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Tempête à l'Est. L'infanterie berrichonne dans la campagne de France (mai-juin 1940)

Extraits

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Histoire de France

Etre Juif. A Lyon et ses alentours (1940-1944)

Je pensais avoir fait le tour sur la réalité de la "question juive" en France pendant les années de notre déshonneur ; mais je dois l'avouer avec humilité et même honte que l'ouvrage Etre Juif... m'apporte un flagrant et frappant démenti. Sylvie Altar met à nue la réalité de notre mémoire trop souvent tue. Si nous pensions et affirmions que le grand public avait une connaissance peu pertinente et relative sur la persécution juive en ces années 1940-1944, avec la parution de Etre Juif.., cela ne peut plus être vrai. Cet oeuvre devient incontournable sur la connaissance des mécanismes de la Shoah. Comme l'écrit Serge Klarsfeld : On est en présence d'une grande fresque [...]. Et poursuit dans sa préface : C'est un récit passionnant [... ] une histoire qui se lit comme un roman. Si les faits se déroulent dans la n Capitale de la Résistance" et ses alentours, l'esprit dans sa réalité historique générale est de tout notre territoire, de cette science incomparable des faits, de cette horreur mis à crue, de toutes ces choses qui font oeuvre d'histoire. Nous avons, grâce à l'auteure, au travers du microcosme lyonnais, un lieu, un laboratoire où tout chercheur ou tout un chacun de nous peut apprendre, comprendre, reconstituer, analyser le vécu de celui désigné "Juif", et s'imprégner de l'ambiance, saisir les comportements des victimes et des bourreaux. Comme le constate Laurent Douzou : Cet ouvrage est à marquer d'une pierre blanche [...]. Dans ces pages est inscrite l'histoire de ces femmes, de ces vieillards, de ces enfants, de ces hommes qui étaient dénoncés et recherchés pour "Etre Juif". Ces persécutés — pour nombres futurs assassinés —, par leurs parcours personnalisés, leur résistance, leur diversité sociale ou religieuse, ici leur est donné enfin une humanité, sinon une vie d'humains, des êtres simplement et terriblement restés debout. Car même menacés, traqués, bafoués, outragés, méprisés... les Juifs tenteront de garder le contrôle de leur vie, de leur résistance, de leur désobéissance à un Etat scélérat, et sauvegarder une dignité face à l'imposture. Dans sa postface le Grand Rabbin de France Haïm Korsia avisera : Ce livre s'appuie sur un matériau humain, une densité des émotions, des sentiments et des valeurs qui ne laissent pas indifférent [...]. Dans ma volonté de vous faire partager cette découverte, je reprendrai à mon compte ces mots de Serge Klarsfeld : Ce livre est irremplaçable [...]. Michel Reynaud

10/2019

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Ouvrages généraux

Documents diplomatiques français. France libre. Londres (18 juin 1940-31 décembre 1941)

Ce volume couvre les débuts de la France libre, de l'Appel du 18 juin 1940 à décembre 1941, après t'attaque japonaise contre la base américaine de Pearl Harbor. Dans cette guerre désormais mondiale, que peut faire la France libre ? Dès le début, elle s'affirme comme le représentant légitime de la France, s'emploie à réunir les bonnes volontés, les partisans d'une lutte qui ne fait que commencer contrairement à ce que croient les défaitistes à Vichy. Elle prend en charge les intéréts de la France, partout dans le monde. Elle n'abandonne aucun territoire, de Saint-Pierre-et-Miquelon à la Nouvelle-Calédonie. Le mouvement s'organise autour du général de Gaulle, du Conseil de Défense de l'Empire, puis du Comité national français. Les ambitions de la France libre sont mondiales, en dépit de multiples difficultés internes et externes. Elle forme l'embryon d'une diplomatie européenne avec les gouvernements en exil à Londres. Elle s'est assurée de la reconnaissance officielle du Royaume-Uni. Dès l'attaque allemande contre l'Union soviétique, elle noue des contacts avec Moscou. Mais dans ces mois décisifs, les rapports avec les Etats-Unis, neutres et encore en relation avec Vichy, sont, pour le moins, difficiles et chaotiques. La propagande gaulliste entreprend de rallier les Français d'Amérique, divisés entre eux, une tâche de longue haleine. Elle entend participer aux discussions entre Alliés sur l'après-guerre. En décembre 1941, quand les Etats-Unis entrent en guerre, le statut de la France libre n'est plus celui de juin 1940. Elle n'est pas encore la France combattante. Elle n'est plus une force secondaire. Elle occupe une place grandissante dans les échanges diplomatiques. Ces avancées, la France libre les doit à la vision du général de Gaulle.

02/2023

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Histoire de France

Souvenirs de l'occupation à Pontarlier. Juin-décembre 1940

De juin à décembre 1940, Raymond Vauthier a dû faire face à l'invasion puis à l'installation des forces ennemies dans la ville de Pontarlier (Doubs) durant le régime de Vichy. Ce récit expose comment la population et les élus ont vécu cette période et par quels moyens certains ont pu mettre en place une résistance passive. Véritable chronique, ce témoignage inédit d'un édile de province durant les premiers mois de l'occupation plonge le lecteur dans le quotidien d'une période sombre de l'histoire de France. Le texte est accompagné de documents inédits et d'écrits de Raymond Vauthier dénonçant les positions du gouvernement de Vichy.

07/2018

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Histoire de France

La Marine de Vichy. Blocus et collaboration (juin 1940 - novembre 1942)

3 septembre 1939 : Londres et Paris élaborent une stratégie de blocus visant à étouffer l'économie du Reich. 22 juin 1940 : signature de l'armistice franco-allemand. Churchill accable un gouvernement français sous la botte de Hitler. Ordonnant l'extension de la surveillance maritime aux dépens de l'ancien allié, le Cabinet de guerre britannique rétrograde la France au rang de victime du blocus. Bernard Costagliola ramène ici à ses justes proportions la réalité de ce blocus, systématiquement mythifié par la propagande du Maréchal, et éclaire la dimension stratégique de la collaboration inspirée par l'amiral Darlan.

03/2014

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Militaire

Normandie 1944. L'infanterie, reine des batailles

La bataille de Normandie évoque pour beaucoup des affrontements de chars dans le bocage ou dans la plaine de Caen, ou encore la percée blindée de Patton, mais la majorité des divisions était composée d'infanterie. C'est l'infanterie qui combat au 6 juin, aussi bien du côté allié que du côté allemand. C'est l'infanterie américaine qui progresse dans le bocage du Cotentin pour préparer une ligne de départ pour la 3rd Army de Patton. C'est aussi l'infanterie allemande qui essaie de faire face aux Alliés quand les Panzer de moins en moins nombreux, ne peuvent plus tenir le front.

07/2021

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Histoire littéraire

La Main à plume (1940-1944). Le Communisme des esprits surréalistes à l'épreuve de l'Occupation

La Main à plume est le groupe surréaliste qui prend la relève pendant l'Occupation, alors que Breton et la plupart des surréalistes historiques ont pris le chemin de l'exil. De jeunes peintres, poètes et militants se regroupent sous ce nom rimbaldien et lancent une série de publications et d'activités collectives dans le Paris occupé. Ce groupe particulièrement politisé, qui comprenait beaucoup d'étrangers et de Juifs, réinvente l'aventure surréaliste dans un champ littéraire et artistique sous contrainte. Cet ouvrage vient réviser l'Histoire du surréalisme sous l'Occupation de Michel Fauré et apporte un éclairage nouveau sur l'intrication entre poésie et politique, qui engage le devenir des avant-gardes après 1945.

09/2023

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Histoire de France

L'étau. Le siège de Leningrad, juin 1941-janvier 1944

Leningrad fut le Verdun soviétique. En 900 jours de siège – de juin 1941 à janvier 1944 –, plus d’un million de soldats et de civils ont trouvé la mort. Là, se sont concentrés tous les aspects militaires de la guerre à l’Est : bombardements aériens dévastateurs, duels d’artillerie, manœuvres stratégiques des corps d’armée, coups de main des partisans, embuscade des francs-tireurs, extermination des résistants et des Juifs. Mais le siège de Leningrad fut aussi inouï parce qu’en plein XXe siècle, se déroulait un siège digne du Moyen Age. La faim, la soif, le froid, le feu furent aussi des ennemis redoutables. Exploitant les journaux intimes, les lettres, les archives et même le témoignage d’un ancien combattant « franco-allemand », Pierre Vallaud donne toute son épaisseur tragique à cette sanglante aventure humaine. Il pointe l’héroïsme des citoyens, l’ignominie de quelques-uns, l’épuisement des soldats dans les deux camps ; mais aussi l’incurie du système soviétique. Depuis un demi-siècle, aucun livre original en français n’avait raconté cet épisode majeur de la guerre totale. C’est désormais chose faite.Pierre Vallaud, ancien directeur du Centre d’études stratégiques (CERGES) de l’Université Saint-Joseph, a notamment publié 14-18, la Première Guerre mondiale, 1919-1939, vingt ans de guerre, La Seconde Guerre mondiale et Allemagne, IIIe Reich.

05/2011

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ouvrages généraux

Nous avons survécu, un enfant juif dans la France occupée, 1940-1944. Wir haben überlebt, ein jüdisches Kind im besetzen Frankreich, 1940-1944

1938. A la tête du IIIe Reich allemand, Hitler annexe l'Autriche. Aussitôt, les juifs y sont persécutés avec la plus grande violence. Fuyant des conditions de vie devenues insupportables, les Nussbaum, une famille aisée de Vienne, arrivent en France dans l'espoir d'embarquer pour la Palestine. C'est là, dans l'attente d'un hypothétique visa, que les rattraperont la guerre et l'invasion nazie. Harry Nussbaum a trois ans en 1939. Cet ouvrage retrace le périple rocambolesque de sa famille cherchant à échapper aux rafles de la Gestapo et de la police française. 1938. Hitler, Machthaber Deutschlands, annektiert Österreich. Sofort werden die Juden mit unheimlicher Gewalt verfolgt. Die Nussbaums, eine wohlhabende Familie aus Wien, fliehen vor unerträglichen Lebens-bedingungen und kommen nach Frankreich, in der Hoffnung später nach Palästina segeln zu können. Dort, in Erwartung eines hypothetischen Visums, werden sie von dem Krieg und die Invasion der Nazis aufgeholt. Harry Nussbaum ist 1939 drei Jahre alt. Dieses Buch zeichnet die abenteuerliche Reise seiner Familie nach, die vor den Razzien der Gestapo und der französischen Polizei fliehen musste. Edition bilingue français-allemand.

03/2023

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Ouvrages généraux

L'autre occupation. L'Italie fasciste en France - 1940-1943

De 1938 à 1940, l'existence d'un programme de revendications territoriales de l'Italie fasciste sur la France et le renforcement de l'Axe Rome-Berlin rendent impossible une entente réelle franco-italienne et conduisent au contraire à l'entrée en guerre de l'Italie contre la France le 10 juin 1940. Malgré une bataille des Alpes peu couronnée de succès mais grâce à la signature d'une convention d'armistice, l'Italie de Mussolini peut occuper de facto une partie du territoire métropolitain français. Quoique limitée dans sa superficie du 25 juin 1940 au 11 novembre 1942, l'occupation italienne se développe avec ses propres caractéristiques et s'inscrit dans une configuration géopolitique nouvelle. L'occupation incarne ainsi la revendication fasciste d'une place privilégiée au sein du nouvel ordre européen mais aussi la réalisation possible des ambitions territoriales énoncées depuis 1938, les deux au détriment de la France. L'extension de l'Occupation, du 11 novembre 1942 au 8 septembre 1943, semble accentuer dans un premier temps cette emprise italienne sur la France et son territoire, mais la politique souveraine de l'occupant italien est éphémère puisque deux mois à peine après la chute du gouvernement fasciste, le 25 juillet 1943, l'Italie signe l'armistice avec les Alliés mettant fin à la domination italienne sur la France. Agrégée et docteure en Histoire, Diane Grillère a été directrice des projets pédagogiques et numériques à la Fondation Charles-de-Gaulle. Elle enseigne en classe préparatoire au lycée Marcelin Berthelot.

09/2023

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Régionalisme

Séraphin. D'une guerre à l'autre - Haute-Savoie : 1940-1945 ; Indochine : 1945-1948

Dans sa jeunesse, Séraphin n'aura jamais connu que la guerre. ses horreurs et ses atrocités. Ses ambiguïtés aussi. Résistant, combattant des Glières, il rejoint le fameux groupe "Liberté Chérie", emmené par Marcel Lamouille, si controversé, aujourd'hui encore. A la Libération, il n'en a pas fini avec la guerre. Le voilà en Indochine, combattant encore mais à front renversé cette fois contre un peuple uni, dressé dans la lutte pour conquérir son indépendance. Rescapé des Glières, Séraphin échappera miraculeusement à la tragédie indochinoise. Mais, du peuple vietnamien, il fera un peuple ami. Ami, oui ! et frère aussi avec les autochtones comme il l'était de ses frères d'armes en Haute-Savoie, farouches défenseurs de la Liberté contre l'Occupant allemand et ses laquais du régime honni de Vichy et ses fantoches de la Collaboration avec les nazis. Non ! Jamais Séraphin ne sera du côté des vainqueurs ! Non plus des puissants. Entré dans l'Histoire par un mouvement de l'âme naturel et spontané, il en ressortira aussitôt sur la pointe des pieds... Voilà pour la somme des guerres. Le reste ? Séraphin retrouve la vie simple d'un honnête artisan tonnelier. Sa vie ? Celle d'un bon père de famille, élevant sa progéniture avec les fruits de son labeur de travailleur respectable. Car Séraphin a toujours dit non. A la gloire, aux "pompes", aux couronnes tressées, aux discours capiteux et non encore aux imposteurs, aux "faiseurs", aux usurpateurs, aux corrompus. A ceux qui possèdent la Parole et qui la vendent. Entendez sa voix, celle du bon peuple de France. Ecoutez sa parole, celle d'une espèce de "saint laïque". Ecoutez l'épopée d'un véritable héros du quotidien ! Si fraîche, si rare, souterraine, clandestine ou bien soigneusement dissimulée. Hors d'atteinte, aujourd'hui, pour nos contemporains. Inaudible, peut-être ?

07/2017

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Histoire militaire

Sous la Croix de Lorraine. Les combats de la 2e DLM, mai-juin 1940

Ce récit a été achevé d'être écrit en novembre 1940 quelques mois après la défaite et l'armistice. Depuis, il n'a jamais été publié. C'est le témoignage du général Bougrain qui était à la tête de la 2e division légère mécanique pendant la campagne de France. Sa division était la seule grande unité à porter comme emblème la croix de Lorraine ; elle constituait avec la 3e D. L. M. le Corps de Cavalerie. Le 10 mai, ce corps de blindés français entre en Belgique et engage le 12 mai à Hannut la première grande bataille de chars de l'Histoire : D. L. M. contre Panzers. Les deux D. L. M. vont s'opposer aux chars du XVIe corps d'armée du général Hoepner - plus nombreux et soutenus par l'aviation - dans des combats d'une extrême violence qui dureront jusqu'au 14 mai. Lors de ces affrontements, attaques et contre-attaques de blindés vont se succéder à un rythme infernal, les adversaires rivalisant d'audace et de courage. Les deux D. L. M. ont perdu une centaine de blindés mais elles ont infligé aux Allemands la perte d'environ cent soixante chars. Ainsi, l'arrêt de l'offensive ennemie permit à la Première Armée de s'installer sur ses positions. Puis, ce fut les combats de Dunkerque et l'évacuation miraculeuse vers l'Angleterre. Revenue en France et reconstituée, la division du général Bougrain va encore défendre la Loire et continuer a combattre jusqu'au 25 juin, date de cessez-le-Feu. Quelques notes ont simplement été ajoutées au texte original pour en faciliter la lecture.

03/2021

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Histoire de France

Sous l'oeil de l'occupant. La france vue par l'Allemagne 1940-1944

La défaite de 1940 emporte l’armée française et livre le pays à l’invasion allemande. Pendant quatre ans, les Français vont connaître l’Occupation. À travers une centaine de photographies exceptionnelles, ce livre offre un témoignage méconnu sur la France durant la Seconde Guerre mondiale. Ces images prises par l’occupant ont attendu plus de soixante ans dans les archives allemandes et françaises avant d’être réunies ici par Cécile Desprairies. Souvent beaux, poignants, déroutants pour certains, ces documents dévoilent le regard de la propagande allemande. Ils sont à prendre avec une infinie précaution. Car la réalité y est souvent tronquée et travestie, parfois avec habileté. Ils ne disent pas la violence des répressions, les privations, ni les souffrances. Grâce au patient travail d’analyse et d’interprétation auquel se livre l’auteur, ces photos deviennent un authentique moyen d’accès aux réalités contradictoires de la France d’alors. 

10/2010

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Sciences historiques

La Bretagne de l'Occupation à la Libération (1940-1945)

Soixante dix ans après la libération de la France, il est possible de faire une synthèse historique des «Années noires» et du processus de la Libération de la Bretagne, une région qui a été au coeur de la guerre depuis la débâcle et l’occupation allemande de juin 1940 jusqu’à la libération à l’été 1944 et l’achèvement de guerre à l’Ouest en mai 1945. Avec ses ports de guerre, la construction des bases sous-marines puis du Mur de l’Atlantique, la Bretagne a occupé une position stratégique tant pour les Allemands que pour les Britanniques. Dans un contexte de plus en plus difficile (pénuries, bombardements, répression), le livre évalue le poids et les réalités quotidiennes de l’Occupation ainsi que les réactions de l’opinion publique vis-à-vis de l’occupant mais aussi du régime de Vichy qui veut profiter de la défaite pour imposer la Révolution nationale. Il précise ce qu’a été l’engagement des collaborationnistes notamment du mouvement breton. Il analyse les formes et les rythmes de la naissance et du développement de la Résistance de 1940 à 1944, aussi bien le combat des Français libres que celui des résistants de l’intérieur. L’accent est mis sur la préparation de la libération et les phases de son déroulement de juin à août-septembre 1944 et sur le rôle des FFI bretons en appui aux armées américaines. La transition des pouvoirs, l’épuration, le renouveau de la démocratie républicaine, le lourd bilan d’une guerre qui se prolonge dans la région avec les poches de l’Atlantique et les débuts de la reconstruction sont présentés dans cette période de la Libération qui marque durablement la mémoire souvent douloureuse de la Seconde Guerre mondiale. En outre, cette synthèse s’appuie sur une riche iconographie de plus de 200 documents (photographies, affiches, cartes, tableaux) qui illustre tous les aspects de la vie en Bretagne de l’Occupation à la Libération.

10/2014

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Littérature française

Tempête dans l'aquarium

La vie n'est pas un long fleuve tranquille, celui-ci passera automatiquement par l'aquarium en tempête avant d'atteindre la mer.

04/2018

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Littérature française

Tempête dans l'encrier

Dès huit heures du matin, je me précipitai vers la porte cochère de Gabriel Ruisseau. Elle me parut tellement plus petite que la veille. Je me rapprochai de l'entrée de l'artiste. A Saint-Germain des Près, nous étions vraiment à Paris. Attendre dans ce condensé de la culture franc?aise n'était pas vraiment une épreuve. J'admirai les couvertures des livres anciens, les manières noires ou les burins d'artistes contemporains, les courbes féminines de céramiques japonaises ou une divinité tibétaine de bronze terrassant un démon de son foudre. Un peu avant midi, mon manège sur les étroits trottoirs se fit remarquer. Un libraire sortit à ma rencontre. Te?te blanche, lorgnon sur le bout du nez, comme il se doit quand on est libraire dans le sixième, et costume de tweed, sans cravate, nous sommes sur la rive gauche. Serreti, mon libraire et agent du boulevard Saint Germain, venait de fermer après tant de décennies à promouvoir le livre contemporain... nous avions donc de quoi entretenir une conséquente conversation... Nous déplora?mes la désertion des bibliophiles, l'absence du renouvellement d'une génération de collectionneurs, nous nous lamentions sur la fin du marché des beaux livres dans la capitale et de la culture qui y était liée. Les jeunes se foutaient complètement de la qualité de la typographie, Garamond, Nicolas Cochin, de la rareté des papiers in quatro ou in octavo, des reliures signées et de la préciosité des dorures ou pire encore du texte mis en valeur dans ses ouvrages rares...

11/2019

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Ouvrages généraux

Français, libre. Pierre de Chevigné

Officier des corps francs pendant la drôle de guerre, Pierre de Chevigné (1909-2004) rallia la France libre à la fin de juin 1940 et devint l'un des hommes de confiance du général de Gaulle. Il vécut avec ce dernier l'apothéose de la libération de Paris et fut nommé compagnon de la Libération en 1945. Élu à l'Assemblée nationale sous les couleurs du MRP, haut-commissaire à Madagascar en 1948 et 1949, secrétaire d'État à la Guerre (1951-1954) puis ministre de la Défense nationale en mai 1958, il rompit avec l'homme du 18 juin dont les conditions du retour au pouvoir l'avaient ulcéré. Il bascula alors dans une opposition résolue au magistère gaullien. Adossée à des archives américaines, britanniques et françaises largement inédites, cette biographie apporte des éclairages nouveaux sur les débuts de la France libre au Moyen-Orient, sur les négociations militaires entre Américains et Free French en 1942 et 1943, ainsi que sur les hauts et les bas de la libération du Nord de la France au fil de l'été 1944. De Madagascar en crise à l'Algérie en guerre en passant par l'Indochine tumultueuse, elle parcourt les premières étapes d'une décolonisation française dont Chevigné, à sa manière, incarna les prises de conscience et les fractures. Une histoire d'aventure et de liberté, d'amour et de service, de passion et de rupture.

05/2022

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Histoire de France

Mai-juin 1940. Défaite française, victoire allemagne, sous l'oeil des historiens étrangers

N°1 aux Etats-Unis, douze millions d'exemplaires vendus dans le monde, les Chasseurs de la Nuit sont de retour. La défaite a été maintes fois analysée, justifiée : mauvaise préparation de l'armée, stratégie purement défensive, réarmement insuffisant, état-major en retard d'une guerre, pacifisme débilitant, impact d'une "cinquième colonne", complot contre la République... Tout cela est vrai. Reste que la plupart des historiens ont tendance à analyser une suite d'événements à la lumière de leurs conséquences visibles. Dès lors, les histoires de la défaite n'ont-elles pas eu tendance à faire le procès de la France des années 1930 à partir du résultat de la confrontation franco-allemande ? L'avantage des historiens étrangers, invités ici, est de poser un regard distancié sur l'histoire française, renouvelant ainsi en partie l'étude de cette période, sur le plan de la stratégie et des opérations militaires comme sur celui de l'environnement de la défaite (rôle de l'Empire, sort des réfugiés, etc.). L'ambition du Centre d'études d'histoire de la Défense, en réunissant ces textes, est de porter à la connaissance du public français ces résultats de la recherche anglo-saxonne et allemande. Leurs conclusions surprendront plus d'un lecteur et mettront à mal bien des idées reçues...

04/2010

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Histoire de France

Mémoires de soldat. 8 juin 1940 - 6 février 1941

Michel Girard, tout juste vingt ans, et très actif au sein du mouvement des Auberges de Jeunesse à Pontarlier, est appelé sous les drapeaux le 8 juin 1940. L'entrée en guerre de l'Italie, le 10 juin, s'ajoute à la pression allemande. Après une longue divagation ferroviaire, vers le sud d'abord, jusqu'à Sète, puis vers l'ouest, jusqu'en Charente, il partage avec des milliers d'autres soldats en déroute la vie des camps de prisonniers de Saintes, puis de Surgères, et enfin de La Jarne. Le 15 juillet, il est remis à l'armée française désormais sous tutelle, et affecté en Dordogne, où, plutôt tranquille, il doit s'acquitter de tâches administratives sans intérêt. Il en profite pour écrire, observer, et lier amourettes ou amitiés. Ce sont ensuite les camps de jeunesse, en Haute-Vienne, puis dans le Jura. La vie y est plus rude, et le travail plus physique, mais toujours aussi inutile. Heureusement, il y a les amis "ajistes", et puis il y a désormais Renée. H lui faut pourtant supporter encore quelques mois l'autorité de ses chefs, et, enfin, leurs insupportables discours d'adieu...

12/2019

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Droit

Instruction du 14 mai 1754, sur l'exercice de l'infanterie

Instruction sur l'exercice de l'infanterie . Du 14 mai 1754 Date de l'édition originale : 1754 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Histoire internationale

Le vodou haïtien persécuté. La campagne renos de 1941-1942

Le Vodou persécuté est le fruit d'une longue et patiente recherche. Né dans le petit village de Baudin -Grande Colline en 1944, soit deux ans après la " campagne renòs ", l'auteur a souvent entendu parler de l'événement par les habitants du village restés traumatisés par la farouche détermination des prêtres catholiques à exterminer le vodou. Mais cette religion enracinée dans l'âme des Haïtiens depuis l'Afrique puis enrichie par les apports culturels de diverses ethnies amenées à Saint Domingue en esclavage, des apports indiens, chrétiens et franc maçonniques , a pu offrir une résistance digne des Marrons qui ont forgé l'indépendance d'Haïti. Il ne peut pas disparaître du jour au lendemain.Le vodou a émergé de la campagne plus fort que jamais et il restera une religion chère à beaucoup d'Haïtiens tant que Haïti restera handicapée dans la misère et le sous-développement.

12/2010

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Histoire de l'art

L'art de la défaite (1940-1944)

De l'exclusion de certains artistes à la mainmise de l'occupant jusqu'à la collaboration, un portrait sans concession de la vie artistique en France sous l'Occupation. De 1940 à 1944, personne n'échappe au chaos. La France culturelle devient alors le symbole d'une situation d'exception où l'art joue sa liberté. Qu'il s'agisse de l'occupant, de l'Etat français, de la critique, du public et des artistes eux-mêmes, tous sont assurés que l'art doit conjurer la crise en édifiant les foules et en soignant les âmes. La vie artistique continue donc. Il n'empêche, des ruptures de taille assombrissent radicalement le paysage de l'avant-guerre. Dans cette synthèse richement documentée, l'auteure éclaire de façon remarquable le "coeur du système" - le régime de Vichy et la politique de l'occupant -, mais aussi l'imaginaire des Français : leurs nostalgies, leurs peurs et leurs espoirs. Historienne de l'art, commissaire d'exposition et présidente de la Fondation des sciences politiques, Laurence Bertrand Dorléac a notamment publié L'Ordre sauvage (Gallimard, 2004), L'Art en guerre (Paris Musées, 2012) et Pour en finir avec la nature morte (Gallimard, 2020).

04/2024

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Histoire littéraire

La Terreur dans la France littéraire des années 1950. 1945-1962

Comment poser la question du mal après 1945 ? Cet essai déplie les modalités de ce discours dans la France littéraire d'après guerre. La notion de terreur sert de fil conducteur pour reconstruire le champ littéraire, entre modernité esthétique et tradition romanesque.

05/2021

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Ouvrages généraux

Nouvelle histoire de la France en guerre. 1940-1945

Dans une synthèse très complète, l'historien Chris Millington offre une approche renouvelée de la France durant les années 1940-1945 au prisme de l'historiographie la plus actuelle : la question du genre, notamment le rôle des femmes combattantes, la question raciale éclairant des épisodes méconnus de la guerre dans l'Empire français ou encore le long travail de la mémoire. Au fil d'une chronologie resserrée, l'auteur raconte cette histoire selon les temporalités des différents territoires de la France : la guerre y a trouvé des prolongations différentes que l'on soit à Paris, en Zone sud, en Algérie ou en Guadeloupe... Loin des grands affrontements politiques à la Une des journaux, l'ouvrage s'attache aux parcours des Français confrontés à un événement d'une telle ampleur historique qui est associé pour beaucoup à la souffrance due à la faim ou aux persécutions. Des figures héroïques ou de simples témoins s'en détachent à l'instar de la résistante fondatrice du réseau du musée de l'Homme, Agnès Humbert ou du journaliste Léon Werth, qui donnent à ce livre une dimension très vivante et presque palpable plus de soixante-quinze ans après.

03/2022

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Critique littéraire

Juin 1940 : du lycée à la guerre

15 juin 1940, avant même que le général de Gaulle ne lance son appel demeuré célèbre, deux cousins, Claude Moulin et Jacques Verry, lycéens à Rennes, prennent la décision de prendre la route d'un exil de combat et de continuer à se battre. Tous deux parviennent à rejoindre l'Angleterre où ils s'engagent dans la France Libre en dépit de leur absence d'expérience militaire. S'enchaînent ensuite des opérations souvent fort éloignées du territoire national, jusqu'au retour en France métropolitaine lors du débarquement de Provence d'août 1944. Comment deux jeunes gens que rien ne destinait à une carrière militaire ont-ils pu prendre une telle décision ? Quels sont les facteurs familiaux, scolaires, associatifs, ou encore les éléments de formation politique qui ont pu les conduire à quitter leurs foyers ? Telles sont quelques unes des questions auxquelles tente de répondre ce livre, fondé sur les lettres et photographies laissées à ses descendants par Claude Moulin.

12/2014

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Histoire de France

L'appel du 18 juin 1940

Que s'est-il vraiment passé en ce 18 juin 1940 ? Certes, un grand nombre d'ouvrages ont été consacrés à la conjoncture politico-militaire qui entourait l'allocution radiodiffusée du général de Gaulle, mais aucun, à ce jour, ne s'était attaché, comme celui-ci, à l'étonnante histoire secrète du texte de cette allocution. Sous les yeux ébahis du lecteur, voilà en effet un texte qui n'en finit pas de se métamorphoser. La version que nous connaissons n'apparaît pas avant le 15 août. La plus fidèle aux intentions du Général date probablement du 16 juin. Le 18, il en circule au moins cinq. La radio en diffuse une, les journaux français une autre, et les journaux anglais une troisième. Quelle est donc la vérité promise par ce texte fondateur de la France Libre ? François Delpla, loin de se borner à la critique textuelle, montre ici que ces variations résultent, en fait, du choc de trois volontés : celle de De Gaulle, de Churchill et de Halifax, le ministre des Affaires étrangères. Le premier veut, d'emblée, incarner la France et disqualifier Pétain. Le second cherche surtout des arguments pour continuer la guerre, à laquelle le troisième souhaiterait mettre un terme. On s'avise aussi, en chemin, que les acteurs de cette journée se sont livrés à une véritable course contre la montre : De Gaulle veut parler avant Pétain, mais il est devancé. De surcroît, il doit se battre pour faire passer son message et n'y parvient véritablement que dans son allocution du 2 juillet. Au lieu d'un simple discours, on découvre alors un processus qui s'étale sur deux semaines. Et c'est ce processus, si lourd de conséquences, qui est ici revisité. Le passé, lui aussi, est rempli de surprises.

05/2000

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Ouvrages généraux

La Guerre froide de la France. 1941-1990

L' "atlantisme" a presque toujours été minoritaire dans la France de la guerre froide qui a imprimé à cet affrontement sa marque particulière. Pendant ce conflit qui oppose les deux blocs d'un monde bipolaire, la France a mené une politique singulièreau sein de l'alliance occidentale. Davantage que les autres alliés des Etats-Unis face au bloc soviétique, elle a cherché à maintenir le cadre d'une "double sécurité" : face à l'URSS comme face à une éventuelle résurgence du militarisme allemand, alors que le souvenir de la Seconde Guerre mondiale restait proche. Elle a tenté, avec des responsables aussi divers que de Gaulle, Mendès France, Mitterrand, d'imaginer une sortie qui ne serait pas une victoire pure et simple sur l'URSS et ses satellites. Au total, si elle n'a pas "gagné" cette guerre de cinquante ans, la France ne l'a pas "perdue" . C'est déjà beaucoup. Appuyée sur des archives inédites et des témoignages, cette somme historique sans précédent renouvelle fondamentalement notre vision du second XXe siècle.

03/2023

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libération, capitulations

La tête de pont de l'Orne juin-août 1944. Du 6 juin 1944 à la retraite allemande

Un ouvrage très illustré de photographies d'époque, sur la tête de pont de l'Orne pendant la bataille de Normandie, qui a connu deux batailles majeures de juin à août 1944 : la prise de Pegasus Bridge et la destruction des canons de la batterie de Merville par les troupes aéroportées britanniques dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, puis le lancement de l'opération Goodwood, le 18 juillet 1944, qui devait percer le front allemand mais qui a échoué avec de lourdes pertes en chars.

03/2023

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Déportation

La cavale. Un peintre juif et son épouse dans la France des années 1940

"Quatre ans de peur, de malheur, de faim, d'arrestations, de camps de concentration, d'évasions, de fuites et de planques". Mai 1940 : la police française arrête Jacob Barosin et sa femme, deux régugiés juifs qui vivent et travaillent à Paris depuis plusieurs années après avoir fui l'Allemagne nazie. C'est le début d'un long périple à travers la France, de camp d'internement (Gurs) en camp de travailleurs étrangers (GTE Langlade) et en hébergements tolérés (Nice, Lunel, Florac), et finalement la planque dans les Cévennes et en région parisienne. Sauvé de la déportation par un réseau d'amis et l'aide de français engagés, dont les pasteurs Toureille, Gall et leurs paroissiens, Jacob Barosin est le témoin des miracles qu'un peu d'humanité peut réaliser dans un monde dominé par le Mal.

07/2021

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Histoire de France

De Gaulle, Roosevelt et l'Indochine de 1940 a 1945

Par quels exercices d'équilibristes l'Indochine française est-elle parvenue, de 1940 à 1945, à préserver ses populations des atrocités que subirent les Indes néerlandaises, la Malaisie ou la Birmanie ? Comment est-elle arrivée à survivre en autarcie presque complète ? Sait-on qu'un conflit avec la Thaïlande fut marqué par la seule victoire navale française des deux guerres ? Pendant toute cette période, non seulement l'Indochine ne reçut aucun soutien des Américains, mais le président Roosevelt, animé par un farouche esprit anticolonialiste, aida Thaïlandais et Japonais jusqu'à Pearl Harbor, puis le Viêt-minh. Les bombardements américains sur l'Indochine firent de très nombreuses victimes et entraînèrent, durant l'hiver 1944, une famine qui provoqua la mort d'un million de Tonkinois. Les illusions gaulliennes provoquèrent le coup de force japonais du 9 mars 1945 et ses crimes de guerre. Le sectarisme de certains gaullistes explique qu'administrateurs et militaires français qui avaient résisté aux Japonais pendant cinq années fussent restés internés par les Nippons vaincus, permettant au Viêt-minh de s'emparer du vide. Cinq longues années trop méconnues de l'histoire de pays et de populations que tous les Français, qui y ont vécu, ont aimé.

05/2010