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Une bague en or contre un kilo de sucre. L'exil d'une famille yézidie fuyant le génocide syrien

Extraits

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Littérature française

Dix yuans un kilo de concombres

Shanghai aujourd'hui. Des laissés-pour-compte du "miracle économique chinois" tentent de survivre dans leurs logements insalubres, en attendant d'être expulsés par les promoteurs. Parmi eux, Xiao Fei, un homme épris de savoir et de tradition vivant dans la nostalgie de la grandeur passée de sa famille. Des Chinois lettrés qui avaient déjà tout perdu, une première fois, au moment de la Révolution Culturelle. Stoïque en apparence, mais chaque jour plus humilié par la situation des siens, Xiao Fei se réfugie dans des rêveries plus vaines les unes que les autres. Se remettre à la calligraphie. Devenir l'un de ces "dissidents" dont raffolent les médias occidentaux. Connaître l'amour avec leur jeune cousine américaine, une fille d'expatriés revenue à Shanghai pour y apprendre le chinois. Pendant ce temps, la destruction fait rage autour d'eux. Leur misère s'accroît. Bientôt la solidarité entre voisins et parents ne suffira plus. Tout cède. Et le pire est encore à venir. Dix yuans un kilo de concombres offre une description impitoyable de la Chine contemporaine. Mais c'est aussi par la puissance et la justesse des portraits de Xiao Fei, de ses soeurs et des autres personnages que ce roman marquera durablement l'esprit du lecteur.

01/2014

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Littérature française

Dix yuans un kilo de concombres

Shanghai aujourd'hui. Des laissés-pour-compte du "miracle économique chinois" tentent de survivre dans leurs logements insalubres, en attendant d'être expulsés par les promoteurs. Parmi eux, Xiao Fei, un homme épris de savoir et de tradition vivant dans la nostalgie de la grandeur passée de sa famille. Des Chinois lettrés qui avaient déjà tout perdu, une première fois, au moment de la Révolution Culturelle. Stoïque en apparence, mais chaque jour plus humilié par la situation des siens, Xiao Fei se réfugie dans des rêveries plus vaines les unes que les autres. Se remettre à la calligraphie. Devenir l'un de ces "dissidents" dont raffolent les médias occidentaux. Connaître l'amour avec sa jeune cousine américaine, une fille d'expatriés revenue à Shanghai pour y apprendre le chinois. Pendant ce temps, la destruction fait rage autour d'eux. Leur misère s'accroît. Bientôt la solidarité entre voisins et parents ne suffira plus. Tout cède. Et le pire est encore à venir. Depuis 2009, Cella Levi a publié quatre romans aux éditions Tristram : Les Insoumises, Intermittences, Dix yuans un kilo de concombres et La Tannerie.

08/2020

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Littérature française

Une famille dans lhistoire ou lhistoire dune famille

Ce livre tente modestement, par la généalogie de ma famille, de décrire la vie et la transformation de paysans, vignerons de Champagne, de la fin du XVIe siècle à nos jours à l'aide de l'Histoire, la grande, pas toujours tendre, mais surtout la " petite " histoire, voire les anecdotes parfois oubliées, drôles ou effrayantes que nous sommes bienheureux de ne pas affronter, mais qui démontrent une grande résistance des anciens. Le tout sans avoir de prétention d'historien, mais peut-être pas sans esprit militant et attachement aux racines profondes d'une grande région : la Champagne.

03/2021

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Littérature étrangère

Trois anneaux. Un conte d'exils

Dans ce récit aux mille tours, Daniel Mendelsohn explore les correspondances mystérieuses entre le hasard qui régit nos existences et l'art des récits que nous en formons. Trois anneaux commence par raconter l'histoire de trois écrivains en exil qui se sont tournés vers les classiques du passé pour créer leurs propres chefs-d'oeuvre. Erich Auerbach, le philologue juif qui fuit l'Allemagne nazie pouréchre sa grande étude de la littérature européenne, Mimésis, à Istanbul. François Fénelon, l'évêque du de siècle, auteur d'une merveilleuse suite de l'Odyssée, Les Aventures de Télémaque, best-seller de son époque, qui lui valut le bannissement Et l'écrivain allemand W.G. Sebald, qui s'exila en Angleterre, et dont les récits si singuliers explorent les thèmes du déplacement et de la nostalgie. A ce conte d'exils, Daniel Mendelsohn ajoute sa propre voix, entrelaçant l'histoire de la crise qu'il traversa entre l'écriture de la grande fresque mémorielle des Disparus et celle du récit intimiste d'Une Odyssée. L'"art poétique" qui en résulte est un hommage aux mondes grecs et juifs, un trait d'union entre Orient et Occident et une ode à la littérature française.

09/2020

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Biographies

Les epistres sainct Pol glosees. Traduit du latin

Les Epistres sainct Pol glosees . Translatees de latin en francois Date de l'édition originale : 1504 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Droit

Vendée, 1793-1794. Crime de guerre ? Crime contre l'humanité ? Génocide ? Une étude juridique

Si les faits qui se sont produits en Vendée en 1793-1794 avaient lieu aujourd'hui, comment seraient-ils qualifiés au regard du droit pénal international : crimes de guerre ? crimes contre l'humanité ? crime de génocide ? et qui sont ceux dont la responsabilité pénale devrait être mise en cause ? Telles sont les questions auxquelles ce livre essaie de répondre. Une polémique est née aux alentours de la célébration du bicentenaire de la Révolution française à propos d'un "génocide franco-français" qui aurait été commis en Vendée. Ce n'est cependant que dans le courant de la décennie suivante que les crises de l'ex-Yougoslavie et du Rwanda et les violences qu'elles ont engendrées ont donné lieu à l'institution de tribunaux pénaux internationaux spécialisés en 1993 et 1994, puis d'une Cour pénale internationale en 1998 qui ont précisé les concepts de crime contre l'humanité et de crime de génocide et actualisé la jurisprudence sur les crimes de guerre. "Génocide" est le nom d'un crime. C'est donc par une analyse juridique au regard des normes du Droit précisées par les tragiques expériences du XXe siècle que doivent être complétées, voire révisées, les analyses historiennes sur cette controverse.

02/2017

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Littérature française

Une famille

Depuis toujours les Du-Vrê, une famille parisienne bourgeoise et délirante, vivent dans « une sorte de déséquilibre équilibré ». Entre Michel, le père, fameux dessinateur, qui préfère emmener ses enfants chez des antiquaires plutôt qu'au parc, s'amuse avec eux en piégeant les petits fours de pastilles à la menthe, et Beaule, sa femme, égoïste et capricieuse, Wilo, Homère et Pénélope jouent les acrobates. Jusqu'au jour où leur père leur annonce qu'il rompt ses 27 ans de mariage avec leur mère pour s'installer avec une africaine de 27 ans tout court.De l'appartement de la rue des Filles-Saint-Thomas, dont sa mère la chasse par lettres d'avocat après l'avoir traînée à terre par les cheveux, à la rue Singer, où sa sour et elle s'allient, de l'immense chambre vide que son père lui prête dans son nouveau foyer aux couleurs de l'Afrique, Place du Palais Bourbon, au placard londonien de ses études, Wilo traine sa jeune vie à la recherche d'un semblant d'équilibre. Mais elle en a vu d'autres, après tout, c'est comme ça, pas autrement, pas pour le pire non plus. Chronique aigre-douce d'une famille hystérique, cartographie d'un Paris privilégié, confidence d'une jeune fille dé-rangée, ce « famille je vous haime » nous emporte dans un univers loufoque.

05/2013

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Littérature française

Une famille

Peut-on empêcher quelqu'un de se détruire ? Cela fait presque trente ans que ses parents comme son frère et ses soeurs ressassent cette question et tentent, chacun à sa façon, de sauver Romain de lui-même. Ce fils, ce frère à la si déconcertante gentillesse s'est patiemment abîmé, bouleversant malgré lui la vie de toute la famille. Et aujourd'hui, alors que sa soeur vient d'accoucher, tous découvrent que Romain a de nouveau disparu. Pascale Kramer met admirablement en scène les relations fraternelles et filiales en offrant tour à tour la parole aux membres d'une famille aux prises avec l'énigme que constitue l'un des leurs.

03/2018

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Littérature française

D'or, de sang, de sucre

Revenant de guerre, Abel de Marcignac, jeune gentilhomme, escorte son père Guillaume, blessé à la bataille de Corbie. Parti chercher du secours pour soulager son père victime d'un malaise, il tombe sur une troupe de paysans en révolte contre les maltôtiers, agents chargés de recouvrer l'impôt. A partir de cette rencontre, Abel vivra une épopée romanesque qui le conduira à travers la province de Guyenne à prendre part à une guérilla aux côtés des paysans. Le héros fera aussi la connaissance d'une très belle paysanne. Un amour naîtra de cette rencontre, permettant au jeune homme de découvrir son corps et bien d'autres choses encore. Dans ce roman, de nombreux personnages issus de toutes les couches sociales vont se rencontrer, se parler et parfois s'affronter.

08/2015

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Lycée parascolaire

Un conte d'Hoffmann, "Le vase d'or"

Pour lire les œuvres intégrales. Lire, c'est tracer dans un texte des parcours de lecture. Chaque volume de cette collection propose un parcours de lecture possible pour une œuvre intégrale reconnue ou méconnue à découvrir ou à relire. Ces PARCOURS DE LECTURE veulent aussi donner par exemple les moyens d'une lecture active. Pour aider chacun à tracer ses propres chemins : - des repères dégagent les méthodes d'analyse et les notions techniques utilisées, - des textes complémentaires ou des prolongements suggèrent des approfondissements et des ouvertures vers d'autres œuvres.

02/1999

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Sociologie

Portrait d'un danseur en exil

La présente étude est le fruit de la rencontre entre un danseur un peu sociologue et un sociologue un peu danseur. C'est au cours du printemps 2011 que j'ai découvert le travail artistique d'Afshin Ghaffarian, jeune danseur iranien en exil en France depuis 2009. En 2013, ce dernier présente Une trop bruyante solitude, un spectacle de danse/théâtre librement inspiré du roman éponyme de l'écrivain tchèque Bohumil Hrabal. Tour à tour victime et bourreau, créateur et destructeur, gardien de la mémoire comme de l'oubli, le danseur se change peu à peu en créature pour interroger la complexité de notre temps et de son accélération tous azimuts. En filigrane, c'est aussi la complexité de son propre rapport au pays d'origine que l'artiste entendait livrer aux spectateurs, faisant de la création d'Une trop bruyante solitude une véritable " odyssée de la réappropriation ". En revenant sur la genèse de cette création de même que sur la démarche artistique d'Afshin Ghaffarian, cette étude entend ainsi explorer, au moyen d'un portrait ethnographique exigeant, la complexité des liens entre "création" et "biographie", "singularité artistique" et "condition exilique".

12/2016

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Immigration

Calais, une médecine de l’exil. Edition

L'heure est aux frontières. Quel accompagnement médical pour les exilés qui tentent leur traversée ? Comment soigner une population mobile et déracinée ? Quelle est la portée de l'acte de soin dans une société qui laisse ces étrangers à la marge ? 800x600Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; } L'heure est aux frontières, aux mesures sécuritaires. Surveillance par drones, déploiement de rideaux de barbelés à lames, démantèlements de camps : les autorités cherchent les meilleurs arsenaux pour repousser les exilés. Les politiques migratoires répressives heurtent les corps, les meurtrissent, les mutilent. Les victimes sont alors prises en charge à l'hôpital, institution symbolique de l'Etat-Providence. Les soignants y réparent quotidiennement les corps, pansent les blessures et écoutent les douleurs engendrées par une société inhospitalière. Cette situation oblige à repenser sous un nouvel angle la médecine des précaires. Quels sont les effets de la frontière sur une institution comme l'hôpital ? Comment les soignants font face aux maux de l'exil et les pathologies de l'errance ? Comment soigner une population mobile et déracinée ? Quels sont les freins aux soins, et quels leviers sont inventés pour les dépasser ? Telles sont les questions auxquelles répond Chloé Tisserand à partir d'une enquête de six ans auprès des professionnels de santé à Calais, ville devenue symbole de la répression de la migration. Chloé Tisserand est docteure en sociologie, chercheuse associée au centre de recherche Individus, Epreuves, Sociétés (CeRIES) à l'Université de Lille et affiliée à l'Institut convergences migrations (ICM) à Paris. Elle a réalisé en 2019 le film documentaire Les Soignants de l'exil. Elle est aussi journaliste à La Voix du Nord.

02/2023

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Sociologie

Mort d'un voyageur. Une contre-enquête, suivi de La juge et l'ethnographe

C'est une histoire simple. Un homme de trente-sept ans appartenant à la communauté du voyage est abattu dans la ferme familiale par des gendarmes du GIGN alors qu'il n'a pas réintégré la prison après une permission de sortir. Deux versions des faits s'affrontent : celle des militaires, qui invoquent la légitime défense, et celle des parents présents sur les lieux, qui la contestent. Une information judiciaire est ouverte, qui se conclut par un non-lieu, confirmé en appel. La famille et ses soutiens continuent pourtant de se battre, réclamant justice et vérité. Réexaminant les pièces du dossier et interrogeant les protagonistes du drame, Didier Fassin présente ici une contre-enquête qui accorde le même crédit à tous les récits. Pour en rendre compte, Mort d'un voyageur propose une forme expérimentale de narration qui s'attache d'abord à restituer scrupuleusement par une écriture subjective la manière dont chacun affirme avoir vécu les événements, puis à croiser les témoignages et les expertises en intégrant l'ensemble des éléments disponibles pour aboutir à une autre lecture des faits. Réflexion critique sur les conditions de possibilité de telles tragédies, cette recherche contribue à rendre aux voyageurs un peu de ce dont la société les prive : la respectabilité.

06/2023

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Littérature érotique et sentim

De la force d'une vague errante

Aimer est-il devenu impossible ou, au contraire, le sens de ce mot s’est-il brusquement élargi ? En décédant et en emportant avec lui tous leurs projets, Christian a-t-il vidé ce mot de sa substance, ou en a-t-il repoussé les limites, en faisant un champ d’exploration infini ? Un dilemme qui hante la survivante, celle qui sera, longtemps, l’amante endeuillée, la non-mariée et pourtant pleinement mère de cette famille nombreuse tant désirée. Celle qui toutefois, sans toujours s’en rendre compte, retrouvera les rythmes de la vie, la cadence du monde, le plaisir des rencontres et de l’harmonie des coeurs. Qui s’attachera à François tout en refusant de taire les élans qui la portent vers d’autres. Ainsi Daniel, Sylvain, Marc ou Christine... tous ceux et celles que la destinée placera sur son chemin, l’inspireront pour redessiner les contours du couple et de la famille traditionnels. Evoquant, dans un style ondoyant et ondulant, les valses amoureuses de sa narratrice, De la force d’une vague errante explore dans le même temps une psyché féminine qui se moquera des bien-pensants, pour bâtir et reconstruire inlassablement son bonheur. Parcours passionnel hors-norme, où la liberté exprimée ne se confond jamais avec la frivolité ou le libertinage, ce récit ne revendique rien… si ce n’est le droit de ne pas restreindre et éteindre les inclinaisons de nos âmes.

07/2010

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Littérature étrangère

Une affaire de famille

Au retour d'une nouvelle expédition de vol à l'étalage, Osamu recueille dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même. Très vite, sa famille et lui comprennent que cette enfant est maltraitée, et décident de la garder. En dépit de leur pauvreté, survivant de petites rapines qui complètent leurs maigres salaires, les membres de ce clan semblent vivre heureux — jusqu'à ce qu'un incident révèle leurs plus terribles secrets... Pour la première fois, le réalisateur japonais Hirokazu Kore-eda (Nobody Knows, Tel père, tel fils, Notre petite soeur, Après la tempête) a pris la plume, pour mettre en mots la trajectoire des héros d'Une affaire de famille, Palme d'or au festival de Cannes 2018. Explorant les liens profonds qui unissent les êtres au-delà de la filiation, cette fresque vibrante de douleur et d'amour est aussi un hommage aux laissés-pour-compte du Japon contemporain.

11/2018

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Poches Littérature internation

Une famille de menteurs

Après «Le trompettiste tchèque», une deuxième sélection de nouvelles inédites retraçant l'évolution de l'écriture du grand écrivain hongrois, donnant à voir différentes facettes de la production de ce maître de la forme courte.

11/2016

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Littérature française

Une affaire de famille

Jean Marto, fils unique, est un jeune homme sérieux et studieux. Après l'obtention de son baccalauréat, il accepte la proposition de sa tante Joséphine, de passer quelques jours de vacances chez elle à Sète afin de se reposer. Mais dès son arrivée, leurs vies vont être chamboulées. Une liaison entre les deux protagonistes naît, bouleversant les morales chrétienne et sociale.

09/2019

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Littérature française

Une histoire de famille

Dans cette suite de récits, l'auteur évoque les difficultés de l'éducation des enfants, et, en particulier, le drame de la rupture. Comment rétablir des liens abîmés ? Comment réconcilier les membres d'une même famille opposés lors d'un conflit aux origines ambiguës ? Tels sont les thèmes abordés dans ce livre. L'auteur ne donne pas de solution, il se contente d'exposer des faits. Le père, confronté à des problèmes qu'il ne comprend pas et juge insolubles, s'efforce de maintenir les liens familiaux, tout en respectant la liberté des différents acteurs. Ce n'est qu'en fin de vie qu'il verra son rêve se réaliser donnant à ce livre une issue teintée d'espérance.

06/2022

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Contes et nouvelles

Une maison de famille

L'inventaire sentimental d'une maison de famille (Du bon usage du confinement). "Nous ne regardons jamais assez, jamais assez passionnément", disait Colette. A la faveur du confinement, Michel Testut a poussé son admiration pour l'auteure de "La Maison de Claudine" jusqu'à relever le défi. Avec pour cadre sa maison ancestrale, ça donne le livre que voici. Une célébration de l'esprit et de la magie des lieux et une dissertation sur "la poétique de l'espace" chère à Gaston Bachelard. On peut aussi y voir un guide pratique pour apprendre à regarder notre cadre de vie dans la perception la plus quotidienne de sa présence et de sa prégnance. On pense à "Voyage autour de ma chambre" de Xavier de Maistre. En somme, un éloge de la curiosité bien intentionnée pour réapprendre à voir toutes ces choses familières, tous ces objets modestes et banals que nous ne voyons plus, et se surprendre à y faire mille découvertes. A la fois état des lieux mémoriel, travail de fouilles, exercice d'archéologie domestique et de réappropriation, ce récit (cet essai) tout en intimité et en sensualité, a même le pouvoir de remonter le temps jusqu'au Second Empire.

09/2021

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Généalogie

Une histoire de famille

A un jet de pierre du Lac des Sapins, aux confins des communes de Cublize et de Ronno, se trouve le lieu-dit "? La Longère ? ". C'est là que vécut Agnus Longière dans la deuxième moitié du XVIe siècle. Jean-Yves et Monique Longère se sont attachés à dresser l'arbre de la descendance de cet ancêtre commun à 250 familles dont la moitié réside encore à moins de 80 km de Ronno. En s'appuyant sur cette étude généalogique, ils nous proposent une véritable saga, celle de 25 garçons Longère eux-mêmes fondateurs d'une famille entre le XVIe et la fin du XVIIIe siècle. Chacune de ces petites biographies est éclairée par le contexte historique du royaume, de la province et de la paroisse... en faisant la part belle à l'histoire de la culture et de l'industrie du chanvre qui rythment alors le quotidien des habitants de ce Beaujolais vert. Le résultat est un ouvrage foisonnant, passionnant et délicieux qu'on prendra autant de plaisir à lire d'un seul trait qu'à déguster par petites gorgées. Avec des photographies de Christian Besson

11/2021

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Histoire de France

Une histoire de famille

C'est le livre de Jean-Louis Debré que l'on attendait depuis longtemps : l'histoire de sa famille, de ses origines, de sa filiation. Le parcours d'une dynastie qui se confond avec notre destinée nationale. "Je savais qu'un jour j'irais à la rencontre des miens, écrit-il. Je prenais des notes au hasard de conversations, de lectures, de déplacements en Alsace. J'accumulais des informations, une documentation." Jean-Louis Debré retrace ici la trajectoire de sa lignée à travers cinq générations : celles d'Anselme, de Jacques, de Simon, de Robert, de Michel. Une ascendance façonnée par la tradition juive, qui opta à la fin du me siècle pour la France et la République. Autant de valeurs essentielles que ces grandes figures, de Robert Debré, ami de Charles Péguy, de Paul Valéry, fondateur de la pédiatrie moderne, à son fils Michel, Premier ministre du général de Gaulle, ont incarnées tour à tour. Pour la première fois, Jean-Louis Debré nous fait entrer dans l'intimité de son histoire familiale. Il livre ses souvenirs d'enfance et d'adolescence, illuminés par l'exemple d'humanité généreuse et rayonnante de son grand-père Robert Debré. Il évoque son éducation gaulliste sous une influence paternelle aussi fervente qu'exigeante. A travers Michel Debré, dont il fut le confident jusqu'à sa mort, et le récit de ses engagements, de son action, de sa relation et de ses échanges avec de Gaulle, il nous offre un témoignage de première main sur les événements qui marquèrent les onze années de présidence gaullienne jusqu'au départ du Général en avril 1969. Avec sensibilité, pudeur et sobriété, Jean-Louis Debré met l'accent sur ce qu'il appelle un "esprit de famille", une identité commune qui constitue sa propre "marque de fabrique".

10/2019

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Lecture 6-9 ans

Une drôle de famille

Adam a une drôle de famille, vraiment pas comme les autres. Par exemple, son papa ressemble comme deux gouttes d'eau à son chien. Sa grand-mère fait de la musique en se brossant les dents. Ou encore sa tante a décidé de faire le tour du monde sous la terre ! Vingt-six histoires familiales à lire avec sa maman, son papa, son frère, sa soeur, sa grand-mère, son grand-père, son oncle, sa tante, son cousin, sa cousine, sa grand-tante, son grand-oncle, son petit-petit-cousin, son arrière-grand-mère, son trisaïeul ou tout seul au calme !

02/2018

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Romans de terroir

Une Famille de bâtardes

Née de père et de mère inconnus, retrouvée sous le porche de l'église du village, Marie grandit entre petites joies et grandes misères. Adulte, elle doit se louer lors de la foire aux domestiques. Un soir, elle subit les violences d'un homme et découvre qu'elle est enceinte. De peur de se retrouver à mendier sur les chemins, elle se tait. Elle donne naissance à un garçon, Thuriau. Loin d'être rejeté, il a la chance d'être adopté par ses patrons, des paysans aisés. Son avenir, et donc celui des siens, semble prometteur, d'autant plus que son mariage est heureux. A regret, il laissera Thuriane, sa fille, partir vivre à la ville. Elle se fait embaucher comme coiffeuse et s'éprend du fils d'un riche entrepreneur. Mais on n'entre pas aussi facilement dans une famille de notables quand on a des racines paysannes. Aussi, lorsqu'elle mettra au monde la petite Yveline, cette dernière, certes chérie par ses grands-parents maternels, n'aura pas de père. A l'âge du grand amour, Yveline pourra-t-elle enfin rompre avec la fatalité qui semble s'être abattue sur sa famille et vivre avec celui que ses enfants pourront légitimement appeler papa ?

03/2011

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Littérature française

Une mer de famille

« On dirait que les vagues le`chent les i^les comme de longues le`vres blanches et douces. Aussi pa^le qu'une mousse ensoleille´e, leur e´cume ressemble a` la sueur des amoureux. A` l'aube, au soleil levant, sous la caresse de la brise, l'eau ondule et scintille comme une flaque de mercure. L'e´te´, il ne fait pas trop chaud. L'hiver, le froid n'est pas chez lui et ne s'installe pas. Au fond, on n'a que deux saisons : un merveilleux printemps et un long automne tout en douceur. »

11/2015

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Généalogie

Ecrire l'histoire d'une famille et d'un village de 1914 a 1939

Nous avons tous envie de partager avec les générations d'aujourd'hui nos souvenirs de famille, particulièrement ceux liés aux guerres, à la fois marquants et terriblement éloignés des modes de vie contemporains. Cet exercice, Jean Goujon le réussit avec talent. Il relate à la fois l'histoire de sa famille et celle de sa région de l'Est, au coeur des conflits du XXe siècle. Pour l'évocation de la Première Guerre mondiale, il s'appuie sur des témoignages des parents et des voisins, mémoires d'anciens combattants ayant séjourné dans son village natal. Pour la guerre suivante, il part des souvenirs de son enfance, vécue sous l'occupation allemande, enrichis d'utiles précisions recueillies auprès de survivants de cette période. Une seconde partie, consacrée aux années de captivité de son père, utilise une sorte de journal de guerre qu'il avait rédigé pendant ses cinq années de stalag, petit carnet qu'il avait tenu secret pendant quarante-cinq ans. Ce livre est à double entrée : la chronique familiale et historique reconstituée par Jean Goujon se double d'encadrés hors textes apportant des conseils pour que chaque lecteur puisse en faire autant à son tour pour sa propre famille. Double lecture aussi par conséquent : la lecture plaisir d'un récit qui se lit comme un roman, la lecture outil du généalogiste ou de l'historien qui veut s'approprier les modalités de recherche et d'écriture pour réaliser un texte similaire pour sa propre famille ou pour son village d'origine.

06/2023

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Littérature française

Une femme en contre-jour

"Raconter Vivian Maier, c'est raconter la vie d'une invisible, d'une effacée. Une nurse, une bonne d'enfants. Une photographe de génie qui n'a pas vu la plupart de ses propres photos. Une Américaine d'origine française, arpenteuse inlassable des rues de New York et de Chicago, nostalgique de ses années d'enfance heureuse dans la verte vallée des Hautes-Alpes où elle a rêvé de s'ancrer et de trouver une famille. Son oeuvre, pleine d'humanité et d'attention envers les démunis, les perdants du rêve américain, a été retrouvée par hasard – une histoire digne des meilleurs romans – dans des cartons oubliés au fond d'un garde-meubles de la banlieue de Chicago. Vivian Maier venait alors de décéder, à quatre-vingt-trois ans, dans le plus grand anonymat. Elle n'aura pas connu la célébrité, ni l'engouement planétaire qui accompagne aujourd'hui son travail d'artiste. Une vie de solitude, de pauvreté, de lourds secrets familiaux et d'épreuves ; une personnalité complexe et parfois déroutante, un destin qui s'écrit entre la France et l'Amérique. L'histoire d'une femme libre, d'une perdante magnifique, qui a choisi de vivre les yeux grands ouverts. Je vais vous dire cette vie-là, et aussi tout ce qui me relie à elle, dans une troublante correspondance ressentie avec mon travail d'écrivain." G.J.

03/2019

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Autres philosophes

Une pensée en exil. La philosophie de Rachel Bespaloff

Ceux qui l'ont rencontrée (Léon Chestov, Benjamin Fondane, Jean Wahl, Gabriel Marcel, Gaston Fessard, Jean-Paul Sartre...) l'ont considérée comme une femme d'une intelligence extraordinaire et d'une pénétration exceptionnelle ; pourtant, Rachel Bespaloff (1895-1949) est une philosophe encore presque inconnue. La rareté des textes qu'elle a publiés de son vivant, son existence trop précocement interrompue, la difficulté qu'il y a à la ranger dans une école particulière de pensée, n'ont pas contribué à sa notoriété. Ce n'est que récemment, et de façon confidentielle, qu'on a assisté au phénomène discret de la redécouverte - ou de la découverte pure et simple - d'une personnalité qui compte au nombre des plus représentatives de la culture européenne de l'entre-deux guerres. Rachel Bespaloff naît le 14 mai 1895 à Nova Zagora, en Bulgarie, et meurt le 6 avril 1949 à Mount Holyoke, une petite ville du Massachussets. Enfant d'une famille cultivée d'origine juive de l'Ukraine (le père, Daniel Pasmanik, était un membre éminent des cercles sionistes, et sa mère, Deborah Perlmutter, avait un doctorat en philosophie), elle vie ses deux premières années d'enfance à Kiev, puis passe son adolescence à Genève, où elle obtient un diplôme de piano et montre un talent hors du commun, au point qu'en 1919 on lui offre une chaire prestigieuse d'enseignement de la musique et de l'eurythmique à l'Opéra de Paris. En 1925, elle décide d'abandonner une carrière musicale qui semblait très prometteuse pour se consacrer entièrement à une sorte de " réveil philosophique " provoqué par la rencontre de la pensée existentialiste du philosophe ukrainien Léon Chestov. Dès lors, Rachel Bespaloff devient l'interlocutrice et la confidente privilégiée de nombreux penseurs d'orientation libérale, comme Benjamin Fondane, Daniel Halévy, Gabriel Marcel, Jacques Schiffrin, Boris de Schloezer ou Jean Wahl, qui louent chez elle des qualités de penseur raffiné et subtil. En 1930, la philosophe ukrainienne doit quitter Paris pour déménager à la Villa Madonna à Saint-Raphaël, où elle commencera bientôt à se sentir coupée de la ferveur intellectuelle de Paris et à souffrir de la solitude. Elle écrit pendant cette période une étude aussi lumineuse que serrée sur Etre et Temps, qui est l'une des premières discussions philosophiques - sinon la première - du livre de Heidegger publiée en français. Suivent d'autres essais sur Marcel, Malraux, Green, Kierkegaard, Nietzsche, Chestov, qui seront repris plus tard dans le volume Cheminements et Carrefours, publié en 1938. Pour échapper aux lois raciales, Rachel Bespaloff doit émigrer en juillet 1942 avec son mari, sa fille et sa mère, d'abord à New York, puis à Mount Holyoke, où elle travaille comme chargée de cours de Littérature française. Elle achève la même année la rédaction de ses Notes sur l'Iliade qui aboutiront à son second et dernier livre, intitulé précisément De l'Iiliade : des réflexions pénétrantes sur les raisons fondamentales de la guerre et sur l'ambivalence des objectifs et des valeurs qui caractérisent les héros homériques (la même année exactement, Simone Weil, relisant le poème d'Homère, écrira elle aussi L'Iliade, poème de la force ; une coïncidence d'intérêts et de recherches unit de façon aussi extraordinaire que remarquable les deux philosophes). Peu avant sa rencontre programmée et volontaire avec la mort, Bespaloff écrit quelques articles sur Van Gogh, Camus, ainsi qu'un essai développé, mais malheureusement inachevé, sur Montaigne, qu'elle intitule L'instant et la liberté. Même si elle connaît en apparence une période de grande créativité et de succès indéniable, auprès notamment de collègues et d'étudiantes qui ont pour elle la plus grande estime, elle vit ses années de séjour aux Etats-Unis comme un exil devenu progressivement insupportable. L'inconfort, la solitude l'emportent : sans laisser de trace ni autoriser d'explication " rationnelle ", elle décide brusquement de mettre fin à ses jours en ouvrant le gaz de sa cuisine. Elle a 54 ans. A la lumière des principaux événements qui ont marqué la biographie de Bespaloff, l'élément le plus significatif à prendre en compte pour étudier l'oeuvre est sans aucun doute l'exil : c'est lui qui résume le mieux en une réalité qui est aussi un rapport à l'existence l'expérience que Bespaloff a connue. Celle-ci doit en effet faire l'épreuve à maintes reprises de la condition d'exilé. Mais il y a plus important encore que les données objectives, qui montrent un exode incessant : la perception subjective de son état par la philosophe. C'est bien comme la sienne propre, c'est-à-dire plus profondément encore ne l'imposent des circonstances dramatiques, qu'elle vit la condition de l'exilé, de l'apatride, du réfugié, de celui qui est sans cesse, quoi qu'il fasse, en voyage, toujours en quête d'une terre qui lui reste interdite, lointaine et inaccessible. On trouve ici, dans toute son évidence, une correspondance impressionnante entre les trois ordres de réalité que sont les principaux épisodes de sa vie, l'histoire et le destin du peuple juif dont elle revendique l'appartenance, et les modalités spécifiques de sa recherche. Loin de toute adhésion à l'existentialisme, dont elle critique sévèrement, au contraire, la tendance à cristalliser en des stéréotypes doctrinaux l'indispensable référence à l'existence, mais aussi sans réduction possible à toute autre position philosophique, la dimension qui reflète le mieux la personnalité théorique originale de Bespaloff est celle de l'exode, de la recherche inlassable d'un point d'ancrage, qui n'est jamais définitivement atteint. La particularité de sa réflexion tient en effet au dialogue serré qu'elle mène avec les " sommets " de la pensée contemporaine, et à ses réticences à se reconnaître inconditionnellement dans une orientation spéculative déterminée. Son débat, direct et indirect, avec des penseurs comme Wahl, Marcel, Heidegger, Weil, Montaigne, Augustin, Chestov, Kierkegaard, Nietzsche - pour ne citer que les plus importants - dessine un itinéraire intellectuel qui prend la forme programmatique d'une confrontation acharnée et presque éperdue. Le seul " point fixe " auquel elle parvient dans sa " pérégrination " philosophique incessante, c'est celui de la " pensée tragique " que font percevoir les vers de l'Iliade : avec les textes bibliques, ils représentent pour elle le point le plus élevé de l'expression poétique. La voix des Tragiques, celle des prophètes qui s'élèvent de la Bible, dans l'analyse qu'elles font des faits et des causes qui mettent brutalement l'homme en face de l'événement de la guerre et de l'origine du mal, l'enjoignent d'adopter une attitude de profonde humilité devant le réel et l'existence, puisqu'il est totalement impossible de supprimer les aspects conflictuels qui caractérisent le monde. Une attitude de grande compréhension et de communion difficile (entre espoir et désespoir) avec la réalité sensible, qu'il faut comprendre et accepter dans son ambivalence constitutive. Reste donc décisif, si l'on sait l'écouter, l'avertissement qui se renouvelle à chaque fois qu'on s'abandonne à la lecture d'Homère et des Prophètes : c'est une réalité profonde et tragique qui sous-tend la vie humaine, dans ses contradictions, ses luttes, ses principes de destruction sans solution possible. Seule la musique, d'après Bespaloff (et là aussi, c'est bien une " pensée-biographie " qu'on voit à l'oeuvre), permet de retrouver les moments de vérité profonde et de n'y pas succomber ; c'est à travers elle qu'elle cherche des affinités et des relations entre les différents penseurs. La musique représente l'une des modalités principales, sinon exclusives, de relation avec la transcendance. C'est spécifiquement dans le désaccord harmonique, dont le rythme musical est l'expression, que Bespaloff identifie le témoignage d'une transcendance à la fois nécessaire et paradoxalement inatteignable. Dans le mouvement musical, se réalise avant tout un équilibre capable d'adoucir la fuite désespérante du temps dans une sorte d'unité extatique : l'instant parfait, ce présent authentique soustrait à la dispersion, et comme tenu dans la même main que le passé et le futur. La vérité ne peut donc être révélée que dans la dimension musicale de l'instant - à condition de préciser que celle-ci ne coïncide nullement avec un état d'âme idyllique : il lui faut au contraire, pour exister, reconnaître tragiquement l'échec existentiel auquel l'homme est condamné depuis toujours. Dans l'instant, l'homme transcende les émotions mêmes dont il est personnellement traversé pour s'élever à la question radicale et tragique du sens de l'existence. Le livre de Laura Sanò propose la première vision d'ensemble d'une grande protagoniste du débat philosophique au xxe siècle, et tâche précisément d'en faire percevoir la dimension. A l'auteur, écrit Remo Bodei dans sa préface, " on doit reconnaître le grand mérite d'avoir mené sa recherche en reliant organiquement deux plans distincts. D'un côté, l'analyse rigoureuse des textes auxquels Rachel Bespaloff a confié sa pensée, arrachée ainsi à l'oubli presque complet où était tombée depuis plus d'un demi-siècle sa "pensée nomade". De l'autre, la reconstruction très documentée du contexte historique dans lequel prend place la recherche de la philosophe ukrainienne. " L'intention de Laura Sanò a donc été de scruter les noyaux théoriques de la réflexion de Bespaloff, pour faire apparaître la remarquable singularité de son positionnement intellectuel, et pour mieux comprendre par ailleurs de quelle manière se rencontrent en lui les avancées les plus significatives de la recherche philosophique contemporaine. En ressort le portrait d'une personnalité philosophique d'une finesse et d'une vigueur exceptionnelles, attentive à toutes les nouveautés théoriques, et prête à chaque instant à tout remettre en discussion, à commencer par elle-même ; le portrait d'une femme raffinée et complexe, qui a su mettre au centre de sa vie une authentique recherche de la vérité, inconditionnellement.

05/2023

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11/2017