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Platoniquement 1924

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Histoire internationale

Souvenirs d'un officier ottoman (1914-1923)

Si la Guerre de 1914-1918 sur le Front Ouest est bien connue, qu'en est-il du conflit qui opposa, sur le Front du Caucase, la Russie, alliée de la France, et l'Empire ottoman, allié de l'Allemagne ? La disparition de ces empires, dès 1918, a fait sombrer dans l'oubli la guerre cruelle que ces Puissances se sont livrée, dans des montagnes glaciales en hiver et écrasées de chaleur en été. Cette traduction des souvenirs d'un officier turc, Faik Tonguç, ouvre de nouvelles perspectives pour le lecteur français. La période d'instruction, l'arrivée au front, les combats, le froid, la faim, les hé- ros et les incompétents : les carnets du jeune chef de section d'infanterie décrivent d'une plume vi- vante et parfois acérée, la vie des combattants au jour le jour en en rappelant les particularités mais aussi l'universalité. L'auteur, fait prisonnier, relate la lente déportation jusqu'en Russie du Nord, le camp de prisonniers, l'évasion puis le retour dans sa patrie. Une fois en Turquie, dans un pays à l'économie ruinée, il faut se résoudre à vivre et à pratiquer des métiers de hasard. Couvrant la période de 1914 à 1923 (Premier conflit mondial puis Guerre d'Indépendance), ces carnets nous entraînent dans une évocation de première main des rêves et de l'existence de la jeunesse turque contemporaine de Mustafa Kemal.

04/2015

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Sciences politiques

La reconstruction du parti socialiste (1921-1926)

L'histoire de la reconstruction du parti socialiste SFIO de 1920 à 1926 était à entreprendre. Les premières années de cette naissance qui fut aussi une renaissance ont été jusqu'alors hâtivement analysées. Une des explications de ce désintérêt relatif pour cette période tient sans doute à l'application d'un raisonnement bien peu historique : la SFIO devait se reconstruire, elle devait regagner son influence, le socialisme français devait durablement se scinder en deux et ce qui devait arriver... arriva. Pourtant, l'analyse des conditions dans lesquelles s'est effectuée la reconstitution de l'organisation du Parti, celle des difficultés d'élaboration doctrinale, celle, enfin, des types de contraintes que le système politique français faisait peser sur la SFIO, montrent à l'évidence qu'il n'y avait rien de prédestiné ou d'inévitable dans l'histoire de ce rameau du socialisme français. Le champ des itinéraires possibles d'une social-démocratie maintenue dans la France des années vingt était en définitive réduit. Sous la triple pression d'une tradition vivace, de militants attentifs et d'un parti communiste réussissant à survivre, la SFIO dut reconstituer son statut d'organisation révolutionnaire et se manifester comme une force d'opposition résolue au système politique et social existant. Cette obligation d'affirmer ses fins révolutionnaires marquera durablement le destin de la SFIO, et ce qui constitue le lancinant problème de la social-démocratie française, composer entre une perspective révolutionnaire et un projet "possibiliste", se dessine dans cette histoire des origines recommencées.

01/1976

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Histoire internationale

Pages intimes, correspondance et journal, 1925-1926

Pages intimes : correspondance et journal (1925-1926) / Jean Heuzey Date de l'édition originale : 1930 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Critique littéraire

Correspondance 1925-1944. "Nos relations sont étranges"

"Parlerons-nous politique ? " demande Drieu à Paulhan, un jour de 1936, après dix années de promesses non tenues et de vagues reproches. Le dialogue sera vain, peut-être, mais il est sincère, bien que l'écart se creuse, jusqu'en 1943, entre le conseiller municipal du Front populaire et le thuriféraire de Doriot, entre le patriote qui en appelle à "l'espoir" et au "silence" en juin 1940 et le fasciste qui rêve de créer à Vichy un parti unique, entre l'ancien et nouveau directeur de La NRF imposé par Otto Abe,. Leur dialogue est même remarquablement direct : "Nos relations sont étranges, écrit Drieu à Paulhan le 12 décembre 1942. j'ai pour vous une véritable dilection qui m'est venue assez tard, à l'usage, an peu avant 1939, et en même temps je pense que nous sommes ennemis et que nous nous combattons." Ces 169 lettres échangées le montrent : Paulhan n'a jamais rompu intellectuellement avec Drieu, tentant de comprendre sa logique singulière. Paulhan ria jamais rompu avec La NRF, non plus : après avoir refusé la codirection de la revue avec Drieu, à l'automne 1940, c'est lui qui fixe, en sous-main, les règles de cette cohabitation forcée, conscient que cette "anti-NRF" permet à la maison d'édition de Gaston Gallimard de perdurer sous l'Occupation." Je crois que ma raison (personnelle) de ne pas écrire dans la nef demeure valable, précise pourtant Paulhan en juin 1941 : je ne puis qu'être solidaire de ceux de nos collaborateurs que j'y avais invités et que l'on renvoie. Entre Paulhan et Drieu la Rochelle, peut-on parler d'une amitié ? Y outil autre chose que les relations complexes entre un éditeur et un écrivain, les conseils avisés d'un directeur de revue à son successeur, et enfin leurs paradoxales discussions politiques ? Malraux l'affirmera : "Pour Drieu, Paulhan n'était pas un résistant, pour Paulhan, Drieu n'était pas un collaborateur". Est-ce pour cela que, sans poser de questions, Drieu intervint auprès des autorités allemandes en mai 1941 pour faire libérer Paulhan, arrêté avec d'autres membres du réseau du Musée de l'Homme ? Est-ce pour cela que Paulhan a toujours gardé le contact, et plus encore, avec le directeur collaborationniste de La NRF ? Si Drieu incarne la mauvaise conscience du milieu intellectuel, Paulhan ne voit cependant pas en lui le traître par excellence. De fait, la question de le fidélité est au coeur de cette correspondance (et ce n'est pas un hasard si elle s'ouvre sur la douloureuse rupture entre Drieu et Aragon, dont Paulhan est l'arbitre à son corps défendant) : fidélité à l'amitié, fidélité à soi-même et à ses convictions politiques, fidélité à la France, à la revue... Pour Jean Paulhan, comme pour André Malraux ou Emmanuel Berl, Pierre Drieu la Rochelle a certes failli gravement - en particulier lors de ses dernières années — mais il ne s'est pas trahi. Il aurait mémo été "loyal" jusqu'à sa mort par suicide, le 16 mars 1945. Paulhan ne signifiait déjà rien d'autre à Gide, trois ans plus tôt : "Drieu est à mon égard, en tout ceci, gentil et loyal. (Note autres directeurs de revues, sommes corrects en de tels cas). "Il peine semble-t-il, de temps d autre, m'adresser quelque reproche secret." (15 mars 1942).

12/2017

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Maroc

La guerre du Rif. Maroc (1925-1926)

Maroc, 1925-1926 : un conflit colonial oublié. La guerre du Rif, première grande guerre coloniale moderne, qui opposa les Français aux tribus soulevées par Abl el Krim à partir d'avril 1925, est aujourd'hui bien oubliée. Elle coûta pourtant la vie à plus de 10000 Rifains et à 2500 Français et indigènes ; on utilisa des chars, des automitrailleuses, de l'artillerie, des camions, des avions. Ses enjeux furent tout autant militaires que politiques - c'est le premier grand conflit à avoir suscité une telle opposition en France, qui entraîna le remplacement de Lyautey, le père du protectorat, par Pétain. Ils furent internationaux, aussi : si elle s'achève par une victoire française au printemps 1926, cette guerre devient emblématique pour tous les mouvements de résistance à la colonisation. Lyautey a-t-il bien évalué la menace ? Pourquoi Abd el Krim n'a-t-il pas exploité ses premiers succès qui mettaient en péril tout le protectorat ? Comment et pourquoi des milliers de guerriers, généralement rétifs à toute forme de discipline, ont-ils pu tenir tête aussi longtemps à une grande puissance européenne ? A-t-on affaire à une gigantesque guérilla coloniale ou à une véritable guerre conventionnelle ? En quoi les directives du gouvernement ont-elles interféré et gêné les opérations militaires ? Quels enseignements ont été tirés de la guerre du Rif ? C'est à ces questions, parmi beaucoup d'autres, que répond Max Shiavon dans cet ouvrage qui conjugue plaisir de lecture et rigueur historique, grâce notamment à l'apport d'archives d'archives inédites exceptionnelles. "Au fil d'un travail nourri d'archives et de photos originales, l'auteur nuance quelques idées reçues [... ]". Le Figaro Magazine Prix Jean Sainteny 2016 de l'Académie des sciences morales et politiques

09/2021

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Sports

André Japy. Pilote de records (1904-1974)

André Japy, aujourd'hui un peu oublié, fait partie de ces hommes qui ont traversé les deux guerres mondiales, ont connu la gloire mais ont toujours choisi de défendre ce sentiment si cher à l'homme : la liberté. Passionné dès son plus jeune âge par l'aviation, il se sert de ses compétences de météorologue et de sa rigueur scientifique pour accomplir des exploits qui aujourd'hui pourraient être qualifiés de folie. Après la seconde guerre mondiale, il trouve refuge à Tahiti où il peut à la fois mettre ses compétences de pilote au développement des iles du Pacifique et y retrouver le goût de la liberté des airs en solitaire. Aussi il fut souvent qualifié d'Alain Gerbault de l'aviation.

05/2018

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Sciences historiques

Souvenirs de la Légion étrangère (1922-1926)

La Légion étrangère a son mythe, bâti par les exploits militaires de ceux qui y ont servi et par l'image de l'institution qui s'est propagée dans l'opinion. Elle a aussi ses figures. L'une d'entre elles est un prince royal, Aage de Danemark. Officier dans l'armée danoise, ruiné par la faillite d'une banque, il contracte, en 1922, un engagement à la Légion et rejoint comme capitaine le 2e régiment étranger, à Meknès. Il fait campagne au Maroc jusqu'en 1925. Les souvenirs du prince témoignent de cette période. L'auteur raconte plus les hommes que leurs combats et décrit des scènes de la vie militaire, parfois inattendues, souvent terribles. Avec psychologie, il donne le portrait de quelques-uns de ces légionnaires, si dissemblables par leur nature et leur histoire, et pourtant indéfectiblement unis sous les flammes de la grenade. Le livre si prenant du prince Aage restitue parfaitement cette cohésion, qui confère à la Légion sa force et sa valeur. Dans l'armée française, " la Légion est un monde ", dont le prince Aage, en parlant de ses frères d'armes et de lui-même, a su remarquablement évoquer l'atmosphère, à nulle autre pareille.

12/2009

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Monographies

Robert Droulers (1920-1994). L'échapée belle

Robert Droulers (1920-1994) : L'échappée belle Exposition à La Piscine du 18 février au 21 mai 2023, Commissariat Alice Massé et Bruno Gaudichon. Catalogue publié à l'occasion de l'exposition. La Piscine de Roubaix, en partenariat étroit avec le Musée Estrine de Saint-Rémy de Provence, propose une riche exposition où l'oeuvre multiple de Robert Droulers est présentée. Cette articulation muséale Nord-Sud correspond au parcours personnel de cet artiste né à Lille en 1920 : dès l'adolescence, il peint sur le motif en région lilloise et en Belgique, puis en atelier. Dès les années 1950, il s'oriente vers la peinture abstraite, expose au Salon des Réalités Nouvelles ; il fréquente les artistes du Groupe de Roubaix et l'Atelier de la Monnaie à Lille. Sa rencontre avec Eugène Leroy est déterminante : il trouve auprès de l'artiste tourquennois une amitié solide, doublée d'une durable force d'encouragement. Curieux et infatigable, Droulers explore alors l'expressionnisme, le cubisme et l'orphisme, et expose dans diverses galeries à Lille, Bruxelles et Roubaix. Sa trajectoire de vie se réoriente en 1964, date à laquelle il quitte le Nord pour la Provence. Ce passage du Septentrion au Sud génère en lui un puissant renouveau - fréquentations nouvelles, influences inédites sous une lumière plus éclatante. De 1973 à 1980, Droulers habite Aix-en-Provence avant de partir s'installer définitivement à Saint-Rémy de Provence. Maturation de l'oeuvre, qui se plaît à l'épure, à la fluidité évanescente - comme au terme d'un cheminement spirituel, l'accès au plein éblouissement. Ce catalogue, à l'image de l'exposition, donne à voir la diversité des médiums abordés par cet artiste complet : des dessins, mais aussi des collages et des estampes, des peintures, des sculptures, du mobilier, des architectures. On y suit pas à pas un parcours original, où la recherche, la tentative, l'audace nous font, nous aussi, cheminer.

04/2023

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Histoire de France

"Elevé à la dignité...". Mémoires, 1923-1954

"Elevé à la dignité. ". . est l'histoire dun jeune homme qui passe à lâge d'homme au milieu des années 40. Le parcours nest pas ordinaire. Alternant récits d'opérations et lettres dépoque, le propos de ce livre n'est pas danalyser la dimension stratégique de batailles, ni de donner un point de vue politique sur des faits d'armes qui ont déjà fait l'objet d'une abondante littérature. Le général Le Boudec choisit plutôt de se fixer un devoir de mémoire. Contre l'oubli, il tient à témoigner de létat d'esprit, du courage, de la solidarité et de l'abnégation des jeunes gens de cette génération. Longtemps espéré, longtemps attendu, son livre est un hommage à tant de frères darmes tués ou disparus, dont le souvenir, faute de témoignages, faute de récits, serait tombé plus encore dans l'oubli.

02/2013

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Littérature française

Carnets d'un voyageur traqué. 1942-1944

Gérard Bauër (1888-1967), auréolé d'une filiation mystérieuse avec Alexandre Dumas, chroniqueur et critique littéraire à L'Echo de Paris puis au Figaro, est une figure du monde des lettres de l'Entre-deux-guerres avant de devenir membre de l'Académie Goncourt en 1948. Menacé par les persécutions antisémites, il trouve refuge pendant la guerre en Suisse, à Crans-Montana, Sion et Lausanne. Le journal rédigé pendant cet exil, les Carnets d'un voyageur traqué, montre le courage et la ténacité d'un intellectuel qui retrouve une place enviée dans le monde des lettres romandes après avoir perdu ses ancrages parisiens et donne aussi une chronique vivante de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Pierre-François Mettan met en lumière ces archives de la vie privée par l'édition annotée des Carnets. Il présente également un portrait de Gérard Bauër, en décrivant la trajectoire qui amènera le jeune journaliste de la salle de presse de L'Aurore au salon Goncourt du Drouant. Un choix de chroniques du temps de guerre provenant du Figaro et de la Gazette de Lausanne complète ce volume et met en valeur une fine plume qui s'attache à défendre les valeurs menacées d'une époque tourmentée.

03/2020

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Actualité et médias

CIRCONSTANCES. Tome 2, Circonstances Politiques 1954-1974

J'ai toujours été soucieux de la chose publique, et j'y ai participé, de diverses manières, chaque fois que la circonstance s'y prêtait ou que la nécessité m'en apparaissait. Prises de position, indignations, diatribes, soutiens et plaidoyers, programmes et budgets lorsque j'appartiens au gouvernement, débats et rapports parlementaires, interventions pour l'avenir européen, aide aux peuples amis, témoignages de la présence de la France en bien des points du monde, défense des permanences : l'ensemble de mes textes politiques n'est pas loin d'égaler en volume celui de mes ouvrages d'imagination. L'action politique commence toujours par des mots. Elle est certes souvent décevante. Peu de souhaits exaucés, peu d'objectifs atteints, peu de projets aboutis, et raremement sous une forme idéale. Qu'importe ! Se vouer aux affaires publiques c'est se vouer forcément à l'imparfait. Mais je ne regrette ni les heures ni les labeurs que j'y ai consacré. Cela fait partie de l'honneur de vivre. Le temps redonne unité à ce qui, dans l'instant, semblait décousu. Si, à travers les événements d'un demi-siècle qui, à aucun moment, ne m'a trouvé indifférent, j'ai pu de mon mieux faire œuvre de moraliste politique, les pages ici réunies le diront.

06/1998

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 7, 1904-1905

Durant les années 1904-1905, deux grands registres se remplissent. Parallèlement à la poursuite du travail sur l'attention. Valéry s'attache à la mémoire qui devient bientôt pour lui le problème central, recelant le secret du fonctionnement de l'esprit. Toujours ouverte sur les débats qui dominent l'univers culturel de l'époque, la recherche psychologique reste privilégiée. Mais ces cahiers s'ouvrent aux événements de la vie et du temps. Des remarques sur la politique, sur la littérature moderne. sur la peinture esquissent, par petites touches, le portrait de celui qui écrit. père attentif aussi, mais rêvant de la paix d'une cellule. Une grande page " Mémoire ", curieux aperçu biographique, donne une liste d'événements marquants depuis la jeunesse. La pratique littéraire fait retour et s'installe dans l'écriture brève. Presque achevé, le " Logbook de M. Teste " est écrit en 1905. Un projet " Léonard " voit le jour ; resté inabouti il hantera Note et digression. Ces cahiers seront par la suite souvent relus, de nombreux fragments recopiés sur feuilles volantes ou dans d'autres cahiers, et utilisés dans les œuvres publiées. Ces années mal connues qu'on disait du " Silence" sont celles où l'écriture et la pensée valéryennes s'affirment dans le confort des manuscrits.

04/1999

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Histoire internationale

La route d'hiver. Iakoutie, 1922-1923

A Saint-Pétersbourg, les bolcheviks ont déjà gagné la guerre civile. Mais en Sibérie, à l'extrême est de la Russie, les Iakoutes résistent et tentent un dernier assaut contre l'Armée rouge. En 1922, le général Anatoli Pepeliaïev, poète à ses heures, défenseur de la justice et de la liberté, rassemble les soldats dispersés de l'Armée blanche et met sur pied un détachement de volontaires pour soutenir l'insurrection iakoute. Face à lui se dresse un commandant de l'Armée rouge, Ivan Strod, anarchiste et futur écrivain à succès. Lui aussi est une figure énigmatique de la révolution de 1917. Les deux hommes, guidés par des idéaux très proches, sont devenus ennemis par la force du destin. Dans cet épisode méconnu de la guerre civile russe, Youzefovitch dépeint les passions humaines : l'amour et la souffrance individuelle qui se cachent derrière les idéologies, la soif de justice, mais aussi l'ambivalence des personnages, tout à la fois oppresseurs et victimes. Au coeur du récit, la rivalité tragique des deux héros, dans les neiges de Sibérie, se révèle comme une captivante histoire de vie, d'amour et de mort.

03/2020

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Récits de voyage

De monde en monde. Reportages 1934-1942

"En quel lieu serons-nous les prochains jours, et toute notre existence, et quels seront nos objectifs, cela me paraît moins important que l'existence même, ancrée en nous, de ce courage qui se nourrit toujours aux mêmes sources." Journaliste, photographe, écrivain et archéologue, Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) a parcouru le monde à la découverte d'autres cultures, dont elle a fait le récit dans des reportages exceptionnels. Istanbul, New York, Tanger, Brazzaville, en Europe centrale et au Moyen-Orient, ses périples lui ont ouvert des horizons infinis, lui inspirant des réflexions géopolitiques pertinentes et visionnaires. Ses écrits, non dénués de poésie, témoignent d'une large connaissance historique, et d'un intérêt profondément humaniste pour la vie des gens simples et des exclus. Entre 1934 et 1942, cette aventurière a signé près de trois cents articles écrits à travers le monde, publiés dans la presse et les magazines suisses de l'époque, dont soixante sont ici présentés. En ces années marquées par la montée du nazisme et la guerre, Annemarie Schwarzenbach dresse des parallèles intéressants entre la situation des pays qu'elle visite et celle de l'Europe, alors sclérosée par les conflits et les idéologies destructrices. Par le cadre exceptionnel dans lequel ils s'inscrivent, ces écrits constituent un témoignage précieux et une vision éclairée sur une période cruciale de l'Histoire.

04/2018

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BD tout public

Krazy Kat Intégrale Tome 1 : 1925-1934

Ce coffret rassemble les volumes 1 et 2 des Sunday pages ("Planches du dimanche") de Krazy Kat, parues dans la presse américaine entre 1925 et 1934. Krazy Kat étant considéré comme une des plus grandes bandes dessinées de tous les temps, il était nécessaire et indispensable de remettre dans la lumière ses Sundays dans une nouvelle traduction et une nouvelle édition françaises. C'est donc bien à une jeune génération de lecteurs, mais aussi aux passionnés de Krazy Kat que nous proposons aujourd'hui de découvrir ou de redécouvrir ce chef-d'oeuvre absolu.

10/2018

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Littérature française (poches)

Un âge d'or. Tahiti 1920-1923

My Tahiti, écrit dans les années 1930, se présente comme le livre des souvenirs d'un "âge d'or", celui du premier séjour dans les lies de Robert Dean Frisbie, dit Ropati, au début des années 1920. Il nous donne à voir une population courageuse et accueillante, gaie, souriante et généreuse, encore très attachée a des racines paysannes, des traditions d'autarcie économique, de vie communautaire et d'entraide. Sa description de la vie "au district" à cette époque est minutieuse et drôle, pleine de fraîcheur et d'humanité, mais aussi d'une certaine mélancolie, car il s'agit pour lui d'une façon de vivre déjà disparue, sinon vouée à disparaître.

09/2017

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Histoire de France

Journal du Général Edmond Buat 1914-1923

En 1914, à 46 ans, le polytechnicien Edmond Buat est lieutenant-colonel. Il est chef d'état-major général des armées lorsqu'il meurt soudainement en 1923. Cette carrière remarquable est celle d'un homme exceptionnel. De la Grande guerre, il a tout connu : chef de cabinet du ministre de la Guerre Millerand d'août 1914 à novembre 1915, il est à l'articulation souvent difficile entre le pouvoir politique et le haut commandement militaire. Commandant une division puis une armée au front, il a vécu au plus près la violence des combats. Créateur en 1917 et chef de la Réserve générale d'artillerie qui permettra de l'emporter sur les Allemands l'année suivante, il est un technicien prophétique de la guerre industrielle. Nommé en juillet 1918 major général des armées françaises, c'est à dire n° 2, auprès de Pétain, il est l'un des artisans de la victoire. Expert auprès du gouvernement lors des négociations du traité de paix, et alors que des troupes françaises occupent la Rhénanie, interviennent en Europe centrale, en Russie, au Proche-Orient, il s'emploie dans ses dernières fonctions à préparer la France au nouveau conflit qu'il juge inévitable. Si Buat n'était pas mort à 55 ans, il eût été à coup sûr généralissime de l'armée française à la place de Weygand, et le destin en eût peut-être été changé. Le général était doublé d'un observateur prodigieux de finesse et d'un écrivain de talent. Tous les soirs, il a consigné dans des cahiers les faits et les réflexions de la journée. Tout y passe, les hommes qu'il a tous connus, les événements, les pensées. Alors que les mémoires des grands chefs, Joffre et Foch, ont été rédigés en vue de servir leurs auteurs, cet énorme et prodigieux document a toute la fraîcheur du spontané et de l'inédit. Dans sa préface, Georges-Henri Soutou, de l'Académie des Sciences morales et politiques, donne toute sa portée à ce témoignage d'un «esprit libre, volontiers mordant». Le colonel Frédéric Guelton, ancien chef du service historique de l'armée de terre, a introduit et annoté en spécialiste le texte donné ici dans son intégralité.

11/2015

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Littérature française

Le cri de la vie : 1954-1964

J'ai écrit ce livre sur l'insistance de mon fils Florent et de mon épouse Sabine, pour laisser une trace indélébile de mes souvenirs. Je souhaite aussi aider les personnes de ma génération et celles qui ont vécu des situations ou des évènements identiques, à réveiller les leurs. Par ailleurs, si j'ai décidé de transmettre ces mémoires c'est aussi pour les jeunes et les nouvelles générations, afin que ces souvenirs, mes souvenirs, puissent les aider ou leur servir afin de rester libres. Pour qu'ils puissent se rendre compte, que nous n'avions pas la culture de la surconsommation, et du maintenant tout de suite. Nous étions libres, cultivés par l'apprentissage, par la lecture et la curiosité. Nous n'avions pas besoin d'une IA pour réfléchir, pour créer, pour développer notre imagination. Mais tout ça peut encore exister, si on le veut, si les générations actuelles entraînent les nouvelles, à atteindre ces bonheurs en vivant cela. Ensemble, nous pouvons les aider à créer les bonnes actions pour eux et de les répéter, et ainsi laisser le champ libre pour qu'ils puissent acquérir la réflexion, l'imagination, la créativité, la clarté, ce qui leur permettre d'êtres libres. Le savoir rend libre. Claude

09/2023

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Historique

A mains nues Tome 2 : 1922-1954

"J'ai trop longtemps accepté de vivre et de travailler sous la tutelle de mes maris. A présent, j'ai 47 ans et je ne dois plus rien à personne. Ensemble nous allons mener le combat d'une vie : permettre aux femmes d'être indépendantes et fortes".

09/2021

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Littérature française

Nouvelle Hebride et 1922/30

"Sous le titre de Nouvelles Hébrides se trouvent rassemblés les textes en prose, restés inédits ou désormais introuvables en librairie, que Desnos écrivit entre 1922 et 1930. Pourquoi cette coupe chronologique ? C'est qu'elle correspond à l'appartenance - au moins officielle, de Desnos au mouvement surréaliste. Au début de 1922, il rencontre les membres du groupe "Littérature" et se joint à eux : le lecteur trouve dans la section Dada-Surréalisme le récit de cet épisode initial ; les derniers mois de 1929 et le début de 1930 sont marqués par la rupture de Desnos avec les surréalistes et son exclusion du groupe, aux côtés de bien d'autres. Tenant compte des publications réalisées, des éditions épuisées et des perspectives de recueils futurs, notre parti a été ici de constituer un ensemble de proses 1922-1930, ayant trait à la littérature. Le volume comporte donc deux ensembles inédits : Pénalités de l'Enfer ou Nouvelles Hébrides (1922) ainsi que le dossier Dada-Surréalisme (1927) ; il reprend deux textes épuisés : De l'Erotisme (1923) et La Place de l'Etoile, dans sa version primitive de 1928 ; il rassemble les articles touchant aux questions littéraires, publiés dans diverses revues ou hebdomadaires pendant la période 1922-1930 ; enfin il joint quelques articles traitant de cinéma ainsi qu'un certain nombre de pages restées, à notre connaissance, inédites", Bulletin Gallimard, août-septembre 1978.

09/1978

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Religion

Lettres de Tananarive. Jean Beigbeder à son père, 1924-1927

De Tananarive, où il dirige, de 1924 à 1927, le "Foyer", une section des Unions chrétiennes de jeunes gens, Jean Beigbeder écrit à son père en France. Docteur en droit, protestant aux racines béarnaises, il est convaincu des vertus du scoutisme dans la formation du citoyen. Tout comme lui, sa femme Odette Meyer a une solide expérience des mouvements de jeunesse. Beigbeder parle de son travail, des premières troupes d'éclaireurs ou des réunions protestantes, évoque sa vie quotidienne en même temps qu'il prête attention aux nouvelles de France. Ses lettres rendent également compte du fonctionnement des réseaux protestants en France et à l'étranger. Voilà qui fait toute la richesse d'une correspondance, conservée dans son intégralité (132 lettres), à la croisée de l'individuel et du social. L'intérêt des lettres vient également de ce qu'elles disent du moment colonial dans une capitale où les Vazaha, les Européens, doivent prendre leurs marques, alors même que les Malgaches subissent la discrimination. Les années 1924-1926 d'embellie économique sont aussi celles de la montée de la contestation anticoloniale, s'exprimant d'abord dans la revendication de l'égalité. Dans ce contexte, l'expérience du Foyer paraît exceptionnelle. De fait, Jean Beigbeder, alias Rabegy ou encore Z'oeil de chouette, son totem de scout, est un médiateur culturel. Il cherche à faire du Foyer un "espace franco-malgache", avec la possibilité pour des "jeunes" de différents âges, bridés dans leurs aspirations, d'accéder à la culture européenne, tout en participant à la valorisation de la leur propre. Il ne remet pas en cause la colonisation, mais son intérêt pour Madagascar est manifeste.

07/2019

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Régionalisme

Gertrude Stein & le Bugey, 1924-1944. Edition bilingue français-anglais

Gertrude Stein, écrivain américain d'avant-garde, amie et mécène de peintres tels que Picasso et Matisse, découvre le Bugey en 1924. Elle y vient dès lors chaque année, puis y traverse la Seconde Guerre mondiale. Ses découvertes gourmandes, ses amitiés bugistes, ponctuées par les visites de nombreux artistes et intellectuels internationaux, ont profondément marqué sa vie et son oeuvre.

04/2012

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Critique littéraire

Cahiers Jean Cocteau N° 12 : Correspondance 1923-1963

Entre Jacques Maritain (1882-1973) et Jean Cocteau (1889-1963) l'amitié a duré de 1923 jusqu'à la mort du poète. Plus de cent cinquante lettres ou billets, en majeure partie inédits, témoignent sur ces quarante ans de vie intellectuelle et sur les personnalités côtoyées, amis, écrivains, religieux. On peut y suivre dans tous ces méandres l'itinéraire spirituel de Cocteau, dont la quête ne s'arrête pas à l'année 1927. Le contraste des façons d'aimer et de raisonner s'accuse à la fin des années 1920 : en 1928 paraissent le J'adore de Jean Desbordes ("acte public d'adhésion au mal" , dit J. Maritain et Le Livre blanc de Cocteau. Quelques phrases entre 1926 et 1929 : "On communie en Dieu au travers d'une de ses créatures" (J. C.) ; l'homosexualité "porte à l'infini l'empire du sexe"" (J. M.) ; "il n'y a pas toujours diable là où il y a corne" (J. C.) ; "vous voulez à tout prix justifier le péché... l'offrir comme une fleur" (J. M.) ; "il existe en moi un espace très vague, mais intact et blanc comme neige" (J. C.)... Nul ne peut rester insensible à la qualité de ces échanges, à leur ton de délicatesse et de respect mutuel, à l'affectueuse pudeur de leur communion.

03/1993

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Sciences politiques

Sliman Ben Sliman 1905-1986. Biographie, journal et articles

13 Février 1905 : Naissance à Zaghouan 1919-1925 : Elève au Collège Sadiki 1928 : Bachelier en Mathématiques 1929-1935 : Etudiant à la Faculté de Médecine de Paris 1925 - 1934 : Militant à l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord 1931 : Membre fondateur de la "Fédération des Peuples Colonisés" 1934 : Président du "Comité de Défense des Libertés en Tunisie" 1934 : Adhésion au Néo-Destour 1937 : Membre du Bureau Politique du Néo-Destour au congrès de la rue du Tribunal 1938-1943 : Suite aux événements du 9 avril : Condamnation à 5 ans de Prison au Fort Saint-Nicolas de Marseille 1950 : Exclusion du Néo-Destour 1960-1962 : Fonde et dirige le journal "La Tribune du Progrès" 1967 : Président-Fondateur du "Comité de soutien à la lutte du Peuple Vietnamien" 1973 : Décoration de l'Ordre du Mérite de Bourguiba 1980 : Médaillé du 7ème Congrès Afro-asiatique d'ophtalmologie 06 Février 1986 : Décès du Dr. Sliman BEN SLIMAN.

06/2023

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Histoire de France

Fernand Loriot. Le fondateur oublié du Parti communiste

Fernand Loriot (1870-1932) est le principal fondateur du Parti communiste. Il était le premier signataire de la motion fondatrice du PC, qui remporta une large majorité au Congrès socialiste de Tours en décembre 1920. Instituteur, militant socialiste, syndicaliste révolutionnaire, il fut l'un des principaux organisateurs du mouvement pacifiste en France pendant la guerre de 1914-1918. La presse le décrivait comme le "leader des révolutionnaires" pendant la grève générale de mai 1920. Il est pourtant aujourd'hui tombé dans l'oubli. Cela est en partie dû à son attitude d'opposant interne en 1924-1926, puis à sa rupture avec le PC en 1926, et à sa dénonciation précoce de la dictature stalinienne. De la lutte contre la Première Guerre mondiale à la lutte contre le stalinisme, on retrouve toujours Fernand Loriot au premier plan. Quatre-vingts ans après sa mort, un ouvrage lui est pour la première fois consacré. C'est aussi un éclairage inédit sur les luttes sociales et l'histoire politique des décennies 1910-1920, et une contribution à l'histoire du syndicalisme, du socialisme, du pacifisme et du communisme.

12/2012

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Critique littéraire

Cahiers staëliens Hors-série, 1984 : Hommage à Victor de Pange (1923-1984)

Revue internationale transdisciplinaire à comité de lecture, les Cahiers staëliens sont consacrés à l'étude de l'oeuvre de Germaine de Staël et au groupe de Coppet (Constant, Schlegel, Sismondi, Bonstetten).

01/1984

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Jazz power ! L'aventure Jazz magazine, 1954-1974. Avec Jazz magazine, vingt ans d'avant-garde (1954-1974)

Ce livre nous fait parcourir en images les 20 premières années de cette revue française qui oeuvra à faire découvrir le jazz en France, à faire évoluer la représentation des jazz. wo. men noir. e. s et plus largement celle de la communauté africaine- américaine. A l'époque des lois de ségrégation raciale aux Etats-Unis (en vigueur jusqu'en 1964) et du difficile processus de décolonisation entamé par la France, rarissimes sont les publications de la presse hexagonale qui mettent en couverture des Afro-Américains comme le fait Jazz Magazine avec Billie Holiday, Abbey Lincoln, Mahalia Jackson, Thelonious Monk, Dizzie Gillespie ou John Coltrane... D'emblée, la jeune équipe de la revue, fondée en 1954 par Nicole et Eddie Barclay, se fait l'apôtre des emprunts musicaux et des échanges culturels, témoignant ardemment des luttes pour les droits civiques en Amérique, comme des discriminations subies par les Afro-Américain. e. s des deux côtés de l'Atlantique. , Le mensuel devient rapidement le terrain d'expérimentation et de prise de position des deux rédacteurs en chef, dès 1956, Frank Ténot et Daniel Filipacchi. Entourés de passionnés, ils participent activement à la construction des "légendes" en France, entre sacralisation et humanisation, entre mise à distance des stars et révélation contrôlée des coulisses de ce club très exclusif qu'est le jazz.

07/2021

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Histoire de France

A la droite de Dieu. La Fédération nationale catholique (1924-1944)

Les propos tenus, au moment de la défaite de 1940, par le général de Castelnau, fondateur de la Fédération nationale catholique, résument admirablement ses idées : " Je suis effondré ! Dieu nous punit durement du mal effroyable répandu dans le monde par la Révolution française. La France a renié tout son passé ; elle n'a pas voulu se battre ; les chefs de l'armée, Pétain et Weygand, n'ont même pas eu le geste de se mettre, sur un point quelconque de la bataille, à la tête des soldats ou des officiers qui consentaient à tout perdre fors l'honneur. Ils ont préféré signer la déchéance de la patrie. Plus que jamais, l'armistice m'apparaît comme ignominieux ; je ne puis expliquer cet acte que par la profonde défaillance intellectuelle et morale de Pétain, Weygand et Cie. Pourquoi ne se sont-ils pas retirés en Algérie ? Ils ont livré à l'ennemi les trois quarts de la France au lieu de leur livrer la France entière ; est-ce une raison suffisante pour justifier l'adhésion à toutes les volontés du vainqueur et notre rupture avec l'Angleterre ? Mon indignation et ma douleur sont indicibles. Nous avons été mal gouvernés et mal commandés après le désastre de la Belgique. La partie était visiblement perdue ; le commandement n'aurait dû avoir d'autre pensée que de sauver les forces restantes pour les transporter en Afrique du Nord et y continuer la lutte avec la flotte intacte et l'aviation renflouée par les apports de l'Amérique. Celui qui écrit ces lignes en juin 1940 a été un général de premier plan durant la Grande Guerre, le second de Joffre à l'état-major. Dans les années 1920, il a rassemblé près de deux millions de fidèles sous la bannière de la Fédération nationale catholique. Celle-ci incarne un courant à la fois ancien et complexe d'une droite catholique qui n'est pas celle de l'Action française. Voici, pour la première fois, l'histoire de ce mouvement quelque peu oublié et qui pourtant a joué un rôle capital dans la France de l'entre-deux-guerres.

09/2004

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Proche et Moyen-Orient

Notes d'un colon du Gharb, 2 juillet 1920-décembre 1924

Notes d'un colon du Gharb , 2 juillet 1920-décembre 1924. M. Nahon. [Lettre-préface du maréchal Lyautey. ] Date de l'édition originale : 1925 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Histoire internationale

Propos intimes et politiques. Tome 2, 1942-1944

A défaut d'avoir écrit ses mémoires, Hitler a légué une série de textes consacrés à sa personne privée et politique. Edités pour la première fois dans une traduction fidèle, ces Propos se composent des notes prises entre 1941 et 1944, dans un cadre informel mêlant amis intimes et proches collaborateurs. Les harangues consacrées à l'expansion du Reich y sont ponctuées de récits de jeunesse, de considérations personnelles sur l'art, la culture, les femmes. La traduction de François Delpla jette un éclairage nouveau sur ce recueil. Les notes compilées ne font pas qu'égrener les laïus délirants d'un dictateur mégalomane. Elles participent de la matrice idéologique du Troisième Reich, prolongeant Mein Kampf en un véritable traité de philosophie despotique.

02/2018