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Ravensbrück

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Histoire de France

Les enfants dans la Shoah. La déportation des enfants juifs et tsiganes de France

L'histoire des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est celle d'un long martyre, leur assassinat par les nazis restant sans précédent dans l'Histoire. Première étude globale consacrée au thème de la déportation de ces enfants, presque tous français ou nés en France, elle aborde tous les points de leur long calvaire : arrestation par la police de Vichy, internement dans les camps français, déportation dans les camps de concentration du IIIe Reich, extermination... Et, pour les rares rescapés, les traumatismes apparus après la Libération. Il a paru indispensable à l'auteur, lui-même déporté à 3 ans et demi avec sa famille au camp de concentration de Ravensbrück puis de Bergen-Belsen, d'octobre 1943 à mai 1945, et qui a survécu, de mettre en relief une autre souffrance, souvent occultée, souvent ignorée, celle des enfants tsiganes. Ce livre, qui a demandé à André Rosenberg un énorme travail d'investigation et de recherche, décrit une longue marche vers la mort dont il dévoile tous les rouages et toute l'abomination.

05/2013

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Déportation

On l'appelait Maïco. Marie-Claude Vaillant-Couturier, la révoltée

Fille d'un homme de presse, Marie-Claude Vaillant-Couturier, dite Maïco, côtoie l'élite intellectuelle de l'entre-deux-guerres. Mais son avenir est ailleurs : dès 1933, elle réalise un reportage clandestin au camp de Dachau. Elle a 21 ans, c'est un scoop mondial. Dix jours après leur mariage, son grand amour, le communiste Paul Vaillant-Couturier, meurt brutalement : il lui laisse en héritage sa foi en l'URSS, promesse de lendemains qui chantent. Résistante, déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück, elle choisit d'y rester à la Libération pour soigner les mourants avant de témoigner au procès de Nuremberg. Son récit implacable sur l'horreur nazie fera le tour du monde. Jeune fille de bonne famille devenue révoltée aux convictions inflexibles, la vie de celle qu'on surnommait Maïco est un magnifique roman d'apprentissage face aux périls de l'Histoire. Une fois entamé, impossible de s'arrêter... Grâce à un grand talent de conteuse, Yseult Williams nous raconte cette vie hors du commun. Elle. Quelle personnalité ! Quel portrait ! Sud-Ouest. Prix Simone Veil 2022.

04/2023

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témoignages personnels

Simone et ses soeurs

Simone et ses soeurs, c'est le secret de Simone Veil. Elles étaient trois : Milou, Denise et Simone, la dernière. Dans ce livre, elles racontent leur histoire à travers leurs lettres, leurs journaux intimes, leurs souvenirs - autant de documents inédits retrouvés dans les archives familiales. Elles ont dix ans, elles ont quinze ans... Elles s'écrivent tout ce qu'elles vivent : les bains de mer, les premiers flirts et l'amour, l'arrière-pays nic ? ois, les années chez les éclaireuses. Et puis la vie bascule : l'Occupation, la traque des Juifs, l'engagement dans la Résistance de Denise jusqu'au camp de concentration de Ravensbrück, la déportation à Auschwitz de Milou et Simone, leur famille décimée. Et la vie après. Au retour des camps, les trois soeurs doivent réapprendre à vivre et aimer. Elles ne cesseront jamais de se parler et de s'écrire. Ce livre choral, composé avec les récits inédits dessoeurs Jacob, nous raconte l'extraordinaire amour et le courage de trois femmes au destin exemplaire.

10/2022

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Religion

Marie Skobstov. Sainte orthodoxe victime du nazisme

Une Russe de l'Empire, née a la fin du XIXe siècle, élevée dans l'intelligentsia de Saint-Pétersbourg, participe en un demi-siècle à toutes les grandes tragédies européennes. A la fois poète, militante politique et sociale, elle devient moniale après deux mariages et trois enfants. Résistante héroïque dans le Paris de l'Occupation, elle meurt en martyr de la foi à Ravensbrück, arrêtée après avoir sauvé des enfants du Vel d'Hiv en les cachant dans des poubelles. Canonisée en 2004 ans par le Patriarcat de Constantinople, elle lègue à la postérité une oeuvre poétique, spirituelle et artistique (elle peignait des icônes) qui rencontre de plus en plus d'intérêt au-delà du monde orthodoxe. Intellectuelle et femme d'action, peintre et brodeuse, amoureuse et capable de tout quitter pour une vie monastique atypique (elle fumait et n'aimait pas les prières trop longues), elle suscita la controverse et continue de le faire, même canonisée… C'est une figure de femme exceptionnelle, une sainte dont la vie fut plutôt aventureuse !

10/2014

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Sciences historiques

Germaine Tillion, la pensée en action. Avec 1 CD audio

On trouvera ici une archive sonore exceptionnelle, constituée du montage d'un choix d'entretiens radiophoniques de Germaine Tillion, où sa voix lumineuse, pleine d'humanité, de compassion et de malice, évoque son parcours à travers le siècle. Ethnologue installée pendant plusieurs années dans les montagnes de l'Aurès en Algérie, résistante de première heure, déportée à Ravensbrück, historienne scrupuleuse de son temps, luttant pendant la guerre d'Algérie contre la torture, les exécutions capitales et les attentats terroristes, Germaine Tillion n'a jamais séparé son engagement dans l'action et son goût de l'étude et de la réflexion. Elle a su transformer sa propre mémoire en histoire et a mis sans relâche son savoir au service d'un combat pour la dignité des hommes. Plus encore que ses livres, pourtant remarquables, son oeuvre la plus imposante reste sa vie même. Son témoignage, émouvant, passionnant, est une invitation à la méditation et une source d'inspiration pour les hommes et femmes d'aujourd'hui. Tzvetan Todorov, historien et essayiste, est président de l'Association Germaine Tillion.

03/2011

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Histoire internationale

Nina Schenk Von Stauffenberg, un portrait

"La famille Stauffenberg sera détruite jusqu'au dernier membre", a déclaré Hitler après l'attentat manqué du 20 juillet 1944, initié par Claus von Stauffenberg. Nina, son épouse, est arrêtée deux jours plus tard, et commence alors pour elle près d'une année d'isolement : les prisons, puis le camp de concentration de Ravensbrück et, enfin, les hôpitaux. C'est sa grossesse qui l'a sans doute sauvée de l'exécution ; elle a donné naissance à Konstanze, l'auteure de ce livre, en prison. Ses quatre autres enfants sont placés par les nazis dans un orphelinat sous un faux nom, dans le but d'être adoptés. Basée sur des entretiens, de nombreux documents, lettres et archives, mais aussi des histoires orales transmises de génération en génération, cette chronique familiale se confond avec la grande Histoire dans ses moments les plus tragiques. C'est aussi une lettre d'amour de Konstanze von Schulthess à sa mère et un hommage aux héroïnes inconnues et silencieuses de la Seconde Guerre mondiale.

06/2019

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Histoire internationale

Olga. Allemande, juive, révolutionnaire

Issue d'une famille bourgeoise juive allemande, Olga Benário rejoint très jeune les Jeunesses Communistes de Munich et devient rapidement une des militantes les plus actives, participant par exemple à l'évasion d'un militant communiste à la vue de tous en plein tribunal. Chargée d'aller au Brésil pour déclencher la révolution qui ferait tomber la dictature de Getúlio Vargas, elle rencontre celui qui deviendra son époux, le célèbre Chevalier de l'Espérance, Luís Carlos Prestes, connu pour avoir mené avec succès une colonne mutinée dans toute l'Amérique du Sud. Toutefois, l'échec de la mission la conduit dans l'enfer des prisons brésiliennes, où elle apprend qu'elle est enceinte. Malgré l'interdiction de déportation, elle est livrée par le gouvernement brésilien à la Gestapo qui la mène à Ravensbrück, puis à Bernburg. Des premières missions pour le Parti Communiste à l'horreur des camps de concentration, ce témoignage retrace la vie exceptionnelle d'une figure légendaire allemande et brésilienne de la Seconde Guerre mondiale.

01/2015

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Ouvrages généraux

Geneviève de Gaulle. Les yeux ouverts

Nièce du général, bien moins connue que cet oncle qui l'aimait beaucoup, Geneviève de Gaulle-Anthonioz a pourtant tracé un chemin exemplaire. A vingt ans, résistante déportée à Ravensbrück, elle fait l'expérience de la fraternité, de la solidarité qui sauve. De ces heures noires et d'un inébranlable sens du devoir et de la justice, elle tire la force de dédier sa vie à la défense des plus pauvres. Engagée pendant trente ans auprès d'eux à travers ATD Quart Monde, elle est aussi, ce qu'on ignore, à l'origine de la loi anti-exclusion adoptée par le parlement en 1998. Voici donc le portrait intime d'une Française courageuse, d'une "petite dame" à la volonté d'acier, d'une épouse amoureuse et mère attentive, d'une femme entière qui, face aux injustices, a toujours refusé de détourner le regard. Bernadette Pécassou-Camebrac raconte comme un roman la vie inspirante de Geneviève de Gaulle-Anthonioz, dont les combats et le sens de la fraternité sont plus que jamais d'actualité.

05/2021

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Littérature française

Ozane

Sacha s'est retiré dans une cabane au bord du lac Baïkal pour écrire l'histoire de sa mère telle qu'elle la lui a léguée dans ses carnets. Ozane Sorokin, amnésique suite à un accident lors de la libération du camp de Ravensbrück a épousé un de ses libérateurs et a vécu avec lui une vie simple et heureuse en Sibérie. Un jour, elle tombe nez à nez avec un ours et la peur lui fait perdre conscience. Lorsqu'elle revient à elle, alors qu'on la - et qu'elle se - croyait Ozane Roth, juive parisienne, seule de sa famille rescapée des camps de la mort, c'est une inconnue qui émerge, une jeune Belge de vingt ans, Blanche, résistante arrêtée par l'occupant nazi. Ozane pourra-t-elle concilier celle qu'elle croyait être avec les fantômes qui depuis si longtemps hantent son amnésie ? Entre la vallée mosane, les rives du lac Baïkal et les camps de la mort, Ozane-Blanche pose la question de l'identité quand le destin a bouleversé les cartes.

02/2024

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Sciences politiques

La république en héritage ou le fil de Marianne

La Troisième République est née dans le chaos d'une défaite et d'une guerre civile. Elle est morte sous le choc d'une nouvelle défaite. Deux destins individuels sont représentatifs de ces moments terribles : François Julien Chatet, garde national fédéré pendant la Commune, fut arrêté à la fin de la "semaine sanglante" et condamné à la détention. Son arrière-petite-fille, Madeleine Aylmer, s'engagea dans la Résistance. Arrêtée en 1944, alors qu'elle était enceinte, elle fut déportée à Ravensbrück, où elle donna naissance à Sylvie, un des trois bébés français rescapés de ce camp de la mort. De 1871 aux années noires de l'occupation, ces deux fervents républicains ont tenu entre leurs mains le "fil de Marianne". Ce fil aurait pu se rompre avant la défaite fatale de 1940, sous les attaques répétées des ennemis de la République. Mais l'idée républicaine a résisté en France, comme elle a résisté dans la famille des deux rebelles, au sein de laquelle s'est transmis un héritage républicain. Madeleine était la mère de Sophie Wirth. Ce récit de filiation repose sur une mémoire familiale, mais aussi sur des recherches dans les archives.

07/2019

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Histoire de France

Dialogues avec Geneviève de Gaulle Anthonioz. Suivi de Geneviève de Gaulle Anthonioz, la traversée du bien

Geneviève de Gaulle Anthonioz - cette nièce du général de Gaulle dont la récente pantheonisation est un événement national - était, à tous égards, une femme d'exception et une héroïne spirituelle qui, sa vie durant, ne cessa de se battre contre l'injustice, le racisme et l'extrême pauvreté. Déportée à Ravensbrück pendant la guerre, cette femme intransigeante s'y lia d'amitié avec Germaine Tillion et fut miraculeusement épargnée. A la Libération, soucieuse de lutter contre toutes les formes de la déchéance humaine, elle s'engagea dans un nouveau combat, contre la misère cette fois, et fut, de 1964 à 2000, présidente d'ATD Quart Monde. Elle fut ainsi à l'origine de la fameuse loi de 1998 «contre la grande pauvreté et l'exclusion». Témoin au procès Barbie, elle impressionna la France entière par la sobriété et la puissance de son intervention. De cette vie prodigieuse, elle tira un récit, La Traversée de la nuit (1998). Dans les Dialogues avec Michaël de Saint-Cheron, elle revisite l'ensemble de son parcours et affine sa réflexion sur le bien, le mal, l'horreur absolue et le destin de l'humanité.

06/2015

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Littérature française

L'Etoile noire

Bordeaux, 1943, une rafle, Sidonie et ses jumeaux âgés de cinq ans sont arrêtés : ils sont noirs et vont être déportés. C'est dans l'angoisse et la puanteur du train que commence le long voyage qui mènera Sidonie et ses enfants jusqu'à Auschwitz. A leur arrivée au camp, Désiré, son fils, lui est enlevé - il va chez les hommes ; sa fille, elle, mourra. Sidonie est ensuite déportée à Ravensbrück. Elle lutte contre la souffrance et la folie en puisant dans ses racines martiniquaises. Dans ce camp où tout est horreur, Sidonie invoque la mémoire de ses ancêtres africains, esclaves et révoltés, qui ont survécu à des siècles d'oppression. Elle prie Agénor, un dieu qu'elle s'invente, qui lui donne force et courage. Elle, si fière de ne s'être jamais senti une esclave, combat de toutes ses forces. Michelle Maillet aborde le sujet de la déportation des Noirs pendant la Deuxième Guerre mondiale. Un sujet peu connu qu'elle traite magistralement. L'Etoile noire est un livre poignant, empreint de poésie, prônant l'amour et la tolérance. L'Etoile noire est le premier roman de Michelle Maillet.

03/2006

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Policiers

L'océan de la stérilité Tome 3 : Shanghai connexion

En 1941, six mille Juifs de Pologne munis de visas de fortune traversèrent la Russie par le Transsibérien pour gagner Kôbé au Japon, puis le ghetto de Shanghai occupé par l’Armée impériale. Là, le colonel SS Josef Meisinger, surnommé le « boucher de Varsovie », voulut les faire exterminer par ses alliés japonais.Cette odyssée tragique et peu connue sert de toile de fond aux nouvelles mésaventures de Gilbert Woodbrooke. Recherché par la police anglaise et réfugié à Lyon, le photographe profite de son séjour pour retrouver la trace de son grand-père, journaliste antifasciste mystérieusement disparu en France. Sa disparition pourrait avoir un lien avec une jeune résistante lyonnaise, rescapée des camps de la mort… où exerçait un certain Dr Claus Neuberg, responsable à Ravensbrück d’un programme de stérilisation des détenues.Après Lolita complex et Sexy New York, Romain Slocombe rend hommage, entre rêve et cauchemar, au cinéma expressionniste allemand et achève, avec Shanghai Connexion, le portrait d’un Occident « stérilisé » par la guerre, les génocides et le choc des idéologies totalitaires.« Le talent de l’auteur tient en haleine un lecteur sonné. » François Busnel – L’Express

01/2012

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Littérature française

Lettre à ma grand-mère

" J'ai été élevé par mes grands-parents maternels. Soixante ans plus tard, j'ai appris totalement par hasard que ma grand-mère avait laissé un journal racontant ses quinze mois de déportation à Ravensbrück, Matricule 38971. En lisant ce manuscrit, j'ai compris que ce n'était pas un journal, mais des souvenirs de déportation. J'ai choisi de raconter ma rencontre avec le récit de Marie Pfister. J'ai laissé mes souvenirs se juxtaposer aux siens jusqu'à lui écrire des choses que je n'avais encore jamais dites. L'émotion de la lire par-dessus les années est, elle, inexprimable. " A travers un texte rédigé par sa grand-mère et longtemps disparu, un homme déjà mûr découvre un passé familial enfoui. Lettre à ma grand-mère est à la fois l'histoire d'un secret de famille, le récit d'une enfance dans l'après-guerre qui s'éclaire a posteriori, et le parcours d'une résistante " ordinaire ". Où comment les convictions se transmettent et les hommes se forgent à partir de l'histoire de leurs parents, même lorsqu'elle est cachée.

02/2008

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Histoire de France

Auschwitz et après. Tome 2, Une connaissance inutile

Alors vous saurez qu'il ne faut pas parler avec la mort c'est une connaissance inutile Une connaissance inutile est le troisième ouvrage de Charlotte Delbo sur les camps de concentration. Après deux livres aussi différents par leur forme et leur écriture que Aucun de nous ne reviendra et Le Convoi du 24 janvier, c'est dans un autre ton qu'on lira ici Auschwitz et Ravensbrück. On y lira plus encore une sensibilité qui se dévoile à travers les déchirements. Si les deux précédents pouvaient apparaître presque impersonnels par leur dépouillement, dans celui-ci elle parle d'elle. L'amour et le désespoir de l'amour - l'amour et la mort ; l'amitié et le désespoir de l'amitié - l'amitié et la mort ; les souffrances, la chaleur de la fraternité dans le froid mortel d'un univers qui se dépeuple jour à jour, les mouvements de l'espoir qui s'éteint et renaît, s'éteint encore et s'acharne... Auschwitz et après, aux Editions de Minuit : I. Aucun de nous ne reviendra (1970), II. Une connaissance inutile (1970), III. Mesure de nos jours (1971).

01/2016

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Histoire de France

Résister toujours

Aujourd'hui âgée de quatre-vingt-douze ans, Marie-José Chombart de Lauwe, présidente de la Fondation pour la mémoire de la déportation, est une des dernières belles voix de la Résistance. Engagée dans la lutte contre l'occupant dès 1940 à dix-sept ans, elle fut déportée avec sa mère en 1943 dans le camp de Ravensbrück. Son père mourut à Buchenwald. Aux côtés notamment de ses camarades de déportation, Germaine Tillion ou Geneviève de Gaulle-Anthonioz, elle a ensuite été une inlassable militante des droits de l'homme et s'est mobilisée pour la cause féministe et en faveur de l'enfance inadaptée. Chercheuse au CNRS, elle a travaillé sur les cités de banlieue et relevé, très tôt, les risques liés à cette urbanisation en vase clos. Depuis quarante ans, Marie-José Chombart de Lauwe mène également auprès des jeunes générations un combat contre la résurgence de l'extrême droite et du racisme. C'est pour lutter contre l'oubli et au nom de tous ceux qui ont disparu dans les camps nazis qu'elle nous livre ces mémoires en forme d'appel à la vigilance et à la résistance.

04/2015

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Résistance

Résistante

A dix-sept ans, Jacqueline Fleury-Marié s'engage contre l'occupant nazi dans les réseaux Défense de la France puis Mithridate, comme ses parents et son frère. Distribution de journaux et de tracts, transport de messages, recherche de caches... elle effectue de nombreuses missions de liaison et de renseignement - jusqu'à recopier une partie des plans du mur de l'Atlantique. Elle est arrêtée et emprisonnée à Fresnes, torturée par la Gestapo, parquée dans un train de déportation, connaît l'horreur de Ravensbrück, puis l'enfer des marches de la mort... Dont elle revient, brisée mais vivante. Sur les 1 038 résistants élevés Compagnons de la Libération par le général de Gaulle, seulement six sont des femmes - un chiffre qui est loin de représenter leur réelle part à cette lutte clandestine. A quatre-vingt-quinze ans, Jacqueline Fleury-Marié livre un témoignage exceptionnel et rend hommage à toutes ses compagnes, héroïnes souvent inconnues, qui se sont sacrifiées pour leur patrie, pour la liberté et dont les visages continuent de la hanter. Pour que l'Histoire ne les efface pas. Et que les valeurs qui ont porté leur combat éclairent notre époque.

03/2021

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Littérature française

Le secret de Clara suivi de L'héritage de Clara

Une nuit de 1945, à Vallongue, la propriété provençale des Morvan, un coup de feu arrache Clara du sommeil. Pour elle, la mort d'Edouard, son fils aîné, est plus un choc qu'une surprise. Mais, de ses soupçons, personne ne saura rien. Parce qu'il est des secrets qu'il vaut mieux enfouir avec les morts pour préserver les vivants – ses cinq petits-enfants, mais aussi son second fils, Charles, dévasté par la disparition à Ravensbrück de Judith, son épouse adorée, et de leur fille de six ans. La devise de Clara, c'est : " La famille avant tout. " Tandis que Charles se mure dans une douleur que rien ne peut apaiser, Clara, en femme de tête et de coeur, réorganise la vie du clan. Loin de soupçonner dans quelle insoutenable vérité s'enracine son lourd secret, elle ne pourra prévenir le drame qu'elle redoutait tant... Après le formidable succès du Secret de Clara puis de L'Héritage de Clara, cette édition réunit enfin les deux volumes de la passionnante saga d'une famille de grands bourgeois parisiens malmenée par les soubresauts de l'Histoire.

11/2017

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Histoire de France

La Grande Misère

Tout a commencé chez un bouquiniste : le livre de Maisie Renault y dormait là, parmi d'autres consacrés à la Seconde Guerre mondiale - "depuis 40 ans", précisa le libraire. A sa sortie, en 1948, La Grande Misère bouleversa le jury du Grand Prix Vérité, qui distingua ce récit d'une jeune résistante rescapée du "pays de la mort". Arrêtée par la Gestapo alors qu'elle cherchait à protéger son frère, le célèbre colonel Rémy, Maisie Renault était arrivée, un jour de 1944, à Ravensbrück, au pire moment de l'histoire du camp. Situé au coeur du Reich, il était dédié aux prisonnières politiques, mais aussi aux "détenues familiales", soeurs, femmes, mères de patriotes... Avec une incroyable humanité, Maisie Renault raconte sa lutte pour survivre à l'heure où le camp de concentration se transforme en une effroyable machine à exterminer : comment préserver sa dignité, résister à l'ensauvagement qui les gagne toutes petit à petit et trouver au plus profond de soi la force nécessaire pour ne pas sombrer. Par la sobriété de son écriture, la justesse du ton, La Grande Misère touche en plein coeur. On n'oubliera pas de sitôt le témoignage de cette femme au courage exemplaire.

01/2015

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Littérature française

La passeuse

1942, quai de la gare des Aubrais : Bernard Prazan, 7 ans, serre fort la main de Thérèse Léopold qu'il doit appeler Tata mais qu'il connaît à peine. Quelques heures plus tôt, sa véritable tante les a confiés, lui et sa sueur, à cette inconnue pour qu'elle les fasse passer en zone libre. Mais au moment de quitter la gare, l'enfant comprend au regard de la passeuse qu'elle va les livrer aux Allemands. Pourtant, elle se ravise et les sauve. Dénoncée à son tour pour ce geste héroïque, elle sera déportée à Auschwitz-Birkenau, Mauthausen puis Ravensbrück. Elle en reviendra. De son vivant, Bernard a toujours affirmé à ses enfants qu'elle travaillait pour la Gestapo. Qui était-elle vraiment ? Une collabo repentie ou une Juste ignorée ? Pour connaître la vérité, Michaël Prazan s'est lancé dans la grande enquête de sa vie : celle de ses origines. Mêlant l'histoire de son père, enfant caché et homme taiseux, et celle de la passeuse qu'il a retrouvée et interrogée. il livre le récit bouleversant d'une famille persécutée et d'un sauvetage énigmatique. Car l'Histoire n'est pas peuplée que de héros ou de salauds. On le voudrait parfois. Les choses seraient plus simples.

10/2017

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ouvrages généraux

Résistance et espionnage. Les pionniers du Service de renseignement de l'armée de l'air en Normandie

Résistance et espionnage Les pionniers du Service de renseignement de l'armée de l'air en Normandie "La Résistance est un territoire sans cartes", écrivait Julian Jackson. Si l'histoire des pionniers de la Résistance a fait l'objet de plusieurs travaux d'historiens, celle des réseaux Desserée et Esparre demeure méconnue. Ces deux réseaux figurent pourtant parmi les premiers mis en place en Normandie par les Services de renseignement clandestins de l'armée de l'air, dès 1940. Dans ce livre, Thierry Marchand raconte le parcours des dix-sept pionniers du réseau Desserée et de neuf résistants du réseau Esparre, l'effondrement de leurs organisations à la suite de dénonciations, la répression allemande et leurs procès, en août 1941 et en mai 1943. plusieurs résistants sont fusillés au Mont-Valérien, d'autres sont déportés ou voient leur peine de mort "suspendue". Ils deviennent ainsi des "condamnés à mort à vie", emprisonnés plusieurs années en Allemagne. Parmi eux, Jean Fromont, chef scout à Lisieux, libéré par anticipation en 1944, décède quelques jours après son retour en France. Une autre figure de ces réseaux, Paulette Duhalde, meurt à Ravensbrück à la veille de son rapatriement. Ce livre, richement documenté et illustré, rend un vibrant hommage à ces pionniers de la Résistance en Normandie.

08/2022

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Histoire de France

Nous étions Résistantes

"Nous voulons toutes croire que nous survivrons, que nous sortirons bientôt de cet enfer, que les nazis perdront la guerre et que nous pourrons raconter au monde entier ce que nous avons vu, ce que nous avons subi..." 17 juin 1940. Les ondes diffusent encore la parole du maréchal Pétain que déjà certains Français décident de "faire quelque chose". Fille de militaire, Odile Benoist-Lucy entre en Résistance à 19 ans, délivrant avec sa soeur des messages engagés sur les murs de Paris et de Saint-Germain-en-Laye. Arrêtée et condamnée à mort, elle voit sa peine commuée en travaux forcés et est déportée dans des prisons allemandes au gré d'un périple inhumain. Michèle Agniel rejoint la Résistance dès l'âge de 14 ans. Elle commence par transporter des tracts dans son cartable de collégienne avant d'intégrer avec sa famille un réseau d'évasion, et de convoyer des aviateurs alliés. Arrêtée, internée à Fresnes, elle est déportée à Ravensbrück avec sa mère le 15 août 1944. Dès leur retour en France à la Libération, Odile et Michèle décident d'oeuvrer au devoir de mémoire. Elles font aujourd'hui partie des dernières Résistantes à pouvoir encore témoigner et nous livrent dans cet ouvrage le récit croisé de leurs combats et de leurs épreuves.

08/2020

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Ethnologie

Combats de guerre et de paix

Devenue centenaire en 2007, Germaine Tillion a eu un destin exemplaire et a produit une œuvre remarquable. Son désir de comprendre les hommes et leurs sociétés lui a permis de devenir une ethnologue et une historienne exigeante. Son sens irréductible de la justice en a fait l'une des premières résistantes en France, en 1940 - un combat interrompu par son arrestation et sa déportation à Ravensbrück. Au moment de la guerre d'Algérie, l'ethnologue spécialiste de ce pays ne peut rester indifférente : elle emploie toute son énergie pour empêcher l'horreur et agir. Sans jamais se prendre pour une incarnation du Bien, Germaine Tillion a écrit l'une des pages les plus lumineuses de l'histoire de France au Xxe siècle. Combats de guerre et de paix contient trois de ses grands ouvrages : A la recherche du vrai et du juste, qui réunit l'ensemble de ses interventions dans la vie publique (1941-2000) ; L'Afrique bascule vers l'avenir, une analyse de la situation algérienne publiée en 1957, complétée en 1999 ; enfin Les Ennemis complémentaires, son livre sur la guerre d'Algérie paru en 1960, qu'elle continuera de réécrire jusqu'en 1998. La réédition de ces textes a été coordonnée par Tzvetan Todorov, le président de l'Association Germaine-Tillion.

10/2007

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Histoire de France

Le témoignage est un combat. Une biographie de Germaine Tillion

Parce que le siècle qui s'achève fut plus qu'aucun autre lardé de crimes collectifs, il lui faut des témoins. Et parce que l'imposture, soudée au crime, lui a survécu, il importe que ces témoins soient, par l'expérience, la culture, le désintéressement et le courage, dignes de foi. En voici un, qui étudie depuis bientôt quatre-vingt-treize ans les fureurs du temps, en éprouve sur elle les effets, et sait, de chaque épreuve affrontée, nourrir ses analyses du mal à venir. Des vices du régime colonial aux horreurs du système concentrationnaire, et de la pratique de la torture à l'usage du terrorisme ou de l'esclavage, elle a su éclairer l'une par l'autre les atteintes faites au genre humain, et créer une science de l'épreuve. C'est pourquoi Jean Lacouture, qui la connaît, l'interroge et l'admire depuis plus de quarante ans, a voulu écrire la vie de Germaine Tillion, ethnographe, résistante de 1940, déportée à Ravensbrück, sociologue du nazisme, interlocutrice des combattants algériens, ennemie de la torture, avocate de l'émancipation de la femme méditerranéenne - vie qui manifeste à grands périls courus que tout témoignage est un combat, avec l'autre et pour l'Autre.

10/2000

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Résistance

Borms. Deux frères, une nièce, un collaborateur, deux résistants

Une plongée dans une fracture familiale... Anne Duchaine, fille de Jacques Duchaine, résistant, et de Reine Borms, partisane armée et déportée à Ravensbrück, démêle ses souvenirs et se confronte à la tache sombre laissée par un oncle, le collaborateur August Borms, condamné à mort et exécuté en 1946. Entre les deux guerres, cette parenté avait provoqué un séisme fatal dans la famille flamande. Dans un déchaînement de sauvagerie sans limite, l'idéologie nazie a emporté, durant la Seconde Guerre mondiale, plus de cinquante millions d'hommes, de femmes et d'enfants. Comment se construire lorsqu'un parent a été profondément blessé par les bourreaux ? Comment vainqueurs et vaincus ont- ils affronté les scories du nazisme ? La transmission mémorielle soulève des questions fondamentales : " pourquoi le nazisme fut-il possible ? ", " quand et comment résister ? ". Plus largement, c'est l'articulation subjective entre les individus et l'Histoire qui constitue la trame du livre. Le récit, extrêmement documenté, se base sur de multiples lectures, sur la compilation de documents, d'archives familiales et historiques. Il nous emmène au- delà de nos frontières, en France et en Allemagne. Il aborde également la douleur des enfants pendant les conflits armés. Des témoignages de jeunes déportés en camps de concentration nous permettent de percevoir leur insupportable situation

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Histoire internationale

Le temps des épreuves, 1939-1945. Histoire d'une famille polonaise au cours de la Deuxième Guerre Mondiale

Épouse de Zygmunt Lubicz-Zaleski, écrivain, poète, professeur, grand passeur culturel entre la France et la Pologne, Maria Zdziarska-Zaleska, docteur en médecine, vit à Paris, entourée de ses quatre enfants. La famille passe chaque été en Pologne, mais en septembre 1939, elle se trouve prise au piège de la guerre. Début 1940 son époux rejoint clandestinement le gouvernement polonais en France, accompagné de son fils aîné. Restée seule avec trois enfants, ses biens fonciers confisqués par l'occupant, Maria Zdziarska-Zaleska renoue avec sa profession de médecin pour faire vivre sa famille et rejoint en mars 1942 la Résistance, comme médecin militaire. Arrêtée en 1944, déportée à Ravensbrück, elle soutient et soigne ses compagnes de captivité. Prenant constamment la défense de ses malades, elle s'oppose à sa chef de bloc, ce qui lui vaut d'être transférée au camp disciplinaire de Grüneberg. Sa compassion et son action s'étendaient à tous : à une délégation de communistes françaises venues la remercier d'avoir soigné l'une des leurs au prix de véritables prouesses, elle répondit que pour elle " il n 'y avait ni communistes ni fascistes ni anarchistes parmi (s)es malades, tout comme il n'y avait ni Françaises ni Polonaises ni même Allemandes ou Russes. Il n'y avait que des malades qui avaient droit à (s)on dévouement et à (s)a bienveillance ".

08/2010

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Résistance

Miss Dior

C'est en effectuant des recherches sur le célèbre couturier que la journaliste Justine Picardie découvre par hasard le passé héroïque de la soeur de ce dernier. Inspiratrice très chère au coeur de Christian Dior, elle a en effet rallié, dès 1940, les rangs de la Résistance au sein de l'un des premiers réseaux de France. Quatre ans durant, la jeune femme expérimentera la clandestinité, active dans la lutte contre l'occupant en Provence puis à Paris. Dénoncée, elle est arrêtée en 1944 puis transférée rue de la Pompe dans la tristement célèbre annexe parisienne de la Gestapo, véritable antichambre de l'enfer. Catherine Dior y sera longuement torturée avant d'être déportée à Ravensbrück avec tant d'autres prisonnières politiques. Durant ces mois d'absence, rongé d'inquiétude, son frère remuera ciel et terre pour la retrouver... A travers la vie de "Miss Dior" - tel est le surnom donné à Catherine -, Justine Picardie retrace le destin des Françaises qui résistèrent au péril de leur vie. Dans un récit saisissant de réalisme, elle offre une plongée vertigineuse dans le milieu de la mode parisienne, tombé entre les mains de l'ennemi et fréquenté par le gratin de la Collaboration. Une histoire vraie de courage et d'héroïsme. Avec des photographies de Cecil Beaton, Margaret Bourke-White, Robert Doisneau, Willy Maywald et André Zucca.

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Psychologie, psychanalyse

Jouissances, du sein au meurtre

L'auteur s'intéresse à deux institutions, les camps nazis et les salles de réanimation, et aux gens qui y souffrent et qui y meurent. Pour les camps, sa réflexion s'appuie sur la lecture de plusieurs écrivains dont il a visité l'oeuvre. Zalmen Gradowski, sonderkommando à Auschwitz, dans Au coeur de l'enfer, crie vers nous douleur et vengeance. Les Allemands ont été écrasés par le nazisme jusqu'au creux de leurs nuits, Charlotte Beradt a recueilli leurs rêves pour en témoigner. Retenue contre son gré au camp de Ravensbrück, Germaine Tillion, ethnographe, en a réalisé une étude es qualité. George Orwell, avec 1984, apporte la lumière de la fiction sur la destruction du langage et de l'humain. Pour les salles de réanimation, l'auteur s'appuie sur son expérience. Neurologue en blouse blanche et analysant perpétuel, il a accompagné les réanimés au lieu même de leur souffrance. Les salles de réanimation sont faites pour redonner la vie et y parviennent avec brio, mais à quel prix ? Telle est la question à laquelle il tente de répondre. Après avoir exploré, en compagnie de Freud, les répétitions tragiques qui peuvent nous asservir, il nous parle de nos fantasmes de meurtre et aborde le problème de l'euthanasie, cette éraflure que d'aucuns voudraient faire à l'interdit du meurtre.

05/2014

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Histoire internationale

Retour à la vie. L'accueil en Suisse romande d'anciennes déportées françaises de la Résistance (1945-1947)

Entre l'été 1945 et le printemps 1947, environ 500 anciennes déportées, la plupart résistantes, comme Charlotte Delbo, mais aussi quelques juives, telle Simone Veil, passent plusieurs mois de convalescence en Suisse romande. À l'initiative de Geneviève de Gaulle, de l'Association des déportées et internées de la Résistance (ADIR) et d'un Comité d'aide en Suisse, neuf lieux (Les Avants, Château-d'Oex, Crassier, Fribourg, Grandchamp, Le Mont-sur-Lausanne, Montana, Nyon et Villars-sur-Ollon) accueillent ces revenantes de Ravensbrück ou d'Auschwitz. C'est cette page peu connue de l'histoire suisse et française, mais aussi de l'après-déportation, que défriche ce livre, fruit d'une recherche de plus de quatre ans pour en retrouver traces et protagonistes, en Suisse et en France. Malgré des archives lacunaires, les auteurs ont reconstitué les conditions de ces accueils et leur financement par les multiples conférences de Geneviève de Gaulle et une contribution du Don suisse. Par ailleurs, cet ouvrage retrace les destins de quelques-unes de ces femmes, victimes de la barbarie nazie, ou des personnes qui les accueillent, pour les accompagner dans leur retour à la vie. Les auteurs tentent aussi d'appréhender comment ces rescapées de l'enfer ont été perçues, à l'époque, par la population et la presse d'un pays épargné par la guerre.

10/2013

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Histoire de France

Le prix du courage. Une famille dans la résistance

Après la défaite de juin 1940, la famille d'André Boulloche refuse en bloc l'armistice, le régime de Vichy et la collaboration. Tous vont participer de façon active et trois d'entre eux vont mourir en déportation : sa mère Hélène à Ravensbrück en octobre 1944, son frère Robert, inspecteur des finances, à Ellrich (annexe de Dora - Buchenwald) en janvier 1945, et son père Jacques, ingénieur général des Ponts et Chaussées, à Buchenwald en février 1945. Ses soeurs Jacqueline et Christiane se mettront à la disposition de la Résistance parisienne comme agents de liaison avant de rejoindre le maquis en juin 1944. Charles Kaiser nous conte, à travers la figure d'André Boulloche, délégué militaire du Général de Gaulle à Paris, unificateur des mouvements de Résistance de la région Nord, avant d'être trahi, arrêté, blessé et déporté, le récit de ces destins hors du commun brisés par le prix même de leur courage. Haut fonctionnaire après-guerre, ministre de l'éducation nationale sous la Ve République, pionnier de la construction européenne, André Boulloche fut un personnage de l'ombre qui oeuvra sa vie durant pour la paix. Charles Kaiser qui a côtoyé la famille pendant près de cinq décennies raconte leur l'histoire. Le prix du courage est l'histoire édifiante de l'engagement héroïque d'une famille dans la Résistance.

06/2017