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Marianne Garber, Stephen Garber, Robyn Spizman

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

L'analyse transactionnelle pour les nuls

Un outil d'interprétation de la communication et des comportements humains. Avez-vous déjà eu le sentiment de parler à quelqu'un sans vous faire comprendre ? De ne pas parvenir à cerner les besoins émis par votre interlocuteur ? L'analyse transactionnelle permet d'améliorer vos méthodes de communication afin d'être plus en phase avec votre entourage. Créée par le psychanalyste américain Eric Berne, elle traduit et explique simplement nos différents changements d'interaction. Maîtrisez les concepts de base de l'analyse transactionnelle et apprenez à l'utiliser au quotidien pour entretenir des relations positives, que ce soit avec votre famille, vos amis ou vos collaborateurs au travail. Découvrez : Les états du moi ; Les modèles de transaction ; Comment se libérer des jeux psychologiques néfastes.

09/2019

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Littérature française

Lady Day. Histoire d'amours

Ce roman est bâti autour du personnage de la plus grande chanteuse de l'histoire de la musique afro-américaine au xxe siècle, née, selon les documents officiels, le 14 février 1915 au General Hospital de Philadelphie, et que l'on connaîtra successivement sous les noms d'Eleanor (ou Eleanora) Fagan, Gough, Fagan encore, puis Eleanor Halliday et enfin Billie Holiday. Comme dans Louie, Chet et Charlie, l'histoire que je raconte s'inspire d'événements réels, librement interprétés et mis en scène : c'est-à-dire filtrés par l'imagination et composés entre eux en fonction d'un projet littéraire qui ne vise pas en priorité la reconstitution des faits, d'ailleurs incertains en bien des cas, au terme des nombreuses enquêtes menées jusqu'ici. La plupart des personnages que je convoque dans ce livre ont existé. En revanche, à l'exception de quelques rares phrases qui furent effectivement prononcées, l'ensemble des propos tenus ou cités par eux dans leurs monologues intérieurs est de pure fiction (ce qui ne signifie pas de pur arbitraire), comme les tempéraments et les caractères auxquels ils renvoient. Cette histoire commence à New York, le 19 mars 1959, quatre mois, presque jour pour jour, avant la mort de l'héroïne. On enterrait ce jour-là l'homme avec qui, parmi tous ceux qu'elle rencontra, elle entretint les relations les plus innocentes et les plus énigmatiques, les plus profondes et les plus désincarnées : le " Président " des saxophonistes ténors, Lester Young. Huit jours plus tôt, le 11 mars, elle avait participé à l'ultime séance d'enregistrement de sa fertile carrière avec l'un de ses très fidèles partenaires, 1e trompettiste Harry Edison, et ils avaient gravé, entre autres, une version du standard There'll Be Some Changes Made : " Quelques changements vont se produire ".

08/2005

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Sciences historiques

Une passion méconnue d'Henri Guillemin : Léon Trotsky

Henri Guillemin, qui nous a quittés voici vingt ans, a été un des plus grands historiens du siècle passé. Son oeuvre importante a souvent créé de violentes polémiques, dues à l'aspect "historiquement incorrect" de ses révélations. Car l'homme Guillemin n'était pas du genre à cacher certains faits sous le tapis. Ses livres sur Benjamin Constant ou Napoléon surtout l'ont fait haïr par les esprits bien-pensants. Connu pour ses nombreuses conférences pour la radio et la TV ensuite, Henri Guillemin, orateur exceptionnel, donnait aussi des conférences en France, en Belgique et en Suisse, y compris, suite aux demandes de son public, sur des sujets sur lesquels il n'avait pas écrit de livres. C'est ainsi qu'il a abordé les présentations télévisées de Lénine et de la Guerre d'Espagne, puis celles de Staline et de Trotsky. Présent lors d'une conférence sur Lénine, l'auteur, qui aurait pu être le petit-fils du narrateur, s'est permis ensuite de rendre visite à l'historien pour critiquer certains aspects de la présentation faite du révolutionnaire russe. Au lieu de défendre sa qualité d'historien face à un contradicteur qui ne l'était pas, Henri Guillemin a eu au contraire un intérêt immédiat pour les propos de celui qui lui disait pour plusieurs des sujets historiques abordés : "Cher Monsieur Guillemin, c'est tout faux !" Cette première rencontre a été suivie d'une longue relation faite de visites, de lettres et finalement d'une profonde amitié entre Henri Guillemin et l'auteur, qui lui rend hommage ici en détaillant cette aventure. Ce livre montre enfin ce que peut être l'honnêteté intellectuelle d'un historien, qualité bien oubliée de nos jours.

04/2012

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Littérature française

Le central

Belfort, place Corbis, au café Le Central, par une lumineuse journée des années 1960. Certains viennent pour être vus, d'autres pour boire en cachette. Ici le verbe haut, là le regard bas ; en terrasse on fête un événement, dans un recoin près du bar on tâche désespérément d'en oublier un autre. Mais se rencontre-t-on vraiment ? Ou n'y a-t-il qu'un écrivain pour donner à la foule son incroyable densité, rappeler que derrière chaque visage se cache une vie entière ? Il est là quelque part qui observe, réinvente la comédie humaine en miniature, et s'attache à ce que vous ne voyiez plus jamais les cafés de la même manière...

04/2012

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Mer

Les croiseurs français de 10 000 tW Tome 1 : Suffren & Colbert

Les croiseurs de 10 000 tonnes ont été les bâtiments les plus emblématiques du renouveau de la flotte de guerre française au lendemain de la Première Guerre mondiale. En effet, faute de cuirassés neufs dans le programme naval, les sept croiseurs de 10 000 tonnes, conformes aux normes imposées par le traité de Washington du 6 février 1922 fourniront l'image de la modernité dans la ligne de bataille, au moins pour les années 1930. Au sein de nos escadres, ils montreront le pavillon en Atlantique comme en Méditerranée ou dans l'océan Indien pour certains, mais à l'exception de trois d'entre eux, leur carrière s'achèvera avec le pitoyable sabordage de Toulon, sans véritable épreuve du combat. De ces sept bâtiments : Duquesne, Tourville, Suffren, Colbert, Foch, Dupleix et Algérie, proches dans leurs caractéristiques générales, mais distincts par leur armement secondaire et surtout par leur protection, nous avons déjà écrit sur les deux premiers. Il restait donc, pour les lecteurs curieux d'histoire comme de technologie navale à aborder ce noyau central que forment les croiseurs Suffren, Colbert, Foch et Dupleix. Nous nous proposons de le faire à présent, avec ce tome 1 qui traite les deux premiers Suffren et Colbert.

06/2010

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Littérature étrangère

Le regardeur

Il a une quarantaine d'années et est écrivain. Elle est jeune, magnifique, étudiante en histoire de l'art et mariée. Ils tombent amoureux. L'écrivain raconte leurs rendez-vous, un monde totalement recomposé, sans mari, sans contraintes matérielles où ils partagent leur passion de l'art, de l'écriture, et leur vision fulgurante de l'amour. Mais leur liaison tourne rapidement à l'obsession, une obsession due au désir de posséder l'autre ou à la peur de le perdre, créant au fil du texte une tension très forte. Dans ce roman cru à l'érotisme omniprésent, l'auteur déshabille l'amour, l'engagement. Rendre la chair, écrire le corps, est le projet de Thomas Farber, et il le fait ici avec une grande élégance.

02/2010

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Musique, danse

Miles Davis et le blues du blanc

" Ces vrais résidus de poubelle du type My Funny Valentine, ces camelotes d'un autre temps écrites à l'usage des Blancs ! " : ainsi Miles Davis qualifia-t-il en 1975, un jour de colère, les standards empruntés au répertoire de la chanson populaire et de la comédie musicale, dont il avait été pendant plus de vingt ans le plus troublant des interprètes. Il leur devait en grande partie sa gloire et sa fortune. Il leur avait fait l'amour avec plus de ferveur, de tendresse et d'imagination qu'aucun trompettiste avant lui. Comment et pourquoi en vint-il à les agresser, et pas seulement en paroles, à les démantibuler, à leur lancer de l'acide au visage, avant de les exiler de sa musique pour très longtemps ? C'est la principale question que posent ces pages d'où se dégage peu à peu la figure fascinante d'un créateur qui, ne voyant dans l'éternité " rien d'autre que l'éphémère toujours réinventé ", terrorisé à l'idée que l'air du temps pourrait souffler la flamme de son génie si son génie restait en place, n'a cessé de fuir son reflet et de fausser compagnie à son ombre (à sa lumière aussi !). Quitte à se chasser lui-même des paradis successifs auxquels il avait accédé. Au moins ne l'aura-t-il fait que pour en gagner de plus inouïs. " Critique à la notoriété transatlantique - a écrit Paul Benkimoun dans Le Monde - Gerber possède, comme les musiciens qui le fascinent, cette impressionnante assise technique qui lui permet de canaliser une imagination profuse. Il nous révèle les vérités secrètes du jazz, dissimulées sous notre nez, et suscite en nous le sentiment de voir énoncé ce que nous n'aurions pas su exprimer. "

01/2003

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Collège parascolaire

Pour comprendre l'anglais 5e. Edition 2018

Le cours et 290 exercices progressifs pour maîtriser tout le programme ! Un entraînement simple, complet et motivant pour comprendre et maîtriser chaque notion du programme en 30 à 40 minutes. Une fiche par notion présente sur une à deux pages : - l'essentiel du cours, clairement réexpliqué ; - des exercices progressifs, pour bien s'entraîner. Des bilans sous forme de tests ludiques, avec notation, permettent de faire le point sur chaque grande partie du programme. Tous les corrigés sont détachables, avec le livret parents, au centre du cahier. En plus A détacher au centre du cahier : - un mémento des savoirs indispensables : règles et verbes irréguliers - un livret parents avec le rappel du programme officiel, des conseils - et tous les corrigés des exercices et des bilans A télécharger gratuitement : - les fichiers audio MP3 des exemples donnés dans le cours.

05/2018

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Collège parascolaire

Pour comprendre l'anglais 3e. Edition 2018

Le cours et 300 exercices progressifs pour maîtriser tout le programme ! Le cahier idéal pour un travail efficace : un entraînement simple, complet et motivant pour comprendre et maîtriser chaque notion du programme en 30 à 40 minutes. - Une fiche par notion présente sur une à deux pages : - l'essentiel du cours, clairement réexpliqué ; - des exercices progressifs, pour bien s'entraîner. - Des bilans sous forme de tests ludiques, avec notation, permettent de faire le point sur chaque grande partie du programme. - Tous les corrigés sont détachables, avec le livret parents, au centre du cahier. En plus A détacher au centre du cahier : - un mémento des savoirs indispensables : règles et verbes irréguliers - un livret parents avec le rappel du programme officiel, des conseils - et tous les corrigés des exercices et des bilans A télécharger gratuitement : - les fichiers audio MP3 des exemples donnés dans le cours

05/2018

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Techniques artistiques

J'apprends à dessiner le corps humain

Destiné aux débutants et à tous ceux qui désirent se perfectionner, ce carnet propose leçons et exercices pour aborder les techniques de base de l'anatomie. Etudier la structure du corps humain. Traduire les textures et les différentes matières. Réaliser des portraits. Créer des corps en mouvement. Jouer avec la perspective et la lumière.

01/2021

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Techniques artistiques

J'apprends à dessiner Les natures mortes

Destiné aux débutants et à tous ceux qui désirent se perfectionner, ce carnet propose leçons et exercices pour aborder les techniques de base pour dessiner une nature morte. Maîtriser les formes ; Suggérer le volume ; Jouer avec l'éclairage ; Créer des compositions ; Apprivoiser les textures et les différentes matières.

01/2021

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Collège parascolaire

Pour comprendre l'anglais 4e. Edition 2018

Le cours et 300 exercices progressifs pour maîtriser tout le programme ! Le cahier idéal pour un travail efficace : un entraînement simple, complet et motivant pour comprendre et maîtriser chaque notion du programme en 30 à 40 minutes. - Une fiche par notion présente sur une à deux pages : - l'essentiel du cours, clairement réexpliqué ; - des exercices progressifs, pour bien s'entraîner. - Des bilans sous forme de tests ludiques, avec notation, permettent de faire le point sur chaque grande partie du programme. - Tous les corrigés sont détachables, avec le livret parents, au centre du cahier. En plus A détacher au centre du cahier : - un mémento des savoirs indispensables : règles et verbes irréguliers - un livret parents avec le rappel du programme officiel, des conseils - et tous les corrigés des exercices et des bilans A télécharger gratuitement : - les fichiers audio MP3 des exemples donnés dans le cours

05/2018

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Musique, danse

Bill Evans

Comment faire le portrait in jazz de Bill Evans, dont une image, devenue son emblème, a couru le monde : un homme dont les traits baignent dans l'ombre qu'il se fait à lui-même ? A travers son parcours jalonné de rencontres et de confrontations avec des partenaires à sa mesure, Alain Gerber évoque ce maître qui voyait dans le piano un accès à la musique, davantage intéressé par l'esprit qui pense jazz que par l'instrument qui joue jazz. Il aurait donné sa vie pour déchiffrer l'énigme de l'harmonie entre le logique et le viscéral. Le feeling dont il fait sa force motrice, le mène, à travers les écueils de l'émotion véhiculée par la musique, vers ce qui meut la musique elle-même.

08/2001

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Littérature française

Louie

Quand même, j'aimerais bien savoir d'où je tiens cette attirance pour les pistons. Peut-être ce blues à casser les carreaux que Buddy Bolden avait jadis joué devant moi, accompagné par Jelly Roll Morton, dans la maison de Lulu White. D'un seul coup, j'avais eu, sans bien comprendre ce qui m'arrivait, la révélation que la musique n'est pas simplement des cortèges, des loulous, des rires, des caresses dans les coins et des noubas chez le coiffeur, mais aussi une solitude et une sorte d'attentat. Du pavillon de Golden avait jailli une vérité qui faisait peur à voir, mais c'était quand même la vérité toute nue. Le grand Armstrong raconte aussi La Nouvelle-Orléans, l'odeur de magnolia et le riz aux haricots rouges, les docks, le premier cornet acheté à crédit, la fanfare du foyer pour enfants. On entend Satchmo rire, chanter, blaguer. Il descend de scène, il vient nous serrer dans ses bras, nous confier les années de misère où il vendait du charbon à la criée. Et quel diable s'est glissé dans la peau du trompettiste ? Un romancier aux rythmes électrisants, " un homme, écrit Siné, qui prend sa plume et la trempe dans son cœur pour parler de jazz ".

08/2002

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Littérature française

On dirait qu'on serait...

" Dans ta vie, tu peux jouer la comédie tant que tu veux, à condition de ne pas faire semblant. Il faut jouer, mais seulement pour de vrai... " " C'est aussi simple que ça, mon petit vieux ", aurait pu ajouter le Patron, faux Jouvet d'un conservatoire de banlieue, à son ancien élève, Maurice Truchot, dit Momo, qui a appris auprès de lui à faire l'acteur dans le rôle le plus répandu qui soit dans le métier, celui de comédien sans rôle. Momo dont ce récit évoque l'enfance franc-comtoise avec ses rituels dominicaux, la passion du cinéma, les cours d'art dramatique, l'amour muet pour Valentine, le service en Algérie, le happening de Mai 68, jusqu'à cette tournée théâtrale digne du Capitaine Fracasse. Autant d'occasions, pour l'éternel apprenti acteur, de situer les limites de sa propre existence avec une vie imaginaire. Et après que chacun aura joué ce qu'il était pour devenir ce qu'il jouait, peut-être, s'il n'est pas trop tard, la vraie vie pourra-t-elle commencer et le rideau se lever ? Dans ce roman d'apprentissage, Alain Gerber mêle comme jamais virtuosité narrative et succulence du style et des mots.

08/2000

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Musique, danse

Frankie, le sultan des pâmoisons

Avec Frankie, le jazz sort des clubs et des boîtes de nuit de Harlem ou de La Nouvelle-Orléans. Ses liens avec la mafia et le clan Kennedy, son mariage tumultueux avec Ava Gardner - cent fois sur le point de rompre, cent fois raccommodé - et sa fréquentation de Hollywood font de Sinatra l'incarnation d'une certaine Amérique, de sa face claire mais aussi de sa face obscure, et du fameux rêve qu'elle n'a pas fini d'inspirer. Auteur de grands romans consacrés à Louis Armstrong, Chet Baker, Billie Holiday ou Miles Davis, Alain Gerber a largement contribué à faire entrer le jazz dans l'Histoire. Aujourd'hui II fait entrer l'Histoire dans le jazz

09/2008

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Littérature française

Miles

Mon vieux m'a demandé : "Tu sais ce qu'est un oiseau moqueur, fils ? " Il n'a pas attendu que je dise non. "Il n'a pas de chant à lui. Il imite le chant des autres espèces, c'est tout ce qu'il sait faire. Est-ce que tu as parcouru tout ce chemin pour m'apprendre que tu allais devenir un oiseau moqueur, Miles ? Si c'est le cas, tu peux tout de suite t'en retourner d'où tu viens. En revanche, si tu as l'intention de chanter ta propre chanson, je te bénis. Je te bénis, quoi qu'il puisse t'arriver". .

08/2007

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Cinéma

Espace négatif

««Dieu merci, je suis athée», aimait à dire Bunuel dans l'une de ces boutades malicieuses dont il avait le secret, qui sert de titre à un tableau de Manny Farber en 1981. Peut-être faut-il nous en souvenir à notre tour pour pouvoir suivre ce dernier (aussi original comme peintre que comme critique), ainsi que sa compagne Patricia Patterson (elle a coécrit une partie de ce livre), sur la voie inattendue de la mobilisation aventureuse du cinéma et de ses auteurs, qui l'a mené de la découverte, dans les années cinquante, des «films souterrains» de Hawks, Fuller ou Siegel, alors méprisés par l'ensemble de la critique américaine, à la défense pas toujours évidente là-bas, dans les années soixante-dix, de ceux de Godard, Fassbinder ou Chantal Akerman. Mais peut-être faut-il surtout, plutôt que de rappeler une fois de plus ses combats longtemps solitaires en faveur des séries B et de leur style bas de casse (à l'encontre des prétentions arty d'un certain cinéma hollywoodien et européen), revenir aujourd'hui avec lui à ce qui, ici et là, n'a toujours pas été enseveli sous les oripeaux du Grand Art. En substituant ainsi à la transcendance «éléphant blanc» de l'auteur l'immanence «termite» de la politique, à la fixation sur le nom propre de l'un la ligne de fuite anonyme de l'autre, à l'avenir majoritaire du tout-à-l'auteur le devenir minoritaire des films eux-mêmes, aux filiations internes du cinéma les alliances externes avec le réel, aux héritages critiques de la cinéphilie les contagions cliniques des alliages artistiques, et aux invariants religieusement entretenus de la politique des auteurs les variations chaotiques de ses ritournelles funky, Manny Farber, le critique termite, a su faire flèche de tout bois pour s'en prendre au bois même de l'arbre de la cinéphilie, à ses racines les plus profondes autant qu'à ses branches les plus apparentes. Plus encore qu'un terrier, on l'aura deviné, la galerie termite est un rhizome en creux, en négatif, qui prolifère tel un bienheureux chiendent à l'orée, dans les interstices et sous la surface du bâti cinématographique.» Patrice Rollet.

03/2004

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Policiers

Le poison de la vérité

Josie et Caleb filent le parfait amour à New York. Ce que Caleb ignore, c'est que Josie a changé d'identité quelques années auparavant. Elle avait 15 ans et vivait dans l'Illinois lorsque sa vie a basculé. Son père a été abattu d'une balle en pleine tête dans leur maison. Lanie, sa soeur jumelle, a assisté à la scène et a accusé Warren, leur jeune voisin, condamné à perpétuité. Alors quand Josie découvre qu'un podcast écrit par la journaliste Poppy Parnell, et suivi par des millions d'Américains, reprend l'enquête, dans le but d'innocenter Warren, elle prend peur. Car ce podcast pourrait bien remettre toute sa vie en question. Et révéler une vérité que Josie n'est peut-être pas prête à entendre.

05/2018

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Musique, danse

Clifford Brown. Le roman d'un enfant sage

Bien des musiciens de jazz, parmi les plus célèbres, ont mené une vie de bâton de chaise, où figuraient en bonne place l'alcool, les drogues, les comportements asociaux et les frasques sexuelles. D'aucuns en ont conclu que leur génie ne pouvait s'épanouir que grâce à ces excès ou à ces dérives. Ce livre les étonnera. Il trace le portrait d'un garçon qui - fils respectueux de parents extrêmement méritants, puis musicien plein de raison, lucide, appliqué, déférent à l'égard de ses aînés, discipliné dans sa vie comme dans son art - n'en devint pas moins l'un des improvisateurs les plus flamboyants et les plus féconds de sa génération. De surcroît, " ce mouton à cinq pattes, cet enfant sage dans la cour des enfants terribles " a bel et bien existé. " Il s'appelait Clifford Benjamin Brown. Il jouait de la trompette, et il en jouait mieux, beaucoup mieux, follement mieux que la plupart des fous. " Est-ce d'avoir trouvé la mort à vingt-cinq ans, dans un accident de voiture, qui lui a conféré après coup l'aura d'un ange foudroyé ? Fascinés par sa quête tranquille de la perfection et cette façon, tout aussi sereine, qu'il avait de viser l'inaccessible, les créateurs majuscules auxquels il s'est un jour ou l'autre mesuré (Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Miles Davis, Fats Navarro, Sonny Rollins, Art Blakey, Max Roach...) ont tous vu en lui, de son vivant déjà, quelqu'un d'un peu miraculeux. Alain Gerber raconte ici l'histoire de " Brownie ", ses rencontres et ses traverses. Mais aussi, à sa manière habituelle faite d'intime compréhension, il décrit une entreprise esthétique sans pareille et saisit la musique du trompettiste dans le mouvement qui lui confère sa grâce et la rend aussi actuelle aujourd'hui qu'à l'époque où on la découvrait.

03/2001

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Littérature française

La hache

Un sous-lieutenant français se trouve affecté avec trois autres soldats dans la zone occupée par l'armée d'un pays imaginaire qui pourrait être situé en Europe de l'Est, sans doute de confession orthodoxe, car ll y a un pope au village. II est logé dans une ferme où habitent un fermier, sa femme et sa fille adolescente. Un crime de guerre a eu lieu dans cette région, mais on ignore quels en sont les coupables. L'officier passe son séjour entre l'ennui de cet exil, dans un lieu peu hospitalier, avec les autochtones dont il ne parle pas la langue et les soldats placés sous ses ordres avec lesquels il n'a rien de commun. Il imagine qu'un jeu de séduction s'instaure avec la jeune fille, bien vite interrompu par le père qui pour couper son bois manie une hache au fer étincelant. Peu à peu se révèle la vérité sur ce qui s'est passé dans ce village, avec la découverte d'un charnier. Connue toujours chez Ahtin Gerber, l'intrigue a moins d'importance que la psychologie extrêmement subtile des personnages, la narration jouant sur les non-dits, les ellipses, les silences. Rien n'est clairement révélé, tout est suggéré, laissant au lecteur le soin de combler les vides du récit. Tout cela servi par un style inimitable, que porte une écriture belle et limpide.

04/2019

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Poésie

Délivrances

Le monde naturel, dont nous sommes partie prenante, comme le dit Jennifer Barber elle-même, cette nature que nous sommes, est omniprésente dans sa poésie. Sur la côte Est des Etats-Unis, en Irlande, en Espagne, elle est d'abord là, elle a partie liée au temps, elle en est le symptôme. Par conséquent cette proximité s'accompagne d'un mystère presque indicible : les métaphores employées, les tentatives légères, les hésitations, les suspens sont autant de tutoiements, de tangentes qui effleurent le gouffre pressenti du monde des choses, l'irréductible en-soi du minéral, du végétal et de l'animal. Or il existe un risque à tenter d'écrire son désir de connivence étroite avec le monde, et à constater son impuissance à le réaliser. Tout devient "vaine forme de la matière ", et le sens disparaît. A l'instar d'un peintre qui s'éloigne mais qui est rattrapé par ses amis, Jennifer Barber se retourne vers l'autre, vers l'humain proche, tout aussi incompréhensible parfois, mais seul susceptible de rétablir une parole salvatrice. L'autre, qui est là, sauve le sens, malgré la mort.

03/2018

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Musique, danse

Dans la lumière qui se retire

Hudson "Huddie" Ledbetter dit "Lead Belly" ou "Leadbelly" – Ventre de plomb : Chanteur, guitariste, éventuellement pianiste et accordéoniste, mais aussi compositeur et parolier. Légende vivante du folk. Lemmon Jefferson, dit "Blind Lemon" – L'Aveugle-à-la-peau-de-citron : Guitariste et chanteur ambulant, compositeur de toutes ses mélodies, auteur de tous ses textes. McKinley Morganfield, dit "Muddy Waters" – Le Mangeur de boue : apparaît comme le bluesman qui, mieux que tout autre, incarne à la fois l'unité et la diversité du blues de l'après-guerre. Sam Hopkins, dit "Lightnin" (Eclair) – L'Eclair : Son jeu de guitare remarquablement articulé est d'une souplesse et d'une éloquence exceptionnelles. John Lee Hooker – Mr Boom Boom : Harmoniciste occasionnel, mais surtout guitariste et chanteur, créateur d'innombrables thèmes, Aucun autre bluesman, jusqu'ici, ne s'est montré supérieur à lui. La provocante impureté de son jeu, de son chant, c'est l'essence même du blues en ce qu'elle a de plus pur, c'est-à-dire, en l'espèce, de plus trouble. Robert Leroy Johnson – Le Fils préféré du Diable : Eternel don juan, galvaudeux impénitent, héros tragique et créateur de génie. Il fut le principal ouvrier d'une transition entre le style acoustique et rural dont il était nourri et le blues électrique destiné à triompher, à partir de 1948, dans les grands centres urbains. Chester Arthur Burnett, dit "Howlin Wolf" – Le Loup hurlant : Il possédait une voix sombre et puissante, propre à glacer les sangs. Il jouait de l'harmonica, tâtait de la guitare, mais son principal instrument c'était son corps. Marion Walter Jacobs, dit "Little Walter" – Petit Walter : a réinventé l'harmonica au tournant des années 40 et 50, en explorant sans relâche et en exploitant sans contrainte les possibilités de l'amplification électrique. Il n'en demeurera pas moins l'un des visionnaires les plus et les mieux inspirés du blues de l'après-guerre.

07/2017

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Littérature française

Astakos

N'allons pas croire que notre homme entretenait l'obsession du souvenir qu'il laisserait derrière lui. De la postérité, il se souciait comme d'une guigne. " Ce n'est pas elle, ironisait-il, qui me donne à manger ! " Par surcroît, il en fut toujours conscient, les générations futures thésauriseraient son apport après son trépas. Aussi eût-il été bien près de les accabler de son mépris, s'il n'avait réservé ce traitement à ses contemporains, dont, guidé par l'expérience comme par l'observation au jour le jour, il ne se formait pas une image très flatteuse. Du haut en bas de l'échelle sociale, il avait beau chercher, il ne trouvait pas une âme à exempter de sa réprobation. Le roi, selon lui, n'était qu'un pleutre, s'abritant derrière des prêtres et des gendarmes pour déployer de grands airs et imposer ses quatre volontés, prompt en outre à mettre au compte de son charisme personnel les hourras qu'il devait à la brutalité de sa garde, chaque fois qu'il s'exhibait à la populace. Qui, à part eux-mêmes, aurait bonne opinion des personnages dont toute l'activité en ce monde est de s'enrichir à millions grâce aux dérisoires économies de ceux qui travaillent pour de bon et qu'ils ruinent sans scrupule, si l'occasion se présente et s'ils y entrevoient seulement, pour leur propre situation, un hypothétique intérêt ? Qui dilapiderait son affection en faveur de capitaines d'industrie qui, ayant mené leur établissement à sa perte, jugent néanmoins, applaudis par leurs pairs, que leur spectaculaire incompétence est d'un plus grand prix et mérite donc un plus considérable salaire que, mises ensembles, toutes les créations des artistes, toutes les découvertes de la science, toutes les tangibles merveilles nées des songes philosophiques et de l'extravagance des poètes ? Aux aristocrates, le percussionniste reprochait de faire ostentation des privilèges, dividendes et prébendes que ni leurs talents, ni leurs efforts n'auraient pu leur assurer, ainsi, dans le même ordre d'idée, que de se croire supérieurs à lui sans posséder la moins exceptionnelle de ses aptitudes.

10/2017

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Littérature française

Fumées d'automne

La Pescheria est l'un des derniers libres territoires des expropriés de Venise : les Vénitiens. Les mouettes chapardeuses vous y frôlent. Les marchandises qu'on y expose ravivent la mémoire de l'ancienne opulence, des anciens comptoirs, de l'ancien empire. Elles sont comme les offrandes d'un passé glorieux aux survivants du déclin. "Vous ne le reconnaîtriez pas si vous le rencontriez ici !" La Comtesse, qui a fait la connaissance du restaurateur sous les arcades du bâtiment, raconte en riant que, devant les bourriches d'huîtres et les coquillages, les oursins, les pyramides de langoustes, de crevettes, de gambas et de scampi, de granceole, de cappelunghe, de crabes (parfois mous : moeche), de calamars, devant le thon frais débité "en tranches rouges" que chantait Théophile Gautier, devant les bancs de bars, de soles, de seiches, d'anguilles, de trilles, de turbots, de gobies, de queues de lotte, de rougets, d'esturgeons, de sardines, de dorades des Pouilles toutes luisantes, flanquées d'espèces plus insolites, le terrible Giuliano lui-même se sent intimidé. Elle évoque aussi ces visiteurs, amoureux fous de la ville, qui, bien que logés à l'hôtel, ne peuvent se retenir d'acheter quelque chose, afin de se donner l'illusion de participer à la vie locale, de réaliser en miniature et à l'éphémère un vieux rêve, à jamais compromis, de s'établir un beau jour quelque part, campo San Margherita par exemple, campo San Polo, ou sur les Zattere, encore si songeuses, ou, juste en face, dans la douceur cafardeuse de la Giudecca, d'où l'on assiste au miracle permanent de la ville-théâtre. Ils iront plus tard rendre à la mer ce précieux talisman.

03/2017

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Littérature française

Et si la France avait besoin d'un président de la France d'en bas ? Je suis candidat

La candidature d'un français ordinaire, moi, à la présidence de la République, avec une vision basée sur le sens commun, pour aborder les difficultés que rencontre la France !

02/2015

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Littérature française

Charlie

C'est le roman d'une époque où la musique était le havre des déshérités, le roman d'un jazz man promis aux huées, puis touché par la grâce dans une ville ivre de blues. Qui se souvient que Charlie Parker brilla d'abord par ses couacs ? Que le futur Bird naquit plutôt vilain canard ? Que le fils à maman, tyrannique, paresseux et hâbleur, n'avait rien pour réussir ? Qui sait aujourd'hui quel cauchemar de médiocrité, le génial saxophoniste dut secouer pour se fuir, se trouver ? Lui, bien sûr, ne pensait qu'à rafler la timbale et finir sous les hourras. Mal barré, Charlie, mais quand même assez inspiré pour voir le jour à Kansas City. Les Noirs y étaient mieux reçus qu'ailleurs ; le quartier des plaisirs accueillerait bientôt les aventuriers du swing, chassés des métropoles américaines par la Dépression. En 1920, il est loin le temps où Benjamin Singleton, le " Moïse noir ", exhortait ses frères de couleur à quitter les plaines du Mississippi pour faire d'une " ville à vaches " leur terre promise. De tous les coins du pays, on vient faire la fête à Kay Cee. On s'y abrutit de musique, d'alcool et de haschich. Pendant la crise, la cité a trouvé le moyen de prospérer grâce au truculent Thomas joseph Pendergast, le politicien le plus corrompu d'Amérique, et grâce au zèle des mafias qui se partagent le gâteau avec lui. Les années folles mordent sur les temps difficiles. Chaque nuit est une noce sans fin. C'est dans cette jubilation rebelle et générale que " l'Oiseau " prend son essor, sous l'œil incrédule d'Addie, la mère abusive ; de Rebbeca, la fiancée coquette ; dans l'ombre de Coleman Hawkins, Lester Young, Count Basie. Le saxophoniste a dix-huit ans quand, bientôt couronné, il quitte sa ville pour mettre le monde à ses pieds. Il s'en va d'un côté, Gerber de l'autre, comme si le romancier, cette fois, n'avait voulu dévoiler que les années sombres, et rappeler ainsi qu'à travers Charlie Parker l'énigme de la création nous adresse son sourire le plus narquois.

01/2005

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Sociologie politique

Inutilité publique. Histoire d’une culture politique française

Les grands projets d'infrastructures constituent l'un des repoussoirs par excellence des mouvements écologistes. Dénoncés comme "inutiles et imposés" , ces projets font l'objet de multiples résistances. Pourtant, la notion d'utilité publique est au coeur de leur légitimation par les pouvoirs publics français. Car aux yeux de l'administration, l'utilité publique ne renvoie pas à l'idée générale de bien commun, mais prend un sens bien plus spécifique : c'est un principe au nom duquel il est juridiquement possible de transformer l'état du monde - y compris si certaines populations doivent en subir les conséquences. Et la conformité ou non d'un projet à ce principe résulte d'une procédure administrative aussi précise que méconnue : l'enquête publique, mise en scène par excellence du consentement. L'historien Frédéric Graber propose dans ce livre un décryptage minutieux de ce rouage central de l'économie des projets dans laquelle nous vivons. Retraçant l'histoire longue de la fiction juridique qu'est l'utilité publique, il montre comment la référence à ce principe, formulé sous l'Ancien régime pour favoriser certains intérêts tout en se prévalant d'une forme de justice, a été maintenue après la Révolution, jusqu'à nos jours. Il en résulte un éclairage saisissant sur l'aversion au débat caractéristique de la culture politique française, et sur l'état de la démocratie dans ce pays.

10/2022

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Musique, danse

Jack Teagarden. Pluie d'étoiles sur l'Alabama

" Le 15 janvier 1964, Weldon Leo Teagarden meurt d'une crise cardiaque dans une chambre d'hôtel de La Nouvelle-Orléans où, comme toujours, il ne faisait que passer... Personne n'était là. Personne, sinon peut-être les ombres familières engendrées par les ombres anonymes, ces ombres sans mystère qui s'allongent quand le soleil descend... " Mais avant d'en arriver là, quelle route, quelles pistes entremêlées avait-il empruntées, celui que de prestigieux musiciens, à commencer par Louis Armstrong, ont considéré comme l'un des plus singuliers trombonistes du jazz classique, voir comme le plus irremplaçable de tous ? Sa vie fut une histoire blanche cousue de fil noir, à partir du moment où, très tôt dans son enfance, dans la petite ville de western texan où il avait vu le jour, il rencontra le gospel que des nomades de la misère et de la foi, éternelles " personnes déplacées " par leur négritude, promenaient de campement en campement. Plus tard, quelque part du côté de Houston, ce serait le blues qu'il trouverait sur sa route. Le blues sous la forme, raconte Alain Gerber, d'une " ombre bleue qui s'échappe d'une Bessie Smith égorgée du dedans par sa chanson ". Après quoi, " M. T ", comme on le surnommait, fut à jamais un transfuge béatement égaré entre les couleurs de peau, les communautés, les styles de jazz, la tradition et le futurisme. Écartelé, aussi, entre les rodomontades et les renoncements, l'angoisse et la frivolité, entre les défis et les dérobades, une formidable propension à la nonchalance et de formidables aptitudes à se surpasser. Jusqu'au jour où, pour citer encore l'auteur de cet ouvrage, il rejoindra " l'ombre que fait le silence quand il retombe ". " Si Alain Gerber est aujourd'hui notre plus précieux conteur de jazz, c'est parce qu'il sait faire vivre tous ces jeux d'ombres et de lumières qui font la vie des musiciens poètes. Lui aussi est un faiseur de pluie d'étoiles sur l'Alabama. " Gilles Anquetil

01/2003

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Le Procès des Templiers

Vendredi 13 octobre 1307. Partout dans le royaume de France, les agents du roi Philippe le Bel s'emparent des chevaliers du Temple. Naguère membres respectés d'un ordre modèle et défenseurs de la Terre sainte, les Templiers sont emprisonnés par centaines, sous l'accusation d'apostasie, d'idolâtrie, de sacrilège et de sodomie. Malcolm Barber revient avec une maîtrise et une érudition inégalées sur cette opération spectaculaire et sans précédent dans l'histoire médiévale : les interrogatoires, la torture, l'exécution des plus courageux, le silence inexplicable des grands dignitaires, le mutisme du pape Clément V, et enfin l'interminable processus de liquidation qui vit disparaître le plus puissant des ordres militaires.

05/2021