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Actualité et médias

Les guerres perdues de Youri Beliaev

Youri Beliaev : élu député du Soviet de Leningrad en 1990 sur une liste nationaliste. Marié, deux fils, dont un mort brutalement. Surnoms : Papa Muller, le Chat, le Petit bonhomme en pain d'épice... Admirateur de Benito Mussolini et, " avec des réserves " , d'Adolf Hitler. Supporter du Zénith Saint-Pétersbourg, il aime les films soviétiques, les animaux et la lutte gréco-romaine. Le CV de Youri Beliaev n'avait rien d'attirant. Il intrigue pourtant Pierre Sautreuil, pigiste de 21 ans tout juste débarqué en Ukraine pour y couvrir la guerre du Donbass. Ancien flic devenu mafieux, millionnaire déchu, chef de parti d'extrême droite, vétéran du conflit yougoslave soupçonné d'avoir tué 64 Bosniaques et tenté d'assassiner Eltsine, fugitif recherché en Russie, Youri Beliaev a décidé, à 58 ans, de se mettre au vert sur le front de Lougansk. Drôle d'endroit pour se planquer... Lorsque Pierre le rencontre, il ne voit qu'un vieil homme un peu fatigué, bras droit du commandant " Batman " , un seigneur de guerre qui cherche à se tailler une part du gâteau ukrainien. Mais très vite, entre l'apprenti reporter et le mercenaire sur le retour, se noue un lien fait de confessions troubles, d'une affection tangible et d'une certaine fascination. Tandis que les obus dévastent la steppe glacée, Pierre découvre et partage l'histoire rocambolesque d'un homme prêt à tout, jusqu'à l'innommable, pour rendre à la Russie sa gloire d'antan et assouvir ses ambitions. Au fil des pages, Youri disparait, Youri se cache, Youri échappe à un attentat, fait de la prison, s'échappe... Et Pierre le poursuit, s'inquiète, tente de comprendre. Salopard, fasciste, criminel de guerre néonazi, ou rebelle dans une société russe dont toutes les portes sont fermées ? " T'as le droit de pas aimer ce qu'il a à vendre, mais au moins, lui, il se bat " , dit à Pierre un des derniers copains de Youri. A travers le portrait d'un homme, le récit romanesque d'une amitié improbable, et une traversée épique, burlesque et terrible, du Donbass à Moscou, du Kosovo à la Tchétchénie, Les guerres perdues de Youri Beliaev nous fait découvrir une Russie qui ne s'est jamais remise de la chute du Bloc soviétique. Exaltant et totalement original.

03/2018

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Religion

Archéologie des religions. La saga des religions dans leur contexte historique

A une époque où le fait religieux prend une très grande importance, il était nécessaire pour bien comprendre les religions du Livre de revoir où, quand et comment elles sont nées et se sont développées. Les recherches archéologiques ont renouvelé les problèmes en apportant des éclairages inédits sur leurs origines. Au cours de la préhistoire, les hommes étaient soumis aux contraintes implacables de la nature (orages, foudre, incendies, cyclones, inondations) avec des animaux sauvages dangereux. Les chamanes ont alors inventé des "esprits" gouvernant ces phénomènes, avec lesquels ils apprirent à communiquer. Ce fut le début des croyances, l'animisme. Le réchauffement du Néolithique a entraîné un changement social majeur avec le développement de l'agriculture, de l'élevage nomade et de la sédentarité. Les "esprits" chamaniques sont devenus des "divinités" formant des "panthéons" très complets avec l'invention de mythes explicatifs répondant aux grandes questions existentielles. Les chefs sont devenus des rois, ou des empereurs, cumulant les fonctions temporelles et spirituelles en s'autoproclamant rois divins pour mieux imposer leur volonté aux peuples. Ce livre fait le bilan des divers panthéons divins du monde en montrant comment l'un d'entre eux, celui d'Ougarit au Proche-Orient, a donné naissance au judaïsme. Toute l'histoire des Hébreux, la rédaction des textes sacrés bibliques sont revues et corrigées à la lumière des données archéologiques. Issu du judaïsme, l'enseignement de Jésus a donné, grâce à saint Paul, naissance au christianisme qui, après une période de persécutions est devenue la religion d'état de l'Empire romain. Enfin dans la péninsule arabique, un nouveau monothéisme s'est développé à partir de l'hanafisme abrahamique, l'islam qui, avec Mahomet, s'est imposé grâce aux guerres de conquête. Cette histoire des religions dans leur contexte historique permet de mieux comprendre d'où viennent les diverses conceptions des religions actuelles. Que vous soyez croyant, agnostique ou athée, ce livre vous apportera de nouvelles perspectives à méditer qui expliquent aussi de très nombreux aspects mal compris de la situation politico-religieuse actuelle de notre monde.

03/2018

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Sciences historiques

Histoire du hasard en occident

Penser une histoire du hasard est se demander comment le hasard est perçu par les sociétés au fil des âges. Toutes n'ont pas la même sensation du phénomène ; l'Orient et l'Occident, les peuples d'Afrique ou d'Amérique du Sud, les différentes religions, entretiennent avec le hasard des relations spécifiques. De plus, le voyageur, dans cet univers étrange, est habité lui-même par ses sentiments et conceptions. Quatre époques scandent les siècles où se déploie cette histoire ; elles sont ossature et fil conducteur, de la préhistoire à nos jours. Homme hasardeux. Impossible de fixer la date originelle mais à un moment de la préhistoire l'être humain découvre le tirage avec un instrument : fruit dissymétrique, écorce, coquillage... Est-ce le signal qui le distingue de l'animalité ? Il perçoit le fortuit, l'aléa des jeux, le sort des espérances, les manifestations des divinités en bonheurs et malheurs. Homme de destin. Les religions subliment le hasard et ses manifestations. Le christianisme permet la découverte de la Providence et de la Grâce. La croix fixe est irréductible au cercle mobile. Mes codes et les règles tentent de circonscrire les vertiges des hasards. Homme improbable. Paradoxe étrange qui voit le développement du calcul des probabilités, à partir de la Renaissance, coïncider avec la perte des repères anciens, engendrant incertitudes et troubles contradictoires. Homme téméraire. Né au mois d'août 1945 dans l'explosion des bombes atomiques à Hiroshima et Nagasaki. Age de tous les risques et de tous les excès, nourri de spéculations, de paris, de jeux et de tricheries. Fondé sur une documentation étendue, cet ouvrage propose une vision globale de l'histoire des sociétés occidentales. Vision qui ne manquera pas d'être discutée si l'on sait que l'origine du mot téméraire renvoie à ténèbres. Sommes-nous aujourd'hui dans les ténèbres ? L'auteur a publié Bizarre, anthologie, le symbolisme des jeux, la Tarot de Court de Gébélin (Berg International), Histoire des jeux de société (Flammarion).

10/2012

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Histoire ancienne

Terres cuites et sociétés de l'Egypte ptolémaïque et romaine

A partir de la conquête d'Alexandre le Grand, la fabrication massive de terres cuites, au moyen du moulage, a véhiculé dans la vallée du Nil une grande variété de thèmes sociétaux et religieux sans équivalent dans le monde antique, du temps des royaumes hellénistiques à celui de l'Empire romain. D'Alexandrie à la porte de l'Afrique, la présence d'une société multiculturelle explique la diversité iconographique des terres cuites, dont l'imagerie s'enracine dans le fonds vernaculaire égyptien tout en bénéficiant d'apports grecs puis, dans une moindre mesure, romains. Ainsi, religion égyptienne et religion grecque se côtoient et s'entrecroisent, et la rencontre de leurs divinités, accompagnées de leurs zélateurs, génère un "corpus" de terres cuites unique en Méditerranée. A côté des dieux sont mis en scène hommes, femmes et enfants qui, égyptiens ou grecs, signifient ainsi la place accordée au domaine du quotidien. Ni catalogue de collections, ni monographie archéologique, ce livre restitue les réalités de la vie de mus les jours, de l'image idéalisée des jeunes filles mortes avant le mariage, les célèbres "femmes drapées", aux dieux obscènes, garants de la fertilité, grecs tout autant qu'égyptiens, des prêtres aux animaux sacrés et familiers. Grâce à la multiplicité de ces témoignages et par le prisme des figurines de terre cuite, on approche ainsi la société égyptienne dans sa diversité, ses dieux, son cadre de vie et ses activités. Se pencher sur la petite plastique de terre cuite permet enfin d'explorer et de convoquer d'autres supports et matériaux, le plâtre, la faïence, le métal, et de la confronter aux oeuvres prestigieuses qui prenaient place dans les sanctuaires et dans la maison des élites. Ce livre propose ainsi une réactualisation de nos connaissances grâce à de récentes découvertes archéologiques, comme celles d'Athribis, de Tell el-Herr et du Boubastéion d'Alexandrie, et ouvre la voie à de nouvelles interprétations.

03/2020

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Sciences historiques

Le sabre et le typhon. L'empire mongol à l'assaut du Japon

Août 1281 : l'immense flotte levée par Qubilai, petit-fils du "conquérant du monde" Gengis Khan, à dessein d'envahir le Japon, a sombré corps et âme. Comment celui que Marco Polo décrit comme le plus puissant homme depuis les jours d'Adam a-t-il pu essuyer une si cuisante déconvenue, qui sonnera bientôt le glas du voeu formé par son aïeul de soumettre toutes les nations de la Terre à sa volonté ? Il faut qu'un pouvoir encore plus grand ait sauvé le "pays des dieux" de ce péril mortel. L'affaire est entendue : le typhon, fléau des ambitions hégémoniques mongoles, se change en tempête soufflée par les divinités tutélaires de l'archipel. Le kamikaze pénètre ainsi dans l'inconscient collectif japonais. Les six siècles qui séparent ce "vent divin" des "bombes humaines" lançant des attaques suicidaires durant la Seconde Guerre mondiale suffisent amplement à bâtir l'un des mythes fondateurs du Japon moderne. Outre une analyse de la campagne et de ses protagonistes, le propos de cet ouvrage abondamment illustré et documenté est de ramener le kamikaze à sa dimension mythique. Car tout porte désormais à croire que l'opportun prodige n 'a, en somme, que porté le coup de grâce à une opération vouée d'emblée à l'échec par sa démesure, volant du même coup la vedette aux samouraïs. A la lumière de récentes découvertes majeures, les braves guerriers insulaires apparaissent en effet comme les véritables vainqueurs d'une bataille que d'aucuns n 'hésitent plus à comparer à un D-day avant l'heure ? L'auteur, qui a emboîté le pas des armées du Grand Khan, invite aussi le lecteur à un voyage de la Mongolie au Japon méridional, en passant par la Chine et la Corée. Entre erreurs humaines, soupçons de sabotages et récupération idéologique, retour sur une invasion avortée qui doit davantage aux hommes qu'aux dieux.

04/2012

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Ethnologie

Le Rameau d'Or. Tome 2, Le Dieu qui meurt ; Adonis ; Atys et Osiris

Dieux qui meurent, dieux morts, rois divins mis à mort, réellement ou symboliquement, ces personnages apparaissent comme bien étranges. C'est à coup sûr un des grands mérites de Frazer que de les avoir désignés à notre attentin. L'idée du "dieu qui meurt", qu'il faut placer sans doute à mi-chemin du motif mythique et du concept, pose un problème que les historiens des religions et les ethnologues contemporains ont résolu, chacun pour eux pourrait-on dire, à l'intérieur de la culture et de la société qu'ils étudient, mais qui n'est pas élucidé complètement du point de vue mythologique. Le sentiment d'étrangeté du point de vue mythologique. Le sentiment d'étrangeté que suscite l'idée d'un dieu qui subit la mort, et la mort violente, s'atténue un peu lorsqu'on s'aperçoit que cette mort n'en est pas une : le dieu ressuscite, ou bien il vit pour toujours dans l'au-delà, ou bien encore au souverain mort succède immédiatement un autre souverain ("le roi est mort, vive le roi ! "), équivalent puisqu'investi du même caractère sacré. Le mythe ne connaissant pas plus la contradiction que l'inconscient - dont il émane - n'hésite pas à représenter l'inverse de la mort par la mort et à élaborer des récits où la mort violente n'intervient peut-être que pour mieux être niée. Et Frazer, sans éclaircir complètement le sens du motif du "dieu qui meurt" en a eu cependant l'intuition poétique. Ces trois volumes nous entraînent dans les royaumes africains où l'on mettait à mort le souverain sacré lorsque ses forces commençaient à décliner, et dans les cultures de l'Antiquité méditerranéenne où l'on racontait les mythes et rejouait les rites de divinités masculines - Adonis, Tammouz, Atys, Osiris -, mourant de mort violente, puis revivant pour assurer le cycle toujours renouvelé de la fertilité végétale et de la fécondité animale et humaine. Nicole Belmont / Michel Izard

06/1998

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Esotérisme

MONTAGNES ETERNELLES. Géographie des Hommes = Géométrie des Dieux

On nous a appris à regarder les villes et leurs monuments à travers une vision esthétique et surtout anecdotique où apparaît souvent le nombre d'or bien connu des architectes. Le choix de ces lieux d'implantation est-il déterminé par le hasard ou répond-il à des lois cosmiques ? Les anciens passaient pour connaître les règles universelles permettant de déterminer le lieu pour édifier églises, châteaux, calvaires ou autres temples des dieux. Ceux-ci étaient connus à travers les diverses cosmogonies et implantés en toute région de la terre. En donnant à ces constructions des proportions issues des rythmes de la nature et des planètes, ils firent de la géométrie le langage des divinités cosmo-telluriques. Ainsi naquit la géographie sacrée différente de celle connue aujourd'hui où apparaissent les diverses proportions et vibrations énergétiques utiles à l'harmonie céleste. L'auteur met en évidence que celle-ci est déterminée par la disposition des sommets des montagnes où triangles, cercles et autres polygones relient les lieux sacrés régionaux de la Haute Alsace, de la Forêt Noire et du Jura bien connus de J.P. DILLENSEGER architecte et géologue. Mais ces axes se prolongent sur les autres régions de la France et de l'Europe formant un macrocosme nouveau. Les découvertes faites par l'auteur, comme vous pourrez le lire, étaient déjà utilisées au Mexique par les Aztèques, par les pharaons en Egypte et, plus proche de nous, au Moyen Age par les bâtisseurs. En appliquant quelques principes de géométrie simple à la géographie de votre région, vous vous initierez à l'archéosophie. Vous découvrirez à travers l'exemple de l'Alsace, chez vous, une motivation paysagère différente. Vous apprendrez aussi, quand et comment les Hauts Lieux Energétiques peuvent agir sur votre santé. Une promenade d'harmonie au moment adéquat, justifié dans l'ouvrage, vous permettra de profiter pleinement, et en toute région, des lieux insolites et sacrés.

07/1997

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Etoiles, galaxie, univers

En quête de planètes. Les mystères du système solaire

Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune et les astres plus petits qui évoluent autour du Soleil sont les camarades de jeux de la Terre depuis 4, 5 milliards d'années. Nous avons tout imaginé ou presque sur elles. Ces planètes ressemblent-elles à la nôtre ? Pourraient-elles, elles aussi, héberger la vie ? Pourraient-elles même constituer une issue de secours pour notre espèce si la vie devenait insupportable sur Terre ? Dans les cultures antiques, le mouvement des planètes était souvent associé à la volonté des divinités, et servait de prétexte à la prise de décision. Depuis les années 1960, elles sont les cibles privilégiées de notre désir profond d'exploration. Dès l'enfance, on nous enseigne le nom des planètes, nous en montre des photos et nous apprend le nom des robots qui se posent à leur surface. On nous expose tout ce que l'on sait à leur sujet : leur taille, leur distance à notre étoile, leur nature - rocheuse ou gazeuse ¬-, la présence ou non d'une atmosphère à leur surface, la durée d'un jour et d'une année sur chacune d'elles et bien d'autres choses. A mesure que nous grandissons, il est toutefois de moins en moins question de planètes mais surtout d'étoiles, de galaxies, de trous noirs, d'astrophysique et de cosmologie, sans doute parce que l'on estime tout connaître sur les planètes. Or il reste énormément à découvrir. C'est précisément l'objectif de chaque nouvelle mission spatiale. Ces expéditions fantastiques sont celles de Christophe Colomb des temps modernes : elles sont le fruit d'une longue préparation, d'investissements financiers colossaux et peuvent changer à tout jamais notre vision de l'Univers. De Mercure, au plus près du Soleil, jusque dans les froides et sombres régions occupées par Uranus et Neptune, c'est à la découverte de ces aventures extraordinaires et de notre système solaire que ce livre nous convie.

09/2023

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Arts divinatoires

L'oracle Nox-Lux

Bienvenue dans l'univers du Nox. Lux Oracle. Pont entre le ciel et la terre, entre l'Univers et vous-même, ce puissant outil d'introspection et de libération vous permettra d'explorer vos ombres et lumières par l'intermédiaire des déesses sombres et lumineuses. Cet oracle est structuré en trois familles : la famille Nox vous permettra d'explorer vos ombres, vos failles et d'effectuer un travail de shadow work, vous menant ainsi à la compréhension et à l'acceptation de cette part d'ombre présente en chacun de nous ; la famille Lux se compose de déesses lumineuses qui apparaissent pour vous permettre de révéler votre Lumière ; enfin, la famille des Archétypes sur fond rouge, symbole de vie, agit comme des arcanes majeurs et apparaît dans un tirage pour appuyer le message qui vous est transmis. Ni noir ni blanc, poétique et puissant, expérimentez la tempérance et la communion entre vos forces et vos faiblesses pour atteindre l'harmonie intérieure. Ouvrez-vous à ce qu'il y a de meilleur en vous pour le renforcer et laissez-vous guider par les déesses pour atteindre l'équilibre sacré. Votre puissance ne demande qu'à se révéler, osez l'expérimenter ! Illustratrice indépendante, c'est après un passage aux Beaux-Arts de Besançon, puis des études de communication, qu'Alicia Mathieu, alias Ash Coloured, a décidé de se lancer dans sa propre aventure. Animiste, polythéiste et spirit worker, elle insuffle sa magie à chacune de ses oeuvres. Portes puissantes qui invitent au voyage, au-delà du voile, entre les mondes, elle met sa créativité au service de l'art d'honorer, d'aimer, de rêver et surtout de transmettre... Images et symboles l'accompagnent sur cet éternel chemin d'apprentissage. Phro Nesis, auteure, animiste et spirit worker, tisse l'invisible dans ses mots pour les rendre évocatoires et porteurs de magie. Elle travaille avec les divinités depuis plusieurs années. Son cheminement mystique l'a amené à développer son utilisation des outils de cartomancie dans le but de contacter les esprits et les dieux.

07/2023

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Histoire des religions

Les montagnes et le sacré. Calendrier interreligieux 2021-2022

La plupart des religions entretiennent une relation très étroite avec les montagnes, souvent perçues comme des lieux privilégiés de rencontre entre la terre et le ciel, le monde humain et celui du divin. Nombre d'entre elles sont ainsi dites "sacrées" , ou considérées comme telles par les populations locales, parce qu'elles sont associées à des mythes fondateurs, des symboles et des rites. La montagne, dans bien des traditions, est le lieu où siègent les divinités, tel le dieu Enkai sur le mont Oldoinyo Lengaï pour les Maasaï de Tanzanie ; ou les esprits des grands ancêtres, à l'image du Mont Uluru pour les aborigènes australiens. Ces hauts lieux spirituels sont souvent liés à la création du monde, comme les montagnes sacrées qui veillent sur la terre des Navajos. Il en va de même du mythique mont Meru, pivot du monde, auquel sont symboliquement reliés les montagnes et leurs sanctuaires dans les traditions hindoue, jaïne et bouddhiste. Parfois, c'est aux origines d'une religion que se rattachent ces lieux de manifestations du divin : telle la révélation faite à Moïse sur le mont Sinaï, ou à Mohammed au seuil d'une grotte du mont Hirâ. A l'écart de l'agitation mondaine et difficiles d'accès, les massifs montagneux servent aussi de refuge aux ascètes, ermites ou moines. C'est ainsi le cas en Asie et dans la sphère chrétienne, notamment orientale à l'image du mont Athos en Grèce, la "montagne monastique" par excellence. Souvent, le pèlerinage vers ces lieux saints, sanctuaires ou monastères, comme les temples taoïstes des cinq pics sacrés de la Chine, relève d'une ascèse en forme d'ascension spirituelle. En textes et en images, ce calendrier montre la diversité de la relation des religions avec les montagnes ainsi que l'universalité de ce lien par certains de ses symboles, de ses rites ou de ses pratiques.

09/2021

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Histoire des femmes

Le Japon des femmes. 60 vies extraordinaires

Les légendes de la société matriarcale du Japon ancien sont peuplées de reines et d'impératrices, de prêtresses et de déesses. Le shintoïsme compte de nombreuses divinités féminines importantes, à commencer par la déesse du soleil Amaterasu, dont on dit que la famille impériale descend. Mais à partir du Ve siècle environ, avec l'introduction du bouddhisme et de la pensée confucéenne, les femmes ont été progressivement confinées à un rôle subalterne, bien que de nombreuses aristocrates aient réussi à préserver leur prestige. Au cours des siècles suivants, compte tenu de l'importance accordée aux oeuvres littéraires traitant de sujets amoureux, les femmes ont atteint l'excellence dans le domaine de l'écriture grâce à leur sensibilité, apportant une contribution fondamentale au développement de la littérature japonaise. On y trouve des auteurs célèbres de romans, de journaux intimes, de récits et de poèmes : au début du XIe siècle date le Genji monogatari, selon certains le premier roman moderne, écrit par une dame de la cour, Murasaki Shikibu. A l'époque féodale, les femmes samouraïs qui se distinguaient par leur courage et leur habileté au combat ne manquaient pas ; à l'époque suivante, celle des Tokugawa (1603-1867), nous trouvons d'autres figures de proue dans divers domaines. Avec la période Meiji (1868-1912), la tendance à réduire la figure féminine dans une position d'infériorité n'a pas empêché à certaines femmes de se rebeller contre les règles imposées, gagnant un espace dans des domaines qui leur étaient jusqu'alors fermés, comme certaines formes de théâtre. Plus récemment, des artistes comme Yayoi Kusama ou Yoko Ono, des stylistes d'avant-garde comme Rei Kawakubo, des écrivains comme Natsuo Kirino et Banana Yoshimoto, sans oublier les nombreux mangaka à qui l'on doit certaines des bandes dessinées les plus réussies de ces dernières décennies, ont interprété au mieux l'esprit du temps ; et, enfin, les deux dernières impératrices, d'origine bourgeoise, ont sanctionné au siècle dernier une nouvelle ère pour le Japon et la maison régnante.

10/2021

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Philosophie

Le prix de la vérité. Le don, l'argent, la philosophie

Existe-t-il des biens matériels ou immatériels qui échappent à toute évaluation marchande ? Y a-t-il un rapport entre la vérité - ou plutôt entre la philosophie, cette discipline qui en fait sa question propre - et l'argent ? Peut-on parler d'un prix de la vérité ? Contrairement aux Sophistes qui exigent d'être payés, Socrate parle gratuitement. Il peut cependant accepter des présents qui répondent au don qu'il transmet. Il le faut même, assure Aristote, car le savoir n'est pas mesurable. Mais qu'est-ce donc que donner ? Est-ce offrir quelque chose ? L'enquête anthropologique montre que le problème est ailleurs : donner, c'est reconnaître pour être reconnu. Donner, c'est se donner dans ce que l'on donne. C'est défier pour lier. Mais comment cela s'articule-t-il avec le don fait aux divinités ? Qu'est-ce qui appelle le sacrifice, l'immolation de l'offrande ? S'agit-il d'éteindre une dette ? Pour cela, faut-il un don unilatéral, une grâce ? Qui peut unir souverainement une communauté par une faveur offerte à tous ? On pressent que la relation de don est au cœur du lien social. Le mouvement du don diffère de l'échange marchand. Celui-ci, lié à l'outil monétaire et au modèle du contrat, possède sa nécessité économique, politique et éthique propre dans la cité de la différenciation des tâches. Le don relève d'un autre ordre et affronte cette question : qui est autrui et pourquoi autrui m'oblige-t-il inconditionnellement ? Donner indique que l'exigence ultime est toujours celle-ci : reconnaître et être reconnu selon un impératif de respect. L'argent a le pouvoir de menacer cette exigence et de détruire le lien qui unit les hommes. Il peut corrompre infiniment. Pourquoi ? Répondre à cela, c'est comprendre en quoi le prix - sans prix - de la vérité n'est pas séparable de celui de la dignité.

02/2002

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Histoire ancienne

De la victoire au pouvoir. Développement et manifestations de l'idéologie impératoriale à l'époque de Marius et Sylla

Le dernier siècle de la République romaine est une période cruciale de l'histoire occidentale. Des troubles et conflits intérieurs qui le scandent dramatiquement émerge un régime nouveau, le Principat, sous lequel le monde méditerranéen allait vivre pendant plusieurs centaines, d'années. Habilement masqué derrière une "restauration" de la Res publica, le nouveau mode de fonctionnement des institutions sanctionnait en réalité la prééminence d'un individu, le Princeps. Le présent ouvrage entend éclairer la genèse du discours idéologique impérial à partir des stratégies de légitimation mises en oeuvre par les deux premières figures qui plongèrent Rome dans la guerre civile : Marius et Sylla. Entre 107 et 82 av. J.-C., dans un climat idéologique et religieux singulier que cette étude contribue à mettre en lumière, ces deux principes de la scène politique durent convaincre les soldats et les citoyens de l'Vrbs, voire - pour Sylla - le monde grec, de leur excellence et de la faveur divine dont ils jouissaient. En pérennisant leur aura de chef de guerre providentiel, ils tentaient de transformer le prestige de la victoire en une position d'influence durable. La confrontation des données de la tradition littéraire et des types monétaires donne accès aux différents thèmes d'un discours élaboré par et pour des imperatores. Dès l'époque étudiée dans ce mémoire, cette idéologie "impératoriale" s'exprime sous des formes diverses : des groupes statuaires aux modestes images véhiculées par les monnaies, les monumenta les plus variés exaltent la pietas, la virtus et la felicitas des commandants, et commémorent les divinités qui leur ont octroyé le succès des armes et patronnent leurs entreprises. S'inspirant, à ses débuts, du précédent de Marius, Sylla parvint, mieux que personne avant lui, à se forger des principes de légitimité supérieurs aux institutions humaines. Si la dictature syllanienne restaura pour un temps la république sénatoriale traditionnelle, "l'autocratie" de l'imperator felix dans la guerre civile avait déjà irrémédiablement infléchi le cours de l'histoire.

01/2014

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Musique, danse

Dieux et divas de l'opéra

Art d'exhibition et art populaire, l'opéra est un monde fantastique et enchanteur : les décors et costumes splendides, les illusions produites par les machines soutiennent le charme puissant des voix qui, à la scène comme à la ville, provoque les passions. La diva appartient pleinement à la magie de cet univers : les applaudissements que mérite son talent sont prolongés par une adoration qui entraîne les extravagances et parfois les caprices. En retraçant la carrière de plusieurs centaines de ces interprètes illustres, Roger Blanchard et Roland de Candé, tout en laissant sa part au mythe et en relatant de nombreuses anecdotes, brossent une histoire de l'opéra : on passe ainsi des virtuoses de cour, des grands castrats et des prime donne qui fleurissent dans l'Europe baroque (Florence, Venise et Naples, Paris, Vienne, Prague, Dresde...) à l'époque reine où triomphent les divas, telles la Malibran ou la Pasta. A ce triomphe du bel canto, dominé par les Italiens (Rossini, Bellini, Donizetti...) succède un approfondissement dramatique qui, tout en exigeant des interprètes un héroïsme immense, s'attache moins au " beau chant " cultivé pour lui-même. Verdi et Wagner imposeront de nouveaux styles vocaux. Après la tragédie des deux guerres mondiales, peut-il exister encore des dieux et des divas ? Le temps des Malibran, Jenny Lind, Patti, Melba est révolu. Dans les années 1950, le mythe s'est trouvé passagèrement revivifié par la personnalité de Maria Callas : son destin tragique a fait d'elle la dernière diva. Alors que, de nos jours, la rigueur exigée fait perdre aux chanteurs leur " aura ", que le professionnalisme est la norme et que les grands chefs d'orchestre imposent leur autorité musicale aux divinités soumises, on retrouvera dans ce livre une époque révolue où les aficionados assiégeaient la loge d'une cantatrice, arrêtaient sa voiture dans la rue, provoquaient sur son passage une véritable émeute, donnaient la sérénade sous ses fenêtres...

10/2004

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Beaux arts

Le souffle des esprits. Art sacré du bassin de l'Ogôoué

A la différence de certaines régions d'Afrique qui ont vu l'établissement de grands royaumes, l'Ogooué, au Gabon, n'a jamais eu d'art de cour. Ici, l'art est toujours rituel : les objets sont destinés à des rites pratiqués au sein d'une société du type " anarchie familiale ", où le clan et le lignage prédominent sur toute autre firme d'organisation. Les objets religieux de la vallée de l'Ogooué, que nous classons aujourd'hui au titre d'oeuvres d'art, avaient une fonction au service de l'individu et de la communauté : entrer en communication avec le monde des esprits pour provoquer la guérison, déclencher la maternité, sortir vainqueur d'une bataille, provoquer la pluie... Ils permettaient un lien avec le monde invisible des divinités et esprits. Contrairement à l'interprétation et au contresens de nos premiers missionnaires, ces objets n'étaient pas vénérés pour eux-mêmes, mais du fait de la relation qu'ils permettaient d'établir avec les esprits et les mânes des ancêtres. Pour comprendre l'art de l'Ogooué, il faut connaître le monde dans lequel s'est. formée l'âme de ceux qui en sont à l'origine. Les croyances qui sous-tendent cet art religieux sont invisibles à l'observateur superficiel et, pourtant, elles font corps encore de nos jours avec la mentalité des individus. C'est pourquoi les textes et les légendes de cet ouvrage s'attachent à fournir une identité contextuelle aux objets avant de laisser parler les photographies (photos inédites d'objets principalement issus de collections privées, ainsi que photos inédites des archives des Pères du Saint-Esprit, du début du XXe s.) qui, par suggestion plus ou moins violente de la plastique, invitent à percevoir l'émotion, l'énergie, la beauté qui s'en dégagent. Aussi l'ambition de ce livre est-elle de présenter l'art du bassin de I'Ogooné dans le cadre culturel qui lui donne tout son sens.

04/2012

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Gaule

La bataille d'Orange. Rome en péril (6 octobre 105 avant J.-C.)

A Orange (Vaucluse), le 6 octobre 105 av. J. -C. , une armée germanoceltique venue des confins de l'Europe attaque deux armées romaines de huit légions, que Rome a dépêchées dans le Bas-Rhône pour lui barrer la route de la Méditerranée. Accablés sous les coups de la cavalerie et de l'infanterie ennemies, les Romains sont anéantis au terme d'une violente bataille dont les pertes s'établissent à 100 000 morts, 20 000 prisonniers et un nombre incalculable de blessés. Leurs camps sont pris d'assaut, détruits et incendiés. Le butin, voué par les vainqueurs aux divinités de la guerre, est mis en pièces et jeté dans des gouffres ou dans des tourbillons du Rhône et ses affluents. Les prisonniers sont torturés, exécutés, puis leurs cadavres jetés dans des fosses. Cette bataille d'anéantissement est l'une des plus grandes défaites qu'ait connues la République romaine. Elle a donné un coup d'arrêt à la conquête de la Gaule méditerranéenne qui, commencée en 121, paraissait pourtant ne pas rencontrer d'obstacles. Rome a été vaincue par des "barbares " supérieurs en nombre et en génie tactique. Elle a largement sous-estimé son ennemi, qui l'avait observée pendant des semaines pour monter sa manoeuvre. L'armée n'a pas été capable d'opposer un front uni à des guerriers confirmés, qui se battaient pour une raison vitale : acquérir des terres où s'installer. Dans un récit vif et documenté, Alain Deyber fait vivre au lecteur l'ambiance qui régnait dans les deux camps, depuis les origines du conflit jusqu'au point d'orgue final. Cet événement, qui aurait pu changer le cours de l'histoire de l'Europe, marque le début d'une guerre entre les Gaulois et les Germains occidentaux ; les premiers déposeront les armes en 21 apr. J. -C. mais les seconds ne le feront jamais ; ils continueront bon an mal an la lutte contre la puissance romaine, jusqu'à sa chute au ve siècle apr. J. -C.

07/2022

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Littérature française

Tempête dans l'encrier

Dès huit heures du matin, je me précipitai vers la porte cochère de Gabriel Ruisseau. Elle me parut tellement plus petite que la veille. Je me rapprochai de l'entrée de l'artiste. A Saint-Germain des Près, nous étions vraiment à Paris. Attendre dans ce condensé de la culture franc?aise n'était pas vraiment une épreuve. J'admirai les couvertures des livres anciens, les manières noires ou les burins d'artistes contemporains, les courbes féminines de céramiques japonaises ou une divinité tibétaine de bronze terrassant un démon de son foudre. Un peu avant midi, mon manège sur les étroits trottoirs se fit remarquer. Un libraire sortit à ma rencontre. Te?te blanche, lorgnon sur le bout du nez, comme il se doit quand on est libraire dans le sixième, et costume de tweed, sans cravate, nous sommes sur la rive gauche. Serreti, mon libraire et agent du boulevard Saint Germain, venait de fermer après tant de décennies à promouvoir le livre contemporain... nous avions donc de quoi entretenir une conséquente conversation... Nous déplora?mes la désertion des bibliophiles, l'absence du renouvellement d'une génération de collectionneurs, nous nous lamentions sur la fin du marché des beaux livres dans la capitale et de la culture qui y était liée. Les jeunes se foutaient complètement de la qualité de la typographie, Garamond, Nicolas Cochin, de la rareté des papiers in quatro ou in octavo, des reliures signées et de la préciosité des dorures ou pire encore du texte mis en valeur dans ses ouvrages rares...

11/2019

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Religion

La porte de Mithra. Aux origines de l'alévisme

Qui est Mithra, dieu solaire des anciens peuples iraniens, dont le nom est associé aux notions d'amour, de vérité et de pacte entre l'être humain et l'Ami, la divinité ? Quel rapport avec le système de croyance des Alévis, communauté de Turquie de 15 à 20 millions d'âmes ? Dans cet ouvrage, l'auteur se propose de montrer comment la Voie mystique des Alévis et ses règles (Yol ve Erkan) trouvent leur origine dans la très ancienne religiosité des peuples iraniens et s'interroge sur les structures et les rituels de la foi alévie, hérités de ceux du culte de Mithra, sur les éléments naturels sanctuarisés et leur symbolique ainsi que sur les incarnations du divin et leur place dans ce système de croyance qui considère l'être humain comme central. Cet ouvrage prend sa place dans la nécessaire lutte contre les tentatives d'assimilation des Alévis à l'islam. Fondamentalement, l'alévisme doit définir ou redéfinir son identité propre. C'est une responsabilité historique vis-à-vis des plus jeunes et des futures générations. L'alévisme est une croyance vivante reposant sur une Voie et des règles, qui diffèrent des religions mosaïques (judaïsme, christianisme et islam). Cheminons ensemble face au soleil et à la lune, dans l'harmonie des quatre éléments naturels, dans la voie de l'amour et de l'amitié, en nous efforçant de faire vivre en nous la parcelle du divin et d'atteindre la parfaite essence humaine. Comme il y a des milliers d'années, franchissons la Porte de Mithra...

10/2018

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Littérature étrangère

Lanny

Non loin de Londres, il y a un village. Ce village appartient à ceux qui vivent là aujourd'hui, et à ceux qui ont vécu là autrefois. Il appartient au passé mystérieux du pays comme à son présent criard et confus. Il appartient à Pete le Dingue, le peintre paria à la réputation sulfureuse ; à la vieille Peggy, qui marmonne derrière son portail ; à un petit garçon nommé Lanny, tendre et imprévisible, et à ses parents, qui jamais ne le trouvent lorsqu'il se cache au fond des bois ou de ses songes. Mais ce village appartient aussi au Père Lathrée Morte, étrange créature protéiforme, croque-mitaine, légende folklorique et divinité païenne, qui veille sur les lieux – à moins qu'il ne fasse planer sur eux une sourde menace. Partout et nulle part à la fois, il s'immisce dans les maisons, dans la terre, dans les arbres. Et surtout, il écoute – sans cesse à l'affût de ces voix humaines qui affleurent, se heurtent, s'entremêlent, et dont le chaos lui est un festin. Et, parmi ces voix, il y a celle qu'il préfère entre toutes. Une voix différente. La voix d'un petit garçon. Lanny. Ode à l'enfance et à l'imagination, portrait de nos joies les plus simples, de nos peurs les plus enfouies et de nos fragilités les plus intimes, le deuxième roman de Max Porter est un conte qui puise aux sources du merveilleux comme du plus trivial pour révéler l'invisible et inquiétante magie à l'oeuvre dans nos vies.

08/2019

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Littérature française

B comme Barabbas

"B. est orphelin de père : situation banale et qui demeurerait sans conséquences possibles si B., justement, n'avait fait de l'image de son père, de l'image d'un absent, une idole, Dieu même. Or, désormais, B. ne saura jamais envisager l'être, je veux dire l'Etre suprême, que sur le mode de l'absence. B. sera un athée, non par fantaisie, non par accident, non par goût, mais parce que son père, parce que celui qui lui représente la divinité, n'est effectivement qu'un mort, ou qu'une image. Sa vie ne sera plus ensuite qu'une longue détromperie, une passion à l'envers : la passion de Barabbas, de celui qui n'est pas élu ; une passion sans la croix, une passion inutile et solitaire. L'ultime geste de B. est un acte de foi. Il croit enfin. Il croit dans la mort, dans ce seul bien dont il a maintenant l'idée, dont il sent le besoin ; dans la seule chose, enfin, que Dieu-son-père lui ait jamais promise. Le texte se présente sous la forme d'un long monologue de B., recueilli par le personnage invisible du médecin, psychiatre ou analyste : personnage muet, d'une réalité variable à l'extrême d'après lés intonations affectives de B., selon qu'il se dévoile comme pour soi-même ou qu'il s'adresse réellement à son interlocuteur. Et cette présence du médecin, plus ou moins sensible selon l'instant, affecte le discours de B., confession, message ou bien défi".

03/1967

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Vie chrétienne

Dieu n'est pas un chic type. Manifeste pour un Dieu qui en vaut la peine

"Dieu n'est pas un chictype" ... et heureusement : qui donnerait ne serait-ce qu'un quart d'heure de sajournée pour un Dieu aseptisé, gentil et terriblement ennuyeux ? Pourquoi alorsavons-nous délaissé un Dieu infiniment beau, bon, exigeant et tout-puissant pour lequel tant d'hommes et de femmes ont tout quitté et tout enduré, jusqu'à donnerleurs vies ? Sans détour, UlrichLehner nous amène avec une étonnante facilité à (re)découvrir ce Dieu quenous ne connaissons plus. Il casse l'image trop souvent répandue d'un Dieufrelaté qui n'attire plus les foules. Il plaide avec passion pour "reconquérirle Dieu qui apparaît à Moïse dans le buisson ardent, qui parle à travers lesânes, qui bannit les démons d'un troupeau de porcs, qui jette Saul de soncheval, et apparaît à saint François ". En contemplant le Dieu de laBible, le seul qui peut saisir notre âme, on ne peut que vouloir chercher à le rencontreret se faire proche de lui, dès aujourd'hui. Un ouvrage salvateur etlumineux. "Dieu n'est pas un chictype est un livre incontournable pour les parents, les éducateurs religieux etles simples fidèles qui veulent se libérer de la divinité en pullover issue dela culture pop américaine et rencontrer la grandeur radicale de Dieu". Rod Dreher Originaire de Bavière, le professeur Ulrich Lehner enseigne avec passion l'histoire et lathéologie à l'université Notre-Dame (Etats-Unis). Membre de l'Académieeuropéenne des sciences et des arts, il est l'auteur d'une vingtained'ouvrages, traduits dans de nombreux pays.

02/2022

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 15, Chants XLI-XLIII, Edition bilingue français-grec ancien

De retour de ses péripéties indiennes, Dionysos fait escale à Beyrouth. La beauté de la ville, longuement décrite, n'a d'égale que celle de la nymphe Béroé que le dieu tente de séduire. Dionysos frappé, à nouveau, par l'amour, est tour à tour timide et audacieux, sentimental et brutal, mais toujours entreprenant. En vain : la chaste Béroé n'a que faire de ses brûlantes déclarations pas plus que de celles de son rival, Poséidon. Derrière la conquête amoureuse, se cache un enjeu politique : en gagnant Béroé, le vainqueur deviendra la divinité tutélaire de la riche et verdoyante Beyrouth. Zeus tranche en faveur du dieu des mers : le chant XLIII s'achève sur les noces de la nymphe et de Poséidon, tandis que Dionysos retourne vers l'Europe. Les Chants XLI à XLIII occupent le tome XV de la belle édition entreprise par Francis Vian. La totalité des trois chants est consacrée à l'épisode de Beyrouth, qui frappe par son unité tant de lieu que d'action. Tous les chants sont précédés d'une notice qui lui est propre, fournissant de précieux renseignements, notamment sur la mythologie locale et la composition mythographique à l'oeuvre dans ses chants. Un sommaire est placé à l'orée de chaque chant et permet de circuler aisément dans le texte. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi par un Index, en grec et en français.

02/2006

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Religion

De la Trinité

Augustin d'Hippone (354-430), dit saint Augustin, est certainement le père de l'Eglise qui a le plus influencé la théologie, tant protestante que catholique ; il est donc aujourd'hui encore incontournable, pour qui veut comprendre l'histoire de la pensée chrétienne. Parmi les ouvrages de cet écrivain prolixe et compulsif, ses traités dogmatiques ne sont pas les plus simples à suivre, en particulier le de Trinitate, qu'il a mis seize ans à écrire, étant pris par une multitude d'autres écrits et activités. C'est d'abord sa verbosité éprouvante qui lasse rapidement une pensée moderne, habituée à plus de concision scientifique ; puis le décalage entre les connaissances de l'antiquité sur le monde matériel et les nôtres, rend obsolètes bon nombre des images et des raisonnements qu'il développe ; sa propension à allégoriser systématiquement les versets bibliques, heurte aussi assez la sobre exégèse requise par nos esprits critiques. Cependant, dans sa quête passionnée du mystère de la Divinité trinitaire, dans les parallèles qu'il essaie de tirer entre sa propre nature humaine et ce que l'Ecriture nous révèle de Dieu, saint Augustin réussit à nous émouvoir et à nous entraîner dans ce désir qu'avait Moïse, qu'avait l'apôtre Paul : voir face à face, connaître comme il nous connaît, le Dieu qui est amour : Père, Fils et Saint Esprit. La traduction du latin donnée ici provient du douzième volume des OEuvres complètes de saint Augustin, éditée par l'abbé Raulx (1826-1879).

01/2020

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Romans historiques

La courtisane et les seigneurs

En 1982, dans les 25 essais qui composent Apollon sonore, l'auteur a commencé de publier en forme d'Esquisses des projets d'études de mythologie qu'il n'envisage plus de mener à leur terme, se bornant à définir les problèmes et à donner les principaux éléments de solution. Le présent recueil présente une seconde série d'Esquisses (26-50). Les premières concernent l'Inde et, après Alexandre, les rapports de l'Inde avec l'Occident grec. Pour la première fois, d'importantes traditions bouddhiques apportent leur contribution à l'étude comparée des religions indo-européennes. Une dizaine d'Esquisses continue l'exploration de la religion des Scythes et des traditions qui survivent chez leurs derniers descendants, les Ossètes du Caucase. Sur tous ces points encore, la véracité des témoins grecs, et d'abord d'Hérodote, d'une part, l'étonnante fidélité de la mémoire populaire d'autre part, se laissent vérifier. Par un échantillonnage sur la plupart des domaines de l'ensemble indo-européen, un dernier groupe d'Esquisses montre le type des questions nouvelles ou anciennes que l'étude comparative permet d'aborder avec précision : à Rome, l'univers tel que le divisaient les augures, puis la fonction d'une divinité évanescente, Hora, parèdre de Quirinus ; chez les héros de l'Iliade, l'opposition de la "fougue" utile et de la mauvaise "rage" ; la byline russe sur les trois derniers voyages du grand héros Il'ja de Mourom et l'interprétation d'une idole quadricéphale de Galicie, etc.

01/1984

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Religion

Contre Marcion. Tome 3, Edition bilingue français-latin

Après l'examen de la divinité hérétique de pure bonté (livre I) et la réhabilitation du Créateur (livre II), la critique de la christologie marcionite fait l'objet du livre III. Docète intransigeant, Marcion ne prêtait à son Christ que l'apparence humaine, sans incarnation ni naissance. D'autre part, pour souligner la nouveauté absolue d'un Evangile antithétique de la Loi, il supprimait toute préparation à la Venue de ce Christ, et refusait l'interprétation christique que l'Eglise donnait des prophéties vétérotestamentaires. Tels sont les deux thèmes sur lesquels s'organise la réfutation de Tertullien, en une structure complexe et raffinée qui les entrecroise, non sans privilégier le second. Avec un relief et une chaleur de conviction qui frappent encore aujourd'hui, le docteur carthaginois explicite la foi de l'Eglise en un Christ réellement homme comme réellement Dieu, qui est l'accomplissement d'une histoire du salut mystérieusement inscrite dans l'Ancien Testament. Par ses choix de textes scripturaires, par son exégèse, il exploite l'héritage de ses devanciers Justin et Irénée ,mais il sait aussi parfois innover. Surtout il affirme son originalité par l'ordre et la clarté qu'il impose à ses démonstrations. Pour étoffer ce livre - avec lequel s'achève le remaniement progressif du premier Contre Marcion et s'annonce l'examen de l'évangile marcionite - l'auteur a remployé plusieurs passages pris à des ébauches antérieures (notamment l'Aduersus ludaeos). On peut le qualifier d'œuvre littéraire accomplie. Et le mordant de l'ironie donne souvent au style un éclat accru.

01/1977

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Religion

Les voix de la foi. Vingt siècles de catholicisme par les textes

Cette histoire du catholicisme par les textes embrasse vingt siècles et propose un voyage à travers les plus grands auteurs. Tous les grands thèmes du catholicisme sont abordés, autour de trois grands axes : l'intelligence de la foi, le rapport au monde et la mystique. Chaque texte est précédé d'un court chapeau exposant le contexte, les enjeux du texte et présentant l'auteur. L'ouvrage est composé de quatre grandes parties chronologiques : les temps apostoliques et patristiques qui sont ceux de la mise en place du dogme et du passage à un monde chrétien ; la construction de l'Eglise d'Occident au cours du Moyen Age ; le temps des réformes, des renaissances et des révolutions (XVIe-XVIIIe siècle) ; et enfin, la recherche d'un nouveau rapport au monde (XIXe et XXe siècle), où le concile Vatican II tient une place particulière. Comment la divinité de Jésus fut-elle proclamée par les premiers chrétiens ? Pourquoi les martyrs ? Comment le christianisme devint-il la religion du «monde civilisé» ? Pourquoi la papauté affronta-t-elle l'Empire et les monarchies chrétiennes ? A quoi correspondit l'essor des grands ordres religieux ? Comment l'évangélisation fut-elle menée ? Quel fut l'apport des grandes figures mystiques ? Comment l'Eglise réagit-elle à la modernité ? Autant de questions qui trouvent ici leur réponse à partir de textes des plus grands auteurs : Origène, Irénée, Augustin, Bernard de Clairvaux, François d'Assise, Thomas d'Aquin, Eckhart, Thérèse d'Avila, Thérèse de Lisieux, Jean-Paul II, Benoît XVI et bien d'autres.

11/2015

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Critique

Le Christ et la quête romantique du sacré

Figure peut-être la plus perméable de l'histoire occidentale, toujours à comprendre en fonction des tensions, des quêtes et des rêves de l'humanité et de son besoin constant du sacré, le Christ est investi à l'âge romantique des valeurs cardinales d'une sensibilité en train de se former au début du XIXe siècle. Le Christ beau de Chateaubriand, ami de l'humanité souffrante, le Réconciliateur des hymnes christologiques de Hölderlin ou le Médiateur de Schleiermacher renvoient tous à l'Ubereinstimmung, à la coexistence harmonieuse du fini et de l'infini, but suprême de toute expérience mystique. Conçu dans le sillage de Rousseau et de Kant, où il incarne l'idée universelle d'humanité, le Jésus du premier romantisme dépasse en envergure l'ethos des Lumières : à part le profil moral exceptionnel d'un homme total en vertu duquel il manifeste sa divinité, caractéristique de l'apologétique française (Le Génie du christianisme), il est également possesseur d'une intuition supérieure (Les Discours sur la religion), dernier messager du sacré (Der Einzige, Patmos), un modèle inédit de spiritualité pour un monde désenchanté (La Fête de Noël). Cette étude d'histoire intellectuelle se propose de reconfigurer le visage christique dans des contextes historiques différents (la France post-révolutionnaire, le romantisme d'Iéna) et de dégager, en dernier lieu, les ressorts conceptuels d'un paradigme nouveau, celui de l'alliance entre le moi moderne et le sacré, entre la liberté et la religion, qui dominent la pensée européenne du XIXe siècle.

03/2021

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Esotérisme

Thor, Introduction au Dieu du Tonnerre

Thor, entre pop-culture et croyances anciennes Thor est probablement le dieu le plus connu de la mythologie nordique. Fils d'Odin, dieu du tonnerre et de la force mais aussi des contradictions, sa complexité est bien souvent sous-estimée. Défenseur de Midgard, le royaume humain, et d'Asgard, celui des dieux, son culte fut largement répandu dans l'ensemble du monde germanique. Il était vénéré pour la bénédiction des familles et la fécondité des champs. Bien que partisan de l'ordre, Thor voyageait bien souvent accompagné d'une divinité malicieuse. Tout en faisant la distinction entre culture pop et anciennes croyances, Thor - Une introduction au dieu du Tonnerre donne un aperçu de son histoire, de sa mythologie, de ses symboles et de sa présence dans le monde moderne. Les recherches méticuleuses de Morgan Daimler, sa plume accessible et sa capacité à transmettre ses expériences personnelles créent un portrait de Thor que le néophyte comme le vétéran peuvent intégrer dans leur propre pratique. Une source concise et solide qui dévoile les anciens mythes et légendes de Thor tout en donnant des informations pratiques et modernes pour le culte actuel. A propos de l'auteure : Morgan Daimler est une reconstructionniste irlandaise, à la fois païenne et polythéiste depuis près de 30 ans. Prêtresse errante d'Odin et de Macha, elle enseigne les pratiques magiques irlandaises et nordiques dans le nord-est des Etats-Unis. Elle est l'auteure d'une dizaine d'ouvrages consacrés au paganisme irlandais et celtique.

04/2022

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Autres collections (9 à 12 ans

Minecraft : L'Eveil du Titan d'acier

Minecraft : L'Eveil du Titan d'acier Une nouvelle aventure épique dans l'univers de Minecraft Michael est un adolescent arrogant et féru de combat, qui rêve d'être gladiateur. Pour cela, il se rend à la grande cité de Brôme pour faire ses preuves et remporter l'argent suffisant pour recouvrir les dettes de sa famille. Tandis qu'il pénètre dans l'arène pour la première fois, le garçon tombe nez à nez avec un adversaire au pouvoir indicible, qui prétend servir le Titan d'acier. Pris de panique et remis à sa place, Michael est blessé au bras et ne peut plus se servir de son épée... Tandis qu'il envisage d'abandonner sa carrière, un oracle prétend qu'il est pourtant le seul à pouvoir empêcher l'éveil de cet étrange titan d'acier, décrit dans les textes anciens comme une divinité dangereuse et maléfique. POINTS FORTS - Une aventure épique non officielle qui prend place dans une grande cité drapée de nombreux secrets. - Un héros intelligent et fort, qui ne se laisse pas abattre par l'adversité. - Une présence féminine accompagnatrice et rassurante en la personne de l'oracle. - Des combats palpitants dans l'univers de la Rome antique, matérialisée dans le monde de Minecraft ! - Des enjeux politiques et des pouvoirs magiques qui se mêlent à une lecture faite pour la jeunesse (les lecteurs de 8 à 14 ans représentent le coeur de cible). - Une fin fermée qui permet d'apprécier l'entièreté de l'histoire sans mystère.

04/2023

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Violence

Au-delà de nos larmes

République démocratique du Congo (encore appelée Zaïre), 1996. Une guerre éclate dans les hauts plateaux de l'est du pays, voisin du Rwanda. Le début d'un cauchemar incessant, fait de conflits armés successifs depuis près de trois décennies. Les causes en sont multiples, tout comme les intérêts que suscitent les richesses minières du pays, coltan, cobalt, diamant, cuivre... La population totalement désemparée bascule brutalement dans l'horreur, fuit en des déplacements massifs. Les habitants, dans leurs villages ou sur les routes, subissent frontalement le choc de la violence et des exactions de toute sorte, perpétrés par des rebelles, soldats insurgés ou démobilisés, des militaires et policiers, ou bien seulement des voleurs, hommes ivres du pouvoir et de la puissance que leur donnent les armes. Parmi les exactions, les viols et mutilations sexuelles, arme de guerre au pouvoir de destruction est ravageur, suivi, pour de nombreuses victimes, par une obligation au silence. Un silence qu'elles s'imposent à elles-mêmes parce que, considérées comme porteuses de honte, elles sont victimes de rejet par la famille ou la communauté. Mais Tatiana parle, en son propre nom et au nom d'autres femmes victimes, dont elle recueille le témoignage ou raconte l'histoire, femmes ou jeunes filles, fillettes ou bébés. Ainsi est-elle tout autant Natacha, Sarah, Sylvie, Gisèle, Andema... "Nous avions une vie avant que la fatalité ne nous rattrape. Nous avons une vie durant le chemin de guérison, et nous aurons une vie après nous être remises debout et avoir brisé les chaînes du silence et de la peur. [... ] Nous avons en nous cette envie de vivre. Nous l'avons prouvé en nous battant pour notre survie, en nous accrochant à la vie. Nous avons été esclaves sexuelles, nous avons été enterrées vivantes quand nous ne pouvions plus satisfaire les besoins de nos ravisseurs. Nous avons été ligotées à un arbre au fond de la forêt. Nous avons été violées presque chaque heure. Nous avons perdu connaissance. Plusieurs fois, Nous nous sommes crues mortes, mais au fond de nous subsistait l'espoir de respirer à nouveau et de revivre" . T. M. B "Face à l'adversité, comme tant d'autres victimes de viols que nous avons soignées à Panzi, Tatiana n'a pas courbé l'échine. Elle a eu l'audace de se battre pour dompter la douleur, pour se reconstruire et survivre à l'innommable. [... ]. Le courage de Tatiana à transformer la peine de l'humiliation en pouvoir de renaître des cendres force le respect. Son rebond est une source d'inspiration. Il projette sur notre existence des couleurs de l'optimisme" . D. M

11/2021