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BD tout public

Cavalerie rouge

Le chef d'oeuvre littéraire du célèbre écrivain russe Isaac Babel, paru en 1926 et adapté en roman graphique par Jean-Pierre Pécau et Djordje Milovic. Un texte puissant, onirique, révolutionnaire. En 1920, Babel s'engage comme correspondant de guerre dans l'Armée Rouge. Il écrit des articles qui formeront la trame de Cavalerie Rouge. Enorme succès à sa parution, cela lui vaut de violentes critiques du gouvernement. Arrêté en 1939, il est torturé puis fusillé. Son oeuvre est interdite en URSS jusqu'en 1954. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands écrivains russes du XXe siècle.

04/2018

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Critique littéraire

Ecrivains randonneurs

" Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j'ose ainsi dire, que dans les voyages que j'ai fait à pied ", écrivait Jean-Jacques Rousseau. Il fut le seul écrivain randonneur à avoir imaginé une écritoire portative qui lui permette d'écrire tout en marchant, mais pas le seul à avoir nourri sa pensée en mettant un pied devant l'autre, loin de là. De Pétrarque jusqu'à Jim Harrison en passant par Flaubert, Rimbaud, Proust, Colette, Simone de Beauvoir, Jacques Lacarrière... tous ont écrit des pages inoubliables sur cette expérience qu'ils ont eue en commun avec tous les amateurs de randonnée. " A travers ces textes, la marche apparaît comme la meilleure façon d'appréhender le monde, à vitesse humaine, au rythme de sa propre introspection... " Antoine de Baecque

05/2013

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Littérature française

Les écrivains

" J'ai deux stylos. Un à bille pour les dialogues, l'autre à encre pour les descriptions. Les mêmes depuis quinze ans. Il a fait mourir la femme qu'il aimait dans un livre. Un an plus tard, elle mourait réellement. On ne rigole pas avec ça. J'ai lu L'Ile au trésor soixante fois au moins. Tout est dedans, tout. Cette fluidité, je l'envie. Quand je n'écris pas, je vais naviguer sur la Saône. Pour moi, il n'y a que le matin qui compte. Je peux en boire un litre, ça ne me fait rien. J'ai tout essayé niveau ordinateurs mais je regrette encore mon Olivetti Lettera 32. Qui a dit que la main qui écrit est le sismographe des tremblements de l'âme ? Ce n'est pas Yves Navarre ? "

08/2002

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Critique littéraire

Dostoïevski, un écrivain dans son temps

Dostoïevski, un écrivain dans son temps est un modèle de biographie littéraire. Parue initialement en cinq volumes, dans les années 1970, elle a été condensée par l'auteur en 2010, avec une préface inédite. Joseph Frank aborde la biographie du grand écrivain russe dans une ample vision englobant littérature et temps historique : il entreprend une "reconstruction massive" de l'époque, en y insérant l'oeuvre de Dostoïevski afin de mieux l'éclairer. Il s'agit plus précisément d'une expérience qui allie biographie, critique littéraire et histoire socioculturelle, tout en se concentrant sur les idées que Fiodor Dostoïevski a défendu avec vigueur durant sa vie. Trois qualités essentielles se dégagent de cette oeuvre. La première réside dans son art de brosser des grands tableaux de la Russie de Dostoïevski et d'en dégager les idées directrices. Il y a ensuite le travail des sources : à chaque moment de la vie de l'écrivain, à chaque description, à chaque analyse de l'oeuvre, Joseph Frank refait une lecture complète des sources, si bien que sa biographie devient critique et analytique. La troisième qualité du biographe est de pénétrer la psychologie profonde, l'esprit de Dostoïevski. Chez Joseph Frank le critique littéraire et le philosophe de l'esthétique cheminent au côté de l'érudit, de l'historien et du biographe. Le travail d'analyse débouche sur des éléments originaux, jamais mis en évidence auparavant. Par exemple, l'affirmation que Dostoïevski est le seul des grands écrivains russes de la première moitié du XIXe siècle qui ne soit pas issu de la noblesse terrienne ; de ce fait, il a été le plus apte à percevoir le conflit entre l'ancien et le nouveau dans la société russe. L'écriture est alerte, ferme, concise, où l'érudition n'entrave jamais la saisie profonde du mouvement de la création.

02/2019

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Poésie

Le Soleil d'Alexandre. Le cercle de Pouchkine 1802-1841

En Russie, depuis deux cents ans, chaque écrivain, chaque courant, chaque époque peut se retrouver dans Pouchkine, car celui-ci est un miroir, le lieu de la reconnaissance de toute personne de langue maternelle russe. André Markowicz propose dans cet ouvrage de découvrir en quoi la conversation que Pouchkine a établie par textes interposés avec les poètes de sa génération a durablement marqué la littérature et la pensée russes jusqu’à nos jours. Cet ouvrage remarquable par son ambition vient rendre hommage à la génération brisée par le 14 décembre 1825, jour du coup d’Etat manqué contre le tsar Nicolas ier, coup d’Etat qui avait été organisé par de jeunes aristocrates, pour la plupart officiers des guerres napoléoniennes, indignés par le servage et l’absolutisme. La répression qui s’ensuivit fut d’une ampleur inégalée, et le règne de Nicolas ier devint celui de la censure, de la délation et des arrestations. Des poètes et écrivains qui faisaient partie de ce que l’on appellera les décembristes, la plupart mourront avant d’avoir passé la cinquantaine, victimes de la violence du régime. Mais ils n’ont cessé, tout au long de leur vie, de se fréquenter, d’échanger, de s’écrire et d’écrire en réponse les uns aux autres, entretenant une conversation destinée à devenir le fondement de la culture russe. C’est de cette conversation – qui n’a pas d’équivalent dans la littérature occidentale puisqu’elle s’est poursuivie, au-delà de la mort, à travers les textes et la mémoire, avec tous les écrivains russes qui ont suivi – que Le Soleil d’Alexandre voudrait donner un aperçu, en plaçant au centre celui qui n’a jamais quitté cette place depuis son apparition, à quinze-seize ans, dans les cercles littéraires : Alexandre Pouchkine. Depuis deux cents ans en effet, Pouchkine a toujours été au centre de tous les débats intellectuels, de toutes les interrogations et affirmations identitaires en Russie – de son vivant et, bien plus encore, après sa mort. Pas un seul écrivain (à part Tolstoï et Tchekhov) qui ne lui ait consacré un texte – de Gogol à Dostoïevski, de Blok à Maïakovski, des futuristes les plus radicaux à Anna Akhmatova, de Mikhaïl Boulgakov à Marina Tsvetaïéva, de Soljenitsyne à Siniavski… Quant à Tolstoï et Tchekhov : qui peut lire Anna Karénine sans penser aux lettres de Tolstoï affirmant qu’il s’est lancé dans la composition de ce roman après avoir relu toute la prose de Pouchkine ? Et qui peut lire Les Trois Sœurs sans voir le rôle qu’y joue le prologue de Rouslan et Lioudmila ? En décembre 1917, Mandelstam écrivait dans les strophes de “Cassandre”, avec d’autres poèmes de révolte et de combat, devant l’avènement de la dictature bolchévique et l’écroulement de l’ancien monde qu’elle portait en germe : Malade, silencieuse Cassandre, je n’en peux plus, pourquoi, Luisait le soleil d’Alexandre, Voici cent ans, luisait pour tous ? Le soleil d’Alexandre, c’est celui d’Alexandre Pouchkine.

09/2011

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Littérature étrangère

L'écrivain des ombres

Le jeune Nathan Zuckerman, qui vient de faire des débuts littéraires prometteurs, est invité chez E. I. Lonoff, illustre écrivain longtemps resté obscur et qui vit, retiré, dans les collines du Massachusetts. L'action se déroule en 1960. Nathan y rencontre la femme de Lonoff, Hope, effacée et discrète, et une mystérieuse créature, femme-enfant exotique, Amy Bellette. Peut-être est-elle plus qu'une simple secrétaire archiviste et une élève de l'écrivain. Nathan, cousin par alliance de Portnoy, et doué d'un flair toujours en éveil pour toute odor di femina, s'enflamme aussitôt pour la séduisante inconnue. Précisément, Lonoff invite son jeune hôte et admirateur à passer la nuit chez lui, dans son bureau, devant cette table même où s'élaborent ses chefs-d'ouvre. En dépit de tout son respect, Nathan, perché sur la table du maître, mué en acrobate écoutant au plafond (la chambre d'Amy Bellette se trouve juste au-dessus), surprend certains secrets qui compliquent son aventure chimérique. Mais son imagination l'emporte. Amy, réfugiée venue d'Europe, rescapée de l'holocauste, pourrait être pour lui la femme idéale, et résoudre le conflit l'opposant aux juifs traditionnalistes de sa famille, qui lui reprochent dans ses premiers écrits de les avoir malmenés ignominieusement. Mais, le lendemain matin, c'est le conflit latent entre Lonoff et sa femme qui éclate et désoriente Nathan, témoin involontaire d'une étrange scène de ménage. Cette visite à celui qu'il voudrait considérer comme son père spirituel apportera-t-elle au jeune Zuckerman les réponses aux questions qu'il se pose sur son avenir d'homme et d'écrivain ? Ambigu, déroutant, tour à tour comique, émouvant, dramatique, vingt ans après la parution de Goodbye, Colombus, L'écrivain des ombres est le onzième livre d'un des plus grands auteurs américains actuels, dans la plénitude de sa maturité.

09/1981

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Critique littéraire

L'écrivain comme migrant

Le périple de Ha Jin est riche de questions fascinantes sur le langage, l'immigration et la place de la littérature, au sein de nos sociétés en proie à une mondialisation galopante, toutes questions qui occupent une place prépondérante dans L'Ecrivain comme migrant, sa première oeuvre non romanesque. Composé de trois essais, ce livre place la vie et l'ceuvre de Ha Jin en parallèle de celles d'autres exilés littéraires, faisant ainsi naître une conversation entre les cultures et les époques. Il fait référence aux cas d'Alexandre Soljenitsyne et du romancier chinois Lin Yutang, afin d'illustrer la loyauté de l'écrivain envers le pays qui l'a vu naître, tandis que Joseph Conrad et Vladimir Nabokov, qui ont, comme Ha Jin, choisi d'écrire en anglais, sont mis à contribution lors de l'examen du choix conscient d'une langue d'écriture par l'écrivain immigré. Un dernier essai fait appel à V. S. Naipaul et Milan Kundera, afin d'étudier de quelles manières notre époque en perpétuel changement pousse un écrivain immigré à repenser le concept même de patrie. Au fil de la plume, Ha Jin invite d'autres figures littéraires à rejoindre la conversation, comme W. G. Sebald, C. P. Cavafy et Salman Rushdie, altérant et affinant le concept même de littérature d'immigration. A la fois réflexion sur un thème essentiel à l'époque de la mondialisation et fascinant aperçu des écrivains qui peuplent la bibliothèque mentale de Ha Jin, L'Ecrivain comme migrant est une oeuvre critique passionnément engagée, puisant ses racines dans l'exil, mais lui ouvrant également de nouveaux horizons.

11/2018

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Poches Littérature internation

Journal d'un écrivain

" J'ai lu attentivement les vingt-six volumes du Journal de Virginia Woolf et j'en ai extrait, pour ce volume, tout ce qui relève de son travail d'écrivain. J'y ai incorporé en outre trois autres genres d'extraits d'abord les passages dans lesquels elle se sert très nettement de son Journal comme d'un instrument lui permettant d'exercer ou de mettre à l'épreuve l'art d'écrire ; ensuite des passages qui, sans avoir trait directement ou indirectement à son travail, m'ont paru s'imposer dans ce choix parce qu'ils donnent au lecteur une idée de l'impression immédiate qu'exerçaient sur son esprit telles scènes ou telles personnes ; enfin un certain nombre de passages dans lesquels elle commente les livres qu'elle est en train d'écrire. " Leonard Woolf.

05/2003

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Encyclopédies de poche

Les maisons d'écrivain

La France détient le record du nombre de maisons d'écrivains ouvertes au public qui présentent une grande variété d'appartenance administrative et de conditions d'exploitation, pour lesquelles des solutiuons sont proposées. Un chapitre passe sommairement en revues les principales maisons d'écrivains de l'étranger.

09/1997

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Critique littéraire

L'écrivain, son "objet"

Dans ces douze essais, rédigés entre 1942 et 1973, Jan Patocka reprend le thème du langage abordé en 1936, dans Le Monde naturel comme problème philosophique. Le cadre général de sa réflexion est toujours la phénoménologie du monde de la vie, le propos de vivifier et concrétiser la pensée philosophique conformément au mot d'ordre husserlien d'un "retour aux choses-mêmes" , mais l'interrogation porte ici plus ponctuellement sur la littérature, figure particulière du langage qui constitue l' "objet" ou l' "affaire" de l'écrivain, au sens de ce qu'il y a pour lui à faire. Non pas objet théorique donc, mais modalité de la praxis à travers laquelle se réalise l'existence humaine. Au fil de lectures qui vont d'Homère et Sophocle jusqu'à Tchekhov et Thomas Mann en passant par Comenius, Goethe et le poète romantique tchèque K. H. Macha, le philosophe pose les questions du rapport de l'art au temps, à la vérité, au phénomène et à l'examen de l'âme, s'appliquant surtout à mettre en lumière la fonction d'ouverture et d'ébranlement propre à la saisie du monde qu'il opère. En filigrane, un double dialogue avec Hegel et Heidegger. En toile de fond, une attention sans défaillance portée au destin spirituel de l'Europe. Au bout du chemin, une vision "polémique" de l'art comme partie intégrante du combat pour le sens de la vie dans toute l'amplitude de ses dimensions sociale et historique.

10/1991

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Littérature française (poches)

L'écrivain suisse-allemand

L'amitié improbable d'un paysan de montagne et d'un écrivain à succès. Entre l'amoureux des vaches et le Casanova des lettres, s'échangent les expériences de la vie de bohème ou montagnarde, nomade ou sédentaire.

10/2018

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Littérature française

Un écrivain, un vrai

Gary Montaigu, écrivain américain d’origine française, est à l’apogée de sa carrière : les lecteurs s’arrachent ses livres et son dernier opus vient de recevoir l’International Book Prize. Sa femme Ruth peut se féliciter de s’être consacrée à sa gloire, en compagne omniprésente, attentive et exigeante, étouffante. Elle le pousse à accepter la proposition d’un producteur : participer à une téléréalité qui prétend montrer l’écrivain au travail. L’émission s’appelle “Un écrivain, un vrai” et s’est fixé pour objectif de filmer la création en direct : une équipe s’installe au domicile de Gary et suit son travail au jour le jour ; les téléspectateurs sont invités à intervenir sur l’histoire du roman en cours, sans prendre la peine de lire puisque chaque chapitre est immédiatement transposé en épisode de feuilleton télé. La littérature participative vit son heure de gloire, le télélecteur est né, son pouvoir absolu s’exerce de façon binaire : J’aime/J’aime pas. Il y a longtemps que Gary n’est plus épanoui dans la vie qu’il s’est construite, qu’il s’échappe régulièrement pour prendre l’air, pour tromper sa femme, qu’il s’interroge sur son art et sur sa fidélité aux idéaux de sa jeunesse. En acceptant de se prêter au jeu de la téléréalité, il voudrait rendre la lecture populaire, faire entrer l’amour du livre et de la fiction dans tous les foyers. Une démarche généreuse et sincère… Mais que peut la littérature face à la médiocrité consensuelle de la télévision ? La création n’est-elle pas soluble dans le divertissement ? Au fil d’une construction qui alterne deux époques, la tension narrative monte, le suspense croît, et à la fin de l’histoire les grands gagnants ne seront pas ceux que l’on pouvait espérer. Avec humour et clairvoyance, Pia Petersen interroge le rôle de l’artiste dans nos sociétés contemporaines interactives. Elle dénonce le règne du simplisme démagogique qui tend à remplacer toute espèce de réflexion par la sanction J’aime/J’aime pas. Elle plaide pour la complexité de la pensée, la liberté de créer sans le souci de séduire. Sa phrase entêtante, ironique, singulière, déroule implacablement cette efficace dénonciation du story-telling au détriment de l’engagement réel sur un chemin de création, sans concessions.

01/2013

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Littérature française

L'écrivain Sirieix. Récit

Sirieix, solitaire né en hiver, qui n'aime vraiment que "la littérature, l'hiver et les paradoxes" , est-il l'écrivain qu'il prétend être ? Et l'oeuvre n'existe-t-elle pas seulement dans le rêve qu'il nourrit d'elle, à quoi il soumet sa vie tout entière, rêve prodigieux et dérisoire où il ne cesse de s'inventer ? La lumière qui baigne ce bref récit, écrit dans le respect amoureux de la langue, qui est "l'essence et l'assomption du paysage français" , provient tout autant des ciels crus du Limousin qui influent de façon inaliénable sur l'esprit et le corps que de l'éclat sombre d'un personnage qui mêle la morgue à l'humilité, l'imposture à la vérité nue. Avec L'Ecrivain Sirieix, Richard Millet poursuit sur le mode romanesque de l'autobiographie, mode qui lui est cher, une réflexion sur l'art et la sainteté qui tend toute son oeuvre.

01/1992

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Critique

Céline. Le médecin écrivain

- Grand retour de Céline en librairie avec la parution de nombreux inédits. - Peu de livres qui étudient spécifiquement le lien étroit de Louis-Ferdinand Destouches avec la médecine et l'hygiène. - Une autre manière de comprendre cette oeuvre si complexe et délicate à travers un essai biographique. Derrière les rebondissements et les polémiques, on oublie souvent que Céline fut médecin et un auteur prolifique sur les questions de médecine et d'hygiène. La plupart de ces textes scientifiques étaient signés Louis Destouches, à commencer par sa thèse de médecine sur la vie et l'oeuvre de Philippe Ignace Semmelweis (1924). De nombreux autres textes et mémoires complètent le corpus. Toute l'oeuvre littéraire de Céline porte la trace d'un intérêt profond pour la médecine sociale, tant dans ses romans que dans ses pamphlets. Dans la pratique médicale comme dans la pratique littéraire de Céline, ce dernier s'approprie le paradigme hygiéniste, ses codes, son vocabulaire, ses thématiques, en tant que médecin et en tant qu'écrivain. En effet, l'hygiénisme apparaît, lorsque l'on étudie Céline, comme une notion transversale qui imprègne très fortement le fond de son oeuvre comme son travail stylistique. A partir de là, peut-on aller jusqu'à envisager une " esthétique hygiéniste " dans laquelle s'inscrirait l'oeuvre littéraire célinienne ? Chez Céline, le statut du médecin et celui de l'écrivain se retrouvent étroitement et perpétuellement mêlés : à l'époque de Voyage au bout de la nuit (1932), celui-ci se présente avant tout en médecin, alors que c'est le romancier que les journalistes viennent interroger. C'est donc bien parce que Céline est devenu écrivain par la suite que les écrits médicaux apparaissent, a posteriori, dignes d'intérêt. Ce dernier ne s'est contenté ni d'être seulement médecin, ni tout à fait uniquement écrivain. C'est ce continuel dialogue à trois voix entre l'homme, le médecin et l'écrivain qui sera au coeur de cet ouvrage.

02/2023

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Littérature française

Vivre avec un écrivain

Vivre avec un écrivain est le cri vital d'un homme racontant celle qui lui échappe, au vent de son imaginaire, celle qui a besoin de le tromper à l'écrit. C'est l'histoire d'une femme écrivain qui préfère passer le 31 décembre les pieds dans l'eau du Léman, écrire une lettre insolente d'envies à une célébrité, plutôt que d'être enlacée au chaud contre son homme. L'écriture l'ayant prise, tel un adultère. Un embarcadère...

10/2021

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Littérature française

Difficultés du jeune écrivain

Les difficultés du jeune écrivain sont effectives, aucun écrivain professionnel (avant de parler de l'aide des gouvernements) n'est sensé les ignorer. Elles se perpétuent à chaque bout de temps des continents à cause de l'indifférence que le monde manifeste à l'égard de ce jeune amoureux de l'écriture dont l'éclosion du talent n'est pas certaine. Le chemin de l'inspiration est méprisé, le sentier de l'abstrait est raillé, parce que les gens aiment du concret et après tout à quoi bon passer son temps à soutenir un écrivain, à acheter et lire un livre lorsque la bourgeoisie est uniquement déterminée par la possession d'argent. Je crois et affirme d'un ton gracieux : " écrire un livre c'est être noble, acheter et lire un livre c'est être bourgeois " Or il n'y a pas seulement les écrits produits par un écrivain confirmé qui sont indispensables ; car l'écriture n'est pas statique, et selon un jugement du début de carrière ; parfois celui qui est supposé être jeune a plus de potentiel, seulement il lui manque d'appui pour émerger.

10/2021

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Critique littéraire

Henri Barbusse. Écrivain combattant

H. Barbusse est entré en révolution par l'écriture.

01/1994

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Pléiades

Journal d'un écrivain

La traduction de Gustave Aucouturier est la première traduction française intégrale du Journal d'un écrivain munie de l'abondante annotation nécessaire pour éclairer des textes presque toujours rattachés aux faits d'une époque donnée de la vie russe et de la vie internationale.

01/1972

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Littérature française

L'écrivain Public - Nouvelles

Ce recueil comprend huit nouvelles écrites pour des pensionnaires d'une maison de retraite parisienne. L'auteur qui avait effectué une mission d'écrivain public dans une telle institution, a écrit ces nouvelles à la demande de l'animatrice, des pensionnaires ou de leur famille. Son objectif a consisté dans un premier temps à écouter les pensionnaires puis à relater ou romancer leur vie ou les bribes de leur vie. Dans un deuxième temps, l'auteur a souhaité décrire le contexte de la vie dans une maison de retraite avec le plus de réalisme possible. Elle a notamment voulu livrer une image positive des pensionnaires dont la majorité était à l'orée du centenaire et était comme portée par un optimisme inattendu.

10/2017

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Littérature française

Je suis un écrivain

Après avoir écrit son premier livre, un écrivain bénéficie d'une résidence d'auteur dans un village. Deux mondes a priori inconciliables se regardent, s'opposent, tentent de se comprendre. Dans ce récit de l'attente autant que de l'errance, c'est un véritable jeu de miroir qui se met en place, capable de révéler un lieu à soi où un je saura enfin s'articuler. S'écrire. Un texte sincère sur les conditions de création artistique et d'invention littéraire.

06/2018

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Littérature française

L'écrivain d'odeurs

"Il ne s'agissait pas de faire un parfum "blockbuster" en assemblant les points communs de ce que le marché produisait, il s'agissait de faire différemment, d'être unique, sans pour autant choquer, qui est une facilité de paresseux." En quête de liberté, d'exigence et de mesure, Jean-Claude Ellena n'a jamais cessé de formuler et reformuler cette question centrale : que signifie "être parfumeur" ? Alors que le marché explose et que la concurrence s'accroît, composer un parfum devient en quelques décennies un acte banal de production, soumettant le parfumeur à abandonner progressivement sa créativité. Que ce soit au sein de maisons de composition ou chez Hermès, Jean-Claude Ellena a consacré sa vie à ouvrir des voies, remettre en question des certitudes, et tenter de trouver des réponses à ses interrogations : est-il compositeur de parfums ? Ecrivain d'odeurs ? Peintre olfactif ? Créateur d'émotions ? Les lumières qu'il nous offre sur sa carrière se réfléchissent sur les multiples facettes méconnues d'une profession devenue trop souvent prisonnière du marketing. Ce témoignage inédit est un voyage, une rencontre, autant que la définition, simple et sensible, de ce que pourrait être un "grand artiste ".

10/2017

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Littérature française

Journal d'un écrivain

Dans l'expression ''métier d'écrivain'', le métier s'apparente davantage à la machine à tisser qu'au job. Philippe de Miomandre nous en dévoile ici sa trame et ses chaînes. Un oncle - Francis de Miomandre, prix Goncourt -, un ami devenu psychanalyste jungien, un premier auteur, Jean Cocteau, dont il a écrit la biographie intime, un second auteur, Marcel Jouhandeau, qui fut son mentor... Voici pour la trame. La chaîne de la vie file à grande vitesse, des rencontres, des amis, des auteurs, de Venise... Les îles... Ne vous attendez pas à trouver ici un Diary, Philippe de Miomandre est trop dandy pour assommer le lecteur avec le déroulement des impressions fugaces du quotidien. Il nous offre ici, a contrario, un magazine de sa vie, de sa mémoire, de ses vérités nées au plus profond de son inconscient, une sorte de devoir de mémoire subtil qui offre au lecteur de nombreuses pistes. Il répond à la question : Comment écrire ? ce qui n'est pas une mince affaire...

05/2017

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Histoire des religions

Fouad Laroui, écrivain transculturel

L'université Sultan Moulay Slimane (Beni Mellal) a pris l'initiative d'une rencontre scientifique les 17 et 18 avril 2019 en présence de Fouad Laroui conquis par la thématique annoncée : "Fouad Laroui écrivain transculturel" . Le parcours personnel de Fouad Laroui transparait dans ses écrits, invitant à la rencontre de cultures diverses. La notion de transculturalité le définit clairement, ne serait-ce que par la présence de la France, de la Grande-Bretagne, des Pays-Bas, de la Belgique et naturellement du Maroc de ses origines, comme autant d'influences qui ont forgé son identité. Néanmoins, il ne s'agit pas seulement de cadre spatiotemporel, mais bien d'une approche et d'une assimilation de tout ce dont ces diverses cultures sont porteuses et qu'il restitue dans ses romans sur le mode satirique, nostalgiqueâ-Les textes rassemblés dans ce volume oeuvrent à décrypter ces rencontres culturelles qui convergent à illustrer l'intitulé du colloque en soulignant la démarche humanitaire.

03/2022

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Littérature française

L'écrivain, comme personne

Exercice d’introspection morale et visionnaire, L’écrivain, comme personne est le dernier livre de Patrick Kéchichian. Il y cerne la tension entre l’"inconnaissance" des origines, les "taiseuses dérives" de l’adolescence et la fragile "loi d’équilibre" de la vie adulte, toujours menacée par l’"ivresse de l’effacement". "Si je me confesse aujourd’hui, si je développe et retourne comme un gant ma petite histoire intime, ce n’est pas à voix basse, feutrée, confortablement installé dans mon boudoir, en robe de chambre, mais en la hurlant, comme l’assoiffé couvert de cendres qui court, nu, éperdu, dans le désert." Depuis l’espace du dedans jusqu’au loi de l’hospitalité, en passant par les sentiments de désespoir et d’imposture, la tentation de la folie, la double conversion bienfaisante à la langue française et à la foi catholique, le dépôt des armes sociales, Patrick Kéchichian met à nu sa conscience et son "insolvabilité psychique" : "Par la reconnaissance du mal, la voie était donc ouverte au bien." Prisant un style pesé au trébuchet et non dénué d’auto-dérision, il dévoile l’axe de sa démarche : "Je ne suis pas fou". Et pose la question qui embrasse tout : "Comment, en un seul geste, donner et recevoir ? Parler et écouter ? Lire et écrire ?" Après avoir creusé de ses propres mains son abîme, il accède enfin, en écrivain, à cette "mince barrière de mots et d’intuitions, d’espérance. De larmes."

04/2023

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Littérature française

Ma vie d'écrivain

En 1983, Patrick Roegiers s'établit à Paris pour devenir écrivain. Personne ne l'attend. Installé dans la maison de Saint-Maur, d'où sortent tous ses livres, il conte avec humour ses premiers pas dans l'édition. Le bonheur en famille se conjugue avec des coups de théâtre, des incidents tragi-comiques ou carrément burlesques, qui émaillent l'existence de celui qui construit son oeuvre au fil de la plume, sans quasiment sortir de son bureau, alors que le monde tourne autour de lui. Voyages et vacances au bord de la mer, rencontres inattendues, portraits émouvants d'artistes, auteurs, acteurs, chanteurs, éditeurs ou cinéastes admirés. Portée par une écriture enthousiaste, une éblouissante déclaration d'amour à la France. Cet hymne à la création crépite comme un feu d'artifice apollinien.

04/2021

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Critique

Le métier d'écrivain

Etre écrivain, c'est être lecteur. Lecteur des autres, lecteur de soi, lecteur de tout : des ouvrages des hommes comme des oeuvres de la nature. Alors comment bien lire et bien écrire ? Qu'est-ce qu'un bon texte, une bonne critique ? Quelles sont les peines et les joies que son métier réserve à l'écrivain ? Autant de questions que Hermann Hesse n'a cessé de se poser la plume à la main, questions qu'il soulève et auxquelles il répond au détour de cinq textes qui éclairent sa pratique et jalonnent sa carrière.

05/2021

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Histoire internationale

La Revue russe N° 55/2020 : "Russie : limites et frontières". Cinquièmes Doctoriales de l'AFR

Avant-propos, par Régis Gayraud Introduction, par Galina Subbotina 1. The Cossacks (1928) de George W. Hill et Clarence Brown : de la conquête de l’Ouest à la conquête du Caucase, par Amine Afellous 2. Le conte littéraire russe à l’époque romantique : limites et frontières d’un genre, par Simon Albertino 3. Quand l’univers fantastique s’échappe du livre : les nouvelles frontières dans la littérature fantastique russe contemporaine, par Marie Bonin 4. À la frontière de l’humain : l’animalité dans la prose des écrivains russes à l’aube du XXe siècle, par Alena Chumak 5. La "Russie civilisée" contre la "nation des esclaves" : mythologies élitistes et construction de frontières sociales-morales dans la Russie du début du XXIè siècle, par Sergei Fediunin 6. Le Héron à Chaillot : une traversée des frontières illustrative des rapports féconds entre Antoine Vitez et la Russie, par Sonia Gavory 7. La Limite de l’oubli de Sergueï Lebedev : une traversée du Styx, par Julie Gerber 8. Le livre comme frontière : entre espace littéraire et espace artistique. Sur l’exemple du poème Le Démon de Mikhaïl Lermontov illustré par Mikhaïl Vroubel, 1917-1927, par Anastasia Kozyreva 9. Le shtetl comme interface dans Huit récits sur l’enfance de Julius Margolin, par Lana Kupiec 10. Le Caucase dans le ballet de Charles-Louis Didelot : frontières d’une œuvre, par Tatiana Nikitina 11. Le mouvement des femmes de Léningrad (1979-1982) : un phénomène qui dépasse les frontières, par Anna Sidorevich 12. Les espaces de la douleur comme lieux d’emprisonnement du corps féminin dans la prose féminine russe de la fin du XXe siècle, par Kateryna Tarasiuk

01/2021

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Géopolitique

Les russes veulent-ils la guerre ? - Un essai d'une russe en temps de guerre

" Les Russes veulent-ils la guerre ? " demandait Evgueni Evtouchenko en 1961. La question est toujours d'actualité. Que veut le peuple russe ? Réellement ? L'autrice, une Russe qui a dû quitter son pays, tente d'apporter une réponse et d'entrevoir un avenir. Depuis l'invasion de l'Ukraine, les Russes présentent une énigme. Sont-ils bellicistes ? Attentistes ? Apeurés ? Lobotomisés ? Indifférents ? Il fallait la politologue Vera Grantseva qui a grandi sous Poutine et qui enseigne aujourd'hui à Paris pour élucider magistralement ce mystère. Que nous racontent ces images de citadins faisant leur marché en ignorant les bombardements, les combats, les victimes ? Ces bureaux de recrutement militaire clairsemés et ces salles de théâtre pleines à craquer ? Ces prisons qui se vident de leurs criminels et se remplissent de dissidents tandis que les écoles virent aux centres de rééducation idéologique ? Ces sondages erratiques publiés par une presse muselée ou aux ordres et ces émissions télévisées où on annonce l'apocalypse nucléaire ? Comment expliquer ce déni de réalité, cette apathie éthique, cette paralysie politique ? La répression, la propagande, le mensonge n'expliquent pas tout, nous dit Vera Grantseva. Mobilisant les témoignages, les sciences sociales, l'histoire, et sa connaissance intime de la société russe, elle décrypte les ressorts cachés d'un Etat prédateur, d'un régime mafieux, d'un peuple traumatisé soumis à un néo-féodalisme cannibale. " Les Russes veulent-ils la guerre ? " demandait, en 1961, le poète Evgueni Evtouchenko. Voici, soixante ans après, la réponse qui nous concerne tous.

10/2023

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Littérature russe

Le rire rouge et autres nouvelles

Leonid Nikolaïevitch Andreïev (1871-1919) est un écrivain et dramaturge russe, considéré comme le représentant littéraire de l'expressionnisme russe. L'Histoire ne lui a pas apporté de compensation ni d'espoir, elle a au contraire augmenté ses angoisses : la guerre russo-japonaise perdue par la Russie en 1904, la révolution de 1905 impitoyablement réprimée, la boucherie de la Première Guerre mondiale, la guerre civile faisant suite à la révolution d'Octobre 1917... Leonid Andreïev, comme Edvard Munch, comme l'épileptique Fiodor Dostoïevski et tous les artistes authentiques, se consacra corps et âme à son art, seul exutoire. Maxime Gorki, Anton Tchékhov, Alexandre Blok, Albert Camus... ont loué son oeuvre. "Leonid Nikolaïevitch Andreïev était talentueux de nature, organiquement talentueux : son intuition était étonnamment fine. Pour tout ce qui touchait aux côtés sombres de la vie, aux contradictions de l'âme humaine, aux fermentations dans le domaine des instincts, il était d'une redoutable perspicacité". (Maxime Gorki)

03/2022

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Géopolitique

La sportokratura sous Vladimir Poutine . Une géopolitique du sport russe

Pourquoi la Russie vient-elle d'être exclue pendant 2 ans des compétitions sportives internationales ? Comment le sport est devenu entre 2000 et 2020 un instrument de soft power incontournable pour les autorités russes ? Qui gouverne le sport en Russie ? Pourquoi Vladimir Poutine se met-il en scène régulièrement en train de faire du hockey sur glace ou de pratiquer le judo ? Ce livre propose de répondre à ces questions grâce au concept original de " sportokratura " : un néologisme formé par l'auteur qui désigne le système politico-économico-sportif russe unique au monde construit depuis 20 ans par V. Poutine. Véritable exploration de la mécanique du système russe actuel, cet essai révèle ainsi les liens qui existent en Russie entre sport, politique et économie. Un regard inédit sur la géopolitique du sport russe sous Vladimir Poutine à l'intérieur et à l'extérieur du pays.

05/2021