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Sciences historiques

Journal d'un reporter militaire. 10 ans d'opérations à travers l'objectif

Que connaît-on des conflits actuels ? Que reste-t-il pour le grand public des combats en Afghanistan, des interventions des forces armées en Afrique ? Essentiellement des images. Celles-ci sont surtout réalisées au coeur des dispositifs par ceux que l'on a coutume d'appeler les Soldats de l'image. Ces militaires, bardés d'appareils de prises de vues en plus de leurs armements conventionnels, partagent au quotidien le vécu de leurs frères d'armes engagés sur tous les terrains. Ces soldats, un peu particuliers, sont aux premières loges de tous les conflits, des observateurs privilégiés, dont la mission est de témoigner. Sébastien Dupont est de ceux-là. Entre 2005 et 2013 au sein de l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (Ecpad) basé au fort d'Ivry-sur-Seine, il a évolué dans le désert malien avec les forces spéciales, dans les montagnes afghanes avec la Légion et les unités de combat de l'armée de terre, sur les bases aériennes projetées, mais aussi dans les salons feutrés des états-majors et ministères parisiens. Dans son ouvrage autobiographique au style nerveux et vivant, riche en anecdotes et en ressentis, il fait entrer le grand public dans les coulisses des reportages militaires. A travers dix années de missions les plus diverses, Sébastien Dupont met en valeur les grandes notions chères à l'institution militaire et à l'armée de l'air, en particulier. Son témoignage va vous plonger dans le monde étonnant et peu connu des forces armées françaises. Les militaires eux-mêmes, qui ne connaissent que très peu le travail de ces reporters un peu à part, vont être surpris.

11/2016

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Paris - Ile-de-France

Ile-de-France. Edition 2023

Laissez-vous guider par nos auteurs ! Au cours de leurs innombrables tournées, ils ont déniché pour vous des lieux inoubliables ou insolites : - Les incontournables (classés 1, 2 ou 3 étoiles) : Versailles, Forêt de Fontainebleau, Giverny... - Les coups de coeur : Se mettre au vert à l'île de loisirs de Saint-Quentin-en Yvelines ; S'inviter chez Chateaubriand ; Pédaler en famille et en sécurité sur les pistes cyclables de la forêt de Rambouillet... - Les bonnes adresses pour tous les budgets : se restaurer, prendre un verre, shopping, sortir, se loger - Les meilleurs spots en famille (activités pour les 6-14 ans) : Au fil des contes au château de Breteuil ; Escapade animalière à Rambouillet ; Leçon d'histoire au musée de la Grande Guerre... - Des suggestions d'itinéraires : Au vert autour de Fontainebleau en 4 jours ; L'Ile-de-France en majesté en 6 jours ; De Versailles à Chartres en 3 étapes à vélo... Retrouvez également : - De nombreux cartes et plans pour retrouver les principaux sites étoilés de la destination. - Toutes les infos mises à jour dans cette nouvelle édition. Ce guide est divisé en 9 micro-régions : Balades à travers la Petite Couronne ; A l'ouest : des Yvelines à l'Eure-et-Loir ; Au nord-ouest : les boucles de la Seine de St-Germain-en-Laye à Giverny ; Au nord : de Royaumont à Enghien-les-Bains ; Au nord-est : le long de la Marne ; Au sud-est : de Vaux-le-Vicomte à Provins ; Au sud : autour de la forêt de Fontainebleau ; Au sud-ouest : les vallées en Essonne ; Escapade à Chartres. Pensez à utilisez en complément notre Carte Régional Ile-de-France n°514. MICHELIN vous GuideVert la France de vos rêves !

03/2023

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Actualité médiatique internati

Hôpital : un chef-d'oeuvre en péril

L'hôpital public, Mathias Wargon l'a choisi. Pour sauver des gens, pour l'adrénaline qu'il procure. S'il n'avait pas été urgentiste, il aurait exercé dans une ONG, en zone de guerre. La médecine, il la pratique en Seine-Saint-Denis, l'un des départements les plus pauvres de France. Une banlieue où il a grandi et où il se sent utile auprès d'une population précaire et d'immigrés que certains politiciens voudraient renvoyer chez eux, même malades. Lui, il les soigne grâce à l'engagement de médecins étrangers, car rares sont les Français qui ont envie de venir travailler ici : trop de pauvreté, trop de délinquance, trop de risques. On l'accuse d'être une grande gueule ? Mais diriger un service d'urgences nécessite d'en être une, même si cette réputation l'a souvent desservi. L'organisation de l'hôpital est devenue trop dysfonctionnelle, il faut être capable de taper du poing sur la table pour obtenir de quoi soigner ses malades, ou simplement leur trouver un lit. C'est une vision sans concession de l'hôpital que livre Mathias Wargon. Amoureux de ce chef-d'oeuvre en péril, il offre de nombreuses pistes pour le réformer au sein du système de santé, afin que nous puissions le transmettre aux générations futures. Mathias Wargon, médecin urgentiste et docteur en sciences, est, depuis 2017, à la tête des urgences et du SMUR de l'hôpital Delafontaine à Saint-Denis (93). Il est aussi chargé de mission à l'ARS et président de l'Observatoire régional des soins non programmés d'Ile-de-France.

03/2022

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Littérature française (poches)

Adieu, phénomène

Un phénomène, dans le langage courant, désigne un être singulier, attachant et fugace. Celui de Valentine se nomme Baptiste. Ils se sont aimés quand ils avaient les âges de Juliette et de son Roméo : quatorze et dix-sept ans. Pour l'amour de Baptiste, Valentine s'est évadée d'un pensionnat et, avec un entrain passionné, a transgressé les interdits d'une époque encore conventionnelle mais déjà remuante, celle du président Auriol et de Boris Vian, de la guerre d'Indochine à celle d'Algérie. Baptiste et Valentine étaient prêts à tout : déjouer les embrouilles des grandes personnes, rebaptiser Baudelaire, rivaliser de fierté, faire sauter la tour Eiffel, se séparer et, même, être heureux ensemble, très longtemps. Projets auxquels la mort violente et mystérieuse de Baptiste mettra un terme. Un terme ? Voire. Car le propre des phénomènes est de se transmuer en fantômes quand cela les arrange. Et comme Valentine, c'est sûr, est douée de médiumnité, Baptiste, invisible mais présent ne cessera de surgir à ses côtés, de lui parler et de la protéger des pièges de la vie. Elle aura un mari, des enfants, des amants. Elle fera le tour du monde. Grâce à Baptiste, elle échappe aux affres du temps qui passe, de la solitude dans son appartement délabré ; elle a des clochards pour amis et sabre le champagne avec un cambrioleur surpris chez elle. Elle peut tout oser. Elle est invulnérable. Parfois, le soir, elle descend sur le quai de la Seine où Baptiste l'attend sous un petit saule qui, l'été, trempe ses cheveux dans l'eau. Adieu, phénomène ! Adieu, parfois, veut dire : bonjour !

08/2001

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Biographies

La Normandie de Flaubert

Gustave Flaubert est trois fois normand, par sa biographie, par son oeuvre et par les traces qu'il a laissées dans le patrimoine. Demi-normand par sa mère, il est né à Rouen en 1821, mort à Croisset en 1880, enterré au cimetière monumental de Rouen. En cinquante-huit ans et demi, il a donc parcouru à peu près sept kilomètres. Certes, il a fait quelques détours, dans la capitale et en Orient, mais son vrai lieu, c'est sa table de travail dans la grande pièce qu'il occupe au premier étage de sa maison avec vue sur la Seine. Flaubert est aussi normand par ses oeuvres, depuis la première publiée, Madame Bovary, dont l'action se déplace du pays de Caux au pays de Bray, jusqu'à Bouvard et Pécuchet, le dernier roman inachevé qui a pour cadre le Calvados, en passant par Un coeur simple, situé sur les terres de sa mère, à Pont-l'Evêque. Enfin, Flaubert est une troisième fois normand, à titre posthume, par la place qu'il tient dans le patrimoine matériel : des lieux de mémoire, deux maisons, des statues, des plaques commémoratives, des manuscrits et des livres conservés dans les bibliothèques publiques. Pour rendre compte de cette triple réalité normande, dans la vie, dans l'envie et dans la mémoire des vivants, une seule plume n'aurait pas suffi. L'Association des Amis de Flaubert et de Maupassant a sollicité plusieurs de ses membres pour composer un livre à la fois un et multiple, riche de la complexité et des contradictions d'un coeur moins simple que celui de Félicité.

05/2021

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Essais généraux

Rencontres avec des écolos remarquables. L'environnement avance au quotidien

La transition écologique, c'est au quotidien qu'elle prend forme. Et localement. Frédéric Denhez est parti à la rencontre de ces hommes et de ces femmes qui oeuvrent pour l'environnement : énergies, eau, sols, transports, aménagement des territoires, respect de la nature... Ce livre montre une écologie près de chez nous par les gens qui la font et raconte comment les acteurs de terrain sont en train de transformer la France en profondeur. Depuis Caen, Sophie Raous a changé la vision que nous avons des sols. En Seine-Saint-Denis, Bélaïde Bedreddine ouvre la chaussée pour amener la nature en ville. Strasbourg fait livrer ses commerçants en péniche, tandis que Douai révolutionne notre rapport à l'eau de pluie. Dans le Grand-Est et en Normandie, les agriculteurs replantent d'eux-mêmes des haies. Dans le Tarn, l'agence de l'eau s'appuie sur une coopérative pour préserver les zones humides. Du côté de Belfort, Nathalie Loch est la femme de l'hydrogène en France... Frédéric Denhez, ingénieur écologue de formation, est auteur, il a été chroniqueur durant dix ans de l'émission " CO2 mon amour ", sur France Inter, puis au " Magazine de la santé " sur France 5, et récurrent sur de nombreux médias (Canal +, France Info, France 5). Considérant l'écologie comme une science sociale, il a longtemps enquêté pour les magazines Géo, National Geographic France et Ca m'intéresse. Il fait paraître chaque mois un billet d'humeur dans la revue Etudes. Il a publié chez Delachaux et Niestlé de nombreux titres dont L'Assiette est dans le pré, avec Gilles Macagno.

05/2021

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La France

Paris

"Paris", le parfait ouvrage à hauteur d'enfants pour découvrir l'histoire de la capitale française et ses lieux emblématiques. 32 pages pour découvrir la ville sous des angles variés et avec des petites anecdotes et des infos intéressantes, même pour les parents. "Mes p'tits docs", la collection de documentaires qui se racontent comme des histoires et accompagnent les enfants dans leur découverte du monde. Une histoire de la capitale racontée clairement et simplement Pour découvrir Paris, il y a plus de 2000 ans, du temps qu'elle s'appelait Lutèce, la voir grandir au Moyen Age et se rappeler des moments douloureux de son présent aussi, avec l'incendie de la cathédrale Notre-Dame en 2019. Apprendre que pour visiter Paris, le plus pratique, c'est d'emprunter son réseau de métro, l'un des plus anciens au monde : avec ses 16 lignes et ses 309 stations, on peut se rendre partout ! Se dire que découvrir la "ville Lumière" à pied, c'est incontournable mais que via la Seine, en embarquant pour une croisière, c'est très beau aussi ! Surtout la nuit. On n'a jamais fini de faire le tour de Paris... Des présentations et des balades instructives dans de nombreux quartiers ou parcs parisiens Pour connaître les 20 arrondissements de Paris et leurs lieux les plus célèbres, se promener dans le quartier de l'opéra Garnier, dans Montmartre ou le jardin du Luxembourg. S'aventurer aussi dans des lieux plus insolites comme la petite Ceinture, une voie de chemin de fer désaffectée faisant le tour de la ville, le passage Brady et son ambiance indienne ou le 13e arrondissement et ses commerces asiatiques...

04/2024

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La France

Paris. + 1 poster de Paris

"Paris", le parfait ouvrage à hauteur d'enfant pour découvrir l'histoire de la capitale française et ses lieux emblématiques. Trente-deux pages pour découvrir la ville sous des angles variés, avec des petites anecdotes et des infos intéressantes, même pour les parents. "Mes p'tits docs", la collection de documentaires qui se racontent comme des histoires et accompagnent les enfants dans leur découverte du monde. Une histoire de la capitale racontée clairement et simplement Pour découvrir Paris, il y a plus de deux mille ans, du temps où elle s'appelait Lutèce, la voir grandir au Moyen Age et se rappeler des moments douloureux de son présent aussi, avec l'incendie de la cathédrale Notre-Dame en 2019. Apprendre que, pour visiter Paris, le plus pratique c'est d'emprunter son réseau de métro, l'un des plus anciens au monde : avec ses 16 lignes et ses 309 stations, on peut se rendre partout ! Se dire que découvrir la Ville Lumière à pied, c'est incontournable mais que via la Seine, en embarquant pour une croisière, c'est très beau aussi ! Surtout la nuit. On n'a jamais fini de faire le tour de Paris... Des présentations et des balades instructives dans de nombreux quartiers ou parcs parisiens Pour connaître les vingt arrondissements de Paris et leurs lieux les plus célèbres, se promener dans le quartier de l'opéra Garnier, dans Montmartre ou le jardin du Luxembourg. S'aventurer aussi dans des lieux plus insolites comme la Petite Ceinture, une voie de chemin de fer désaffectée faisant le tour de la ville, le passage Brady et son ambiance indienne ou le 13e arrondissement et ses commerces asiatiques...

04/2024

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Beaux arts

Impression, soleil levant. L'histoire vraie du chef-d'oeuvre de Claude Monet

Impression, soleil levant, la toile qui a donné son nom à l'impressionnisme et qui est le fleuron des collections du musée Marmottan Monet, est l'une des peintures les plus célèbres au monde. Cette oeuvre n'a pourtant pas fait l'objet d'une étude approfondie jusqu'à ce jour. Dans le cadre du 80e anniversaire de l'ouverture du musée Marmottan au public et à l'occasion du 140e anniversaire de la première exposition d'Impression, soleil levant, le musée Marmottan Monet a choisi d'organiser la première exposition jamais dédiée à l'oeuvre fondatrice de l'impressionnisme. Autour d'Impression, soleil levant, l'ouvrage présente une sélection rigoureuse de 25 Monet, 55 Delacroix, Courbet, Boudin, Jongking, Turner, Morisot, Stevens, Renoir, Pissarro, Sisley, des photographies anciennes par Gustave Le Gray, Emile Letellier, ainsi qu'une vingtaine des documents d'époques dont beaucoup sont inédits. Les oeuvres proviennent des plus grands musées français et étrangers et de collections particulières. La bibliothèque nationale, la bibliothèque historique de la ville de Paris, les archives de la Seine, la bibliothèque et les archives du Havre se sont également activement associés au projet. L'ouvrage retrace l'histoire du tableau avec en premier lieu les origines de la création et la genèse d'Impression, soleil levant : les grands modèles tels Delacroix, Courbet, Boudin, Jongkind puis Turner que Monet découvre à Londres en 1870-1871. Est ensuite présenté un ensemble unique de vues du port du Havre, contemporaine d'Impression, soleil levant parmi lesquelles l'oeuvre exceptionnelle L'Avant-Port du Havre, effet de nuit de Monet, un rarissime nocturne. Trois autres vues du Grand Quai, des différents bassins du port peints par Monet entre 1872 et 1874 et six Boudin entre 1870 et 1892 sont également reproduits en regard de photographies, plans et documents anciens. Ces peintures et ces documents ont permis de mener la première étude iconographique d'Impression, soleil levant. Pour cela, il a fallu reconstituer le port du Havre en 1872, identifier précisément le lieu représenté par Monet : une vue ouverte de l'écluse des Transatlantiques, en déduire le moment de la journée représenté sur la toile et plus encore la date d'exécution du tableau. Cette étude combinant données topographiques, météorologiques, astronomiques - menée par des équipes française et américaine - a permis de confirmer définitivement que le tableau de Monet représente bien un soleil levant. En analysant notamment la position du soleil sur la toile, les horaires d'ouverture de l'écluse et celles des marées, et l'orientation du vent en 1872 et 1873, le 13 novembre 1872 apparaît comme la date d'exécution la plus probable. L'ouvrage s'intéresse ensuite à la première exposition impressionniste évoquée à travers deux chefs-d'oeuvre de Monet présentés aux côtés d'Impression, soleil levant en 1874 : Le Déjeuner (Städel Museum, Francfort-sur-Main) et Le Boulevard des Capucines (Nelson Atkins Museum, Kansas City). A peine exposée, l'Impression fut, achetée par Ernest Hoschedé, puis par Georges de Bellio : l'ouvrage présente dix-neuf peintures issues de ces deux seules collections où figura Impression, soleil levant (plusieurs Monet, Berthe Morisot, etc.). Il révèle ensuite une page tout à fait inconnue de l'histoire d'Impression, soleil levant en retraçant les circonstances de l'entrée du tableau dans les collections du musée Marmottan. L'ouvrage se termine autour de Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt (Paris, musée du Petit Palais) qui illustre la pérennité du thème chez Monet et des premiers ouvrages de l'après-guerre qui érigèrent Impression, soleil levant au rang d'oeuvre fondatrice de l'impressionnisme. Un symbole est né. Coédition avec le musée Marmottan Monet.

09/2014

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Décoration

Demeures historiques. Les résidences d'ambassadeurs à Paris

A l'abri des regards, un grand nombre de demeures historiques sont devenues des résidences d'ambassadeurs en poste à Paris. Ce sont des lieux d'histoire et de patrimoine fermés au grand public. "Bienvenue en France" nous a ouvert les portes de ces demeures aux particularités uniques. Que ce soit un hôtel particulier du XVe siècle, un palais Belle Epoque ou une demeure au style résolument contemporain, ces résidences rivalisent en beauté et en collections d'art. L'art de la diplomatie s'y exerce, porté par un art de vivre au raffinement accompli. De la Chine au Pérou en passant par l'Egypte et la Pologne, Alain Stella et Francis Hammond nous invitent à pénétrer au coeur des plus prestigieuses chancelleries et résidences d'ambassadeurs à Paris. Des tapisseries d'après des cartons de Goya parent les salons feutrés de la résidence de l'ambassadeur d'Espagne. Sur la rive droite de la Seine, à la résidence du Japon, Jean Prouvé et Charlotte Perriand ont signé, un décor aux lignes minimalistes qui n'est pas sans rappeler le style épuré de la maison japonaise traditionnelle. Sur la rive gauche, le palais d'Eugène de Beauharnais, résidence des ambassadeurs d'Allemagne, conserve intact, depuis Joséphine, le faste du style Empire. De superbes photographies, spécialement réalisées pour ce livre, nous dévoilent les secrets de ces trésors artistiques et architecturaux insoupçonnés. Inédit, cet ouvrage divulgue l'intimité de lieux exceptionnels et rend hommage aux représentations étrangères qui s'emploient à redonner vie à ce précieux patrimoine commun. Aussi, aujourd'hui, les ambassades se posent-elles en clignes héritières de ces hôtels particuliers qui, au fil du temps, ont tant contribué au rayonnement culturel et artistique de Paris.

09/2010

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Sciences historiques

La vie en Côte-d'Or pendant la Grande Guerre

La Côte-d'Or ne fut pas épargnée par la première guerre mondiale. Au front, 11058 Poilus côte-d'oriens donnèrent leur vie pour la France. A l'arrière, bien que le département ne fût pas meurtri par les combats, la guerre s'imposa dans la vie civile. A Châtillon-sur-Seine, par exemple, eut lieu le repli ultime du GQG, d'où le général Joffre rédige, le 6 septembre 1914, son ordre du jour qui allait rester dans l'histoire de France « (…) se faire tuer sur place plutôt que de reculer ». Il y avait aussi le grondement des canons venant des champs de bataille qui perçait la quiétude de la campagne, ou encore le passage incessant des trains de blessés qui rappelait que, tout près, la guerre faisait rage. Chaque jour, il fallait travailler pour soutenir l'effort de guerre, faire preuve d'hospitalité pour accueillir les habitants des régions envahies, subir les réquisitions et les rationnements alimentaires, se protéger des raids aériens, soigner des milliers de blessés, encadrer des centaines de prisonniers allemands utilisés comme main-d'œuvre de guerre, etc. Le département était même suffisamment proche du front pour que l'armée américaine y implante, dès 1917, de nombreuses bases logistiques.Durant ces années sombres, les Côte-d'Oriens firent face à une existence d'angoisse, de désillusion, de peur, de sacrifice, de révolte, mais également de courage et de résignation. Ce livre très documenté nous raconte le quotidien comme les événements. Il constitue une synthèse historique indispensable pour qui s'intéresse au passé de la Côte-d'Or. Gilles Vauclair et Didier Callabre, spécialistes de la première guerre mondiale, sont les auteurs de plusieurs ouvrages et articles traitant de la Grande Guerre. Ce livre, richement illustré, complète leur précédent ouvrage publié aux Editions Sutton, Les Poilus de la Côte-d'Or dans la Grande Guerre.

10/2013

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Littérature française

Le Figuier

Aux premières pages, un atelier d'imprimerie, dans une ruelle proche de la Seine. Un homme y travaille, solitaire. Il édite de la poésie. Il en traduit, des langues les plus diverses. Il en écrit : poète amoureux de son labeur, des mots qu'il compose, qui fait "couler du soleil dans le plomb". Dans son passé, des images d'Europe buissonnière, de Grand Nord, de guerre d'Espagne. Et bien d'autres : comment les démêler ? Autour de lui, d'autres vies, tournées vers l'avenir. Ce livre commence en 1957, sur fond de guerre d'Algérie, et s'achève dix ans plus tard en Amérique centrale. François Maspero, qui fut ces années-là libraire, éditeur et directeur de la revue Partisans, aurait pu rédiger la chronique d'un acteur et d'un témoin. Pourtant, ce n'est pas une autobiographie de plus. Certes, l'auteur y parle de ce qu'il a vécu et partagé. Mais son roman est avant tout un travail d'écrivain. Pas de jugements, de bilans, de portraits à clef ou de règlements de comptes. Ce qui importe pour lui, c'est de dire sa tendresse physique pour des êtres, leurs gestes, leurs idées, leurs rêves. De dire le goût qui lui est resté de choses, de paysages, de lumières. De retrouver un sourire, de revivre sans en rien renier une joie ou un refus. De tisser, en conteur, sur cette trame première, une histoire qui se noue lentement jusqu'à la rupture finale. Et de chercher simplement, comme il l'a déjà fait dans Le Sourire du Chat, le sens de certains mots : ce sens, usé ou perdu, au lecteur de le retrouver avec lui, au détour d'une page.

02/1988

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Histoire internationale

Faire musée d'une histoire commune. Rapport de préfiguration de la nouvelle exposition permanente de l'histoire de l'immigration

"Pourquoi tant de spécialistes reconnus ont-ils décidé de nous suivre et de nous faire confiance dès la première réunion de notre comité ? Sans doute parce que chacun a senti que ce musée, qui ne saurait être le musée des autres, mais doit au contraire être le musée d'un "nous" moins étriqué et plus respirable, n'est pas non plus un musée comme les autres. Au moment où les débats politiques en France et en Europe sont faussés par des crispations idéologiques qui éloignent sans cesse les discours publics d'une mesure seine et juste de la réalité, c'est sans conteste le musée d'histoire dont nous avons besoin. Et puisqu'on en a besoin, d'influentes forces politiques tenteront encore de faire en sorte qu'il soit bridé dans ses ambitions. Nous avons choisi de disposer dans l'espace des récits, pour dire ici, maintenant, depuis longtemps, "ça a eu lieu", "ça a lieu là" - il y a lieu de considérer cette histoire. Nous proposons donc ici quelque chose comme une volte-face : par une ruse de l'histoire récente, le Musée national de l'histoire de l'immigration est installé dans le pavillon amiral de l'Exposition coloniale de 1931. Ce piège à regards, chambre noire de l'histoire coloniale, doit désormais se transformer en machine à ouvrir les yeux. Le musée doit investir son lieu car il lui faut affronter son histoire. Il ne s'agit pas, bien entendu, d'imposer à l'histoire des immigrations une surdétermination coloniale : cette histoire ne peut être que mondiale par vocation et comparatiste par méthode. Il s'agit de prendre la mesure du buissonnement, de la bigarrure dont nous sommes issus. On doit pouvoir s'y retrouver mais pas pour cultiver le petit lopin tranquille des identités."

11/2019

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Littérature française

La moto d'Eros

"Eros sort. Après cinq jours sous la couette, le voilà dehors, arpentant le quartier de l'hôpital Saint-Louis comme à l'ordinaire..." Comme si l'ordinaire était notre folie partagée à lire cette suite inimitable, à pénétrer ce montage en éclat où La Moto d'Eros trouve sa voie entre les pans de mémoire en désordre de l'Odyssée républicaine et cette mort sans sépulture qui engendre une ronde d'âmes errantes, une colline, un olivier, jusqu'à la rive d'une autre mer, cet océan où l'on s'exile. A suivre cette fuite au grand galop, fuite grecque à Moto, désir-fuite, désir de lumière contre la mort absurde de Niels, jeunesse fauchée, interrompue, empêchée, anéantie. Dans cette romance, où la fin n'est plus nichée dans une sépulture mais dans un écrin de filiation et d'utopie à faire vie, une photographie retrouvée éclairera la genèse de cette quête adolescente. Graal insaisissable, des quais de la Seine aux planches d'un théâtre, du chant populaire des mineurs asturiens aux yeux écarquillés d'un grand-père aphasique, jusqu'à ce rêve étrange où un chat nommé Gat délivre le secret du nombre. Le lecteur de retour dans la douceur de son antre, suite à une promenade, à une course, à une quelconque farce fugitive s'engagera sur les sentiers de cette histoire délaissée et qui nous blesse pourtant à la seule évocation du mot Retirada. Céline Alcazar redonne, quand nous lisons la parole des Oubliés, le fil à l'essentiel et un puits inépuisable à la connaissance. A lire La Moto d'Eros sans plus tarder pour apaiser notre attente en cette écriture promise qui naît pour aiguiser avec elle notre désir d'imaginaire.Vassilis Alexakis dira à l'auteure "Eros c'est énorme".

10/2017

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Actualité et médias

Balkany, l'impuni. Secrets, mensonges et trahisons

"Maintenant il faut que ça rapporte ! " Isabelle Balkany, le 6 mars 1983 ... Ce soir-là les époux Balkany, en remportant les élections municipales, mettent la main sur la ville de Levallois. Pendant plus de trente ans ils vont mettre en coupe réglée (selon leurs détracteurs) cette commune de l'Ouest parisien. En 2019, les Balkany sont enfin convoqués par la Justice avec Jean-Pierre Aubry - leur fidèle exécuteur des basses oeuvres financières - et l'associé de Nicolas Sarkozy, maître Arnaud Claude. Un prince saoudien les accompagne dans le box des accusés, soupçonné d'avoir versé 5 millions d'euros de pots-de-vin pour une opération immobilière à Levallois. Quelle que soit l'issue du procès, Patrick Balkany s'apprête sereinement à se représenter à la mairie de Levallois en 2020. Même s'il est condamné, rappelons qu'il est présumé innocent jusqu'à un éventuel jugement en appel puis un pourvoi en cassation. Cette enquête nourrie de témoignages du premier cercle des Balkany nous ouvre les portes de leur vie de milliardaires de Marrakech à Saint-Tropez en passant par les Antilles, où rien n'était jamais trop beau pour s'attirer les faveurs des ténors de la droite. Elle apporte des témoignages inédits sur les activités du maire de Levallois au coeur de la " Françafrique " . Elle explique enfin comment ce couple d'élus politiques accusés de corruption a pu échapper pendant plus de trente-cinq ans à la Justice. Qui les a protégés : Chirac ? Balladur ? Pasqua ? Sarkozy ? Quels secrets détiennent-ils pour s'être rendus intouchables ? Jean-Charles Deniau est journaliste et réalisateur. Il a réalisé plus de 80 documentaires dont en 2015 " Il était une fois dans l'Ouest : le roman noir des Hauts-de-Seine " , et il a notamment publié La vérité sur la mort de Maurice Audin (éditions des Equateurs, 2014).

05/2019

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Développement personnel - Orie

"Je ne porte pas de sweat à capuche, pourtant je travaille dans la cybersécurité". Guide des métiers, formations et opportunités dans la cybersécurité

L'image du geek et de son éternel sweat à capuche colle à la peau de la cybersécurité... au point de détourner les vocations d'un secteur en pleine expansion ! Avec Je ne porte pas de sweat à capuche, pourtant je travaille dans la cybersécurité, le Cercle des Femmes de la CyberSécurité s'attaque aux clichés qui détournent les talents, tant féminins que masculins, d'un secteur porteur d'avenir. Ce livre est un plaidoyer en faveur des métiers et des parcours de formation, dès le collège et tout au long de la vie professionnelle. Il s'adresse aux lycéen(ne)s et étudiant(e)s, aux parents soucieux de l'avenir de leurs enfants, aux enseignants, aux professionnels de l'orientation, aux salarié(e)s en reconversion... pour leur permettre de mesurer tout l'intérêt de la filière. L'ouvrage propose une boîte à outils inédite pour découvrir l'univers cyber, pour comprendre les parcours de formation possibles avant même les choix sur Parcoursup, ou pour alimenter un projet tout au long de la vie professionnelle. Ce guide contient une foule d'informations pour faire apprécier la cybersécurité... loin des clichés habituels. "La cybersécurité ne doit pas rester un no(wo)man's land. ". . , déclare Nacira Salvan, Présidente fondatrice du CEFCYS. Pourquoi se priver de 50% des talents ? L'ouvrage présente les témoignages de 23 visages féminins auxquels s'identifier, des profils d'horizons, de secteurs et d'expériences divers. Ce livre fait connaître des entreprises et des organisations qui ouvrent les métiers de la cyber aux femmes. Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l'Economie et la Société numériques, et Christine Hennion, députée des Hauts-de-Seine, Présidente de la Fondation Femmes@Numérique, soutiennent l'initiative du CEFCYS pour faire bouger les lignes de la mixité dans le numérique !

01/2020

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Critique littéraire

Céline. Paria et génie

Des rampes de Courbevoie en bord de Seine jusqu'à la froidure de l'exil danois, Céline (1894-1961) va se fabriquer une vie étincelante. Dans son histoire personnelle comme dans ses livres. Ce n'est pas par hasard que les critiques littéraires ont affirmé avec conviction que les deux plus grands auteurs français du vingtième siècle s'appellent Proust et Céline. Médiocre médecin généraliste, Louis Destouches prend le prénom de sa grand-mère bien aimée, Céline, comme pseudonyme. Marié en Bretagne et rapidement divorcé, il livre en 1932 son chef-d'oeuvre Voyage au bout de la nuit, une révolution dans la forme et dans les cris. Il le dédicacera au seul amour de sa vie, la danseuse américaine Elizabeth Craig. Son deuxième grand livre, Mort à crédit, n'a pas le succès espéré sauf auprès de ceux qui adorent les fulgurantes envolées lyriques de Céline, les amoureux de son style qui va populariser l'écriture, la rendre percutante. Ce n'est pas de l'argot mais une invention permanente des mots et des phrases. Même dans les abominables pamphlets qui vont suivre comme Bagatelles pour un massacre, l'éblouissant talent de Céline fait oublier son antisémitisme radical et misérable. Céline carbure à la haine mais revient au roman avec l'époustouflante trilogie allemande : D'un château l'autre, Nord et Rigodon. Homme à femmes, il termine pourtant sa vie avec une pénélope fidèle, Lucette Almansor, dans sa retraite de Meudon. Il échappera à une probable et sévère condamnation, grâce à son avocat et à l'inculture de ses juges. On pourra suivre ce parcours démentiel à travers le regard et les très belles illustrations de Philippe Lorin, remarquable observateur des visages de Céline. Paria ou génie ? Aux lecteurs de choisir.

09/2016

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Littérature française (poches)

Miss Harriet. [nouvelles

Miss Harriett, dont le prénom coiffe ce recueil de 1884, est une anglaise sèche, exaltée, amoureuse en secret d'un peintre, héroïne tragique sous la plume de Maupassant, tout comme la mère Sauvage, dont le fils a été envoyé au front, et qui se voit contrainte d'héberger dans sa chaumière quatre soldats prussiens. Après le Second Empire et l'écrasement de la Commune est née une petite bourgeoisie avare, qui limite ses rêves "au gueuleton et au jupon". Maupassant traduit le désespoir né de cette soudaine finitude du monde, où l'ambition se borne à l'espoir d'avancer d'un cran dans la hiérarchie bureaucratique, à l'impatience de l'ouverture d'un testament (L'Héritage), à l'attente du retour d'un parent fortuné (Mon oncle Jules). Un habitué de brasserie, meurtri à jamais par un souvenir d'enfance, vide chaque jour verre sur verre (Garçon, un bock ! ). Les parties de canotage remplacent les expéditions sur les mers lointaines, et l'amour, parfois seulement rêvé, se partage entre mariage et adultère (Regret). Des plaintes semblent monter des berges de la Seine dont une embarcation mystérieuse suit le cours (L'Ane) ; un bout de ficelle, ramassé innocemment dans la boue, mettra en émoi tout un village (La Ficelle). Une âme noire sommeille parfois chez le serviteur le plus fidèle (Denis) tandis qu'un prêtre, ayant porté un enfant au-dessus des fonts baptismaux, se voit saisi d'une étrange émotion (Le Baptême). Et, comme en un monde intermédiaire, les wagons de chemin de fer se muent en chars antiques, où pulsions érotiques et sentiments maternels se confondent (L'Idylle, Le Voyage), dans l'antre utérin d'un tunnel.

06/1978

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Histoire de France

Lyon dans l'Europe carolingienne. Autour d'Agobard (816-840)

Lyon, capitale des Burgondes (Ve-VIe siècles), avait été marginalisée au temps des royaumes mérovingiens de l'Entre-Seine-et-Rhin, et ses élites décimées par les pouvoirs francs (VIIe-VIIIIe siècles). La création d'un empire par Pépin le Bref puis Charlemagne a changé la donne. Dans une construction politique qui veut unir la Germanie à l'Italie, la Saxe à la Catalogne, Lyon retrouve une place centrale : porte de l'Espagne chrétienne, voie d'accès privilégiée à l'Italie lombarde dont Charlemagne a fait son premier objectif militaire, la ville devient la tête de pont de la présence franque dans le sud de l'Europe. Le pouvoir carolingien cependant ne s'impose pas à Lyon seulement par la force, mais en y relevant le gouvernement épiscopal. Des évêques choisis par les empereurs pour leurs compétences intellectuelles sont placés à la tête de la cité. Leidrade et Agobard, Amalaire puis Amolon assurent le rayonnement durable de Lyon par l'excellence des écoles qu'ils fondent et qui attirent des clercs de l'Europe entière, ainsi que par la profusion des manuscrits qu'ils réunissent dans la bibliothèque cathédrale. L'intense activité culturelle lyonnaise du IXe siècle n'est pas corsetée par le soutien politique initial des Carolingiens. Au contraire, les clercs proposent des politiques alternatives au gouvernement des princes francs ; ils appellent à la création d'une Europe uni?ée par le respect d'une loi unique et la renaissance d'un empire chrétien universel... Des propositions qui tiennent de l'idéalisme et du fondamentalisme biblique, et qui ne seront jamais suivies d'effet. Le présent volume réunit des contributions rédigées à l'occasion du douzième centenaire de l'élection épiscopale d'Agobard à Lyon (816-840).

01/2019

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Sociologie politique

Donnons vie aux utopies. Pour une métamorphose radicale

Les basculements historiques en cours, qu'ils soient environnementaux, sociaux, économiques, politiques, géopolitiques nous invitent à transformer nos paradigmes et nos imaginaires. La Fondation Danielle Mitterrand appelle de ses voeux une "métamorphose radicale" de nos sociétés. Ce concept, emprunté notamment à Edgar Morin, "porte à la fois la rupture et la continuité" . Cette "métamorphose radicale" nous interpelle partout où nous sommes : dans nos associations, collectifs, fondations, institutions, mais aussi nos réseaux d'interdépendances, nos amitiés, nos familles, les territoires où nous habitons. Mais comment faire ? Quelles prises pour agir, alors qu' "il est plus facile d'imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme" , comme l'affirme une célèbre citation ? Ce livre est construit en deux grandes parties complémentaires. D'abord, deux chapitres permettent d'approfondir l'horizon de métamorphose radicale que porte la Fondation : promouvoir une société écologique, basée sur une écologie relationnelle, sociale, populaire et décoloniale ; promouvoir une démocratie réelle et radicale, ancrée dans nos vies et nos territoires, basée sur les principes d'autonomie et d'autodétermination ; construire partout des sociétés basées sur le(s) commun(s) et l'entraide plutôt que la concurrence et la propriété privée. Ces positionnements ne sont bien sûr pas exhaustifs : ils proposent une vision pour transformer, avec humilité, nos imaginaires et nos pratiques. Ensuite, douze entretiens nous emmènent à la rencontre de bâtisseuses et bâtisseurs d'utopies concrètes, de réseaux et de penseurs. euses de la transformation : des lisières de Dijon au Liban, de Nantes jusqu'à Santiago au Chili, du Marais Poitevin jusqu'au fleuve Maroni en Guyane, de la Seine-Saint-Denis jusqu'au Nord-Est de la Syrie... Entre utopies concrètes, luttes radicales, transformations institutionnelles : les chemins ouverts par toutes ces expériences sont profonds, passionnants. Ils sont la démonstration en actes que "d'autres mondes sont encore possibles" .

03/2023

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Thrillers

Les Dernières Pages

Une enquête passionnante à travers l'histoire de la France et de l'Algérie. Paris, le 17 octobre 1961. Tout juste débarqué d'Angleterre, le jeune Nigel Dalby assiste à une scène d'horreur dans le quartier Saint-Michel. Une manifestation pacifique de musulmans algériens défilant pour une " Algérie algérienne " est sévèrement réprimée par la police du préfet Papon. Plus de deux cent manifestants sont tués, jetés dans la Seine ou abattus par balle. Le bilan officiel parlera de trois morts. Quelques années plus tard, toujours traumatisé par ce spectacle tragique, Nigel travaille avec sa fiancée Harriet à Tativille, immense studio de tournage imaginé par Jacques Tati pour le tournage de Playtime. Là, il fait la connaissance de deux jeunes Algériens, décidés à venger les martyrs du 17 octobre. Après une mystérieuse opération, Harriet disparaît et Nigel gagne l'Algérie nouvellement indépendante, où il s'installe comme libraire. 2020, dans un cottage du Hampshire. Suzette Dalby, la fille de Nigel, rend visite à Stephen, le frère d'Harriet. Plus de vingt ans après l'assassinat de son père durant la guerre civile algérienne, elle vient de recevoir un étrange manuscrit, censé être la confession de Nigel, explicitant, entre autres, la disparition d'Harriet. Mais un cabinet d'avocat suisse est prêt à lui verser une forte somme d'argent si elle prétend que c'est un faux. Dans ce livre envoûtant à l'épaisseur romanesque exceptionnelle, Robert Goddard revient à son thème de prédilection : l'enchevêtrement intime entre l'Histoire et les secrets de familles. Avec une intrigue toujours aussi palpitante, aux multiples coups de théâtre, il prend cette fois pour cadre près de cinquante ans de rapports franco-algériens et nous offre sans conteste l'un de ses plus grands romans.

10/2023

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Histoire de l'art

Musée du grand siècle. Dessins de la donation Pierre Rosenberg

Soixante dessins remarquables de la donation Pierre Rosenberg. Catalogue de l'exposition au Petit Château de Sceaux présentée du 6 mai au 31 juillet 2022. Publié à l'occasion du Salon du Dessin 2022, puis d'une exposition au Petit Château de Sceaux, cet ouvrage présente une soixantaine de dessins français et italiens choisis parmi les plus belles feuilles de la collection de Pierre Rosenberg, de l'Académie française. Président-directeur honoraire du musée du Louvre et personnalité incontournable du monde des musées, celui-ci a rassemblé durant un demi-siècle un ensemble exceptionnel qu'il vient d'offrir au Département des Hauts-de-Seine pour constituer le noyau du futur musée du Grand Siècle - ambitieux projet culturel qui ouvrira ses portes à Saint-Cloud en 2026. La sélection ici présentée permet de révéler, pour la première fois, l'originalité et la richesse de cette collection éclectique, accumulée par l'un des plus grands historiens de l'art français. Sous la direction d'Alexandre Gady. Texte de Frédérique Lanoë. Alexandre Gady, professeur d'histoire de l'art moderne à l'université Paris-Sorbonne est aujourd'hui directeur de la mission de préfiguration du " musée du Grand Siècle ". Spécialiste de l'architecture et de l'urbanisme aux XVIIe et XVIIIe siècles, il est notamment l'auteur aux éditions Le Passage de Versailles. La fabrique d'un chef-d'oeuvre (2011), Le Louvre et les Tuileries. La fabrique d'un chef-d'oeuvre (2015) et Notre-Dame de Paris. La fabrique d'un chef-d'oeuvre (2021). Docteur en histoire de l'art, présidente de l'association Bella Maniera, Frédérique Lanoë est spécialiste du dessin français et de Philippe de Champaigne, dont elle prépare la monographie (éditions Arthéna). Elle est depuis mars 2021 chargée de la collection de dessins de la donation Rosenberg au sein du musée du Grand Siècle.

09/2022

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Romans policiers

A la source

Après plusieurs années passées au sein de la direction centrale de la police judiciaire, le commandant divisionnaire Floréal Sassone intègre le commissariat de Bobigny. Il aspire à revenir là où il a grandi, dans cette ville de Seine-Saint-Denis qu'il ne reconnaît plus. Il compte s'installer pour de bon avec Sabine, une jeune capitaine de vingt ans sa cadette. Cultiver son jardin dans son pavillon de banlieue parisienne, prendre des vacances sur la côte atlantique et présenter sa fille à sa nouvelle femme. Voici le projet du reste de sa vie. Mais en ce mois de juillet 2018, dans l'euphorie du sacre mondial de l'équipe de France de football et d'un été sans attentat, un dossier banal, impliquant un voyou devenu son indic, va l'entraîner dans une affaire d'Etat. Doutant de sa hiérarchie, Floréal n'a pas d'autres choix que de faire confiance à son "tonton" imprévisible, calculateur et fuyant. Selim, son nouvel informateur, symbole d'une génération montante de caïds sans foi ni loi, tient d'une main ferme certains des quartiers de Bobigny, avec deux de ses amis. Et s'il y a une chose qu'il déteste au plus haut point, ce sont bien "les condés" . Pourtant, persuadé que la justice le soupçonne de meurtre, il rompt le serment passé dans son enfance avec ses complices : ne jamais collaborer avec la police, quoi qu'il en coûte. Voilà Selim relégué au stade de vulgaire balance, de renégat de la voyoucratie, pris dans l'engrenage infernal du mensonge et poussé à s'allier avec l'ennemi. Entre faux-semblants, trahisons et duplicités, Floréal et Selim vont devoir s'apprivoiser et remonter à la source du mal, pour enfin découvrir qui les manipule.

07/2022

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Sociologie

Ecrits sur la mortalité

Les principaux travaux de Louis-Adolphe Bertillon (1821-1883) visent à répondre à une seule question : "Pourquoi la mort prématurée rôde-r-elle ? " (Lucrèce). Pour identifier les morts évitables, ce médecin délaisse l'observation clinique et se fait statisticien : il cartographie la mortalité infantile, tente de mesurer âge par âge l'emprise de la variole, de la phtisie, des accidents, s'affirmant comme l'un des plus importants démographes du XIXe siècle. Grand animateur de sociétés savantes (Société d'anthropologie de Paris, Société de statistique de Paris, Société de sociologie), il a la charge des rubriques de statistique médicale du Dictionnaire de médecine et du Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, préside le Congrès mondial de démographie à Paris lors de l'Exposition universelle de 1878, et publie de nombreux articles dans les Annales de démographie internationale, première revue de démographie au monde. Républicain, opposé au Second Empire, distant du monde de la médecine, il est longtemps tenu à l'écart des institutions académiques. Nommé professeur de démographie à l'Ecole d'anthropologie de Paris en 1876, il devient chef du service de statistique de la préfecture de la Seine en 1879. Son oeuvre majeure, la Démographie figurée de la France (1874), est un atlas centré sur l'étude de la mortalité. Elle innove par le primat accordé à l'expression graphique de sa pensée : des cartes et des diagrammes, faciles à lire, vont pouvoir toucher un large public. S'appuyant sur des archives en grande partie inédites, Alain Chenu présente ici, outre cet atlas, une vingtaine de textes qui, s'éclairant les uns les autres, permettent de prendre la mesure du rôle clé que Bertillon a joué dans l'émergence de la démographie moderne.

06/2023

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Monographies

Albert Marquet, ses voyages , sa vie, son œuvre

Albert Marquet est peut-être le plus inconnu des peintres connus. Il a été affublé de nombreux surnoms (l' "Engliche" , le fauve aux griffes émoussées, le peintre de la Seine et de l'eau ou celui des ponts et de l'eau, le peintre du temps suspendu, etc.) qui mettent en évidence une difficulté à le classer au sein de l'histoire de l'art. L'une des sources de cet embarras provient du style de l'artiste. Certains pensent à tort qu'il n'a pas évolué durant cinquante ans. La réalité est beaucoup plus complexe et nuancée, comme nous le montrons par l'image. Dans ses paysages, qui constituent la majorité de son oeuvre, il laisse parfois paraître ses émotions (expressionnisme), d'autres fois il est d'un réalisme très synthétique et privilégie les aplats, d'autres enfin, il utilise la touche vibrante de ses aînés impressionnistes. Comme Claude Monet avant lui, Marquet a donné une grande importance à ses voyages, par goût d'abord, mais aussi pour renouveler les points de vue de ses tableaux. Nous verrons également que le traitement de ses portraits est tout à fait original. Les monographies qui ont été consacrées à Albert Marquet avant la nôtre contenaient au mieux quelques dizaines de reproductions. Pour la première fois, un ouvrage contient plusieurs centaines de reproductions de tableaux de l'artiste. Ceci a pour but de permettre au lecteur de se faire son propre jugement, de mieux connaître les différentes facettes de l'homme, du peintre et de son oeuvre. Nous dirons simplement pour notre part de l'un comme de l'autre qu'il est à la fois (très) discret et (très) attachant. Et nous ne serions pas surpris qu'un enthousiasme croissant se développe pour la peinture d'Albert Marquet dans les prochaines années.

01/2022

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Histoire de France

Le Carrousel des panzers

Début juin 1940, l'Armée française a pu reconstituer un front continu le long de la Somme et de l'Aisne. Malheureusement, ses effectifs faméliques ne lui permettant guère que d'occuper les villages transformés en points d'appui fermés, les intervalles étant peu défendus. Weygand espère que ce faible dispositif lui donnera les dix jours qu'il estime nécessaires pour constituer une organisation défensive plus étoffée mais la Wehrmacht en décidera autrement en lançant le 5 juin au matin la deuxième phase des opérations. S'élançant au travers de ce qu'ils appellent " la ligne Weygand ", les Allemands qui disposent d'une supériorité numérique, mécanique et aérienne écrasante, débordent les points d'appui, les encerclent et les réduisent un à un. En raison de la détermination des défenseurs qui selon les ordres de Weygand " s'accrochent au sol de France ", ces opérations seront particulièrement coûteuses de part et d'autre, notamment pour les Panzerdivisionen qui vont laisser au cours de ces combats beaucoup de leurs chars sur le terrain. C'est Weygand lui-même qui donnera l'ordre de repli à des hommes épuisés qui dès lors, devront mener une course dramatique avec les Panzers pour essayer de gagner la Seine et la Marne, en combattant le jour et en marchant la nuit. Le 12 juin au soir, les Allemands seront déjà maîtres de la nouvelle ligne de défense fixée par le commandement, mettant ainsi un terme à toute résistance organisée et s'ouvrant par la même les routes vers le centre de la France. Ce sont ces journées pathétiques au cours desquelles les divisions françaises se sont sacrifiées dans un combat dont l'issue ne faisait aucun doute, que cet ouvrage se propose de relater, journée par journée.

11/2011

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Littérature française

Paris-berry nouvelle vague

Clin d'oeil assumé au Paris-Berry de Frédéric Berthet, ce livre oscille entre l'envie et l'ennui. Le narrateur, cousin éloigné de Rastignac, a rêvé de la capitale et de ses mirages. Quelque peu dépité, obligé de se replier sur ses terres berrichonnes par un oukase sanitaire - plus ou moins surveillé - il navigue à vue entre les rives de la Seine et celles de la Loire, abordant les années des Trente Glorieuses avec jubilation. Réminiscence des plaisirs parisiens et quiétude rurale forment le substrat de ses jours incertains. Exilé intérieur, dépossédé de ce qui faisait le suc de son existence, il s'adonne à la nostalgie, qui n'est plus ce qu'elle était. Drogue dure pour un doux spleen qui prend différentes formes : lectures d'écrivains oubliés, visionnage de films populaires, écoute de musique, amour des voitures, assorties de considérations pas toujours politiquement correctes, réjouissantes, menées sabre au clair. L'auteur n'a jamais vraiment guéri de son enfance choyée, de ses promenades avec son grand-père dans les vignes, de ses souvenirs qui le ramènent sans cesse en arrière. Il doit cependant effectuer quelques incursions dans la sordide réalité afin d'écrire le scénario d'un film à sketchs. Ca demeure une diversion. Ce retour gagnant au foyer, au-delà du périphérique, est une nouvelle variation sur les vraies richesses qu'il magnifie. D'une salubrité publique pour préserver son hygiène mentale, cet ouvrage au style impeccable, sec et fruité, est à savourer accompagné d'un verre de sancerre ou de quincy. "Le suffrage universel et les chemins de fer ont retourné Balzac. Aujourd'hui, on part de Paris pour aller réussir en province". (Jean Prévost)

06/2020

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Romans historiques

Paris en flammes

" L'herbe se faisait tendre, les pommiers abandonnaient leurs fleurs. Émilie et Guillaume croquaient les goujons dorés d'une friture de Seine en se brûlant les doigts. Ils burent plus que de raison le vin blanc de Bretagne qu'on leur servit d'autorité. Elle lui demanda de faire un vœu en décollant délicatement la peau de velours d'une pêche de vigne. Il l'aida, dénudant la chair tendre jusqu'au noyau de sang parfumé, les yeux dans les siens... Guillaume avisa une barque délaissée, le long du quai de bois. Il saisit une corde avec fermeté, mais n'eut pas le temps de s'assurer du pied marin d'Émilie. La barque balança de bord en bord, à la limite du chavirage. Mademoiselle se laissa enlacer et se mordit les lèvres... " Ils n'avaient aucune raison de se rencontrer, encore moins de nouer leurs destins dans un amour fou en ce printemps de mai 1870. Lui, le clown équestre vedette du cirque Napoléon, saltimbanque adulé la nuit, anonyme le jour. Elle, l'enfant gâtée d'une famille de grands bourgeois, arrogante et superbe charmeuse. Il n'y avait aucune raison en effet. Sauf ce matin du 10 janvier, quand le hasard guida leurs pas jusqu'à cette rue d'Auteuil où un pauvre jeune homme agonisait sur le pavé, avec deux balles dans le ventre. Ils ont échangé quelques mots, un regard de circonstance, et se sont perdus dans la foule. Le hasard, encore lui, les a réunis à la douceur du temps des cerises... Pour quelques merveilleuses semaines d'un vrai bonheur, avant un réveil brutal, au son du canon des Prussiens. Commence alors le siège de Paris, à la couleur du feu de la Semaine sanglante d'un autre mois de mai.

05/2004

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Histoire de France

La nuit de la Saint-Barthélemy. Un rêve perdu dans la Renaissance

On a beaucoup écrit sur le massacre de la Saint-Barthélemy, beaucoup raconté la mise à mort dans Paris de centaines, voire de milliers de calvinistes. C'est pourtant un événement sans histoire, tant demeurent nombreuses les incertitudes qui enveloppent la nuit du 24 août 1572. Cet ouvrage veut retrouver une mémoire possible de ce moment capital. On ne peut comprendre le déchaînement des violences, écrit Denis Crouzet, que par la restitution de ce qui fut l'une des dernières utopies de la Renaissance : le rêve de concorde de Catherine de Médicis et de son fils, le roi Charles IX. Leur royauté ne se donnait pour fin que de réunir catholiques et huguenots dans une œuvre magique de paix. Mais alors qu'elle entrevoyait le retour enfin d'un âge d'or, elle fut confrontée au drame de l'attentat dirigé contre l'amiral de Coligny, figure enblématique de la Réforme française. Prise dès lors entre deux factions violemment antagonistes, dans une tentative désespérée pour conjurer le retour de la guerre civile, elle se résigna à un acte préventif déguisé en une vendetta catholique : " l'exécution de plusieurs dizaines de chefs de guerre huguenots. Or cette première tuerie fut suivie aussitôt d'un massacre autrement terrible : comme pour répondre à un appel divin, les défenseurs de la religion traditionnelle rougirent la Seine du sang d'un peuple qui se voulait le peuple de Dieu. Alors, pour couper court à cette entreprise d'extermination, il fallut à Charles IX assumer toute une tragédie qu'il n'avait ni méditée ni préméditée. La Saint-Barthélemy fut ainsi, paradoxalement, le crime d'amour d'une monarchie humaniste, le crime d'un rêve d'harmonie universelle. Elle se raconte ici comme la chronique d'un rêve perdu de la Renaissance.

10/1994

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Critique littéraire

Zola. Tome 3, L'honneur (1893-1902)

Trois volumes, trois mille pages, quatre cents illustrations documentaires : la biographie d'un des géants du roman français, à la mesure de sa personnalité, de sa carrière et de son œuvre. Le troisième volume couvre la troisième et dernière période de la carrière de Zola : 1893-1902, celle qui commence après l'achèvement des Rougon-Macquart, et qui se termine par une mort sans doute criminelle. Malgré sa relative brièveté, cette période est aussi chargée de matière et de péripéties que la précédente. Zola publie deux nouveaux cycles romanesques : Les Trois villes et Les Quatre Evangiles (le troisième, posthume, et le quatrième, inachevé). Mais l'épisode le plus dramatique de ces dix années est son engagement dans l'affaire Dreyfus : " J'Accuse... ! ", dans l'Aurore du 13 janvier 1898, son procès aux Assises de la Seine, son exil en Angleterre, son retour victorieux. Inexorablement, " J'Accuse... ! " a conduit de proche en proche à la révision du procès qui a envoyé le capitaine juif en déportation. Les dernières années sont celles d'un regard sans illusion, mais sans pessimisme, sur la France fin de siècle : Fécondité, Travail, Vérité disent sur le mode du mythe et de l'utopie l'espoir dans une société régénérée. Histoire publique, histoire privée. Zola est aussi pendant ces années le personnage de deux romans personnels, parce qu'il partage son affection entre deux femmes : Alexandrine, qui reste la compagne de ses créations et de son combat, et Jeanne, jeune femme intensément aimée, la mère de ses deux enfants et le modèle de ses dernières héroïnes. Le livre s'achève sur les enquêtes qui ont tenté d'apporter un peu de lumière sur sa mort : Zola a-t-il payé de sa vie son combat pour la vérité et la justice ?

09/2002