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Joyce Johnson

Extraits

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Décoration

Street illusions. Trompe-l’oeil et jeux d’optique dans le street art

Quand le street art fait WAOUH ! Le trompe-l'oeil d'aujourd'hui n'a plus grand-chose à voir avec celui qui durant des siècles a émaillé l'histoire de l'art. Après l'avoir dépoussiéré de ses relents purement décoratifs tout en maîtrisant parfaitement ses contraintes formelles, les illusionnistes urbains proposent au public des jeux interactifs et visuels aussi diversifiés qu'étonnants : anamorphoses remises au goût du jour dans des mises en scène bluffantes, lettres en 3D s'animant grâce à des procédés numériques, ou encore, trous noirs et autres vortex polychromes qui nous entraînent dans une forme de géométrie méditative... Après une introduction historique dans laquelle Codex Urbanus revient aux sources de ce type de production picturales, Chrixcel présente une vingtaine de ces artistes internationaux passés maîtres dans l'art de l'illusion et nous montre comment au fil d'un riche portfolio de styles et de techniques, ils transcendent le réel de nos villes et nous ouvrent de nouvelles et incroyables perspectives. Avec la participation de 23 artistes internationaux1010 - Astro - Ben Johnston - Bond Truluv - Carlos Alberto GH - Ceser87 - Cee Pil - Cinta Vidal - Darel Carey - Drasko Boljevic - Hoxxoh - Huge - JR - Leon Keer - Liu Bolin - Peeta - Pejac - Scaf - Shozy - Soda - Vile - Vinie - Wild Drawing.

10/2020

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Mer

Partir autour du monde. 1519-2019 : cinq cent ans de circumnavigations

Parfois dramatique, toujours émouvante, l'histoire des tours du monde à la voile est incroyablement riche en aventures épiques et peuplée de personnages hors normes. En 2019, nous célébrons le cinq centième anniversaire du voyage de Magellan : l'occasion de revenir sur l'histoire des circumnavigations, de Magellan à Jean-Luc Van Den Heede, en passant par sir Francis Drake, Joshua Slocum, sir Robin Knox-Johnston, Bernard Moitessier, Isabelle Autissier, Jon Sanders, Bruno Peyron, Nicole van de Kerchove, James Cook, Ellen MacArthur, François Gabart et bien d'autres. Quels que soient l'époque et le contexte - seul, en famille, en équipage, le plus rapidement ou le plus lentement possible, à l'endroit ou à l'envers -, le tour du monde à la voile demeure une aventure humaine, technologique, sportive, source d'une infinité de récits épiques et de péripéties dramatiques ou émouvantes. Olivier Le Carrer nous emmène dans le sillage de ces navigateurs, portant un regard neuf sur la singularité de leur parcours et reprenant les routes mythiques à la découverte des lieux qui ont fait la grande histoire des tours du monde : ports, caps, eaux tropicales ou latitudes redoutées... Délicatement illustré à l'aquarelle par Sibylle Le Carrer, un récit haletant qui donne envie de hisser les voiles.

05/2019

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BD tout public

Les plaines d'Abraham Tome 1

Eté 1759 - Québec, Nouvelle-France. Depuis quelques temps l'armée britannique commandée par le Major-Général James Wolfe n'arrive toujours pas à percer les enceintes de la ville de Québec. Le gouverneur Vaudreuil et le commandant des troupes françaises en Amérique du Nord Louis-Joseph Marquis de Montcalm soutiennent le siège avec une main de fer en résistant aux bombardements incessants des canons anglais placés sur la rive opposée. C'est dans ce contexte hostile et difficile que va se jouer le destin d'un aide de camp de l'armée française répondant au nom de François Johnston. Au cours des quelques jours qui précèdent la Bataille des Plaines d'Abraham qui fera basculer l'issue de la guerre et qui précipitera la chute de la Nouvelle-France, il découvrira ainsi les grands espaces du Nouveau-Monde et l'amitié d'un amérindien, un guerrier huron portant le nom d'Ours-les-deux-poings. Pour François, c'est un nouveau départ qui lui est offert... s'il survit à ce dernier combat... "Si nous avions su que ces plaines devaient être le théâtre qui allait celer à jamais le destin de la Nouvelle France, nous ne serions sûrement jamais partis de Québec... " François JOHNSTONE

06/2013

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Critique littéraire

Elisabeth de Gramont. Avant-gardiste

Elisabeth de Gramont (1875-1954) est une femme qui ne s'est jamais soumise à l'ordre établi. Scandaleuse dans sa vie amoureuse, la " duchesse rouge " l'est aussi dans ses choix sociaux et politiques, lorsqu'elle embrasse la cause du marxisme et celle du Front populaire, aux côtés des grandes figures révolutionnaires françaises et étrangères. Eprise de découvertes et d'aventures, elle se rend en Extrême-Orient, au Maghreb, en Amérique et en URSS, et écrit de nombreux essais et livres de mémoires qui seront couronnés de succès. Même si elle épouse, à vingt et un ans, Philibert de Clermont-Tonnerre dont elle aura deux filles - le couple est très lié à Robert de Montesquiou et Marcel Proust - Elisabeth rencontre, à l'âge de trente-quatre ans, la célèbre Amazone américaine Natalie Clifford Barney : c'est un véritable coup de foudre, qui, en dépit d'autres liaisons saphiques, durera plus de quarante-cinq années. Cette biographie est avant tout le roman d'une vie exceptionnelle car hors du commun, et d'une époque qui se dévoile ici page après page. Francesco Rapazzini, grâce à de nombreux inédits, brosse et analyse une société, composée d'artistes, de peintres, d'écrivains, de politiciens, de danseurs, de musiciens, de mondains : Remy de Gourmont, Romaine Brooks, Paul Valéry, Colette, Georges Clemenceau, Paul Morand, Gertrude Stein, Isadora Duncan, Valery Larbaud, Arthur Honegger, Jacques Ibert, Léon Blum, James Joyce, Louis Aragon, René Crevel... Tous les grands noms qui ont fait de Paris la " Nouvelle Athènes " sont ici évoqués ; tous ont gravité autour d'Elisabeth de Gramont.

04/2004

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Critique littéraire

D'Annunzio le magnifique

On a du mal à concevoir aujourd'hui que Gabriele D'Annunzio (1863-1938) fut l'écrivain-personnage le plus entouré, le plus imité, le plus jalousé de son temps. Henry James, Shaw, Stefan George, Heinrich et Thomas Mann, Karl Kraus, Hofmannsthal, Kipling, Musil, Joyce, Lawrence, Pound, Hemingway, Brecht, Borges et tous les Français - de Remy de Gourmont jusqu'à Cocteau, Morand, Yourcenar - trois générations d'intellectuels l'ont lu, étudié et copié, quitte à le renier ou l'oublier par la suite. Une légende, noire et rose à la fois, a fleuri abusivement autour d'un homme hors norme, dont le talent protéiforme, l'exceptionnelle vitalité et le courage physique, le goût de se dépasser en tout domaine, évoquent irrésistiblement le Minotaure de Picasso. Ce livre se propose de le faire redécouvrir tel qu'il fut. D'Annunzio n'a pas été tour à tour poète, romancier, auteur dramatique, séducteur qui défraya la chronique de son temps, aviateur, héros de la guerre, condottiere, Comandante à Fiume, jusqu'aux dix-sept dernières années de repli volontaire dans son palais du Vittoriale sur le lac de Garde, souvent revêtu d'un froc de bure. Il fut, du début à la fin, un poète de l'action, composé de tous ces éléments divers, un barde que le mouvement soulève, que le repli paralyse et que l'inertie tue. Non pas un aventurier, mais un véritable prince de l'aventure, précurseur des Lawrence d'Arabie, Saint-Exupéry, Malraux, et Romain Gary, qui se sont inspirés de lui.

02/2018

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Histoire internationale

Après la fin de l'histoire. Un regard sur les révoltes du XXe siècle

Le 28 juin 1914, à Sarajevo, l'archiduc François-Joseph, héritier de l'empire austro-hongrois, est assassiné. Cet évènement est le coup d'envoi du XXe siècle et de ses horreurs, et est aussi à l'origine de la création de la Yougoslavie. Et c'est avec la disparition de cette dernière, quatre-vingts ans plus tard, que se termine ce même siècle. Stanko Cerovic raconte la vie et la mort de son pays, si emblématique de ce temps de ténèbres, les passions et désillusions politiques, la participation de sa famille, celle de Milovan Djilas, le meilleur ennemi de Tito, aux grands événements qui façonnèrent l'Est du continent. Où est la source de la révolte dans l'homme ? Obsédé par cette question, l'auteur revient sur les rebellions du siècle - le communisme, l'anticommunisme, la dissidence, leur échec, et leur sens, si elles en ont un. Cerovic le croit, et pense qu'elles méritent d'être expliquées, et parfois même justifiées malgré la terrible impasse à laquelle elles aboutirent toutes. Marchant sur les traces de l'homme révolté de Camus, il peut, à l'issue de cet itinéraire spirituel singulier, faire sienne la célèbre phrase d'Ulysse de Joyce : " L'Histoire est un cauchemar dont j'essaie de m'éveiller ". Stanko Cerovic s'est mis à écrire dans le no man's land de l'exil parisien, non pour retrouver une patrie mais pour justifier sa propre survie. Il nous offre avec cette odyssée européenne singulière une philosophie de l'histoire, un récit épique, politique et intimiste à la fois.

01/2007

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Littérature étrangère

Equinoxes rouges

Le meurtre en 1738 de Red Shoes, chef des Indiens choctaws, et celui en 1991 du responsable politique de la tribu, Redford McAlester, donnent à LeAnne Howe l'opportunité romanesque d'une subtile réactualisation des traditions tribales. Des esprits, remontant aux mythes de la Création, rejouent les mêmes combats pour les mêmes valeurs à travers des acteurs humains ensevelis dans le grand cycle de l'Histoire. Au XVIIIe siècle, Shakbatina, danseuse Secoue-Coque-d'Ecailles aux carapaces de tortue, héritière de la tradition des Pacificatrices, donne sa vie pour sauver celle de sa fille, épouse de Red Shoes. Des générations plus tard, son esprit revient hanter les femmes de la famille Billy, ses descendantes du XXe siècle : Auda accusée du meurtre de McAlester, en prise avec les mafias tournant autour du casino de la réserve, et ses sueurs. Un mystérieux passé est révélé par bribes à chacune d'elles. En contrepoint, on voit défiler de curieux personnages comme Femme Porc-Epic, une vieille Femme-médecine qui se fait appeler Sarah Bernhardt, ou encore cet agent de l'IRA, qui répond au nom de code de James Joyce. Surréalisme et réalisme social, visions chamaniques et quotidien terre à terre, histoire et mythe se mêlent ici de façon éméchée, luxuriante, empruntant à des constructions qui peuvent évoquer Sepulveda ou Garcia Marquez. Cette fresque littéraire - au thème indien transcendé par la portée universelle du livre - nous propose une fantastique immersion dans l'Amérique indienne semi-rurale d'aujourd'hui. Elle touche à la tragédie shakespearienne revue à la lumière des traditions choctaws.

08/2004

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Littérature française

Le tiers temps

Rue Rémy-Dumoncel, dans le quatorzième arrondissement de Paris, se trouve un immeuble blanc – une modeste maison de retraite baptisée Le Tiers-Temps. Au milieu de la cour recouverte d'un gazon en plastique, un arbre solitaire. Parmi les résidents venus vivre ici leurs derniers mois, un grand échalas, au visage sombre mais aux yeux encore perçants, joue avec ses souvenirs où se mêlent deux langues, l'anglais de son Irlande natale et le français de son exil littéraire. Ce vieux monsieur s'appelle Samuel Beckett. Ce premier roman dévoile un Beckett surprenant, attendant la fin (un comble), devenu pour ainsi dire l'un de ses propres personnages. Avec une délicatesse et une justesse de chaque instant, Maylis Besserie fait résonner, par la fiction, la voix caustique et lucide du grand Sam. Le charme opère et l'on voit défiler les épisodes qui ont marqué sa vie : l'amitié avec son maître James Joyce ; sa liaison avec la fille de ce dernier, Lucia ; la complicité avec son éditeur, Jérôme Lindon ; les premières représentations de Godot ; la grâce de l'écriture et la déchéance d'un corps à bout de souffle ; mais aussi la vie quotidienne au Tiers-Temps, où Beckett a réellement résidé, mise en scène à travers les rapports d'infirmiers ou de médecins, et les monologues du vieux Sam, où l'humour, intact, rageur et ravageur, se mêle à la plus poignante mélancolie. On est saisi par une émotion grandissante à mesure que le roman accompagne le grand Irlandais vers son dernier silence.

02/2020

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Critique littéraire

Littératures

Littératures réunit l'ensemble des conférences données par Vladimir Nabokov entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines où il enseignait la littérature européenne. On y trouve, outre deux essais, " Bons lecteurs et bons écrivains " et " L'art de la littérature et du bon sens ", des réflexions et analyses originales et percutantes consacrées aux oeuvres de Jane Austen, Dickens, Flaubert, Stevenson, Proust, Kafka, Joyce, ainsi qu'à celles de ses compatriotes russes Gogol, Tourgueniev, Dostoïevski, Tolstoï, Tchekhov et Gorki. Ce volume propose enfin une longue étude, tout aussi iconoclaste, du Don Quichotte de Cervantès. Balayant la plupart des idées admises concernant ces chefs-d'oeuvre, Nabokov affirme avec superbe, humour et ironie sa propre conception de la littérature : rejet des approches historique, sociologique ou psychologique (Freud, le " charlatan viennois ", est constamment la cible de ses sarcasmes), suprématie de la structure, du style, du détail et de l'agencement des détails entre eux. " Caressez les détails, les divins détails ", tonitrue-t-il de sa chaire. Et encore : " La littérature est invention. La fiction est fiction. Appeler une histoire "histoire vraie", c'est faire injure à la fois à l'art et à la vérité. Tout grand écrivain est un grand illusionniste. " Préfacière de la présente édition, Cécile Guilbert écrit : " Ce que Nabokov dispense a priori avec largesse à ses étudiants ? Pas moins que la crème de la littérature, les moyens critiques de la reconnaître et d'en jouir. Un don au sens du "talent" comme de " l'offrande ", généreux et forcément aristocratique. "

02/2010

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Littérature étrangère

Petit Casino

Le passé est triste, il est désordonné : il est comique. Composé de cinquante-deux vignettes narratives dont chacune est suivie d'un commentaire radicalement "décalé", Petit Casino a des allures de kaléidoscope qui mettrait en mouvement des fragments de mémoire pour rejouer sur une scène inédite l'inépuisable thème de la fuite du temps. Refrains de chansons, premiers émois érotiques, amours perdues, lingerie féminine, et recettes de cocktails, listes de questions et listes d'erreurs..., Gilbert Sorrentino revisite le Brooklyn des années 1950, en rebattant les cartes des destins avec une cruauté ironique qui, étrangement, finit par atteindre à l'essence même de la compassion. Au fil de cette oblique méditation sur la mort et sur la perte, cette fugue de récits qui célèbrent l'humain dans tous ses désespérants états, l'écrivain met en scène un univers d'imposteurs et de dupes, d'esseulés et d'ivrognes, d'âmes sentimentales et d'individus assoiffés de sexe, tous jouant comme ils le peuvent les cartes difficiles qui leur ont été distribuées. Conçu par un écrivain prestidigitateur dont le plus grand plaisir consiste à prodiguer des informations fausses ou ambiguës et à inventer des problèmes que seule l'élaboration de formes nouvelles peut résoudre, ce roman d'inclassable sagesse débordant d'esprit, de passion, et d'anticonformisme donne une nouvelle et éclatante preuve du singulier génie de ce créateur proche des recherches formelles d'un Raymond Roussel ou de l'OuLiPo, et dont le pessimisme mâtiné d'un humour ravageur n'est pas sans évoquer Laurence Sterne, James Joyce ou Flann O'Brien.

02/2006

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Littérature française (poches)

Thérèse et Isabelle

Voici "Thérèse et Isabelle" tel que Violette Leduc l'avait écrit à l'origine, avec ses pages inédites âpres et précieuses, sa langue nue et violente qui témoignent d'une liberté de ton qu'aucune femme écrivain, en France, n'avait osé prendre avant elle. "Thérèse et Isabelle" constituait la première partie d'un roman, Ravages, présenté aux Editions Gallimard en 1954. Jugée "scandaleuse", elle fut censurée par l'éditeur. C'est au printemps 1948 que Violette Leduc, encouragée par Simone de Beauvoir, entreprit la rédaction de ce texte auquel elle va consacrer trois années. Le défi était de taille : "J'essaie de rendre le plus exactement possible les sensations éprouvées dans l'amour physique. Il y a là sans doute quelque chose que toute femme peut comprendre. Je ne cherche pas le scandale mais seulement à décrire avec précision ce qu'une femme éprouve alors. J'espère que cela ne semblera pas plus scandaleux que les réflexions de Madame Bloom à la fin de l'Ulysse de Joyce. Toute analyse psychologique sincère mérite, je pense, d'être entendue". Au début des années soixante, Violette Leduc greffe une partie de "Thérèse et Isabelle" dans le troisième chapitre de La Batârde : elle supprime des passages, resserre des pages, atténue des métaphores, modifie le déroulement de quelques dialogues ; Thérèse est métamorphosée en Violette. L'autre partie est publiée séparément en juillet 1966. Aujourd'hui, enfin, paraît Thérèse et Isabelle comme une oeuvre en soi, dans sa cohérence initiale et sa continuité.

10/2013

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Critique littéraire

Littérature et fantôme

Dans Littérature et fantôme, Javier Marías nous ouvre les portes de sa bibliothèque et de son atelier littéraire. Il commente avec intelligence et humour les vies et les oeuvres de ses auteurs préférés - Joyce, Faulkner, Shakespeare, Nabokov ou Flaubert - mais il nous parle également d'autres passions plus secrètes - Quiroga, Stevenson, Cervantès ou Melville. Chaque essai est une lecture novatrice et très personnelle par laquelle Marías illumine un aspect peu ou mal connu de l'auteur ou de l'oeuvre qui l'intéresse. La fascination de Flaubert pour la bêtise humaine (et son culte presque religieux de l'intelligence), la destinée tragique de Quiroga et de sa famille, ou bien la folie chez Faulkner, sont autant de thèmes qui retiennent son attention et qui de ce fait nous invitent à lire ou à relire Marías sous une autre lumière : celle qui projette sur son oeuvre l'ombre de ces géants. Mais le romancier espagnol est aussi un formidable chroniqueur et un observateur attentif et amusé de la vie contemporaine. A côté des essais et de brillants exercices de critique littéraire, nous retrouvons aussi d'autres textes, plus proches de la chronique ou de l'article, comme les trois petits bijoux qui composent la "Suite Anglaise" au début du recueil. Ils sont, tout simplement, un bonheur de lecture. Ce délicieux petit livre permet ainsi de découvrir les autres visages du romancier espagnol, mais, également, l'alchimie secrète qui a présidé à la composition de chef-d'oeuvres tels que le Roman d'Oxford, Un coeur si blanc ou, plus récemment, Ton visage demain.

01/2010

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Autres philosophes

Le langage

Traduit pour la première fois en français et accompagné d'une introduction de Jacques Le Rider, Le Langage permettra au public français de découvrir un texte important et représentatif de la pensée et de la personnalité de Mauthner dont, jusqu'à présent, aucune oeuvre théorique n'avait été traduite en français. Cet ouvrage permet de comprendre au plus près le scepticisme radical de Mauthner qui s'affirme des Contributions à une critique du langage au Dictionnaire de la philosophie. C'est au printemps 1906 que Martin Buber a proposé à Mauthner de rédiger un volume sur Le langage pour sa collection La société (Die Gesellschaft), afin de récapituler les thèses de ses Contributions à une critique du langage et de dégager de nouvelles perspectives sociolinguistiques. Mauthner insiste sur le caractère contraignant de la langue qu'il considère comme un facteur décisif du conditionnement social et culturel des individus. Il s'agit du condensé le plus clair et concis que Mauthner ait donné de ses thèses qui ont marqué de nombreux intellectuels au XXe siècle parmi lesquels Landauer, Hofmansthal, Wittgenstein, Hugo Ball, Döblin et les avant-gardes des années 1968, mais aussi Borges, Joyce, Beckett et George Steiner. Jacques Le Rider a publié une biographie intellectuelle de Fritz Mauthner aux éditions Bartillat. Fritz Mauthner (1849-1923), penseur et essayiste allemand, est l'auteur de nombreux ouvrages de philosophies du langage dont les célèbres Contributions à une critique du langage. Sa pensée exprime le scepticisme linguistique le plus radical jamais formulé à l'époque contemporaine.

09/2021

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Poésie

L'Eglise

Seule ouvre théâtrale écrite et publiée par Céline, L'Eglise constitue en quelque sorte une répétition générale du Voyage au bout de la nuit. L'Eglise, bien que publiée en 1933, un an après le Voyage, avait été écrite en 1926. Et déjà le protagoniste s'appelle le docteur Bardamu. Dans L'Eglise, le ton, bien que nouveau, n'a pas encore la force torrentielle que l'on connaît. La langue classique se heurte encore au parler populaire qui s'épanouit en quelques monologues très céliniens. L'action se déroule en Afrique, dans une petite résidence française, puis aux Etats-Unis dans les coulisses d'un music-hall new-yorkais, ensuite à Genève au siège de la Société des Nations et enfin dans la banlieue parisienne, dans un bistrot transformé en clinique au dernier acte. Les thèmes céliniens apparaissent au hasard des situations : le mépris des coloniaux ambitieux et médiocres, l'impuissance de l'homme devant la souffrance et la mort, le besoin de beauté et d'harmonie, l'amour des gens simples et des enfants. Ferdinand Bardamu apparaît comme un être vaincu d'avance par la fatalité et le cynisme général, essayant de survivre dans l'ombre. Comme le dit un des personnages : "Bardamu est un garçon sans importance collective. C'est tout juste un individu." Sartre mettra cette phrase en épigraphe à La Nausée. Le grand intérêt que suscite L'Eglise est d'être une des toutes premières oeuvres de Céline et de contenir en germe les éléments qui permettront de situer son auteur à côté de Faulkner et de Joyce.

06/1952

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Littérature anglo-saxonne

Daisy Miller - Les ailes de la colombe - Les ambassadeurs

Henry James (1843-1916) s'impose aujourd'hui comme l'un des quelques maîtres qui ont renouvelé le roman au cours des cent dernières années. A la recherche, comme Rimbaud ou Proust, de la " vraie vie ", il ne voit de salut que dans l'intensité intérieure, dans la liberté et l'authenticité des consciences, dont il révèle avec une acuité inégalée la complexité mouvante, le cheminement imperceptible, la prise de distance à l'égard d'une société mortifère. Accueillir la richesse du Inonde, prolonger la magie des rencontres heureuses, aimer pour rien : voilà l'invitation passionnée d'un romancier dont on n'évoque trop souvent que l'exceptionnelle maîtrise de l'art du récit. La nouvelle et les deux romans réunis ici illustrent tous trois le " thème international " de James : l'Amérique y rencontre l'Europe. L'action se déroule dans ces lieux envoûtants que représentaient pour l'artiste les métropoles de la culture : Rompe, Paris, Londres, Venise. De la simplicité de Daisy Miller, courte histoire aussi frêle que fraîche, qui assura la renommée de l'écrivain, à la virtuosité technique des romans, le lecteur pourra suivre l'affirmation éclatante d'un talent. James considérait Les Ambassadeurs comme son oeuvre la plus réussie, et le livre a effectivement pris place sur le même rayon qu'A la recherche du temps perdu de Proust ou Ulysse de Joyce. Mais sur ce prestigieux rayon figurent aussi Les Ailes de la colombe, dont la richesse symbolique - empruntée à la Bible, à Tristan et Yseut... - séduira peut-être davantage encore.

03/2011

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Théâtre

Théâtre complet. Tome 4, Force Triestine, Infériorité, Avec ma plume en or

Contrairement aux trois premiers volumes du Théâtre complet, celui-ci n'interroge pas le couple et ses accidents, mais la subordination. Farce triestine, comédie burlesque en un acte écrite en triestin, porte jusqu'au délire les rapports d'une maîtresse de maison avec les quatre domestiques qu'elle a recrutés sans se douter qu'ils étaient des voleurs. Dans Infériorité où n'apparaît aucune femme, sont mis en jeu, autour d'un riche bourgeois et de son domestique, deux amis aristocrates. Pour cette longue pièce en un acte qui porte à l'incandescence les rapports d'inégalité, Svevo a choisi une fin tragique après avoir éliminé trois autres dénouements, dont l'un éludait la tragédie au profit d'un comique à goût de cendre. Quant à la troisième pièce, non terminée et intitulée Avec ma plume en or, elle déroule en quatre actes, et essentiellement entre des personnages féminins, les conséquences de multiples dépendances liées à l'âge, à la maladie, à la condition sociale, à la pauvreté. L'écriture de ce triptyque s'étend de 1913 à 1926 : elle succède à la rencontre de l'auteur avec Joyce (1907) et avec la psychanalyse (1911), elle englobe les effets de la Grande Guerre et du retour de Trieste à la " patrie italienne " (1915-1919), elle accompagne la composition, la publication et la lente montée vers le succès de La Conscience de Zeno (1919-1926), au moment même où commence à sévir dans la ville-frontière le fascisme mussolinien.

06/2010

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Critique littéraire

Pourquoi lire ?

Devant le brio, l’érudition, la drôlerie et l’acuité de cet essai – salutaire ? oui, salutaire – de Charles Dantzig consacré à sa passion prédominante, la lecture, on ne peut que s’incliner, livre à la main, et le citer : « Voilà pourquoi la lecture n’est pas contre la vie. Elle est la vie, une vie plus sérieuse, moins violente, moins frivole, plus durable, plus orgueilleuse, moins vaniteuse, avec souvent toutes les faiblesses de l’orgueil, la timidité, le silence, la reculade. Elle maintient, dans l’utilitarisme du monde, du détachement en faveur de la pensée. Lire ne sert à rien. C’est pour cela que c’est une grande chose. Nous lisons parce que ça ne sert à rien. »Et ailleurs, des conseils (« ne pas lire Mein Kampf quand on a perdu son emploi depuis des années dans un pays à forte inflation »), des rosseries (« les éditeurs tentent comme ils peuvent de ne pas vendre et de préserver la littérature, rien n’y fait. Ainsi est né Twilight, le premier roman de vampire qui ne soit pas fait avec du sang, mais avec du navet »), des douceurs (Proust), et des ajustements dans les deux sens (Joyce et sa notoriété, l’emploi du verbe savoir chez Marguerite Duras). Et enfin, une conception de la lecture comme « sœur de la littérature », toutes deux marchant ensemble dans un combat contre le temps. Une philosophie de la lecture qui fait s'exclamer, s'enthousiasmer, applaudir, et dont on n'a qu'une envie: (la) relire.

09/2010

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. Grande-Bretagne Tome 2, Angleterre nord et Ecosse, Irlande

Ce volume est le troisième des Demeures de l'esprit, le deuxième (et le dernier) de ceux qui sont consacrés aux Iles britanniques : après le Sud et le Centre de l'Angleterre ; plus le Pays de Galles, c'est cette fois le Nord de l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande que nous parcourons en compagnie de Renaud Camus, auteur et photographe. Le dramatis personae n'a rien à envier à celui du livre frère puisqu'il va des sœurs Brontë à Joyce, de Laurence Sterne à Yeats, de Sir Walter Scott à George Bernard Shaw en passant par Synge, Carlyle ou Barrie, le père assez ambigu de Peter Pan. William Wordsworth n'a pas moins de trois maisons aujourd'hui ouvertes au public tandis que Robert Burns, le poète national de l'Ecosse, en a quatre ! Mais les écrivains ne sont pas seuls représentés, non plus que les figures illustres : occasions de savoureuses découvertes, peut-être, voici en leurs demeures le gentleman architect Sir Thomas Robinson ou le photographe Edward Chambré Hardman, le peintre écossais Edward Atkinson Hornel ou son confrère anglais d'Irlande Derek Hill, les inventeurs Samuel Crompton ou George Stephenson, le publiciste Hugh Miller ou bien le voyageur John Muir, précurseur de l'écologie. Du jardin de Beatrix Potter on passe en quelques pages à la chambre natale de David Livingstone. Le pari est que les portes ouvrent sur les œuvres, les fenêtres sur les destins, les paysages sur les phrases, sur les images, les convictions, les idées.

06/2009

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Littérature française

FB comme Framboise Bertrand Tome 1 : Saisons 1 à 4

Je suis Françoise Bertrand, enfin Framboise, je vis à Bruxelles, même si je suis née à Nuremberg et que j'ai la nationalité française. J'ai trois compagnons canins : Johnny, Tony et David. Situation amoureuse : CELIBATAIRE. Tous des lâches et des pervers sauf feu papa Kleber. Heureusement que j'ai mon Nono à la Bourboule qui me comprend. Entre lui et moi, c'est comme le bon temps du rock'n'roll, ça colle ! Fan absolue de Sylvie Vartan qui est pour moi la plus grande artiste au monde, j'adore cuisiner des tartes aux citrons, marcher avec des talons vertigineux et manger de la brioche (je ne mange jamais de pain). J'ai une famille envahissante. Maman vit à Niort dans une maison de retraite et boit du Pinot. Elle ne jure que par ma soeur Yveline qui se prend pour une princesse ! Mais je sais qu'elles me jalousent en secret, comme mes deux cousines Fêtenat la voleuse de mari et Thérèse la postière du Nord. Par chance, je peux compter sur le soutien de Christiane, ma copine moche, et Joyce, ancienne meneuse de revue au Perroquet Bleu que j'ai connue là-bas quand je servais des verres. Situation professionnelle : c'est compliqué. Mais je garde le moral ! Car je suis une Bertrand ! Belle, digne et chic ! C'est la raison pour laquelle j'ai décidé aujourd'hui de réunir les messages de mon compte Facebook dans ce recueil, afin de vous aider, vous aussi, à prendre votre Destin en main. Vive la France ! Vive Pompidou ! Vive moi ! F.B

05/2017

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Littérature française

FB comme Framboise Bertrand Tome 2 : Saisons 5 à 7

Impossible ! Mais impossible de vous abandonner comme ça après tout ce que nous avons vécu. NON ! NON ! NON ! Tout ne s'arrête pas comme ça ! Voici la suite de mes folles aventures Facebook. Encore beaucoup de choses vont se passer dans la vie de votre héroïne préférée. Le meilleur comme le pire mais je fais face ! TOUJOURS TOUT DROIT ! Car je suis une Bertrand ! Après la mort de Johnny, Tony et David, mes caniches abricots et ma série d'échecs sentimentaux (Bébert, Jean-Claude, Luis, Roger, Jean-Pierre, Alain et mon Nono de la Bourboule), je me dois de rebondir et trouver vite un mari pour donner tort à Maman qui pense que je vais finir vieille fille ! Mission difficile quand on a ma beauté et mon charisme. Faut se rendre à l'évidence : je fais peur aux hommes ! Heureusement que j'ai mes amies Joyce ancienne meneuse de revue au Perroquet Bleu et Christiane ma copine moche pour me remonter le moral, car je ne peux guère compter sur la famille et encore moins sur mes collègues de travail qui me jalousent. En tant que manager en Chef dans un centre d'appels, je suis exceptionnelle dans mon animation d'équipe. Mais je rêve d'autres horizons. Ma place est dans le show-business. Je suis une artiste qui aime donner du bonheur à son public. Je veux réussir mon grand comeback ! Surtout que, comme Sylvie Vartan, je sais tout faire : chant, danse, comédie, cascade etc. Vais-je parvenir à relever tous ces défis ? Vive la France ! Vive Pompidou ! Vive moi ! FB.

01/2018

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Poésie

Fortune

Fortune n'est pas un simple recueil de poèmes, mais plutôt une "suite" ou un ensemble de "variations" au même titre que les deux précédents ouvrages de l'auteur. Ici, une narration fragmentée reprend une traversée ferroviaire d'un personnage, Etienne, surnommé "Leblanc" , d'une côte à une autre, d'une mer à une autre. Ce qu'il perçoit ainsi que ce qu'il a laissé, ce qui le traverse dans les instants de torpeur ainsi que ce qu'il projette pour son arrivée influent musicalement sur la composition du livre aussi bien que sur ses rythmes. Par ailleurs, ce dernier opus prend ses distances avec les précédents qui s'inscrivaient tous dans la composition et le prolongement des Motets de l'auteur - ne serait-ce que par la récurrence des personnages. Un lien demeure toutefois avec son dernier, Variations de Jan, en ce que la Guerre de Troie en constitue l'arrière-plan lancinant. L'histoire fait retour sans cesse, percutant l'intime et provoquant les heurts métriques, ses syncopes, autant que l'allongement du vers parfois quand il s'agit de faire retour, ou tenter une synthèse de cette multiplicité d'approches. Les échos sont multiples : Conrad et Joyce, Maïakovski et Khlebnikov, Henry James et Homère. Mais surtout, les temps présents - avec leurs révoltes, leurs exils et leurs luttes - agitent un corps entre précipitation (panique) et méditation (pensée). Sans trame narrative, sans les sens sollicités sans cesse et sans l'invention en chemin, ce qui s'approche ici de l'élégie ne semblerait pouvoir trouver de voix chez cet auteur.

10/2022

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Ecrits sur l'art

Le risque de voir

Quel autre plus grand malheur peut frapper un historien de l'art que de commencer à perdre la vue ? Dans ce récit intime, poignant, Thierry Soulard explore le privilège de l'oeil dans notre culture et dans nos vies. Une célébration littéraire de la permanence de l'invisible. Devenir borgne ! Difficile de ne pas vivre ce handicap comme un drame. Sans la vision binoculaire et stéréoscopique, le réel semble n'avoir plus d'épaisseur. L'auteur rapporte ce qu'il a éprouvé au cours de sa prise en charge ophtalmologique et interroge en même temps les peintres malvoyants et les philosophes : qu'est-ce que voir ? Le handicap visuel permettrait-il de dépasser l'ordinaire de la vision ? Pour répondre à ces questions, Monet, Degas, Victor Brauner sont interpellés dans leurs oeuvres ou encore Bruegel et Rembrandt, en même temps que sont convoqués Platon, Descartes, Alain, Merleau-Ponty ou encore James Joyce et William Blake, sans oublier les Evangiles. Les bien-voyants ne se rendent pas compte qu'ils sont condamnés à vivre la tyrannie du réel. Et si les yeux empêchaient de voir en vrai ? Le genre humain n'a peut-être pas vocation à voir mais à entrevoir. Dans ces conditions, ne devrait-on pas considérer la malvoyance comme un atout ? Ne serait-il pas temps de voir autrement qu'avec les yeux ? Peut-être, alors, sentira-t-on la présence de l'Etre émerger de la pénombre. Ce livre inspiré invite à une joyeuse méditation.

08/2022

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Littérature russe

Une sale histoire

Une sale histoire, texte d'une grande puissance, dont l'acuité reste intacte de nos jours, est la première nouvelle que Dostoïevski publia après une dizaine d'années passées en Sibérie, au bagne, puis comme simple soldat et enfin en relégation, après sa condamnation pour avoir participé au cercle révolutionnaire de Petrachevski. Dès 1846, Dostoïevski écrivit, à côté de ses romans, des nouvelles d'abord inspirées par l'univers de Gogol et ses personnages obscurs qui émergent de la Russie des profondeurs pour se retrouver dans une capitale qui se force à être européenne. Dès ces textes de jeunesse, on plonge dans l'âme des personnages, au point que Nietzsche, qui découvrit avec passion Dostoïevski, dit de lui que c'est "le seul psychologue" . James Joyce, lui, estimait que Dostoïevski "est l'homme qui, plus que tout autre, a créé la prose moderne, et l'a portée jusqu'à son intensité actuelle" . Et Virginia Woolf a écrit à propos de ses oeuvres qu'elles sont "des tourbillons impétueux, des tempêtes de sable tournoyantes, des trombes d'eau qui sifflent, qui bouillonnent, qui nous aspirent. Elles sont composées purement et entièrement avec la matière de l'âme. Contre notre gré nous y sommes attirés, tourbillonnant en rond, aveuglés, suffocant, et en même temps remplis d'un ravissement vertigineux" . Dostoïevski voulait que son oeuvre soit "l'expression de toute sa vie" , et ce sont toutes ses préoccupations littéraires, politiques, philosophiques, psychologiques ou sociales que l'on trouve dans ses nouvelles.

01/2024

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Sports

Bad boys du rugby

Les joueurs et les histoires les plus dingues de l'histoire du rugby C'est sa faute, au rugby, de s'être toujours présenté comme " un sport de voyous pratiqués par des gentlemen ". Parce que depuis, ceux qui le pratiquent hésitent parfois entre les deux personnages, et certains ont une fâcheuse tendance à basculer plutôt du côté obscur. Dans cet ouvrage figurent toutes les fortes têtes et les têtes brûlées qui font aussi l'âme de ce jeu. Y sont présentés sans ambages leurs casiers judiciaires, parfois lourds, mais aussi les arguments de leur défense. Car les fortes têtes peuvent avoir un grand coeur. Quant aux têtes brûlées, ce sont ces joueurs, pas forcément " virils " qui n'ont jamais pu obéir à d'autre loi que la leur... Les joueurs inscrits sur ce tableau d'honneur (ou d'horreur) ont en tout cas suffisamment marqué les esprits pour être pour la plupart affublés d'un sobriquet qui résume leur tempérament : l'Animal (Sébastien Chabal), l'Exécuteur (Bakkies Botha), le Patron (Gérard Cholley), la Griffe (Peter Clohessy), Terminator (Jerry Collins), le Duc (Amédée Domenech), la Bête de Béziers (Alain Estève), le King (Barry John), Ferengi (Martin Johnson), le Sultan (Jean Sébédio), le Pin (Colin Meads), le Massif Central (Olivier Merle), Rapetou (Vincent Moscato), le Chiropracteur (Brian Lima), Ramsès (Michel Palmié), Casque d'Or (Jean-Pierre Rives), le Duc de Fer (Barry Windsor), le Pépé du Quercy (Alfred Roques) et quelques autres encore... dont Ernesto " Che " Guevara, que ses coéquipiers de Rosario avaient surnommé " Le Furieux ". Sont aussi racontés par le menu les matches les plus violents de l'histoire comme les troisièmes mi-temps mémorables et les coups de folie de ces barjots du rugby.

10/2020

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Histoire internationale

Dépêches du Vietnam

Dépêches du Vietnam rassemble la dernière série de reportages de guerre de John Steinbeck. Inédit en France, cet ouvrage reprend les chroniques écrites à partir de 1966 pour le magazine Newsday par celui qui reçut le Prix Pulitzer en 1940 pour les Raisins de la Colère et le prix Nobel de littérature en 1962. John Steinbeck, à 64 ans, est déjà un homme malade et fatigué il mourra deux ans plus tard quand il part pour couvrir le conflit qui mine l'Amérique. Mais il a beau bien connaître la guerre il a suivi les boys en Europe en 1943 pour le New York Herald Tribune et a été blessé en Afrique du Nord il est dérouté par ce qu'il découvre : une guerre qui ne comporte "ni front, ni arrières", écrit-il. Embarquant sur les vedettes qui sillonnent les deltas, volant à bord des hélicoptères Huey, il retrouve également son fils, futur écrivain lui-aussi, qui a choisi de s'engager. Est-ce l'une des raisons pour lesquelles Steinbeck, dans ses dépêches, soutient la guerre menée par l'Amérique ? S'il émettait des réserves en privé sur cette dangereuse aventure, il serre les rangs derrière la politique suivie par le président Lyndon Johnson, ce que lui reprocheront beaucoup d'intellectuels. Lui le défenseur des faibles et des opprimés, "l'écrivain social" qui en son temps fut soupçonné d'être communiste est devenu belliciste mais est surtout "désespéré que ces merveilleuses troupes n'apportent pas une victoire rapide". Le Traducteur prolifique des grands noms de la littérature anglo-saxonne (Bret Easton Ellis, Ernest Hemingway, Jack Kerouac, Francis Scott Fitzgerald.), Pierre Guglielmina a récemment traduit aux Belles Lettres, de Francis Scott Fitzgerald, Une vie à soi (Goût des idées, 2011).

01/2014

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Littérature étrangère

Mason & Dixon

1786, à Philadelphie. En visite chez sa sœur, le Révérend Cherrycoke entreprend de raconter à ses neveux les aventures de deux astronomes anglais, Charles Mason et Jeremiah Dixon qui, vingt-cinq ans plus tôt, avaient été chargés par la Royal Society d'observer, au Cap, le passage de vénus, avant de se retrouve r embarqués, à partir de 1763, dans une incroyable odyssée au cœur de l'Amérique du Nord, où ils ont pour mission de tracer d'est en ouest une ligne absolument rectiligne de huit mètres de large, qui devra séparer le Maryland et la Pennsylvanie, et ce à la demande de Lord Baltimore et de Thomas Penn, les héritiers respectifs de ces deux provinces. Les deux compères - le mélancolique Mason etle sanguin Dixon, le veuf inconsolable et le coureur de jupons - ne savent pas, bien sûr, que cette ligne portera un jour leurs noms et symbolisera plus tard la funeste frontière entre les États de l'Union et le Sud pro-esclavagiste. Épiés par des conspirateurs de tous bords, surveillés par les indiens ou traqués par l'énigmatique jésuite Zarpazo - le " loup de jésus " ! -, Mason et Dixon vont fréquenter aussi bien George Washington, Benjamin Franklin et Samuel Johnson qu'un homme-castor, un Chinois féru de feng shui, un canard mécanique amoureux d'un cuisinier français, un golem des bois et quelques bizarres croisés... Thomas Pynchon signe là une véritable épopée drôlatique, tourmentée et prodigieusement inventive, truffée de majuscules en hommage à la littérature anglaise du XVIII siècle et baignée par cette étrange brume érotique qui envahit le ciel quand Vénus l'éclaire de sa lueur. Mason & Dixon a été salué à sa sortie comme l'un des sommets du roman contemporain.

01/2001

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Histoire des idées politiques

Le grand abécédaire du Brexit. Tome 1, Analyse approfondie d'une incroyable émancipation

Brexit : Attention, tout ne vous a pas été dit ! Au pays de Descartes et des Lumières, la pensée unique a régné en maître. Inutile de débattre avec les Brexiters : ce n'est qu'une bande de bonimenteurs, porteurs d'un projet hérétique..."?Seuls, on est foutus", affirme Michel Barnier. Parce qu'ils savaient que c'était (im) possible, les Brexiters l'ont fait. Nouveau coup de Trafalgar. Bruxelles et ses alliés de part et d'autre de la Manche ont usé de tous les stratagèmes pour ne pas laisser filer Albion... à l'anglaise. Peine perdue. Déçus mais vite remobilisés, les UEphiles continuent à s'arc-bouter sur l'idée que "la petite île désormais isolée?" va s'affaiblir sur les plans économique et géopolitique : "Tant pis, ils l'auront bien cherché"... Eh bien oui, les Britanniques l'ont voulu et ils l'ont eu, leur clean Brexit, arraché de haute lutte, tel l'incroyable Hulk, s'en amusa Boris Johnson. Aux "les Britanniques finiront par revenir", répondent les "plus jamais" ! Pourquoi le Leave a gagné ? Qui sont ces Brexiters et quelles batailles épiques ont-ils remportées ? Le Royaume va-t-il vraiment s'émanciper, et rester Uni ? Quel peut être l'impact économique effectif du Brexit, au-delà des effets d'annonce ? Le pari de la mise en oeuvre du Global Britain est-il crédible ? Sera-ce un paradis libéral ou le retour du One Nation Conservatism, modèle britannique du gaullisme social ? Cet abécédaire vous propose, sur deux volumes, une contre-analyse approfondie, teintée d'humour, qui se lit comme un roman-fleuve passionnant, où les protagonistes sont sans pitié et tous les coups permis. Une formidable bataille pour la démocratie ! Ce premier volume inclut les Lettres-Chapitres allant de "A" à "P".

09/2021

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Techniques photo

Fisheye HS N°11 : Women in Motion Kering - Sabine Weiss - Novembre 2022

On croyait connaître Sabine Weiss, bercé·e·s par ses images d'enfants et de marginaux glanées au gré de ses voyages, autant de personnes photographiées avec tendresse et empathie. On l'a trop vite cataloguée dans la photographie humaniste, une case étriquée au regard d'un parcours qui mérite un élargissement de la perspective. Une ouverture et une mise en lumière qui ont notamment été permises par l'attribution du prix Women In Motion en 2020, et la superbe exposition Sabine Weiss, une vie de photographe organisée par les Rencontres d'Arles l'année suivante. Dans cette rétrospective orchestrée par Virginie Chardin, la photographe de 96 ans a pu montrer au public l'étendue de ses talents avec ses photos de reportage, d'illustration, de mode, de publicité, ses portraits d'artistes ou encore son travail personnel. Les nombreux témoignages rassemblés dans les 100 pages de ce hors-série qui lui rend hommage, tout juste un an après sa disparition, mettent en lumière la diversité des qualités de Sabine Weiss. Son empathie pour les personnes qu'elle photographiait, sa curiosité constante, son ouverture d'esprit, sa tendresse, mais aussi son humour, son irrévérence et sa malice qu'on devinait dans ses images comme dans son regard. Ce numéro s'inscrit dans la collection de hors-séries dédiés aux autres lauréates du prix Women In Motion décerné par Kering en partenariat avec les Rencontres d'Arles, qui a également récompensé Susan Meiselas en 2019, Liz Johnson Artur en 2021 et Babette Mangolte en 2022, et qui continue de mettre en lumière des parcours de grandes femmes photographes. La réécriture de l'histoire de la photographie à l'aune de ses autrices trop souvent oubliées n'en est qu'à ses prémices.

11/2022

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Sociologie

L'Afrique au féminin. De la victimisation au leadership

L'auteur s'attache à montrer dans cette étude que la femme africaine a sa place et un rôle à jouer, non seulement en tant qu'être humain, mais aussi et surtout en tant que citoyenne libre. A ce titre, elle a le droit de participer à la discussion sur les questions relatives à la politique, à la gestion des affaires publiques, à la paix et au développement de l'Afrique. Certes, l'image traditionnelle de la femme africaine, placée volontairement à la périphérie de la gestion des affaires publiques par les hommes sur la base de prétextes culturels, a connu une légère amélioration ces dernières années. Pour preuves, parmi tant d'autres, madame Nkosazana Dlamini-Zuma a correctement dirigé la Commission de l'Union africaine du 15 octobre 2012 au 30 janvier 2017. Catherine Samba-Panza, chef de l'Etat de transition de la République centrafricaine du 23 janvier 2014 au 30 mars 2016, a réussi à maintenir la paix là où les hommes se déchiraient. Ellen Johnson Sirleaf est présidente de la République libérienne depuis le 16 janvier 2006 et la dirige avec une compétence incontestable. Le Prix Nobel de la Paix lui a même été décerné en 2011. Nonobstant cette percée remarquable de la femme africaine, l'auteur estime cependant que le débat sur le leadership féminin demeure d'actualité en Afrique. Partant d'une simple observation, il constate qu'à ce jour, les législations nationales, dans la majorité des Etats africains, prônent la parité ou l'égalité des droits entre l'homme et la femme, mais il n'en demeure pas moins vrai que les deux sexes participent inégalement à la gestion de la " RES PUBLICA".

12/2017

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Humour

Astrologie

Saviez-vous que Melania Trump est Taureau, le signe le plus résilient de tous ? Et que Boris Johnson est Gémeaux, le moulin à parole du zodiaque ? Et savez-vous quel signe est si captivant et envoûtant que nous ne remarquons même pas qu'il est en train de nous entuber ? Dans les pages d'Astrologie vous trouverez la réponse à ces questions et vous rencontrerez un tas d'autres gens plus ou moins célèbres dont les actions et le destin sont expliqués à travers le prisme de leur signe zodiacal : le milliardaire Arthur Sackler (à l'origine de la crise des opiacés OxyContion), la pionnière de la psychanalyse Sabina Spielrein, le rappeur Flavor Flav, ou Thomas Thwaites, le designer britannique qui a tout abandonné pour aller vivre comme une chèvre dans les Alpes suisses. Une fois passés en revue les frasques de ce beau monde (et de plein d'autres célébrités ou personnages historiques), vous pourrez vous pencher sur l'épineux problème de la compatibilité amoureuse entre les signes, explorer la mystérieuse sous-catégorie astrologique du " Scorpion de-bas-niveau " ou comprendre enfin les raisons du comportement bizarre de l'idéologue néolibérale Ayn Rand lors de sa rupture avec son amant et fanboy Nathaniel Branden. Pour conclure, cerise sur le gâteau, vous saurez aussi pourquoi les mères (et pas qu'elles ! ) conseillent de ne pas se mêler d'astrologie. Toujours drôle et ironique, Liv Strömquist pose une fois de plus son regard perçant sur les tics et les obsessions de notre société à l'ère du capitalisme avancé, n'oubliant jamais de mettre le doigt où ça fait mal. Une lecture qui va ravir les amateurs d'astrologie tout autant que ceux qui l'ont en horreur.

03/2023