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Récits d'un soldat de la République et de l'Empire, 1792-1830

Extraits

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Sciences historiques

Joseph Lakanal 1762-1845. Apôtre de la république

S'il y eut un grand serviteur de l'Etat républicain, ce fut bien Joseph Lakanal. A la fois modeste, déterminé, travailleur et intègre, doué d'un vif esprit critique, il a joué un rôle essentiel dans la fondation de notre école et de nos institutions culturelles les plus prestigieuses. Les fluctuations de notre Histoire ont marqué le parcours de ce fils de paysan, qui va du professeur au membre de l'Institut, en passant par le Conventionnel et le super préfet. On le suit dans sa vie politique parisienne, ses diverses missions dans la France révolutionnaire et dans les départements rhénans. Il se taille une place incontournable dans le monde de l'éducation, fort de son engagement politique et philosophique. Nous partageons son exil douloureux aux Etats-Unis, sa vie de planteur en Louisiane, le retour en France sous la Monarchie de Juillet. Ces tranches de vie très différentes suscitent un intérêt renouvelé et ménagent sans cesse des surprises liées aux circonstances ou aux décisions personnelles de Lakanal. Toute la vie de I.akanal témoigne de son engagement républicain, au service de valeurs nobles et fermes, qui en fait un grand personnage historique, à la fois respecté dans les milieux spécialisés et méconnu dans un public plus large. Sa vie, ses choix et son oeuvre font de lui un apôtre de la République. Ses options posent des questions toujours actuelles.

06/2012

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Théâtre

République Castorf. La Volksbühne de Berlin depuis 1992

Enfant terrible du théâtre allemand, Frank Castorf a marqué le paysage artistique européen de son empreinte radicale en deux décennies de direction de la Volksbühne de Berlin, jusqu'à sa récente destitution. Metteur en scène-phare de toute une génération ballottée par la chute du mur et les secousses politiques internationales, il incarne le versant indépendant et subversif de la scène allemande depuis les années 90. Cet ouvrage d'entretiens, foisonnant d'anecdotes et de réflexions, donne la parole aux forces créatrices de son entourage : scénographes, comédien.ne.s, éclairagistes, dramaturges, technicien.ne.s de plateau, metteur.e.s en scène (dont Marthaler, Pollesch ou Castorf lui-même)... Emblématiques d'une contre-culture tirant sa force de l'anarchie et de la liberté d'expérimenter, ces témoignages dessinent une géographie humaine et politique s'inscrivant dans la lignée de l'engagement historique de ce théâtre, depuis Max Reinhardt ou Erwin Piscator. La Volksbühne restera-t-elle longtemps surmontée du mot "OST" (EST), tel un radar effarouchant de son néon bleu les sirènes du capitalisme ?

12/2017

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Ouvrages généraux et thématiqu

Philippe Le Bas (1794-1860). Un républicain de naissance

Philippe Le Bas est le jeune enfant, laissé orphelin de père, le 9 thermidor an II, lorsque son père, le conventionnel de même nom, refuse de s'associer à l'opprobre de la décision de la Convention de mise en état d'arrestation de Robespierre et de ses amis. Demandant sa propre arrestation et se suicidant pour éviter la guillotine. Il témoigne ainsi d'un héroïsme hors du commun. Son fils, âgé de six semaines, est incarcéré pendant près de quatre mois avec sa mère et sa tante, deux des filles du menuiser Duplay, l'hôte de Robespierre. Que devient cet enfant ? Comment défendra-t-il la mémoire de son père ? Philippe finira sa vie comme président de l'Institut de France et conservateur de la bibliothèque de la Sorbonne. Lui qui aura grandi au sein de la famille Duplay, la famille d'adoption de l'incorruptible Maximilien Robespierre, a beaucoup à nous apprendre sur cette période emblématique, en tant que témoin indirect et historien. Mais Philippe Le Bas est surtout connu pour avoir été le précepteur, pendant sept longues années, du futur Napoléon III, le coup d'Etat de ce dernier ruina les rêves de république de son précepteur, lui le républicain de naissance. Ainsi, Philippe Le Bas défenseur inconditionnel de la république la plus pure, aura-t-il contribué, malgré lui, à rendre possible la restauration de l'Empire et, avec elle, celle d'un pouvoir exécutif fort, auréolé des attributs de la monarchie, dont notre régime actuel d'hyperprésidence garde encore les stigmates.

10/2021

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Histoire de France

Le 4 septembre 1870. L'invention de la République

Le 2 septembre 1870, la France subit à Sedan, contre la Prusse, l'une des plus terribles défaites de son histoire. Napoléon III est prisonnier. A Paris, la nouvelle provoque la sidération, et la foule réclame l'abolition de l'Empire. Le 4 septembre, en quelques heures, la déchéance est votée, un gouvernement de la Défense nationale est constitué et la République est proclamée, dans une grande agitation, mais sans aucune goutte de sang, ce qui est sans précédent depuis 1789. Entre le Palais-Bourbon envahi, les Tuileries désertées, l'Hôtel de Ville et le ministère de l'Intérieur en ébullition, se joue et s'écrit un grand moment d'histoire de la France, puisque depuis lors la République, réinventée en un seul jour, n'a désormais plus cessé d'être notre régime institutionnel, mis à part la parenthèse de Vichy. L'auteur relate heure par heure et de lieu en lieu cette journée trop méconnue, mettant en scène l'impératrice Eugénie exfiltrée de son palais, le stupide ministre de la Guerre Palikao, le général Trochu, président du nouveau gouvernement, le vieil et vert orléaniste Thiers, les républicains de 1848 Grévy et Crémieux, les jeunes prudents comme J. Favre, J. Ferry, E. Picard, plus ardents comme Gambetta qui impose son énergie et son éloquence. Sur le fondement de ces événements, notre pays vit encore.

08/2017

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Histoire de France

LA FRANCE DE 1870 A 1918. L'Ancrage de la République

Un ensemble interactif : renvois multiples, complémentarité des développements. Une instrumentation pratique : un index hiérarchisé, des clés et repères permettant une maîtrise immédiate des notions, des documents illustrant les enjeux. Une problématique soutenue : l'ouvrage entend montrer que c'est durant cette période que la tradition démocratique veut trouver son expression la plus complète, en faisant de la Nation le cadre privilégié de l'accomplissement de la République, issue des principes politiques de 1789. Un outil didactique et préparatoire : un cours structuré regroupant l'essentiel des savoirs. Des mises au point synthétiques sur des questions clés ou des sujets controversés. Une liste sélective des sujets proposés ou susceptibles de l'être : annales choisies, propositions de thèmes nouveaux. Des plans détaillés : problématiques, organisation des acquis. Les références bibliographiques essentielles : renvois à la bibliographie fondamentale, citation des ouvrages récents.

05/1999

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Histoire internationale

Soldats. Combattre, tuer, mourir : procès-verbaux de récits de soldats allemands

Pendant toute la guerre, les Britanniques ont procédé à des écoutes systématiques de milliers de prisonniers allemands et ont transcrit les passages de ces conversations qui leur paraissaient présenter un intérêt spécifique (stratégie, organisation de la chaîne de commandement, moral des troupes évoluant au fil de la guerre selon que les soldats étaient sous-mariniers ou marins, dans l'armée de l'air ou l'armée de terre, etc.). Ces procès-verbaux reposaient dans les archives sans que quiconque en saisisse l'importance décisive. Dans un premier temps, leur lecteur a l'impression d'entendre parler les soldats, avec la rude franchise de la camaraderie lorsque ceux-ci racontent leurs combats, la mort donnée et la mort reçue. Très vite, cependant, il comprend la nature inédite de cet ouvrage : jusque-là, les historiens, pour étayer leurs recherches sur la perception de la violence et la propension à tuer, utilisaient des sources très problématiques (dossiers d'enquête, descriptions dans les lettres de la poste aux armées, récits de témoins oculaires, Mémoires), car rédigées en toute conscience pour un destinataire - un procureur, une épouse restée au domicile, voire un public auquel on communiquait une vision propre des choses. Mais lorsque les soldats internés dans les baraquements britanniques parlent entre eux de la guerre en temps réel, c'est sans intention particulière, ils disent ce qu'ils pensent et ce qui les meut (course aux décorations, massacres des populations civiles et viols des femmes, mépris pour les soldats italiens et peur panique des représailles de l'Armée rouge, sentiment de l'inéluctable défaite et culte du Führer, etc.). Cette source brute, sans apprêt, conduit à porter un regard tout à fait neuf sur la mentalité de la Wehrmacht, fruit d'une éducation étrangère à l'humanisme libéral et porteuse de valeurs cimentées par l'appartenance de l'individu à un collectif, qui en tout lui sera supérieur. La nazification est alors une ultime couche idéologique, ce complément qui fit notamment basculer les soldats des crimes de guerre dans ceux contre l'humanité.

05/2013

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Littérature française

Amour et patrie, journal d'un soldat, épisodes du siège de Belfort, 1870-1871

Souvenirs et impressions de voyage. Excursion en Crimée en 1855, pendant la guerre , par Eugène Courmeaux,...Date de l'édition originale : 1886Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

10/2014

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Histoire de France

La presse et le pouvoir sous la monarchie de Juillet. 1830-1839

La presse est un pouvoir et un lieu de pouvoir, dès lors que sa liberté est solennellement affirmée par l'autorité instituée. Notons bien cette différence. Elle est, elle fut accusée de jouer le jeu du pouvoir tout autant que de nuire à l'autorité de l'Etat ; elle affirme et soutient des opinions, quand ce ne sont pas des idéologies. Elle se veut tantôt impartiale et objective, quoique partisane ; elle ne sort pas de rien, car sans le soutien des puissants elle est faible, quoique libre. Ce soutien demeure plus volontiers dans l'ombre. Aussi les rédacteurs se disent-ils indépendants. Et la presse populaire ? Il faut expliquer de quoi l'on parle. En 1830 la presse est libérée ; plus de censure, plus de condamnations pénales, plus de police pour la réprimer. Du moins en principe, car les faits le démentent. Comment la presse périodique intervient-elle dans ce qu'il est convenu de nommer débat politique ? Affaires de gouvernement, de personnages politiques, de questions financières, de grands projets économiques ; la corruption et l'instabilité du régime supposé institué par la révolution de Juillet sont en eux-mêmes le principal danger que court le pays. On ne doit pas parler de ce qui fait souffrir : la personne du roi, le principe constitutionnel ou Charte, la corruption, la misère écrasante ni surtout l'enrichissement prodigieux. Balzac en parle bien mieux et plus librement. Comprenons que cette étude, débarrassée des théories inutiles, est une réflexion sur nous-mêmes et non une nouvelle remise en ordre d'un lieu de mémoire.

10/2019

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Napoléon

Le consulat et l'Empire. 1799-1815, 3e édition

Le 18 brumaire, Bonaparte prend le pouvoir. Le Consulat et l'Empire fondent-ils l'Etat moderne ou ne sont-ils qu'un épisode durant lequel se trouve glacé le mouvement démocratique en 1789 ? Quelle marque imprime-t-il aux Arts et aux Lettres et quels développements connaissent les Sciences sous son règne ? Cet ouvrage offre un panorama complet des recherches historiques les plus récentes sur la France napoléonienne. Sa 3e édition permet de mettre à jour des points historiographiques. Jean-Paul Bertaud est Professeur émérite de l'Université de Paris-1 (Panthéon- Sorbonne). Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la Révolution, le Consulat et l'Empire.

04/2021

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Histoire des mentalités

Fabriques latines de l'eugénisme. 1850-1930

L'eugénisme prend son essor dans les années 1880 et connaît son apogée après son premier congrès international de 1912. Pensé comme une biomédecine préventive, il se présente comme un remède à l'angoisse vécue par une partie des élites politiques et sociales face à ce qu'elles identifient comme le déclin et la "dégénérescence" de leurs sociétés. C'est alors que prospère un ensemble de discours idéologiques originellement issus de leur peur de se voir démographiquement submergées par des populations dangereuses ou indésirables. L'ouvrage porte sur les eugénismes latins longtemps opposés aux eugénismes nordiques ou anglo-saxons. Quelles sont leurs spécificités et leurs points communs ? A travers l'étude des cas français, italien et des pays des aires hispanique et lusophone, il convient ici de montrer que la distinction entre les deux formes d'eugénisme est certes valable. Néanmoins, durant la période envisagée (1850-1930) qui est celle de la "fabrique des eugénismes" , ce furent bien des savants latins qui proposèrent et légitimèrent une série d'interventions et de mesures, plus tard ramenées à ce que l'on appela alors l'eugénisme négatif. Si l'eugénisme a longtemps été considéré essentiellement sur son versant anglo-américain et allemand-scandinave, il doit être considéré comme un phénomène culturel, social et politique de vaste portée internationale qui ne cesse de varier selon les époques et les pays. A travers l'évocation des liens et transferts culturels entre l'Amérique latine et l'Europe, l'ouvrage étudie les dynamiques transnationales qui affectent les mondes de l'eugénisme, de la raciologie savante et des recherches sur l'hérédité humaine.

04/2024

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Sciences historiques

La Terreur en Roussillon et ce qui s'ensuivit (1793-1794)

Michel Brunet n'aura pas eu le temps de mettre la toute dernière main à l'ouvrage La Terreur en Roussillon 1793-1794 sur lequel il a travaillé aux Archives Départementales des Pyrénées-Orientales de 2013 à 2015. Mais l'écriture en était tellement avancée que le lecteur ne pourra que se réjouir de la parution de ce petit livre posthume, instructif et passionnant comme tous les autres ouvrages de l'historien. La Terreur 1793-1794 est "plus qu'une autre période de l'histoire de France celle qui a laissé une empreinte d'effroi et d'horreur inégalée" (Books n° 89). Comment l'épisode a-t-il marqué le tout jeune département des Pyrénées-Orientales – dit encore Roussillon ? Michel Brunet nous en donne les principales clefs : - Sur le plan politique avec ses élus locaux bellicistes mais désarmés, ses représentants en mission se prenant pour des proconsuls, ses militaires (dont le général Dugommier) pas forcément en accord avec le Comité de Salut Public. Tous et chacun à la conquête du pouvoir, on l'aura deviné. - Au quotidien, au plus près de la population, avec son lot de petits arrangements, de guerres, d'occupation armée dévastatrice, de jeux frontaliers, de dégâts, de pillages et autres prélèvements, dans une plaine du Roussillon transformée en champ de bataille. Au moment où des historiens, comme l'américain Timothy Tackett, se penchent à nouveau sur le phénomène de la Terreur (peut-être inspirés par l'actualité ?), la recherche de Michel Brunet vient à point nommé apporter sa pierre à la longue, lente et difficile analyse historique d'une période aussi complexe.

06/2018

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Genres et mouvements

Récits de vie et pratiques de sociabilité. 1680-1850

Les pratiques de sociabilité influencent le récit de vie : sources légales, judiciaires, textes autobiographiques tels que ceux de Jules Barbey d'Aurevilly et George Sand, correspondances de Denis Diderot, Gustave Flaubert, Gabriel de Mirabeau, Madame Palatine et mémoires de Casanova et de Mme de Rémusat le montrent.

05/2021

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Histoire internationale

Les Libertadors. L'émancipation de l'Amérique latine (1810-1830)

La difficile conquête de la liberté en Amérique du Sud. L'histoire des révolutions et des combats qui ont libéré l'Amérique latine de l'Espagne. La liberté promise très tôt aux Indiens par les Espagnols, conquise par Bolivar bien plus tard pour être ensuite abandonnée aux mains des politiciens, est une liberté écartelée, maltraitée, souvent bafouée mais toujours espérée. Chacun veut la tirer à soi. Ainsi, en 1830 , après la mort de Bolivar surnommé Le Libertador, des poignes de fer saisissent le pouvoir : en Colombie, l'implacable Santander, en Equateur, Rocafuerte , en Bolivie, Sucre. Le Grand Maréchal d'Ayacucho est assassiné par ses frères d'armes. Au Pérou, Salaverry est fusillé. Juan Manuel de Rosas règne en Argentine par la terreur. L'effroyable Francia courbe le Paraguay sous sa loi. Ou encore au Mexique, Bustamente fait exécuter Guerrero et prend la présidence. On ne pardonne pas, on tue. Ce phénomène explosif n'est pas le propre de la seule Amérique du Sud. Si, pendant trois siècles, l'Amérique du Sud est restée sous le constant regard de l'Espagne, c'est la France ¿ d'abord révolutionnaire puis impériale ¿ qui lui a servi d'exemple et de modèle, pour le meilleur comme pour le pire. Jean Descola nous plonge, à travers son récit, au coeur des révolutions sud - américaines et de la difficile conquête de leur indépendance. Il explique la source des démocraties qui passent toutes par quatre stades : on promet la liberté, on jure de la conquérir, on la conquiert, puis elle se décompose.

08/2019

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Art chinois

Cent ans d'art chinois. Entre Empire et République (1870-2020), Edition revue et augmentée

Ce volume couvre la période qui s'étend de la fin de la dynastie mandchoue jusqu'au début du XXIe siècle. Les bouleversements politiques qui ont agité la Chine ont amené le pays, petit à petit, à chercher de nouveaux modèles esthétiques, en URSS, en Allemagne, en France — Paris restant une ville phare — et aux Etats-Unis. Depuis la mondialisation de l'économie et la place montante de la Chine dans les échanges internationaux, les artistes du continent et de la diaspora interrogent de plus en plus leur propre culture, n'hésitant pas à puiser dans le fonds des grandes oeuvres du passé impérial. Le paysage traditionnellement privilégié dans la peinture chinoise, laisse très souvent place au personnage — un personnage conflictuel et poseur qui détrône les icônes occidentales imposées jusque-là.

12/2025

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Sciences historiques

La République à visage humain. Jean-François Ricord, maire de Grasse, conventionnel, représentant en mission

La République à visage humain retrace l'itinéraire politique du grassois Jean-François Ricord, maire de Grasse en 1791-1792, élu à la Convention en 1792, représentant en mission près l'armée d'Italie avec Robespierre jeune, puis dans le Var et les Alpes-Maritimes en 1793-1794. Contrairement aux deux autres révolutionnaires célèbres à Grasse, Jean-Joseph Mougins de Roquefort et Maximin Isnard, Ricord est peu connu de ses compatriotes, lesquels, lorsqu'ils en parlent, le traitent volontiers de "terroriste" . Pourtant, au cours de ses différents mandats, on le voit toujours soucieux d'établir une continuité entre anciens et nouveaux responsables locaux, particulièrement après la reconquête de Toulon révolté contre les Montagnards. Mais cette attitude ne l'empêchera pas d'être suspect, en tant qu'ami des Robespierre, aux yeux des Thermidoriens. Cet ancien "missionnaire de la République" selon l'heureuse expression de Michel Biard, reste en effet attaché à la Convention de l'an II qui a lutté contre les ennemis de cette République, tant à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur. C'est pourquoi il figure parmi les "derniers Montagnards" poursuivis après les journées révolutionnaires de Prairial. C'est pourquoi il fait partie des quelques anciens députés montagnards qui participent à la Conspiration des Egaux en 1796. C'est pourquoi enfin, malgré un ralliement affiché à l'Empire et à Bonaparte, l'ancien compagnon du siège de Toulon, Ricord se manifeste en républicain convaincu jusqu'à faire partie de la conspiration du général Malet de 1808 contre Napoléon. In fine, la vie de Ricord illustre le parcours de ces démocrates qui, nés avant la Révolution et fortement marqués par la philosophie du XVIIIe siècle, restent fidèles, à travers tous les régimes qui les proscrivent, à l'idéal républicain qui les anime.

11/2019

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Histoire internationale

Charles de Cornier, un cadet en 1792

Charles de Cornier : un cadet en 1792 / par Joseph de Vivie,... Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Littérature étrangère

Journal parisien, 1797-1799

Philosophe et linguiste imprégné de l’esprit des Lumières, Wilhelm von Humboldt (1767-1835), fondateur de l’Université de Berlin, a séjourné à Paris, avec deux interruptions, de 1797 à 1801 et tenu, pour la période qui s’étend du 24 décembre 1797 au 22 août 1799, un précieux journal où il a consigné régulièrement ses observations sur la société du Directoire. Il a rencontré toutes les personnalités de l’époque, hommes politiques, savants, artistes, écrivains, et laissé sur elles des témoignages de première main. Introduit auprès des Idéologues, il s’est efforcé en vain de les rallier à la philosophie de Kant. Familier des séances de l’Institut, mais aussi des théâtres et des salons où il rencontre Mme de Staël et Benjamin Constant, il a brossé un large tableau de la société française entre deux coups d’État, celui du 18 Fructidor an V qui balaie jacobins et royaliste et celui du 18 Brumaire an VIII où Bonaparte liquide le Directoire et met fin à l’ère révolutionnaire.

09/2013

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Histoire de France

La France en guerre. Cinq "années terribles" - 1792-1793, 1814-1815, 1870-1871, 1914-1915, 1939-1940

Revisiter la notion d'année terrible telle quelle avait été forgée par Victor Hugo pour désigner la séquence allant de la déclaration de guerre de juillet 1870 à la fin de la semaine sanglante en mai 1871, tel est l'enjeu de cet ouvrage collectif. Fondé sur une approche transpériodique et transdisciplinaire, il invite à une réflexion sur les processus de désignation et les usages de ce chrononyme d'année terrible. Cinq séquences d'entrée en guerre ont été retenues afin de les comparer. Comment les historiens questionnent-ils cette notion polysémique ? Interrogeant les paradigmes de ces moments de basculement dans une autre temporalité, ils en définissent l'échelle la plus pertinente pour capter la perception des contemporains face à cette expérience traumatisante qui bouleverse les repères. Pour cela, ils analysent les traces scripturales, visuelles, matérielles produites par les contemporains, figures en vue comme anonymes. Mais cet ouvrage propose aussi une réflexion sur les processus de construction mémorielle de ces années terribles, en termes de filiations comme de décalages, avec l'objectif de leur instrumentalisation politique.

11/2018

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Histoire internationale

La pacification et l’organisation de la Kabylie Orientale de 1838 à 1870

La plupart des historiens qui se sont consacrés à l'étude du pays kabyle, ont restreint leur sujet à la Kabylie du Djurdjura, négligeant de porter leurs regards sur la région montagneuse qui, s'étendant de la Summam jusqu'à l'oued Safsaf, est appelée généralement Kabylie Orientale. Les études historiques sur cette région n'ont jamais été que fragmentaires ... mais jamais l'étude historique de la Kabylie Orientale n'a été envisagée dans son ensemble. Au point de vue sociologique, les auteurs se sont généralement attachés à observer et à décrire les coutumes kabyles là où elles s'étaient le mieux conservées, dans cette Kabylie du Djurdjura où les habitants ont gardé leur parler berbère. Ils ont peu cherché à discerner dans quelle mesure l'état politique et administratif de la Kabylie Orientale, ce pays de transition, avait pu être influencé par l'Islam, puis par l'autorité des Turcs. Il était donc utile de retracer l'histoire de cette région. Pays difficile, sa conquête fut entreprise tardivement comme en Grande Kabylie ; l'ère des grandes expéditions ne s'ouvre qu'en 1850. La pacification fut longue et difficile : il fallut revenir souvent dans le pays pour maîtriser le feu incessant de la révolte, qui donna sa dernière flambée en 1864-1865.

07/2016

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Récits de voyage

Récit d’un globe-trotter en Afrique 1972-1974

Ce voyage vous l'aurez compris s'est fait à deux pour 80 % avec Francis Caillé son compagnon de voyage et ami. Ils se séparèrent allant chacun de leur côté poursuivre leur aventure, n'ayant pas toujours la même vision des choses. Tous les deux écrivant chacun leur journal de bord. Leur départ fut commenté et inauguré par le comité des fêtes de leur ville qui leur avait alloué une subvention. L'O. R. T. F. et la télévision régionale de l'époque fit un reportage et le journal le Sud-ouest leur écrivit un article à ce sujet. Hervé continua seul le voyage et commenta ses aventures et ses périples avec passion. 50 ans après, il en parle comme si c'était hier.

07/2023

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Chine

Chine - Les guerres de l'opium. Août 1839 - Août 1840 - Octobre 1856 - Octobre 1860

Face à la suprématie militaire et diplomatique des Anglais et des Français, les Hans, implantés durablement dans cet "Empire du Milieu" , étaient devenus à la longue conservateurs, coupés du monde extérieur et arrogants, confinant à la xénophobie. Ces Chinois ne se sont pas rendu compte du décalage stratégique grandissant entre Orient et Occident, d'autant que la dynastie des Qing était sur le point de sombrer, ou tout au moins était en déliquescence suite à une série de mauvaises récoltes dues aux intempéries et des révoltes paysannes, donnant naissance aux "Taiping" , mélange de mercenaires et de paysans-soldats. Un empereur, Xian Feng, faible, opiomane et cloîtré dans sa "Cité interdite" et une cour corrompue vont faciliter les Anglo-Français à imposer leur dictat. Les trop faciles victoires des Occidentaux face à des hordes tumultueuses et sans grande combativité des Chinois ont mis à mal leur orgueil quand il leur a fallu se rendre à l'évidence qu'ils devaient se soumettre aux oukases des nouveaux envahisseurs. Avec les pernicieux traités ouvrant son marché aux produits occidentaux, dont celui de l'opium, ils se sont sentis mortifiés. Incapables de résister militairement aux Occidentaux, les Chinois ont tenté d'user de ruses pour retarder les signatures des traités qu'ils ont nommés d' "inégaux" . Ces guerres de l'opium ont été ressenties, côté chinois, comme une humiliation incommensurable, par l'amputation d'une partie de son territoire avec la cession de l'île puis de territoires à Hong Kong, par l'obligation de commercer avec les étrangers et enfin par le pillage puis l'incendie de l'inestimable Palais d'été. Ce livre apporte un éclairage sur la réponse de la Chine aux invasions du XIXe siècle par la stratégie des nouvelles routes commerciales (Belt and Road Initiative).

05/2021

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Histoire de France

Le petit soldat en Algérie. Récit

L'auteur est né à Alger. Après avoir résidé à Tizi-Ouzou, Surcouf et Blida, sa famille s'installe à Alger. C'est le point de départ d'un parcours sportif de haut niveau pour sa soeur, nageuse de compétition exceptionnellement précoce. A ce moment particulier s'attache la chronique d'une famille dans un pays qui se transforme. Lui a 22 ans quand, un jour de novembre 1960, il endosse la tenue militaire pour participer à la guerre d'Algérie. Son coeur bat pour son pays et, en même temps, pour celle qui va l'accompagner durant une longue séparation. Destins croisés de deux aventures où se conjuguent l'amour et la guerre. Grâce à une correspondance personnelle de près de 600 lettres, on suit les espérances d'une passion amoureuse et les douleurs d'une tragédie historique. Récit intime et rare dans le cadre d'un affrontement violent. Le texte est enrichi grâce à de nombreux documents personnels et photographiques.

09/2020

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Littérature française

Campagne de l'armée d'Italie, 1796-1797. T. 3

Jean Felber : histoire d'une famille alsacienne, la guerre franco-allemande, excursions à travers la France, descriptions, le sentiment de famille, l'amour de la patrie, le soldat, lectures courantes (Édition spéciale au département de Seine-et-Marne) / par A. Chalamet,...Date de l'édition originale : 1894Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

10/2014

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Histoire littéraire

Luc malpertuis et l histoire de la revue theatrale en belgique (1880-1930)

Ce livre retrace l'histoire de la revue théâtrale en Belgique en mettant en évidence ses enjeux littéraires, dramaturgiques, médiatiques et sociétaux. En se basant sur les archives inédites de Luc Malpertuis, revuiste bruxellois de la Belle Epoque, ce livre décrit l'évolution et la fabrique d'un genre dit "mineur". En 1895, l'Alcazar Royal donne une revue de Luc Malpertuis et Théo Hannon intitulée Bruxelles au vol. Un acteur y incarne "Fuller Boom" et chante un couplet sur les récentes illuminations de la Ville de Bruxelles. Si les spectateurs de l'époque rient, c'est qu'ils apprécient probablement l'allusion à la célèbre danse serpentine de Loïe Fuller. Ce qui paraît en revanche moins évident aujourd'hui, c'est qu'ils auront sans doute aussi décelé dans le personnage une caricature de Jules Vandenpeereboom, un ministre bruxellois de l'époque. Plus que toute autre forme théâtrale, la revue est liée au temps de sa représentation et est conditionnée par son rapport au public. Jouée traditionnellement en fin d'année (d'où son qualificatif), elle se présente la plupart du temps comme le compte rendu satirique et théâtralisé de l'année écoulée. Reposant d'une part sur le commentaire de l'actualité et des moeurs, d'autre part sur un type d'humour bien particulier, elle se conjugue toujours au présent. Entre autres raisons, ce caractère éphémère a fait de la revue un phénomène théâtral peu étudié dans sa globalité. Cet ouvrage entend combler cette lacune. Il porte sur les revues théâtrales en Belgique, et en particulier sur celles de Luc Malpertuis, jouées entre la fin du XIXe siècle et le XXe siècle. S'inscrivant tout à la fois dans des perspectives d'histoire culturelle, d'histoire du spectacle et de la sociologie de la littérature, ce livre aborde la revue en tant que forme théâtrale spectaculaire. Il l'examine à travers ses thématiques et ses aspects poétiques, mais aussi en tant que genre médiatique et phénomène culturel porteur d'imaginaires sociaux.

03/2022

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BD tout public

Strates et autres récits. 1992-2001

Strates regroupe un grand nombre de récits, longs et courts, réalisés par Ambre des années 90 à aujourd'hui. La plupart sont parus dans différentes petites revues, (souvent tirées à très peu d'exemplaires), dont le désormais mythique Hard-Luck, la revue que tint l'auteur pendant plusieurs années. Empreint d'Histoire, d'ésotérisme, de fantastique et de philosophie, Strates est une somme de l'oeuvre en cours d'Ambre qui nous permet de nous replonger dans ses si particuliers univers, à la croisée de techniques graphiques très variées et peu usitées dans la bande dessinée.

12/2008

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Histoire de France

Bonaparte et l'Orient. L'expédition d'Egypte - 1798-1799

Deux cent vingt ans après son lancement, l'expédition d'Egypte continue à fasciner. Vraie découverte scientifique, elle a aussi été une conquête coloniale, pensée comme telle, qui s'est du reste prolongée après le départ de Bonaparte. Ce volume propose des regards neufs sur l'expédition, depuis le rêve oriental de Bonaparte et son approche de l'islam jusqu'aux codes utilisés par l'armée sur place, en passant par le rôle de la flottille organisée sur le Nil pour conquérir la haute Egypte, l'action de Berthier et de Marmont, le spleen de l'armée, l'administration du pays, pour finir par une réflexion sur la question d'Orient et la mémoire de l'expédition telle que Napoléon a voulu la construire en dictant sa vision des événements passés.

10/2019

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Sciences historiques

Flandres 1793. Les soldats de l'an II repoussent l'invasion

Le 16 octobre 1793, Marie-Antoinette est exécutée; la Révolution se radicalise encore davantage. Le même jour, ce sera bientôt le 25 vendémiaire de l'an II, le général Jourdan bat les Autrichiens à Wattignies. Quelques semaines auparavant, le 8 septembre, le général Houchard avait défait les Anglais à Hondschoote. Après nombre de défaites et de déroutes, ces deux succès, obtenus au moyen d'irrésistibles charges à la baïonnette, participent du redressement que connaît la France au début de l'an II. Le colossal effort de guerre mis en oeuvre par le comité de salut public commence à porter ses fruits. Carnot, qui est particulièrement en charge de la conduite de la guerre, sera sous peu l'organisateur de la victoire. Pour importantes qu'elles soient, ces deux batailles ne sont que deux faits d'armes dans la lutte formidable qui a embrasé tout le département du Nord depuis qu'il a été envahi au début du mois d'avril 1793. Des Flandres à la Sambre, près de 300 000 hommes se battent pour Dunkerque et Maubeuge, mais aussi pour Valenciennes et Le Quesnoy, ainsi qu'au centre du front, pour Orchies ou encore Tourcoing. Du côté belge de la frontière, Menin sera l'objet d'engagements violents et disputés, comme le sera, juste avant la trêve hivernale, la cité de Marchiennes sur la Scarpe. Ce livre est le récit de ces évènements qui préludent aux victoires décisives du printemps 1794.

10/2013

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Ouvrages généraux et thématiqu

Alcide Dusolier (1836-1918) et la République

Sous le Second Empire, Alcide Dusolier se fait un nom comme critique littéraire et s'engage dans l'opposition républicaine. Après la proclamation de la Troisième République en 1870, il combat pour faire triompher les idées républicaines dans une Dordogne bonapartiste et accède au Parlement en 1881 où il représente la Dordogne pendant trois décennies. Son jugement sur Baudelaire, qualifié de "Boileau hystérique" et sa "découverte" d'Eugène Le Roy (l'auteur de "Jacquou le Croquant" l'ont fait entrer dans l'histoire littéraire ; son amitié avec Gambetta et sa lutte constante en faveur de la République l'inscrivent dans l'histoire politique. A l'occasion du cent-cinquantenaire de la République, c'est autour du rôle et de la place d'Alcide Dusolier dans l'histoire de la République que ce livre est construit, en trois parties : un homme de lettres engagé à Paris dans le combat pour la République (1836-1870), avec Gambetta pour installer la République en Dordogne (1870-1881), le parlementaire, un des piliers de la République en Dordogne (1881-1918). Alcide Dusolier, c'est une vie où se mêlent la passion des Lettres et de la République, à Paris et en Dordogne. Bernard Lachaise est agrégé d'histoire, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université Bordeaux Montaigne. Il est l'auteur de nombreuses publications dont : Yvon Delbos. Biographie 1885-1956 (1993), une collaboration à Histoire de Périgueux (2010), à Histoire de Bergerac (2017) et la co-direction de La Dordogne dans la Seconde Guerre mondiale (2020). Spécialiste d'histoire politique, en particulier du gaullisme, il a récemment publié Georges Pompidou : avec de Gaulle 1944-1959 (2020).

05/2021

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Religion

L'expérience de Jean-Martin Moye 1730-1793

Jean-Martin Moye, prêtre du diocèse de Metz, béatifié en 1954, est surtout connu pour avoir été missionnaire en Chine comme membre des Missions étrangères de Paris, et pour avoir fondé les Sœurs de la Providence. En dehors de cercles restreints, ses écrits, publiés et manuscrits, ont été peu lus. Pourtant, dans le siècle peu religieux que fut le XVIIIe siècle, il fut un grand mystique, dont la pensée et l'exemple méritent d'être mieux connus. Il appartient, pour la doctrine, au courant de l'Ecole française, inspirée du Cardinal de Bérulle. Mais son expérience, toute personnelle, fait de lui un personnage unique, en qui une vie apostolique intense allait de pair avec une vie intérieure des plus élevées. Pour éclairer sa vie et ses écrits, Georges Tavard a étudié ses origines dans la campagne du duché de Lorraine. Il jette une lumière inattendue sur la Lorraine de l'époque. En outre, les dix années passées par Moye en Chine furent intimement liées à son développement spirituel. Ainsi l'histoire des missions dans l'Empire interdit de la Chine prend-elle une dimension nouvelle. Georges TAVARD, des Pères de l'Assomption, est lui-même lorrain et apparenté à Jean-Martin Moye. Professeur de théologie, il est l'auteur entre autres ouvrages, de La Théologie parmi les Sciences Humaines, Coll. Le Point Théologique, 15, Beauchesne, 1975.

01/1978

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Histoire de France

La famille royale au temple. Le remords de la Révolution 1792-1795

Le 10 août 1792, l'émeute parisienne renverse le trône fragile de Louis XVI. Trois jours plus tard, la famille royale est enfermée au Temple, dans un donjon édifié au XIIIe siècle. Dans ce lieu sinistre périront successivement le roi, sa femme Marie-Antoinette, sa soeur Madame Elisabeth, tous trois guillotinés ; et enfin son fils, le dauphin "Louis XVII". Seule survivante, la fille du couple royal, Marie-Thérèse de France, sera finalement libérée le 19 décembre 1795, après une détention de plus de mille jours. Entre-temps, les thermidoriens ont tenté de terminer la Révolution en faisant oublier la Terreur, avant que le Directoire ne remplace la Convention. Pour la première fois, un historien se penche sur l'histoire globale de cette captivité. Nourri de nombreuses archives encore inexploitées, Charles-Eloi Vial raconte avec un sens rare de la narration le quotidien des captifs et brosse le portrait de l'ensemble des protagonistes du drame, la famille royale au premier chef, mais aussi les geôliers, les employés, les gardes et les visiteurs, sans oublier les figures politiques souvent rivales à l'instar d'Hébert et de Robespierre. Ce récit prenant interroge enfin la Révolution, et plus précisément la Terreur, sur l'antinomie entre la grandeur de ses principes et certains de ses actes. Un grand livre sur un lieu d'histoire et de mémoire, qui incarne et marque l'origine de la guerre entre les deux France.

08/2018