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Catherine Guyot

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Littérature française

Disparition d'un chien

Dans une communauté d'artistes, un meurtre est commis. Une jeune femme, comptable dans un magasin de cuisines, est trouvée étranglée, en mai 2006. Tous les habitants de cet ensemble vont enquêter, sous l'œil de la narratrice dont un lointain cousin (mais très proche ami) est journaliste de faits divers. Peu à peu, de cette polyphonie se dégage le portrait du tueur (un serial killer), à la fois fantasque et angoissant. Mais aussi l'autoportrait de celle qui écrit, explore sa mémoire et approfondit sa vie intérieure. Parallèlement, une romancière de polars décide d'écrire une fiction sur ce meurtre, mais selon des principes directement opposés à la narration pratiquée dans le livre que l'on lit. C'est l'occasion, pour Catherine Lépront, d'énoncer ses propres principes d'écriture psychologique, poétique et politique, en opposition aux règles conventionnelles de l'intrigue policière, sur un canevas qui rappelle Fenêtre sur cour. Car, comme dans le film d'Hitchcock, un chien joue son rôle, ou plutôt devrait en jouer un, mais disparaît inexplicablement. Le chien du titre est également la bête tapie au cœur du mal, du meurtrier et de tous les tyrans, auxquels l'auteur réserve un procès sans merci.

08/2008

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Littérature française

Les souliers lilas

Il fallait bien un récit pour renouer le lien qui m'attache à toi, mère de ma mère, visage familier de mon enfance. En remontant le cours de ta vie, te retrouvant petite fille dans les alpages de Haute-Maurienne où tu as puisé cette force dont tu ne te départiras jamais, cette détermination farouche à suivre autre chose que le chemin que l'on t'avait tracé, j'ai mieux compris qui tu étais et ce qui me venait de toi. Et cette histoire, la tienne, celle d'une femme volontaire, qui sut faire face à tout, est aussi celle d'une famille, la mienne, où se mêlent moments heureux et jours plus sombres, secrets trop bien gardés et gestes d'amour. Les Souliers lilas sont tout cela. Portraits de femmes qui, à distance, se reconnaissent. C'est aussi et surtout une histoire de filiation enfin retrouvée et acceptée avec apaisement. Il n'est jamais trop tard pour retrouver les siens.

03/2006

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Histoire internationale

L'Empire désorienté

" Le clou qui dépasse se fait taper dessus. " C'est une des premières choses que l'on apprend lorsque l'on vit au Japon. Pourtant, il existe dans ce pays un nombre surprenant de clous qui font fi du marteau et osent dire tout haut ce que les autres pensent tout bas. Catherine Bergman a eu le privilège d'en rencontrer quelques-uns : maîtres à penser, rebelles, politiques, créateurs, adolescents et même... l'empereur. Du monde des geishas à celui du football, du harcèlement sexuel aux mariages arrangés, du souvenir de la guerre à l'univers de la mode, du journalisme moderne à la religion shintô, de la justice aux lucioles, tous les sujets dans ce pays ramènent toujours à la même quête lancinante. Qui sommes-nous ? Nos valeurs traditionnelles peuvent-elles survivre à la mondialisation ? Où allons-nous ? De ces récits, il ressort un portrait inédit et fascinant de la société japonaise, une société en grand désarroi qui cherche seulement à s'orienter.

01/2002

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Littérature française

L'affaire du muséum

Au fin fond d'une remise du Muséum d'Histoire naturelle, un homme est retrouvé naturalisé debout, spécimen parmi les spécimens d'animaux empaillés, cires anatomiques, insectes, météorites, herbiers. Est-ce le fruit d'une ultime métamorphose après celle qui aura mué ce Maximilien Pitois, grotesque laquais en blouse grise, en " larbin du chef ", arrogant et costumé, rouage aussi médiocre que nécessaire dans l'exercice du pouvoir arbitraire ? A-t-il été assassiné ? Taxidermistes, savants et employés, tous sont suspects. Un seul pourtant, un vieux gardien boiteux, en un monologue agité et comique, dresse le portrait de ce " minable salaud ", raconte son ascension jalonnée de délations et de basses œuvres et restée impunie s'il n'y avait eu " l'affaire ". Au bord de la mer ou dans le cadre stupéfiant de sa loge, il campe le monde du Muséum, démonte les mécanismes du pouvoir et, tour à tour, se présente comme un innocent injustement accusé, un simple témoin, ou l'unique coupable.

08/1998

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Petits classiques parascolaire

Enfances,Victor Hugo. Poésies 1

Auteur de centaines de milliers de vers, Victor Hugo est le poète de l'enfance. Jamais sans doute poète n'a davantage puisé son inspiration dans la contemplation des enfants. Dans sa poésie, l'enfance est triste quand il s'agit d'évoquer le souvenir de sa fille tragiquement disparue, gaie quand surgissent les visages rieurs des petits-enfants auxquels le poète dédie L'Art d'être grand-père. Mais elle peut avoir aussi les traits de l'innocence bafouée chez tant d'enfants anonymes, victimes de la cruauté des adultes, et dont le poète prend la défense avec ardeur.

08/1996

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Littérature française

Une force de la nature

" Le problème, c'est que maman nous avait abandonnées pendant six mois. Elle nous avait embrassées un beau matin comme si de rien n'était et elle avait pris un train, un avion et que sais-je encore, pour rejoindre un amant dont elle s'était éprise quelques semaines auparavant. Elle avait appelé Agathe de l'aéroport pour lui annoncer qu'elle avait rencontré l'homme de sa vie, qu'elle ne pouvait pas le laisser filer. Agathe n'avait pas d'enfants et disait nous aimer comme les siens, c'était le moment de le prouver. Elle allait savoir ce que c'était. Nous étions à elle. Maman allait revenir. Impossible de dire quand. Les jours, les nuits passèrent, les soirs sans elle, les dîners sans elle, la maison sans elle, la cuisine sans elle, les cendriers vides, plus de désordre, plus de coups de gueule mais aussi, plus sa peau à mordre, ses bonnes joues, ses lèvres humides et chaudes. Elle avait donné de ses nouvelles, elle était bien partie, elle était au soleil, elle était loin, elle était bien. "

08/2001

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Littérature française

New York journal d'un cycle

Ce que je veux, c'est arriver au point où je perds tout contrôle, pas dans la violence mais dans une douce acceptation des choses. Je souhaite le renoncement au terme d'un trajet de souffrance qui me révèle mon impuissance. Souffrir pour se rapprocher du moment où il n'y a plus rien à perdre et où toute parole, tout geste, toute odeur, tout souffle du vent, tout scintillement du soleil sur la mer est une grâce du ciel.

03/2009

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Théâtre

Fort

Un jeune pianiste arrive au sommet d'une colline. Sur un monticule de pierres envahi par les herbes hautes, il y a un piano. Près du piano, il y a un homme. Un homme plus très jeune, qui répond à toutes les exigences du soliste, sans jamais dire un mot. Aspiré par le silence, le musicien parle. Parle, comme il n'a jamais parlé. Tout en s'efforçant de se préparer à ce concert en plein air, il dévoile son histoire, et son lien avec cette colline, sur laquelle était bâti son village d'enfance, détruit par les bombes. Le public arrivera bientôt. Pris dans des émotions contradictoires, le jeune homme pourra-t-il s'approcher du piano et jouer ? Pour qui joue-t-il ? Pour les morts ou pour les vivants ? Et quel est cet homme muet qui l'observe ?

03/2009

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Littérature française

Jésus au bûcher

" Mais qui est-il, alors ? Le meilleur des hommes, dit-il. Certainement pas le fils de Dieu. Les chrétiens le pensent ! C'est un malentendu, dit le grand Thaï. Pouvez-vous imaginer cela ? Un dieu fait homme ? Mais ce serait un monstre ! Non, non, la vérité de Jésus est ailleurs. Voulez-vous la connaître ? Et si Jésus n'était pas mort sur la croix ? C'est ainsi qu'Iblis et Lilith, deux anges au cœur tendre, chamailleurs, rationalistes et manipulateurs, noueront le destin de Jésus en le préparant à son rôle de Messie, le plus parfait des hommes ; et c'est ainsi que Jésus s'affranchira de leur tutelle et trouvera sa voie, loin de Jérusalem. Comment raconter une histoire dont nul n'ignore le dénouement sans qu'on puisse en deviner la fin ? Émotion, érudition et drôlerie pour un vrai roman " à suspense " qui suit allégrement les Evangiles pour mieux les détourner. Et le bûcher là-dedans, direz-vous ? Ah, voilà ! C'est toute la question.

02/2000

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Littérature française

Qui j'ai aimé

Anna est convoquée un soir chez sa meilleure amie. Cette dernière, qui vit seule, semble avoir un besoin urgent de parler. Elle lui raconte aussitôt, dans des termes exaltés, sa passion pour Harold, un très jeune homme, passion à laquelle elle veut encore croire à tout prix. Anna, qui vit paisiblement auprès de son compagnon depuis des années, demeure sceptique. Ce jeune designer dont l'autre lui parle comme d'un "enchanteur" ne se serait-il pas moqué d'elle? À quoi joue-t-elle en faisant miroiter à chaque étape de son récit ce désir pour lui, toujours si vif? D'où lui vient cette joie comme neuve? Et que s'est-il passé entre eux véritablement?

02/2008

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Littérature française

L'Officiante

De quelle cérémonie s'agit-il ? À quel office assiste-t-on ? Au rituel immuable d'un supplice ordinaire : la vente d'une propriété familiale, sur l'île de Noirmoutier, dont la narratrice va devoir à jamais se séparer. Ainsi voit-elle défiler le cortège des futurs acquéreurs, guidés dans leur visite par le zèle affairé d'un agent immobilier. Cette maison de pêcheurs à l'abri du vent, avec son grand jardin, ses pins, son muret de vieilles pierres, la rumeur de la mer toute proche, sera bientôt livrée à ces profanateurs qui ignorent sans doute le meurtre qu'ils s'apprêtent, bien malgré eux, à commettre : tout un monde de souvenirs hantant encore la surface des lieux, des meubles, des lits hier défaits, n'est-il pas ainsi, au détour d'une banale transaction, en passe de disparaître ? Mais la narratrice ne s'avoue pas vaincue : chacun de leurs pas sera accompagné, indissociablement, par la sourde présence d'un passé qui déploie encore ses ombres sur la scène intacte de la mémoire. Et Catherine Clémenson de nous inviter, par la magie évocatrice de sa prose sinueuse et sensuelle, à explorer les lacis innombrables de ses réminiscences.

03/2005

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Littérature française

Namokel

Hélène a dix ans en 1951 quand son grand père l'amène un jour chez Namokel. Lorsqu'elle franchit la porte d'une maison proche du cimetière Vaugirard, " namokel " n'est qu'un mot sans signification. Elle découvre peu à peu tout un univers, en particulier un vieux relieur et son fils, Jean, " survivant " des camps. Pendant douze années, Hélène et quatre amies, qui ont vingt ans à la fin de la guerre d'Algérie, vont mener une véritable enquête pour savoir ce qui s'est passé et comprendre dans quel monde elles vivent. Plus d'un procès de la guerre et du silence sur la persécution des juifs, ce roman envoûtant est un cheminement intérieur, une réflexion sur les moyens dont a disposé la génération d'après-guerre pour se représenter l'horreur et rendre compte de son effroi, sans renoncer à sa joie de vivre.

08/1997

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Littérature étrangère

Ce qui était perdu

1984. Kate Meaney est une petite fille hors du commun. Au lieu de fréquenter des enfants de son âge, elle joue les apprenties détectives avec sa peluche dans les rues de Birmingham et les allées de Green Oaks, le tout nouveau centre commercial. Le reste du temps, elle s'amuse avec Adrian, son seul ami - un jeune homme attachant qui travaille dans un magasin du quartier -, à scruter les clients et imaginer leurs troubles secrets. Jusqu'au jour où elle disparaît... 2003. Depuis des années, Kurt, agent de sécurité, contemple les masses somnambuliques venues tromper leur solitude dans l'immense piège de verre du centre commercial. Une nuit, il aperçoit l'image furtive d'une petite fille sur un écran de contrôle. Lisa, employée chez un disquaire, trouve quant à elle une peluche dans un couloir de service. Ensemble, ils se lancent à la recherche de la fillette. Dans les entrailles labyrinthiques de Green Oaks, ils vont tenter de retrouver ce qui était perdu: l'enfance, l'innocence, l'envie de vivre. Dans ce premier roman polyphonique, émouvant et drôle, Catherine O'Flynn file une inquiétante métaphore sur le monde dans lequel nous vivons.

04/2009

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Littérature française

Esther Mésopotamie

Osias Lorentz venait d'acheter la maison de Deir es-Zor où il avait passé, seul, sa première journée et, seul, sa première nuit, lorsqu'il a entendu un bruit de pas léger sur le sable de la cour. Et lui qui l'instant précédent ne connaissait même pas la raison de son achat a compris presque simultanément qu'il espérait percevoir un tel bruit de pas, ténu, distrait, attaché à lui et indépendant de lui, et que celui qu'il entendait dans son dos, comme s'il était poussé par le soleil levant, n'était pas celui qu'il espérait. Celui qu'il espérait était tout autre, imprévisible. Maintenant, la femme qui n'était pas Esther avait pénétré dans la maison. " Voilà vingt ans que la narratrice vit et travaille chez Osias Lorentz, spécialiste de la statuaire sumérienne, sous le regard de la fidèle Ana, une gouvernante cap-verdienne. Chacune à sa manière, les deux femmes sont en adoration devant ce savant séduisant, mais taciturne et presque toujours absent, car il voyage de par le monde, le plus souvent en Mésopotamie. Tandis qu'il mène sa vie, se marie, a des liaisons, toutes deux pensent que durant ces années il n'a vraiment aimé qu'une certaine Esther, dont elles ne savent rien et dont l'identité sera, pour elles comme pour Osias, une révélation. Ce roman offre à la fois une description lucide et douce de la passion amoureuse et une profonde réflexion sur l'imagination et la fiction.

01/2007

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Littérature française

Elle est partie

Clarisse, depuis trois mois, vit dans la rue. Elle erre dans Paris, dormant dehors, s'interdisant de rentrer chez elle, un petit appartement de la rue de Mézières. Mais que fuit-elle vraiment ? Une enfance protégée, entre une pension suisse et une maison au bord du lac de Genève ? Une famille unie, où tout semble si lisse ? Elle laisse derrière elle un père maladroit dans son inquiétude et surtout une mère, déchirante dans son incapacité à s'émouvoir. Et commence alors le lent et difficile apprentissage de l'amour maternel. Car Edwige Forner retrouvera sa fille, mais le prix à payer sera lourd. Ce roman, avec retenue et gravité, parle des relations entre une mère et sa fille quand l'amour n'est pas dit, quand les gestes se figent avant d'être ébauchés. Il pose simplement la question : qu'est-ce qu'une bonne mère ? Après Amants, son premier roman, salué par la presse, succès de librairie, Catherine Guillebaud affirme une force et une maîtrise singulières.

03/2003

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Littérature française

Les Criants

" A mon arrivée, Frédérique m'avait dit : " Ecoute-moi, Blanche, ne leur tourne jamais le dos, et si tu as peur un jour, sauve-toi avant qu'ils ne s'en aperçoivent. " Et puis aussi : " Ils laissent tomber leur vie à tes pieds pour que tu la ramasses. Si c'est trop lourd, tu laisses par terre, sans ça c'est la tienne qui tombe avec. " " " Ils ", les " Criants ", ce sont des fous, de simples fous, de pauvres fous, des démolis, des abandonnés. Blanche, la narratrice de ces récits, est infirmière dans un centre médico-psychologique à Paris. Pour décrire le malheur ordinaire, elle sait trouver les mots sobres, compatissants : des mots blancs comme son prénom. Ses histoires, ses portraits, sont autant de procès-verbaux de la détresse quotidienne.

03/2002

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Littérature française

La préférée

Le docteur Léo K. est psychiatre et pratique l'hypnose. Accusé de viol par une de ses patientes, il est jeté en prison. Rafaëlle doit quitter leur appartement et Sophie, une ex-patiente de Léo, lui propose de l'héberger pour quelques jours. Ainsi commence l'histoire de l'amitié passionnée entre Rafaëlle, trente ans, confrontée à l'absence brutale d'un homme qu'elle aime d'un amour absolu, et Sophie pour qui il n'était jusqu'alors que son thérapeute. Entre ces deux femmes de générations différentes se noue une ludique " conjugalité " entre copines qui, les mois passant, va lier de plus en plus Sophie à Léo. Cette intimité avec lui, par procuration, n'augure-t-elle pas de ce qui pourrait devenir un singulier trio, s'il venait à être libéré ? Pourquoi l'histoire d'amour de ce couple importe-t-elle tant à Sophie ? N'y réapprend-elle pas, grâce à Rafaëlle, ce qu'aimer un homme veut dire ? Ne lui confie-t-elle pas le soin de refaire son éducation amoureuse ? Lorsque la vie d'un homme, jusqu'à nouvel ordre présumé innocent, est brisée, l'amour et l'amitié préservent de l'accablement et de la calomnie. C'est l'histoire de la " préférée ".

05/1999

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Droit

Exercices de culture générale

Voici le petit ouvrage qu'il faut pour ne plus être effrayé par l'épreuve de culture générale. Simple et concis, il montre, par l'exemple, que la culture générale se pratique comme une gymnastique régulière qui permet de penser par soi-même. La culture générale n'est pas synonyme d'érudition, ni de mondanité, mais de jugement. Toute l'originalité de la démarche de l'auteur est là. En prenant pour point de départ les idées reçues qui recoupent les thèmes majeurs (science, religion, histoire...), le lecteur apprendra par lui-même à mobiliser ses connaissances et à les organiser dans une démonstration construite susceptible d'exprimer une pensée personnelle et non plus convenue. Un entraînement idéal pour toutes les épreuves de culture générale et pour le simple exercice de la réflexion.

03/2009

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BD tout public

Mes hommes de lettres. Petit précis de littérature française

Vous aimez la littérature? Vous êtes capable de citer tout Racine sans oublier un seul alexandrin? Vous connaissez la date de naissance de Rabelais et le plat préféré de Proust? Ce livre est pour vous. Vous détestez la littérature? Vous avez tendance à confondre Flaubert et Voltaire? Vous pensez qu'un Romantique, c'est un type qui aime la Saint-Valentin? Ce livre est pour vous.

09/2008

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Sociologie

La parentalité décryptée. Pertinence et dérives d'un concept

Le concept de parentalité est à la mode et génère de multiples pratiques de soutien en direction de parents que l'on dit perdus, faillibles voire démissionnaires. Chaque discipline a sa définition de la parentalité, sa lecture plus ou moins partielle qui légitime la présence d'un professionnel autour du berceau. La polysémie du terme jette le trouble, aussi nous a-t-il semblé urgent de mettre à plat les contradictions et les apports de chacun. Secondairement nous promènerons le lecteur du côté de l'évaluation de la parentalité à partir de situations cliniques. Que cache la notion de " compétences parentales ", devons-nous éduquer les parents à la parentalité ? Existe-t-il de " bonnes pratiques " et quels sont les outils de transmission d'un savoir sur ce métier que Freud disait impossible ? A toutes ces questions que les professionnels de l'intervention socio-éducative se posent quotidiennement, ce livre propose des pistes et discute des implicites qui guident les actions. La parentalité présente un double visage, celui du soutien et de l'accompagnement mais aussi celui du contrôle et de la sanction. Dans les deux cas, c'est au nom de l'enfant que se font les interventions, mais en tire-t-il les bénéfices escomptés, la question mérite d'être posée.

09/2007

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Littérature érotique et sentim

La chambre de feu

Au XVIIIe siècle, Clara est accordée par son père au marquis de Saint-Erre, un libertin, en remboursement d'une dette de jeu. Clara confie ses doutes à son amie Agathe : sans dot, elle se juge terne, ce mariage semble une chance inespérée. Saint-Erre est beau, jeune, riche et charmant. Pourquoi épouse-t-il Clara ? Après des débuts idylliques, le mariage tourne au cauchemar, et Saint-Erre révèle l'étendue de sa perversité. La Révolution éclate alors... Les bouleversements de sa vie mettent Clara devant les questions que toute femme devra se poser un jour ou l'autre. Quel est son rôle dans le jeu mystérieux où un homme et une femme s'affrontent ? Jusqu'où peut-elle aller pour sauver son amour ? La cruauté d'un homme, son absence infinie de réponses, rendent-elles une femme intelligente ? Conte érotique, quête initiatique, La Chambre de feu se déroule comme une série d'énigmes. Une histoire cruelle racontée par une femme à une autre.

08/2002

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Lecture 6-9 ans

Sissi pieds-jaunes

Lionel est un petit garçon adopté. Il est né au Brésil et il en a rapporté sa poupée Méli et un langage qu'il a inventé : le pacanaima. Ses parents s'inquiètent, sa mère surtout. Lionel mélange les consonnes, le M et le Q. Cela ne plaît pas à sa mère qu'il emmêle les quots euh... les mots. Lionel ne peut pas s'en empêcher. Un jour, il doit se rendre au mariage de Victor, son professeur d'aviron. Et c'est là qu'il rencontre une drôle de fille habillée en jaune, même ses chaussures sont jaunes. Elle est bizarre, elle pousse des cris ou elle ne dit rien, ou elle frappe. Qui c'est cette fille! Qu'est-ce qu'elle veut ? Comment lui parler ?

10/1998

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Lecture 6-9 ans

Ma Vie, mes Copines ! Tome 13 : La classe de neige

Cette semaine, Chloé et ses copines partent en classe de neige. Au programme ski, raclette, batailles de boules de neige et chiens de traîneaux ! Mais très vite. Chloé déchante... Quel secret sa mère lui cache-t-elle ? Et pourquoi Yannis passe-t-il autant de temps avec Violette ? Entre jalousies, mystères et fous rires, cette semaine ne s'annonce pas de tout repos !

01/2019

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Développement personnel - Orie

Guide des métiers pour les petites filles qui ne veulent pas finir princesses

Noël dernier. Je feuillette le catalogue «jouets» d'un grand magasin. Sur fond bleu : des autos, des motos et des bateaux. Sur fond rose : des poupées, une Barbie fait le ménage et dix Barbie princesse. Materner, c'est bien ; faire le ménage, c'est nécessaire, et s'habiller comme une princesse peut être agréable, mais ce ne sont pas les seules façons, pour une fille, de gagner sa vie. Ce guide rassemble une cinquantaine de professions a priori masculines : physicienne, agent secret, chef d'orchestre, femme d'affaires, surfeuse, etc. Chaque fiche-métier présente à la fois le portrait d'une pionnière et celui d'une femme d'aujourd'hui, et donne des indications pratiques comme les études conseillées, le salaire en début de carrière ou l'espérance de vie. Un livre décalé et enthousiasmant à mettre entre toutes les mains ! Marre de la polémique sur le «genre» ? Catherine Dufour aborde le sujet avec un humour bienvenu. Perrine Cherchève, Marianne.

09/2015

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Lecture 6-9 ans

Enchantimals Tome 10 : Une mission pour Fanci !

Pour célébrer le retour des beaux jours, Patter décide d'organiser une grande vente de printemps autour d'un défilé de mode ! Et qui de mieux que Fanci, la reine de la fête, pour l'aider à tout préparer ? Mais les deux amies sont loin d'imaginer ce qui les attend le jour J...

11/2019

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Littérature érotique et sentim

Voir le loup

" Sans famille, tellement d'amants, si peu d'amour " : Marike Vierge, agent immobilier, déambule dans le Paris des dessous chics, des envies sexe, sans savoir à quel homme se vouer. Entre " ex " et aventures sans lendemain, elle est taraudée par l'angoisse de laisser filer l'heure de l'enfant... cet enfant qui la fera passer de l'état d'adolescente attardée à celui de femme. Un jour, en rangeant sa pharmacie, elle tombe sur un test de grossesse dont la date de péremption est dans trois mois. Elle fait alors un vœu : se donner jusqu'à cette date à qui voudra d'elle, sans s'octroyer le droit de se refuser. Sa route croisera un étrange ballet d'hommes : éclopés de la vie, arnaqueurs pathétiques, losers magnifiques et immigrés bafoués... mais aussi des femmes hors du commun : pornographe surréaliste, sorcière moderne, dévote... A chaque rencontre, à chaque duel, c'est contre elle-même que Marike devra se battre, contre sa peur de l'autre. Délivrer non pas son corps, mais son âme... pour que quelque chose, quelqu'un, arrive ! Sur cette trame séculaire - le désir de maternité des femmes Catherine Paris applique un traitement de choc : son écriture moderne, charnelle, sa langue crue et imagée, mais aussi subtile et poétique, disent les espoirs et désespoirs des femmes de sa génération qui cherchent, malgré leur lucidité désabusée, à retrouver la sérénité dans l'amour et la maternité.

04/2004

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Droit

Le mystère de la chambre basse. Comparaison des processus d'entrée des femmes au Parlement France-Allemagne, 1945-2000, Edition 2005

" "Le mystère de la chambre basse", c'est ce titre en forme de clin d'œil que Catherine Achin a choisi, à juste titre, de donner à sa thèse. Que de mystères, il est vrai, autour des représentantes politiques en France et en Allemagne, les deux pays qu'elle a choisi d'étudier ! Comment expliquer tout d'abord que les députées soient si peu nombreuses en France aujourd'hui, et en Allemagne hier ? Comment comprendre plus encore que l'ordre politique et l'ordre social soient si discordants ? En effet, alors que les normes sociales en Allemagne ne permettent guère aux femmes de mener de front carrière professionnelle et éducation des enfants, que les politiques de la sexualité, "les lois de l'amour", à commencer par la législation sur l'avortement, ne sont guère favorables à leur émancipation, les Allemandes sont pourtant entrées au Bundestag en nombre. Réciproquement, alors que les Françaises ont des taux d'activité très élevés depuis la fin des années 60, qu'elles ont rapidement rattrapé leur handicap scolaire sur les garçons et que les politiques de la sexualité et en général les politiques sociales leur sont favorables, on ne compte qu'un pourcentage insignifiant de femmes à l'Assemblée nationale - la loi sur la parité leur ayant tout juste permis de dépasser les 12 % d'élus. Dans le détail, le mystère s'épaissit encore. Alors que toutes les instances politiques allemandes se sont féminisées du même pas, les instances politiques françaises semblent fonctionner à deux vitesses. Tandis que les élues (avant la loi sur la parité) représentaient un tiers ou un peu plus des députés européens ou des conseillers régionaux, les mairies (sauf celles de moins de 3 500 habitants), les conseils généraux et les deux chambres étaient peu accessibles aux femmes. De même, nouvel étonnement qui là encore approfondit la discordance entre les ordres social et politique, il semble qu'il n'y ait pas systématiquement de lien entre le pourcentage des femmes dans une assemblée et le "féminisme" des lois qui y sont votées.[...] La résolution des mystères organise l'architecture du livre. Tandis que la première partie trace le portrait de ces élues et en dresse les différents "types", la seconde passe en revue les explications sociales, religieuses, scolaires, partisanes... de ces disparités nationales et historiques. [...1 Catherine Achin fait la démonstration talentueuse que ne pas être "aveugle au genre" permet de réfléchir à de nombreux problèmes théoriques, sur l'autonomie du champ politique ou sur l'articulation entre ordre social et ordre politique, et de contribuer à renouveler la réflexion sur des objets canoniques de la science politique comme le sont, par exemple, l'étude des filières de recrutement du personnel politique, les fonctions des partis politiques ou le métier de député. "

04/2005

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12 ans et +

Genius Wars

Agé de seulement quinze ans, Cadel Piggott a l'impression d'avoir déjà eu une centaine de vies. Adopté dès sa naissance, il découvre un jour que sa famille adoptive est factice et ne sert que d'écran à son père, l'ennemi public numéro 1, sous les verrous depuis de longues années. Le secret éventé, il tombe sous la houlette du mystérieux Prosper English, homme de main de son père, chargé de développer les talents... spéciaux du jeune garçon. Au programme ? Systèmes de sécurité, espionnage, piratage informatique... Quand il parvient à échapper à l'emprise de ce mauvais génie, Cadel tente de mener une vie normale.Aujourd'hui, Cadel vit avec une famille d'accueil, en passe de l'adopter définitivement. Avec quelques-uns de ses brillants acolytes de l'Institut Axis, il est entré à l'université. Ces derniers temps, son génie informatique lui sert surtout à aider sa meilleure amie, la super Sonia, qui ne se déplace qu'à l'aide de son fauteuil électrique. Mais ses vieux démons ne sont pas si loin, et il est facile de se perdre dans les rouages de la technologie...

06/2014

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Actualité et médias

Ceux qui ne savent pas donner ne savent pas ce qu'ils perdent. Parrainez un enfant du bout de la rue

Si la faim décime les pays pauvres, la malnutrition affective ravage les pays riches. Le nombre d'enfants isolés en France ne cesse de progresser. Dans ce témoignage où s'entremêlent ses souvenirs de petite fille et des histoires d'enfants délaissés ou maltraités, Catherine Enjolet nous fait découvrir les vertus du parrainage qui permet d'agir enfin contre le gâchis humain des solitudes qui se croisent. D'un côté, 160 000 enfants placés grandissent sans vie familiale, 2 millions d'enfants pauvres, et des milliers d'enfants en danger. De l'autre, tous ceux qui, sans être dans une démarche d'adoption, ont envie de faire quelque chose pour un enfant. La mission du parrain est de l'accompagner dans son apprentissage de la vie - qu'il choisisse de l'aider dans ses études, ou de partager avec lui des moments privilégiés d'écoute, de vacances ou de sports. Voici un livre vibrant, généreux, convaincant, un livre de vie qui démontre plus que jamais la force du don. Car donner, c'est aussi recevoir.

11/2006

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Littérature française

Côté nord

Cet hiver, Léo n'est plus le même. Bien sûr, il aime toujours sa femme, Allison. Bien sûr, il s'inquiète toujours pour sa belle-fille, Agathe, une adolescente qu'il a élevée comme le père qu'elle n'a plus. Mais quelque chose a changé. En face de son bureau, il y a un immeuble parisien comme le sien, et sur le rebord d'une fenêtre, dans une cage, deux perroquets. Léo sait bien qu'il doit travailler, même si les scénarios pour la télé, ça vaut ce que ça vaut, mais ces pauvres bêtes, oubliées dans le froid, là-bas, elles ne tiendront pas le coup. Il ne les quitte plus des yeux, il s'interroge, il s'indigne : le voilà qui s'attache. Il s'attache étrangement à ces vies en suspens, peut-être insignifiantes, mais révélatrices d'une indifférence plus vaste. Sans voir que son monde vacille. Sans voir qu'Allison s'éloigne et ne le comprend plus très bien. Sans voir qu'Agathe se rapproche trop, prise d'une passion sensuelle et périlleuse pour ce beau-père au nouveau visage, qui l'attire comme un homme attire une femme. Il va bien falloir porter son regard de ce côté-ci, et vite - mais comment ? Le Code de la route conseille de respecter les distances de sécurité : comment ajuster les nôtres quand le trafic des sentiments s'intensifie dangereusement ?

10/2004