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Histoire des religions

Juifs et musulmans en Algérie

Juifs et musulmans ont partagé en Algérie une longue histoire qui s'acheva en 1962 avec l'indépendance du pays. Si, en 1954, on y comptait environ 130 000 juifs, il n'en reste plus aujourd'hui. Pourquoi cette coexistence a-t-elle pris fin ? Juifs et musulmans ont vécu ensemble les grands mouvements de l'histoire de l'Algérie : les débuts de l'islam et les rivalités entre dynasties au Moyen Age, l'intégration à l'Empire ottoman entre le XVIe et le XIXe siècle, la colonisation française, les lois antijuives du régime de Vichy, la guerre d'Algérie enfin. Sans parti pris, Lucette Valensi s'attache à comprendre les relations que juifs et musulmans ont entretenues, faites de domination et de violences sur la minorité juive, mais aussi d'échanges et de paisible collaboration.

03/2023

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Déportation

Revue d'histoire de la Shoah N° 215, mars 2022 : Le cimetière juif dans la Shoah

Qu'est-il advenu des cimetières juifs, certains récents, d'autres immémoriaux, dans la persécution et la Shoah ? Paysages péri-urbains ou ruraux singuliers, ils ont, comme toutes les institutions juives, été bouleversés en Allemagne dès 1933 puis tout au long de la guerre. Suicides et déportations s'y lisent. Parfois, ils ont disparu et été désacralisés, tandis que les corps ont été transférés dans des fosses communes. Pourtant, la plus grande partie des cimetières juifs d'Allemagne et d'Europe n'ont pas été détruits par les nazis. Pendant la guerre, le cimetière juif fut un espace de passage, de transit au coeur de la ville hostile (comme le cimetière juif de Varsovie, adjacent au ghetto) ; il servit à rassembler les Juifs et à leur donner refuge, lorsque tous les autres lieux leur étaient interdits ; il fut le dépôt ultime des corps des victimes (juives ou non) auxquels était refusé tout traitement funéraire humain, entraînant l'ouverture de fosses communes ; il offrit aussi un cadre aux exécutions. Après la Shoah, les cimetières abandonnés, privés de leurs morts "naturels", sont demeurés les lieux témoins de la catastrophe juive, en dépit des mouvements de réenterrement – les parents survivants recherchant les corps des disparus pour les rendre au cimetière juif. A l'absence des tombes répond la construction de milliers de mémoriaux dans les cimetières mêmes, dédiés à ceux qui sont morts dans les camps, dans la clandestinité. Lieu du recueillement, lieu pour penser à la mort des disparus de la Shoah, le cimetière juif est aussi le lieu des traces d'années de persécution, celles gravées sur les pierres tombales des morts prématurées, celles que forment les espaces vides, en attente de morts jamais venus...

03/2022

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Histoire de France

La Protestation. 23 août 1942

Le dimanche 23 août 1942, les cures du diocèse de Toulouse montent en chaire pour lire aux fidèles une lettre que leur a envoyée leur archevêque, Mgr Saliège. Sans détours, dans des termes simples, clairs et charges d'émotion, l'archevêque de Toulouse s'élève contre les arrestations et les déportations de Juifs de l'été 1942. Cette lettre dont le gouvernement de Vichy avait tente d'empêcher l'envoi sera lue sur les ondes de la BBC et transmise au pape Pie XII. Au même moment, Mgr Saliège protège les activités des ecclésiastiques de son diocèse qui mettent a l'abri des Juifs persécutés en leur fournissant faux-papiers, certificats de baptêmes et refuges dans des familles et des institutions. Tous les pouvoirs qui agissent en France s'intéressent a lui : Vichy veut le réduire au silence ; l’armée allemande prépare sa déportation ; la Résistance communiste du Languedoc et la France libre prennent contact avec lui pour qu'il s'engage à leurs côtés. Ce récit revient sur l'une des pages les plus sombres de l'Histoire de France, celle de la complicité de Vichy dans la Solution finale et fait revivre les résistances multiples que des Français ont pu organiser face au crime de masse qui se préparait sous leurs yeux. La parole forte de Mgr Saliège ne rend que plus étrange le silence de Pie XII.

08/2012

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Histoire de France

Ni héros, ni salauds. La population a-t-elle protégé les Juifs en France occupée ?

Pour expliquer la non-déportation de 75% des Juifs de France durant l'occupation, c'est souvent la figure des Justes des Nations qui est mise en avant. Depuis plusieurs années une dérive tend à réduire ce chiffre au seul sauvetage. En s'appuyant sur une centaine de dossiers de demande refusée d'attribution de ce titre, les auteurs s'interrogent sur l'attitude des Français moyens à l'égard des Juifs. Surtout, ils soulignent l'importance de la chronologie et du contexte local et dégagent quels autres facteurs ont contribué à la survie des 3/4 des Juifs de France.

04/2019

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Littérature française

Ce pays qu'on appelle vivre

PrixdelaMaisonPresse23 — Un grand roman d'amour et de résistance situé entre Marseille, Sanary et Aix-en-Provence à travers l'histoire des Milles, le seul grand camp d'internement et de déportation français encore intact. Jeune caricaturiste de presse juif allemand, Leonard Stein s'est réfugié sur la Côte d'Azur lorsque la guerre le rattrape à l'été 40. Arrêté par les gendarmes français, il est envoyé aux Milles, près d'Aix en Provence. Cette ancienne usine de tuiles peuplée d'un millier d'étrangers " indésirables " transformée en un effroyable camp d'internement est aussi paradoxalement un centre de culture et de création, rassemblant intellectuels et artistes, de Max Ernst à Hans Bellmer. En cherchant à s'échapper des Milles par tous les moyens, Leo rencontre Margot Keller, volontaire d'un réseau de sauvetage marseillais, dont il tombe éperdument amoureux. Alors que leurs efforts conjugués laissent espérer la liberté, l'été 42 s'annonce, meurtrier et cruel. Le jeune couple décide de tenter l'impossible : sauver les enfants juifs de la déportation et rejoindre la résistance... Dans la lignée du Gardien de nos frères, prix Wizo 2016, Ariane Bois signe un grand roman d'amour et de résistance et dresse le portrait de deux héros au courage prodigieux, pris dans l'enfer du plus grand camp d'internement et de déportation français de la zone sud, encore intact aujourd'hui et longtemps méconnu.

01/2023

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ouvrages généraux

La banalité du bien, l'histoire de Giorgio Perlasca

La banalité du bien ou l'histoire du Schindler italien. Ce livre réimprimé 8 fois en Italie, vendu à 150 000 exemplaires, objet d'une adaptation télé, vue par plus de 12 millions personnes, est pour la première fois traduit en français. En 1988, l'écrivain-journaliste, Enrico Deaglio, tombe sur un entrefilet dans le journal rapportant qu'un italien, Giorgio Perlasca vient d'être nommé Juste parmi les Nations. Il décide de rencontrer cet homme qui, en 1944, à Budapest, a sauvé plus de 5000 juifs de la déportation. Giorgio Perlasca est un homme quelconque, qui a voté Mussolini, avec enthousiasme et s'est engagé, tout naturellement, dans l'armée espagnole aux côtés de Franco. Il restera très proche de ce pays. En 1944, Perlasca se rend, pour des raisons professionnelles, à Budapest. Il assiste aux violences commises sur les Juifs et à l'assassinat d'un enfant. Il est bouleversé, révolté, écoeuré, et se rend à l'ambassade espagnole - pays neutre- pour se procurer de faux papier. Il va alors organiser la protection des juifs, en leur délivrant des cartes d'identité espagnole. Très vite l'ambassadeur fuit Budapest, Perlasca prend sa place, s'appuie sur son sens de l'organisation hors du commun, sa colère et son indignation : il aménage les maisons refuges, se met en lien avec les diplomates, descend tous les jours dans la rue pour s'assurer que tous aient de quoi manger et s'interpose entre les nazis, les croix de fer hongroises et les juifs. Deaglio inscrit Perlsaca dans son quotidien, décrivant l'hiver, les rues de Budapest, les personnes rencontrées, représentants des états neutres (Espagne- Suisse- Suède-), politiciens hongrois, et dans l'Histoire en train de s'écrire (l'arrivée d'Eichmann, les déportations massives, les russes, la politique communiste après 1945 concernant les biens juifs et l'antisemitisme etc...). Deaglio raconte aussi Perlasca après la guerre et puis à partir de sa nomination de Juste parmi les Nations en 1987. Perlasca meurt en 1992.

01/2024

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Histoire internationale

Histoire véridique de Moshé. Ouvrier juif et communiste au temps de Staline

Pendant près de dix ans à Paris, un vieux juif a occupé le temps libre que lui laissait son métier de tailleur à écrire le livre de sa vie, le livre de sa traversée du siècle. Voilà un récit unique qui nous vient de ce qui sera peut-être la dernière génération des Juifs polonais nés en Pologne ; voilà l'évocation de cette longue marche du stalinisme qui mena bon nombre de ces Juifs des synagogues de Pologne aux camps de déportation soviétiques. Moshé, né à Zamosc en 1909, raconte cette histoire d'amour entre un peuple et la révolution. Il nous raconte la Pologne des Juifs et des militants, où depuis mille ans campent quelque trois millions de Juifs harcelés par des Polonais qui n'en finissent jamais de cuver leur antisémitisme. Alors, pour expurger le monde de ses injustices sociales et raciales, Moshé a choisi le communisme. Il est de ces hommes tutoyés par la victoire d'Octobre toute proche ; la génération des héros, des martyrs, des tchékistes aussi. Poursuivi pour ses activités politiques, Moshé fuit la Pologne en 1929, la veille de son procès. Réfugié en France, il travaille et milite dans la M.O.L. et dans le Secours rouge. En 1933, il gagne l'U.R.S.S., est arrêté en 1937. Il restera dix ans au goulag, mais il n'aura pas renié son passé militant.

01/1977

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BD tout public

L'envolée sauvage Tome 4 : La Boîte aux souvenirs

Placées chez Berthe, une vieille guérisseuse engagée dans la résistance, Ada et Luçja, devenues Camille et Alice, vont une fois de plus être obligées de fuir pour survivre. Elles croient trouver la paix en zone libre dans une colonie d’enfants juifs protégés par le docteur Zimmerman. Malheureusement, en cet hiver 1942, les blindés nazis traversent la ligne de démarcation... Un magnifique point final à la fresque historique sensible en deux cycles de Laurent Galandon sur la déportation d’enfants juifs.

06/2013

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Histoire internationale

La déportation des Ingouches et des Tchétchènes. Purges ethniques en URSS

Cette étude est consacrée à des faits peu connus concernant les déportations ethniques en URSS (1937-1944) à l'époque stalinienne. Ce pays devint un immense laboratoire où l'on pratiquait des expériences sur des peuples entiers destinées à former un unique peuple soviétique. Il fallait se débarrasser des ethnies minoritaires non fiables habitant les confins afin d'affermir le régime et de sécuriser les frontières. Furent ainsi déportés des peuples liés à des pays étrangers par leur provenance ou par la langue. Parmi les autochtones du Caucase, seuls les Ingouches et les Tchétchènes furent déportés, et cela malgré leur rôle décisif dans l'installation du pouvoir soviétique. Les bolcheviques avaient peur de leur force et leur caractère belliqueux. Les cinq premières années d'exil, ces deux peuples perdirent plus de 23% de leur population. La perte de confiance envers la justice du gouvernement soviétique éveilla en eux un sentiment d'insécurité. Après le retour dans le Caucase, plus de 40% du territoire ne fut pas rendu aux Ingouches. Cette injustice mena à l'opposition des Ingouches et des Ossètes. Ce même sentiment poussa les Tchétchènes à se séparer de la Russie, ce qui déclencha les guerres russo-tchétchènes (1994-1996, 1999-2002). Elles produisirent des vagues successives d'immigration, appelées " déportation voilée " : des centaines de familles fuirent et fuient toujours à l'étranger pour échapper à la guerre et aux exactions d'après-guerre.

09/2016

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Histoire de France

Il neigeait sur la Bavière. De la déportation à l'apaisement

Alors que la mémoire contemporaine oscille entre l'oubli ou l'indignation passagère, voici un témoignage d'une précision poignante sur la vie dans les camps de la mort. Mais ce qui donne à ce récit une place particulière, c'est la présentation de la longue renaissance lors du retour à la liberté. L'auteur évoque tout ce chemin très personnel de reconstruction et de redécouverte de la vie, à la lumière d'une rencontre spirituelle qui nous conduit ainsi de l'abîme à la présence paisible du Dieu de la vie. Parmi les récits des quelques rescapés des camps de la mort, celui-ci se distingue par un style sobre et précis qui nous fait entrer dans son expérience intérieure, proposant une lecture plus existentielle de l'atmosphère destructrice générée par les bourreaux. La seconde partie de l'ouvrage permet de suivre le travail intime qu'expérimente celui qui revient de la mort. Il faut apprendre à vivre. Ce récit est également un témoignage éclairant sur le délicat affrontement de la nature et de la grâce, et sur la miséricorde de Dieu.

04/2011

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Ouvrages généraux

Les victimes n'étaient pas assez belles. Déportation, mémoire et exclusion

Les monuments aux morts de la Deuxième Guerre mondiale sont nombreux dans nos villes. Les hommages aux déportés et fusillés sont ritualisés et leur tragédie est l'objet d'un apprentissage scolaire. Pourtant, au coeur de ce "devoir de mémoire" se cache un oubli de taille. Méthodiquement le sort terrible d'une partie de ces victimes a été doublé d'un oubli institutionnel. Parce qu'ils ont été considérés comme coupables de faits de droit commun, la République française a fait de ces hommes et ces femmes des parias de la mémoire et du droit à la réparation. Lucie Hébert nous raconte l'histoire de la mise au ban de ceux qui ont été jugés indignes de la république.

04/2023

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Immigration

"Signer la déportation". Migrations africaines et retours volontaires depuis le Maroc

Au Maroc, des migrants africains décident de " signer la déportation ", c'est-à-dire de rentrer au pays par le biais d'une aide au retour volontaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Cette expression émique invite à interroger les retours au-delà des schémas binaires habituels de la contrainte et de la volonté. Mais comment les migrants s'approprient-ils l'éloignement ? Fondé sur des recherches ethnographiques conduites dans différentes villes du Maroc, cet ouvrage appréhende les migrants comme des acteurs à part entière de l'éloignement, en même temps qu'il restitue la pluralité - et souvent l'ambiguïté - de leurs pratiques dans un contexte contraint. Circulant entre le bureau de l'OIM à Rabat, les zones frontalières au nord du pays, les églises et les campements aux marges des métropoles marocaines, la recherche chemine au plus près de trajectoires rythmées par des espoirs déçus et la poursuite d'un avenir meilleur. Au fil des pages, les migrants se révèlent tour à tour hésitants, protestataires ou stratèges, au point même de s'approprier le retour volontaire pour circuler entre les Afriques méditerranéenne et subsaharienne. L'ouvrage dévoile également l'existence d'une pluralité d'acteurs périphériques à l'OIM - les intermédiaires humanitaires et ceux issus des communautés migrantes - qui jouent un rôle décisif dans le processus de retour. Ces intermédiaires " humanitaires " ou " indigènes " négocient cependant leur participation à l'éloignement, en particulier lorsqu'ils sont eux-mêmes issus des communautés migrantes. Cet ouvrage contribue remarquablement aux débats théoriques sur l'externalisation des frontières de l'Union européenne et sur l'articulation entre " contrôle " et " autonomie " des migrations. Il propose également une réflexion inédite sur les héritages coloniaux de l'intermédiation dans le contrôle migratoire en Afrique et offre un bel exemple de méthode d'enquête inductive prenant le parti de saisir la frontière par ses marges.

01/2024

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Ouvrages généraux

La haine des Juifs et les Juifs. Un bilan de l'antisémitisme pré-nazi

Au fil des années, le philosophe allemand d'origine juive Constantin Brunner (1862-1937) émerge comme une figure singulière à la croisée de la pensée classique (Spinoza, Kant, Hegel) et du monisme judaïque articulant une théorie spéculative unitaire à la connaissance des faits naturels et historiques. La mise en question de sa double condition juive et allemande le contraint à dresser une analyse de l'antisémitisme politique qui se développe à partir de 1880. Il y combat cette forme de résistance de la société civile à l'Etat de droit de tous les citoyens, quelles que soient leurs croyances ou traditions culturelles. Il en trace ici en 1919 la synthèse la plus complète, avant que le national-socialisme ne radicalise l'antisémitisme en programme d'exclusion des Juifs.

10/2021

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Histoire de France

Les résistances juives en France pendant l'occupation

Né en 1910, Georges Loinger a traversé le XXe siècle. Grande figure de la résistance juive, il témoigne de la réalité de l'engagement des Juifs contre l'occupant et le gouvernement de Vichy. Grâce à son exceptionnelle mémoire, il retrace l'histoire des réseaux juifs de sauvetage et rend hommage aux Justes, reconnus ou anonymes ; sans leur aide, dispensée sur l'ensemble du territoire, les arrestations et les déportations auraient été beaucoup plus nombreuses.

11/2010

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Histoire de France

Etre Juif sous l'Occupation en Côte-d'Or et en Bourgogne. Organisation et déroulement des persécutions antisémites du recensement aux déportations

Au terme de plusieurs années de recherches menées au sein des archives et consacrées à recueillir les témoignages des derniers survivants, Alain Belassène peut relater, au plus près, "A hauteur d'Homme", les différents échelons des persécutions antisémites qui se sont déroulées en Bourgogne, plus précisément en Côte-d'Or. Celles-ci furent le fruit d'une organisation administrative méthodique, à l'apparence banale, pourtant monstrueuse, dont l'"objet" était le sort de familles entières innocentes. Les brimades débutèrent avec leur recensement presque anodin de 1940 pour aboutir à l'étape finale des arrestations collectives et individuelles, en passant par les multiples interdictions et dépossessions. Seule l'histoire locale, dans sa dimension humaine, est en mesure de les restituer, loin des chiffres froids. Dijon fut le siège militaire et administratif de la terrifiante "Militärverwaltungsbezirk C" d'où ont émané les directives nationales-socialistes aux effets dévastateurs pour les populations des vingt-deux départements du Nord-Est de la "zone libre" placés sous son contrôle, dont les quatre départements bourguignons. Des centaines de réfractaires et de résistants de toutes obédiences le vécurent à leurs dépens, exécutés sur-le-champ ou déportés. Dans le même temps, la politique raciale du Troisième Reich et son crédo diabolique de l'antisémitisme, secondée par les forces de Vichy, y trouvaient matière à application. Sur environ 2 500 personnes classées "Israélites" vivant en Bourgogne, dont un millier en Côte-d'Or, un quart d'entre elles furent "transférées" vers les camps nazis et n'en revinrent pas. Des centaines d'autres, inconnues en Bourgogne, connurent le même sort pour avoir tenté de franchir la ligne de démarcation. Mais, au-delà de l'examen approfondi des mécanismes et des lois qui ont généré ces souffrances, il importe pour l'auteur de rappeler, toujours et encore, les dégâts de l'idéologie de la haine raciale, en tous lieux, quelle qu'elle soit.

08/2015

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Policiers

Mortel Caravage

Berlin 1941. Les nazis ont entrepris "l'aryanisation " des biens juifs. Un SS, animé par la cupidité et une ancienne rancune, exigie ainsi du galeriste Mathias Wengel qu'il lui remette ses plus belles pièces, lui promettant en échange de lui éviter, ainsi qu'à sa fille Judith, la déportation... Débute alors une longue traque dans Berlin.

04/2018

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Histoire de France

A l'intérieur du camp de Drancy

Entre 1941 et 1944, près de 80 000 Juifs transitèrent à Drancy, un camp commandé par les Allemands, gardé et administré par des Français. Des sources souvent inédites permettent pour la première fois de reconstituer l'existence des internés, avec son organisation, ses solidarités, ses violences et sa misère, sous la menace permanente et insupportable de la déportation.

04/2015

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Actualité et médias

Lettre ouverte aux Juifs de France

" Vieil ami qui vous fréquente depuis si longtemps, hôte de passage familier de vos institutions, connaissant de près vos forces et vos faiblesses, à la fois à l'extérieur et à l'intérieur de votre communauté, je suis peut-être celui qui, mieux qu'un autre, peut vous parler le langage de la vérité. Pour vous comme pour moi, ce sera un exercice salutaire. Pour moi, ce sera une manière de marquer d'une manière un peu solennelle la fin d'une aventure commune ; pour vous, l'occasion de vous voir à travers les yeux d'un ami d'expérience, qui vous veut du bien mais qui est vraiment inquiet de la direction que prend aujourd'hui votre communauté. " Dans cette Lettre ouverte, sans langue de bois mais empreinte de tendresse, Elie Barnavi, ambassadeur d'Israël en France pendant deux ans et universitaire renommé, balaie tous les sujets qui nourrissent les préoccupations des Juifs français : leur rapport à la France et à Israël, l'antisémitisme, le repli identitaire, l'avenir de la communauté. Et il plaide enfin pour un sionisme de la troisième génération, adulte et responsable.

10/2002

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Encyclopédies de poche

L'émancipation des Juifs en France

La présentation de la voie française de l'intégration des juifs aux sociétés modernes, voie très spécifique de l'" émancipation " accordée par la Révolution française, implique une histoire du statut des Juifs en France depuis la formation des communautés sous l'Ancien Régime, jusqu'au XXe siècle et à ses réévaluations, notamment au lendemain de la Shoa.

11/1999

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Religion

La langue des Juifs du Pape

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les Juifs du Comtat Venaissin qui vivaient sous l'autorité des papes étaient reclus dans les carrières (rues-ghettos) des arba kehiloth (les Quatre Communautés) d'Avignon, Carpentras, l'Isle-sur-Sorgue et Cavaillon. Cet ilot de judéité, perdu dans une France où les Juifs étaient inter-dits de séjour depuis le Moyen Age, et dont la population totale n'a jamais dépassé 2 000 personnes, était-il aussi un ilot linguistique ? Quelle langue y parlait-on ? Hébreu, provençal, français, ou une langue propre, le chuadit ou judéo-comtadin ? Qu'en reste-t-il ? L'auteur de cette étude, Zosa Szajkowski, Juif polonais arrivé en France avant la Segonde guerre mondiale, engagé dans la légion étrangère, blessé en 1940 et évacué sur Bordeaux puis sur Carpentras, a fréquenté la bibliothèque Inguimbertine. Recensant et analysant tous les écrits en notre possession, il redonne vie aux membres de ces Quatre Communautés. Pioutim (poèmes hébra co-provençaux à vers alternés), noëls provençaux et pièces de théâtre constituent autant d'éclairages sur leurs rapports avec les chrétiens. Son ouvrage, paru à New-York en 1948, écrit en yiddish, est le fruit d'une rencontre inattendue avec le provençal. Il est traduit par Michel Alessio, né à Marseille et passionné par la pluralité des langues et l'histoire culturelle, et complété par une introduction et des notes.

05/2010

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Sociologie

L'Avenir des Juifs de France

Du phénomène antisémite qui a marqué le début des années 2000, on ne retient généralement que des explications idéologiques ou psychologiques, sans voir qu'il trouve son origine dans l'évolution même de la société française bien plus que dans le conflit du Moyen-Orient. Le modèle d'identité juive hérité de l'après-guerre, conjuguant appartenance et citoyenneté, est devenu impossible. Telle est la thèse défendue par ce livre. Le déclin de la nation, le choc démographique découlant de l'immigration, la dérive des institutions juives représentatives, pour une partie d'entre elles instrumentalisées par la politique depuis l'ère mitterrandienne, tout concourt à le rendre caduc. Pour les Juifs de France, comme pour une forme de notre démocratie - celle de la laïcité ouverte -, une époque se referme qui laisse place au trouble et au désarroi. Y a-t-il encore un avenir pour les Juifs en France ? A travers l'analyse des scénarios possibles, dans une confrontation inquiète et lucide avec la réalité, Shmuel Trigano interroge le devenir des Juifs, et celui de notre société tout entière, à laquelle il tend un miroir inattendu.

03/2006

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Vichy

La survie des juifs en France

Comment et pourquoi 75 ? % des juifs ont-ils échappé à la mort en France sous l'Occupation, en dépit du plan d'extermination nazi et de la collaboration du régime de Vichy ? Comment expliquer ce taux de survie inédit en Europe, dont les Français ont encore peu conscience ? Jacques Semelin porte un regard neuf et à hauteur d'hommes sur les tactiques et les ruses du quotidien qui ont permis aux persécutés d'échapper aux rafles et déportations. Au-delà du contexte international et des facteurs géographiques, politiques, culturels, il montre que les juifs ont trouvé en France un tissu social complice pour les aider, surtout à partir de l'été 1942, malgré l'antisémitisme et la délation. Entre arrestations et déportations d'une part, gestes d'entraide et pratiques de solidarité d'autre part, ce livre est tout sauf une histoire édulcorée des quelque 220 000 juifs toujours en vie en France à la fin de l'Occupation. C'est une histoire au plus près des réalités quotidiennes des persécutés juifs, français et étrangers, illustrée par les trajectoires d'individus ou de familles, dont le lecteur suit l'évolution de l'avant-guerre aux années noires. "? Ce livre que j'aurais tant voulu écrire, c'est Jacques Semelin qui l'a écrit et c'est une remarquable réussite. ? " Serge Klarsfeld Ce livre a été traduit en anglais (Oxford University Press et Hurst publishers) ainsi qu'en allemand (Wallstein Verlag).

02/2022

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Théologie

Jésus de Nazareth, roi des Juifs

Qui était Jésus Christ, qu'a-t-il dit, qu'a-t-il fait ? Telles sont les trois questions auxquelles tente de répondre ce livre. Citant largement les quatre évangiles canoniques - Matthieu, Marc, Luc et Jean -, mais également le Testament juif et les autres textes du Nouveau Testament, Roland Hureaux présente, en plus d'une véritable anthologie des passages essentiels, une image précise de la personnalité de Jésus de Nazareth et de son enseignement. Historien, il a nourri son récit d'une évocation approfondie du contexte historique du Ier siècle, juif et romain. Et au-delà de cette connaissance, il s'appuie sur son expérience personnelle des mécanismes du pouvoir pour éclairer les ressorts cachés de la vie publique de Jésus. Ne faut-il pas prendre au sérieux l'appellation de Fils de David, et donc de roi des Juifs ? Paul n'aurait-il pas rencontré le Christ ? Les Pharisiens n'étaient-ils pas d'autant plus hostiles à Jésus qu'ils en étaient proches ? Comment apprécier le rôle des femmes dans l'entourage de Jésus ? Quelle fut en définitive la mécanique politique implacable qui conduisit à sa mort ? Une approche inédite et originale. Roland Hureaux est agrégé d'histoire, ancien élève de l'Ecole normale supérieure (Saint-Cloud) et de l'ENA, membre des comités de rédaction de Commentaire et de Résurrection. Outre plusieurs essais politiques et de nombreux articles, il a publié Jésus et Marie-Madeleine (chez Perrin), traduit en plusieurs langues, et Gnose et gnostiques des origines à nos jours (chez Desclée de Brouwer).

09/2021

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Historique

Isidore et Simone. Juifs en résistance

Isidore Adato aurait rêvé n'être qu'un Français, un fonctionnaire, un fils, un mari et un père. Mais la "petite" histoire de ce fils d'immigrés ottomans et juifs a été percutée par le tourbillon de la "grande" Histoire. Mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale, Isidore est exclu de la fonction publique par les lois antisémites du régime de Vichy, en 1940. Victor Adato, le père d'Isidore, est interné à Drancy après avoir été arrêté. Un an plus tard, la mère et le petit-frère d'Isidore sont arrêtés et déportés sans retour vers Auschwitz. Les parents de Simone, femme d'Isidore, connaîtront le même destin en 1943. Face aux persécutions antisémites, Isidore et Simone ont caché leurs deux filles dans un couvent de l'Aveyron. Quand Simone rejette les avances de son employeur, ce dernier la dénonce comme juive. Le couple entre en clandestinité et s'engage au maquis en 1944. Isidore est au maquis de Vabre. Les maquisards de Vabre attaquent un train allemand et libèrent Castres en août 1944. Isidore s'engage ensuite pour la Libération de la France, dans la Première armée, se bat dans les Vosges et en Alsace et termine la guerre en Allemagne. Redevenu civil, Isidore a retrouvé sa femme et ses filles. La famille s'attache un but : vivre. Un enfant naît. Simone meurt. Isidore se tait. L'histoire d'Isidore est celle d'une transmission entre une grand-mère et son petit-fils. Cachée pendant la guerre, la fille d'Isidore a raconté certains éléments du parcours familial à son petit-fils devenu journaliste, Simon Louvet, scénariste de cette bande dessinée.

10/2023

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Actualité politique internatio

La révolution palestinienne et les juifs

"L'établissement d'une société progressiste ouverte à tous les Palestiniens est sûrement une meilleure solution que celle qui consiste à rejeter "les Arabes dans le désert" ou les juifs à la mer"." Publié au printemps 1970 par le Fatah, l'organisation de Yasser Arafat, ce texte marque un tournant dans la pensée politique de la résistance palestinienne. Le mouvement propose un objectif révolutionnaire, la création d'une Palestine démocratique non confessionnelle, d'un Etat unique dans lequel coexisteraient musulmans, juifs et chrétiens. Le texte ne cache pas les difficultés d'un tel projet, qui suppose de rallier un nombre significatif d'Israéliens juifs. Il reconnaît que l'utopie proposée nécessitera d'être précisée mais proclame que c'est la seule solution permanente qui apportera une paix durable et la justice". Cet appel prend une nouvelle jeunesse à l'heure où la réflexion sur un Etat unique est relancée, la solution à deux Etats prévue par le processus d'Oslo ayant échoué. Un document présenté et contextualisé par Alain Gresh, spécialiste des questions israélo-palestiniennes, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, fondateur du site Orient XXI.

06/2021

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Histoire des idées politiques

Anarchistes et juifs. Anarchisme, antisémitisme, antisionisme

Dès le début de leur existence en tant que mouvement social organisé, les anarchistes se sont trouvés confrontés tant à l'antisémitisme qu'au sionisme. Parmi eux, en effet, il y eut de nombreux militants ayant, sous une forme ou sous une autre, un lien avec l'histoire juive. Et c'est ainsi que, soumis aux mêmes injustices que les autres humains, un grand nombre de juifs ont rejoint les mouvements révolutionnaires dont le courant anarchiste. Ce livre en porte témoignage.

10/2021

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Histoire du judaïsme

Juifs d'Orient. Une histoire plurimillénaire

Plusieurs siècles avant le début de l'ère chrétienne, les juifs vivaient autour de la Méditerranée, le long des bords de l'Euphrate. Des siècles précédant l'avènement de l'islam aux premières dynasties du monde musulman, de l'expulsion des juifs d'Espagne en 1492 à l'essor de centres juifs dans l'Empire ottoman, et enfin de l'influence croissante de l'Europe dans le monde méditerranéen à l'exil des juifs du monde arabe, cet ouvrage met en lumière les expressions les plus signifiantes des cultures juives en terres d'islam et les échanges remarquables entre les deux communautés tout au long de l'histoire.

11/2021

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Religion

Opinions des anciens sur les Juifs

Opinions des anciens sur les Juifs . Par feu M. de Mirabaud,... Date de l'édition originale : 1769 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Rome

Les Juifs dans l'Afrique romaine

Si les Juifs qui ont vécu dans le Maghreb depuis le Moyen Age ont donné matière à de nombreux livres, aucune synthèse n'a été consacrée à ceux qui y sont venus les premiers, dans l'Antiquité. C'est donc un ouvrage totalement inédit qu'a écrit Yann Le Bohec. En tant qu'historien et non-Juif, il donne un point de vue à la fois objectif et savant. Bien plus, il connaît intimement le sujet, car il lui a déjà consacré plusieurs études de détails. L'auteur a essayé de traiter tous les thèmes essentiels qui intéresseront le lecteur, et il lui apporte des réponses souvent très originales aux questions qu'il se pose, sans rien négliger : Quand les Juifs sont-ils arrivés dans cette région ? Où se sont-ils installés ? Etaient-ils nombreux ? De quoi vivaient-ils ? Comment concevaient-ils leur religion ? Quels éraient leurs rapports avec le pouvoir politique et avec les autres religions ? Et avec la magie ? Plusieurs constatations causeront la surprise. Avec cet ouvrage, Yann Le Bohec s'adresse à tous les curieux du judaïsme, de l'Afrique du Nord et de l'Antiquité, à la fois avec science pour le fond et avec simplicité pour la forme.

04/2021

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Sociologie

Parcours de Juifs antisionistes en France

A l'heure des confusions volontairement entretenues entre l'identité juive et le soutien inconditionnel à l'Etat d'Israël, 22 personnalités juives ont accepté, à la demande de l'Union juive française pour la paix, de faire retour sur leur histoire personnelle, familiale et politique et de réfléchir sur les moments de leur parcours qui leur ont fait prendre conscience de leur désaccord profond avec la politique de l'Etat israélien. Ces parcours partent de l'Argentine ou du Canada, des terres autrefois colonisées du Maghreb, de la Pologne, de la Roumanie ou encore de la France. Ce sont des histoires humaines qui se croisent, avec ce point commun qu'elles ont été, un jour ou l'autre, confrontées au sionisme qui domine dans la communauté juive d'après 1945. Ashkénazes ou Séfarades, Juif·ves de culture ou d'éducation, athées souvent, Juif·ves profondément marqué·es par le génocide ou par le colonialisme, tous et toutes ont vécu un choc moral ou politique qui les a conduits à se démarquer de l'idéologie sioniste. Cela s'est parfois passé en Israël même, pour ces jeunes Juif·ves attiré·es par le mirage du "? socialisme du kibboutz ? " . Ils ont vécu une contradiction douloureuse entre des principes prétendument élevés et une réalité raciste, un mépris des Arabes et des crimes de guerre. D'une façon très personnelle, ils racontent. "Il m'est devenu évident qu'autant par fidélité à mes convictions personnelles que pour honorer mes grands-parents paternels et les soeurs de mon père, je ne pouvais plus rester silencieuse quand Israël commet en permanence des crimes contre les ­Palestiniens".

09/2022