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Carlos Fuentes

Extraits

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Cinéma

Sophia Loren

Un regard captivant, un corps unique et sensuel peuvent faire rêver des millions d'hommes dans le monde entier mais une chose est sûre, cela n'est pas suffisant, pour créer la légende "Sophia Loren". Ce livre raconte la vie et la carrière de l'actrice ne s'arrêtant pas toutefois aux podiums lumineux et aux plateaux de tournages célèbres, mais en dévoilant aussi les aspects les plus secrets -parfois douloureux ou conflictuels - de sa longue vie : de son enfance et de la faim sous les décombres (une situation aggravée par l'absence d'un père) à Miss Italie ; de Pozzuoli à Los Angeles ; de l'amour caché et nié pour Cary Gr ant au pilier de sa vie affective Carlo Ponti ; de sa maternité tellement attendue Suisse à l'expérience carcérale pour évasion fiscale présumée. Une famille soudée, un succès planétaire qui la transforme en reine du grand écran et de la jet set, mais un goût jamais oublié pour la bonne pizza napolitaine ou pour une sauce tomate préparée comme le faisait sa grand-mère Luisa... Dans ces pages, aux côtés de la diva Sophia qui a basé sa carrière sans pareil sur sa beauté et son talent indiscutable, nous découvrons donc la femme Sofia : déterminée et rêveuse, disciplinée et sentimentale, capable de cultiver son désir de bonheur sans jamais renier son passé.

08/2014

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Théâtre

Raça ' stirassa !

Raça 'stirassa : expression qui manifeste le prolongement d'une lignée. A rapprocher de : Una prunièra noun fa de figa... Pour cette dixième création du Théâtre Niçois depuis la disparition de son fondateur, il s'agit bien de prolongement de lignées. C'est d'une part le prolongement de l'oeuvre de Francis Gag, grâce à l'un de ses manuscrits retrouvés à l'occasion de la construction du site www.theatrenicoisdefrancisgag.fr. A partir de cette ébauche de traduction d'une comédie de Carlo Goldoni, auteur de théâtre vénitien du XVIIIe siècle, Jean-Luc Gag bâtit une trame puis développe l'idée pour concrétiser l'ultime projet théâtral de son grand-père. Ainsi, avec le fils, Pierre-Louis Gag, et l'arrière-petite-fille, Marie Gag, qui revivent leur lien familial sur scène, Raça 'stirassa relie quatre générations de Gag dans une joie commune. C'est d'autre part le prolongement de la lignée du vieux despote familial Félis. Bien que certain de devenir centenaire, il est peu à peu dépassé, mais saura bientôt que le pouvoir ne changera pas de mains. Parce qu'à notre sens prolongement ne signifie ni culte ni reniement du passé, nous nous attachons à la fois à faire vivre le répertoire traditionnel et à créer de nouvelles pièces. Parce qu'il est de notre devoir d'entretenir, mais aussi de construire.

06/2010

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Critique littéraire

Cocteau et Monaco

On commence à savoir enfin que derrière l'image de Jean Cocteau magicien, illusionniste, touche-à-tout de génie, " Paganini du violon d'Ingres " se cachait un poète secret qui s'attacha sa vie durant à mettre sa nuit en plein jour. Doué d'une stupéfiante force créatrice, cet éternel jeune homme au physique de fil de fer fut un athlète de la poésie, utilisant avec bonheur tous les genres : vers, prose, dessin, théâtre, film, fresque, peinture... Aucune activité artistique ne lui resta étrangère. Sur sa trajectoire, le rocher de Monaco fut, dès sa jeunesse, un point de repère important. Du Ballet russe de Serge de Diaghilev basé à Monte-Carlo au séjour à la villa Santo Sospir de Saint-Jean-Cap-Ferrat en passant par l'hôtel Welcome à Villefranche-sur-Mer, des studios de la Victorine aux éditions du Rocher de Charles Orengo, du " dernier temple avoué du hasard " aux cérémonies du mariage princier en 1956, Jean Cocteau n'a cessé de hanter cette côte d'Azur et cette principauté de conte de fées, comme la nomme Carole Weisweiller dans sa préface. Patrick Renaudot évoque avec chaleur le parcours du poète, mettant en lumière sa ligne de vie qui fut avant tout une ligne de cœur et le ramena si souvent sur les rives de la Méditerranée.

12/1999

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Littérature française

Un film d'amour

Birbillaz ! Bir, bi, yazzz. L'essaim de la gloire bourdonne. Tout le monde parle de Birbillaz. A Venise, à Hollywood, à Cannes. Birbillaz, le jeune réalisateur de génie, l'auteur du célèbre Un film d'amour. Birbillaz qui, à Rome où il vit, est devenu l'amant d'une actrice de série télévisée strip-teaseuse d'un jour devant 50 000 spectateurs, au Colisée. Birbillaz qui, après avoir obtenu le Lion d'argent au festival de Venise, s'est retiré du monde. Vous avez des nouvelles de Birbillaz ? Tous ses amis le racontent au cours d'une émission télévisée tout en dialogues et en surprises, en perfidies et en confidences : c'est une enquête sur un personnage inclassable. Les acteurs du film, son producteur, l'épicière de sa rue, ex-chanteuse dans un groupe punk, un professeur d'Oxford, le directeur du théâtre San Carlo de Naples, un jeune écrivain américain qui a couvert pour le magazine Georgia la fête que Birbillaz a donnée à Rome, la fête de la place Sant'Ignazio, devenue aussi mythique qu'Un film d'amour, bien d'autres encore. Birbillaz, sa vie, son œuvre, sa famille impossible. Birbillaz qui niait que son œuvre ait rien à voir avec sa vie. Quel est le secret de Birbillaz ? Y a-t-il un secret ?

09/2003

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Philosophie

Le livre des cas. Manfredo de Tortona : Traité des restitutions et de la diversité des contrats, Edition bilingue français-latin

Pourquoi prélever sur la masse considérable des textes qui traitent de la confession cléricale et des cas de conscience qu'elle a posés ce petit livre sans doute rédigé par un franciscain presque inconnu, vers 1265, sans aucune considération doctrinale directe ? C'est qu'il constitue, à sa modeste échelle, un document "exceptionnel et normal", selon le fameux oxymore d'Edoardo Grendi, rendu célèbre par Carlo Ginzburg : enraciné en Toscane, entre Florence et Sienne, il offre environ 150 cas de la vie quotidienne des citoyens et des marchands, posés dans un cadre plus éthique et social que strictement religieux. Sur le commerce, il apporte parfois des précisions inconnues par ailleurs, par exemple sur la culture et la vente du safran de San Gimignano, ou sur le négoce des chevaux en Toscane. Il offre un document de premier ordre sur la soccida, contrat d'élevage, espèce du métayage, qui naît alors en Toscane avant de connaître un long et capital développement en Europe. Le Livre des cas est suivi d'un contrat de donation et d'une consultation, sans doute rédigés par Chiaro, de Décisions curiales, auxquelles il a participé et de deux textes de son confrère et ami franciscain Manfredo de Tortona, un Traité sur les restitutions et un autre Sur la diversité des contrats, ainsi que par un extrait du franciscain Guiral Ot, Sur la nécessité des marchands.

11/2017

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Littérature étrangère

22 lettres imaginaires d'écrivains bien réels

Ce livre présente vingt-deux lettres apocryphes de ces auteurs qui, pour tant d'enfants et de jeunes en Amérique, constituèrent leur première bibliothèque. Herman Melville, Emilio Salgari, Hans Christian Andersen, Louisa May Alcott, J. M. Barrie, Charles Dickens, Robert Louis Stevenson, Carlo Collodi, Lewis Carroll, Jean Webster, Johanna Spyri, Jonathan Swift, les frères Grimm, Jules Verne, Mark Twain, Charlotte Brontë, Rudyard Kipling, Jack London, Daniel Defoe, Mary Shelley, Edgar Allan Poe et J. D. Salinger. « Ces lettres inventent avec irré- vérence, mais n'écartent pas la citation cachée, ni ne tentent d'occulter le lien étroit aux circonstances bio- graphiques historiques et sociales qui les entourent. » María Negroni nous offre une vision intimiste d'une tranche de vie de ces grands écrivains. Habitée d'une plume sensible et d'une trame minutieusement tis- sée, chaque lettre est une plongée passionnante dans des destins bien distincts, hors du temps et de l'es- pace, et ayant en commun, à des degrés divers, le coût souvent excessif de l'activité littéraire ressen- tie jusque dans leur chair. Maria Negroni manie la plume avec brio et a trouvé pour chacun un ton et un rythme. Elle fait s'exprimer chacun des auteurs de façon parfois totalement extravagante, désespérée et émouvante. Le livre est illustré par le dessinateur Jean-François Martin et mis en pages par Paprika

10/2016

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Actualité médiatique internati

Rien ne va plus

Durant vingt ans, Laurent Sénéca a été croupier au casino de Monte-Carlo, un record de longévité dans ce métier. Entré tout jeune dans cet établissement, il a gravi les échelons, simple chasseur, changeur aux machines à sous puis croupier des salons privés réservés aux "gros poissons". Il a vu évoluer un milieu que la police n'inquiète pas et sur lequel les autorités ferment les yeux. A l'abri des regards s'y retrouvent stars, hommes politiques, figures de la pègre et milliardaires du monde entier. Une faune qui, dans l'ombre, s'adonne aux comportements les plus extrêmes. Grand banditisme, drogue, sexe, dilapidations de fortunes, violences : sous les lustres scintillants rampent des monstres. A travers une galerie de personnages saisissants - le Serpent, la Bellini, le Lama Cracheur, Weirdo, le Géant Vert, Blondie, Orangina, Porky... - s'esquisse ainsi le portrait d'élites détraquées par le profit et l'addiction au jeu où, selon la formule consacrée, "Rien ne va plus". La nature humaine y apparaît sous tous ses aspects, souvent effroyables, parfois comiques, absurdes et toujours excessifs. Au-delà du témoignage choc mené comme un polar, ce livre parle d'une métamorphose : celle d'un homme ordinaire qui a exercé un métier hors du commun, au contact d'individus frisant la folie, jusqu'à lui-même sombrer, par un effet de contagion, dans un état limite.

09/2023

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Histoire des arts décoratifs

Christian Bérard. Excentrique Bébé

Christian Bérard est connu pour avoir révolutionné l'art du décor théâtral dans les années 1930 et 1940 mais il était aussi peintre illustrateur dessinateur de mode et architecte d'intérieur. Il a transposé son univers pictural sur la scène des Ballets russes de Monte-Carlo aussi bien que dans La Belle et la Bête de Jean Cocteau en 1946. Ses dessins publiés en couverture et dans les pages de Vogue et Harper's Bazaar ont su saisir avec une précision sensible le monde de la mode parisienne. A la Libération il a créé le désormais emblématique Théâtre de la mode un panorama de la couture française présenté sur des mannequins de fil de fer dans une installation qui a fait le tour de l'Europe et des Etats-Unis. Ses aménagements intérieurs les plus prestigieux comme ceux imaginés pour Charles et Marie-Laure de Noailles témoignent d'un rapport unique à l'espace à la fois lieu de création et objet de représentation fantasmé et théâtralisé. Célébré par ses contemporains qui l'avaient affectueusement surnommé Bébé Christian Bérard est pourtant de ces artistes "modernes excentriques" oubliés par les historiens de l'art. Plus de deux cents tableaux dessins photographies correspondances intimes et décors d'intérieur sont ici réunis autour de textes inédits pour le redécouvrir enfin.

07/2022

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Littérature étrangère

L'Amérique centrale raconte. Edition 2015. Edition bilingue français-espagnol

Ce recueil de contes de nouveaux auteurs centraméricains constitue du début à la fi n une agréable surprise. Nous y voyons surgir un regard littéraire qui ne se limite pas à explorer les réalités externes et les habituels contextes locaux, il explore aussi leur effet sur la psyché et l'existence des personnages. (...) Voilà un brillant aperçu sur la direction que prennent les lettres centraméricaines et une nouvelle confirmation jubilatoire que la relève des nouvelles générations est là pour affirmer et enrichir encore la tradition d'excellence de la littérature de la région.

06/2015

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Ethnologie et anthropologie

Claude Lévi-Strauss. Penser le monde autrement

Comment la pensée humaine appréhende-t-elle la diversité des mondes et la discontinuité de l'expérience sensible ? Dans un univers où le lointain est devenu étrangement proche, où la nature se voit démystifiée ou menacée, les leçons lévi-straussiennes évoquent un pari qui n'a jamais cessé d'être moderne, celui de la condition humaine. Ce volume d'hommage à Claude Lévi-Strauss, explore les voies multiples frayées par le fondateur de l'anthropologie dans le domaine de la mythologie, des échanges au fondement des sociétés humaines, de la cuisine ou de la poétique. Anthropologues et historiens y dévoilent comment, dans l'arc-en-ciel des cultures humaines, de l'Amazonie à l'Amérique du Nord en passant par le Mexique, l'Europe ou la Grèce ancienne, il est possible de penser le monde "autre-ment" en ordonnant de façon singulière les données de l'expérience sensible. La mythologie comparée, monument de l'oeuvre colossale de Claude Lévi-Strauss, cède la place à une pratique moderne de la comparaison en anthropologie, faisant surgir les variations entre les manières d'être-au-monde, de sentir, de croire, par-delà les frontières culturelles ou biologiques. Ce volume témoigne de la vitalité de la pensée de Claude Lévi-Strauss et de l'influence que celle-ci continue d'exercer sur les sciences humaines au XXIe siècle.

10/2022

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Histoire de France

Les bateaux de l'espoir. Vichy, les réfugiés et la filière martiniquaise

Les bateaux de l'espoir Vichy, les réfugiés et la filière martiniquaise Entre la débâcle de mai-juin 1940 et la fin de l'année 1941, quelque 5 000 hommes, femmes et enfants gagnèrent la Martinique depuis Marseille à bord de cargos, échappant ainsi à l'Europe embrasée. Certains étaient juifs, d'autres républicains espagnols ou socialistes antinazis. Parmi eux, le révolutionnaire Victor Serge, le cinéaste Jacques Rémy ou la romancière Anna Seghers. L'épisode est peu connu, et pourtant cette filière se révéla être une formidable voie de secours. Fort de plus de vingt années de recherches en France, en Allemagne, en République Tchèque, en Amérique du Nord et aux Antilles, dans des archives publiques ou familiales, Eric Jennings raconte cette aventure exceptionnelle. S'intéressant aux questions liées aux migrations et aux luttes anticoloniales, l'auteur examine cette voie d'exil, contemple la traversée, l'arrivée à Fort-de-France et le ré-internement de la majorité des voyageurs par des autorités coloniales inquiètes de cet afflux de migrants. Il retrace également des rencontres, notamment entre des réfugiés et les chantres de la négritude, comme Aimé Césaire. Il explore enfin la clôture de cette route de secours, en insistant sur le rôle des autorités américaines. L'arrivée de réfugiés aux noms à consonance allemande avait fini par alarmer Washington... Les craintes d'aujourd'hui autour d'une potentielle cinquième colonne parmi une masse de réfugiés - et les terribles conséquences de ces craintes sur des opérations de secours - n'ont donc rien de nouveau.

09/2020

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Livres 3 ans et +

Les aventures de Pinocchio

Chef-d'oeuvre universel de la littérature pour enfants, Les aventures de Pinocchio plonge le lecteur dans l'égoïsme frivole et tenace d'un enfant subissant des épreuves époustouflantes, vagabondant, s'interrogeant sur le bien et le mal mais toujours happé par son plaisir et ses envies. Entre morale et humour, magie et réalisme, enfer et apaisement, une histoire de métamorphose tout autant qu'une douloureuse adoption entre un père et son enfant. Ou l'inverse. Privilégiant la place pour les visuels, cette édition présente le texte abrégé de moitié et se concentre sur le déroulé endiablé des actions. Dans le Pinocchio de Justine Brax, la galerie de portraits, saisissants de présence, réinvente avec brio La Fée bleue, Gepetto, le directeur du théâtre de marionnettes ... Son Pinocchio, pantin de papier et d'épingles est à la fois léger et puissant, fragile et humain. Justine Brax transpose avec densité et poésie le côté sombre et initiatique du texte de Collodi.

11/2018

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Sociologie

Métamorphoses de la sociabilité. Un idéal moderne dans le contexte de la postmodernité en état d’urgence sanitaire

La société existe dans la mesure où il y a une sociabilité qui fonde les interactions, qu'elles soient déclinées sur une base consensuelle ou conflictuelle. Les interactions forment une unité temporelle ou permanente et, par conséquent, la société est constituée sous une certaine forme et existe précisément parce qu'elle a cette forme. Dans le passage de la société moderne à la société post-moderne, l'augmentation de ces groupes a été évidente et, par conséquent, les innombrables intersections dans lesquelles un individu peut se retrouver se sont multipliées (du syndicat au parti, de la grande usine au travail à distance, jusqu'aux pratiques de sociabilité virtuelle qui ne nécessitent pas la co-présence physique des acteurs).

02/2023

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Religion

Jeunes et saints. Un destin fulgurant

Ils s'appelaient Satoko, Darwin, Claire, Pier Giorgio, Thérèse, Taïssir, Carlo... avaient entre onze et vingt-six ans, étaient en grande partie inconnus, issus des cinq continents, et conjuguaient les vertus propres à leur jeune âge avec la recherche passionnée du Christ et l'ardent désir de lui correspondre. Qu'ils soient martyrs, bienheureux ou en attente d'être portés sur les autels, ces jeunes serviteurs de Dieu, brisés dans la fleur de l'âge et pétris autant d'humanité que d'intériorité n'ont rien fait d'autre, pourrait-on dire, que de mener une vie ordinaire, de façon extraordinaire. En retraçant ces différents chemins de vie dont le dénominateur commun est le courage et la maturité spirituelle, ce livre met en lumière de nouveaux germes de sainteté vrais modèles de vie, à suivre et à prier. André Bonet est président du Centre méditerranéen de littérature, secrétaire général du Prix Méditerranée et du Prix Spiritualités d'aujourd'hui. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment Sainte Rita, la grâce d'aimer et Les insurgés de la pauvreté, coécrit avec Michel Bolasell. Michel Bolasell, journaliste à Ouest-France puis rédacteur en chef de l'Indépendant, est actuellement Secrétaire-Général du Prix Spiritualités. Après Cet autre, mon frère, préfacé par André Chouraqui, il est l'auteur de plusieurs livres parmi lesquels La spiritualité dans la cité, Les derniers jours de Magellan, Buenos Aires : cinq siècles d'un mythe réinventé, Terminus Ushuaia.

11/2019

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Sociologie

Matérialismes, culture & communication. Tome 3, Economie politique de la culture, des médias et de la communication

Le projet Matérialismes, culture et communication a pour objectif de mettre en cycle et en concordance des savoirs critiques matérialistes traitant de la culture et de la communication. Ce projet encyclopédique se déploie, à ce jour, sur trois volumes (tome 1 : Marxismes, Théorie et sociologie critiques ; tome 2 : Cultural Studies, théories féministes et décoloniales). Le présent tome rend hommage aux chercheurs inscrivant leurs travaux dans le champ de l'économie politique. La critique des médias et de la communication a longtemps été éludée par les économistes se réclamant du marxisme. Il faut attendre les années 1970 pour que naisse une "économie politique de la communication" digne de ce nom. Pendant longtemps dominé par des contributions nord-américaines ou européennes - et principalement anglo-saxonnes -, ce courant de recherche est souvent décrit, par trop rapidement, comme une approche unifiée du sous-champ interne des études de communication duquel, par ailleurs, bien peu d'ouvrages en français ont proposé l'exégèse.Le présent ouvrage entend à la fois pallier ce manque et ouvrir, par là-même, à la richesse de quelques travaux majeurs se réclamant dudit courant ou de régions épistémologiques proches. Ont participé à cet ouvrage : Maria Alcala Sucre, Verlane Aragão, Robert Babe, Alix Bénistant, David Buxton, Fabien Granjon, Jacques Guyot, Jonathan Hardy, Mariem Hazmoune, Christophe Magis, Guillermo Mastrini, Jacob Matthews, Alan Ouakrat, Maxime Ouellet, Ruy Sardinha Lopes, Maria Trinidad Garcia, Jérémy Vachet, Carlo Vercellone et Mariano Zarowsky.

09/2019

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Policiers

De rage et de vent

Alessandro Robecchi conjugue une maîtrise remarquable des mécanismes de l'humour et du polar avec une observation minutieuse et perspicace de la société milanaise. Carlo Monterossi, détective à ses heures perdues, est ravagé par la culpabilité : après avoir pris un verre avec Anna, une escort girl avec laquelle il a partagé un moment de surprenante sincérité, il est parti de chez elle sans fermer derrière lui, laissant le champ libre à un meurtrier tortionnaire. Les pistes suivies par la police semblent annoncer une intrigue d'une complexité effarante, mais Alessandro Robecchi la détricote avec habilité et malice pour le plus grand bonheur de son lecteur. Son regard aiguisé sur la société milanaise et ses innombrables milieux nous offre une histoire où la pègre et les gens comme il faut s'avèrent aussi féroces les uns que les autres... "Si vous cherchez un bon polar, le voilà". Corrado Augias, Il venerdì de La Repubblica "La Milan venteuse de ce dernier roman est un fond parfait au mal de vivre qui accompagne tous les personnages dans un milieu dense de petites bulles de survie désenchantées". Sergio Pent, La Stampa Alessandro Robecchi a été éditorialiste pour le quotidien Il Manifesto et l'une des plumes de Cuore, l'un des plus importants hebdomadaires satiriques italiens. Il est l'auteur d'une série de romans policiers publiés par Sellerio, l'éditeur de Andrea Camilleri, dont l'Aube a déjà publié Ceci n'est pas une chanson d'amour.

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Policiers

Le complot des Matarèse

Tel un Phénix renaissant de ses cendres, l'ombre des Matarèse plane de nouveau sur le monde. Leur but ultime : la domination économique de la planète... et ils sont prêts à tout pour arriver à leurs fins. L'agent Cameron Pryce de la CIA est le seul homme capable d'empêcher le retour, dans toute sa gloire démoniaque, de la Maison Matarèse. Mais il risque d'être pris de vitesse, car le compte à rebours a déjà commencé. A Long Island, Monte-Carlo ou Belgravia Square à Londres, les envoyés des Matarèse ont déjà frappé avec une efficacité redoutable, éliminant tous ceux qui risquaient de se dresser en travers de leur chemin. Mais sur la Costa del Sol, une victime a murmuré, dans un dernier souffle, le nom de code d'un agent à la retraite, Brandon Scofield. Celui-ci a pénétré les défenses des Matarèse et en est ressorti vivant, d'où sa renommée légendaire. Aujourd'hui, comment convaincre Scofield et sa femme, Antonia, d'abandonner leur paradis des Caraïbes pour les entraîner là où ils ne pensaient jamais remettre les pieds : dans le cercle funeste des Matarèse ? Des champs de pétrole du Golfe Persique aux conseils d'administration de Manhattan, des collines pelées de Corse aux bastions du pouvoir à Washington, le cercle se referme, et la panique gagne du terrain. Car Pryce vient de découvrir que les Matarèse ont annexé de nouvelles terres... au cœur même de la CIA.

02/1999

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Histoire de France

Pozzo di Borgo. L'ennemi juré de Napoléon

Cousin pauvre mais noble de Napoléon Bonaparte, étudiant logé à Ajaccio par "Madame Mère", Carlo Andrea Pozzo di Borgo (1764-1842) entretient avec lui une belle amitié d'enfance, avant de lui vouer une haine tenace, une "haine de Corse" comme la qualifie Talleyrand, qui tourne à l'obsession. Disciple de Paoli, resté fidèle à une Corse anglaise, le brillant avocat est contraint de s'exiler à la Révolution. Il sillonne alors l'Europe entière à la recherche d'alliés avec pour seule idée en tête : faire obstacle à "l'usurpateur". A Saint-Pétersbourg, ce diplomate hors pair et mondain accompli trouve l'oreille attentive du tsar Alexandre Ier qu'il convainc en 1814 d'entrer dans Paris, provoquant l'abdication de Napoléon. Présent au Congrès de Vienne, il y joue un rôle actif, observe une dernière fois à Waterloo son ennemi juré depuis sa lorgnette, part chercher Louis XVIII à Londres et, en bon catholique et légaliste convaincu, rétablit les Bourbons. Il meurt à Paris en son magnifique hôtel de la rue de l'Université après avoir été, pendant presque trois décennies, ambassadeur de Russie à Paris, puis à Londres auprès de la reine Victoria (1835-1839). Sur la base d'archives inédites, en Corse, à Londres et à Saint-Petersbourg, Michel Vergé-Franceschi est parti sur les traces de ce personnage infiniment romanesque, dont Karl Marx dit qu'il fut "le plus grand diplomate russe de tous les temps".

10/2016

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Littérature Allemande

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

Un soir d'été, dans un hôtel de Monte-carlo, une femme quitte mari et enfants pour suivre un beau jeune homme arrivé là quelques jours plus tôt. L'évènement met tous les pensionnaires en émoi, et bien peu nombreux sont ceux qui tentent de comprendre les raisons de cette fuite. Le narrateur, le seul à prendre la défense de l'infidèle, trouve cependant une alliée, une vieille Anglaise qui lui conte sa propre histoire, faisant de lui le détenteur d'un secret jusque-là inavouable. Les deux récits se croisent sur fond de valse viennoise, au milieu de la salle de jeux d'un casino auquel le jeune homme, objets des passions, est enchaîné. Considéré comme un chef-d'oeuvre par Freud ; le mariage parfait entre l'esthétisme de la langue et la construction psychologique des personnages et de l'intrigue - ; ce classique de la littérature étrangère paraît aujourd'hui dans une traduction inédite en poche augmentée d'une préface signée Eric-Emmanuel Schmitt. " Zweig ne donne sa voix qu'aux vaincus, qu'aux fragiles, qu'aux passionnés sans issue. Il ne traque jamais la grandeur. Surpris, divisés, inquiets, ses personnages s'éloignent des héros : au contraire des figures hugoliennes, ils n'incarnent pas "une force qui va", mais une faiblesse qui piétine... Qui, dans toute la littérature mondiale, a brossé des êtres plus proches de nous ? " Eric-Emmanuel Schmitt, extrait de la préface.

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Policiers

Les diamants du Palazzo Mastropiero

La Davidson Ltd, un groupe minier propriétaire d'une des plus grosses mines de diamants du Canada souhaite s'implanter dans la distribution avec une chaîne de boutiques de joaillerie de luxe. Les consultantes Adèle de Nève et Mathilde Gauthier ont été chargées de développer le marketing de la future chaîne. Dans le cadre de leur mission, elles se sont engagées à rechercher un emplacement pour la première boutique. Après un échec à Moscou - un concurrent leur a soufflé l'emplacement qu'elles avaient trouvé sous le nez - elles portent leur recherche sur Venise. Très vite une opportunité parfaite se présente : le Palazzo Mastropiero, un Palais vénitien du XVIIème siècle dans son jus, qui appartient à Francesca Mastropiero, dernière descendante d'une vieille lignée de négociants de diamants vénitiens. Le Palais est à vendre. Un accord sur le prix est rapidement trouvé. Tout semble se dérouler sans encombre. Mais Adèle et Mathilde s'aperçoivent peu à peu que Francesca Mastropiero cache de nombreux secrets. De quoi vit-elle ? Que cherche vraiment son amant argentin, Don Carlo ? Et son conseiller financier, Umberto Sant'Albano, trafique-t-il des diamants volés ? Le mystère s'épaissit lorsque Francesca est attaquée brutalement : qui est prêt à tuer pour empêcher la vente du Palais ? Adèle et Mathilde se retrouvent bientôt avec des mafieux peu conciliants à leurs trousses. La seule façon de leur échapper est de résoudre le mystère du Palazzo Mastropiero.

01/2014

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Romans historiques

Au commencement, il n'y avait rien

Un sourd mal-être ronge les jours de Carlo. Lassitude et désenchantement ont pris possession de l'âme de cet instituteur qui se replie sur lui-même quand il n'est pas gagné par de brusques montées de rage. Même son mariage avec Jeanne lui apparaît maintenant dans sa fade réalité?: juste un simulacre dont il est à présent prisonnier. Seuls moments où il peut être lui-même : ceux passés avec Karl, étrange ascète qui a investi le vieux bunker caché dans les dunes. Et soudain, comme un rai de lumière qui viendrait percer la grisaille quotidienne?: Juliette. Inattendue, inespérée, salvatrice. Elle semble l'attendre à la plage. à un sujet qui aurait pu la maintenir dans les voies étroites du roman purement sentimental, M. Lebeau impose, tout au long du récit, des notes métaphysiques et psychologiques qui aboutissent à bien plus qu'une œuvre sur la passion adultère. En effet, il est encore question du cheminement d'un homme vers une forme de spiritualité empreinte de symboles. Dans la solitude du grenier où il s'est réfugié, il affrontera ses doutes, ses peurs, ses lâchetés. Bibliothécaire à ses heures, il comprendra que, malgré tous les livres publiés, l'Homme ne sait encore "?ni lire, ni écrire?" les mystères de l'Univers. Ce roman est aussi la chronique d'un village, avec son bistro, ses boutiques, son école, son cimetière au pied des dunes...

02/2012

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Beaux arts

Culture, les raisons d'espérer. Acte du forum d'Avignon culture, économie, médias 2012, Edition bilingue français-anglais

La culture, solution pour la crise ? Utopique, à l'heure des enjeux de compétitivité et de mondialisation ? C'est oublier que de l'atelier, de la table à dessin ou d'écriture sont issues les formes et les innovations qui ont changé le monde économique d'aujourd'hui. Les 450 participants du Forum d'Avignon 2012 venus de plus de 40 pays différents philosophes, décideurs privés et publics, universitaires et étudiants ont partagé leurs raisons d'espérer dans la culture. Au-delà de son impact économique réel, avec 6,1 % du PIB au niveau mondial pour un chiffre d'affaires de 2 700 milliards de dollars, 4 % du PIB de l'Union européenne et 8 millions d'emplois directs, la culture met en résonance le rôle de l'imagination, la créativité dans la cohésion sociale et la transmission d'un patrimoine culturel dans une période de perception d'accélération du temps. De nouvelles voies de réflexion s'ouvrent sur la fabrique de la culture et les emplois de demain, en mettant en lumière des initiatives ou des pratiques culturelles fédératrices et des dynamiques territoriales exemplaires. Parmi les participants de l'édition 2012 qui prennent la parole : Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, Paul Andreu, Julien Anfruns, Carlo D'Asaro Biondo, Elie Barnavi, Mircea Cantor, Renaud Capuçon, Rick Cotton, Axel Dauchez, Régis Debray, Kitsou Dubois, Amos Gitaï, Claudie Haigneré, Barbara Hendricks, Pierre Lescure, Richard David Precht, Stéphane Richard, David Throsby, Zahia Ziouani.

09/2013

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Philosophie

Philitt N° 8, mars 2019 : L'enfance retrouvée

Jean Paul Mongin présente "les petits platons" Par Matthieu Giroux La Navajo-Nation Par Nabil Kenana Misère esthétique et politique du néo-orientalisme Par Adlene Mohammedi Dossier : l'enfance retrouvée Georges Bernanos : l'esprit d'enfance Par Edouard Garancher L'enfance comme pratique spirituelle Par Clément Sans Marcel Pagnol : l'éternité perdue Par Youness Bousenna Dragon Ball : souvenirs picaresques et esprit d'enfance Par Olivier Maillart Laurent Bury. "Chez Dickens, les orphelins sont des enfants privés d'enfance" Par Matthieu Giroux La vérité est un nouveau-né Par Paul Ducay L. F. Céline : la maladie de l'enfance Par Pierre Trinckvel Je suis Spectreman Par Cédric Monget Philippe Ariès : la découverte moderne de l'enfance Par Maël Notez Jules Verne : le monde ludique de Phileas Fogg Par Olivier Maillart Luc Fraisse. "Chez Proust, l'enfance est un paradis perdu" Par Benjamin Fayet Les drontes de Maurice, Snoop Dogg et mon père Par Pierre Trinckvel Jean-Jacques Rousseau et saint Augustin : deux enfances inversées Par Adrien Boniteau Philippe Muray : la religion de l'infanthéisme Par Augustin Tabourdel H. P. Lovecraft : un écrivain pour enfants Par Cédric Monget Tintin, le gentilhomme en dessein Par Paul Ducay André Gide : l'immoraliste puritain Par Pierre Chardot L'aube d'un roi Par Benjamin Fayet Carlo Collodi : Pinocchio, l'enfant contre l'autorité Par Nabil Kenana Fedor Dostoïevski : l'enfance contre le nihilisme Par Shathil Nawaf Taqa L'adulte, ce monstre que les enfants fabriquent avec leurs regrets Par Alexis Bétemps

03/2019

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Mystique

Sandra Sabbattini, le ciel n'attend pas. Le parcours exceptionnel de la première fiancée béatifiée

Une foi limpide et lumineuse, un engagement auprès des pauvres et des marginalisés, au sein de la Communauté Jean-XXIII, le désir d'être médecin en Afrique, des fiançailles... un accident de voiture et un départ prématuré, ce 2 mai 1984, à l'âge de 22 ans. Sandra Sabattini, jeune Italienne joyeuse à la vie spirituelle intense, a laissé dans son sillage une réputation de sainteté. La profondeur de son désir de Dieu, sa droiture et sa pureté ont marqué ceux qui l'ont côtoyée, ceux qui la rencontrent encore à travers son journal intime, rédigé depuis l'adolescence. L'abbé Hubert Lelièvre le traduit pour la première fois en français, afin de nous faire découvrir cette âme d'exception, modèle pour la jeunesse d'aujourd'hui, béatifiée en 2021. Il esquisse sa physionomie spirituelle, en lui laissant largement la parole et en enrichissant son portrait d'exhortations des papes et d'exemples de jeunes saints. Un guide sûr pour ceux qui veulent eux aussi "choisir le Christ, et c'est tout" , en "se donnant totalement aux autres" . Car le Ciel n'attend pas ! Hubert Lelièvre, ordonné prêtre en 1989, partage son ministère entre la Famille missionnaire de l'Evangile de la Vie et la cause de canonisation des martyres d'Orange, dont il est le postulateur. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Ce bonheur que tu cherches (Emmanuel, 2011), réponses aux questions des jeunes, et Carlo Acutis. Le geek de Jésus (Peuple Libre, 2020).

03/2023

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Monographies

George Condo. Humanoïdes

"Les Humanoïdes sont mes êtres imaginaires, ils peuvent endosser tous les rôles, maîtresses, fous et solitaires, puissants et faibles. . ". George CondoGeorge Condo est connu pour ses hybridations d'influences artistiques empruntant aussi bien aux maîtres anciens qu'au cubisme ou au pop art. L'artiste américain, inventeur de la notion de "réalisme artificiel", mêle les images, les styles et les courants dans des oeuvres qui invitent à porter un regard critique sur la culture occidentale contemporaine et ses débordements. Les peintures et sculptures présentées dans ce catalogue retracent ses voyages dans l'univers parallèle des Humanoïdes : métaphores de notre humanité, ces créatures en exacerbent les émotions et les vicissitudes. George Condo revient ici, dans des écrits inédits, sur la genèse et la signification de son oeuvre, et dévoile des tableaux créés sous la double influence de la pandémie et de la débâcle politique aux Etats-Unis. Didier Ottinger, historien de l'art, spécialiste de la peinture moderne et contemporaine, examine la carrière, les influences et l'oeuvre de cet artiste unique, qui navigue entre reformulation de l'histoire de l'art et caricature des excès du monde moderne. Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition Humanoïdes présentée par George Condo au Nouveau Musée National de Monaco, près de vingt-cinq ans après ses collaborations avec Les Ballets de Monte-Carlo pour lesquels il avait créé un rideau de scène, une scénographie et des costumes.

04/2023

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Réussite personnelle

J'ai décidé d'oser

QUI QUE VOUS SOYEZ ET D'OU QUE VOUS VENIEZ, CROYEZ EN VOUS ET SUIVEZ VOS REVES. RIEN N'EST IMPOSSIBLE ! INTREPIDE, AVENTURIERE, PERSEVERANTE " J'aime relever des défis, accepter des challenges et me dépasser : participer au concours de Miss Normandie puis celui de Miss France, présenter le festival de Monte-Carlo, défier les plus hauts sommets français aux côtés de grands sportifs ! Mon année de Miss France a été incroyable et riche de rencontres et de découvertes. Elle m'a permis de grandir et de révéler de nouvelles facettes de ma personnalité. On m'a toujours dit de croire en ma bonne étoile et vous m'avez donné cette chance de pouvoir réaliser l'un de mes rêves. Ce livre est un nouveau défi, que j'ai souhaité relever pour partager avec vous mon parcours et mon quotidien. J'y dévoile mes moments de doute, les épreuves traversées et les rêves accomplis. Et, parce que la réalité n'est jamais aussi séduisante, ni aussi simple que cela puisse paraître, voici donc mon expérience, celle d'une fille timide qui ne croyait pas vraiment en elle et qui, grâce à la persévérance, à l'énergie et à la volonté de réussir, a décidé de se faire confiance et de saisir sa chance. " QUI QUE VOUS SOYEZ ET D'OU QUE VOUS VENIEZ, CROYEZ EN VOUS ET SUIVEZ VOS REVES. RIEN N'EST IMPOSSIBLE !

05/2023

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Humour

Hara Kiri. Les belles images

Le premier numéro du mensuel Hara-Kiri paraît en septembre 1960, né de la rencontre de François Cavanna, de Georges Bernier, alias le Professeur Choron, et de Fred. Le journal adopte immédiatement une ligne de conduite dont il ne se départira jamais : rire de tout. Autour de Cavanna se constitue rapidement une équipe de francs-tireurs d'élite composée, entre autres, de Reiser, Cabu, Wolinski, Gébé ou Delfeil de Ton. Première victime : la presse de l'époque, que le mensuel pastiche avec entrain, en pervertissant les mièvres romans-photos de la presse populaire, les candides fiches cuisine des journaux féminins ou encore les fiches pratiques qui deviendront les délirantes "fiches bricolage du Professeur Choron", sans oublier l'érotisme édulcoré et hypocrite des revues spécialisées. Le mensuel invente aussi le détournement de la publicité: "La publicité nous prend pour des cons, la publicité nous rend cons", déclare le journal. Une démolition allègre, systématique et caustique de la société de consommation naissante. Dès les premiers numéros, la joyeuse bande proclame le journal "Bête et méchant" pour passer aussi à la moulinette, dans un humour absurde souvent noir et brutal, tout ce qui mérite ailleurs respect et compassion : la patrie, la religion, l'armée, la morale, la maladie, la vieillesse. Victime d'interdictions de publication pour ses outrances et ses insolences, et en dépit de nombreux procès et saisies, l'aventure Hara-Kiri se poursuit durant vingt-cinq ans (le petit frère Hara-Kiri Hebdo sera créé en 1969 par la même équipe). Ces guérilleros aussi motivés qu'incontrôlables élargiront épisodiquement leur cercle à de nombreux artistes comme Francis Blanche, Romain Bouteille, Renaud ou Coluche. On voit passer au journal les amis de l'époque : Serge Gainsbourg, Christian Clavier, Thierry Le Luron, Pierre Perret, Alain Souchon, Carlos, chacun à son tour protagoniste des provocants romans-photos. Hara-Kiri, une saga unique qui a révolutionné la presse et l'humour. Un humour dont la force n'a pas faibli, qui vit encore à travers les complices de la grande époque, Gourio, Vuillemin ou Berroyer et ses fils spirituels : ceux qui aujourd'hui à la télévision ou ailleurs propagent l'esprit de l'épopée féroce et éminemment inconvenante d'Hara-Kiri.

10/2018

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Psychologie, psychanalyse

Autisme : le sacrifice invisible. Trajectoires des familles et Regards croisés des professionnels

Plusieurs fois, on lui a dit de ne pas parler d'échec alors que pour elle, reconnaître un échec de la prise en charge, c'est déjà rechercher des solutions. Ce mot est et restera pour Christiane Jean-Bart significatif de réflexion, de recherche de sens et donc il participe à améliorer l'accompagnement que nous devons aux enfants autistes. Malgré des évolutions positives dans ce domaine, l'auteure a voulu présenter une des clés de compréhension pour mieux orienter les politiques publiques. Pour ce faire, il a fallu qu'elle sorte de l'institution et qu'elle aille à la rencontre des familles. A chaque occasion, elle s'est sentie attendue, accueillie et même remerciée par les familles qui ont tant à révéler. Aujourd'hui, retracer leurs trajectoires lui semble indispensable à la compréhension de l'environnement dans lequel une personne autiste évolue. Les stratégies développées en disent long sur la nécessité de cette prise en compte. C'est bien de chaînons manquants dont il s'agit. Elle introduit le modèle écologique parce qu'elle est convaincue du nécessaire travail d'articulation, de complémentarité (à tous les niveaux) à avoir dans le domaine de l'autisme. Considérant que le soutien social a des effets positifs sur le bien-être des personnes, il s'agit d'avoir une vision globale de l'enfant autiste, de prendre en compte tout ce qui influera sur lui dans son environnement comme par exemple l'institution qui le prend en charge, sa famille, l'école, son voisinage... Dans une première partie, elle a tenu à rappeler que l'autisme était traité dans le champ de la folie. Les fictions qu'elle introduit sont là pour éclairer sur les méthodes, les moyens et les croyances des différentes époques. Puis elle expose l'impact de l'arrivée d'un enfant autiste sur le système familial ainsi que sur les autres systèmes. L'utilisation d'un outil innovant et prometteur pour les professionnels, la cible de Carlos Sluzki, a documenté le réseau social des familles. La rencontre avec des professionnels a permis d'analyser comment s'articulaient ces deux réseaux. Après lecture, vous avez la possibilité d'échanger avec l'auteure pour enrichir la réflexion : christiane.jeanbart @gmail.com.

07/2015

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Ecrits sur l'art

Marronnage, l'art de briser les chaînes

Dans tous les pays où les bateaux négriers les ont transportés de force, les personnes réduites en esclavage ont pris la fuite : ils sont appelés esclaves "marrons" , on dit qu'ils sont partis en marronnage. En Guyane hollandaise (Suriname) des esclaves s'enfuient en grand nombre, protégés par l'immense forêt amazonienne toute proche où ils forment des sociétés. L'art de briser ses chaînes est l'histoire peu connue du marronnage. Ces sociétés marronnes ont d'abord dû défendre leur liberté, se construire sur ce qui restait de leurs cultures africaines puis se développer et, la paix revenue (autour de 1860), exprimer dans l'art leur sens du beau : le moy. Sous les doigts de l'artiste, les objets du quotidien deviennent alors des oeuvres d'art fabriquées pour soi ou offertes à l'autre, en particulier à la femme ou l'homme aimé. L'art de briser ses chaînes, c'est aussi le tembe, l'art des Marrons : sculpture, gravure, broderie, peinture. Auprès de sculptures et d'ojets du siècle dernier (dont beaucoup proviennent du musée du Quai-Branly), seront présentés les travaux d'artistes contemporains, mettant ainsi en valeur pour la première fois la continuité artistique de l'art marron. Le lecteur découvrira les oeuvres de précurseurs du tembe sur toile tels Antoine Lamoraille et Antoine Dinguiou, les tableaux et sculptures de leurs cadets Carlos Adaoudé et Francky Amete. Les créations originales de peintres à la renommée internationale tels Hervé Télémaque, John Li A Fo et Marcel Pinas, abordant histoire, culture ou tembe, questionnent le devenir et la place de cet art. Les scientifiques du siècle dernier ont aussi ramené des photographies, dont la dimension artistique nous apparaît pleinement au-delà de leur valeur documentaire. Donnant à voir un même sujet collectif à quelques générations d'intervalles, les oeuvres de photographes actuels tels Gerno Odang, Ramon Ngwete, Nicola Lo Calzo entrent alors ici en dialogue avec celles des ethnologues Jean-Marcel Hurault et Pierre Verger. Pour comprendre ces peuples, issus du refus du sort qu'on leur avait réservé, la parole sera donnée aux témoins, ceux du temps de l'esclavage et les témoins d'aujourd'hui.

07/2021

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 45, Mars 2006 : L'Europe du rire

L'homme qui porte un regard trop lucide sur toutes les perspectives d'une situation limite n'a sans doute d'autre issue que le désespoir. Seul celui qui, avec un oeil émoussé, prend cette situation uniquement comme l'un des aspects de la vie quotidienne, est en mesure de lutter contre elle. Kenzaburô Ôé. La pensée scientifique n'est ni tragique ni comique. D'où son arrogance à faire croire qu'elle peut faire basculer toute limite, même celle de la mort. A l'opposé, jamais on ne pourrait concevoir l'aventure romanesque sans la morale tragi-comique. Takis Théodoropoulos. Gustave Flaubert et Ion Luca Caragiale, qu'une génération sépare, ont eu, face à la révolution, une attitude plutôt ironique qu'enthousiaste. Montés, malgré eux, dans la locomotive du progrès qui roulait sur les rails du XIXe siècle, ils ne se sont pas laissés enivrer par la vitesse. Au contraire, ils ont alerté les esprits quant à la direction adoptée. Adrian Mihalache. J'arrive à distinguer dans l'abstrait l'humour de l'ironie, du comique, de l'esprit, et du burlesque. Mais au bout du sixième jour Dieu créa le portable et se reposa. Fernando Arrabal. Plus encore qu'une cause ou qu'une stratégie, l'humour est un sens - une réalité diffuse, aptitude et intuition, connaissance et existence mêlées, façon tout à la fois de comprendre le monde et de l'exprimer. Dominique Noguez. Juan Carlos Onetti, lui, superbement indifférent aux diktats théoriques, n'a jamais proclamé son obsession de " modernité ". [¿] Il nous parle au plus près, à hauteur de ce que nous sommes, bien malgré nous, devenus : des êtres post-Hiroshima, post-Auschwitz et post-lendemains qui chantent. Jean-Pierre Cescosse. Pour les grands marchands de la planète qui contrôlent nos existences, le clivage n'existe pas : la racaille et la non-racaille se retrouveront toujours dans les grandes surfaces à pousser des caddies. Christian Cogné. L'homme dépourvu d'humour, et nous en connaissons tous quelques-uns, surtout ceux d'entre nous qui travaillent pour l'université, représente la mort. Keith Botsford.

03/2006