Breton, entre idéal révolutionnaire et besoin de reconnaissance. On assiste ainsi à la poursuite de cette amitié "distante", traversée par nombre de grandes figures des lettres et des arts. C'est toute une histoire de la modernité qui s'écrit, et qui donne à mieux lire la pensée des deux auteurs, chacune éclairée d'un nouveau jour. Et si leur amitié n'est jamais parvenue à s'épanouir, du moins ces deux esprits se sont-ils rencontrés dans une même quête ardente des mystères de la pensée - mystères de l'inconscient pour l'un, de l'expression pour l'autre. C. B.

11/2021

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Critique littéraire

Correspondance 1928-1963

Jean Giono et Jean Paulhan, le lyrique solitaire au fond de sa Provence, et l'esprit moteur, à Paris, d'une large part de l'intelligentsia littéraire à travers La Nouvelle Revue Française qu'il dirigea longtemps, semblent aux antipodes l'un de l'autre. Pourtant, à cause de cela peut-être, dès leur rencontre en 1929 allait naître entre les deux hommes une amitié profonde et solide, bien qu'elle se soit manifestée essentiellement par écrit : les hasards de la vie ont fait qu'ils ne se sont vus que bien rarement. Leur échange de lettres au long de trente-cinq ans est révélateur de leurs tempéraments : Giono débordant d'élans parfois utopiques, de projets qu'il ne réalise pas toujours (et, quand il les mène à bien, c'est presque invariablement avec du retard sur ses prévisions) ; Paulhan plus précis, plus méthodique, tenant ferme le gouvernail des revues qu'il anime, mais aussi lecteur plein de sympathie et en même temps de perspicacité critique, souvent inspiré pour définir d'un mot juste ce qui est essentiel dans les textes qui lui sont soumis. L'un et l'autre s'écrivant familièrement, mais chacun plein d'un respect inexprimé devant la qualité de l'autre, parce qu'il reconnaît en lui un seigneur des lettres. C'est ici une correspondance attachante, qui dévoile des aspects parfois inattendus de deux grandes figures.

03/2000

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Littérature étrangère

Journal 1962-1969

En 1962, après six années d'interruption et l'autodafé de ses précédents cahiers, S+awomir Mrozek reprend l'habitude de tenir son journal. Il jouit déjà en Pologne d'une immense popularité, les autorités communistes lui font les yeux doux et l'encouragent même à voyager. Et c'est à l'occasion d'un séjour en Italie, sans l'avoir nullement prémédité, que Mrozek fait le choix de l'exil. Il écrit Tango, l'une des pièces qui lui vaudront sa renommée internationale, voyage d'une capitale à l'autre au gré des représentations, et se trouve à Paris en août 1968, lorsque les armées du Pacte de Varsovie écrasent le Printemps de Prague. Par une lettre ouverte dans Le Monde, Mrozek s'insurge et, dans la foulée, il demande l'asile politique à la France. Sa femme, l'artiste peintre Maria Obremba, tombe soudain gravement malade. Elle mourra d'un cancer à Berlin-Ouest et c'est sur cette tragédie intime que s'achève ce premier volume du journal. Le lecteur découvrira non seulement le laboratoire d'un auteurà l'humour irrésistible, mais aussi ses doutes, ses tourments, ses colères, comme lorsqu'il s'écrie : " Seigneur, comme je hais la littérature ! "

11/2015

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Fantasy

Alyssa Garn : encore moi ?

Un an après la découverte de ses pouvoirs, Alyssa se retrouve dans une situation périlleuse. Les choix qu'elle a faits se retournent contre elle, créant des tensions croissantes. Ses proches se dispersent, lui laissant un sentiment de solitude qui va grandissant. Que faire pour les maintenir à ses côtés ?

10/2023

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Documentaires jeunesse

C'est quoi moi ?

Six grandes questions sur soi pour dialoguer, réfléchir se poser de nouvelles questions et chercher en soi des réponses. Es-tu comme les autres ? Aimes-tu te regarder dans le miroir ? Es-tu content de grandir ? Es-tu un animal ? Que dois-tu à tes parents ? Choisis-tu qui tu es ?

09/2020

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Poésie

Moi ça va, c'est pour vous que je m'inquiète

Quatrième livre aux Carnets du Dessert de Lune et toujours lamême jubilation de retrouver Jean Marc Flahaut et son délicieux carnetd'invention. Il nous accroche d'emblée avec son incroyable capacité à fairepétiller les plus petits détails, son goût irrévérencieux pour la poésie (parcequ'elle se trouve rangée au bout du couloir où personne ne va) et sa terreur deslectures publiques en librairie (où certains ont l'air de supplier leursgodasses de les emmener loin d'ici). En quête du monde en lui, il nousbalade, sans aucun ménagement pour la chronologie, dans un univers où l'enfantet l'adulte cohabitent sans savoir vraiment lequel des deux est le moinssérieux. En quête du monde hors de lui, il s'amuse à déplacer leslignes et nous surprendre là où on ne l'attend pas. Et toujours son goût pour "les choses humaines" , la vie au plus fragile, au plus essentiel, qui nous vadroit au coeur.

06/2024

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Livres 0-3 ans

C'est qui ? C'est quoi ?

Sur chaque page, trois rabats. Sur chaque rabat, la même forme, avec des différences de couleurs. Mais c'est qui ? Mais c'est quoi ? En soulevant les rabats, on trouve trois solutions bien différentes ! Le zigzag est à la fois les dents du loup, la cime des montagnes et la couronne du roi ! Des cercles sont à la fois, un gâteau, une cible et un chapeau. Mais attention, il faut se méfier, car une forme peut cacher quelque chose d'inattendu. Sur la dernière double, plusieurs formes déjà vues sont reprises et sous les rabats une immense illustration montre de nouvelles possibilités, toutes mélangées ! 42 devinettes, 42 solutions en image. Et un grand panorama qui reprend toutes les solutions dans la dernière double, pour prolonger le jeu.

10/2013

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Poésie

Qui sommes-nous qu'il nous faille cette encre dans le sang ?. 2021

Le livre : C'est une série de textes sans fioritures. C'est brut, c'est net. Le jardinage poétique pratiqué par Rémi Checchetto est une leçon de caresse pour mettre la langue en musique. Chacun des courts poèmes qui composent ce recueil est parcouru de frissons. De plaisir ou d'effroi, c'est selon.

09/2021

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Littérature française

Jérémie. Parce que c'était lui, parce que c'est moi !

"Chaque homme dans la nuit s'en va vers la lumière". Le poète ne se trompait pas en nous exhortant à nourrirl'espérance, quelles que soient les épreuves que nous traversons : physiques, psychologiques, professionnelles ou sentimentales. Louis, le protagoniste de ce roman, fait face à sa vie quotidienne avec une détermination inébranlable, malgré les relations parfois douloureuses qu'il entretient avec ses compagnons de quelques mois ou de quelques années. La rencontre avec Jérémie, révélatrice de la maladie qui jusqu'alors se taisait, bouleverse profondément sa vie. Jérémie - Parce que c'était lui, parce que c'est moi raconte la lutte d'un homme et d'une intelligence mis à l'épreuve par la manipulation et les tourments de la maladie. Il rêve de s'inspirer de Montaigne et de La Boétie, mais récolte finalement un goût amer de la désillusion. "Chaque homme dans la nuit s'en va vers la lumière". Mais à quel prix pourLouis ?

10/2023

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Histoire de France

Armistice. 1918-2018

Chacun de nous, cent ans après, entretient avec la Grande Guerre une relation intime faite de souvenirs familiaux, de récits, de lectures, de reconstructions imaginaires. Comment cette déflagration mondiale a-t-elle infléchi les destins individuels et les histoires familiales ? Quel regard porter sur l'Armistice de 1918 ? Comment résonne-t-il dans les consciences, encore aujourd'hui ? Quelles histoires le dépôt des armes a-t-il laissées derrière lui ? L'Armistice annonce-t-il la paix, ou simplement le début de l'entre-deux-guerres ? Autant de questions qui ont inspiré des textes très personnels réunis par Jean-Marie Laclavetine. Fiction, récit, chant, discours, essai, lettre... Une trentaine d'écrivains racontent ce que l'Armistice de 1918 évoque pour eux. Le livre est illustré de gravures et d'estampes empruntées notamment á Fernand Léger, Félix Vallotton, Otto Dix, Frans Masereel...

10/2018

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Poésie

Légendaire. 1969-2005

Ressaisir l'insaisissable tel pourrait être L'art de la poésie, une conversation. Au-dessus des abîmes (les vers ?) coupes sombres. Dans le flux des paroles ; mais pour ressaisir. Ce qui vole d'une bouche à l'autre, qui entre. En l'oreille jusqu'où ? aucun signe comment. Ce qui prolonge l'éclair de l'oeil le sourire. Les inflexions troublées de la langue, en déduire. Que je te traverse, ô sans lumière, et m'arrête. En ton centre, -Avons-nous échangé des colombes. Des baisers des bouquets des présents de neige un peu du temps stérile de nos vies ? Devenus. Un passage de vent dans le feuillage, à voix basse nous parlerons de l'amour sous les arbres.

11/2009

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Développement personnel

C'est (vraiment ?) moi qui décide

Pourquoi la période des soldes nous pousse-t-elle à acheter des choses dont nous n'avons aucun besoin ? Pourquoi sommes-nous persuadés qu'une aspirine à 50 centimes nous guérit plus sûrement qu'un cachet à 5 centimes ? Pourquoi cessons-nous à midi le régime que nous avons décidé le matin ? Pourquoi, en d'autres termes, des gens intelligents comme vous et moi prennent régulièrement des décisions absurdes ? Parce que nous ne sommes pas aussi rationnels que nous voudrions, et cette irrationalité se traduit par une multitude de "mauvais" choix, qui touchent tant à notre quotidien qu'à des décisions plus engageantes - acquérir une maison, changer de travail ou se lancer dans une relation amoureuse. Conçu à partir d'expériences aussi variées qu'instructives, ce livre aide à déjouer les pièges de notre irrationalité.

09/2012

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Littérature étrangère

C'est moi qui l'aimais

Juillet 1822. Shelley, le jeune poète anglais, alors âgé de trente ans, rentre de Livourne en bateau, accompagné de son ami Edward Williams. A Casa Magni, grande villa austère construite en bord de mer, trois jeunes femmes attendent son retour : Mary, sa femme, elle-même écrivain et auteur de Frankenstein, Claire, la demi-soeur de Mary, et Jane, la femme de Williams ; trois jeunes femmes qui, chacune à sa façon, aiment Shelley et croient, chacune, être celle qui le connaît le mieux. Par le biais d'un roman psychologique et d'un récit biographique, Rolf Johansson nous fait découvrir un Shelley autre que celui que l'on définit trop simplement comme une figure de proue de la seconde génération du romantisme anglais. Il nous fait revivre un Shelley anarchiste, philosophe, d'une générosité sans limites, épris de justice, de liberté, et qui croit en la perfectibilité du monde.

12/1993

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Développement personnel

C'est (vraiment ?) moi qui décide

Pourquoi la période des soldes nous pousse-t-elle à acheter des choses dont nous n'avons aucun besoin ? Pourquoi sommes-nous persuadés qu'une aspirine à 50 centimes nous guérit plus sûrement qu'un cachet à 5 centimes ? Pourquoi cessons-nous à midi le régime que nous avons décidé le matin ? Pourquoi, en d'autres termes, des gens intelligents comme vous et moi prennent régulièrement des décisions absurdes ? Parce que, nous répond Dan Ariely, spécialiste d'économie comportementale, nous ne sommes pas aussi rationnels que nous voudrions, et cette irrationalité se traduit par une multitude de " mauvais " choix qui touchent tant à notre quotidien qu'à des décisions plus engageantes, telles le fait d'acquérir une maison, de changer de travail ou de nous lancer dans une relation amoureuse. Conçu à partir d'expériences aussi variées qu'instructives, ce livre a pour but de nous aider à mieux déjouer les pièges de notre irrationalité. Nous y apprendrons ainsi que notre mode de pensée naturel est la comparaison, et pourquoi ce fonctionnement nous destine particulièrement aux pièges des publicitaires ; nous explorerons notre rapport complexe à l'argent et verrons pourquoi nous surestimons toujours les biens que nous possédons, ou encore pour quelle étrange raison nous prenons moins de plaisir à faire un travail du moment qu'il est rémunéré... Au terme de cet amusant périple nous attend une heureuse découverte : Comme elle est quasi-systématique, notre irrationalité est, en quelque sorte, prévisible ! Nous faisons et nous répétons sans cesse les mêmes erreurs de jugement. Il se pourrait bien alors que, si nous avons appris à les identifier, nous nous donnions des chances d'acquérir une meilleure capacité de décision...

05/2008

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Critique littéraire

Entretiens 2002-2003

Pendant longtemps peu encline à parler de son enfance, d'un quotidien pas toujours facile avec André Gide et la Petite Dame, d'Elisabeth Van Rysselberghe et de Pierre Herbart, Catherine Gide a accepté de livrer ses souvenirs, souvent uniques, dans une série d'entretiens qui ont abouti à un DVD encore inédit : André Gide : Un petit air de famille (2006), un film de Jean-Pierre Prévost sur une idée de Peter Schnyder. Quant aux rushes de l'ensemble, ils restaient suffisamment intéressants pour être réunis dans un petit livre. En voici le résultat : ces Entretiens avec Jean-Pierre Prévost, Jean-Claude Perrier, Jérôme Chenus, Dominique Iseli et Isabelle Bowden invitent le lecteur à retrouver Gide et ses amis, de Roger Martin du Gard à Jean Schlumberger, de la Petite Dame à Marc Allégret, à Pierre Herbart, à Jean Paulhan, à tant d'autres. Aux personnes et à leurs portraits s'ajoutent les évocations de bien des étapes d'une vie, de Brignoles à Saint-Clair, de Cabris à Bex, de Nice à Paris. Avec sa modestie coutumière, Catherine Gide parvient à faire revivre tout un monde, toute une époque, ses lieux, ses êtres. Ce passé, relaté avec l'intensité qui la caractérise, fait de ces Entretiens, en dehors de leur portée historique, un document vivant et un témoignage dont la justesse de ton est aussi un bel hommage de la fille au père.

02/2009

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Littérature française

Simulacre. (2000-2009...)

«... il y a "ma vie" de tous les jours, ma vie dans le monde pleinement, un peu rêveur seulement ("dans la lune", me disait-on enfant) quand je ne suis pas excessivement soumis aux bruits inhibants du monde, et il y a cette autre vie, à l'écart un peu...». Faisant suite à Cahiers d'écolier (1950-1960), Fables sous rêve (1960-1970) , Les liens d'espace (1970-1980), Réminiscence (1980-1990) et Hors-champ (1990-2000), ce sixième volume du «Journal de travail» de Claude Ollier couvre les années 2000-2009.

11/2011

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Littérature française (poches)

Trilogie de l'homme devant la guerre : Les Ames grises ; La Petite Fille de Monsieur Linh ; Le Rapport de Brodeck. Suivi de Jean-Bark

Les Ames Grises Prix Renaudot 2003, Grand Prix des lectrices de Elle 2004, Meilleur livre de l'année 2003 pour le magazine Lire. «Exempte du moindre pathos, l'écriture de Philippe Claudel est d'une virtuosité et d'une beauté stupéfiantes. Son propos humaniste n'en est que plus fort.» Delphine Peras, L'Express. La Petite Fille de Monsieur Linhprix Europeen Euregio 2006.» Une réussite unique et flagrante.» Gilles Pudlowski, Le Point. Le Rapport De Brodeck Prix Goncourt des lycéens 2007, Prix des libraires du Québec 2008,Prix des lecteurs du Livre de Poche 2009, Independent Foreign Fiction Prize 2010.»Avec un art certain du récit oral et du suspense, Philippe Claudel excelle à rendre les mille bassesses humaines et les mille nuances de la nature, dans un style charnel, terrien.» David Fontaine, Le Canard enchaîné. Ainsi que Jean-Bark, l'hommage de l'auteur à son éditeur disparu, Jean-Marc Roberts.

09/2015

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Sciences politiques

Elections et médias en Afrique Centrale. Voie des urnes, voix de la paix ?

Dans six pays d'Afrique centrale, ont été organisées, au cours de la dernière décennie, des élections pluralistes censées marquer l'aboutissement d'un processus de paix, après un conflit armé. Ces élections "pas comme les autres" se sont déployées avec l'appui (et parfois sous haute surveillance) de la communauté internationale, mais aussi sous l'oeil attentif et parfois engagé de médias locaux diversifiés. Quel rôle ont joué les médias dans ces élections particulières qui se sont déroulées au Burundi (2005), en République centrafricaine (2005), en République du Congo (2002 et 2007) en République démocratique du Congo (2006), au Rwanda (2003 et 2008) et au Tchad (2001 et 2006) ? Ont-ils été à même d'exercer les missions qui leur sont traditionnellement dévolues lors des scrutins ? Quelles sont les difficultés particulières auxquelles ils ont été confrontés ? Juxtaposant les expériences et les témoignages de dizaines de journalistes de ces six pays, ce livre montre comment les médias ont tâché de couvrir les différentes phases du processus électoral, de la période préparatoire à la proclamation des résultats définitifs, en passant par les semaines de campagne et le jour de scrutin. A travers la description des pressions politiques, des problèmes matériels et techniques, des contraintes contextuelles, mais aussi de la solidarité professionnelle des journalistes, de leur courage et de leur inventivité, l'ouvrage dresse un portrait de l'ensemble du secteur médiatique en Afrique centrale. Bien plus, il montre combien ces parcours particuliers ramènent à des questions fondamentales sur le rôle crucial, incontournable, et pourtant fragile, des médias dans un système démocratique.

04/2010