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Philip Schiller

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Ecrits sur l'art

Théophile-Alexandre Steinlen. 1859-1923, Edition bilingue français-anglais

A l'occasion du centenaire de la disparition de l'artiste, le Musée de Montmartre consacre une importante exposition à Théophile- Alexandre Steinlen (1859-1923), artiste d'origine suisse, figure emblématique de la vie artistique à Montmartre à la fin du 19ème siècle. Peintre, graveur, illustrateur, affichiste et sculpteur, Steinlen est connu pour ses décors du cabaret du Chat Noir, qu'il fréquente dès 1881. L'exposition présente un parcours chronologique et thématique. Elle déroule la vie et l'oeuvre de Steinlen : son arrivée à Montmartre, son rôle important au cabaret du Chat Noir, son engagement social et anarchiste, les oeuvres qu'il crée de sa famille, son traitement du nu et ainsi que ses oeuvres de la guerre de 14-18.

10/2023

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Théâtre

René Gonzalez. Le théâtre pour la vie

Comédien de formation, René Gonzalez a dirigé à Paris le Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, la Maison de la culture de Bobigny (MC93) et fait l'ouverture de l'Opéra Bastille (1989) avant de diriger le Théâtre Vidy-Lausanne de 1990 jusqu'à sa disparition en avril 2012. Il a pendant plus de vingt ans ouvert les portes de la Suisse à des artistes reconnus et donné sa chance aux voix nouvelles. Ainsi a-t-il fait du grand théâtre suisse le rendez-vous des plus grands créateurs du spectacle vivant - s'y sont succédé des metteurs en scène tels que Peter Brook, Thomas Ostermeier, Bob Wilson, Jacques Lassalle, Gérard Desarthe ou encore Krystian Lupa. Dans ce livre, ses amis sont venus raconter un moment de leur vie en compagnie de cette personnalité hors du commun. Le volume propose un entretien inédit avec René Gonzalez, les témoignages de 66 personnalités - comédiens, metteurs en scène, écrivains, cinéastes, musicien, philosophe français et suisses qui disent les utopies et les engagements d'un homme qui avait fait du théâtre sa vie (parmi lesquels Zabou Breitman, Gérard Desarthe, Françoise Courvoisier, James Thierrée, Muriel Mayette-Holtz, Michel Orier, Yeung Faï, Patricia Plattner, Roger Jendly, Joël Jouanneau, Valère Novarina, Giovanna Marini) ; on y trouve également des extraits d'une correspondance autographe avec Michel Piccoli ou encore une lettre autographe de Jean-Luc Godard. Un bel hommage, deux ans après sa disparition, à celui qui a su faire du " théâtre au bord de l'eau " une des scènes-phares en Europe.

04/2014

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Musique, danse

Boris Vian

Jazz, théâtre, prose, poésie, traductions, chansons, peinture… l’exposition consacrée à Boris Vian, présentée à la Bibliothèque nationale de France réunit les multiples facettes de son oeuvre afin d’en dégager l’unité et la richesse. Peu reconnu de son vivant, Boris Vian (1920-1959) est découvert de façon posthume quand Jean-Jacques Pauvert réédite L’Écume des jours en 1963. La postérité, fascinée par cet homme toujours jeune, créateur d’une langue originale et d’un univers foisonnant, en fait une légende. Diplômé de l’École centrale, Boris Vian n’exerce son métier d’ingénieur que quelques années et préfère se consacrer à l’écriture. Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il rédige J’irai cracher sur vos tombes, dans le style des romans noirs américains, en se faisant passer pour le traducteur. Bien que l’ouvrage, jugé scandaleux, soit censuré, trois autres titres de Vernon Sullivan voient le jour jusqu’en 1950. L’image de l’écrivain en pâtit : après L’Écume des jours, les romans signés de son véritable nom passent inaperçus. En 1953, devant l’échec de L’Arrache-coeur, il se détourne de l’écriture romanesque au profit de la chanson, en tant que parolier, chanteur et directeur artistique chez Philips. Il crée également pour le théâtre et le cabaret. Cet ouvrage, publié à l’occasion de l’exposition, emmène le visiteur sur les traces de Boris Vian, de Saint-Germain-des-Prés au Collège de Pataphysique, des clubs de jazz aux cafés fréquentés par les intellectuels engagés comme Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.

10/2011

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Histoire internationale

Der Stürmer, instrument de l'idéologie nazie. Une analyse des caricatures d'intoxication

Fidèle à son programme de recherche (cf L'Intoxication nazie de la jeunesse allemande, L'Harmattan, 2001), Ralph Keysers nous fait découvrir dans ce nouvel ouvrage l'hebdomadaire le plus nauséabond de l'époque nazie : Der Stürmer, édité à partir de 1923 à Nuremberg par Julius Streicher. Né en 1885, cet instituteur, connu pour faire de la propagande antisémite auprès de ses élèves, avait adhéré à la NSDAP en 1921 et participé au "putsch de la brasserie" ; révoqué, il jouera désormais un rôle majeur au sein du mouvement national-socialiste en tant que député au Reichstag, Gauleiter de Franconie, et président du comité central pour l'agitation antijuive. Bien qu'ayant perdu tout crédit auprès du Führer en février 1940 en raison de malversations, il sera autorisé à poursuivre la publication du Stürmer jusqu'en 1945 ; il sera condamné à mort par le tribunal de Nuremberg. A noter que le Stürmer ne fut pas un "journal du Parti" : conçu sous la seule responsabilité de Julius Streicher avec lequel collaboraient quelques journalistes - au nombre desquels, de 1934 à 1938, le juif Jonas Wolk qui signait Fritz Brand - et des caricaturistes tel Phillip Rupprecht, alias Fips, sa diffusion fut d'importance : de 20 000 exemplaires en 1933, on atteignit les 600 000 en 1940 ; en 1944. il se vendait encore à plus de 390 000. Le but exclusif du Stürmer était de démontrer que "Les juifs" étaient à l'origine de tous les malheurs de l'Allemagne. Pour ce faire, ainsi que le montre Ralph Keysers, l'abjection ne connaissait aucune limite.

06/2012

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Vie chrétienne

Initiations

Yvon Le Loup, mieux connu sous son nom initiatique "Sédir", est né le 2 janvier 1871. Jeune homme il eut la curiosité piquée à vif par l'occultisme dans lequel il plongea son esprit, avant de s'y immerger, corps et âme. En quête de quelques ouvrages sibyllins, il fit un jour la connaissance du célèbre Papus lors de l'un de ses passages à la Librairie du Merveilleux, lieu très prisé qui attirait les amoureux de Haute Science, selon l'expression en vogue à l'époque. Papus perçut tout de suite les aptitudes de ce Breton timide. Ainsi Yvon Le Loup entra-t-il dans le cercle des "Compagnons de la Hiérophanie", confrérie d'idéale Quête ésotérique si bien décrite par Victor-Emile Michelet. Sédir fréquentera les cénacles initiatiques de son temps, il y laissa son empreinte et fit le tour d'une vingtaine de groupuscules gravitant autour de l'ésotérisme avant d'épouser la voie mystique, suite à sa rencontre avec celui que les occultistes de la Belle Epoque désignèrent Maître Philipe de Lyon (Anthelme-Nizier Philippe). Dans l'ouvrage Initiations, Sédir offre la quintessence du cheminement initiatique qui fut le sien. A travers le symbole et l'allégorie, à travers aussi la figure du Maître Philippe qui apparaît en filigrane, l'auteur révèle et se révèle, en usant de l'art du récit initiatique dont l'approche dépasse la trame des romans. Ainsi narre-t-il - d'une plume alchimique - le parcours qui conduit l'initié du monde de la matière grossière à celui de l'Esprit.

04/2024

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Polonais

Rozmowy z katem. Entretiens avec le bourreau

Cette pièce est une adaptation théâtrale du livre éponyme de Kazimierz Moczarski, ancien résistant déclaré " ennemi du peuple " par les autorités communistes et incarcéré dans la même cellule qu'un criminel de guerre nazi. L'auteur s'interroge sur les mécanismes psychologiques qui transforment un homme en monstre. Zygmunt Hübner (1930-1989), acteur, metteur en scène, directeur du Teatr Stary de Cracovie, écrivain et pédagogue, est une figure importante du théâtre polonais de l'après-guerre. En 1977, Hübner entreprend l'adaptation théâtrale du livre de Kazimierz Moczarski, Entretiens avec le bourreau. Devenu célèbre et traduit en plusieurs langues, le livre de Moczarski donne lieu à de nombreuses adaptations théâtrales et filmiques  : d'Andrzej Wajda et de Maciej Englert en Pologne, de Philp Boehm aux États-Unis, entre autres. La pièce est inspirée des mémoires de Kazimierz Moczarski, ancien résistant déclaré " ennemi du peuple " par les autorités communistes, incarcéré dans la même cellule qu'un criminel de guerre nazi. Le face-à-face bourreau-victime permet la confrontation en direct sur scène de propos opposant deux logiques antagonistes. La pièce montre les atrocités de la guerre à travers le regard du bourreau et dévoile les mécanismes psychologiques qui mènent à la transformation d'un homme ordinaire en criminel. C'est une mise en garde poignante, toujours actuelle, contre le danger de l'endoctrinement et contre les idéologies fondées sur l'obéissance absolue et la discipline autoritaire, susceptibles d'atrophier le sens moral d'un homme.

09/2022

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Policiers

Les derniers jours de New Gate

En 1829, la police métropolitaine de Londres n’existait pas encore. Les affaires criminelles étaient confiées à des hommes à la moralité douteuse, qui ne se distinguaient pas toujours des malfaiteurs qu’ils recherchaient. Pyke est l’un de ces hommes, un « Bow Street Runner ». Il est également au service personnel d’un aristocrate, lord Edmonton. Ce dernier lui demande d’enquêter sur un détournement de fonds dont a été victime l’une des banques de son frère, et de ramener le coupable pieds et poings liés.Alors qu’il piste le suspect dans les ruelles du quartier de St Giles, Pyke pénètre dans le bâtiment où l’homme a disparu. Ce qu’il découvre dans l’une des pièces de la maison est tout simplement une vision d’horreur : un jeune couple et son bébé ont été sauvagement assassinés. Ce triple meurtre est mis sur le compte des conflits religieux qui déchirent le pays ; les victimes seraient des immigrés protestants venus d’Ulster. Le ministère de l’Intérieur s’en alarme et voici Pyke chargé d’éclaircir l’affaire. Ce qu’il va découvrir lui vaut de tomber dans un guet-apens : arrêté pour le meurtre de sa maîtresse et incarcéré à la prison de Newgate, il va lui falloir prouver son innocence.Premier volet d’une série située dans l’Angleterre pré-victorienne, Les derniers jours de Newgate n’est pas seulement un roman historique à l’atmosphère inquiétante. C’est un livre qui explore les débuts chaotiques de la police londonienne, composée d’individus souvent peu recommandables, à travers un personnage particulièrement original ; c’est un anti-héros, plus proche, par son opportunisme et son ambiguïté, du Ripley de Patricia Highsmith que de Philip Marlowe. Selon les mots de son créateur, il est « par essence un homme amoral qui, sous la pression des circonstances, se retrouve forcé d’agir de façon morale. »Conspirations, intrigues, conflits religieux, corruption et meurtres, c’est un monde troublé qu’évoque Andrew Pepper, prouvant avec ce roman fascinant et émaillé de nombreuses péripéties que le Londres des années 1820 n’était pas plus idyllique que le Chicago de la Prohibition.

03/2010

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Littérature étrangère

Cette paisible poussière

Première oeuvre non romanesque de William Styron, Cette paisible poussière rassemble quarante et un textes, essais ou critiques, parus dans la presse entre 1953 et 1982. Sélectionnés par l'auteur pour la permanence de «leur intégrité et leur résistance à l'usure du temps», ces «écrits», en apparence disparates, reflètent avec cohérence les préoccupations majeures qui, de Un lit de ténèbres au dernier en date des romans, Le choix de Sophie, marquent chacune des étapes de l'oeuvre : la vie du Sud, la vie carcérale et la vie militaire, les trois thèmes fusionnant en une lancinante réflexion sur l'irréductibilité du Mal. Cette méditation sur l'Histoire, prétexte à une méditation sur l'Homme teintée de pessimisme, se double d'une méditation littéraire, sous la forme de brillants portraits des «grands ancêtres» - Thomas Wolfe, F Scott Fitzgerald, Faulkner - ou d'hommages à des proches, dont certains disparus - Malcolm Cowley, Robert Penn Warren, Peter Matthiessen, Philip Rahv, James Jones - : autant de clefs sur les influences, affinités et convergences qui placent l'auteur et son ouvre au carrefour de la littérature américaine d'aujourd'hui. Toujours présent en filigrane dans ses romans, Styron est ici omniprésent : la trame personnelle, partout apparente, donne à l'ensemble l'authenticité d'une tranche de vie ; les réminiscences et confidences qui émaillent les diverses rubriques culminent en une évocation nostalgique des années de jeunesse et de la genèse de l'ouvre : ardent et passionné, lucide et angoissé, foncièrement honnête envers soi-même et autrui, débordant d'amour pour la vie et pénétré du sens de la mort, William Styron affirme sa stature de moraliste et d'idéaliste, mû par ce qu'il considère comme son devoir d'homme et d'écrivain - comprendre le phénomène dominant de notre temps : le Mal protéiforme. Cette obsession fait de lui, au sens le plus noble, un auteur engagé dans la défense de causes indissociables de la vocation, souvent proclamée et parfois trahie, de l'Amérique : liberté, justice, humanité. Dans un genre ardu, parfois ingrat et austère, le style demeure vibrant de ferveur, la prose ample et soutenue, riche en images et métaphores où se retrouvent de multiples échos de la somptuosité et de la luxuriance des romans.

03/1985

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Histoire de l'art

Titian, the Della Rovere Dynasty, and His Portrait of Guidobaldo II and his Son. Edition

Le portrait Klesch, par Titien, de Guidobaldo II avec son fils Francesco Maria représente le duc d'Urbino dans ses pleins pouvoirs de commandant suprême des troupes papales avec son héritier à ses côtés. Ce rare double portrait en pied vient seulement d'être attribué à Titien après avoir entrepris des analyses et une restauration minutieuses qui révèlent une belle peinture au style "non finito" avec de superbes touches d'empâtement totalement typiques au maître. Tout ceci est illustré et développé dans ce nouveau livre. Titian provided portraits for the greatest men and women of Europe, Charles V and Philip II of Spain primary among them. For years the Klesch portrait was dismissed as a workshop product - partly because poor condition hid its true quality, but also because it was not believed that Titian could have deigned to create one for Guidobaldo, whose father Guidobaldo della Rovere (1514-1574) and family had a long history of patronizing the artist. Recent research, however, has thrown Guidobaldo's geopolitical significance into relief. He was supreme commander of Venice, the Papal States and then Spain. He sent thousands of soldiers to the major conflicts of his day, particularly the defense of Malta (1565) and the Battle of Lepanto (1571) and his engineers were sought throughout Europe for their ingenuity. In this volume full of new research, Ian Verstegen reveals that Guidobaldo was not peripheral but central to Italian politics and was regarded at several points in history as a key figure who could bring peace or who could influence major conflicts on the Italian peninsula, particularly the War of Siena, and then Pope Paul IV's offensive war against Spain. Anne-Marie Eze gives the first comprehensive examination of the painting's provenance, outlining the portrait's vicissitudes and reception at different moments in its near 500-year history, reexamining received wisdom about its past ownership, and presenting new documentary evidence to expand on and fill gaps in our knowledge of its whereabouts. Finally, Matthew Hayes and Ian Kennedy reflect on the technique, date, recent conservation, and authorship of the painting, proving it to be a masterpiece that only the great Titian could have created.

11/2021

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Historique

Les Piliers de la Terre Tome 1 : Le Rêveur de cathédrales

Au temps des bâtisseurs de cathédrales : redécouvrez la fresque monumentale de Ken Follett dans une saga épique en bande dessinée. Angleterre, XIIe siècle. Dans un royaume en perdition, morcelé par la guerre et affaibli par la famine, Tom, modeste maître bâtisseur, rêve de construire, un jour, la plus grandiose des cathédrales... Après avoir perdu son épouse et son nouveau-né durant un hiver des plus rudes, il échappe de peu à une mort certaine grâce à la troublante Ellen. Cette jeune femme rebelle et solitaire, vivant repliée dans la forêt avec son fils Jack, deviendra sa compagne. Ensemble, ils prendront la route, bravant le froid et la misère. Pendant ce temps, le nourrisson abandonné est recueilli par une communauté de moines en proie à une véritable crise religieuse... Didier Alcante (La Bombe, XIII Mystery) et Steven Dupré (Kaamelott, aux éditions Casterman) inaugurent avec ce premier album une adaptation magistrale du célébrissime roman historique de Ken Follett, prévue pour se décliner en une série ambitieuse de six volumes ! Il n'en faudra pas moins pour se (re)plonger dans l'univers de cette saga médiévale épique consacrée aux premiers bâtisseurs de cathédrales. Une histoire aux multiples rebondissements déjà déclinée en série télévisée sous la houlette de Ridley Scott, en jeu vidéo, et même en comédie musicale ! Il ne manquait qu'au Neuvième Art de s'emparer de la destinée de ces personnages tant aimés du grand public : le prieur Philip, la jeune chatelaine Aliena, l'archidiacre Waleran ou encore l'infâme William... Admirateur inconditionnel de Ken Follett, Didier Alcante adapte avec passion et une redoutable efficacité cette épopée monumentale au langage de la bande dessinée, que Steven Dupré enrichit grâce à sa science de la mise en scène et sa générosité dans les détails. L'album se fonde aussi sur un travail documentaire extrêmement précis et rigoureux supervisé par le Docteur en Histoire de l'Université de Namur Nicolas Ruffini-Ronzani. Un premier tome à la hauteur du chantier colossal que représente cette adaptation littéraire, qui a reçu l'approbation enthousiaste de Ken Follett lui-même, auteur d'une préface inédite exceptionnelle pour l'occasion.

10/2023

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Littérature érotique et sentim

L.A. liaisons. Tome 1, Amour givré, copines cinglées et crèmes glacées

En tant que propriétaire de "Langoureusement Votre", une éclectique boutique de crèmes glacées qui fait aussi bar, Ryleigh Philips n'a pas de temps à consacrer à tout ce qui a trait à l'amour. Depuis des mois, à cause de son empire en pleine expansion, les seules choses qui l'aient un tant soit peu rapprochée de la notion d'orgasme sont les sundaes "Grignote-moi les noix" et les milk-shakes alcoolisés "en Levrette" qu'elle sert. Jusqu'au soir de la réunion des anciens élèves du lycée. Quand l'amour de jeunesse de Ryleigh, le magnifique ex-dieu du football Cameron Mathis, vient percuter sa vie (et la percuter littéralement), elle commence à se demander si elle peut vraiment avoir tout ce qu'elle désire. Incroyable, n'est-ce pas, la manière dont, juste au moment où vous pensez que votre vie est parfaite, tout peut s'effondrer de façon spectaculaire ? Bientôt, Hunter Morgan, l'entrepreneur en charge des rénovations de "Langoureusement Votre" , entre en scène. Doté d'un charme ravageur et adorant jouer les petits malins, il a des vues sur Ryleigh depuis le moment où il l'a trouvée endormie sur son canapé (oui, c'est une longue histoire). Il y a juste une toute petite complication : il se trouve qu'il est le meilleur ami de Cameron. Quand la frontière entre les relations amoureuses et les amitiés devient floue, et qu'il est impossible de choisir entre deux délicieux parfums, qu'est-on censé faire ? Goûter un échantillon de chacun d'eux ? Ou bien lâcher prise et se laisser langoureusement aller ?

09/2019

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Romans policiers

Arnaque à Genève

Suisse, Genève, octobre : Paul Van Arxx, magnat tout puissant mais controversé de la Barnett-Chase Industries Corporation, l'une des plus grandes multinationales du monde et premier fournisseur de matériel de l'Armée américaine, est victime d’un sniper qui… manque sa cible. Hasard ? Francis Magenta, le patron de Mondial Protection, poursuit le mystérieux flingueur mais il est abattu par un autre tueur. L’enquête commence mais s’avère très vite compliquée car, curieusement, toutes les pistes suivies conduisent à… des cadavres ! De plus, Magenta découvre que le sniper était un ancien membre des redoutables Spetsnaz ! La surprise est de taille, d’autant plus que Francis apprend qu’il est… déjà mort depuis plusieurs années ! Enfin, en filigrane, l’ombre de Sir Philipps, l’homme qui a juré la perte de Francis, plane sur cette nouvelle enquête qui semble en relation avec l’or jamais retrouvé de Tcherkassy. De la Suisse aux États-Unis, de l’Italie à l’Afrique du Sud, de Londres à Montréal et de Milan à Lugano, sur fond de fraudes fiscales, de produits financiers toxiques, de paradis fiscaux, de trafic de pierres précieuses et de malversations, Magenta et Stanislas "Stan" Jourdan, son inséparable adjoint, auront bien du mal à démêler le vrai du faux dans cette partie d'échecs aux dimensions planétaires, sans limites et sans autre règle que celle de ne jamais perdre, et dans laquelle personne n'est réellement ce qu'il prétend être ! Quelqu’un a dit que : "La vengeance est un plat qui se mange froid !". Sir Philips serait-il à la manœuvre ? Où est l’or de Tcherkassy ?

09/2023

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Beaux arts

Peintures et écrits

Sous l'impulsion de Caspar David Friedrich et de Philipp Otto Runge nat, au dbut du XIXe sicle, la peinture allemande romantique. Comme Novalis, Runge semble contempler le monde avec fasciniation et effroi, mais exprimer cette vision, nave en apparence, par la profondeur d'un art trs raffin. A l'instar de Friedrich, et plus que lui, Runge fut un thoricien de l'art. Sa peinture repose sur une logique mthodique. Il rdigea un trait des couleurs (Farbenkugel) paru, comme la Thorie des couleurs de Goethe, en 1810, et qui suscita l'intrt des savants. Pour claircir son sujet, Runge se ressoura aux crits mystiques de Jacob Bhme, collabora troitement avec le physicien Steffens, enfin entra en correspondance avec Schelling et Goethe, Brentano et Tieck. Runge entreprend en 1802, dans son langage propre hiroglyphique , la grande oeuvre de sa vie : les Moments de la Journe. Il s'agit de paysages spirituels, absolus malgr la prsence de nombreux personnages, des enfants notamment. Selon la premire ide qu'il se fait de ces peintures, Runge les voit accompagnes de musique. Tieck proposa d'en crire les pomes. Runge comptait ainsi raliser l'oeuvre d'art totale, ce Gesamtkunstwerk qui hanta les romantiques, allait s'panouir dans le Drame musical de Richard Wagner et plus tard inspira le mouvement artistique du Blaue Reiter. Pour ses Romances du Rosaire - vaste pope lyrique d'inspiration religieuse - Clemens Brentano avait rv d'une fusion intime entre arts pictural et potique. Il s'adressa Runge pour le prier de suggrer par son pinceau les prolongements mystiques de sa pense. Runge disparut avant d'avoir pu se mettre la tche.

07/1991

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Poésie

Odes à chacun . Suivi de Tombeau de Gérard Philippe

Poète, Henri Pichette l'aura été comme personne. Artaud excepté, qu'il a toujours vénéré, il aura été poète comme aucun autre poète. C'est-à-dire farouchement, violemment, follement - si l'on veut bien prendre la folie comme un emballement de la raison. Avec Pichette, la poésie ne suffisait pas, il était en quête d'une lumière plus insoutenable, brutale, intense, évidente : la poésie de la poésie, celle qui se donne pour l'oxygène de l'être, celle qui a force de révélation, et de colère aussi. Car Pichette a la dent dure, le regard sauvage, voire un accès direct à la beauté. Il bat le lexique comme d'autres les fourrés. Il parle dru, net et précis, sans jamais oublier, comme le souligne Alain Rey, d'aller "droit à l'essentiel, qui est l'amour". Avec les Odes à chacun, il entend "faire chef-d'oeuvre en digne compagnon" : écrire en artisan souverain, dire les peines et les joies d'un labeur qui s'affranchit du temps, chanter la Création en chacun de ses phénomènes, en chacune de ses incarnations. Et d'emblée, il annonce quel est le champ immense, mais humble à la fois, de ses explorations : "Ce monde est parsemé d'oeuvres douces et fortes". Et les Odes à chacun sont ainsi : douces et fortes. Avec le Tombeau de Gérard Philipe, Pichette n'est plus dans la louange du monde, mais dans la célébration fervente, désespérée, foudroyante d'un être unique. Pour celui qu'il aimait comme un frère, il compose l'une des plus sublimes déplorations jamais réalisée en langue française.

06/2009

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Guides étrangers

Afrique du sud. Avec un guide de la faune sauvage

Un guide unique qui vous révèle les secrets de l'Afrique du Sud avec des centaines de photos, ainsi que des plans et dessins des grands sites d'une qualité extraordinaire. Les grands sites dévoilés : région par région, découvrez tout ce qu'il faut voir avec des dessins et des légendes détaillées : le Cap avec Table Mountain, le Namaqualand, au sud les Cango caves, la Garden route, le Tsitsikamma, Le parc d'Ukhahlamba, le Lesotho, le Swaziland et enfin l'exceptionnel Kruger Park. Idéal pour se balader : des plans vous guident pas à pas dans les plus belles villes : Durban, Stellenbosch, Sun City, Port Elizabeth, Grahamstown, Gold Reef City. Une mini-encyclopédie de la faune sauvage, entièrement illustrée, est incluse dans le guide ! Une rubrique pratique très complète avec toutes les infos et bonnes adresses. 40 dessins, 85 cartes et plans, 1 100 photos Plus de 1 000 sites, restaurants, hôtels, boutiques et activités.

11/2017

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Musique, danse

Concerto pour piano (partie de piano). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2015

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Actualité et médias

Juger les multinationales. Droits humains bafoués, ressources naturelles pillées, impunité organisée

Qu'en est-il de la responsabilité civile des multinationales complices (directes ou indirectes) de violations des droits de l'homme ou de crimes écologiques ? A l'heure du débat autour d'un traité transatlantique qui accorderait encore plus de pouvoir aux multinationales, ce livre tombe à pic. De lourds passés Souvent citées dans le cadre d'enquêtes sur les paradis fiscaux, les sociétés transnationales traînent parfois un lourd passé. On se souvient de l'agent Orange de Monsanto (guerre du Vietnam), d'Union Carbide, responsable de la catastrophe de Bhopal, du delta du Niger ravagé par Shell, des syndicalistes colombiens assassinés sur ordre de Coca-Cola, du drame du Rana Plaza au Bangladesh... Des crimes contre la santé, l'environnement, l'agriculture... Dans cet ouvrage, les auteurs examinent les crimes de certaines entreprises-mastodontes, aussi bien du point de vue économique que sanitaire, écologique ou industriel. Des crimes qui ont fait l'objet de poursuites judiciaires, que ce soit sur un plan national ou international. Ils expliquent également comment, au cours du XXe siècle, ces entreprises ont conquis de vastes marchés, étendant leurs tentacules dans le monde entier. Une montée en puissance - et en impunité - grâce au soutien des pouvoirs publics, notamment des Etats-Unis, et ce malgré la création d'instances de régulation (Banque mondiale, Organisation mondiale du commerce). Ils analysent aussi l'échec des mécanismes d'autorégulation, la formidable émergence de la société civile et enfin les possibilités de justice internationale qui se dessinent aujourd'hui. Car pourquoi ne pas créer une Cour pénale internationale bis, dont la mission consisterait à juger les crimes du secteur privé ? Traité transatlantique et sentiment de toute-puissance de certaines entreprises Ce livre offre des arguments pour contrer l'esprit du projet de traité transatlantique, un traité qui offrirait un pouvoir sans précédent aux grandes entreprises : celui de choisir les lois qui leur conviennent... Un cas concret : l'action en justice de Philip Morris contre l'Etat uruguayen pour sa politique anti-tabac. Ce cas est à étudier de près car il est une sorte de cas d'école de ce qui attendrait les pays européens si, demain, l'Europe ratifiait le traité transatlantique. Les entreprises pourraient alors poursuivre un pays si elles estiment que leur activité commerciale est malmenée par sa législation.

11/2015

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Littérature étrangère

Ils ne savent pas ce qu'ils font

Traduit du finnois par Sébastien Cagnoli Baltimore, 2014. Le laboratoire de recherches en neurosciences du professeur Joe Cheyefski est saccagé par des défenseurs de la cause animale. Peu après, Joe apprend que les menaces qui pèsent sur lui et sur sa famille sont liées au fils qu'il a eu avec sa première épouse, devenu militant extrémiste, qu'il n'a pas revu depuis qu'il a quitté la Finlande deux décennies plus tôt en abandonnant femme et enfant. Joe s'inquiète également pour sa fille, Rebecca. Une grande entreprise l'a choisie pour être son porte-étendard au lycée : en échange de vêtements, de maquillage et d'accessoires, Rebecca doit promouvoir les produits de cette compagnie auprès de ses camarades, notamment une drogue contre l'anxiété sociale, Altius. Elle se voit aussi remettre un engin hyperconnecté relié directement à ses neurones, l'iAm, qui capte toutes ses données 24 h/24 et oriente ses choix, ses goûts, ses activités. Joe découvre bientôt que la multinationale qui se trouve derrière tout ça a infiltré différents secteurs de la société, et que ses propres recherches ne sont peut-être pas pour rien dans son malheur. Jussi Valtonen livre un roman d'une ampleur magistrale, à la croisée de la Pastorale américaine de Philip Roth et du Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Il y aborde avec audace et ingéniosité quelques grandes questions de notre temps : la perte de repères dans une société hyperconnectée et impersonnelle, les écueils du consumérisme, les problèmes éthiques posés par la recherche scientifique. La dimension dystopique du récit, qui confine pourtant au réalisme, la qualité de l'écriture et la profondeur psychologique des personnages en font un grand roman contemporain qui tend un miroir terrifiant à ses lecteurs. Prix Finlandia 2014 Né en 1974, Jussi Valtonen est un écrivain et psychologue finlandais. Après avoir étudié la neuropsychologie aux Etats-Unis et vécu en Grande-Bretagne, il a travaillé comme journaliste scientifique pour différentes revues. Il est l'auteur de trois romans et d'un recueil de nouvelles. Ils ne savent pas ce qu'ils font, son premier livre publié en France, meilleure vente de l'année 2014 en Finlande et traduit dans une dizaine de pays, s'est vu décerner le prestigieux Prix Finlandia.

01/2017

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Musique, danse

Concerto pour piano (conducteur). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2015

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Musique, danse

Concerto pour piano (réduction pour 2 pianos). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2019

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Littérature française

Du vide à la beauté, c'est ça l'amour. L’école des personnes matures

Selon les Grecs, l'amour est le sentiment responsable de nombre de nos actions, décisions et humeurs. Pour cette raison, ils ont proposé quatre types ou classifications d'amour pour expliquer ce sentiment très complexe que nous avons tous quand nous aimons. Ce sont : Eros, Storgé, Philia et Ágapé. Agápe est le terme grec pour décrire une sorte d'amour inconditionnel et réfléchi, dans lequel l'amant ne considère que le bien de l'être aimé... . Contrairement à philos (amitié, amitié, fraternité ou amour non sexuel) et éros, une affection de nature sexuelle. Pendant ce temps d'autres sources nous renseignent comme il suit : Selon la psychologie, il existe six types d'amour : Eros, Ludus, Storge, Mania, Pragma et Agape. - Eros : amour romantique et passionné et a à voir avec l'intensité de l'attirance physique... . - Agape : amour désintéressé qui se fonde sur le bien-être de l'autre. Il n'y a pas de jalousie et la réciprocité n'est pas recherchée. Cependant nous ne devons pas oublier, de près ou de loin, peu importe les offenses les canaux ou les moyens par lesquels nous venons au monde, nous sommes non seulement le fruit de l'amour, mais aussi une expression vivante qui justifie la place de l'amour dans ce monde dorénavant que la haine et le mal gangrènent. Après son point de réflexion autour "Les maux de nos amours" , l'auteure monte au créneau avec cette fois-ci un autre titre similaire "La puissance de l'amour" . L'amour est une puissance, un feu dévorant sous d'autres cieux dont le manque de contrôle a poussé aux uns de s'engloutir et aux autres de prendre de l'envol.

10/2023

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Théâtre

Chroniques théâtrales ( les lettres françaises 1948-1951 )

S'il fallait d'un mot caractériser le propos critique d'Elsa Triolet, celui de générosité conviendrait sans doute le mieux. Il y a toujours, par tradition ou par tempérament, une critique tatillonne et quinteuse, toute rechignée, qui se donne comme la forme la plus achevée de la mondanité. Une critique des cours secs. Rien de tel ici. La critique d'Elsa Triolet est celle de l'encouragement, c'est-à-dire du respect par principe du travail d'autrui, de la disponibilité à aimer. Attentive aux plus grands, Barrault, Jouvet, Vilar ou Christian Bérard, elle ne l'est pas moins aux inconnus (et certains d'entre eux sont les grands d'aujourd'hui) des jeunes troupes qu'un concours rassemble à Paris ; le geste premier chez elle est celui de la sympathie. Peu ou pas de préjugés, ni sur les gens ni sur les genres. Le récital de Maurice Chevalier (comme, plus tard, tel show de Johnny Hallyday) vaut comme un grand spectacle, en aucun cas minorisé. Une critique du plaisir qui n'est pas une critique d'humeur. Non pourtant qu'elle se laisse duper ; le regard est vif, aussi vif à repérer tel rôle, cette silhouette, encore, qui va s'appeler bientôt Gérard Philipe, qu'à percevoir le clinquant ou le creux, le rabâchage solennel et le truquage. Parfois l'erreur, ou ce qui paraît relever de l'erreur. Et cela entraîne moins à condamner qu'à interroger ou s'interroger, moins à trancher qu'à proposer un dialogue. Le discours critique est profondément pédagogique en ce sens qu'il exprime la même estime pour la scène et pour la salle, pour les gens du métier et pour le public. Il tend perpétuellement à établir des passerelles entre l'auteur et l'acteur, et les spectateurs.

04/1981

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Histoire internationale

Cuba : une utopie cauchemardesque. Derrière le mythe, un demi-siècle de tyrannie castriste

Le voyage de François Hollande à La Havane et sa jubilation à parader avec Fidel Castro rappellent la fascination de la gauche française pour la " belle révolution " . Le président a oublié sa tribune de 2003, où il définissait le régime castriste comme un " pouvoir personnel, voire familial " avec " l'arsenal complet d'une dictature " . Le passage du pouvoir de Fidel à Raùl Castro, à partir de 2006, est venu parfaire la tyrannie dynastique. Bien avant Hollande, nombreux sont ceux qui ont chanté le LiderMâximo. Déçus par le communisme à la soviétique, ils trouvent à Cuba une révolution fraternelle, sensuelle et joyeuse. Même si la réalité n'a rien à voir avec cette image, car dès la prise du pouvoir, le nouveau régime fusille à tout va, les prisons se remplissent d'opposants, sans que le processus démocratique annoncé ne voie le jour. Pourtant cinéastes, acteurs, musiciens, sportifs, animateurs télé et quantité de célébrités avaliseront les fables de la révolution cubaine ; de Gérard Philipe à Jean-Paul Sartre, de Jack Lang à Jean-Luc Mélenchon, de Diego Maradona à Laurent Ruquier... Rares sont ceux qui aux charmes tropicaux ont préféré la vérité, qui ont dénoncé les emprisonnements, les jugements iniques, la chasse aux homosexuels, la censure, le rationnement, la misère, qui ont aidé les exilés, qui ont alerté sur les milliers de fugitifs, les balseros, noyés ou mitraillés par les garde-côtes. Aujourd'hui Barack Obama parle de lever l'embargo américain, sans avoir obtenu, en échange, le moindre gain démocratique. La normalisation des relations diplomatiques a eu pour premier effet le retour du glamour et des top-models... Le but visé ne serait-il pas de faire de Cuba une destination touristique privilégiée, un paradis sexuel, en somme, mais toujours communiste ?

10/2015

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Histoire antique

Antiquités africaines N° 57/2021

L'Afrique du Nord de la protohistoire à la conquête arabe In memoriam Jehan DESANGES (1929-2021) par Azedine BESCHAOUCH... ... ... ... ... . 5 Jaâfar BEN NASR, Les peintures rupestres de l'abri de Zamla (Jebel Ousselat - Tunisie centrale) : la représentation d'une planimétrie agraire ? ... ... ... ... 19 Sami BEN TAHAR, Philipp VON RUMMEL, Tomoo MUKAÏ, Karin MANSEL, Heike MÖLLER, Le site rural de Mezraya (Jerba) de la Protohistoire à l'époque romaine impériale : résultats de la première campagne de fouilles préventives de 2018 ... ... ... ... 33 Jennifer P. MOORE, Lea M. STIRLING, Practicalities of Grief and Commemoration : Accounting for Variation in Cremation Practices in Africa Proconsularis ... ... ... . 93 Ridha GHADDAB, De Tamazeni/Tamazeri à Tamajer/Tamager : une cité libre ou pérégrine méconnue ? ... ... . 117 Francesco MARTORELLA, Installazioni militari a nord del fiume Loukkos nella provincia romana della Mauretania Tingitana (Marocco). Il campo militare di el Mers alla luce delle nuove indagini magnetiche ... . . 129 Federica GATTO, Gian Luca GREGORI, Some Remarks on the Entry of Bona Dea into the African Provinces, with a Glance at the Italic Documentation ... ... ... ... . 139 Michel CHRISTOL, La carrière de C. Attius Alcimus Felicianus : remarques sur le fastigium equestre sous Gordien III ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 149 Yvan MALIGORNE, Arnaud VAILLANT, Chloé DAMAY, Note sur cinq éléments de marbre provenant de Carthage conservés au Musée d'art et d'histoire de Langres (Haute-Marne) ... ... ... . . 155 Elizabeth FENTRESS, Berbers, Barley and Bsisa ... ... . 163 Mongi NASR, L'atelier de Vicus Gemellae : motifs, styles décoratifs et guillochis ... ... ... 169 Rémi REVE, Jean-Paul AMBROSI, Claudio CAPELLI, Approches archéométriques non destructives sur les engobes des sigillées africaines. Mesures colorimétriques et géochimiques (pXRF) préliminaires ... ... . 193 Carina HASENZAGL, Claudio CAPELLI, Petrographic Characterization of Late Roman African Pottery from J. W. Salomonson's Surveys : 3. The Workshops of Henchir el Biar and Bordj el Djerbi ... ... . 209

12/2021

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Littérature Espagnole

Melvill

Un père agonisant en proie à la fièvre et au délire raconte sa jeunesse, son Grand Tour, les palais vénitiens peuplés de figures fascinantes et maléfiques, sa ruine et son plus beau voyage, la traversée à pied du fleuve Hudson gelé ; un fils encore enfant, assis au pied du lit, recueille, attentif, ces derniers mots hallucinés. L'oeuvre d'Herman Melville, auteur magistral, incompris, bien trop en avance sur son temps et jugé fou et dangereux par certains critiques de l'époque, puiserait-elle sa source dans cet ultime legs paternel ? S'interrogeant sur les méandres de la fiction, qui oscille sans cesse entre réalité et imagination, Rodrigo Fresán aborde sous un jour nouveau l'énigme de la vocation littéraire. A la fois biographie souvent inventée, roman gothique peuplé de fantômes et évocation d'un amour filial, Melvill condense tout le talent, l'humour et l'immense culture du grand écrivain argentin. Traduit de l'espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon "Mevill est une invocation, une "séance" : les voix du père et du fils traversent le temps pour parler d'échec et de génie, des mystères de la baleine et des vampires dans le ciel de la nuit. Fresán invoque les héritiers de la tristesse et de l'obsession d'une écriture hypnotique d'une rare beauté. Ce roman est une invitation à marcher sur la glace". Mariana Enriquez "Une écriture puissante et hypnotique" El Mundo "Fascinant". El País "Passionnant pour les amateurs de Melville, mais aussi du pur Fresán". La Vanguardia "Une interprétation libre, totalement libre, débridée et très drôle de la relation entre Alan Melvill et son fils" . Juan Gabriel Vásquez Rodrigo Fresán est né en 1963 à Buenos Aires. En 1991, il publie son premier livre, Histoire argentine, qui est aussitôt un best-seller. En 1999, il s'installe à Barcelone où il travaille comme critique littéraire. Nourri de culture anglo-saxonne, de Philip K. Dick à John Cheever, il impose, avec Les Jardins de Kensington, Mantra et Le Fond du ciel, une oeuvre vertigineuse, fertile en rêves et en visions, qui fait de lui un écrivain atypique, transgresseur et incontournable. Il a reçu en 2017 le prix Roger-Caillois et, en 2018, La Part inventée a été couronné aux Etats-Unis par le Best Translated Book Awards. Après avoir vécu en Amérique latine, Isabelle Gugnon se consacre à la traduction d'auteurs de langue espagnole, parmi lesquels Antonio Munoz Molina, Manuel Vilas, Juan Gabriel Vásquez, Rodrigo Fresán, Carmen Posadas et Tomás Eloy Martínez.

01/2023

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Romans policiers

La marque jaune

Les murs de la City ne résonnent plus que des incroyables exploits de la "Marque Jaune". Ce mystérieux criminel multiplie les actions spectaculaires : raid contre la banque d'Angleterre, vol du Gainsborough de la National Gallery, et même vol de la couronne royale d'Angleterre... Rien ne semble pouvoir l'arrêter. Son audace va jusqu'à prévenir à l'avance la police du lieu de l'accomplissement de ses forfaits, ridiculisant à chaque fois un peu plus Scotland Yard. L'apparente facilité avec laquelle il se déjoue des dispositifs policiers finit par inquiéter les plus hautes instances du pays. Le capitaine Francis Blake est dépêché par le Home Office auprès de Scotland Yard pour élucider l'affaire et découvrir l'identité de l'homme qui se cache derrière la Marque Jaune. Le capitaine s'adjoint tout de suite les services de son vieil ami, le professeur Philip Mortimer, dont les connaissances scientifiques s'avéreront précieuses dans cette affaire extrêmement complexe. Avant d'entamer son découpage, Jacobs rédigeait son scénario sous la forme d'un texte aux allures littéraires... D'emblée, ce texte faisait ressortir la redondance entre les dialogues et la description des actions. A l'arrivée, une bonne partie de ce texte était conservée dans les récitatifs. Peut-être tenait-il à démontrer son habileté littéraire (qui est réelle, même s'il n'innove pas) et avait-il du mal à couper dans son texte. Mais, en plus, comme l'homme est profondément angoissé à l'idée que le lecteur ne passe à côté de l'histoire, il redoublait les informations dans la mise en scène et dans la mise en image. C'est dire le peu de confiance que Jacobs accordait à l'intelligence du jeune lecteur, le peu de confiance qu'il accordait à son propre "medium", à l'efficience de la bande dessinée. A moins qu'il ne s'adressait au non-lecteur de bande dessinée, aux anicorètes, sachant que la lecture d'une bande dessinée est un processus complexe et exige une compétence spécifique. "La Marque Jaune", dans sa version littéraire, ne retenant que les récitatifs et les dialogues, sous-titrée roman, est un livre non lu. Non lu à double titre, parce qu'on ne lira pas ce texte : on préfèrera la bande dessinée et ses images, mais, quand on lira la bande dessinée, on se passera de lire les récitatifs redondants, et parfois même, les dialogues inutilement longs et explicatifs. De sorte qu'au final, la retranscription systématique de ces textes relève d'un geste absurde, en fait une performance poétique.

04/2022

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Aventure

Edgard P. Jacobs. Le rêveur d'apocalypses

L'aventure dessinée d'Edgar P. Jacobs. Amateur d'art antique égyptien, collectionneur d'armes en tous genres, chanteur lyrique amoureux de la scène... Avant d'être le créateur de Blake et Mortimer, Edgar P. Jacobs est un homme d'une grande curiosité, animé par des passions nombreuses qui ont toute sa vie transporté son imagination. Ainsi, à 18 ans, il se rêve davantage en chanteur d'opéra qu'en dessinateur de bande dessinée. Malgré un passage à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, il préfère considérer le dessin comme un gagne-pain et non comme une véritable vocation. Mais la guerre arrive et dans les années 1940, les Allemands exigent que le contenu de la série américaine Flash Gordon soit repris et modifié. La tache revient à Jacobs qui fournit ensuite au journal les planches de sa première série : Le Rayon U. Plus tard, il rencontre Hergé, l'assiste sur Tintin- sans jamais être crédité - et finit par créer les aventures de deux héros anglais appelés à devenir des incontournables du genre : le colonel Francis Blake et le professeur Philip Mortimer. La bande dessinée est devenue son art et son métier, mais l'histoire de Jacobs ne s'arrête pas là... A l'occasion de l'anniversaire de la première publication des aventures de Blake et Mortimer dans le journal Tintin il y a 75 ans, voici le portrait biographique de l'un des plus grands auteurs du Neuvième Art. François Rivière, qui s'est longuement entretenu avec le maitre de son vivant, y raconte l'artiste au travers de nombreuses et fascinantes anecdotes qui ont constitué la vie de l'auteur belge. Philippe Wurm, l'un des héritiers évidents et revendiqués de la ligne Jacobs, met en scène cette fascinante destinée " à la manière de ", d'un trait fin et précis confondant de mimétisme. L'ouvrage se déclinera en deux éditions : Jacobs - Le rêveur d'apocalypses propose la bande dessinée complète en couleurs complétée d'un appareil critique succinct détaillant " l'homme Jacobs ". Jacobs - Le rêveur d'apocalypse - édition spéciale est l'édition luxe du même ouvrage, en noir et blanc, enrichie d'un appareil critique très dense (photographies, cartes postales, documents d'époque, notes, essais...) sur les coulisses de la création de l'oeuvre de Jacobs et les recherches effectuées par Wurm et Rivière. Car le moindre des paradoxes n'est pas que Jacobs a inventé des mondes et des voyages extraordinaires, aux quatre coins du monde et au-delà des univers connus, sans jamais quitter - ou presque - Bruxelles et ses environs...

12/2021

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XIXe siècle

Louis Janmot. Le poème de l'âme

Commencé à Rome en 1835 et poursuivi jusqu'en 1881, Le Poème de l'âme est le grand oeuvre de l'artiste lyonnais Louis Janmot (1814-1892), à la fois pictural et littéraire. Il illustre en 34 compositions accompagnées d'un long poème le parcours initiatique d'une âme sur la Terre. Formé de deux cycles respectivement composés de 18 peintures et de 16 grands dessins, il fut qualifié par Henri Focillon, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon de 1913 à 1924, "d'ensemble le plus remarquable, le plus cohérent et le plus étrange du spiritualisme romantique" . Le premier cycle, achevé en 1854, raconte les premières années au Ciel et sur la Terre d'une âme, représentée sous les traits d'un jeune garçon et accompagnée d'une jeune fille. On suit les étapes et les vicissitudes de leur parcours, de la naissance du garçon jusqu'à la mort prématurée de la jeune femme. Théophile Gautier et Baudelaire furent attirés par ces toiles exposées à l'Exposition Universelle de 1855, grâce à l'intervention de Delacroix. Achevé en 1881, le second cycle raconte comment le garçon, désormais seul, est confronté aux tentations et aux malheurs de l'âme humaine. Un poème de 2814 vers, écrit par Janmot et intitulé L'Ame, accompagne les oeuvres. Il renforce leur signification et leur est indissociable. L'ensemble compose une oeuvre hybride, littéraire et picturale, qui invite à la contemplation, à l'écoute, à la déambulation. Janmot, peintre de l'âme, est un artiste très singulier dans son temps, mais son oeuvre fait écho à celle de plusieurs autres artistes tels que William Blake, Philipp Otto Runge ou Francisco de Goya avant lui, ses contemporains les Préraphaélites, ou encore, plus tard, les symbolistes, en particulier Odilon Redon qui a été en contact avec lui. L'ouvrage replace Le Poème de l'âme et son auteur à la croisée de références, d'influences et de courants aussi bien littéraires, religieux et philosophiques qu'artistiques.

09/2023

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Histoire internationale

Aktion T4. Le secret d'Etat des nazis : l'extermination des handicapés physiques et mentaux

De 1939 à 1943, le IIIe Reich mena une vaste entreprise de mise à mort des malades mentaux et handicapés physiques allemands. Considérés par Hitler et son entourage comme des poids morts dans l’économie de guerre, ces patients furent décrits auprès de l’opinion publique comme des êtres dont la vie ne vaut pas d’être vécue. Dans l’Allemagne d’avant-guerre, c’est l’entourage de Hitler (lui-même ne prit pas de décision officielle à ce sujet) qui élabora le programme dit d’« euthanasie » ou T4 (ainsi nommé d’après l’adresse de l’administration : Tiergartenstraße 4, à Berlin). Dans une semi-clandestinité, une lourde machine d’extermination se mit ensuite en place, pilotée depuis Berlin par une administration sophistiquée, entièrement à la solde de la Chancellerie du Führer, qui opérait sous couvert de sociétés écrans. Médecins, infirmiers, membres de la SS participèrent à cette opération, sous le contrôle du Kriminalinspektor Christian Wirth, et sous l’égide d’hommes émanant de l’entourage proche de Hitler (Philipp Bouhler, Viktor Brack, Martin Bormann…). Arrachés à leurs asiles, les malades furent bientôt conduits par cars entiers dans des centres réquisitionnés et spécialement aménagés en Allemagne et en Autriche (Grafeneck, Hartheim, Brandeburg, Hadamar…), où ils furent gazés puis incinérés dans les premiers fours crématoires de masse. Plus de 100 000 personnes furent ainsi assassinées. L’« euthanasie » des malades mentaux et des handicapés allemands préfigure ainsi l’extermination systématique des Juifs dans les camps de la mort, mise en œuvre à partir de 1942. Michael Tregenza apporte ici une remarquable contribution à la connaissance du programme T4, fondée sur le dépouillement approfondi de sources allemandes, autrichiennes et polonaises, notamment sur les témoignages et les interrogatoires menés lors des procès des années 1940 à 1960. Avec un luxe de détails, il décrit l’élaboration de l’entreprise d’euthanasie, ses sources intellectuelles, sa réalisation, son fonctionnement et surtout ses hommes, responsables et exécutants (dont beaucoup travailleront ensuite dans les centres de mise à mort de l’Aktion Reinhard).

03/2011

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Chanson française

Brassens l'appelait Socrate

Capitaine d'industrie à l'âme d'artisan, Jacques Canetti a su déceler et révéler les talents immortels de la chanson française : Piaf, Trenet, Brassens, Brel, Vian, Félix Leclerc, Béart, Anne Sylvestre, Higelin... Françoise, sa fille, raconte l'histoire - digne d'une aventure - d'un pionnier de la production musicale. Jacques Canetti, un producteur musical au flair infaillible Georges Brassens l'appelait " Socrate ". Et pour cause : Jacques Canetti, " accoucheur " de talents, a dessiné les contours du métier de directeur artistique et producteur musical indépendant ! Capitaine d'industrie à l'âme d'artisan, Jacques Canetti a su rencontrer les monuments de la chanson française, bien avant qu'ils ne le deviennent : Piaf, Trenet, Brassens, Brel, Vian, Félix Leclerc, Guy Béart, Anne Sylvestre, Jacques Higelin, Serge Reggiani... Dans tous ces artistes encore inconnus du grand public, il a su déceler l'incroyable talent à venir - futurs points de repères de toutes les générations françaises. Loin des considérations marchandes, Canetti a mené sa barque en fonction de trois mots-clefs : joie, confiance et enthousiasme. Jeanne Moreau fut d'ailleurs la première à s'en remettre à son flair. " Mais quand Canetti dort-il ? ", se demandait Boris Vian. A juste titre : ce démiurge a créé un théâtre parisien, Les Trois Baudets, construit le catalogue discographique de Polydor et Philips, lancé les " Tournées Canetti " sur les routes de France, mis sur pied une " coopérative d'artistes " pendant la guerre et, plus tard, sa propre maison de production. Mais ce pionnier fut aussi l'un des grands artisans de l'économie naissante de l'entertainment, porté par la radio et les techniques nouvelles de pressage de disques et de communication. En somme, la vie de Jacques Canetti (1909-1997) fut une incroyable aventure, ici racontée par sa fille Françoise, témoin dès sa prime enfance de l'enthousiasme de son père - et du défilé ininterrompu d'artistes dans le salon familial.

09/2022