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Histoire de France

Convois. La déportation des Juifs de France

De 1942 à 1944, quelque 75 convois ont déporté, depuis la France, 75000 Juifs - dont 11400 enfants - vers les camps d'extermination. L'historien Jean-Luc Pinol propose une nouvelle lecture de cette histoire, analysant les ressorts de la déportation, le rôle des acteurs (armée allemande, Gestapo, Etat français...), et les parcours de ses victimes, enfants, femmes et hommes originaires de toute l'Europe. Jean-Luc Pinol a cartographié et étudié les données du Mémorial de la déportation des Juifs de France établi par Serge Klarsfeld qui comprend, outre les déportés, les Juifs fusillés ou massacrés sur le territoire français (plus de 1200) ainsi que les morts dans les camps français (2500). La persécution ne se manifeste pas de la même manière pour les natifs de Varsovie, de Berlin, de Salonique ou de Paris. De même, l'ancienneté de l'installation en France et le lieu d'habitation conditionnent bien souvent les circonstances des arrestations. Pourquoi tant de Strasbourgeois ont-ils été arrêtés en Dordogne ? Pourquoi de nombreux originaires de Pologne ont-ils été raflés dans les Ardennes ? Ainsi, Convois donne à lire dans l'espace et le temps l'ampleur de l'événement (toute la France est touchée et souvent très durement) mais aussi les spécificités de chaque communauté. Se lit aussi la complexité des destins individuels et collectifs. L'ouvrage contient 130 cartes dont la carte d'analyse de chacun des convois de déportation.

09/2019

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Histoire de France

Les Juifs au camp de Rivesaltes : internement et déportation (1941-1942)

Dès sa création jusqu'à sa clôture à la fin du XXe siècle, le camp de Rivesaltes a été le témoin de trois conflits majeurs que la France, l'Europe mais aussi l'Afrique du Nord ont vécu en à peine trois décennies : la Guerre d'Espagne, la Seconde Guerre mondiale et la Guerre d'Algérie. Pendant cette période, les baraques du camp de Rivesaltes ont vu défiler des milliers de personnes d'origines, cultures et nationalités différentes, ayant subi un déplacement forcé en conséquence de ces conflits. Il fut camp militaire, il fut également "centre d'hébergement" pour les Républicains espagnols, les Juifs étrangers et les Tsiganes, "centre inter-régional de rassemblement des Israélites" avant leur déportation à Auschwitz via Drancy et aussi "camp de regroupement des Harkis et de leurs familles". Dans le cadre de la construction du Mémorial du Camp de Rivesaltes, de nombreuses recherches ont été menées afin de documenter les divers aspects de l'histoire du camp et de ses protagonistes. Afin de faire état de ces recherches et de les restituer, la Région Languedoc-Roussillon lance la collection "Les Cahiers de Rivesaltes". Pour que la souffrance et l'histoire de ceux que la France a considéré comme "indésirables" soient connues de tous.

04/2014

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

Baldur von Schirach. Des Jeunesses hitlériennes à la déportation des juifs de Vienne

Issu de la grande bourgeoisie prussienne, Baldur von Schirach passe son enfance dans l'ombre de son père, engagé à l'extrême droite. Jeune ambitieux, Baldur fait une ascension fulgurante au sein du système nazi : il adhère au NSDAP à 18 ans et devient chef des Jeunesses hitlériennes à 24 ans. Il en assure la direction et l'organisation, contrôlant l'encadrement idéologique et paramilitaire de millions de jeunes à partir de 1933. Marié à la fille du photographe personnel du Führer, Henriette Hoffmann, Baldur von Schirach est nommé Gauleiter de Vienne en 1940. Il y organise la persécution et la déportation des Juifs et met en place un réseau de travail forcé avec les camps de concentration du complexe de Mauthausen. Il tisse des liens étroits avec l'élite viennoise et anime une vie culturelle et mondaine active dans la capitale autrichienne. Cependant, après cette carrière précoce et spectaculaire, la seconde partie de la vie de Baldur von Schirach est l'histoire d'une disgrâce progressive car lui et son épouse finissent par déplaire à Goebbels puis à Hitler lui-même. Condamné à vingt ans de prison par le tribunal de Nuremberg, libéré en septembre 1966, il meurt en 1974, sans avoir renié ses convictions, réaffirmées dans son ouvrage J'ai cru en Hitler. L'historien autrichien Oliver Rathkolb signe la première biographie d'envergure consacrée à cette figure centrale du nazisme.

02/2023

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Histoire internationale

Journal de déportation

Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : " Yervant Odian est-il là ? ". Dès lors, l'implacable organisation génocidaire turque va l'entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un " privilégié ", en raison de son statut d'écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d'horreur devant les situations d'humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les déportés et, pour finir, les exécutions et l'extermination, un rare instinct de survie préserve Yervant Odian. L'écrivain satirique et journaliste, survivant à ces " années maudites ", ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d'un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussitôt, il s'attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l'un des rares écrivains arméniens à s'y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout " être fidèle à la réalité, n'altérer en rien les faits, n'en exagérer aucun ". Une forme de " poétique de la simplicité ".

02/2010

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Histoire de France

Les enfants dans la Shoah. La déportation des enfants juifs et tsiganes de France

L'histoire des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est celle d'un long martyre, leur assassinat par les nazis restant sans précédent dans l'Histoire. Première étude globale consacrée au thème de la déportation de ces enfants, presque tous français ou nés en France, elle aborde tous les points de leur long calvaire : arrestation par la police de Vichy, internement dans les camps français, déportation dans les camps de concentration du IIIe Reich, extermination... Et, pour les rares rescapés, les traumatismes apparus après la Libération. Il a paru indispensable à l'auteur, lui-même déporté à 3 ans et demi avec sa famille au camp de concentration de Ravensbrück puis de Bergen-Belsen, d'octobre 1943 à mai 1945, et qui a survécu, de mettre en relief une autre souffrance, souvent occultée, souvent ignorée, celle des enfants tsiganes. Ce livre, qui a demandé à André Rosenberg un énorme travail d'investigation et de recherche, décrit une longue marche vers la mort dont il dévoile tous les rouages et toute l'abomination.

05/2013

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Littérature française

La déportation des morts

Le baron Haussmann avait des manies et des idées : celles de bâtir, comme on sait ; celles de détruire inexorablement (il rasa pour la cause d'un boulevard sa maison natale), ou de déplacer, ce que l'on sait moins : lui vint ainsi un jour celle d'expatrier les cimetières intra-muros de Paris, et leurs occupants, vers la grande périphérie. Un historien, journaliste des arts, érudit, amoureux du vieux Paris et de ses populations, Victor Fournel, s'interposa, dans une enquête d'une ironie et d'un sérieux sans-pareils, que nous restituons ici, d'après l'édition définitive de 1870, dans ce petit livre harmonieux. Il n'est pas exclu qu'à la lueur de ce texte, certains traits de caractère, des comportements, des façons politiques, paraissent au lecteur, sinon récents, du moins très-actuels.

08/2017

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ouvrages généraux

Rafles, déportation et spoliation des Juifs en Charente. (1940 à nos jours) Préface d'Alain Juppé

Cet ouvrage est la suite du livre publié par G. Benguigui et F. Svensen : La Rafle d'Angoulême, 8 octobre 1942, salué par Serge Klarsfeld. L'auteur s'est attaché à recenser l'ensemble des déportations de Juifs dans le département de la Charente, jusque dans les villages. La spoliation des biens juifs, petits commerçants et artisans dans les villes, voire entreprises connues (Cognac), constitue un deuxième volet " complémentaire " des déportations, leur suite voulue et implacable. Les compromissions de l'administration de Vichy, des administrateurs et des notaires sont seulement étudiées depuis peu. Le département de la Charente offre ici un exemple de la servilité et de la complicité parfois intéressée de ces organismes vis-à-vis de l'occupant allemand. Plus de soixante-quinze ans après, les restitutions restent dérisoires... Reste la mémoire à entretenir.

01/2022

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Littérature française

La grande déportation des chiens

Constantinople, 1910 : la capitale la plus cosmopolite du monde, où les chiens qui couchent dans presque toutes les rues forment une communauté parmi d'autres. Soucieux de modernité, et désireux de montrer sa force à la tête d'un empire multiculturel menacé de dislocation, le gouvernement jeune-turc décide de déporter soixante mille de ces animaux sympathiques mais un peu encombrants sur un îlot désert. Cette épopée lamentable est racontée par l'un d'eux, qui sait parler aux hommes, détecte leurs faiblesses d'un oeil sagace, et essaie de négocier avec leurs représentants. Elle a pour cadre une métropole particulièrement pittoresque, toute en détours et en surprises, dont les charmes et les horreurs sont décrits avec verve. "Aujourd'hui les chiens, demain les Arméniens, après-demain les juifs ! " s'écrie l'un des personnages du roman. La déportation de 1910 prélude en effet aux grandes tragédies du XXe siècle et aux "purifications ethniques" que nous déplorons aujourd'hui.

04/2021

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BD tout public

Bons baisers de New York

Le père de l'auteur, Vladek, juif polonais, rescapé d'Auschwitz, raconte sa vie de 1930 à 1944, date de sa déportation. Ce récit est rapporté sous la forme d'une bande dessinée dont les personnages ont une tête d'animal : les juifs sont des souris, les nazis des chats, les Polonais des porcs et les Américains des chiens.

09/2004

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Histoire de France

Mémorial des martyrs de la déportation

Histoire du monument réalisé par l'architecte G.-H. Pingusson sur l'île de la cité à Paris et inauguré en 1962. Au-delà de l'aspect architectural, Antoine Brochard revient sur l'origine du projet et les questions importantes qu'il soulève : comment figurer la déportation au travers d'un monument laïc ? comment faire supporter par le monument le travail de mémoire et le besoin de recueillement individuel ? Complété de textes de G.H. Pingusson, cet ouvrage s'adresse aux architectes mais également à un public plus large d'historiens, de philosophes ou de personnes intéressés par les questions mémorielles.

10/2015

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Critique

Souvenirs de déportation. Neuengamme, Bergen-Belsen

Dans ce témoignage, l'auteur raconte sa déportation dans les camps de Neuengamme et Bergen-Belsen de son arrestation en mai 1944 à sa libération en juin 1945. Ce témoignage simple, précis, parfois glaçant, mais toujours sans haine rappelle à tous, en particulier aux jeunes générations, le niveau de barbarie mise en uvre par l'Allemagne nazie dans les camps. Il montre aussi comment certains hommes, accrochés à leur foi ou à leur idéal, ont pu conserver leur humanité malgré cette plongée dans l'inhumain.

02/2023

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Poésie

Ecrits juifs

Les Ecrits Juifs de Heinrich Heine rassemblent des poèmes et de courts récits liés au monde juif dont est issu Heine. Le romantisme des poèmes d'amour laisse la place souvent au sarcasme et à l'ironie, visant l'antisémitisme de bon ton de ce début de XIXème siècle. C'est dans l'ambiguïté de cette ironie que l'on sent affleurer l'être de Heine tiraillé entre ses origines juives et l'Allemagne.

07/2006

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Religion

Ecrits juifs

Chassée d’Allemagne par l’arrivée d’Hitler au pouvoir, Hannah Arendt prend la route de l’exil, qui la conduit d’abord en France en 1933. Devenue « étrangère ennemie », elle émigre en 1940 en Amérique, où elle est naturalisée en 1951. Attaquée en tant que Juive, elle se défendra toujours dans les termes de l’attaque. C’est pourquoi, les sionistes étant les seuls prêts à s’engager dans l’action, elle milite à leurs côtés dès 1933. À partir des années 1940, toutefois, elle prend ses distances avec le mouvement, lui reprochant principalement son absence d’analyse des fondements de l’antisémitisme en Allemagne, son désintérêt pour les Juifs européens – les sionistes n’ayant eu dès le départ aucune politique concernant la diaspora –, enfin et surtout sa totale méconnaissance de la réalité arabe : compte tenu de la situation géographique de la Palestine, la question la plus urgente à ses yeux est en effet de parvenir à un accord avec les peuples arabes frontaliers. Loin, donc, de partager l’objectif sioniste d’établissement d’un État-nation juif, Hannah Arendt place ses espoirs dans un système de gouvernement fédéral, seule alternative à ses yeux à la « balkanisation » de la région. Ce volume rassemble la totalité des écrits que Hannah Arendt a consacrés, sinon à la « question juive », du moins aux « affaires juives ». Ils s’étendent sur quatre décennies, des années 1930 aux années 1960. Ce qui frappe à leur lecture, c’est, au-delà de la grande lucidité de la réflexion arendtienne, le fait que son propos soit – hélas – toujours d’actualité.Hannah Arendt (1906-1975) est considérée comme l’une des plus grandes philosophes du XXe siècle. On compte parmi ses grands textes Les Origines du totalitarisme (1951), Condition de l’homme moderne (1961), La Crise de la culture (1961) ou encore Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal (1966).Traduit de l’allemand et de l’anglais par Sylvie Courtine-Denamy.

11/2011

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Sociologie

Les juifs

On sait combien ce sujet a été au coeur des préoccupations de nombreux Pères du Concile et combien, en particulier, le problème de l'antisémitisme met en interrogation la conscience des'" chrétiens. Par-delà les fluctuations du texte conciliaire sur le problème juif, ce cahier désire faire le point sur la signification religieuse du judaïsme, pour le catholique et pour le juif, et aussi sur le problème historique et humain de l'antisémitisme. L'examen loyal de ce sujet peut, en effet, permettre de mieux cerner l'originalité du christianisme par rapport à sa source historique, et de mieux entrer dans la compréhension du fait juif comme, interrogation permanente et inéluctable à la conscience chrétienne. Pour pénétrer au vif du sujet, il a été fait appel à deux éminents spécialistes qui, dans un souci de mutuelle charité, n'ont voulu taire aucune difficulté en se limitant à l'essentiel du débat. Jean Daniélou. Le R. P. Daniélou, s. j. , doyen actuel de la Faculté de Théologie de l'Institut catholique de Paris, est un des plus importants des théologiens français. Spécialiste de l'histoire des origines chrétiennes, il a été un des principaux artisans du renouveau des théologies biblique et patristique et y a consacré de nombreux ouvrages qui font autorité. Loin de se cantonner à la pure recherche théorique, J. Daniélou se révèle un des plus actifs promoteurs d'une théologie vivante, soucieuse à la fois de ses sources traditionnelles et de sa responsabilité dans un monde qui pose d'urgents problèmes à la réflexion chrétienne. Véritable missionnaire de l'intelligence de la foi, et particulièrement engagé dans le dialogue judéo-chrétien, le R. P. Daniélou était tout désigné pour présenter avec compétence le point de vue catholique dans la discussion qui fait l'objet de ce cahier. André Chouraqui. André Chouraqui est né à AÏN-TEMOUCHENT (Algérie). Après des études secondaires au Lycée d'Oran, il fait des études de Théologie à l'Ecole Rabbinique de France, des études de Piµ1osophie à la Sorbonne, Langues Orientales. Docteur en droit, lauréat de la Faculté de Droit de Paris, il est avocat au barreau d'Oran. De 1941 à 1945, il dirige un réseau de résistance en Haute-Loire. Conseiller personnel de Ben Gourion de 1959 à 1963, il devient Maire-Adjoint de Jérusalem en 1964. Président de l'Alliance Israélite Universelle, André Chouraqui fait des conférences et des voyages en Afrique, en Amérique, en Europe et au Proche-Orient.

04/1997

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Histoire internationale

Les Juifs, le Monde et l'Argent. Histoire économique du peuple juif

" Voici l'histoire des rapports du peuple juif avec le monde et l'argent. Je sais ce que ce sujet a de sulfureux. Il a déclenché tant de polémiques, entraîné tant de massacres qu'il est devenu comme un tabou à n'évoquer sous aucun prétexte, de peur de réveiller quelque catastrophe immémoriale. Aujourd'hui, plus personne n'ose écrire sur ce sujet ; comme si des siècles d'études n'avaient servi qu'à nourrir des autodafés. En décidant de raconter cette histoire, on pourrait laisser croire qu'il existe un peuple juif uni, riche et puissant, placé sous un commandement centralisé, en charge de mettre en oeuvre une stratégie de pouvoir mondial par l'argent. On rejoindrait par là des fantasmes qui ont traversé tous les siècles, de Trajan à Constantin, de Matthieu à Luther, de Marlowe à Voltaire, des Protocoles des Sages de Sion à Mein Kampf, jusqu'à tout ce que charrie aujourd'hui anonymement l'internet. Pourtant, il est d'une importance capitale, pour les hommes d'aujourd'hui, de comprendre comment l'inventeur du monothéisme s'est trouvé en situation de fonder l'éthique du capitalisme, avant d'en devenir, par certains de ses fils, le premier banquier, et par d'autres, le plus implacable de ses ennemis. Il est aussi essentiel pour le peuple juif lui-même d'affronter cette partie de son histoire qu'il n'aime pas et dont, pourtant, il aurait tout lieu d'être fier.

11/2003

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Histoire de France

Juifs internés à Bordeaux (1940-1944) : Le camp de Mérignac-Beaudésert

Dans la région de Bordeaux, de l'automne 1940 au mois d'août 1944, le camp de Mérignac-Beaudésert est le lieu d'internement des indésirables de Vichy : nomades, politiques, réfugiés espagnols, Juifs, étrangers... Pour les Juifs, ce camp est une étape avant de rejoindre d'autres lieux d'internement pour être finalement dirigés sur Drancy puis vers les centres de mises à mort. Plus de 2 000 juifs ont transité parle camp de Mérignac-Beaudésert. 1 500 d'entre eux ont été déportés puis assassinés dans les camps nazis. L'ouvrage de Florent Leruste est remarquable par son originalité et sa précision. A hauteur d'homme, il offre un panorama complet du fonctionnement et de la vie d'un camp français : sa mise en place administrative, la diversité des situations des internés, l'identité des victimes, la description précise des modalités et des pratiques des arrestations et des déportations. Cet important travail apporte une pierre locale à l'édifice national et européen de l'histoire de la destruction des Juifs d'Europe. Pour les enseignants, ce travail est une invitation à utiliser les ressources locales pour étudier la persécution et la déportation des Juifs de France.

07/2014

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Histoire de France

Joseph Kerebel. Prêtre, résistant, mort en déportation

Ordonné prêtre en décembre 1936, il est nommé vicaire de la paroisse de Montville, près de Rouen. Il se lie d'amitié avec la population locale, ses ouailles lui pardonnant volontiers ses frasques et son côté "Don Camillo". Mobilisé en septembre 1939, il est fait prisonnier en juin 1940. Il s'évade, regagne sa paroisse et reprend son ministère. Ardent patriote, il rejoint alors les rangs des combattants de l'ombre. Dénoncé par un auxiliaire français de la police allemande, il est arrêté le 13 octobre 1943 et emmené rue du Donjon, à Rouen, où il est battu et torturé avant d'être incarcéré à la maison d'arrêt de Rouen. Du camp de Royallieu, il est déporté le 27 avril 1944 vers Auschwitz-Birkenau. Puis, ce sera Buchenwald, Flossenbürg et le Kommando de Flöha. A l'approche des troupes alliées, Himmler ordonne l'évacuation des camps de concentration. La marche de la mort conduit l'abbé Kerebel à Theresienstadt où il meurt du typhus le 19 juin 1945. Après la Libération, deux hommes soupçonnés d'être à l'origine de l'arrestation de l'abbé Kerebel seront arrêtés et l'un d'eux sera condamné à mort et fusillé.

10/2013

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Littérature étrangère

La déportation et la réincarnation d'Esisi

La Déportation et la Réincarnation d'Esisi est le troisième volume de La Saga d'Esisi de TEDANGA Ipota Bembela. Les deux premiers volumes s'intitulent Le Destin d'Esisi et Une Tranche du Kaolin pour la Paix parus respectivement en 2009 et en 2011. En poursuivant les troupes d'Omar, Esisi et ses guerriers tombent dans le piège leur tendu par le malicieux Omar. Il sera par la suite déporté en Amérique du Nord et y deviendra un des esclaves des Marley/Wilde dans la banlieue de la ville virtuelle de Blacktown. Là, il devient l'amant caché d'Angèle Wilde, soeur cadette du Maître, avant d'épouser la jeune esclave Sarah Marley. Le texte s'étend sur les souffrances endurées par Esisi et ses camarades dans la servitude. Ayant reconnu comme fils le métis Simon Marley, fils de sa compagne Sarah Marley, il confie - à la fin de sa vie - à ce fils la mission de retourner au pays pour lui succéder sur son trône laissé vacant. L'intervention de la Transcendance opère en Simon les modifications psychologique, somatique et génétique lui permettant de devenir roi des NdsngEsc Bolamba.

10/2012

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Histoire du judaïsme

Projet macabre contre juifs. Le sort des Juifs

C'était du temps d'Assuérus, de cet Assuérus qui régnait depuis l'Inde jusqu'en Ethiopie sur cent vingt-sept provinces ; Et le roi Assuérus était alors assis sur son trône royale à Suse, dans la capitale. La troisième année de son règne, le roi Assuérus fit un festin à tous ses princes et tous ses serviteurs ; Les commandants de l'armée de Perse et de Médès, Les grands et les chefs des provinces étaient réunis en sa présence.

09/2023

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Littérature étrangère

Les mauvais Juifs

Leo Spivak est un mauvais juif, de même que Schifman, Rosenthal et Suskind. Ils boivent, ils fument, et parfois trompent leurs femmes. C'est triste à dire, mais il faut bien l'avouer : ils se comportent souvent comme des goys... Dans la lignée de Saul Bellow, Henry Roth, Bernard Malamud, Philip Roth ou encore Woody Allen, les nouvelles de Gerald Shapiro - universitaire et éditeur de l'Anthologie de la littérature juive américaine - dressent un portrait irrésistible et détonant de la condition humaine. Les personnages des Mauvais Juifs errent à travers le paysage moral de leur vie et vont en aveugle d'une terre promise à l'autre. La plupart du temps, ils connaissent la rédemption aussi bien que le désastre. Une rédemption qui survient au moment où l'on s'y attend le moins et en provenance de la source la plus improblable : un vol de pigeons voyageurs, la douleur profondément satisfaisante d'un nez cassé, la douce caresse d'une femme au soir de sa vie.

01/2001

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Histoire de France

Vichy et les juifs

Dans ce livre qui fut un événement lors de sa première parution en 1981, les deux historiens nord-américains révélaient que la politique antisémite menée en France dès l'été 1940 était due au seul gouvernement de Vichy, sans pressions directes allemandes. La législation de Vichy facilita même le projet d'extermination nazi lorsque les déportations à Auschwitz commencèrent en 1942. A l'époque, la question de la responsabilité du régime de Vichy n'était déjà plus complètement refoulée mais le sujet était traité en marge et l'accès aux archives françaises et allemandes extrêmement laborieux. Beaucoup de choses ont changé depuis (ouverture des archives, reconnaissance du rôle de l'Etat français dans la déportation des Juifs, etc.) et ont permis aux auteurs de traiter une matière abondante pour approfondir et affiner leur démonstration. Ainsi, l'idée qui se répand actuellement que la survie de 75 % des Juifs de France est un résultat louable, et que ce résultat heureux est en partie attribuable à Vichy qui aurait sacrifié les Juifs étrangers pour épargner les Juifs français, ne tient pas longtemps face à une analyse approfondie. Il est crucial de lire aujourd'hui ce classique enrichi et mis à jour, et de s'élever contre ceux qui se demandent pourquoi tant de Juifs ont survécu en France quand il faudrait plutôt comprendre pourquoi tant ont péri.

10/2015

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Histoire de France

Matricule 120830. Souvenirs de Résistance et de Déportation

Seul survivant de sa commune lors de la répression du maquis en 1944, Robert Laurain a écrit ses souvenirs. comme un "Passeur de mémoire".

01/2007

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camps, déportation

Journal de déportation. De Dachau à Natzweiler-Struthof

Le journal d'Arthur Poitevin est le témoignage unique d'un résistant déporté, interné à Struthof en 1943 puis à Dachau en septembre 1944. Violoniste aveugle, il y décrit ses souffrances mais aussi son ardent désir de vivre.

07/2023

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Histoire internationale

Petit déjeuner à minuit. Chroniques d'une déportation

Entre le 14 et le 22 juin 1941, près de 15000 Lettons sont arrêtés et déportés en Sibérie par le pouvoir soviétique. Valentins Jakobsons, à l'époque jeune collégien, est pour sa part exilé à "Village Joyeux", dans le marais de la Vassiougan. "Petit déjeuner à minuit" (Brokastis pusnakti) est la chronique de sa déportation. Inutile de dire que les récits qui s'y succèdent sont effrayants et bien souvent déprimants. Mais Jakobsons parvient à relater les événements les plus dramatiques avec un humour bienveillant et une ironie mordante. Dans ses histoires, la tragédie est intimement liée à la comédie, l'absurde se mêle au grotesque. "L'humour, c'est quand on rit malgré tout". L'auteur, hanté par la conviction absolue qu'il reviendra un jour dans son pays, s'engage à ne jamais faire de compromis. Quoi qu'il en coûte à la chair fatiguée, au corps désemparé, même dans les conditions les plus brutales, l'esprit peut triompher.

11/2019

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Sciences politiques

"J'accuse ! " : L'affaire Dreyfus, 1894 suivi de "Surtout ne confiez pas les enfants à la préfète"

L'affaire Dreyfus, en 1894, commence par l'accusation de trahison d'un capitaine juif. Le plaidoyer d'Emile Zola contre l'antisémitisme est resté célèbre. Le procès fut hors normes, ses conséquences judiciaires, politiques et sociales sans précédent. En 1981, Le Canard enchaîné révèle que Maurice Papon, alors ministre du Budget, aurait activement participé à la déportation de milliers de Juifs sous le gouvernement de Vichy. Seize ans plus tard, le procès a enfin lieu, l'affaire Papon réveille de vieux fantômes. Les Grands Procès qui ont marqué l'Histoire, racontés par Emmanuel Pierrat

02/2018

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Histoire internationale

"Je le connais, c'est un Juif !". Varsovie 1939-1943. Le chantage contre les Juifs

" Un jour, à Bielany, j'ai rencontré dans le tram un camarade de classe d'avant-guerre. Il m'a attrapé par le bras et s'est écrié :"Je le connais, c'est un Juif !"J'ai frappé sur sa main pour lui faire lâcher prise et je suis descendu du tram. C'est vraiment dramatique car, pendant l'Occupation, [...] quand je sortais dans la rue, je craignais plus de rencontrer un szmalcownik polonais qu'un Allemand. " Entre 1939 et la destruction planifiée du ghetto de Varsovie en mai 1943, toute une population de maîtres chanteurs, de délateurs, d'escrocs et d'antisémites patentés ont pris pour nouvelle activité professionnelle la traque des Juifs qui s'aventuraient hors de la " zone d'épidémie " (1939-novembre 1940) puis après novembre 1940 hors du ghetto. Les fugitifs étaient remis à la Gestapo contre récompense. Mais, le plus souvent, ils faisaient l'objet d'un chantage qui les contraignait à payer le silence de leurs délateurs, et ce jusqu'à épuisement de leurs ressources. C'est cette humanité-là, ces szmalcownicy, que l'ouvrage de Grabowski, qui s'appuie en grande partie sur les lettres de dénonciation, donne à voir. Grabowski est témoin de l'émergence en Pologne d'une nouvelle génération d'historiens polonais prêts à mettre en lumière tous les aspects, y compris les plus sordides, des longues et complexes relations judéo-polonaises, avant et pendant la Shoah.

03/2008

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Littérature française

Foreveur

Rémy aime Emilie. Emilie aime Rémy. Un jour, le père de Rémy meurt. Rémy ne veut retourner ni "chez les fous" , ni chez sa mère. Il kidnappe alors Emilie et dérobe les cendres de son père pour les emmener en voyage, une petite semaine, au bord de la mer. Jours de bonheur, malgré la crainte d'être reconnus et arrêtés. Rémy se sent petit à petit devenir un homme dans les bras d'Emilie, son devoir de fils accompli... Il est loin d'imaginer que leur aventure ne fait que commencer. Patrice Juiff nous entraîne dans un road movie sentimental, une quête humaine où les coeurs battent souvent la chamade, où l'humour permanent et la fausse naïveté du style sont le prétexte pudique d'une magnifique ode à la vie, loin de la normalité, où la beauté n'est pas toujours là où l'on croit. Patrice Juiff est comédien, romancier et nouvelliste. Il est l'auteur de trois romans, Frère et soeur (Plon, 2003), Kathy (Albin Michel, 2006) et Tous les hommes s'appellent Richard (Ecriture, 2015). Son recueil de nouvelles, La taille d'un ange (Albin Michel, 2008), sélectionné pour le prix Goncourt, a reçu le Grand prix de la nouvelle de la Société des gens de lettres.

05/2016

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Sciences historiques

La mort des juifs

Depuis la fin du XIXe siècle, la mort des juifs occupe une place importante, plus ou moins visible selon les périodes, sur la toile de fond de nos sociétés. Elle fut désirée et brandie dans le slogan " Mort aux juifs! ". Elle a été mise à exécution sous les ordres nazis. Elle est manipulée par le négationnisme, en divers lieux et à divers usages. La mort des juifs est interrogée par les sciences humaines. Des écrivains et des artistes ont affronté à son sujet la question de la disparition. Elle est parlée sur les divans des analystes. On la raconte, on la commémore, on l'enseigne. Des enjeux multiples se crispent autour d'elle, avivant périodiquement inquiétudes, irritations, tollés, instrumentalisations et mutuels anathèmes. Les textes qui composent ce livre ont pour objet cette mort. Celui qui l'ouvre, le plus récent, a été écrit en 2008. Celui par lequel il se termine, le plus ancien, en 1980. Entre les deux, donc, presque une génération d'écriture, individuelle et collective. Autant le comprendre et l'accepter: il faudra le passage d'une génération encore, au moins, pour que la mort des juifs réalisée au XXe siècle cesse peut-être enfin d'exaspérer le présent et de menacer l'avenir.

10/2008

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Philosophie

Heidegger et les juifs

" Les juifs ", minuscule, pluriel, guillemets. Pas les juifs réels. Ce qui fait que, des juifs réels, l'Europe ne sait que faire (les convertir, les expulser, les intégrer, les exterminer). " Les juifs " comme ce qui rappelle qu'on oublie quelque chose, qui n'est rien, seulement la Loi. La Loi de ne pas oublier. Comme ce qui, bon gré mal gré, témoigne qu'on en est l'otage. De là le scandale. La pensée de Heidegger est tout attachée à rappeler ce qu'il y a d'oubli dans toute philosophie, toute représentation, toute politique. D'oubli de l'être. Comment a-t-elle pu se prêter activement à la politique nationale-socialiste ? Comment a-t-elle pu oublier, ignorer jusqu'au bout, l'extermination de ceux qui rappellent l'Oublié ?

03/1988

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Histoire de France

Enfants juifs à Lectoure

Des scènes d'épouvante ont eu lieu dans les camps de Noé et de Récébédou. Les Juifs sont des hommes, les Juives sont des femmes. Les étrangers sont des hommes, les étrangères sont des femmes. Tout n'est pas permis contre eux, contre ces hommes, contre ces femmes, contre ces pères et mères de famille. Ils sont nos frères comme tant d'autres. Un chrétien ne peut oublier.

10/2010