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Tokugawa Ieyasu, shôgun suprême

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Histoire internationale

Stalingrad

Stalingrad reste à bien des égards la reine des batailles. Par la durée et l'intensité des combats, le nombre d'hommes engagés et perdus, l'importance des enjeux stratégiques et l'exceptionnelle valeur symbolique de son dénouement, cet affrontement homérique de deux dictatures entre Don et Volga constitue un tournant décisif dans l'évolution de la guerre en Europe, à un moment où son issue était encore incertaine. C'est une suite de hasards, de rapports de forces et d'erreurs de calcul qui a provoqué la concentration progressive de deux immenses armées le long des rives de la Volga, autour d'une ville dont la valeur militaire était des plus réduites ; c'est aussi l'entêtement de deux dictateurs et la discipline de fer qu'ils ont fait régner parmi leurs troupes qui ont prolongé pendant cinq mois une confrontation unique par son ampleur et sa férocité. La détermination des chefs, le poids de la terreur et l'extraordinaire capacité de résistance des hommes ont façonné cet abcès de fixation dévastateur qui, une fois résorbé, marquera définitivement les limites de l'avance allemande en URSS. Le témoignage des combattants, les clichés pris dans chaque camp et les nombreuses cartes permettront de suivre les péripéties de la bataille, au triple niveau des chefs suprêmes, des commandants d'armées et des soldats sur le terrain.

10/2013

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Histoire de France

L'avènement du Roi-Soleil. 1661

Le 9 mars 1661, Mazarin, Premier ministre qui gouvernait pratiquement seul le royaume de France depuis 1643, meurt. Peu d'hommes avaient détenu une puissance aussi grande. Le jeune roi Louis a vingt-deux ans, la mort du Cardinal ne l'affecte guère : il chasse, danse, dévore, aime, écoute musique et comédie. Nul se s'attend, alors, au milieu des fêtes de la Cour, à ses deux "coups de maître" : il supprime le poste de Premier ministre, car "rien n'est plus indigne que de voir d'un côté toutes les fonctions, et de l'autre le seul titre de Roi", et annonce dès le 11 mars aux Grands sa "résolution de commander lui-même son Etat", leur disant que "quand il aurait besoin de leurs bons avis, ils les ferait appeler". Puis, le 5 septembre, c'est l'arrestation de Fouquet, dont "les insolentes acquisitions qu'il avait faites ne pouvaient que convaincre du dérèglement de ses ambitions". Après le temps des suprêmes anarchies et folies, de l'exubérance, des richesses et des libertés, un Etat s'installe, avec ses règlements, ses administrateurs désormais aux ordres, ses censeurs et ses encenseurs appointés, ses persécuteurs tonsurés ou bottés : quelque chose d'étouffant, de prétentieux, d'organisé, de glorieux et de triste. Louis XIV a pris le pouvoir.

06/2014

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Littérature française (poches)

Le fleuve Alphée

Selon la fable grecque, le fleuve Alphée, à la fin de son cours, se jette dans la mer, traverse la Méditerranée et redevient fleuve dans l'îlot d'Ortygie, en face de Syracuse. L'auteur apprit à lire très tard. Mais, dès qu'il est livré à la lecture, il se précipite " à sensibilité perdue " dans l'océan des livres, dans la houle mouvante de la culture. C'est, dans sa vie, une très longue parenthèse. Toutefois, il conserve ou entretient comme autant d'antidotes des talismans disparates : objets insolites, images déroutantes, la condition végétale, les contrées écartées, les minéraux. Ce sont, issues de l'enfance, adhérences et fibrilles d'une tumeur salutaire. Un beau jour, elles lui permettent de sortir, autant que faire se peut, de la bulle isolante, à la fois étanche et transparente, où l'espèce humaine, la plus tardive et la plus ingénieuse, se calfeutre et règne avec toujours plus de succès. Comme le fleuve Alphée, il regagne alors une terre ferme. Là il connaît, sinon la sérénité, du moins ce qu'il nomme les " embellies de l'âme ", qui lui procurent la contemplation des pierres : " Pierres, archives suprêmes, qui ne portez aucun texte et qui ne donnez rien à lire... " Le fleuve rescapé du naufrage n'aspire plus qu'à atteindre la source symétrique, celle qui éponge.

01/1992

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questions militaires

Stalingrad. Le tournant de la guerre

Récit de la bataille de Stalingrad, première défaite majeure de l'armée d'Hitler. Stalingrad reste à bien des égards la reine des batailles : par la durée et l'intensité des combats, le nombre d'hommes engagés et perdus, l'importance des enjeux stratégiques et l'exceptionnelle valeur symbolique de son dénouement, l'affrontement homérique de deux dictatures entre Don et Volga représente un tournant unique dans l'évolution de la guerre en Europe. C'est une suite de hasards, de rapports de forces et d'erreurs de calcul qui a provoqué la concentration progressive des immenses armées le long des rives de la Volga, autour d'une ville dont la valeur militaire était des plus réduites ; c'est aussi l'entêtement de deux dictateurs et la discipline de fer qu'ils ont fait régner parmi leurs troupes qui ont prolongé pendant cinq mois une confrontation unique par son ampleur et sa férocité. Quatre-vingts ans plus tard très exactement, il est passionnant d'en suivre les péripéties au triple niveau des chefs suprêmes, des commandants d'armées et des soldats sur le terrain. Le témoignage des combattants, les clichés pris dans les deux camps et les nombreuses cartes permettent de prendre la mesure de ce duel de titans aux confins de l'Europe et de l'Asie qui décide du sort de la guerre.

01/2023

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Autres philosophes

Le souci d'exister. (Aphorismes dans l'ordre du temps)

Tenu durant près de six décennies (1907-1963), traversé par les questions douloureuses du temps des démesures et de ses frénésies primaires - la guerre, la violence, le cynisme -, et par celles de l'Etat, de la démocratie et de la religion, ce journal philosophique et littéraire frappe par la clarté et la profondeur de vue de son auteur, opposant radical au relativisme, au matérialisme et à l'hédonisme. Henryk Elzenberg y expose avec courage et constance ses réflexions, explorant parmi les sources les plus vives issues de la haute culture occidentale (Platon, Shaftesbury, Goethe, Flaubert, etc.), en lien avec différentes influences orientales, dont celle de Gandhi. En disciple des Stoïciens, dont il adopta l'idée du renoncement, mais resté hermétique à toute pensée du déclin - ce qui fit sa force devant des dégradations réelles -, Henryk Elzenberg conserva pour principal horizon cette joie de saisir dans la dynamique même de l'esprit les conditions d'un réel enracinement, jusqu'à redéfinir les contours d'une "déclaration des devoirs" - car les valeurs suprêmes obligent - des êtres humains les uns envers les autres. Il nous laisse de fait nombre de lignes directrices (éthiques, esthétiques) applicables à notre crépuscule. Ne notait-il pas déjà en 1910 : "Il n'est pas de meilleur indicateur de la vitalité d'un individu que son attitude face à la mort".

10/2021

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Droit

L'inflation des avis en droit. [actes du colloque, 7 juin 1996, Montpellier

Si l'avis a toujours existé en Droit - que l'on songe aux opinions des jurisconsultes ou à celles du Conseil du Roi -, jamais, pourtant, il n'avait connu un développement semblable à celui qui le caractérise depuis une quinzaine d'années. Toutes sortes de personnes et d'institutions (autorités administratives indépendantes juridictions suprêmes ; ministres ; institutions représentatives du personnel ; experts, ... ) sont, en effet, sollicitées aujourd'hui sur les questions les plus diverses. Ce phénomène est de nature à altérer, sinon à bouleverser l'architecture et le fonctionnement des sources du droit. Il appelle donc une analyse serrée, et tel est précisément l'objet du présent ouvrage. L'inflation des avis y est d'abord mesurée. Par l'étude des domaines et des questions justifiant une procédure d'avis. Par l'identification des demandeurs et des émetteurs d'avis. Par l'examen des procédures d'élaboration et de diffusion des avis. L'inflation des avis est ensuite appréciée. En premier lieu, par la recherche de ses causes. En second lieu, par l'analyse de ses effets sur le système juridique. Un rapport de synthèse dresse les enseignements essentiels d'un phénomène d'importance majeure dans l'évolution générale des sources du droit, et, à travers elles, du système juridique. En annexe, les principaux avis sont présentés de façon synthétique dans leurs domaines, objets, origine, procédure et portée.

05/1998

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Droit

Droits constitutionnels du vivant. Approches comparées de nouveaux objets constitutionnels : bioéthique et environnement

Le "vivant" peut-il être matière à constitution ? Depuis les années 1990, le droit constitutionnel a entrepris de fournir, dans un grand nombre de pays, les cadres des régulations dans le domaine du "vivant", qu'il s'agisse d'humain ou d'environnement. Ces deux dimensions ont été concomitamment appréhendées à la faveur de révisions constitutionnelles plus ou moins élaborées selon les pays ou de jurisprudences des cours suprêmes ou constitutionnelles. Le recul est aujourd'hui suffisant pour mesurer les effets de cette constitutionnalisation. Les principes alors introduits, comme la dignité de la personne, l'intégrité de l'espèce humaine ou la précaution, ont-ils été source de solutions, d'évolutions ? Dans une perspective comparatiste, les auteurs réunis dans cet ouvrage rappellent ce qu'a été le processus de constitutionnalisation, puis abordent le droit constitutionnel de la reproduction, le droit constitutionnel de la disposition des éléments du corps, le droit constitutionnel de la recherche biologique et médicale, enfin le droit constitutionnel de l'environnement. Sont ainsi décrits et analysés les systèmes allemand, américain, brésilien, canadien, espagnol, italien et français. Dans le même temps, n'a pas été éludé le débat éthique et politique sur les questions du vivant. Sur chaque question relevant du "vivant", on aborde les enjeux éthiques des cadres juridiques de la procréation, des éléments du corps humain, de la recherche biomédicale.

01/2019

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Intelligence artificielle

L'individu, fin de parcours ? Le piège de l'intelligence artificielle

La fragilisation du cadre collectif provoquée par l'individualisme contemporain alimente chez certains le sentiment d'un déclin irrémédiable de l'Occident. En réalité, suggère Julien Gobin, ce prétendu "déclin" est à comprendre comme le signe d'une métamorphose civilisationnelle qui, à mesure qu'elle renforce le règne de l'individu, pourrait bien ruiner son ressort primordial : le libre arbitre. En effet, deux forces antagonistes sont aujourd'hui à l'oeuvre en Occident. D'un côté, un individualisme triomphant érigeant la volonté, l'autonomie et l'émancipation à l'égard des déterminismes comme valeurs suprêmes. De l'autre, une lame de fond ultra-déterministe qui déferle silencieusement dans la société via la révolution de l'ADN, les neurosciences, les algorithmes, les intelligences artificielles et la formalisation logique du monde. C'est là toute l'ambiguïté du trans-humanisme : alors que les avancées des sciences et des techniques rapprochent l'horizon d'une humanité toujours plus autonome, elles risquent à terme d'être un piège pour l'individu tout-puissant. L'homme ne va-t-il pas être tenté de laisser l'intelligence artificielle guider plus efficacement sa vie au risque d'en perdre le contrôle ? De son apogée à sa chute, cet essai retrace l'épopée de l'individu et pose la question de son avenir dans un monde régi parla technique.

02/2024

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Science-fiction

L'Arche spatiale Tome 3 : Reines sous un soleil lointain

La lutte pour reprendre le contrôle du Daedalus et faire demi-tour vers le nouveau monde promis aux humains a commencé. Les yis, des aliens cachés à bord de l'arche stellaire pour y régner derrière l'avatar mensonger de la Capitaine Electrique, envahissent l'habitat humain à la recherche de Hazel, la Fille de la Capitaine, et sa petite bande de rebelles. Après avoir repoussé un assaut sanglant des yis contre son village natal, Hazel conduit ses proches vers l'arrière de l'arche où ils espèrent trouver un refuge plus sûr. Là-bas, elle compte également sur l'aide des IA de la section de propulsion pour lui fournir l'antimatière dont elle a besoin afin de construire une arme capable d'éliminer les reines-cerveaux yis abritées dans la mer centrale. Placer un tel engin est un risque de taille et Hazel est fortement tentée de céder aux promesses de paix des yis, qui garantissent un partage équitable du nouveau monde. Mais comment peut-on se fier aux reines-cerveaux, qui depuis cinq cents ans se sont livrées à des crimes monstrueux, tout en se montrant maîtresses suprêmes de la supercherie ? " L'imagination la plus puissante de la science-fiction. " Ken Follett " Hamilton relance la SF britannique à une vitesse interstellaire. " The Times " J'attends la suite avec impatience". SFF World

02/2024

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Droit international privé

L'audience

DROIT BELGE L'audience marque l'aboutissement de la mise en état judiciaire. Elle cristallise le débat, dont elle constitue le dénouement. Mais encore ? L'audience se fait attendre, parfois au prix de délais gravement déraisonnables. - La récente crise sanitaire COVID-19, qui a forcé le recours à la procédure écrite, aurait-elle définitivement désacralisé les plaidoiries ? - Car après tout, à quoi sert vraiment l'audience ? - Ce momentum du procès répond-il aux besoins et attentes du justiciable ? Que peut-on y dire, y faire... ou pas ? Quelle est sa plus-value ? - Justiciable, juge, procureur, greffier, avocat... quels sont les rôles respectifs des acteurs de l'audience ? Doit-on encore s'y présenter la tête nue ? Soucieux d'oeuvrer sans tabou à la promotion de bonnes pratiques, un panel de magistrats et d'avocats soulève et examine avec toute la rigueur scientifique requise quelques questions choisies relatives à l'audience. - L'avocat peut-il dire et écrire tout et n'importe quoi ? En sa qualité d'acteur de la justice, est-il tenu à un devoir de loyauté lorsqu'il plaide ? - La plaidoirie doit-elle évoluer ? Pourrait-on finalement s'en passer ? - Le juge peut-il y poser des questions voire émettre des suggestions sans se dévoiler ni risquer la critique ? Les parties peuvent-elles, de leur côté, y poser des actes de procédure ? Lesquels, et selon quelles conditions de forme ? - Quelles sont les spécificités des audiences tenues par nos cours suprêmes ou nos juridictions disciplinaires ?

05/2023

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Actualité et médias

Résistons

Le mercredi 1er mai 2019, l’armée du dictateur Patrice Talon a tiré sur une veuve, mère de sept enfants dont le plus âgé a 17 ans ; une nourrice d’un bébé de neuf mois, qui a eu le malheur de se trouver dans la rue du domicile de Thomas Boni Yayi, ancien président du Bénin. La victime, Prudence Vioutou Amoussou, allait chercher sa fille. Elle passait juste son chemin. Elle n’était pas armée et ne représentait aucun danger pour personne. Sept balles dans le dos. La foule horrifiée la vit s’écrouler dans une marre de sang. Sa fille en sueurs et en larmes prend conscience du drame qui se produit sous ses yeux. Des dizaines de Béninois sont déjà tombés sous les balles réelles de Talon. On dénombre environ 500 militants de la démocratie en prison, en exil ou dans la clandestinité. Tel un cancer, la gouvernance totalitaire et mafieuse de Patrice Talon se répand par métastase. Elle prive les populations du minimum vital et le pays des fondamentaux d’une République… De Cotonou aux derniers villages, du nord au sud, de l’est à l’ouest, le Bénin exhale depuis trois ans, la faim, la détresse, la fin de la sérénité. Il n’y a plus rien, sauf Patrice Talon, son clan, ses entreprises, ses tribunaux avec ses procureurs aux ordres, son procureur spécial, ses avocats, ses prisons, sa Cour constitutionnelle, sa CENA (Commission électorale nationale autonome), sa Cour suprême, son ministre de l’Intérieur, ses hommes armés, son assemblée privée qui ne compte que des députés issus de son camp, l’opposition ayant été exclue des dernières législatives. Face à l’oppression du peuple et au deuil de la démocratie et de l’État de droit, Léonce Houngbadji appelle fermement à la résistance des patriotes et démocrates pour libérer le Bénin, estimant que le peuple a toutes les clés pour éviter le mur.

10/2019

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Policiers

Parjures

« Il songea au crissement des ciseaux sur le col de la chemise, à la gorge tranchée… Il imagina les suppliques masquées derrière le sparadrap du condamné… Il songea encore au regard terrorisé face au châtiment suprême…». Aïcha Sadia, commissaire de police, est une femme désespérée depuis la mystérieuse disparition de son compagnon Sébastien au large d’une plage. Mais quand plusieurs cadavres décapités d’ex-taulards sont découverts dans des entrepôts abandonnés de la ville, c’est elle et son équipe qui se retrouvent en première ligne. Certains indices laissent penser que quelques extrémistes pourraient avoir trouvé là, un moyen radical de remettre la peine de mort au goût du jour. A sa sortie de prison, Abdel Charif, condamné pour meurtre puis finalement gracié, leur échappe de justesse… Et pour sauver sa peau et obtenir sa réhabilitation, il propose à Aïcha un étrange marché : elle prouve son innocence, il la mène jusqu’à Sébastien… Manipulations, horreurs et parjures vont alors guider Aïcha dans une enquête libératrice… Jusqu’à la mort ! Parjures, c’est l’histoire d’une femme flic. Elle s’appelle Aïcha Saida. Elle est commissaire de police à l’Évêché, le commissariat central de Marseille. Aïcha est une femme dévastée depuis la mort de son compagnon mystérieusement disparu au large d’une plage mais c’est surtout une femme qui se bat, une femme qui y croit et une femme à l’énergie contagieuse. Parjures, c’est l’histoire d’anciens notables nostalgiques d’un passé à jamais révolu, ayant définitivement rompu les ponts avec toute notion de justice et d’humanité. Parjures c’est le portrait trouble d’un condamné prêt à tout pour recouvrer sa totale liberté… Parjures c’est aussi une histoire d’amour, belle comme on en croise parfois dans les livres… Une femme passionnée, une équipe de flics motivés, un condamné au passé obscur, des magistrats tordus, la peine de mort en question et l’amour toujours… Parjures, c’est plusieurs vies emmêlées et trois enquêtes qui s’entrechoquent entre passion, mensonge et émotion… !

06/2012

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Esotérisme

Décodage de la 1ère des dix centuries de Nostradamus. Tome 3, Quatrains N° 42 à 59

Après les Tomes 1 et 2 et leurs 41 premiers quatrains décodés de la Centurie I de Nostradamus, voici le Tome 3 avec les 18 quatrains suivants, numéro 42 à 59. Nostradamus y a prédit les dates, le plus souvent au jour près, de 101 nouveaux faits historiques, dont 91 déjà réalisés qui valident et prouvent son extraordinaire pouvoir de voyance, qui reste encore un mystère ! Avec les deux tomes qui suivront, les 100 quatrains de la première des dix Centuries seront ainsi dévoilés. Voici quelques-uns des faits historiques prédits et décodés en ce Tome "Nostradamus annonçant son décès pour le 1er juillet 1566. Pour la France, massacre de la Saint Barthélemy le 24 août 1572, meurtre de Henri III le 2 août 1588, sacre de Louis XVI le 11 juin 1775 et sa décapitation le 21 janvier 1793, culte de l'être Suprême le 7 mai 1794, coups d'état du 18 brumaire 1799 et du second Empire le 2 décembre 1852 avec sa chute le 4 septembre 1870, fin du gaullisme avec Sarkozy président le 6 mai 2007. Pour les USA, Indépendance Day du jeudi 4 juillet 1776, puis guerres du Vietnam et d'Irak. Pour la Russie, en 1762, assassinat de Pierre II le 17 juillet et couronnement de Catherine II le 12 septembre ; puis le 27 septembre 1947 Staline crée le Kominform. Et un cataclysme apocalyptique, prédit pour 2218 !" En introduction, l'auteur explique pourquoi Nostradamus a cru bon de prédire autant de faits historiques maintenant réalisés en occultant leurs dates, et quel était son objectif vis-à-vis de l'humanité, objectif aujourd'hui devenu d'actualité pour notre futur. Ce décodage daté est aujourd'hui rendu possible grâce à la récente reconstitution du Système de Cryptage Temporel imaginé rationnellement par Nostradamus et qu'il utilisa afin d'occulter les dates des faits qu'il prédisait.

04/2013

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Beaux arts

Contributions aux Etudes de Touen-Houang. Tome 3

Les volumes de notre série de Contributions se suivent, à des intervalles irréguliers (toute idée de périodicité étant exclue pour de multiples raisons), mais ils ne se ressemblent pas. Celui qui est ici présenté inaugure une collaboration que nous souhaitons durable et prospère avec nos collègues de la République populaire de Chine. Lors d'une mission collective en chine, effectuée en juin 1981, il fut en effet admis d'un commun accord qu'il conviendrait d'instaurer une coopération scientifique aussi étroite que possible entre les spécialistes chinois, ceux particulièrement de l'Institut d'histoire de l'académie des Sciences Sociales de Pékin, et ceux de notre équipe de Paris... Table des matières Introduction aux études de Turfan : Présentation générale des travaux des spécialistes chinois, par MU Shunying et WANG Binghua Les noms du royaume de Khotan, par ZHANG Guangda et RONG Xinjiang Sur la chronologie khotanaise au IXe-Xe siècle, par James HAMILTON Quatre manuscrits sanskrits de Touen-Houang conservés à la Bibliothèque nationale de Paris, par WU Chi-yu Quelques représentations de statues miraculeuses dans les grottes de Touen-Houang, par Michèle SOYMIE Une étude de la date et de la nature du manuscrit wei 79 de la Bibliothèque nationale de Pékin, par TANG Geng'ou Le "voeu de la capitale de l'Est" de l'empereur Wu des Liang, par JAO Tsong-yi En marge de l'oeuvre de Wang le zélateur : deux manuscrits inédits (P. 3724 et S. 6032) du volume sans titre, par Hélène VETCH Les accordéons de Dunhuang, par Jean-Pierre DREGE La cérémonie du Yin-cha-fo d'après les manuscrits de Touen-Houang, par HOU Ching-lang Quelques aspects du grand exorcisme no à Touen-Houang, par Danielle ELIASBERG L'Ecole des Cinq Noms dans les manuscrits de Touen-Houang, par Carole MORGAN Dépassement de l'expérience noétique selon trois courts traités de Madhyamika chinois, par Paul MAGNIN Le Sutra merveilleux du Ling-pao Suprême, traitant de Lao tseu qui convertit les barbares (le manuscrits S. 2081), par Anna SEIDEL

01/1984

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Littérature étrangère

Le rose Tiepolo

Toute sa vie, Tiepolo aura peint sur commande pour les églises et les palais, couvrant de fresques jusqu'aux vastes plafonds de la Résidence de Würzburg ou du palais royal de Madrid. Dans son oeuvre s'anime toute la vie d'une époque - le dix-huitième siècle - qui l'admira sans se préoccuper de le comprendre. Il ne fut que plus facile à Tiepolo de lui échapper, et de livrer son secret à ses seules gravures, trente-trois Capricci et Scherzi. Chacune est comme le chapitre d'un roman noir, éblouissant et muet, peuplé de personnages hétéroclites et déconcertants : éphèbes épanouis et Orientaux ésotériques, Satyres et Satyresses, hiboux et serpents - et même Polichinelle et la Mort. De page en page, nous les retrouvons côtoyant Vénus, le Temps ou Moïse, Armide ou la cohorte des anges, Cléopâtre ou Béatrice de Bourgogne : une foule bigarrée, une troupe de bohémiens itinérants, cette " tribu prophétique aux prunelles ardentes " dont parle Baudelaire. Plus qu'un brillant intermède dans l'histoire de la peinture, l'art de Tiepolo fut une manière à travers laquelle les formes se manifestèrent, un certain style dans le déploiement de leur défi. Ses figures révèlent une fluidité sans effort ni obstacle. Toutes accédaient au ciel sans oublier la terre, incarnant une dernière fois la vertu suprême de la civilisation italienne : la sprezzatura. Nul mieux que Tiepolo ne sut donner à voir ce que Nietzsche appelait " l'Olympe de l'apparence ". Après La ruine de Kasch (1987), Les noces de Cadmos et Harmonie (1991), Ka (2000) et K. (2005), Le rose Tiepolo se présente comme le cinquième volet d'une oeuvre en devenir, dont les différents moments, fortement articulés entre eux, élaborent les matières les plus diverses, sans qu'aucun ne puisse être assigné à un genre établi. Le présent ouvrage, entre récit et essai, est enrichi de plus de quatre-vingts illustrations faisant contrepoint au texte, et réalise une véritable osmose entre l'image et le mot.

05/2009

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Sciences politiques

La force de gouverner. Le pouvoir exécutif en France, XIXe-XXIe siècles

Au commencement, les régimes politiques modernes visèrent à affaiblir les pouvoirs du gouvernement. En France, les républicains n'eurent de cesse de réduire la puissance du pouvoir exécutif, afin de conjurer l'arbitraire de la monarchie et de l'empire. Aujourd'hui, notre démocratie présidentielle est concentrée autour d'un chef suprême, tenu non plus pour un obstacle à l'expression du peuple mais pour son principal vecteur. Que s'est-il passé ? Des années 1870 aux années 1930, les assemblées ont contrôlé l'essentiel de la confection des lois et ont dominé l'action du gouvernement, dans une continuité stable, grâce notamment à l'initiative des commissions, alors que se succédaient les cabinets. On doit à cette République du Parlement, donc du débat et du compromis, le substrat qui nous régit encore : laïcité, libertés publiques (presse, réunion, syndicats, associations), système moderne de l'enseignement public, protection sociale. La conduite de la guerre devenue mondiale et le combat contre la crise économique majeure de 1929 instillent à droite comme à gauche l'idée d'un exécutif fort, clé de voûte constitutionnel. Depuis la V e république, l'exécutif décide des lois et de leur instabilité car il en change selon sa couleur politique, et limite la discussion parlementaire qui n'inspire plus l'esprit du régime. D'où le paradoxe qu'analyse Nicolas Rousselier dans ce grand livre : les juristes se gargarisent d'une "tradition républicaine", une vue de l'esprit puisque la logique du régime actuel est l'exact opposé de l'ancien esprit républicain. Historiquement parlant, il n'y a pas eu une République mais deux et contrairement à d'autres pays, la France n'a pas su mener à bien la modernisation du pouvoir gouvernemental tout en préservant une tradition parlementaire : elle est passée d'un déséquilibre institutionnel à un autre. Chaque jour, elle en paie politiquement le prix fort.

10/2015

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Histoire de France

Nivelle. L'inconnu du Chemin des Dames

La récente histoire sur la guerre de 14-18 a privilégié l’étude du quotidien des Poilus, au front et à l’arrière. Denis Rolland, par le présent ouvrage, se démarque de cette tendance historiographique et s’attache à retracer le parcours et la psychologie d’un officier d’état-major, Robert Georges Nivelle, considéré comme le responsable du désastre du Chemin des Dames, de la démoralisation de l’armée et des mutineries de 17. Mais tout cela, nous dit l’auteur, a l’aspect d’un mythe. Car pourquoi Nivelle, dont l’incompétence semble unanimement reconnue, simple colonel d’artillerie au début de la guerre, a-t-il été si rapidement promu et nommé, dès 1917, au commandement suprême ? A-t-il même conçu les plans d’attaque du Chemin des Dames, dont on lui fait grief ? Et dans quelle mesure et pour quelles raisons l’offensive fut-elle un échec ? Nivelle est-il vraiment responsable, comme le dit la rumeur, des événements qui allaient conduire l’armée française au bord de l’abîme ? Avait-il plus de mépris pour la vie humaine que les autres généraux ? Qu’est-il devenu après avoir été relevé de ses fonctions ? Denis Rolland répond à ces diverses questions, et montre que l’arrêt de l’offensive n’atteint pas le prestige de Nivelle, à son apogée en 1920. Il rappelle le rôle décisif de cet officier à la bataille de Verdun, relate l’histoire et le véritable enjeu de la bataille du Chemin des Dames, s’intéresse aux coulisses politiques des décisions militaires, et décrit l’action de Nivelle en Algérie. D’une façon très convaincante, il dévoile la fabrication tardive, qui s’imposa vraiment dans les années 60, de la figure du général incompétent. En historien rigoureux et impartial, Denis Rolland remet ainsi brillamment en question nombre d’idées préconçues sur une des périodes les plus tragiques de notre Histoire.

02/2012

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Religion

Saint Joseph Intercesseur. Voici le saint Patron de tous les justes ... Celui que Dieu a voulu pour père et protecteur

Vous voulez réussir un mariage heureux, trouver un travail, ou un logement, mais vous ne savez comment faire ! Saint Joseph patron de la Sainte Famille est là. Vous désirez une aide aussi discrète qu'efficace, un prompt secours, un petit coup de pouce ou un sérieux coup de main : saint Joseph travailleur est là. Vous voulez un appui solide dans Les Cieux, parce que vous êtes malade et souhaitez retrouver la santé : Saint Joseph, patron des malades est là. Voici notre plus puissant intercesseur auprès de Dieu et de sa Sainte Mère : Saint Joseph. C'est Le Christ Lui-même qui nous exhorte : "Allez à saint Joseph et faites tout ce qu'il vous dira". (Ge 41, 55). "Demandez l'aide de saint Joseph Je lui ai confié mes saints mystères, et l'intendance de mon empire terrestre. Il a sur mon coeur une suprême puissance. Rappelez-vous, mon fils : Chaque âge a eu ses dangers cruels et terribles, mais Dieu n'a jamais abandonné son peuple et le mal n'aura jamais le dernier mot. Priez, priez, priez ... La prière est le mystère profond qui touche le Coeur de Dieu. Ce Dieu d'amour est touché par les appels de tous ceux qui ont confiance dans son Amour Divin et pour eux, il fera de grandes choses". - (Jésus-Christ à Itapiranga). Le lecteur trouvera dans ce livre soigneusement constitué à son intention : -Une brève introduction à la personne et au mystère de saint Joseph, le plus grand de tous les saints après Jésus et Marie. -Un mot sur le recours à l'intercession démontré bibliquement et le choix spécifique de saint Joseph justifié. -Plus d'une centaine de prières depuis de courtes invocations, jusqu'aux litanies, en passant par les neuvaines (sept en tout ! ), deux trentaines, de multiples consécrations et dévotions à saint Joseph... Un livre qui ravira les dévots au grand saint et qui sera une excellente introduction à ceux qui désirent le connaitre et profiter de ses bienfaits aussi nombreux que discrets.

07/2020

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Littérature française

La Duchesse Blanche - L'apprentissage de la soumission ou les affres de la domination

"La Duchesse Blanche" livre érotique à connotations sadomasochistes part de la phrase : "Je t'aime plus que ma vie" , plus souvent exprimée sous l'assertion : "Je t'aime à en mourir" , sans réaliser, pour autant, sa lourde signification. Dans le roman, Alexandra Galan de Saint-Elbe illustre par la force de son amour pour Diane d'Arcourt le véritable sens de cette déclaration. Alexandra devient l'esclave de Diane, à la fois la plus soumise et la plus rebelle... qui soit... Alexandra est une jeune cavalière de Concours de Saut d'Obstacle ; Diane, Duchesse d'Arcourt dite la Duchesse Blanche fait partie du jury. C'est ainsi que les deux personnages principaux se rencontrent pour la première fois. Diane, quarante ans, brune aux yeux vert-émeraude, jette son dévolu sur la jeune femme, blonde aux yeux bleu intense, âgée de vingt-sept ans. Les deux tempéraments s'affrontent, avant de filer le parfait amour. Cependant, la passion que lui voue Alexandra, ne suffit pas à Diane. Elle veut plus... Alexandra a beau répéter qu'elle donnerait sa vie pour sa maitresse, cette dernière s'interroge... Diane met donc son amante à l'épreuve, en la coupant du monde. C'est dans le Donjon de La Duchesse Blanche, au château d'Arcourt, que Diane éprouve l'amour d'Alexandra en la livrant à l'inavouable. Quand la Duchesse d'Arcourt découvre que sa belle esclave l'a trompée sur son identité, elle entre dans une colère noire et révèle le lourd secret de la Duchesse Blanche. Alexandra s'abîme et ne comprend pas ce qui lui arrive... Devant cette extraordinaire révélation de la Duchesse d'Arcourt, et alors que Diane lui réserve le châtiment suprême, la jeune soumise pense que seule la mort peut la délivrer de cet amour... Alexandra Galan de Saint-Elbe se donnera-t-elle la mort ? Ou la Duchesse Blanche exécutera-t-elle son amante ? Ou bien encore, la passion survivra-t-elle à tout ?

06/2015

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Histoire des idées politiques

Le grand débat. La transcription d'un débat historique entre Michel Debré et Pierre Mendès France (1965)

En 1965 a lieu la première élection du chef de l'Etat au suffrage universel. L'événement, pour important qu'il est pour l'avenir de la démocratie de la France, n'en bouleverse pas moins les habitudes de communication. Les prétendants à la magistrature suprême ne débattent pas encore à la télévision comme nous en avons pris l'habitude, la pratique pour des raisons techniques, n'est pas encore entrée dans les moeurs. Il n'existe en effet qu'une seule chaîne, et celle-ci diffuse ses programmes en noir et blanc ; mais surtout on ne sait de quelle façon s'y prendre. C'est donc à la radio que les débats auront lieu. Deux hommes politiques qui chacun ont exercé d'importantes responsabilités, Pierre Mendès France, président du Conseil, et Michel Debré, Premier ministre, et dont aucun ne brigue un mandat, vont débattre à trois reprises dans les studios de la station Europe N°1. Les débats se tinrent les 22 et 29 novembre puis le 11 décembre 1965. Au total, un échange de près de six heures. Ce livre retranscrit l'intégralité des rencontres. S'y trouve une richesse dans les échanges et les discussions, où les controverses, les interprétations, les contestations, les exposés voire les exégètes furent toujours d'un niveau digne de politiciens aussi soucieux de l'avenir de leur pays que de conforter leur position respective, ce dont ils n'avaient d'ailleurs nullement besoin. Un débat sans langue de bois, les deux hommes ayant à coeur d'être clairs, rigoureux, défendant leur camp avec hauteur. Comparons les échanges entre Pierre Mendès France et Michel Debré à ceux que nous entendons depuis, et force nous est de reconnaître que la hauteur et la profondeur se sont amenuisées. N'avons-nous pas été, depuis des années, spectateurs ou auditeurs de discours où la grandeur du politique s'est bien trop souvent rabaissée au rôle de bateleur de foire s dont la principale préoccupation est de conserver ses acquis personnels.

03/2022

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Histoire internationale

Mémoires du Maréchal Montgomery

Réédités pour la première fois depuis leur parution en 1958, ces Mémoires du maréchal Montgomery racontent l'ensemble de sa carrière militaire, depuis ses débuts dans l'armée coloniale en Inde jusqu'à la victoire contre le nazisme et l'entrée dans la guerre froide. C'est pendant la retraite de Dunkerque que son génie militaire se révèle dans toute sa dimension, avant que ses campagnes victorieuses en Afrique du Nord puis en Italie ne lui assurent la postérité. La fin de sa carrière fut plus contrastée, " Monty " ne parvenant pas à s'imposer dans les méandres politiques d'après-guerre. D'une franchise confinant parfois à la brutalité, ce récit dévoile un officier orgueilleux, plus proche de ses hommes que des hautes sphères politiques et militaires. Il valut à son auteur de se brouiller avec Eisenhower, accusé d'avoir inutilement prolongé la guerre d'une année. C'est aussi dans ces Mémoires que le maréchal Montgomery a exposé sa conception du leadership, texte aujourd'hui encore lu et enseigné dans les écoles militaires du monde entier. Le field marshal Bernard Montgomery fut officier d'infanterie britannique lors de la Première Guerre mondiale et devint général après sa victoire contre les Allemands à El-Alamein, tournant de la guerre en Afrique du Nord. Il prend part à l'opération Overlord et c'est comme maréchal qu'il participe à la conquête de l'Allemagne. Après la guerre, il devient chef d'état-major impérial puis adjoint au commandant suprême des forces atlantiques, avant de prendre sa retraite en 1958. Paul Villatoux est docteur en histoire. Il a publié plusieurs centaines d'articles sur l'histoire militaire et une dizaine d'ouvrages parmi lesquels La guerre psychologique, des origines à nos jours. Il a notamment présenté la réédition de Croisade en Europe de Dwight Eisenhower et Hitler parle à ses généraux chez Nouveau Monde éditions.

02/2016

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Critique littéraire

Les écrivains polonais sous trois dictatures 1918-1953

Les écrivains polonais sous trois dictatures porte à la connaissance du public français plus d'une vingtaine d'auteurs. Si quatre d'entre eux, Witold Gombrowicz, Ignacy Witkiewicz, Czeslaw Milosz, Bruno Schulz, nous sont familiers, de nombreux poètes et romanciers importants dans le monde des lettres polonaises restent inconnus ou méconnus ici. En Pologne, durant les deux décennies de l'entre-deux-guerres, le poète Julian Tuwim occupe l'une des premières places. Ses poèmes enivrés de vie, dont certains inspirés de Rimbaud, provoquent des scandales dans les milieux conservateurs. Dans le ghetto de Drohobycz en 1942, la tragédie est à son comble le jour d'une course à la tuerie de cibles vivantes. Bruno Schulz est abattu par un Waffen SS d'une balle tirée à bout portant. Zofia Nalkowska conserve l'image de grande dame des lettres polonaises, tandis qu'une poétesse inconnue, modeste, est sortie de l'ombre par les fins limiers suédois qui offrent la distinction suprême en littérature à Wislawa Szymborska. Catholique libéral, Czeslaw Milosz déjoue la dictature en se faisant nommer en poste à l'ambassade de Pologne à Paris. Il peut ainsi publier ses oeuvres en toute liberté et sera auréolé du prix Nobel de littérature en 1980. Cet ouvrage clôt une étude approfondie et documentée en six volumes sur les écrivains confrontés aux dictatures nazie, fasciste, stalinienne, franquiste, vichyste. Il s'inscrit dans la même perspective et la même volonté de rendre hommage et justice aux talents littéraires que l'histoire a marginalisés, méconnus ou effacés de notre culture et de notre mémoire. Remettre leurs oeuvres et leur vie à leur juste place, rappeler les écrits et les auteurs qui ont collaboré avec les régimes totalitaires, mis leurs talents au service des persécuteurs dont certains sont aujourd'hui honorés, enseignés en toute méconnaissance ou négation de leur rôle, tels sont les objectifs auxquels l'auteur se consacre.

12/2017

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Hindouisme

Explorer l'éternel. Essais sur l'enseignement de Nisargadatta Maharaj

Les enseignements de Nisargadatta Maharaj transmis par son éminent disciple, Ramesh Balsekar Ramesh S. Balsekar a été le disciple et le traducteur de Nisargadatta Maharaj (1897-1981), un des plus grands sages de l'Inde du XXe siècle. Le livre de Nisargadatta Je Suis est toujours considéré aujourd'hui comme un chef-d'oeuvre de la spiritualité non-duelle. Balsekar explore ici les enseignements de son maître dont il est devenu le porte-parole, obéissant par là à la demande que Nisargadatta Maharaj lui-même lui avait adressée : " Ecris et parle de mon enseignement ". Répondant à des questions de chercheurs spirituels sur l'enseignement de Nisargadatta, Balsekar met en évidence la nature essentielle et les idées de base des fondamentaux des paroles de son maître ; il partage aussi avec nous des anecdotes, et nous permet de vivre l'ambiance qui régnait auprès de lui, dans sa petite pièce de Bombay. La clef de cet enseignement est très simple selon Balsekar : du point de vue de l'entité individuelle illusoire, les problèmes n'en finissent jamais, du point de vue de la totalité du fonctionnement phénoménal, les problèmes ne surviennent jamais. Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que la conscience est tout ce qui existe, et tout le reste est une apparition en son sein, y compris l'individu. En plus de ses précieux éclaircissements sur Nisargadatta Maharaj, Balsekar fait aussi référence à d'autres sages de la spiritualité comme Lao-Tseu, Huang-Po ; il plonge dans des textes célèbres de l'Inde comme le Yogavashishta, ou le Tripura Rahasya, et tisse même des liens entre la sagesse ancestrale de l'Inde et les découvertes des sciences contemporaines. Explorer l'Eternel est véritablement un livre unique, en ce sens qu'il traverse une vaste étendue de la pensée humaine et qu'il atteint le point où la science et la spiritualité fusionnent dans la Vérité Suprême. Peu de livres de ce calibre sont écrits de nos jours, parce qu'il y a peu d'auteurs susceptibles de les écrire.

05/2023

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Histoire de France

Les années Giscard. Institutions et pratiques politiques, 1974-1978

La démarche est novatrice et féconde : une rencontre entre des historiens - auxquels se joignent des spécialistes de droit public et des politologues - et Valéry Giscard d'Estaing. N'est-ce pas la première fois qu'un président de la République accepte le principe d'un tel dialogue ? De cette rencontre est sorti ce livre dont les divers chapitres concernent une, période capitale de notre histoire politique récente. A bien des égards, il s'agit du troisième tournant de la Ve République. 1962 avait introduit une première césure, fondamentale. 1969 avait répondu à la question essentielle de la survie du régime au départ de son fondateur ; et la victoire de Georges Pompidou avait levé une seconde hypothèque : le gaullisme, en tant que force politique, survivait lui aussi. Cela confère indirectement plus de sens encore à la victoire de Valéry Giscard d'Estaing : avant même 1981, 1974 représente une première forme d'alternance politique. Celle-ci étant interne à la majorité de l'époque, elle frappa moins que l'issue du duel Mitterrand-Giscard du second tour. Elle fut pourtant réelle et explique largement les escarmouches et les tensions croissantes, au fil du septennat, entre les deux branches de la majorité, dont l'une avait perdu la magistrature suprême au profit de l'autre. La période 1974-1978, déjà dense en elle-même - et cette densité explique que l'on se soit tenu ici à la première législature, commencée avant même le changement de Président -, est aussi à replacer dans une temporalité plus ample, qui rythme l'histoire des formations et celle des cultures politiques. On a réuni ici, outre l'acteur principal - dont le témoignage est essentiel -, des grands témoins " et des chercheurs, à l'initiative du Centre d'histoire de l'Europe du vingtième siècle et de l'Institut pour la démocratie en Europe. Le lecteur est convié à un contact direct avec la matière de l'histoire, et se trouve invité dans le laboratoire de l'historien.

11/2003

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Histoire de France

Les septennats évanouis ou Le cercle des présidents disparus

Au moment où, pour la vingt-deuxième fois dans son histoire, la France va élire un nouveau président de la République, Gonzague Saint Bris raconte la saga de l'Elysée. Entre l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la IIè République en 1848, et les adieux de François Mitterrand, quatrième président de la Vè République en 1995, c'est tout un panorama politique de plus de cent cinquante ans d'histoire nationale que propose Gonzague Saint Bris, pour le troisième volet de sa triolgie - consacrée à la fin des choses -, entamée par Les Dynasties brisées, bouclant ainsi son cycle Monarchie-Empire-République. Cette vingtaine d'hommes qui jalonnent l'histoire de quatre républiques ont incarné avec plus ou moins de talent et plus ou moins de bonheur la magistrature suprême avant de se tirer en laissant chacun un bilan, un souvenir et parfois... une légende. Quel était leur caractère profond ? Comment ont-ils vécu cette fonction ? Comment ont-ils quitté la scène politique ? Autant de questions auxquelles Gonzague Saint Bris tente de répondre en mêlant le fait historique et l'anecdote, l'érudition et l'humour, l'analyse politique et le talent litéraire. Fidèle à son engagement primordial, l'historien nous entraîne dans une passionnante promenade qui va de la grille du coq au ... festin de pierre. Romancier, essayiste, historien moderne et franc-tireur de la littérature française, Gonzague Saint Bris a publié chez Lattès, avec Vladimir Fédorovski, Les Egéries Russes. Journaliste, homme de radio et de télévision, pionnier des radios libres et créateur des "clips culturels" programmés sur la Cinquième, il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages dont la moitié est consacrée à l'Histoire. Sa biographie de La Fayette a reçu de nombreux prix. Du "Romantisme absolu" à la direction de la stratégie et du développement du groupe Filipacchi Média et à celle du magazine Femme, du ministère de la Culture au conseil municipal de sa ville natale en Touraine, Gonzague Saint Bris poursuit son parcourt à la fois singulier et cohérent.

12/1995

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Histoire des idées politiques

URSS, de l'idéologie à la crise finale. Le socialisme soviétique, trahi par l'ordinateur ?

L'idéologie a un rôle clé dans la société soviétique, dans la mesure où elle justifie la domination du Parti-Etat et de son objectif suprême, hérité de la révolution d'Octobre 1917 : la construction du communisme, phase ultime du développement social. De la réalisation de l'objectif octobriste dépend la légitimité du régime soviétique. Dans l'optique d'une progression rapide vers le communisme démontrant la supériorité du Parti, l'accélération de la croissance devient une nécessité politique. L'Economie centralement planifiée est née de cette exigence historique. Via le plan quinquennal, elle suppose une centralisation totale pour concentrer les efforts du peuple soviétique sur les objectifs du PCUS. Selon un principe de soumission hiérarchique, le fonctionnement de l'ECP s'appuie sur une pression constante du Parti sur les agents soumis à ses directives. A partir des années 1970, la complexification de l'économie rend cette centralisation impossible car, dépassé par le volume d'informations à traiter, le Parti devient " aveugle " : le système lui échappe. S'opposant à l'emprise du Parti et à toute réforme menaçant ses intérêts, l'hostilité du contrepouvoir ministériel va aggraver la perte de contrôle de ce dernier sur les agents. Dès lors, l'économie soviétique n'est plus guidée par le plan et entre en trajectoire instable, idéologiquement dangereuse. Amorce d'une crise finale. En permettant une gestion mathématique optimale, l'ordinateur semble alors la seule solution pour éviter la saturation informationnelle et sauver le plan soviétique de la "maudite échelle". Or, en favorisant le pluralisme de l'information, l'ordinateur menace le monopole du Parti. En brisant le pouvoir sclérosant de la Nomenklatura et des bureaucraties ministérielles, l'ultime tentative réformatrice de Gorbatchev – Perestroïka – de créer un "socialisme à visage humain" sera impuissante face à une mort programmée, actée par sa démission de la présidence de l'URSS, le 25 décembre 1991. Fin d'un rêve, un peu fou.

08/2021

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Sciences politiques

Le deuil du pouvoir. Les cent dernier jours à l'Elysée

La chute est le meilleur révélateur de la tragédie du pouvoir, car elle découvre la vérité de l'homme derrière le dirigeant et expose comme jamais les travers de la comédie humaine. Le constat vaut particulièrement pour les sept premiers présidents d'une Ve République qui conjugue imaginaire monarchique et sacralité populaire du suffrage universel. Afin d'ancrer le propos dans l'histoire, trois chapitres auguraux sont consacrés aux fins de règne des Républiques mourantes : celle dite des ducs enterrée avec Mac-Mahon, la IIIe naufragée avec Albert Lebrun, la IVe sacrifiée avec dignité par René Coty. Fidèle aux précédents livres-chapitres portés par Perrin et Le Figaro, la rédaction associe historiens renommés et grands reporters, chacun racontant les cent derniers jours en fonction d'un président qu'il connaît à la perfection pour avoir écrit sur lui ou l'avoir suivi dans ses fonctions. Chaque contribution, écrite d'un style fluide, est riche en détails et aussi en révélations, par exemple sur la fin dramatique de Georges Pompidou ou l'« abdication » de François Hollande. Elle découvre à la fois le personnage public et l'être intime, sa vie quotidienne, son caractère, sa volonté de s'accrocher jusqu'au bout ou, au contraire, une forme de résignation due à la maladie ou à la conviction de la défaite. Elle dévoile enfin le poids de l'entourage, les coulisses des campagnes et des emblématiques passations de pouvoir. Les bassesses y côtoient l'abnégation et parfois la grandeur. Une grande leçon d'histoire qui en dit beaucoup sur le déclin du pouvoir et la crise politique française, mais aussi sur la force d'incarnation de la fonction suprême et la transcendance qu'elle confère, envers et contre tout, à ses détenteurs. Les auteurs : Alexis Brézet (préface) ; Maxime Tandonnet (Mac-Mahon) ; Jean-Christophe Buisson (Lebrun) ; Georges Ayache (Coty) ; Arnaud Teyssier (De Gaulle) ; Marie-Amélie Lombard-Latune (Pompidou) ; Guillaume Tabard (Giscard) ; Solenn de Royer (Mitterrand, Hollande) ; Philippe Goulliaud (Chirac) ; Charles Jaigu (Sarkozy).

01/2017

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BD tout public

La guerre des Gaules Tome 2 : Vercingetorix

Notre bande dessinée se déroule durant la conquête de la Gaule dite celtique par les légions de Jules César (de -58 à -50 avant J. C.). Nous nous sommes basés sur l'ouvrage qu'il a rédigé tandis qu'il menait cette guerre et qu'il a ensuite publié à Rome, pour sa propre gloire et sa propagande, dès la fin de son proconsulat en Gaule : La Guerre des Gaules. L'arrière-plan de notre histoire se réfère essentiellement à ce livre, même si nous avons tenu compte des dernières recherches sur cette question afin d'avoir un rendu plus proche de la réalité.
Cependant, le récit que nous développons s'attarde avant tout sur le parcours de six personnalités traversant cette époque troublée. Jules César et Vercingétorix, une espionne éduenne au service des Romains et un druide fanatique qui prêche la guerre à outrance contre l'envahisseur, un chef arverne combattant sous les ordres de Vercingétorix et un général romain proche du parti sénatorial, lequel obéit à César mais ne partage pas ses desseins.
En outre, nous montrons la relation particulière entre César et Vercingétorix : ils sont amis et alliés puis la situation dégénère entre les deux hommes, les transformant en rivaux acharnés pour qui le pouvoir suprême est la chose la plus importante. La victoire ou la mort est la seule issue au duel qui les oppose. Ainsi, le cadre historique tel que César nous l'a transmis sert de base à des histoires personnelles qui s'entremêlent et participent au changement profond de l'empire romain et aux prémices de la fin de la République.
Espionnage, subversion, alliance politique, stratégie et propagande au service d'une cause et d'un homme : Rome et César ! Fiction et réalité, mythe et légende se mêlent pour créer une bande dessinée qui permet de revivre une aventure exceptionnelle, menée par un homme qui a marqué l'histoire de l'humanité.

12/2013

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Littérature française

Le myope

Le Myope c'est Jean Dartois. Jean Dartois achève son adolescence au moment de la guerre d'Algérie. Il a rencontré dans un bistrot de banlieue Maurice Permanent qui, comme lui, aime bien le vin blanc sec. C'est un maçon communiste qui vend les journaux de son parti avec ses camarades Surfé et Cavignot. Toute une partie du roman traite donc de l'engagement politique de ce jeune bourgeois, de ses réactions devant ce qui lui plaît et le repousse dans le Parti. Apprenant que la torture se pratique en Algérie, il est scandalisé que les communistes ne s'insurgent pas plus violemment contre cette pratique qu'il considère comme le déshonneur suprême de son pays. Il s'exile. Quand il reviendra il rencontrera Dominique et le roman s'achève par la vie commençante du couple. Un tel résumé ne donne pas une idée du ton du livre. Ton, tour à tour réaliste, lyrique et plein d'une naïve tendresse. Réaliste quand il nous décrit la vie de ces militants de base qui s'expriment dans une langue populaire très savoureuse. Réaliste quand nous assistons au déjeuner dominical chez le papa Cavignot ou à la vente des journaux devant la bouche de métro, poétique comme une chanson des rues quand il nous peint l'idylle entre Brigitte, la fille des Cavignot, et Jean, idylle qui ne se transformera pas chez ce dernier en véritable amour et qui laissera la jeune fille blessée. Lyrique quand nous voyons s'éveiller dans un coeur pur et honnête comme celui de Jean la souffrance devant la guerre, la torture, les malheurs de l'homme, ou quand, dans un long retour aux sources à travers la plaine picarde, Jean va assister à l'enterrement de son oncle et médite sur le destin des siens. D'une profonde et touchante humanité enfin, quand, au terme du roman, Jean et Dominique s'essayent à constituer un couple, à se comprendre et à tenter l'aventureuse épreuve de l'amour. Bernard Privat

09/1975

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Romans historiques

La dernière impératrice d'Annam. Nam Phuong la sacrifiée

Née dans une des familles les plus riches de l'Annam (Vietnam) à l'époque coloniale, Nguyên Huu Thi Lan a fait ses études en France à l'âge de douze ans. Après avoir obtenu son baccalauréat, elle retourne au Vietnam et devient Impératrice, épouse de Bao Daï, le dernier roi de la monarchie vietnamienne. Elle porte le nom de règne Nam Phuong, c'est-à-dire "Parfum du Sud". Durant le règne de Bao Daï, Nam Phuong est aimée et respectée non seulement par les Vietnamiens mais aussi par les gouverneurs généraux et leurs épouses. Le gouverneur général indochinois Decoux dit que (impératrice Nam Phuong est une femme très bien élevée, disciplinée, une somme des deux cultures, des deux civilisations orientale et occidentale. Sa vie, de son mariage avec Bao Daï jusqu'à sa mort, est traversée des moments les plus tragiques de l'histoire du Vietnam. Splendide, pleine de talents, vertueuse, cette dernière impératrice du Vietnam a connu elle-même un destin tragique. Ayant trop tôt fait confiance à un empereur infidèle, elle se sent toujours seule. Seule catholique à la Cour des Nguyen qui était bouddhiste dans sa majorité. Seule à Huê au moment où Bao Dai est conseiller suprême du gouvernement de la R.D.V. à Nanti(pour élever ses enfants, s'occuper de sa belle-mère. Seule pendant les mois et les années de guerre après le départ de Bao Daï en Chine. Seule avec ses enfants en France après le retour de son époux au Vietnam pour reprendre le pouvoir. Ainsi, la solitude la poursuit jusqu'au dernier moment de sa vie. Cette année marque le 100e anniversaire de sa naissance (1914-2014), ce roman est publié en hommage à cette impératrice qui, durant plus de onze ans (de mars 1934 à septembre 1945), a beaucoup apporté à la dynastie des Nguyên et à la société de l'époque. Durant toute sa vie, elle n'a jamais émis aucune réprobation, aucune plainte.

09/2014