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Olympe Perrier

Extraits

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Histoire des mentalités

Des femmes qui ont inventé notre temps

Quand les femmes prennent le pouvoir sur leur vie ! Voyage historique et militant. Ces femmes, qui ont vécu à des époques et dans des milieux fort différents, ont toutes une chose en commun, une seule, peut-être bien : elles ont pris le pouvoir sur leur vie. En se démarquant des usages, des codes préétablis, en se libérant du carcan mental et comportemental dans lequel le système et de prétendues "traditions immuables" les enfermaient, elles ont, certes marqué leur temps, mais elles ont surtout contribué, chacune à sa place, chacune dans son registre, à inscrire dans les faits le droit pour la femme d'inventer sa propre manière d'être au monde. Sans avoir jamais prétendu donner de leçons à quiconque, elles ont, par l'exemple, par les actes, par les idées, montré à la terre entière que, pour les femmes aussi, l'art de vivre doit être un art de la liberté. Evoquer ce qu'elles ont été, ce qu'elles ont fait, créé, inventé, conquis ; exposer les ruptures, les audaces, les épreuves, qu'elles ont assumées, c'est juste montrer à quel point la ségrégation sexiste relève non seulement d'une inexpiable injustice, mais aussi - et surtout - d'une abyssale sottise. Femmes évoquées : Hypatie - Trotula de Salerne - Pétronille de Chemillé - Jacoba de Almania - Madeleine Brès - Rosalind Franklin - Sophie Germain - Hildegarde de Bingen - Christine de Pisan - Aliénor d'Aquitaine - Mary Wollstonecraft - Mary Shelley - Billie Holiday - Joséphine Baker - Marquise de Sévigné - Germaine de Stael - Juliette Récamier - George Sand - Colette - Agatha Christie - Jeanne d'Arc - Olympe de Gouges - Rosa Luxemburg - Hannah Arendt - Simone Weil - Simone de Beauvoir - Louise Weiss - Elisabeth Tudor - Eléonore Roosevelt - Jeanne Barret - Alexandra David-Néel - Héléna Blavaski - Isabelle Eberhardt - Hélène Boucher - Claude Cogan - Florence Arthaud, et quelques autres...

06/2022

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Cinéma

Ava Gardner. Belle, sauvage, innocente

Longtemps considérée comme la plus belle femme du monde, Ava Gardner fut l'une des stars les plus emblématiques, faisant rêver des générations de cinéphiles. Héroïne d'une histoire d'amour passionnée avec Frank Sinatra, elle fit perdre la tête à quelques amants notoires. Elle fut une comédienne accomplie, bien qu'elle s'en défendît, tant on s'acharna à commenter l'agitation de sa vie privée au détriment de ses performances les plus achevées. Ava Gardner méritait un hommage à la hauteur de son aura. Malgré l'abondante littérature qui lui a été consacrée, jamais aucun livre n'avait mis en lumière les correspondances entre sa vie et ses rôles à partir de ses plus belles photographies. Ce livre est un bel hommage à celle qui projeta, malgré elle, la magie du rêve hollywoodien sur les écrans de cinéma de l'immédiat après-guerre. Sa beauté rehaussait chacun de ses films au rang des chef-d'œuvres nécessaires. Aujourd'hui encore, la regarder, c'est accéder à un monde où le sublime est quotidien. Où qu'elle se trouve, sur un misérable lit, entourée de gangsters (Les Tueurs), dans la jungle de Mogambo ou dans le rêve du Hollandais volant (Pandora), Ava Gardner transfigure le moindre objet, transcende la réalité et élargit les murs étouffants du cinéma américain. Joseph L. Mankiewicz dans La Comtesse aux pieds nus, George Cukor dans La Croisée des destins, John Huston dans La Nuit de l'iguane et Albert Lewin dans Pandora, ont eu le génie de hisser ce personnage hemingwayen sur un piédestal mythologique : le seul qui soit à la hauteur de cette star inaccessible et vulnérable, comblée et insatisfaite, enchanteresse et désenchantée, déesse en rupture d'Olympe, égarée sur terre pour son malheur.

12/2002

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Littérature française

Koba

Au début de notre ère, un terrible ouragan dévaste ces hautes vallées du Caucase que l'on appelait le " Ventre du monde ". Pour se venger du Vent, un bûcheron géorgien, Koba, chef des Abreks, décrète l'extermination des dieux, de tous les dieux, où qu'ils se trouvent. Alors commence cette chasse insensée : les " Insoumis ", ainsi s'appellent-ils eux-mêmes, déferlent sur les hauts plateaux d'Arménie, installant partout, jusque dans les chemins de neige, des pièges à dieux. Koba s'écrie : " Que les dieux nous blâment à leur guise ! Laissons-les pousser des cris de rage ; même s'ils se lèvent contre nous, nous serons vainqueurs ! " Pour se rendre plus effrayants, les Abreks s'enduisent de glu et se roulent dans les chardons. Massacres, viols et pillages s'enchaînent : Ninive est en flammes, Babylone mise à sac. Dans les déserts de Syrie, des juifs leur parlent d'un certain Elohim, un dieu qui passe dans la brise et qui chuchote. Qu'à cela ne tienne : Jérusalem investie, les chercheurs de dieux dévorent et mâchent les rouleaux de la Torah. Le Sinaï franchi, Koba et ses hordes ensanglantées dévastent les rives du Nil, " le Nil couleur de carnage et d'incendie "... puis rageusement s'embarquent pour la Grèce, à destination du mont Olympe, le repaire des dieux inaccessible aux hommes. On le sait, c'est surtout à mi-chemin des mythes et de l'Histoire que les dieux ont tendance à pulluler : c'est donc là que Koba inscrit sa guerre personnelle - une guerre totale par laquelle le Guide, à la recherche du Grand Coupable, pourchassant dieux et hommes jusqu'au dernier, devient dieu lui-même. En ce sens, Koba est au-delà de Prométhée, il est lui-même l'injure définitive, l'injure bariolée, hoquetante et inépuisable qu'on fait aux dieux.

08/2002

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Policiers

L'espion d'Austerlitz [EDITION EN GROS CARACTERES

Un crime à l'état-major de Napoléon ! L'affaire est assez sérieuse pour que l'Empereur convoque à Boulogne son meilleur policier, Donatien Lachance. Qui a tué Pierre Levasseur, l'aide de camp préféré de Napoléon ? Y a-t-il un espion au coeur de la Grande Armée ? Pour résoudre l'énigme, pour écarter la menace qui pèse sur le sort de la France, Lachance suit Napoléon dans sa campagne la plus glorieuse, celle qui emmène les grognards de Boulogne à la bataille d'Austerlitz. Au fil de cette enquête qui plonge au coeur de la stratégie du plus grand capitaine de l'histoire, Donatien pourra-t-il reconquérir sa femme, Olympe, républicaine ardente prise d'une passion brûlante pour un jeune aristocrate rallié au régime ? Au milieu des intrigues qui entourent Napoléon, des pièges tendus par les agents des puissances ennemies, des ruses dont l'Empereur savait user pour mystifier ses adversaires, Lachance ira de palais en bivouac et de surprise en surprise Revue de presse Personnellement, j'aime bien les hommes inattendus, ceux qui ne s'enferment pas dans leur spécialité et sont capables de nourrir des curiosités insoupçonnées. C'est le cas de Joffrin. Il récidive avec "? L'espion ­d'Austerlitz ? ", car il a déjà beaucoup écrit sur ce sujet qu'il connaît sur le bout des ongles. Il est imbattable sur les batailles de Napoléon. Mais, cette fois, c'est à travers un polar, une enquête policière menée par son vieux complice, Donatien Lachance, qu'il nous entraîne dans les secrets de la grande Histoire, au centre de la plus fameuse et la plus géniale victoire de Napoléon ? : Austerlitz. (Jean-Marie Rouart - Paris-Match, décembre 2014) Du même auteur aux Ed. de la Loupe ? : Le grand complot, 2013.

02/2015

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Littérature étrangère

Littérature africaine. L'ancien et le nouveau autour des indépendances

La lecture en un temps parée d'une exigence particulière s'écarte volontairement des normes admises et établies. L'exigence est celle de la Célébration du cinquantenaire des indépendances africaines. Nous avons voulu, en premier lieu, célébrer la littérature africaine en elle-même, puis, accessoirement, la porter à la connaissance des uns et des autres. Aussi, nous nous sommes mis en tête de voir traiter dans les oeuvres des auteurs africains considérés, la problématique des indépendances. Une manière de lire dirigiste, orientée et attentiste nous portant à présumer de ce que nous voulons nous mettre sous la dent. Une manière de lire nous aiguillant à débusquer dans les oeuvres trois traits en priorité, à savoir : l'espace diégétique, qui nous dicte de quel pays est originaire l'auteur ; le passage de l'ancien au nouveau, c'est-à-dire d'une société traditionnelle à une société moderne ; la problématique des indépendances. Nous disons ici notre étonnement et notre admiration pour une littérature de belle eau et de bonne facture. Nous avons été nourris, irrigués, séduits par les belles proses qui ont défilé devant nos yeux. Séduit au point de vouloir prolonger l'aventure au-delà du désir d'être en consonance avec la Célébration. Nous avons eu des coups de coeur, notamment pour le roman phare de Kourouma, Les soleils des indépendances, pour Ô pays, mon beau peuple ! d'Ousmane Sembène, pour L'Enfant noir de Camara Laye et enfin pour Le Chant du lac d'Olympe Bhêly-Quénum. Mais tout est à prendre, car ce sont toutes des oeuvres précieuses. Nous vous invitons à noter les titres des livres d'auteurs africains qui ont été étudiés afin de vous les procurer pour enrichir votre bibliothèque.

04/2013

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Science-fiction

Symfonia. Tome 2, L'orchestre de l'Atome

La Symfonia : entité puissante et mystérieuse à l'origine de tous les phénomènes surnaturels de notre monde. Réfutée par la Science, méconnue du grand public, elle attise cependant la curiosité et la convoitise d'une poignée d'hommes pour le meilleur, aussi bien que pour le pire. Ainsi, en Allemagne, l'organisation Dragon Rouge, spécialisée dans le recrutement et l'utilisation de tueurs à gages très particuliers. On y rencontre Pacôme Sycomore, vampire mélancolique et tyrannisé par ses pulsions, ou Ange d'Orypan, sirène à la beauté diabolique et à l'intelligence acérée. En échange d'un droit d'asile et de protection, ils exécutent les cibles qu'on leur désigne afin de s'en nourrir, semant ainsi la terreur dans le pays et rivalisant de sauvagerie dans leurs crimes. A des lieues de là, dans les profondeurs de la forêt de Brocéliande, le professeur Henri Tubert rêve d'une société où les êtres surnaturels et les individus normaux se côtoieraient en toute harmonie. Dans ce but il a fondé l'Institut Evnôm, établissement où l'on peut croiser la sorcière Alice Sycomore, soeur cadette de Pacôme dont elle a été brutalement séparée, le télépathe Joseph Lognes, autre connaissance du vampire avec lequel il conserve une connexion mentale fortuite, ainsi que l'enchanteresse Olympe Chevallier, qui apprend à maîtriser ses pouvoirs souvent incontrôlables dans l'espoir de bientôt réintégrer la société ordinaire. Pour l'heure, Dragon Rouge et Evnôm ignorent chacun l'existence de l'autre, se croyant protégés par leur anonymat. Mais une force nouvelle vient d'entrer en action, et ces deux univers si opposés semblent soudain destinés à se rencontrer, au risque de modifier le cours de l'Histoire.

06/2013

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Histoire ancienne

Montagnes sacrées, montagnes mythiques

L'Olympe, séjour des dieux de la Grèce antique, le mont Kailasa sur lequel Siva trône en position de yogi, le Kouen-louen, la plus fameuse montagne mythique de Chine, où réside l'empereur céleste : en Occident comme en Orient, les hommes ont peuplé les montagnes de dieux et de démons. Depuis l'aube des temps, mais pour des raisons différentes, ils les ont vénérées. Certains y ont vu le centre du monde, d'autres le lieu de communication entre le Ciel et la Terre. Certains y ont situé le paradis, d'autres les ont imaginées comme des espaces sauvages, cachant monstres et animaux fabuleux. D'autres encore y ont attendu la fin du Déluge, comme Noé qui posa son arche sur le mont Ararat, ou Yama qui édifia un fort sur la plus haute montagne d'Iran pour y abriter un représentant de chaque espèce vivante. Les montagnes sont au cœur des grandes religions monothéistes : c'est sur le Sinaï que Dieu transmet à Moïse les tables de la Loi, c'est sur le Golgotha que le Christ meurt puis ressuscite, c'est sur le Djabal Nur que l'archange Gabriel apparaît à Mahomet et lui demande de prêcher la parole divine. De par le monde, des milliers de pèlerins continuent de gravir rituellement des montagnes sacrées. La montagne a toujours fasciné mais aussi fait peur, et cette ambivalence, que l'on retrouve dans tout ce qui est sacré, a nourri de nombreuses mythologies où l'on découvre de surprenants archétypes. Ce sont les croyances millénaires, les mythes, les traditions folkloriques et les superstitions attachés à la montagne que nous invite à explorer ce livre. On y croisera Mélusine et Siegfried, Gargantua et Blanche-Neige, Diane et Vulcain, mais aussi des héros et des dieux chinois, indiens ou japonais, et bien d'autres personnages familiers.

04/1999

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Romans historiques

Animarex

"Un roman historique, quel enfer. Quelle idée à la con. Tout a été dit sur Quatorze." Eh bien non : en cette année de tricentenaire, qui sera marquée par de nombreuses célébrations, Jean-François Kervéan, à sa manière iconoclaste et insolente, réinvente la jeunesse du roi en explorant la passion amoureuse qu'il vécut, à vingt ans, avec Marie Mancini, nièce du cardinal Mazarin et soeur d'Olympe, sa favorite officielle. Pour Marie et pour la seule fois de son long règne, Louis voulut abdiquer. C'est aussi à cause d'elle qu'il plongea dans l'unique dépression de sa vie. Et par amour pour elle qu'il lança avec la munificence que l'on sait les grands travaux qui firent de son siècle le Grand Siècle et de son règne, en même temps que la naissance de "l'esprit français", le symbole suprême de la monarchie à la française. Raconter un amour aussi grand que celui de Louis et Marie, princesse insoumise éprise de belles lettres et de sentiments vrais là où la cour n'était qu'ambitions, calculs et trahisons, c'est traquer l'or du temps dans ce qu'il a de plus précieux, sauter par-dessus les siècles parfois à la hussarde pour approcher, ne serait-ce que fugacement, l'âme d'un homme, fût-il roi. Fût-il le Roi-Soleil. Anima rex, l'âme du roi. Quête irrévérencieuse de la vérité intime de Louis XIV, irradiée de désir autant que de solitude, Animarex dépoussière avec une vitalité contagieuse les figures figées et convenues du monarque absolu le plus célèbre de l'Histoire. Un roman détonant, flamboyant, comme ce Grand Siècle dont il ranime sans prendre de gants toute la splendeur et la férocité.

08/2015

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Science-fiction

Kassandra et la Grèce des légendes

Kassandra Kostas aime passionnément son métier de guide, qui lui permet de faire découvrir son pays aux touristes participant à ses voyages. Ils en reviennent enchantés, car elle a un don pour leur faire saisir la complexité de la Grèce, celle du passé comme celle du présent. Et pourtant sa vie n'est pas toujours facile. La révélation qui lui a été faite cinq années plus tôt sur sa véritable nature de sirène lui a sacrément compliqué l'existence, l'amenant même à rompre avec son petit ami français, Jonathan. Elle ne pouvait en effet pas risquer que son secret soit découvert. Elle ne le peut pas plus aujourd'hui. Alors qu'elle s'apprête à accueillir un nouveau groupe pour effectuer un tour de « la Grèce des héros », elle ne réalise pas à quel point ce voyage sera différent des autres. Tout d'abord, elle a un choc en découvrant Jonathan parmi les participants. Puis, tandis qu'elle guide ses touristes parmi des sites plus enchanteurs les uns que les autres, les incidents se multiplient, jetant sur leur circuit une ombre menaçante. et surnaturelle. Elle va en effet déjouer les embûches mises sur leur route par des créatures monstrueuses tout droit sorties de la mythologie grecque. Et l'ingérence des dieux de l'Olympe ne va rien arranger. Sans compter qu'elle doit en permanence veiller à dissimuler qui elle est aux yeux curieux des membres de son groupe. Jusqu'au jour où elle va se trouver face à un terrible choix : révéler son secret et risquer de perdre son humanité ou sauver la vie de Jonathan tout en le condamnant à une vie d'esclavage ? Sous le chaud soleil grec, les passions s'exacerbent. Une chose est sûre : personne ne reviendra le même de ce voyage. Ni les personnages ni le lecteur.

09/2015

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Sociologie politique

Epistémocratie. Enquête sur le gouvernement international du capitalisme

Depuis les années 1990 et les manifestations de Seattle et de Gènes, les organisations économiques internationales ont été mises en cause par les mouvements altermondialistes comme des citadelles du néolibéralisme. Elles ont aussi été prises à partie, plus récemment, par de nombreux gouvernements, l'administration Trump en tête. Mais que sait-on de leur fonctionnement réel ? Leurs sigles abscons - FMI, OCDE, PNUD, OMS, OMC, BM, BRI, BCE, G7, G20, etc. - et la technicité supposée de leur expertise tiennent à distance le profane ou le militant. Leur composition et leur action ordinaires n'attirent guère l'attention journalistique et citoyenne, ni celle des chercheurs. Et les gouvernements ont tout à gagner à les faire paraître homogènes, coupées des réalités, extérieures à eux, indépendantes. L'enquête sociologique présentée dans ce livre propose au contraire d'entrer de plain-pied dans ces espaces internationaux. L'on y suit alors des initiatives bureaucratiques oubliées, en faveur d'un Etat social au coeur de la crise économique des années 1970, autant que des protagonistes bien connus de la mondialisation néolibérale (Hans Tietmeyer, Alan Greenspan, Milton Friedman, Martin Feldstein, Alfred Müller-Armack, Paul Volcker, la Société du Mont-Pèlerin ou le groupe de Bilderberg, entre autres). L'on y étudie comment se structurent les relations transgouvernementales à bonne distance des débats publics, en montrant par exemple comment les "mains gauches" (social et écologique) et les "mains droites" (économique et financière) des Etats s'y livrent des batailles politiques et scientifiques à la fois. L'image lénifiante de la "coopération économique" en sort dissipée, de même que celle qui place ces institutions dans un olympe savant hors-sol. L'enquête donne à voir ces espaces hautement confinés et interroge l'institution de cette figure politique non élue, qui fait bon ménage avec le capitalisme, et que l'on peut dénommer : l'épistémocratie internationale.

10/2022

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Fantasy

Le secret du jeune prétendant

" Aujourd'hui, l'Ecosse a besoin de l'appui du Secret et nous répondrons présents. " Hippolyte, chevalier de France et femme intrépide, à la tête du cabinet secret du roi, chargé de maintenir l'ordre dans la face cachée du royaume, peuplée de créatures surnaturelles dont le monde ignore l'existence, se voit confier par Louis XV une mission primordiale, loin de la Cour et de l'agitation de la capitale. Charles Stuart, le Jeune Prétendant, cousin du roi, a quitté la France à bord d'une frégate, pour se rendre en Ecosse et réclamer le trône de son père aux Anglais. Une entreprise plus que risquée, et dans laquelle il aura besoin de l'aide royale et de celle du Secret. L'argent, les armes, les munitions, les provisions, les hommes... Tous ces besoins matériels sont indispensables à la guerre menée par les Jacobites. Mais l'Ecosse n'est pas seulement peuplée d'hommes et de femmes, elle abrite d'autres forces susceptibles de lui venir en aide, ou de l'anéantir. Il est temps d'invoquer la Auld Hidden Alliance qui unit les deux Couronnes contre l'Angleterre. Une alliance des peuples surnaturels qui n'est pas au goût de toutes les créatures des lochs. Hippolyte, Olympe, James et la vampire Galatée n'auront pas que Loups face à eux, il leur faudra également rencontrer celle qui contrôle l'hiver et les tempêtes, celle qui taille les montagnes et creuse les lochs, la maîtresse des sorcières, la Cailleach Beira. " L'Ecosse est un royaume parcouru de créatures, de magies et de puissances avec lesquelles il faudra composer. Car sachez-le dès à présent, soit vous vous alliez à ces forces, soit vous allez contre. Dans les deux cas, priez pour votre vie. "

04/2024

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Histoire des femmes

Le Temps des féminismes

On ne naît pas féministe, alors comment le devient-on ? Précurseure de l'histoire des femmes, Michelle Perrot, 94 ans, livre ici un magnifique texte à la fois intime et théorique, livre d'histoire et autobiographie. Celle à qui son père conseillait de ne pas se mettre trop tôt un homme sur le dos, qui se rappelle avoir toujours voulu être comme les autres, abolir les différences avec les hommes, aborde son cheminement, de l'engagement chrétien au féminisme en passant par le communisme. Son itinéraire intellectuel, depuis sa thèse où elle voit rétrospectivement un regard presque masculin sur les femmes, donne à voir un siècle de changements sociétaux et la profondeur historique des luttes qui agitent aujourd'hui nos sociétés. Première historienne à enseigner l'histoire des femmes en France, en 1973, Michelle Perrot nous emmène dans une épopée au féminin en explorant toutes ses ramifications : l'histoire de l'accession à l'égalité, l'histoire du patriarcat, l'histoire du mouvement féministe et des grands débats qui l'ont parcouru et structuré, sur le corps, le genre, l'universalisme contre le différentialisme, la sororité, MeToo. Dans ces pages, la grande histoire se mêle au destin des femmes qui ont porté leur cause et l'on voisine avec Artemisia Gentileschi, Olympe de Gouges, Lucie Baud, Christine Bard, Hubertine Auclert ; l'on dialogue avec Monique Wittig, Arlette Farge, Yvette Roudy, Antoinette Fouque... La pensée lumineuse de Michelle Perrot, sans rien omettre des sujets les plus épineux, permet de déconstruire et parfois même de dépasser les clivages du féminisme contemporain. Le livre essentiel d'une pionnière, témoin d'un siècle de féminisme, dont l'engagement n'a d'égal que sa hauteur de vue.

02/2024

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Histoire ancienne

Une année en Grèce antique. Plongez dans la vie quotidienne des habitants de la Grèce antique

Entrez dans la peau de 8 citoyens de la Grèce antique le temps d'une année pour découvrir la vie quotidenne de l'époque ! Nous sommes en 248 avant J. -C. , soixante-quinze ans après la mort d'Alexandre le Grand. Le monde hellénistique s'étend de l'Italie à l'Afghanistan, de l'Egypte à la Bulgarie, et comprend toute la Turquie. Le quotidien des Grecs de cette époque varie donc énormément. Ils ne vénèrent pas toujours les mêmes dieux, les uns vivent en démocratie, les autres en monarchie, et, régulièrement, des guerres éclatent entre les différents peuples. Mais, tous les quatre ans, lors des Jeux olympiques, une trêve est déclarée et des Grecs des quatre coins du monde hellénistique se rendent à Olympie pour assister à des prouesses sportives, artistiques et faire la fête. Cette année-là, Iphita, l'agricultrice ; Persaios, le diplomate ; Thratta, l'esclave ; Symilos de Naples, le sprinteur ; Apphia, la future mariée ; Méton, le constructeur de temple ; Sakion, le marchand ; Kallia, la joueuse de lyre, s'y rendent et s'y rencontrent. Mois après mois, découvrez les parcours de ces huit personnages, racontés comme dans un roman, et plongez dans la vie quotidienne des Grecs de l'Antiquité, reconstituée grâce aux dernières découvertes archéologiques.

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Littérature française

Le Cycle des Dieux Tome 1 : Nous, les Dieux

Quelque part, loin, très loin, se trouve une île que ses habitants appellent Aeden. Là, perchée sur un haut plateau, une ville : Olympie. Dans son coeur, une étrange institution, l'école des Dieux, et ses professeurs : les douze dieux de la mythologie grecque, chargés d'enseigner l'art de gérer les foules d'humains pour leur donner l'envie de survivre, de bâtir des cités, de faire la guerre, d'inventer des religions ou d'élever le niveau de leur conscience. La nouvelle promotion ? Cent quarante-quatre élèves dieux qui vont devoir s'affronter à travers leurs peuples, leurs prophètes, chacun avec son style de divinité. Mais la vie sur Aeden n'est pas le paradis. Un élève essaie de tuer ses congénères, un autre est tombé fou amoureux du plus séduisant des professeurs, Aphrodite, déesse de l'amour, et tous se demandent quelle est cette lumière là-haut sur la montagne qui semble les surveiller... Après Les Thanatonautes et L'Empire des anges, Bernard Werber nous entraîne encore plus loin dans la découverte des spiritualités et des mythologies. à la fin de cette extraordinaire saga où se mêlent aventure, suspense et humour, vous vous poserez, vous aussi, la question : "Et moi, si j'étais Dieu, je ferais quoi ? "

10/2004

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Littérature française (poches)

Le Cycle des Dieux Tome 1 : Nous, les Dieux. L'Ile des sortilèges

Quelque part, loin, très loin, se trouve une île que ses habitants appellent Aeden. Là, perchée sur un haut plateau, une ville : Olympie. Dans son cœur, une étrange institution, l'école des Dieux, et ses professeurs : les douze dieux de la mythologie grecque, chargés d'enseigner l'art de gérer les foules d'humains pour leur donner l'envie de survivre, de bâtir des cités, de faire la guerre, d'inventer des religions ou d'élever le niveau de leur conscience. La nouvelle promotion ? Cent quarante-quatre élèves dieux qui vont devoir s'affronter à travers leurs peuples, leurs prophètes, chacun avec son style de divinité. Mais la vie sur Aeden n'est pas le paradis. Un élève essaie de tuer ses congénères, un autre est tombé fou amoureux du plus séduisant des professeurs, Aphrodite, déesse de l'amour, et tous se demandent quelle est cette lumière là-haut sur la montagne qui semble les surveiller... Après Les Thanatonautes et L'Empire des anges, Bernard Werber nous entraîne encore plus loin dans la découverte des spiritualités et des mythologies. A la fin de cette extraordinaire saga où se mêlent aventure, suspense et humour, vous vous poserez, vous aussi, la question " Et vous, si vous étiez Dieu, vous feriez quoi ? "

10/2006

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Histoire ancienne

Bronzes du Haut-Archaïsme à Delphes. Trépieds, chaudrons et vaisselle de bronze (Fin VIIIe-VIIe siècle)

A Delphes, les fouilles ont livré depuis plus d'un siècle un grand nombre d'offrandes de bronzes archaïques qui place le complexe sacré au niveau des plus grands sanctuaires du monde grec, aux côtés d'Olympie ou de Samos. Plus que la quantité, c'est la diversité des objets offerts principalement à Apollon qui reflète la fréquentation intense et variée du sanctuaire avant son avènement panhellénique. Ce volume rassemble prés de 200 documents du haut-archaïsme (fin VIII-VIIe s.) relevant de la vaisselle de bronze, qu'il s'agisse des supports de trépieds à cuve mobile, des appliqua des chaudrons correspondant, ou des pièces de vaisselle de cette époque ancienne. Après une analyse matérielle, technique et stylistique de ces objets mal connus ou inédits, l'ouvrage les replace dans le contexte historique qui permet d'en comprendre l'importance pour l'évolution du sanctuaire de Delphes. Il donne un aperçu de la richesse des techniques, des gestes artisanaux et de la toreutique grecque nourrie par les emprunts extérieurs ; il révèle les pratiques votives nouvelles qui se mettent en place à Delphes avant tarir-ionisation des concours pythiques et l'organisation du sanctuaire par l'Amphictionie. Il met enfin en lumière les apports du matériel métallique étudié à l'histoire du sanctuaire de Delphes.

01/2019

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Histoire et Philosophiesophie

L'Observatoire de Paris. 350 ans de science

L'Observatoire de Paris est le plus ancien observatoire qui ait fonctionné sans interruption, de sa fondation en 1667 sous l'impulsion de Louis XIV et de Colbert à aujourd'hui. D'adjonctions en adjonctions, il est devenu le plus grand du monde avec le Center for Astrophysics américain : 240 chercheurs permanents, 400 ingénieurs, techniciens et administratifs et 150 étudiants de doctorat. Jusqu'à la Révolution française, l'Observatoire est placé sous la responsabilité des Cassini, qui s'y succèdent de père en fils sur quatre générations. A cette époque, les activités principales sont l'étude des planètes, de leurs satellites et des comètes, et surtout la mesure du temps et de la Terre : la célèbre Carte de Cassini (1756) couvre toute la France. Avec François Arago, le savant français le plus influent de la première moitié du XIXe siècle, l'Observatoire participe à la véritable explosion que connaît alors la physique. Son successeur Urbain Le Verrier, qui a découvert Neptune en 1846, y développe un service international de météorologie, ancêtre de Météo France. Pendant la première moitié du XXe siècle, c'est la distribution du temps par télégraphe, puis par radio, qui constitue l'activité principale de l'Observatoire : l'horloge parlante date de 1933. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'observatoire englobe progressivement la radioastronomie puis l'observation spatiale à partir de ballons, de fusées et de satellites artificiels. Aujourd'hui, il couvre pratiquement tous les aspects de l'astronomie et de l'astrophysique. Des techniques d'observation très avancées y sont nées, dont certaines ont des applications pratiques. Cet ouvrage retrace toute cette histoire grâce aux 230 illustrations issues de ses riches archives et de sa bibliothèque.

09/2012

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Art textile

Monumental Semestriel 2, Décembre 2020 : La tapisserie

La tapisserie constitue un ornement privilégié des monuments historiques civils ou religieux, du fait de son caractère monumental, de son impact décoratif et de sa force narrative. La tapisserie constitue un ornement privilégié des monuments historiques civils ou religieux, du fait de son caractère monumental, de son impact décoratif et de sa force narrative. Ce numéro est particulièrement dense, en raison de l'importance des deux dossiers thématique et scientifique, ainsi que par la nature exceptionnelle des chantiers présentés. Etayé par de nombreuses études de cas, ce dossier a pour objectif de mettre en valeur les actions menées par les services de l'Etat en faveur de la conservation de ce patrimoine fragile, très présent dans les collections publiques, comme privées. Outre les questions de conservation et de restauration, seront exposés les moyens mis en oeuvre pour la présentation des tapisseries, leurs rotations, les réserves, avec un focus sur la politique de conservation dans les musées, et au Centre des monuments nationaux. Les études de cas conduiront le lecteur à La Chaise-Dieu, Montpezat-du-Quercy, Angers (la tenture de l'Apocalypse), Aix-en-Provence, Toulouse, Beauvais, Le Mans, Saumur, Aubusson, Strasbourg, Vannes, Chateaudun... L'actualité des chantiers est dominée par la réhabilitation de l'hôtel de la Marine à Paris ; mais elle rend compte aussi de la restauration des vitraux du XVIe siècle de la cathédrale d'Auch ; la maison de Victor Hugo à Hauteville House (Guernesey) ; le Castel Gesta, demeure et atelier du peintre-verrier (Toulouse) ; la réhabilitation du lycée du Raincy ; la reconstitution du mobilier de la villa E-1027 (Roquebrune-Cap-Martin) ou la villa de l'architecte André Bruyère (1968 ; Maussane-les-Alpilles). Le dossier scientifique et technique est consacré à la microbiologie, soit l'étude des altérations biologiques des oeuvres patrimoniales.

02/2021

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Elevages domestiques

Les races d'animaux domestiques en France. Etude générale et inventaire

Les animaux domestiques nous paraissent familiers, et pourtant, on connaît mal l'immense diversité de races que chaque espèce englobe. Cette variété est le fruit de différences géographiques, puis d'un long travail de sélection et de croisements à travers l'histoire, visant à améliorer les aptitudes ou les qualités esthétiques des animaux. Ce livre englobe quasiment toutes les races d'animaux domestiques élevés en France, puisqu'il en retient près de 660, appartenant à une quinzaine d'espèces : bovins, ovins, caprins, Porc, Cheval, Ane, Poule, autres volailles (Oie, Canard, Dindon, Pintade, Caille, Pigeon), Lapin, Cochon d'Inde, Chien, Chat. Chaque espèce est traitée d'un point de vue général, puis une courte monographie décrit ensuite chacune des races de cette espèce présentes en France : les races françaises, quelle que soit leur importance numérique, et les races étrangères, reconnues officiellement ou non, à l'exception en principe de celles dont les effectifs sont confidentiels dans notre pays. Cet inventaire écrit par deux vétérinaires zootechniciens est un ouvrage de référence pour quiconque s'intéresse aux races d'animaux domestiques : non seulement étudiants et chercheurs en zootechnie et ethnozoologie, mais aussi tous les amateurs, amis des animaux de plus en plus nombreux, soucieux de contempler et de faire vivre la biodiversité animale domestique. Bernard DENIS est professeur honoraire de l'Ecole nationale vétérinaire de Nantes, membre de l'Académie d'Agriculture de France, président d'honneur de la société d'Ethnozootechnie. Docteur-vétérinaire, Jean-Pierre VAISSAIRE est ancien assistant de zootechnie à l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort et auteur du Memento de zootechnie (2018). Préface d'Etienne VERRIER, professeur à AgroParisTech, Membre de l'Académie d'Agriculture, président de la Société d'Ethnozootechnie.

11/2021

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Littérature érotique et sentim

A la conquête de sa liberté

Le roman-événement de la duchesse d'York Londres, 1865 Dans un mariage, les sentiments n'ont pas leur place. De cela, lady Margaret a bien conscience. Pourtant, alors que ses fiançailles sont sur le point d'être annoncées, la jeune noble s'enfuit. Malgré la volonté de son père, le duc de Buccleuch, elle ne peut se résoudre à se marier à lord Rufus, un homme impassible et froid qui l'insupporte. Suite à cette dérobade, que sa famille juge comme un affront, lady Margaret est mise à l'écart. La jeune femme au tempérament rebelle et spontané décide alors de partirà la découverte d'elle-même. Car, depuis qu'elle est libérée de ses obligations, elle ne souhaite qu'une chose : se défaire du carcan de la société qui ne lui laisse aucune place en tant que femme. De son Ecosse natale aux Etats-Unis, lady Margaret va arpenter le monde à la conquête de sa liberté. Traduit de l'anglais par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion A propos de l'autrice Ex-femme du prince Andrew, duc de York, et ex-belle-fille de la reine Elizabeth II, Sarah Ferguson est duchesse d'York. Autrice de mémoires et de livres pour enfants, elle est aussi productrice de documentaires et de films historiques sur la période victorienne. En parallèle, elle oeuvre au sein de l'organisation à but non lucratif Children in Crisis, qui vient en aide aux enfants et femmes du tiers-monde. Mère de deux filles, les princesses Beatrice et Eugenie, Sarah Ferguson vit à Windsor avec neuf Norfolk Terrier turbulents. A la conquête de sa liberté a été co-écrit avec Marguerite Kaye, autrice de cinquante romances historiques.

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Sciences historiques

Cens et rentes à Paris au Moyen Age. Documents et méthodes de gestion domaniale, Pack en 2 volumes

L'étude des documents et méthodes de gestion domaniale à Paris au Moyen Âge fait ressortir le particularisme de la capitale. Dans un espace géographique constitué surtout de seigneuries ecclésiastiques, la typologie des sources foncières souligne une évolution de plus en plus marquée des censiers vers les comptes de censive et ne correspond pas à la répartition classiquement observée par les historiens : l'étude des textes remet en cause la notion même de valeur juridique qui distingue les censiers des polyptyques et des terriers, la valeur probatoire pouvant s'étendre à des documents non authentifiés comme les censiers et comptes de censive. L'état des sources reflète peu les puissances foncières et, malgré un corpus important, fait apparaître une destruction massive, soulignée par la subsistance lacunaire de minutes et de doubles mises au net. Chaque institution choisit en son sein un receveur chargé de la gestion du temporel, le recrutement soulignant la longévité des fonctions, les passerelles entre certaines d'entre elles, les liens de parentés entre les différents personnages, ainsi que la présence limitée des notaires, compensée par celle des juristes. Cens portés, grand format et caractère soigné des manuscrits montrent que chaque registre est établi sur le modèle du précédent et qu'ils ne sont pas destinés à être déplacés. L'étude des mises à jour met en évidence des codes propres à chaque institution. Si les censives sont stables, les comptabilités varient selon les établissements. Les budgets, positifs jusqu'au XIVe siècle, sont plus contrastés au XVe où criées et procès abondent, les modérations et les impayés étant très diversement comptabilisés. Paris se démarque ainsi, sur la période étudiée, par son caractère nettement urbain et par l'absence de terrier, l'intervention des notaires au milieu du XVIe siècle scellant l'apparition d'un nouveau type de registres inconnu de la période médiévale.

01/2009

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Monographies et entretiens

Milou. Humain, trop humain

MILOU, le plus célèbre chien de la bande dessinée, apparaît dès la première vignette illustrée de Tintin au pays des Soviets et sera le dernier de la famille tintinesque à s'exprimer dans l'ultime album inachevé, Tintin et L'Alph-Art. Toujours présent entre ces deux extrêmes, il est indispensable aux aventures de l'intrépide héros. Son caractère hybride - canin et humain - fait la spécificité et la richesse de ce personnage hors normes. Compagnon inséparable de son maître, Milou est son confident, son alter ego, son sauveur récurrent et son joker dans les cas désespérés. Mais il est aussi son contradicteur, son opposé, son négatif, son alibi facétieux. Il est l'antidote à la perfection du jeune reporter, un anti-héros à qui des milliers de lecteurs peuvent s'identifier, il est le côté humain de Tintin. Trop humain ? Victime de la concurrence du capitaine Haddock et du souci de réalisme voulu par le dessinateur belge, le fox-terrier se fait plus discret avec les ans. Mais n'est-ce pas sa philosophie de vie et ses valeurs qui triomphent en dernier ressort ? Tintinologue émérite, directeur de la collection "Zoom sur Hergé" chez Sépia, Renaud Nattiez est l'auteur de nombreux essais consacrés à l'oeuvre d'Hergé, dont Le Mystère Tintin, les raisons d'un succès universel (2016), Le Dictionnaire Tintin (2017), Les Femmes dans le monde de Tintin (2018), Brassens et Tintin (2020) ou encore d'un polar ancré dans l'univers de la bande dessinée, Meurtres à Moulinserre (2021). Diplômé de l'ENA, haut-fonctionnaire international, il a sillonné le globe et rêvé le monde en suivant les aventures de Tintin et les traces de pattes de Milou.

03/2022

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Monographies

Fabienne Verdier. Alchimie d'un vitrail

En 2021, le musée Camille Claudel consacre une exposition à l'artiste contemporaine Fabienne Verdier prenant pour point de départ les vitraux réalisés par l'artiste pour l'église Saint-Laurent de Nogent-sur-Seine. Artiste peintre française mondialement connue, Fabienne Verdier s'est formée en Chine dans les années 1980, auprès des derniers maîtres calligraphes. Après une formation d'une dizaine d'années, elle revient en France et invente un langage pictural contemporain, habile équilibre entre la peinture occidentale et la calligraphie orientale. Sur d'immenses toiles colorées, elle peint des tracés d'inspiration calligraphique qui engagent tout son corps. Pour adapter ces signes à l'échelle de ses compositions, l'artiste fabrique ses outils sur mesure : pinceaux gigantesques qu'elle manipule avec un guidon de vélo, poches-à-douilles énormes remplies de peinture. En 2017, avec la maître-verrier troyenne Flavie Serrière-Vincent-Petit, Fabienne Verdier obtient la commande des vitraux du choeur de l'église Saint-Laurent à Nogent-sur-Seine. Leur projet s'ancre dans l'histoire du vitrail aubois, notamment par l'usage du jaune d'argent et de la grisaille, qui ont porté l'essor du vitrail champenois au XVIe siècle. Le coeur de l'exposition sera consacré aux vitraux de Nogent-sur-Seine, pour dévoiler au public les coulisses de leur élaboration. Plus largement, il s'agira de mettre cette commande en contexte en évoquant d'une part l'importance du vitrail et du jaune d'argent dans l'Aube de la Renaissance ; d'autre part en présentant un ensemble de toiles de Fabienne Verdier, afin de prendre la mesure des ponts qui existent entre la pratique picturale de l'artiste et la réflexion menée pour la commande de Nogent-sur-Seine.

04/2022

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Autres

Le sacre des pantoufles. Du renoncement au monde

Deux grandes idéologies dominent nos sociétés occidentales : le déclinisme et le catastrophisme. Depuis le début du siècle, tous les événements semblent confirmer ce pronostic : le réchauffement climatique, le terrorisme islamiste, le coronavirus et, enfin, la guerre à l'Est de l'Europe de la Russie contre l'Ukraine. Face à cette situation, la doxa veut que le seul recours raisonnable soit de réintégrer le foyer, dernier refuge et protection contre la sauvagerie. Mais la maison de nos jours n'est pas un simple abri, elle est bien davantage : un espace en soi qui supplante et remplace le monde, un cocon connecté qui rend peu à peu superflu toute percée vers le dehors. Depuis son canapé, on peut jouir par procuration des plaisirs qu'offraient jadis le cinéma, le théâtre, les cafés. Tout ou presque peut nous être livré à domicile, y compris l'amour. Pourquoi dès lors sortir et s'exposer ? A l'instar du héros de la littérature russe Oblomov, qui vécut couché et ne parvint jamais à quitter son lit pour affronter l'existence, allons-nous devenir des êtres diminués, recroquevillés et atones ? Tout l'enjeu de cet essai est de dresser l'archéologie de cette mentalité du repli et du renoncement, d'en saisir les racines philosophiques et les contours historiques. Car jamais la tension entre le désir de vagabondage et le goût de la réclusion n'a été aussi forte. Et le confinement obligatoire, véritable cauchemar des dernières années, semble avoir été remplacé chez beaucoup par un auto-confinement volontaire. Fuite loin des villes, télétravail, condamnation du voyage et du tourisme, nous risquons de devenir des créatures de terrier qui se calfeutrent à la moindre secousse. Ce n'est pas la tyrannie sanitaire qui nous menace mais la tyrannie sédentaire : la pantoufle et la robe de chambre seront-elles les nouveaux emblèmes du monde d'après ?

09/2022

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Religion

Frédéric Ozanam (1813-1853). L'engagement d'un intellectuel catholique au XIXème siècle

" Le moment arrive où vous n'aurez plus pour vous qu'un petit nombre de vieillards ", assurait le ministre Casimir Perier à un prêtre au lendemain des Trois Glorieuses. Or, quatre années plus tard, Sainte-Beuve constate que le sentiment religieux caractérise " une notable partie des jeunes générations de notre temps ". Un réveil se produit au sein de la jeunesse intellectuelle. En 1836, un tiers des élèves de l'École normale supérieure est enrôlé dans la Société de Saint-Vincent-de-Paul, une association issue de la rencontre en 1833 de quelques étudiants, au premier rang desquels le Lyonnais Frédéric Ozanam et d'un vétéran des œuvres de la Restauration, Emmanuel Bailly. En 1835, Ozanam et ses amis sont parvenus à faire monter Lacordaire dans la chaire de Notre-Dame. Nul doute que l'alliance momentanée entre libéralisme, romantisme et catholicisme n'ait créé un climat plus favorable pour ceux qui voulaient réconcilier la religion et la liberté, la science et la foi, ce qui fut le grand combat intellectuel de Frédéric Ozanam à Lyon d'abord, à Paris ensuite, comme étudiant d'abord, comme professeur dans la chaire de littérature étrangère de la Sorbonne ensuite. Mêlé, souvent malgré lui, à plusieurs des combats de son temps, la campagne pour la liberté de l'enseignement, la question des nationalités, Ozanam n'hésite pas à se faire journaliste dès lors que la question sociale passe au premier plan de l'actualité en 1848. Mort en 1853, à l'âge de quarante ans, il a anticipé des évolutions qu'il faudra attendre plus d'un siècle pour voir se confirmer. Béatifié à Paris, lors des Journées mondiales de la jeunesse, en 1997, ce laïc marié très amoureux de sa femme, ce père de famille incarne un visage de la sainteté rarement proposé encore.

08/2003

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Littérature française

La démence sera mon dernier slow

A la fin de ce livre, Arnaud Modat meurt par balles sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, sous le regard insolent de Christine Angot. Il est vrai que cela avait plutôt mal commencé... Au cours de la première nouvelle, en effet, cet habile narrateur est prié de restituer dans les plus brefs délais l'ouvrage Destins Yaourt (Edika, collection La Pléiade) à la médiathèque Olympes de Gouges. La trajectoire reliant ces événements dramatiques, bien qu'elle semble d'une limpidité d'eau en bouteille, se révélera pourtant périlleuse et haletante. Entre les deux, l'auteur (à peine grimé) n'ira pas visiter le château de Phalsbourg avec ses parents, offrira une flûte de Pan à son fils roux, négociera avec un téléprospecteur la conservation au congélateur de l'orteil de son épouse, sera touché en D4 (la colonne vertébrale, pas le porte-avions), tapera à suivre, vieillira sur un plongeoir de cinq mètres, enseignera le conditionnel à un enfant de trois ans et demi dont la mère est alcoolique, achètera un calendrier à un gothique, et vendra sa femme sur eBay. Lui, l'enfant du rock, tirera sa révérence sur un ultime slow, la tête posée sur l'épaule confortable de la démence. Et il mourra donc par balles sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, sous le regard insolent de Christine Angot.

01/2020

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Communication - Médias

Quaderni n 107 /automne 2022, communication, technologie, pouvoir. in ormer sous algorithmes

Plateformisation des contenus, publicités programmatiques, systèmes de management de l'information, applications numériques dédiées : la transformation numérique du journalisme a considérablement modifié les pratiques et les outils d'écriture. Les journalistes sont désormais accompagnés d'autres acteurs, pris dans des impératifs spécifiques, qui consistent principalement à " séduire " les algorithmes des réseaux sociaux, afin que la " bonne information " rencontre ses publics. A travers une plongée au coeur de plusieurs rédactions, ce numéro analyse les étapes et les enjeux propres à ces nouveaux réglages, avec lesquels doivent composer les équipes éditoriales, marketing et managériales.

12/2022

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Littérature étrangère

Le rose Tiepolo

Toute sa vie, Tiepolo aura peint sur commande pour les églises et les palais, couvrant de fresques jusqu'aux vastes plafonds de la Résidence de Würzburg ou du palais royal de Madrid. Dans son oeuvre s'anime toute la vie d'une époque - le dix-huitième siècle - qui l'admira sans se préoccuper de le comprendre. Il ne fut que plus facile à Tiepolo de lui échapper, et de livrer son secret à ses seules gravures, trente-trois Capricci et Scherzi. Chacune est comme le chapitre d'un roman noir, éblouissant et muet, peuplé de personnages hétéroclites et déconcertants : éphèbes épanouis et Orientaux ésotériques, Satyres et Satyresses, hiboux et serpents - et même Polichinelle et la Mort. De page en page, nous les retrouvons côtoyant Vénus, le Temps ou Moïse, Armide ou la cohorte des anges, Cléopâtre ou Béatrice de Bourgogne : une foule bigarrée, une troupe de bohémiens itinérants, cette " tribu prophétique aux prunelles ardentes " dont parle Baudelaire. Plus qu'un brillant intermède dans l'histoire de la peinture, l'art de Tiepolo fut une manière à travers laquelle les formes se manifestèrent, un certain style dans le déploiement de leur défi. Ses figures révèlent une fluidité sans effort ni obstacle. Toutes accédaient au ciel sans oublier la terre, incarnant une dernière fois la vertu suprême de la civilisation italienne : la sprezzatura. Nul mieux que Tiepolo ne sut donner à voir ce que Nietzsche appelait " l'Olympe de l'apparence ". Après La ruine de Kasch (1987), Les noces de Cadmos et Harmonie (1991), Ka (2000) et K. (2005), Le rose Tiepolo se présente comme le cinquième volet d'une oeuvre en devenir, dont les différents moments, fortement articulés entre eux, élaborent les matières les plus diverses, sans qu'aucun ne puisse être assigné à un genre établi. Le présent ouvrage, entre récit et essai, est enrichi de plus de quatre-vingts illustrations faisant contrepoint au texte, et réalise une véritable osmose entre l'image et le mot.

05/2009

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 12, Chants XXXV et XXXVI, Edition bilingue français-grec ancien

Les aventures de Dionysos aux Indes connaissent des heures sombres : c'est sur une situation dramatique que s'ouvre le chant XXXV. Enfermée dans la cité indienne et livrée à la fureur de Dériade, l'armée des Bacchantes est au bord de la déroute. Nonnos renouvelle le topos épique du massacre des guerriers, car ce sont des femmes ici qui sont exterminées, tout en se livrant à la poésie qui sied à son style, celle du sang, de la guerre et de la démesure. Cette inspiration est bientôt rejointe par un autre thème cher à Nonnos, l'amour, ou plutôt ici l'amour feint : le récit de la "passion" de Chalcomédé et Morrheus l'Indien permet de faire converger conquêtes territoriales et sentimentales, et se termine par une trêve momentanée. La guerre et les amours d'ici-bas sont relayées par celles de l'Olympe dans le chant suivant qui présente une théomachie et une naumachie à la mesure de l'emphase du poète. Avec le tome XII se clôt la publication des oeuvres de Nonnos entreprise il y a presque trente ans par Francis Vian : la richesse et l'ampleur de cette édition en font un travail inestimable. Le lecteur trouvera en guise de pistes bibliographiques une liste des études et éditions citées dans l'apparat critique et dans les notes. Chaque chant est précédé d'une notice introductive qui présente et analyse les épisodes tout en fournissant l'essentiel des informations nécessaires à la bonne intelligence de ce texte érudit et riche en allusions mythologiques. Un tableau proposant une comparaison entre la théomachie d'Homère et celle de Nonnos est proposé au lecteur de même qu'un sommaire permettant de circuler aisément dans le texte. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées en fin d'ouvrage. Le volume est en outre enrichi d'un Index Rerum Notabilium en français et en grec.

05/2006

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Littérature française

Le canapé rouge

Parce qu'elle était sans nouvelles de Gyl, qu'elle avait naguère aimé, la narratrice est partie sur ses traces. Dans le transsibérien qui la conduit à Irkoutsk, Anne s'interroge sur cet homme qui, plutôt que de renoncer aux utopies auxquelles ils avaient cru, tente de construire sur les bords du Baïkal un nouveau monde idéal. À la faveur des rencontres dans le train et sur les quais, des paysages qui défilent et aussi de ses lectures, elle laisse vagabonder ses pensées, qui la renvoient sans cesse à la vieille dame qu'elle a laissée à Paris. Clémence Barrot doit l'attendre sur son canapé rouge, au fond de l'appartement d'où elle ne sort plus guère. Elle brûle sans doute de connaître la suite des aventures d'Olympe de Gouges, auteur de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, de Marion du Faouët qui, à la tête de sa troupe de brigands, redistribuait aux miséreux le fruit de ses rapines, et surtout de Milena Jesenskà qui avait traversé la Moldau à la nage pour ne pas laisser attendre son amant. Autour du destin de ces femmes libres, courageuses et rebelles, dont Anne lisait la vie à l'ancienne modiste, une belle complicité s'est tissée, faite de confidences et de souvenirs partagés. À mesure que se poursuit le voyage, les retrouvailles avec Gyl perdent de leur importance. Arrivée à son village, Anne ne cherchera même pas à le rencontrer... Dans le miroir que lui tend de son canapé rouge Clémence, l'éternelle amoureuse, elle a trouvé ce qui l'a entraînée si loin : les raisons de continuer, malgré les amours perdues, les révolutions ratées et le temps qui a passé. Le dixième livre de Michèle Lesbre est un roman lumineux sur le désir, un de ces textes dont les échos résonnent longtemps après que la lecture en est achevée.

08/2007