Développement durable-Ecologie
PointsTerre – Et si l'on rompait le sortilège qui prétend qu'"il n'y a pas d'alternative" ? C'est possible et même indispensable, alors que la catastrophe écologique s'aggrave jour après jour à cause du capitalisme. Celui-ci prétend l'enrayer par la technologie. Une prétention illusoire, selon ce livre décapant, qui démontre l'incompatibilité entre un système parvenu à la fin de son histoire et une biosphère dont la bonne santé est la condition d'une humanité pacifiée. L'auteur montre aussi que le capitalisme n'est pas seulement un système économique, mais une vision du monde qui a profondément altéré notre psychologie collective et dont il faut se libérer. Pour sauver la planète, il faut reconstruire une société où l'économie n'est pas reine mais outil, où la coopération l'emporte sur la compétition, où le bien commun prévaut sur le profit. En un mot : moins de biens, plus de liens !
09/2020
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Développement durable-Ecologie
PointsTerre – Nous sommes à un moment de l'histoire qui pose un défi radicalement nouveau à l'espèce humaine : pour la première fois, son prodigieux dynamisme se heurte aux limites de la biosphère et met en danger son avenir. Vivre ce moment signifie que nous devons trouver collectivement les moyens d'orienter différemment cette énergie humaine et cette volonté de progrès. C'est un défi magnifique, mais redoutable. Or, une classe dirigeante prédatrice et cupide, gaspillant ses prébendes, mésusant du pouvoir, fait obstacle au changement de cap qui s'impose urgemment. Elle ne porte aucun projet, n'est animée d'aucun idéal, ne délivre aucune parole mobilisatrice. Après avoir triomphé du soviétisme, l'idéologie néolibérale ne sait plus que s'autocélébrer. Presque toutes les sphères de pouvoir et d'influence sont soumises à son pseudo-réalisme, qui prétend que toute alternative est impossible et que la seule voie imaginable est celle qui conduit à accroître toujours plus la richesse. Cette représentation du monde n'est pas seulement sinistre, elle est aveugle. Elle méconnaît la puissance explosive de l'injustice, sous-estime la gravité de l'empoisonnement de la biosphère, promeut l'abaissement des libertés publiques. Elle est indifférente à la dégradation des conditions de vie de la majorité des hommes et des femmes, consent à voir dilapider les chances de survie des générations futures. Pour l'auteur de ces pages incisives et bien informées, on ne résoudra pas la crise écologique sans s'attaquer à la crise sociale concomitante. Elles sont intimement liées. Ce sont aujourd'hui les riches qui menacent la planète.
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