Recherche

Mobutu

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

1996-2016 : Guerres et paix dans les Grands Lacs. 2e édition revue et augmentée

Peu de régions en Afrique auront suscité, en vingt ans, autant d'espoirs et de désillusions que les anciennes colonies belges, de Kinshasa à Kigali. Cela a d'abord débuté, en 1996, par une union politico-militaire panafricaine sans précédent dont le but était de chasser un despote au pouvoir dans l'ex-Zaïre depuis plus de 30 ans : Mobutu. Avec succès. Cette première guerre conduite par la rébellion de Laurent Désiré Kabila, l'alliance des forces démocratiques de libération du Congo (AFDL) avait aussi pour objectif de neutraliser les génocidaires rwandais cachés dans les forêts congolaises. Vingt ans plus tard, cela s'est soldé par des millions de morts, et des centaines de milliers de viols dans la région des grands lacs africains. L'auteur, présent à Kinshasa entre 1997 et 1998, raconte par le menu détail les fondements de ce cataclysme qui allait emporter toute la région. A l'occasion des vingt ans de la création de l'AFDL, il était nécessaire de faire le point sur l'évolution de cette région. L'auteur a retrouvé quelques uns des protagonistes de ce confit pour établir un état des lieux de cette région martyr, alors qu'une nouvelle guerre civile prend forme au Burundi, et que les sociétés civiles, de Kigali à Kinshasa, peinent à faire entendre leurs voix, bâillonnées par des potentats tentés par des présidences à vie.

04/2016

ActuaLitté

Beaux arts

Mami Wata. La peinture urbaine au Congo

Mami Wata, sirène ensorceleuse qui symbolise l'attrait et les pièges de la modernité, Bula Matari qui, sous diverses formes, incarne le pouvoir, Patrice Lumumba devenu héros christique... Ces figures hantent la peinture urbaine du Congo, où se mêlent le fracas de l'histoire et les rumeurs de la ville. De fait, à Kinshasa, Lubumbashi et Bunia s'est affirmée, à partir de 1950, une peinture de chevalet, qui a remplacé la peinture sur case et s'adresse autant à une clientèle étrangère que locale. Elle s'inscrit dans une culture qui ne rompt ni avec les traditions villageoises, qu'elles soient orales ou plastiques, ni avec l'ambiance moderne de la ville : l'usine, les bars, les nouvelles musiques et pratiques sociopolitiques. Bogumil Jewsiewicki décrypte les codes de cette production artistique dont les images - les "icônes mémorielles" - suivent le fil de l'histoire du Congo : la colonisation en 1885, l'indépendance de 1960, le règne de Mobutu, jusqu'à l'assassinat de Kabila en 2001. En s'attachant au mode d'élaboration et de réception de la peinture urbaine, il analyse la genèse de cet art, à la fois retour sur soi, acte politique et vecteur des liens sociaux : le tableau accroché dans un salon, dans un bar ou dans la rue est commenté, discuté et parfois même détruit. En postface, l'auteur nous livre de savoureux portraits des peintres, à la fois drôles et tragiques.

04/2003

ActuaLitté

Histoire internationale

Agonie et fin de la Première République du Congo-Kinshasa

Dès la proclamation de l'indépendance jusqu'au 24 novembre 1965, date du coup d'Etat militaire dirigé par le Général Mobutu, le Congo- Kinshasa avait ainsi expérimenté toutes les typologies possibles de crises politiques : crise gouvernementale, crise institutionnelle, crise de légitimité, crise constitutionnelle et enfin, crise de régime. Les institutions, la Constitution et les pratiques politiques n'avaient pu juguler, contrôler, régler et résorber définitivement ces "dysfonctionnements" récurrents du système politique de la première République. A la différence de la littérature politologique et historiographique qui a abordé et couvert "les faits politiques" de la première République, les analyses développées tout au long de cet ouvrage préconisent un effort pour intégrer les différentes "explications" et d'en ressortir un seul cadre cohérent à même de systématiser "ces phénomènes conjugués" qui sont les soubassements de cette crise. Les faits et les relations politiques institutionnels et non institutionnels élucidés, accolent l'origine, le développement et l'aboutissement de la crise politique au sein de deux anagrammes complémentaires et rétroalimentées réciproquement. D'une part, l'entendement, la gestion et l'évolution du système institutionnel de "séparation des pouvoirs" des textes constitutionnels de la première République. D'autre part, "le système de relations des acteurs politiques" qui recoupe la "dynamique" du pouvoir (réel ou supposé) des parties prenantes (stakeholders power) et acteurs du "système" qui concouraient à l'exercice du pouvoir politique sous la première République, sans oublier leurs interconnexions avec les instances internationales agissantes sur la scène politique congolaise.

07/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

Une histoire populaire du Congo

Cet ouvrage, destiné à un large public, est d'abord une utile introduction à l'histoire du Congo, de Léopold II à Joseph Kabila en passant par Lumumba et Mobutu. Mais c'est avant tout un outil pour se défaire des clichés que l'on colle trop facilement sur le dos des Congolais. Ici, on ne trouvera pas de long discours en faveur "du bilan positif du colonialisme", ni de remarques déplacées sur le fatalisme des Congolais ou sur la corruption responsable de tous les maux du pays. Aucune responsabilité n'est évincée et le néocolonialisme dans lequel le Congo a été plongé à l'indépendance n'est pas épargné. Mieux, les mécanismes mis en place il y a cinquante ans sont disséqués et l'auteur dévoile, sans complaisance pour autant, les acteurs qui tentent aujourd'hui de se défaire de ce lourd passé. L'auteur présente également les réformes qui animent le pays aujourd'hui. Il nous parle des conséquences de la fin de la guerre à l'est, de l'échec de la balkanisation du pays mais aussi de sujets brûlants comme les relations avec la Chine, et ceci avec un égal souci de rigueur et de clarté. Plaidoyer pour une histoire équitable, ce livre est un instrument destiné à poursuivre la construction de liens solidaires avec ce pays magnifique. Parce que l'établissement du Congo comme grande puissance indépendante au coeur du continent signifiera aussi l'essor de toute l'Afrique.

06/2010

ActuaLitté

Histoire internationale

Décolonisations

La décolonisation commence au premier jour de la colonisation. Dès l'arrivée des premiers Européens, les peuples d'Afrique et d'Asie se soulèvent. Personne n'accepte de gaîté de coeur d'être dominé. Mais pour recouvrer un jour la liberté, il faut d'abord rester vivant. Face aux mitrailleuses des Européens, les colonisés reprennent la lutte sous d'autres formes : de la désobéissance civile à la révolution communiste, en passant par le football et la littérature. Un combat marqué par une infinie patience et une détermination sans limite. Cette longue lutte constitue l'objet de ce livre qui, restituant le foisonnement des recherches universitaires, propose avant tout un nouveau récit entraînant. Une épopée inoubliable qui nous fait découvrir des héroïnes et des héros inconnus ou oubliés de cette histoire douloureuse : Manikarnika Tambe, la reine de Jhansi qui mena ses troupes à l'assaut des Britanniques en Inde, Mary Nyanjiru, l'insurgée de Nairobi, Lamine Senghor, le tirailleur sénégalais devenu militant anticolonialiste à Paris. Au fil des pages, nous rencontrons des personnages plus familiers : l'Algérien Kateb Yacine, l'Indien Gandhi, les Vietnamiens Giap et Ho Chi Minh. Avec eux, un vent de résistance emporte le monde et aboutit à l'indépendance de presque toutes les colonies dans les années 1960. Mais à quel prix ? Dans l'Inde atomique d'Indira Gandhi, dans le Congo soumis à la dictature de Mobutu ou dans un Londres secoué par les émeutes des jeunes issus de l'immigration, cette histoire des décolonisations démontre à quel point il est crucial de la raconter aujourd'hui.

10/2020

ActuaLitté

Littérature française

En attendant le vote des bêtes sauvages

En attendant le vote des bêtes sauvages, le Président Koyaga est un maître chasseur ... et un dictateur de la pire espèce. Au cours d'une cérémonie purificatoire en six veillées, un griot des chasseurs et son répondeur lui racontent sa propre vie, toute sa vie, sans omettre les parts d'ombre et de sang. Koyaga est né dans la tribu des hommes nus. Il a fait la guerre d'Indochine. Puis il a pris la tête de la République du Golfe en usant de la sorcellerie et de l'assassinat. Accompagné de son âme damnée Méclédio, qui a vu en lui son homme de destin, il a parcouru l'Afrique de la guerre froide, prenant des leçons auprès de ses collègues en despotisme. On n'aura guère de peine à reconnaître au passaage Houphouët-Boigny. Sékou Touré, Bokassa, Mobutu... Pour ne parler que des non-vivants. De retour chez lui, grâce aux pouvoirs merveilleux que lui confèrent la météorite de sa maman et le Coran de son marabout, il triomphe de tous ses ennemis, déjoue tous les complots. Jusqu'au jour de la dernière conjuration où s'étant fait passer pour mort, il perd la trace de la maman et du marabout.. Avec un humour ravageur et une singulière puissance d'évocation, le récit mêle hommes et bêtes sauvages dans une lutte féroce, allie le conte à la chronique historique et renverse nombre d'idées reçues sur les relations étroites qu'entretiennent la magie et la politique mondiale.

08/1998

ActuaLitté

Actualité et médias

Volonté de changement au Zaïre. Tome 2

Depuis janvier 1990, au Zaïre, langues et stylos se sont déliés. L'expression des idées est de nouveau autorisée même si elle est quelquefois réprimée. La peur a cessé de régner sur le pays et la presse — kinoise notamment — a retrouvé sa fonction première d'observatrice, de narratrice et de critique du pouvoir en place. Une moisson de documents historiques a pu être ainsi engrangée : Mémorandums des Evêques et des Affaires étrangères ; tracts de la rue, inédits ; dossier sur le massacre du campus de Lubumbashi ; positions circonstanciées des Eglises, syndicats anciens et nouveaux, partis "durs" et "mous" de l'opposition, de personnalités et d'individus, d'organismes étrangers... Tous éclairent la nécessité et la volonté de changement. De l'autre côté, les avancées-reculades du régime sont officialisées avec les discours de Mobutu (24 avril, 3 mai, 30 juin 1990). La presse déterre des dossiers "explosifs" : Lumumba, Kalu-me, Lubumbashi, Prima Curia, Bindo Promotion. Le délabrement socio-économique et les manipulations politiques sont soumis aux lecteurs ("panier de la ménagerez, malversations financières, aliénation du patrimoine national, corruption des "MPRristes"... de même que le plus grave de tous les maux zaïrois : "l'inversion des valeurs morales et spirituelles"... L'impunité des responsables de ce chaos et, finalement, le noyautage de la Conférence nationale sont consignés à travers ces 70 articles. Ces archives du Zaïre qui couvrent la période 1990-91, jusqu'à l'aube de la Conférence Nationale tant de fois reportée, sont le complément indispensable du volume 1 : De la Consultation Populaire vers la Conférence Nationale.

04/1991

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Tyrans d'Afrique. Les mystères du despotisme postcolonial

Soixante ans après son lever, le "soleil des indépendances" peine à percer les brumes tenaces du despotisme. Au fil des décennies, la cohorte des autocrates plus ou moins élus, adeptes du pouvoir absolu et de la régression clanique, se sera échinée à dévoyer une souveraineté inaboutie. Qu'il s'agisse de Sa Majesté Bokassa Ier, empereur made in France de Centrafrique, de l'Ougandais Idi Amin Dada, du Congolo-Zaïrois Mobutu ou du Zimbabwéen Robert Mugabe, les ex-tuteurs européens se repaissent des frasques tantôt grotesques, tantôt cruelles, de satrapes qui furent leurs élèves, leurs soldats puis leurs alliés ombrageux. Feignant d'oublier que tous, du bouffon ubuesque au bourreau glaçant, ne sont au fond que les monstrueux rejetons de l'aberration coloniale. Bien sûr, l'ancien tirailleur togolais Gnassingbé Eyadéma ne ressemble guère au Guinéen Ahmed Sékou Touré, ce rebelle qui osa défier Charles de Gaulle ; pas plus qu'au Tchadien Hissène Habré, premier chef d'Etat du continent condamné par une juridiction africaine. Pour autant, on déniche souvent aux sources de leur dérive les ingrédients du même élixir toxique : enfance chaotique, blessures narcissiques, appétit de revanche, ivresse messianique et paranoïa. Au fil de cette captivante galerie de portraits, truffée de témoignages inédits, Vincent Hugeux croque aussi sur un ton alerte et inspiré quelques antihéros étrangers au "pré carré" francophone, mais tout aussi édifiants Yahya Jammeh (Gambie), Teodoro Obiang (Guinée équatoriale) et Issayas Afeworki (Erythrée). Les uns ont disparu, d'autres régnent encore. Et chacun d'entre eux nous raconte autant notre histoire que la sienne.

03/2021

ActuaLitté

Droit

L'encadrement juridique de l'éducation au Congo-Kinshasa (1885-1986). De l'initiative des missionnaires à la prise en charge par l'Etat

Si l'instruction scolaire semble un acquis de la plupart des sociétés contemporaines, elle n'en demeure pas moins le fruit d'une très lente évolution comme ce fut le cas dans l'actuelle République démocratique du Congo pendant un siècle. Lors de la période coloniale - de la création de l'état du Congo en 1885 par la conférence de Berlin jusqu'à l'indépendance obtenue en 1960 - la fonction de l'enseignement a été confiée par le pouvoir essentiellement aux missions catholiques belges avec la vision utilitariste de former des auxiliaires de l'administration et des ouvriers aux fins d'exploitation de la colonie. Sur le plan juridique, cet objectif apparaît de façon sous-jacente dans le concordat de 1906, la réglementation des études de 1924 et la réforme scolaire de 1948. Malgré l'élan réformateur impulsé par le parti socio-libéral belge après la Seconde Guerre mondiale, l'école coloniale a peiné à promouvoir une élite locale avec comme conséquence le chaos sanglant des cinq premières années de l'indépendance, à attribuer en grande partie à l'impréparation des Congolais à assumer de hautes responsabilités politiques. Le modèle social hérité du passé colonial étant considéré comme aliénant, le Président Mobutu a étatisé les écoles en décembre 1974 en opposition à la hiérarchie catholique, déclenchant ainsi une grave crise qui fut apaisée par la signature d'un accord en 1977 permettant la rétrocession des réseaux scolaires à leurs anciens administrateurs. Puis, une loi portant régime général applicable à l'enseignement national a été promulguée le 22 septembre 1986, marquée par le souci d'une austérité budgétaire nécessitée par la politique économique désastreuse de zaïrianisation du Maréchal-Président.

02/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

L'Afrique centrale 20 ans après le génocide

Le 6 avril 1994 débutait au Rwanda un génocide qui, en douze semaines et quasi à huis clos, a entraîné la mort de près d'un million de Tutsi et d'opposants hutu. La tragédie allait ensuite déborder sur le Zaïre voisin, jusqu'à provoquer deux guerres : la première, qui aboutit en mai 1997 à la chute du président Mobutu, et la seconde, qui a secoué l'Afrique centrale pendant plus de quatre ans et a provoqué la mort de trois millions de personnes. Depuis lors, malgré la présence de la plus importante mission de maintien de la paix des Nations unies, l'est du Congo n'a cessé d'être le terrain de conflits engendrés par des groupes rebelles soutenus depuis les pays voisins. Aujourd'hui, vingt ans après le génocide, l'Afrique centrale reste marquée par les métastases du génocide. Malgré les transitions post-conflits, l'adoption de nouvelles constitutions, l'organisation d'élections et le retour de la croissance économique, la reconstruction reste fragile et de nombreux obstacles parsèment encore la route vers la paix, la démocratie et le développement. Cet ouvrage propose une mise en perspective historique de l'Afrique centrale. Il présente la face la plus sombre de la mondialisation : celle d'une région marginalisée, devenue le champ de rivalités complexes qui se nourrissent de l'exploitation illégale des ressources naturelles, avec en toile de fond la nouvelle compétition multipolaire pour l'accès aux matières premières. Comprenant des pistes alternatives pour en finir avec les cycles de violence et de pauvreté, il se veut une contribution tournée vers l'avenir.

03/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

Les centurions d'Alexandre. Carnet de route du bras armé des services spéciaux français 1975-1981

Héritier des parachutistes SAS formés en France et précurseur des opérateurs du Commandement des opérations spéciales, le ter Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine de Bayonne a camouflé en son sein pendant plusieurs années une unité spéciale : le Groupement opérationnel (GO). Conçu dès 1973 pour renforcer les rangs du Service Action du SDECE tout en appartenant toujours à l'Armée de terre, créé sur le papier en 1974, recruté en 1975, formé en 1976 et opérationnel en 1977, le GO va se voir confier des missions spéciales. Agissant le plus souvent en marge des opérations classiques, les précédant souvent et les prolongeant parfois, il lui faudra se montrer discret, choisir d'initiative la force ou la souplesse, rester loyal envers ses employeurs et faire preuve d'efficacité en toutes circonstances. Formé tout spécialement pour agir et coopérer avec un support invisible et clandestin, entraîné pour vivre et combattre dans les différents milieux, on lui demandera aussi bien de soutenir le président Mobutu face aux Katangais, d'armer des mouvements subversifs, de renverser l'empereur Bokassa, que de mettre en selle le président Abdallah ou de protéger le président Houphouët-Boigny. Bien qu'il n'ait nullement démérité dans l'accomplissement de toutes ces missions, il sera dissout en 1981 lorsqu'un vent de panique perturbera ses employeurs civils ou militaires, et conduira à une énième réorganisation dont nos dirigeants sont si friands. En 2018, les secrets du GO appartiennent au passé. Les rangs de ses anciens membres commencent à s'éclaircir et les aventures vécues par les 200 parachutistes d'alors méritent d'être connues. Le voile est enfin levé !

04/2019

ActuaLitté

Non classé

Savoir y faire

L'ouvrage "Savoir y faire" est un recueil des nouvelles historiques, fruit d'un long moment qui relate la vie sous toutes formes au travers du thème du travail. En effet, la première nouvelle décrit Boseka, le petit village qui abritait le vaillant jeune homme Sulemani et les autres. Puis, il se vit être pris en otage par une bande des monstres dirigés par le seigneur de guerre "Hatari Ya Kufa" . Ces derniers qui exploitèrent et asservirent Boseka durant un bon moment. Heureusement, qu'il y avait née de ces hommes malheureux, une génération puissante, qui sauvera par la suite leur village. Dans la vie courante, nous sommes parfois confrontés au même sort que celui de Sulemani et son village Boseka. Cet ouvrage est un appel à la conscience à tous les Citoyens du monde, animés d'un esprit patriotique. "N'attendez pas ce que votre pays fera de vous, mais faites ce que votre pays attend de vous" , dit-on. C'est à travers ce travail littéraire que je salue la bravoure des héros africains en général, comme Patrice Emery Lumumba, Nelson Mandela, Nkwame Nkhruma, Thomas Sankara, Mamadou Ndala, Mouhamar El Ghadafy, Joseph Desire Mobutu, Robert Mugabe, et bien d'autres hommes tombés sur le champ d'honneur pour la cause du peuple. Outre cela, j'ai abordé le courage, la persévérance. Tout cela pour mieux faire face à la pauvreté. C'est en ces termes que je réitère les propos du Président Rwandais qui disaient : "Travaillez dur jusqu'à ce que ça fasse mal, parce que la pauvreté fait beaucoup plus mal" . Dans nos pays respectifs, pourquoi ne pas réagir en héros afin de venir à bout de tous ces maux qui minent la société contemporaine ?

10/2019

ActuaLitté

Histoire mondiale

Le cri du silence. Massacres planifiés des civils. Brazzaville : décembre 1998 - janvier 1999

Ce livre témoignage relate des fragments de crimes humains qui ont eu lieu de décembre 1998 à janvier 1999 sur le site du petit séminaire de Kinsoundi, un quartier de Brazzaville. C'est un récit poignant accompagné d'une cinquantaine de photographies qui illustrent la planification des massacres humains. Pour l'auteur, "de décembre 1998 à janvier 1999, sans le savoir, nous étions entrés dans l'exécution d'un vaste plan d'éradication du peuple Kongo, appelé "opération Mouebara" , mis en place par le général-tyran. Dans cette vaste prison à ciel ouvert, nous étions condamnés pour ce que nous sommes : les Kongo". Le mode opératoire utilisé pour exterminer les Kongo, demeure le même depuis 1977, lorsque les camarades officiers du Nord avaient assassiné leur parent, le président Marien Ngouabi. Sauf que cette fois-ci, en lieu et place des vocables "Ba Kongo ba bomi Marien" , tout Kongo est taxé d'être un "rebelle Ninja" ; par ce simple qualificatif arbitraire et mensonger, il mérite la peine capitale. De par l'implication des armées étrangères [Mercenaires et officiers français, mercenaires et pilotes ukrainiens, armée angolaise, mercenaires tchadiens, Hutus-Tutsi-rwandais, les Forces Armées Zairoises (FAZ) de Mobutu, l'Etat gabonais, ... ] et au vu de la très longue période des massacres [Juin - octobre 1997 ; décembre 1998 - décembre 2005 ; avril 2016 - 2019], ponctuée par des périodes d'accalmie, les massacres des régions Sud du Congo-Brazzaville ont largement fait plus de victimes que le génocide rwandais qui s'est déroulé sur une période très courte. En 1997, le Conseil de sécurité de l'ONU n'avait pas pu adopter sa résolution sur l'envoi d'une force d'interposition entre les deux belligérants engagés dans la guerre du 05 juin. En revanche, l'Elysée avait opté pour une alliance avec les rebelles Cobras, en faisant sous-traiter sa participation par l'armée angolaise.

02/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

Congo. Mémoires à vif

La rédaction de ce livre a été entamée à l'automne 2017 par Luc Beyer de Ryke, journaliste bien connu des auditeurs de la RTBF. La mort l'a fauché par surprise en janvier 2018. C'est sa compagne, Françoise Germain-Robin, qui a repris la plume. Comme un acte d'amour et en hommage à sa mémoire. Et à tous ces hommes et ces femmes, Belges et Congolais, qui ont vécu " le temps des colonies " et dont il voulait faire une galerie de portraits. Leurs témoignages, livrés tels quels ici, font partie de l'histoire de la Belgique et du Congo, intimement liés malgré les déchirures. Réflexion sur la question épineuse, posée dès le début du livre, du " ratage " de l'indépendance de 1960 et des raisons qui peuvent l'expliquer. Une seconde question, tout aussi présente, celle de la personnalité du très controversé Patrice Lumumba et de ses positions. D'autres questions encore, tout aussi actuelles : le Musée de Tervuren, désormais consacré à l'Afrique centrale, de sa rénovation en profondeur, de sa réinauguration en décembre 2018 et des nombreuses polémiques les ayant entourées ; la création, très discutée, d'une place " Lumumba " à Bruxelles, les interventions militaires successives des forces belges, françaises, mercenaires (Bob Denard e.a.), etc. Le Congo, Luc Beyer de Ryke le connaissait pour y être allé plusieurs fois. Comme journaliste d'abord lors d'événements marquants et souvent dramatiques. Ou pour interviewer des personnalités comme l'ancien " maréchal président " Mobutu qu'il imitait avec humour. Plus récemment, il y était retourné comme observateur pour les élections de 2006, recommandé comme expert par le gouvernement belge à la Fondation Carter avec laquelle il avait déjà joué ce rôle, quelques mois plus tôt, pour les premières élections en Palestine. Comme pour son livre précédent Ils avaient leurs rasions, Luc Beyer est ici entièrement dans son rôle de journaliste et d'investigateur, avec la volonté de comprendre et d'éclairer notre lanterne.

09/2019

ActuaLitté

Afrique sub-saharienne

Le roi génial et bâtisseur de Lumumba. Tome 3, Histoires de dignités sur 135 ans et +

Après la révélation des fake news et l'organisation d'un tribunal, ce troisième volume de la "trilogie Le roi de Lumumba" apporte de vraies histoires de dignités. L'échange des regards complices de Leopold II et de Lumumba choquerait si l'un n'avait pas créé le territoire que l'autre voulut sauvegarder. Ils incarnent la vérité historique du même Congo : un pays en construction depuis 135 ans et, surtout, une nation faite, non pas de données statistiques, mais d'hommes qui méritent respect et dignité. Si le Congo était florissant, avec des populations heureuses, qui oserait parler de vieilles histoires coloniales ? Des gens comme Mobutu estimaient déjà que c'est une erreur impardonnable de ressasser le colonialisme plutôt que de penser et de construire le présent et l'avenir. L'auteur a pris, sans gants, les ingrédients du passé lointain et proche et de l'actualité du jour qu'il verse au fur et à mesure dans un shaker. Le résultat est un cocktail enivrant de couleurs et de saveurs intenses et fraîches d'un Congo méconnu et longtemps falsifié. Un seul exemple. Les Congolais ont accepté des legs de Léopold II, notamment le travail décrié, dont ils ont fait leur devise nationale ; ils ont même fait un bilan positif de la colonisation. De son côté, la Belgique reste la seule puissance coloniale qui a accordé l'indépendance sans guerre de libération. Mais ce tableau est noirci à dessein par les théories de Violence coloniale, de Postcolonialisme et de Décolonialisme. En Europe, elles culpabilisent et poussent la Belgique à l'outrage de soumettre au vote parlementaire l'histoire de "son" Congo. En Afrique, elles indignent parce qu'elles servent l'apologie du racisme ; elles entravent aussi la résilience. Ces idéologies sont surtout incapables de regarder, de voir et de montrer que le drame du Congo est de n'avoir toujours pas eu la véritable indépendance ! Celle que la colonisation ne pouvait pas lui transmettre... ...

06/2021

ActuaLitté

Sciences politiques

La passion de l'Etat. Mémoires

Né à Libenge le 22 mai 1935, Léon Kengo wa Dondo a suivi ses études primaires et secondaires à Libenge, puis à Coquilhatville, au "Groupe scolaire" (1941-1958). Recruté commis au parquet de district de Léopoldville à la fin de ses études secondaires (1958), il se rend à Bruxelles pour y effectuer un stage de perfectionnement sur la criminologie (1961). En 1967, il décroche un diplôme de doctorat, puis une licence spéciale en droit des espaces, maritime et aérien à l'Université libre de Bruxelles. Depuis son retour au pays - où une longue carrière au service de l'Etat devait finalement l'y attendre - il n'a jamais quitté les arcanes du pouvoir d'Etat. Tour à tour conseiller au collège juridique et administratif du cabinet du président Mobutu (1967-1968), procureur général près la Cour d'appel de Léopoldville (1968), procureur général de la République (1968-1979), ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès des trois monarchies constitutionnelles du Benelux (1979-1982), "Premier commissaire d'Etat" (1982-1986), commissaire d'Etat aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale (1986-1987), Premier président de la Cour des comptes (1987-1988), "Premier commissaire d'Etat" (1988-1990), Premier ministre de la Transition démocratique (1994-1997), sénateur et président du Sénat (2007-2011, puis 2012-2019), Léon Kengo wa Dondo est le seul Congolais à avoir dirigé les trois pouvoirs traditionnels de l'Etat : le Judiciaire, l'Exécutif et le Législatif. Au total, plus d'un demi-siècle de commandement des hommes et des institutions ! Au-delà du prestigieux parcours familial, scolaire, académique et politique du personnage - parcours atypique dont on chercherait en vain à trouver un équivalent contemporain dans son pays -, c'est l'histoire de l'Etat congolais qui se lit en trame à travers ces Mémoires. Son long parcours et sa réputation d'homme de conviction et de rigueur lui ont valu, de la part de sa mère, le surnom de "Léon l'Etat". C'est fort de cette expérience et de ces qualités qu'il n'a pas voulu dissimuler sa passion envers sa patrie. Il veut que ses Mémoires, ponctués de savoureuses anecdotes côtoyant en même temps de dures vérités historiques, soient destinés avant tout à la jeunesse, pour inspirer cette dernière dans sa quête du "mieux-Etat" et du "mieux-être".

12/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Congo, une histoire

Ce livre est l'histoire, fidèle, rigoureuse, éminemment documentée et absolument romanesque d'un pays. L'histoire d'un peuple, d'une nation, d'un fleuve sur lequel s'aventurèrent Stanley et les premiers marchands d'esclaves, les envoyés du roi des Belges, et ceux venus tracer les lignes frontalières de cette immensité géographique appelée Congo. Ainsi David Van Reybrouck retrace-t-il le destin tumultueux de ce pays, de la préhistoire à nos jours. De la colonisation à l'indépendance, il entremêle les faits historiques et le récit de ses rencontres, son livre prend alors une dimension très personnelle où l'empathie à l'égard de ses interlocuteurs est fondamentale. Parmi ces figures généreuses, le lecteur se souviendra de ces anciens qui content au jeune Belge des aventures extraordinaires remontant jusqu'à l'époque précoloniale. Alternant passages explicatifs et narratifs, David Van Reybrouck prend tour à tour sa plume d'historien, de romancier, de journaliste et d'auteur de théâtre - quatre "territoires" d'écriture - qu'il travaille avec virtuosité, passant de l'ample rigueur d'une Histoire du Congo à la sensibilité littéraire d'un grand récit de voyageur : une construction qui donne à ce livre son rythme, sa vivacité, sa singularité. Au fil du temps, il rencontre des acteurs essentiels des débuts de l'indépendance, de l'ère Mobutu et des guerres qui ont éprouvé le pays depuis l'arrivée au pouvoir des Kabila, il retrouve des victimes et des bourreaux - tel ce seigneur de guerre au Kivu - qui se confient à lui et offrent des témoignages inédits où le tragique le dispute à un comique féroce. Mais Congo, une Histoire est aussi un hymne jubilatoire à la vitalité de tout un peuple, à sa créativité musicale et artistique, à sa capacité de survie dans une économie de la débrouillardise qui, en l'absence de structures, se mondialise naturellement : alors que s'installent déjà une population chinoise venue exploiter les richesses du sous-sol, certains importateurs congolais vont aujourd'hui se fournir à Guangzhou. Le XXIe siècle sera peut-être celui de l'âge d'or du Congo... Paru à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance du Congo, ce grand livre a valu à son auteur le prix Ako (le Goncourt belgo-néerlandais). Véritable best-seller en V. O. (plus de 300 000 exemplaires vendus), Congo est traduit dans de nombreux pays. Pourquoi cet engouement international ? Parce que nous avons tous en Europe un passé colonial et l'histoire du Congo est le symbole même de la mainmise européenne sur l'Afrique, de ses succès, de ses excès, de ses échecs et des conséquences brûlantes de nos récentes interventions sur le continent africain. ?? ?? ?? ??

09/2012

ActuaLitté

Beaux arts

Norman Mailer. Neil Leifer. Howard L. Bingham. The Fight

Le 30 octobre 1974, à Kinshasa, au Zaïre, pour ainsi dire le coeur de l'Afrique, deux boxeurs touchent chacun 5 millions de dollars pour s'affronter dans un match épique. D'un côté, Muhammad Ali, qui a juré de reconquérir le titre de champion qu'il a perdu. De l'autre, George Foreman, aussi taciturne qu'Ali est volubile, qui garde en permanence les mains dans les poches "comme un chasseur glisse son fusil dans son étui de velours" . Dans le rôle de l'observateur, Norman Mailer, dont la faculté à saisir les feintes et stratagèmes de cette bataille de titans - et à percevoir son symbolisme plus profond - a fait de son livre, Le Combat du siècle, publié en 1975, un chef-d'oeuvre de la littérature sportive. Que ce soit dans l'analyse des mouvements des boxeurs, dans celle de leur caractère ou dans le fait de considérer la manière dont chacun revendique l'âme des Africains et des Américains, Mailer s'est montré un commentateur d'une énergie, d'une sagacité et d'une audace inégalées - sans aucun doute l'un des seuls assez intrépides pour accompagner Ali lors d'une course nocturne dans le bush. Dans Le Combat du siècle, il redonne à notre conception ternie de l'héroïsme un éclat étincelant et se pose lui-même en champion dans sa catégorie. Plus de quarante ans après la publication du Combat du siècle, cette nouvelle édition abrégée commence par un essai du spécialiste de Mailer, J. Michael Lennon ; elle et illustrée pour la première fois par des clichés majeurs des deux photographes qui surent immortaliser Ali comme personne, sur le ring comme en privé : Neil Leifer et Howard L. Bingham. Unanimement considéré comme le plus grand photographe sportif de sa génération, le vibrant reportage en couleurs de Neil Leifer investit le ring, depuis les premières loges. Il constitue aussi un témoignage vivant du cérémonial, de la puissance physique brute et du jeu profondément psychologique des boxeurs, comme de leur camp et de leur hôte controversé, le Président du Zaïre, Mobutu Sese Seko. Au même moment, en coulisses, Howard Bingham, accompagne Ali constamment et saisit chacun de ses mouvements, depuis sa descente de l'avion au Zaïre et son entraînement quotidien jusqu'à la tension des vestiaires pendant qu'il se prépare à affronter Foreman une fois pour toutes. Accompagné d'images d'autres photojournalistes, de reproductions du manuscrits original de Mailer et de documents visuels témoignant de la frénésie médiatique autour du "combat du siècle" , l'ouvrage livre un hommage intense au champion et un document vivant sur l'un des plus événements le plus épique, le plus unique et le plus rempli d'adrénaline de l'histoire du sport.

04/2022