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Gaston Kenfack Douajni

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Policiers

Repentir(s)

Un double meurtre a été commis à la galerie Arts Visuels Actuels. Outre Gaston « Faby » Lessard, le propriétaire des lieux, Frédéric Fortier, lieutenant de police à la Ville de Montréal, fait partie des victimes et c'est pourquoi le sergent-détective Francis Pagliaro, de la Sûreté du Québec, est chargé de l'enquête. En interrogeant les personnes avec lesquelles Lessard avait rendez-vous dans la journée, Pagliaro réalise que le galeriste était loin d'être un enfant de chœur. De fait, les arnaques et les fraudes dont l'enquêteur apprend l'existence au fil des jours le laissent pantois, lui qui avait toujours cru en la noblesse du monde des arts visuels. Or, si les mobiles pour tuer Lessard abondent, c'est l'inverse pour Fortier, un policier près de la retraite et à la carrière irréprochable. Dès le début, Pagliaro a pris l'habitude de venir chaque soir sur les lieux du crime pour admirer les tableaux de l'exposition d'Andrew Garrison, intitulée Repentirs, ensemble de paysages et de personnages fugaces qui surgissent des palimpsestes picturaux de l'artiste peintre, mais aussi pour réfléchir sur son enquête, dont un des indices ne cesse de l'étonner : pourquoi donc l'assassin a-t-il pris soin de replacer dans son écrin la somptueuse dague, création d'une joaillière représentée par la galerie, dont il s'est servi pour semer la mort ? Le titre fait référence à une technique utilisée par les peintres lorsqu'ils veulent modifier un trait ou certains éléments d'une toile. Mais peut-on, dans la réalité, corriger les erreurs du passé ?

04/2015

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Littérature française

Nouveaux pastels : dix portraits d'homme (Éd.1891)

Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France ; 2, 7-9. Mémoires du cardinal de Richelieu : sur le règne de Louis XIII, depuis 1610 jusqu'à 1638. Série 2 / Tome 9 / [publ.] par MM. Michaud,... et PoujoulatDate de l'édition originale : 1837-1838Sujet de l'ouvrage : Richelieu, Armand Jean du Plessis (1585-1642 ; cardinal duc de) -- BiographiesFrance -- 1610-1643 (Louis XIII)Comprend : Mémoires de messire Robert Arnauld d'Andilly ; Mémoires de Gaston, duc d'Orléans, contenant ce qui s'est passé en France de plus considérable depuis l'an 1608 jusqu'en l'année 1636 ; Mémoires de l'abbé Arnauld, contenant quelques anecdotes de la Cour de France, depuis 1634 jusqu'à 1675 ; Mémoires de la duchesse de Nemours... pendant la guerre de Paris, jusqu'à la prison du cardinal de Retz en 1652...Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur sur le site hachettebnf.fr

05/2012

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Sciences historiques

La presse à la une. De la Gazette à Internet

Ce large panorama de la presse en France des origines à nos jours ne raconte pas seulement son histoire tumultueuse, tant liée à son rapport au pouvoir et à la censure qu'à son rythme effréné de publication et sa recherche permanente du scoop. L'ouvrage se penche aussi sur la diversité graphique et la variété des genres du journal et de ses rubriques (fait divers, reportage de guerre, mondanités, sport). Outre les plus grandes unes, le lecteur est invité à découvrir l'envers du décor : salles de rédaction, techniques et grandes figures, " petits métiers " (livreur, crieur, correcteur, claviste, ou paparazzi) et astuces de la profession (montages et trucages, méthode de Gaston Leroux pour emporter une exclusivité...). Conçu comme une invitation à feuilleter les " meilleures pages " d'un livre qui s'écrit au jour le jour, l'ouvrage proposera : Cinq essais de spécialistes de l'histoire des médias : Gilles Feyel, Bertrand Tillier, Christian Delporte, Patrick Eveno, Agnès Chauveau. Plus de 200 illustrations commentées. Un entretien avec Olivier Mongin sur l'avenir de la presse. Une série de portraits (Patrick de Saint-Exupéry, Pierre Haski, Mémonna Hintermann...) renvoyant vers des entretiens vidéo. Parce qu'il s'interroge aussi sur la presse d'aujourd'hui et de demain, le catalogue a choisi d'adopter une forme moderne, qui rend compte des pistes explorées par la presse contemporaine : Un ouvrage au format Mook (livre-magazine), en clin d'oeil et hommage à ces revues qui ont choisi la vente en librairie. Un ouvrage " hybride ", qui intègre des flashcodes en forme de lettrines renvoyant vers des vidéos (entretiens avec des personnalités de la presse), des journaux à feuilleter ou des unes à " zoomer ".

04/2012

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Grandes réalisations

Le Château Royal de Blois

Véritable " laboratoire d'essai " architectural, le château de Blois réunit autour d'une même cour quatre châteaux, quatre époques. Le château de Blois témoigne d'une histoire architecturale longue et complexe, réunissant autour d'une même cour quatre châteaux, quatre époques : la forteresse médiévale avec la salle des Etats et la tour du Foix ; l'aile gothique de Louis XII, construite à la fin du xve siècle, qui révèle une préciosité inédite et une ornementation luxueuse ; l'aile de François Ier, d'inspiration italienne et caractéristique de la première Renaissance française, avec l'imposant escalier monumental en vis et la grandiose façade des Loges ; enfin l'architecture classique du xviie siècle de l'aile Gaston d'Orléans, avec sa façade extérieure sobre, qui cache à l'intérieur la coupole de François Mansart et son extravagante cage d'escalier. Le château porte donc la trace de ces expérimentations architecturales variées, les nouveaux bâtiments s'imbriquant à chaque période dans les précédents. Les auteurs retracent l'histoire exceptionnelle de ce château et expliquent certains événements marquants, dont le " coup de majesté " du roi Henri III qui fit assassiner le duc de Guise en 1588 dans ses propres appartements. Le portfolio témoigne ainsi de ces nouvelles façons de concevoir l'espace bâti au fil des siècles ainsi que de la richesse des trois musées abrités au sein même du château : le musée archéologique dédié à l'actualité des fouilles ; le musée lapidaire lié à la restauration ; le musée des Beaux-Arts réunissant des oeuvres d'art allant du XVIe siècle au XIXe siècle (peinture, sculpture et arts décoratifs).

06/2021

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Histoire internationale

La décolonisation de l'Afrique revisitée. La responsabilité de l'Europe

Bien connu pour ses engagements dans les luttes de la décolonisation, Ahmed-Baba Miské revient dans ce livre, après les cinquante ans d'in-dépendance, sur les raisons profondes du décalage de nombreux pays africains en comparaison de ceux d'autres continents de l'ex-Tiers-Monde. " La recherche consacrée à celte énigme, écrit-il, m'a amené au constat que l'Europe a joué un rôle déterminant dans les événements aux racines de ce mal. Pour la période de la décolonisation autour de l'année 1960, l'auteur réexamine la transmission de l'État colonial. II souligne que les colonisateurs - les Français au premier plan ici -se sont souvent opposés à l'émergence de dirigeants jouissant de la confiance des populations et non inféodés aux administrations coloniales. L'Union des populations du Cameroun (UPC), qui représentait un vrai mouvement national, en est un parfait exemple. L'UPC a été sciemment neutralisée et son chef Ruben Um Nyobé assassiné en septembre 1958. Sans oblitérer la culpabilité des prédateurs nationaux qui se sont succédé après 1960, Ahmed-Baba Miské revisite ainsi le grand phénomène historique de la décolonisation et les acteurs qui ont marqué cette époque : Félix Houphouët-Boigny, Léopold Sédar Senghor, Mamadou Dia, Sékou Touré, Ahmadou Ahidjo, Gaston Defferre, Charles de Gaulle, Pierre Messmer et bien d'autres. L'auteur s'attarde plus longuement sur le cas particulier de la Mauritanie, son pays, où lui-même a joué un rôle de leader dans la mise en place de l'indépendance. Un livre, à la fois récit et témoignage, d'un acteur de premier plan, qui renouvelle notre mémoire et contribue à un débat historique toujours ouvert.

05/2014

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Histoire de France

La chute du président Caillaux

Joseph Caillaux… Le nom de cet homme politique de premier plan est aujourd'hui largement et injustement oublié. Oublié le grand ministre des Finances et le combat opiniâtre qu'il poursuivit de 1899 à 1914 pour doter la France d'une fiscalité moderne, techniquement efficace, socialement équitable, par la création de l'impôt sur le revenu. Oublié le « coup d'Agadir » de 1911 : confronté en tant que chef du gouvernement français à une crise majeure provoquée par l'empereur d'Allemagne, Caillaux sut éviter la guerre programmée par les boutefeux des deux côtés de la frontière. En revanche, ne s'est pas perdue la mémoire de l'assassinat, le 16 mars 1914, de Gaston Calmette, directeur du Figaro, par Mme Caillaux. Le quotidien menait depuis trois mois une campagne d'une violence inouïe contre son mari. Grand favori des élections législatives d'avril 1914, Caillaux était pour la droite et pour les partisans de la « revanche » l'homme à abattre. Derrière la campagne de Calmette, il y avait Raymond Poincaré, Louis Barthou, Aristide Briand et, selon toute apparence, la Russie tsariste. La preuve n'a jamais été apportée de la machination ourdie par ce clan contre Caillaux. Aussi bien ce récit, scrupuleusement respectueux des faits historiques avérés, ne présente leur complot que comme la plus crédible des hypothèses, sur la base de présomptions à vrai dire accablantes. Les conséquences du geste irraisonné d'une femme qui croyait rendre service à son mari furent désastreuses. Sa première victime était Calmette ; la deuxième Caillaux lui-même, dont la carrière et les ambitions furent brisées net. La troisième…la paix !

01/2013

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Philosophie

Le visage de Bachelard. (La philosophie est inscrite en chacun)

J'ai choisi de travailler un portrait de Bachelard pour retrouver son humanité, sa qualité de coeur, d'âme, ce qui est trop souvent absent dans les ouvrages traitant de ses travaux, ses livres. Fils de cordonnier, le chant des outils, le parfum des cuirs, l'attitude de l'artisan appliqué à faire et à parfaire son travail : le quotidien resta vivant en sa mémoire. Il n'avait pas oublié d'où il venait, l'admiration vient de là. Son humanité porte aussi la mort prématurée de son épouse, Jeanne, le 20 juin 1920. Marié le 8 juillet 1914, mobilisé le 2 août de la même année jusqu'au 16 mars 1919, il a vécu 38 mois dans les tranchées. De leur union est née une fille, Suzanne. On peut dire qu'en dépassant ses peines, son deuil, il est devenu un fin guetteur de la beauté de vivre et du monde. La poésie a été pour lui une matière lui donnant de vibrer et respirer l'Univers. "La sagesse, dit-on, a pour origine et pour creuset de savoir lutter". Au long de son oeuvre, Bachelard a plaidé pour "la liberté, les hautes valeurs morales". En écrivant "Le visage de Bachelard", peu à peu, s'est instauré un dialogue, s'est imposée une façon de maïeutique ouvrant à des réflexions sur la vie, l'amitié, l'amour, agressivité, égocentrisme, haine, racisme, "la mauvaise foi" selon Sartre, "l'illusion" selon Pascal. En outre, il ressort en rapprochant plusieurs de leurs pensées que Gaston Bachelard et Léonard de Vinci étaient et restent en parenté de génie. Benoît Aubierge.

04/2011

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Beaux arts

Jacques Meuris. Un poète au miroir de l'art

Jacques Meuris (1923-1993) a conçu son œuvre aux frontières de l'art, de la critique et de la poésie. A travers ses articles, il accompagna les évolutions de l'art, belge et international, dans l'après-guerre, tout en tirant de cette activité la matière d'essais philosophiques sur la photographie ou le design. Souvent très liée à leur époque, la pertinence de ses textes tient au fait que Jacques Meuris a tenté de comprendre l'art moderne au lieu de le juger ; et de l'appréhender dans toutes ses dimensions sociales, esthétiques et métaphysiques. Cette approche complexe a également nourri - et été nourrie par - des recueils de poésie et de véritables livres-objets qu'il réalisa avec des artistes comme Gaston Bertrand ou Serge Vandercam, dont il habita les univers avec un lyrisme surprenant. A ceux qui s'étonnaient de ces talents " contradictoires ", comme de cette volonté de totaliser les langages, Jacques Meuris aimait rappeler qu'il était né sous le signe du gémeau. " Je n'est pas forcément un autre... ", écrivait-il. Façon de placer son œuvre sous le signe du double, mais aussi d'inviter le lecteur à ne pas dissocier le critique de l'écrivain. Ce qui ramène à bien des aspects de la Belgique de l'après-guerre, comme à la dialectique permanente que Meuris instaura avec les œuvres d'artistes amis - et plus généralement avec les arts visuels. Le présent volume tente de rendre compte de toutes les facettes de cette œuvre singulière dans le paysage culturel belge. Pour la première fois dans une publication de Meuris, l'essayiste rencontre le poète, et le poète son miroir.

12/2005

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Histoire de France

Cahiers secrets de la Ve République. Tome 1, 1965-1977

" Le lecteur ne trouvera ici que des choses vues, des événements vécus, des rencontres, des conversations au fil des jours. Je n'ai à aucun moment voulu faire œuvre d'historienne. D'autres s'en sont chargés, se chargeront demain de retracer l'histoire de la Ve République, du général de Gaulle à Nicolas Sarkozy. Ici, il ne s'agit que de journalisme, avec tout ce que ce mot contient d'immédiat, d'incomplet, de personnel, de subjectif. " Quant aux lieux dans lesquels la plupart des propos rapportés dans ces pages ont été recueillis : il s'agit de l'Assemblée nationale le plus souvent et, plus largement, de ce quadrilatère "microcosmique" où, entre Matignon et l'Élysée, le Palais-Bourbon et celui du Luxembourg, entre les Finances et la Justice, ministres et commis de l'État se surveillent du coin de l'œil, se sourient mais ne se pardonnent rien. Des congrès politiques, en marge des longs discours prononcés à la tribune par les uns tandis que les autres, dans les couloirs, se chargent de distiller leurs vérités. Des rédactions, enfin, où chacun échange son dernier tuyau. Car ces chroniques sont aussi, d'une certaine façon, celles des amis et amies journalistes qui m'ont accompagnée tout au long du parcours. " Cette histoire commence donc dans l'été 1965. La première élection du président de la République au suffrage universel doit avoir lieu dans six mois. A gauche, le maire socialiste de Marseille, Gaston Defferre, s'est porté en première ligne. En retrait, François Mitterrand attend. A l'Elysée, le Général ne se sent pas menacé... "

11/2007

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Critique littéraire

Correspondance 1920-1957

"Deux amis racontent ce qui les a intrigués, ou amusés, soulignent le détail qui a frappé leur curiosité toujours en éveil". Comme l'écrit Jean-Philippe Segonds : "Ils ne livrent qu'une part d'eux-mêmes, mais combien attachante, toute de spontanéité et de gentillesse. Dans ce plaisir d'écrire, les mots courent librement avec, çà et là, quelque négligence mais, plus d'une fois, un tour admirable, un rare bonheur dans l'expression". Jean-Philippe Segonds a travaillé pendant des années à la mise au point de ce volume, relayé à sa mort par Marc Kopylov. Au fil de trois cent dix lettres, nous voyons naître une amitié entre deux grandes figures de la littérature française. "Peut-on imaginer deux êtres aussi différents de caractère et même parfois de goût ? " demande Michel Déon dans sa préface. "L'un, Paulhan, est bref, il dit tout en trois lignes, se dissimule sous deux lettres, J. P. ou un pseudonyme, ses fonctions l'obligeant, il sait rester ouvert à l'autre, se montre conciliant ou émet des doutes quand il ne se retranche pas derrière les décisions de Gaston Gallimard, l'éditeur parfait. L'autre est un grand bourgeois de province, jamais plus heureux que dans sa propriété de Valbois, impératif malgré son extrême politesse. Trois ans durant, ils se donnent du "monsieur" avant de passer au peu compromettant "cher ami". Paulhan s'amuse, ironise, mais avec délicatesse. Pour la connaissance de l'élaboration de cette oeuvre et de l'immense générosité littéraire de Larbaud, il ne saurait y avoir de plus heureux retour en arrière que cette édition".

12/2010

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Littérature française

Le courage des miens

"Mon père m'a transmis la plupart de ces carnets manuscrits, de ces photographies sépia et de ces correspondances sur papier jauni. Ces documents m'ont permis de reconstituer l'histoire de notre famille. Les Badonnel sont originaires de Granges-Aumontzey, une petite ville dans le massif des Vosges. Entre 1881 et 1962, chaque génération d'hommes a connu la violence du déracinement. Les guerres ont emporté au loin tous mes aïeux, les uns après les autres. Ils sont partis conquérir la Tunisie sous la IIIe République, ils ont combattu dans l'artillerie pendant la Première Guerre mondiale, ils ont souffert de l'Occupation, en particulier lors du repli de l'armée allemande en novembre 1944, enfin ils se sont retrouvés en Kabylie alors que le peuple algérien luttait pour son indépendance. Cette expérience inédite a conduit Adrien, son fils Armand, son petit-fils Gaston et André, son arrière-petit-fils, mon père, à affronter nombre d'épreuves, avant de pouvoir revenir au pays, comme transformés, ouverts sur le monde. Cette histoire de famille dans le terrible XXe siècle pose finalement la question de l'identité et de sa construction, comme celle du courage de simples Français. Dans ce qui nous constitue et nous anime, quelle est la part de la transmission familiale ? Comment s'arrache-t-on à la génération précédente tout en lui restant fidèle ? N'ayant jamais connu la guerre, il m'a fallu d'autres circonstances pour m'interroger, en éprouvant mes limites, sur ce qui faisait mon identité. Jusqu'où suis-je allé le plus loin de moi-même ? Je ne me dérobe pas à la question. J'assume." E. B.

05/2021

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Alpinisme, escalade

Ma voie. De la résistance au grand alpinisme

Le parcours exceptionnel d'un pionnier de l'escalade ! Serge Coupé, ce Chambérien pionnier de l'escalade dans les massifs de la Chartreuse, du Vercors, de l'Oisans, de l'Himalaya, est un monument de l'alpinisme d'après-guerre. Il a pris le temps d'écrire, et de bien écrire, nous laissant un témoignage magistral sur son engagement dans la Résistance, puis sa participation active au grand alpinisme au temps des secours à dos d'homme. Vingt ans d'ascensions dans le style de l'époque - sans hélicoptère, sans téléphone portable, sans professionnels du sauvetage -, un alpinisme terriblement concret face à l'accident, le secours, la mort. Les grands noms de l'alpinisme - Louis Lachenal, Lionel Terray, Gaston Rébuffat, Guido Magnone, Maurice Herzog, etc. -, Serge Coupé les a tous connus. Honnête et humble, il présente ces grandes personnalités au fil du récit sous un éclairage un peu différent, plus réaliste. Virtuose du rocher et alpiniste rapide, Serge Coupé a porté l'escalade au plus haut niveau dans les années d'après-guerre. Très actif, il a répété toutes les grandes voies de l'Oisans et a tracé plus d'une vingtaine de voies nouvelles dans le calcaire des Préalpes. En mai 1955, en compagnie de Couzy, Terray, Magnone, Franco et d'autres grands alpinistes, il réussit l'ascension du Makalu (8 463 m), le cinquième 8000, un sommet encore vierge, une des plus belles réussites de l'himalayisme français. En 1957, rassasié d'aventures, il met un terme à sa carrière d'alpiniste pour se consacrer à sa famille et à son travail à l'office H. L. M. de Chambéry.

03/2024

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Critique littéraire

C'est l'histoire de la Série Noire. 1945-2015

La Série Noire est née durant l'été 1945. Marcel Duhamel l'a dirigée pendant trente-trois ans, au sein de la maison d'édition de Gaston et Claude Gallimard. Ami de longue date de Jacques Prévert et de Raymond Queneau, féru de littérature américaine, Marcel Duhamel s'est entièrement voué à cette passionnante et frénétique entreprise éditoriale, commencée modestement avant de devenir l'une des collections phares de la NRF. Bon marché et largement diffusée, la Série Noire a été accueillie à bras ouverts par les lecteurs français de l'après-guerre fascinés par l'Amérique, scène mythique de ces romans noirs rugueux et haletants, hérités des pulps et puissamment relayés par le cinéma. « C'est Duhamel qui a créé le genre avec sa Série Noire, a pourtant écrit Manchette. Duhamel a inventé la grande littérature morale de notre époque. Il faisait semblant de ne pas le savoir. » L'homme, professionnel tenace, n'était pas dogmatique ; sa collection ne l'a pas été plus que lui, trouvant, de son vivant comme à sa suite, les moyens de se réinventer ou de se réajuster, sans piétiner l'héritage. Jamais un album n'avait été consacré à l'histoire éditoriale, commerciale et littéraire de cette collection emblématique, riche de quelque trois mille titres. L'anniversaire de ses soixante-dix ans offre l'occasion d'y remédier, en retraçant un parcours rythmé par la succession de quatre directeurs et par les métamorphoses d'un genre, porté par plusieurs générations d'auteurs - anglo-saxons, français puis du monde entier -, tous porteurs d'une certaine conscience de notre temps. Trois cents documents, issus notamment des archives de la maison Gallimard, viennent ainsi illustrer des contributions inédites sur l'histoire de la Série Noire, d'hier à aujourd'hui.

11/2015

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Education nationale

Quelle université pour le XXIe siècle ?

En France, il y a désormais un ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Si l'on se réfère à ce titre, les universités relèvent de l'enseignement supérieur. Mais que deviennent-elles ? Trois logiques au moins s'affrontent : la logique financière et organisationnelle, la logique administrative et la logique des finalités. Et cinq options sont envisagées. Restaurer l'université selon une forme ancienne devient impossible. La réformer par de nouvelles structures devient insuffisant et constitue même une impasse. Certains veulent sa disparition. Enfin, d'autres en font l'analyse d'une destruction calculée. Pour l'auteur, il y a une cinquième voie. Dans cet essai, il propose deux lectures : l'université au XXIe siècle et l'université pour le xxi° siècle. La première peut être en partie appréhendée en termes de tendances lourdes, faisant de l'université un enseignement supérieur parmi d'autres. La seconde peut être esquissée en référence à des finalités. La première s'exprime en termes d'abord quantitatifs, la seconde en termes qualitatifs. Si les ouvrages sont nombreux sur l'école, ils sont rares concernant l'université et alors souvent centrés sur l'histoire, ou plus récemment sur le "management". L'auteur, outre son vécu, privilégie ici, dans un premier temps, des analyses secondaires et des auteurs, dont certains trop oubliés en ce domaine, comme Gaston Bachelard, Jean Fourastié, Henri Laborit et Edgar Morin. Puis il étudie les principaux auteurs contemporains ayant travaillé sur l'université. Dans un second temps, il écoute et recueille des dires et écrits d'universitaires, d'étudiants, de seniors et d'observateurs. Un essai courageux, lucide et qui propose des perspectives mettant l'accent sur les finalités.

02/2021

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Biographies

Jacques Schiffrin, un éditeur en exil. La vie du fondateur de la "Pléiade"

Né dans une famille juive aisée de la Russie impériale, Jacques Schiffrin (1892-1950), éditeur de renom, connut à deux reprises l'exil. D'abord à Paris, où il fut en 1931 le fondateur de la " Bibliothèque de la Pléiade ", puis, dans les années 1940, à New York, où il participa à la création de Pantheon Books. Si la " Bibliothèque de la Pléiade " contribua grandement au prestige de la culture française dans les années 1930, la Seconde Guerre mondiale mit fin à l'idylle française du fondateur de la " Pléiade ". Après la guerre, à New York, Schiffrin voulut revenir à Paris. Il aurait en effet semblé évident qu'il reprenne la direction de la " Bibliothèque de la Pléiade ". Devenue, avec son accord, la propriété de Gallimard dès 1933, il en était resté l'unique directeur. Mais les conséquences de la politique d'" aryanisation " avaient incité Gaston Gallimard à congédier, en novembre 1940, Schiffrin de la direction de cette collection qu'il avait lui-même créée. Amos Reichman évoque avec une grande sensibilité la tristesse de l'exil tout en nous offrant, grâce à ses recherches minutieuses dans les archives des deux côtés de l'Atlantique, la correspondance de Schiffrin avec ses amis, notamment Roger Martin du Gard. En cet âge d'or de l'édition, Schiffrin imprima sa marque durable. L'héritage qu'il nous laisse est immense. Ses deux créations perdurent jusqu'à aujourd'hui. En France, la " Bibliothèque de la Pléiade " est devenue l'arbitre du classicisme et Pantheon Books a beaucoup enrichi l'édition en langue anglaise. Avec son lot de malheurs personnels et de succès magnifiques, la vie de Jacques Schiffrin offre un parfait reflet du XXe siècle. Robert O. Paxton

10/2021

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Fantastique

Le dernier jour de Howard Phillips Lovecraft

Personne ne sait à quoi a ressemblé la dernière journée de cet homme qui s'appelait Howard Phillips Lovecraft le 15 mars 1937. Personne ne sait, sauf moi. Car moi, j'y étais. J'y étais et je vais tout vous raconter. L'auteur Français Romuald Giulivo et l'artiste Polonais Jakub Rebelka (Origins, Judas...) se sont réunis pour nous transmettre le récit onirique de la toute dernière journée du célèbre auteur américain. Le Dernier jour de Howard Phillips Lovecraft est une pièce de théâtre sous forme de dialogues intérieurs. Revisitant les contrées imaginaires de l'auteur, les souvenirs de l'homme, ses colères et ses zones d'ombres, voici le dernier voyage d'un homme complexe et torturé faisant au tout dernier moment de sa vie face à ses choix, ses errances et ses renoncements persuadé que seul une nuit éternelle réconfortante attend les hommes au moment de leurs morts. Mais, un auteur n'est-il pas par essence immortel par les récits dont nous sommes les dépositaires ? Conçu comme une étrange cathédrale gothique, Le Dernier Jour de Lovecraft est un roman graphique hors norme conçue comme tel faisant de la fin d'un homme le début d'un mythe. Pour sa première incursion dans le monde séquentiel, Romuald Giulivo réalise un coup de maître en puisant tout autant dans les archives de la vie du célèbre auteur que dans l'onirisme et le domaine du rêve cher à Gaston Bachelard. Au dessin le trop rare Jakub Rebelka, amoureux transi de la prose du reclus de Providence atteint des sommets d'illustrations organiques non euclidiennes. "Jakub Rebelka est un génie absolument fou. Une myriade de choses s'animent dans chacune de ces cases mais elles demeurent apaisantes et magnifiques. Comment diable fait-il ça ? " Mike Mignola

10/2023

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Critique

Cours de poétique. Tome 1, Le corps et l'esprit 1937-1940

Paul Valéry occupa de 1937 à sa mort en 1945 la chaire de Poétique créée pour lui au Collège de France. Connu jusqu'à présent par de rares témoignages d'auditeurs, cet enseignement a pris dans l'histoire de la critique littéraire la dimension d'un mythe. Sous le nom de poétique, l'écrivain élabore en effet pour la première fois la synthèse du "Système" total de l'acte créateur dont il rêvait depuis sa jeunesse. Son originalité : situer la genèse de l'oeuvre littéraire et artistique non seulement dans l'ordre de la création individuelle, mais également dans un vaste horizon social. Véritable laboratoire de pensée, ce cours expérimental contient en germe une psychologie de la création, une sociologie de l'art et une esthétique de la réception, tout en croisant les interrogations actuelles de la phénoménologie, de la philosophie du langage et des neurosciences. Avec une curiosité sans limites, cet essai d'une anthropologie de la vie de l'esprit se révèle un monument de la pensée du XX ? siècle. Dans ce premier tome, qui couvre les trois premières années du cours, Valéry insiste sur le rôle fondamental que jouent le corps et l'esprit dans la poétique, entendue de façon large comme étude de tous les processus de création. Rien n'échappe à l'analyse : les illusions de la philosophie sont dénoncées, l'utilité de l'art questionnée, l'existence psychique mise à nu. L'entrée dans la Seconde Guerre mondiale donne lieu à des réflexions bouleversantes sur l'avenir de l'Europe et des intellectuels. Paul Valéry et Gaston Gallimard avaient souhaité publier le cours de poétique. Près de quatre-vingts ans après la mort de l'écrivain, voici son voeu exaucé et sa dernière grande oeuvre dévoilée.

01/2023

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Critique

Cours de poétique. Tome 2, Le langage, la société, l'histoire (1940-1945)

Paul Valéry occupa de 1937 à sa mort en 1945 la chaire de Poétique créée pour lui au Collège de France. Connu jusqu'à présent par de rares témoignages d'auditeurs, cet enseignement a pris dans l'histoire de la critique littéraire la dimension d'un mythe. Sous le nom de poétique, l'écrivain élabore en effet pour la première fois la synthèse du "Système" total de l'acte créateur dont il rêvait depuis sa jeunesse. Son originalité : situer la genèse de l'oeuvre littéraire et artistique non seulement dans l'ordre de la création individuelle, mais également dans un vaste horizon social. Véritable laboratoire de pensée, ce cours expérimental contient en germe une psychologie de la création, une sociologie de l'art et une esthétique de la réception, tout en croisant les interrogations actuelles de la phénoménologie, de la philosophie du langage et des neurosciences. Avec une curiosité sans limites, cet essai d'une anthropologie de la vie de l'esprit se révèle un monument de la pensée du XX ? siècle. Paul Valéry et Gaston Gallimard avaient souhaité publier le cours de poétique. Près de quatre-vingts ans après la mort de l'écrivain, voici son voeu exaucé et sa dernière grande oeuvre dévoilée. Dans ce second tome, couvrant les années d'Occupation et la Libération, la réflexion s'élargit aux "oeuvres collectives de l'esprit" . Comment le langage organise-t-il la vie psychique ? Comment fonde-t-il aussi l'existence sociale ? Tandis que les méditations sur la société et sur l'histoire prennent une importance croissante, Valéry livre, la dernière année, son testament intellectuel sur la responsabilité de l'écrivain et sur l'idéal de la littérature.

01/2023

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Histoire de France

Midi rouge, ombres et lumières. Tome 4, La Libération et les années tricolores (1944-1947)

Le débarquement allié du 15 août 1944, sur les côtes varoises, donne le coup d’envoi de la libération de la Provence. Le 28 août, prises sous le feu de l’armée française de Libération et de l’insurrection populaire, les troupes allemandes capitulent à Marseille. Les nouveaux pouvoirs républicains se mettent en place, sous la direction du commissaire régional de la République, Raymond Aubrac. S’ouvre alors, jusqu’en 1947 et l’instauration de la 4 e République, une période de transition décisive. Ce quatrième volume de la série Midi rouge, ombres et lumières, après avoir présenté un tableau du département pendant l’été 1944, puis les combats de la Libération, analyse les diverses étapes de ce processus, à Marseille et dans sa proche région. Il évoque les problèmes auxquels les nou-velles institutions ont à faire face : l’effort de guerre, le ravitaillement et le redresse-ment économique, l’épuration, le maintien de l’ordre, le retour des absents (déportés, prisonniers de guerre, requis du STO), le rétablissement de la démocratie, les grandes réformes économiques et sociales. Dans ces années tricolores et d’union nationale, l’ouvrage s’intéresse au rôle et à la stratégie des divers acteurs politiques et sociaux, des organisations de Résistance, du patronat et de la classe ouvrière, des syndicats et partis, PCF, SFIO, MRP, ainsi qu’aux destins individuels, dont certains d’importance nationale, comme celui de Gaston Defferre, François Billoux ou Germaine Poinso-Chapuis. L’auteur ne néglige pas pour autant les mutations culturelles importantes d’une période effervescente. Cet ouvrage complète l’histoire politique et sociale de Marseille et des Bouches-du-Rhône, commencée par la période des années 1930. Il comble également, à la lumière des recherches les plus récentes et en s’appuyant sur de nombreux fonds d’archives publics et privés, une lacune historiographique.

11/2014

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Sociologie

Sociologie des jeux, des sports et de l'éducation physique. L'apport des Classiques français (1890-1939)

Les sociologues classiques français n'ont jamais ignoré les questions relatives aux jeux, aux sports et à l'éducation physique. Au cours des années 1890-1914, un clivage assez net se précise. Dans le prolongement des premières approches d'Alfred Espinas, des sociologues appartenant à l'Institut international de sociologie fondé par René Worms (en particulier Gaston Richard et Guillaume-L Duprat) proposent des analyses qui méritent l'attention. Les sociologues liés à Durkheim et à la publication de L'Année sociologique (Bouglé, Maître, Mauss, Henri Hubert, en particulier) examinent la place des jeux, de type rituel pour l'essentiel, et des techniques du corps telles qu'elles sont traitées par les anthropologues. Durkheim envisage surtout l'éducation physique, replacée au sein de l'éducation de l'enfant (un point souligné par Paul Fauconnet). D'autres auteurs encore (Charles Lalo, Jules Delvaille) présentent des éclairages intéressants, bien oubliés aujourd'hui. Pendant les années 1920-1930, l'enracinement de diverses approches dans une conception philosophique du " jeu ", visiblement inspirée par une lecture quelque peu réductrice du criticisme kantien, a pour effet de contraindre certaines approches alors que très tôt le " sociologue " Jean-Marie Guyau et un peu plus tard Charles Lalo avaient ébauché des méthodes pour étudier les jeux et les sports. Toutefois, des universitaires proposent une analyse des jeux récréatifs, des sports et des loisirs qui s'accorde mieux avec le changement culturel observable durant l'entre-deux-guerres. Tout en assumant l'héritage durkheimien, Maurice Halbwachs ouvre des perspectives novatrices. À la même époque, Richard, Duprat, mais aussi René Maunier, René Hubert et Henri Gouhier, voire Émile Lasbax ou Oscar Auriac abordent les pratiques physiques et sportives sous l'angle de la science sociale. Toutes ces publications méritaient d'être tirées de l'oubli.

02/2011

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Jardinage

André Le Nôtre. Biographie

André Le Nôtre ? Un nom connu de tous, associé à un siècle, le XVIIe, à un roi, Louis XIV, à un art, celui des jardins. Même si la légende est belle, ce petit-fils de jardinier du roi et fils de dessinateur des jardins de Sa Majesté n'a jamais été cet homme que l'on dit parti de rien, bêche et chapeau à la main. Héritier de deux charges royales et d'une clientèle prestigieuse, Le Nôtre développe ses talents en se frottant aux esprits cultivés de son temps avant de devenir contrôleur général des Bâtiments, Arts et Manufactures de Louis XIV. Protégé des Guise et des Orléans-Longueville, proche des milieux précieux et scientifiques, formé par Vouet, influencé par ses rencontres avec Poussin et le Bernin, Le Nôtre sert soixante-cinq années durant plusieurs générations de monarques et de particuliers. Gaston d'Orléans, les Condé, Guillaume III d'Orange mais aussi Fouquet ou l'ensemble du clan Colbert : rebelles au pouvoir royal, ennemis de Louis XIV ministres et courtisans, tous font appel à lui. Son intelligence hors du commun, sa force de travail surprenante et son équipe de praticiens, liée à sa famille depuis des décennies, lui permettent de conquérir le plus exigeant : Louis XIV. Sa passion pour la grandeur et son obsession pour le naturel marquèrent profondément l'ensemble de ses réalisations, renouvelant de manière féconde l'art des jardins. Connaisseur de l'antique et collectionneur acharné de modernes, il a enrichi notre patrimoine national en léguant au roi les chefs-d'oeuvre de sa collection. Le Nôtre, qui cultivait les paradoxes, réussit le tour de force d'acquérir "de la gloire et de l'honneur" tout en demeurant simple et libre. Dans cette biographie richement documentée, Patricia Bouchenot-Déchin nous retrace avec brio l'extraordinaire histoire d'un homme qui inspira le monde entier.

08/2013

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Littérature française

Peindre en Charentes. Écrire en Charentes - Tome 7

Un jour, des charentais de Paris réunis dans une brasserie au pied de la tour Eiffel pour parler "des terres autour du plus beau ruisseau du royaume" selon l'expression d'Henri IV, se sont posé la question : les Charentes seraient-elles une source d'inspiration littéraire particulièrement féconde ? Et par quel mystère ? Impossible de répondre. C'est la vie qui est féconde, partout, plus ou moins. Mais chacun ayant son paysage et son auteur favori à l'esprit, ils ont pensé les évoquer pour parler de ce qui fait battre leur coeur, les Charentes et la littérature. Composent, en 2016, le Club des auteurs charentais de Paris : Bernard Baritaud, Jean-Louis Berthet, Pierre Brunel, Pierre Henri Guignard, François Julien-Labruyère, Didier Jung, Alain Mazère, Arnaud des Roches de Chassay. SOMMAIRE - Avant-propos : Ecrire et peindre en Charentes par Jean-Louis Berthet - André Delauzière, le peintre brisé par Jean-Louis Berthet - Copie non conforme par Pierre Henri Guignard - William Bouguereau, peintre roi de la Belle époque par François Julien-Labruyère - William Barbotin, le peintre anarchiste de l'Ile de Ré par Didier Jung - Jean-Marie Creuzeau (1926-2020) ou l'art et la vie par Jean-Louis Berthet - Eugène Delacroix, le spleen en forêt de Boixe par Alain Mazère - A quoi rêvent les aquarelles par Françoise Naudin-Malineau - Le musée invisible de Grande Champagne par Jean-Louis Berthet - Des Charentes à Paris, l'itinéraire paisible du peintre charentais Gaston Boucart par Alain Lagrange - Tatave, peintre de l'Ile de Ré par Claude Labbé - Le manège des arts. Une exposition de peinture en Nord-Charente par Arnaud des Roches de Chassay - Michel Rippe, le vigneron-peintre de Champmillon par Jean-Louis Berthet

10/2022

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Littérature française

Le Comte de Moret - Tome II. Un roman historique d'Alexandre Dumas

En 1628, Louis XIII gouverne la France avec le cardinal Richelieu. Celui-ci doit faire face aux conspirations incessantes que fomentent la mère, la femme et le frère du roi (respectivement Marie de Médicis, Anne d'Autriche et Gaston d'Orléans). Le problème est que le roi, d'une santé fragile et n'ayant aucun goût pour sa femme, est toujours sans descendance. Grâce à son réseau d'espions dévoués, Richelieu apprend que le comte de Moret, fils naturel d'Henri IV et de Jacqueline de Bueil, a porté des lettres aux deux reines et qu'il est tombé amoureux d'Isabelle de Lautrec, demoiselle d'honneur d'Anne d'Autriche, qui est plus ou moins promise à M. de Pontis. Mais les deux reines, espérant amener Louis XIII à prendre goût aux femmes, font en sorte qu'il s'éprenne d'Isabelle. Celle-ci, effrayée de devenir l'instrument d'une intrigue, demande protection au cardinal. Ce dernier la renvoie auprès de son père à Mantoue et lui donne pour escorte le comte de Moret qu'il décide à ne plus conspirer. Une fois cette mission accomplie et des serments échangés entre les deux jeunes gens, le comte de Moret s'illustre dans les armées commandées par Richelieu dans la guerre qui oppose la France au prince de Savoie. Le comte étant chargé par le cardinal d'amener à la cour l'importante nouvelle de la prise de Pignerol, Anne d'Autriche en voyant sa beauté, se met à envisager de céder aux instances de son frère, roi d'Espagne, qui ne cesse de lui répéter qu'une reine n'a pas besoin d'un roi pour faire un héritier...

01/2023

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Littérature française

Belphégor. un roman d'aventures historiques d'Arthur Bernède

Belphégor est un roman policier français d'Arthur Bernède, paru en feuilleton dans Le Petit Parisien en 1927, en même temps que son adaptation cinématographique, puis publié par Tallandier la même année. Il a été réédité plusieurs fois, et adapté à nouveau pour le cinéma, la télévision et la bande dessinée. Ecriture du roman Arthur Bernède semble être le premier romancier français à avoir valorisé l'écriture de scénarios de films à épisodes par une publication de leur adaptation en feuilleton qui soit synchrone avec la sortie des films. D'abord employé pour Judex, ce système de production assure ensuite le succès de la Société des Cinéromans, que Bernède rejoint dès sa fondation et dont il devient l'un des principaux scénaristes1. C'est dans ce cadre qu'il rédige Belphégor. A la sortie du film, le journaliste et romancier Gaston-Charles Richard écrit : "tout en laissant au texte son intérêt littéraire purement visuel, le film épouse si étroitement le roman qu'il ne fait qu'un avec lui" 2. C'est l'un des derniers romans-feuilletons que Bernède produit de cette façon, avant Poker d'as et Méphisto. Tandis que la rumeur de la présence d'un fantôme circule au musée du Louvres, un gardien du musée y est retrouvé mort. L'enquête est confiée à l'inspecteur Ménardier. Le jeune journaliste Jacques Bellegarde, pressentant une affaire complexe et retentissante, décide se lance à son tour dans l'enquête en marge de la police. Ce roman est le plus célèbre d'Arthur Bernède (18711937) qui en écrivit plus de 200, parus en feuilletons, mettant en scène des personnages comme Vidocq, Judex ou Mandrin. Mais surtout, Belphégor a été l'objet d'un feuilleton TV qui, par son retentissement à sa sortie en 1965, est passé dans l'histoire de la télévision française.

01/2023

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Littérature française

L'École des femmes

L'Ecole des femmes est un roman d'André Gide publié en avril 1929 dans La Nouvelle Revue française des éditions Gallimard. Il constitue le premier tome d'un triptyque composé de Robert (1930) et Geneviève (1936), qui offrent des points de vue familiaux différents sur les mêmes événements. Ecriture et publication du roman La composition du roman fut un long processus pour André Gide, qui l'abandonnera et y reviendra à de nombreuses reprises entre juin 1919, date des premiers jets, et 1929 date de la première publication1. A un certain point, ce livre est devenu une oeuvre de commande, financée par la revue littéraire américaine Forum. En effet, Forum donne en une avance de 1 500 dollars à Gide pour qu'il continue le travail et réserve la prépublication - après traduction quasi simultanée en anglais par Dorothy Bussy - à la revue américaine. Le personnage du mari d'Evelyne est directement inspiré à Gide par une bonne connaissance avec qui il entretient une relation ambiguë, faite d'intérêt, de jugement féroce et de rancoeurs financières, l'homme d'affaires agricoles et politiques Eugène Rouart (1872-1936), futur sénateur de Haute-Garonne. Evelyne, par conséquent s'inspire de l'épouse d'Eugène Rouart : Yvonne Lerolle, fille d'Henry Lerolle. Achevé en 1929, L'Ecole des femmes est initialement publié en trois épisodes dans les numéros de janvier, février et mars 1929 de Forum sous le titre The School of Wives. Le roman est ensuite publié en français dans La Revue de Paris du 15 mars et 1er avril 1929, puis se voit édité en intégralité au cours de la même année dans les éditions de la NRF, par Gaston Gallimard. En janvier 1930 paraît, également à la NRF, une édition augmentée de sa suite Robert.

03/2023

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Littérature française

Nos terres promises Tome 3 : Mazel tov

Mazel tov, le troisième opus de la trilogie Nos terres promises, débute avec l'occupation de Marseille par les nazis et la destruction du Vieux-Port. Noël, qui a été chassé de la fonction publique pour appartenance à la franc-maçonnerie, gagne misérablement son existence tandis que Santa trouve son équilibre grâce à son amitié pour Cristina. Orso est entré dans la clandestinité et a pris la tête d'un commando de Corses au sein du réseau Brutus dirigé par Gaston Defferre. Charles s'est éloigné du PPF de Simon Sabiani et a intégré la Gestapo dirigée par Ernst Dunker. Salomon, enfin, travaille à organiser la Résistance juive afin de sauver le plus possible d'enfants promis à la déportation vers les camps de la mort. Lui et les siens ont trouvé refuge dans le château de Lily Pastré où se cachent de nombreux artistes en fuite. Barbara furtuna dépeignait le temps des espérances et des premiers doutes, Hosanna in excelsis chantait le renouveau des rêves et le retour des périls, Mazel tov place chacun des personnages à la croisée des chemins. Confrontés à la réalité extérieure mais aussi à la leur, ils vont devoir faire le bon choix pour ne pas perdre leur âme. Ainsi, chacun d'eux aura, au prix du sang et des larmes, accompli la quête de sa Terre promise, menant les uns vers Marseille ou la Corse, d'autres vers Israël. Mazel tov signifie en hébreu bonne chance mais aussi qu'il en soit ainsi. C'est une sorte d'illumination intérieure qui oblige chacun à devenir soi-même. C'est aussi la révélation de bien des mystères qui accompagnaient dans l'ombre les femmes et les hommes qui ont peuplé cette trilogie.

04/2024

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Littérature française

L'imagerie d'une vie. Mon chant du signe

Madame Michu est âgée et seule depuis la mort de Gaston. Ses enfants lui ont offert Mirza, son compagnon avec qui elle parle ! "Tu viens, on va chercher le journal". Mirza fait ses besoins au milieu du trottoir. Madame a oublié un sachet, pour prendre le déchet. Michel sort de chez lui pour aller au travail. Le bus arrive. Michel court pour l'attraper. Le pied gauche, porte-bonheur, se pose sur la crotte. Michel glisse, chute et se blesse. Les pompiers, en urgence, sont arrivés. Madame Michu s'inquiète de la raison d'un tel attroupement. C'est un monsieur qui est tombé. C'est triste, dit-elle. Décret Pétain du 3 octobre 1940. Les juifs doivent se dénoncer. Les concernés s'offrent le choix. C'est triste. Madame Lévy R. se déclare au commissariat. Le 16 juillet 1942, à 6 heures du matin, c'est la rafle du Vel d'Hiv. C'est triste ! Libres, les concernés ont encore le choix vers la liberté ! La somme de probabilités de rencontre crée le hasard, ou le destin. Y compris pour fonder une famille ! Ce livre expose les réactions exprimées de l'auteur, à des moments précis de sa vie ! En raison de ses origines, Simon Berenholc fut un enfant caché en Auvergne de 1943 jusqu'à la Libération. Né en 1928, il est Docteur en chirurgie dentaire, diplômé de l'Institut Pasteur, Docteur d'Etat ès Sciences, Professeur à l'Université René Descartes Paris V, expert honoraire près de la Cour d'Appel de Paris et Président d'Honneur du Comité national odontologique d'Ethique. Officier de la Légion d'honneur et des Palmes académiques, chevalier dans l'Ordre national du mérite et médaille de Vermeil de la Ville de Paris, il expose aujourd'hui le témoignage de son expérience.

06/2021

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Histoire de la BD

Walthéry le facétieux

Si certains auteurs sont tombés dans la marmite de la bande dessinée dès leurs plus jeunes âges, rares sont ceux qui l'ont débuté aussi tôt que François Walthéry. A 15 ans, il assiste déjà le dessinateur Mitteï, et à 17 ans, il quitte son village liégeois pour devenir le premier collaborateur de Peyo, alors dépassé par le succès grandissant des Schtroumpfs. Pendant dix années passées à Bruxelles, le jeune François Walthéry réalise bien entendu des albums qui marqueront plusieurs générations (Natacha, Les Schtroumpfs, Benoît Brisefer, Johan et Pirlouit, etc.), mais il vit surtout avec quelques-uns des plus grands auteurs de l'époque. Non seulement, il travaille avec Peyo (Les Schtroumpfs), Derib (Yakari), Gos (Le Scrameustache), Roger Leloup (Yoko Tsuno) et Marc Wasterlain (Docteur Poche), mais toutes ses sorties se déroulent auprès des figures marquantes des Editions Dupuis : Franquin (Gaston et Spirou), Will (Tif et Tondu), Roba (Boule et Bill), Tillieux (Gil Jourdan), Yvan Delporte et les autres. Témoin privilégié de leurs soirées délurées, Walthéry revient en détails sur des moments importants, comme la création de Natacha ou le choix du repreneur de Spirou, ainsi les tours pendables que ces grands enfants se sont joués les uns aux autres. Et avec les années, l'esprit facétieux de Walthéry ne l'a jamais quitté. Il a par la suite réalisé les 400 coups dans les festivals de bande dessinée, aux côtés de Cauvin et Lambil (Les Tuniques bleues), lorsqu'il ne réunissait pas tous ses confères à la Police de Liège pour apprendre à tirer avec de vrais revolvers sur des cibles qu'ils avaient peintes. Sans oublier ses aventures avec le chanteur Renaud, ainsi que d'autres hauts faits (et méfaits) haut en couleur !

09/2021

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Littérature érotique et sentim

Au-delà des apparences

Ce n'est pas une histoire d'amour banale. Ben Easton n'est pas votre héros romantique banal. C'est un dur à cuire tatoué, qui veut devenir une rock star et qui travaille dans un boui-boui parfaitement horrible à Camden Town. Il a une belle vie et il n'est vraiment pas préparé à ce qu'un homme la mette sens dessus dessous. Stan n'est pas votre héroïne banale. En tant qu'homme au genre fluide, il porte fièrement ses longs cheveux blonds, ses talons vertigineux et son maquillage parfaitement posé. Prodige de l'industrie de la mode, Stan vit à Londres après avoir travaillé en Italie et à New York. Il tombe vite sous le charme de Ben et de son comportement insouciant, ainsi que du coeur chaud et doux qu'il dissimule. Sous l'apparence parfaite et élégante, Stan a beaucoup de cicatrices datant de sa bataille d'adolescent contre l'anorexie. Il ne suffit que d'un très léger faux pas pour que ses démons reviennent précipitamment, tandis que Ben est toujours en tournée. Son groupe étant sur le point de se séparer, Ben est obligé de trouver un moyen de s'occuper à la fois de l'opportunité de sa vie et de son magnifique petit ami.

05/2019

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Autres langues

Le parler provençal

Il existe, de nos jours, environ 3000 langues distinctes, mais à peine une centaine sont écrites. Le provençal fait partie de ces langues. C'est un des grands dialectes de la langue d'oc, au côté du languedocien, du limousin, de l'auvergnat, ou du gascon. La langue provençale écrite, comme langue romane distincte, apparaît dès le IX siècle, dans des chartes, sermons, préceptes et poèmes religieux. Mais en 1539, l'Edit de Villers-Cotterêts exige que ne soit employé dans le royaume de France "nul autre langage que le français". Pourtant cette langue va continuer à vivre. C'est toujours aujourd'hui une vraie langue, qui vit et qui se parle, et pas seulement chez les provençaux de souche. Nombre de nouveaux provençaux apprennent la langue pour mieux s'intégrer au pays, au côté des ceux qui sont à la recherche d'une identité, comme de ceux qui veulent renouer avec leur enfance souvent après un exil. Une communauté culturelle se perpétue autour de la langue provençale. Patricia Dupuy est une grande défenseuse de la culture provençale. C'est avec cette passion au corps qu'elle a entrepris de rassembler dans cet ouvrage grand public les mots qui composent cette langue d'aujourd'hui, qui porte encore en elle toute la poésie des troubadours.

05/2012