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Ma belle époque. Chroniques

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Sciences historiques

Les en-dehors. Anarchistes individualistes et illégalistes à la belle époque

Ils ont 20 ans en 1910 et se définissent comme des "en-dehors". Refusant de se soumettre à l'ordre social dominant, ils rejettent aussi tout embrigadement dans les organisations syndicales ou politiques. Pour eux, l'émancipation individuelle doit précéder l'émancipation collective. Leur refus des normes bourgeoises, comme des préjugés propres aux classes populaires, les conduit à inventer d'autres relations entre hommes et femmes, entre adultes et enfants, et à développer un art de vivre transgressif. Leur opposition au salariat les conduit à expérimenter la vie en communauté et à inventer d'autres modes de consommation, mais aussi à emprunter la voie de l'illégalisme — dont le périple tragique de la "bande à Bonnot" est la plus célèbre illustration. En révolte contre sa famille, Rirette Maîtrejean, arrivée à Paris à l'âge de 16 ans, devient l'une des figures de ce milieu. Son parcours sert de fil conducteur à ce passionnant récit. A ses côtés, nous découvrons tous les acteurs de cette épopée anarcho-individualiste qui ont expérimenté ce précepte de Libertad : "Ce n'est pas dans cent ans qu'il faut vivre en anarchiste." Exigence que plus d'un paya de sa liberté, et même de sa vie.

05/2019

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Histoire des idées politiques

La belle époque de l’anarchisme argentin. Buenos Aires (1880-1920)

L'histoire de l'anarchisme argentin est très mal connue. En réalité, entre 1870 et 1930, il est véritablement le plus prolifique et le plus original de toute la région latino-américaine, si l'on exclut l'exemple du Mexique où, avec les frères Flores Magón, on a plutôt affaire à un contexte révolutionnaire paysan. Sous-estimé par les historiens européens, qui préfèrent généralement s'intéresser à la CNT espagnole, syndicat constitué en 1911. L'anarchisme en Argentine (né en 1870) échappe aux débats européens alors en cours sur le vieux continent. Sur le Río de la Plata, les anarchistes ont avec les socialistes des liens de proximité contradictoires, occupant le même terrain et multipliant avec eux les controverses endiablées. Ils passent, dans un premier temps, d'un fonctionnement fondé sur l'associationnisme, à une structure unique, la société de résistance, souvent mal comprise, mais dont la complétude politique va lui conférer une force considérable et la capacité de s'imposer comme organisation de lutte. Dès 1901, la création de la Fédération ouvrière argentine (FOA, devenue par la suite Fédération ouvrière régionale argentine) pose les bases d'un anarchisme organisé et structuré, qui en fait la première organisation de masse libertaire au monde en se distinguant nettement du syndicalisme. Dans le texte que nous vous proposons, Hélène Finet, spécialiste des mouvements anarchistes latino-américains, présente la richesse de cette histoire qui, malgré les fragilités, les contextes politiques et sociaux régionaux et internationaux, continue à ­susciter un écho dans la " socialité ouvrière et militante d'aujourd'hui ". Hélène Finet est enseignante chercheuse en Histoire latino-américaine contemporaine à l'université de Pau et des pays de l'Adour, spécialiste des femmes et de l'anarchisme argentin. Elle est aussi l'autrice de plusieurs ouvrages et articles sur les femmes anarchistes espagnoles et argentines.

09/2023

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Généralités médicales

Défense de cracher ! Pollution, environnement et santé à la Belle Epoque

A la fin du XIXe siècle - conséquence directe de la révolution industrielle -, la pollution s'attaque aux hommes, aux animaux, aux paysages. Pour lutter contre la suffocation, les vapeurs d'acide sulfurique, les pneumocoques, le bacille de Koch et autres microbes, les médecins hygiénistes inventent la microbiologie et promeuvent de grands travaux d'hygiène publique. Leur combat porte alors sur trois fronts : l'air, l'eau et les vecteurs microbiens. Ils seront les premiers écologistes ! Aujourd'hui, la pollution qui nous menace est autre. Moins spectaculaire, elle est peut-être plus dangereuse. La perception de ses effets n'est pas immédiate. Dans sa dimension planétaire, elle émousse les angoisses, frappe dans le long terme, dilue les responsabilités. Et pourtant elle s'inscrit dans le sillage de l'ancienne, les réponses apportées à celle-ci - ironie du sort ! - exacerbant parfois celle-là. C'est dire si la connaissance de la pollution microbienne du passé doit nous inciter à regarder les problèmes de notre planète d'un oeil plus lucide, à plus forte raison après la crise sanitaire mondiale due à la covid-19.

10/2020

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Animaux, nature

Chasses présidentielles à Rambouillet. De la Belle Epoque aux années 1960

Pour la première fois, l'histoire des chasses présidentielles, à Rambouillet et à Marly, de la Belle Epoque aux années 1960, est dévoilée grâce aux archives personnelles des présidents de la République et à celles de l'Office national des forêts. Entre le témoignage du président Félix Faure (1898) et celui de Jean-Paul Widmer, dernier directeur des chasses (1981-1995), il manquait le récit de ces chasses prestigieuses. Brigitte Brault a rassemblé des informations et des documents inédits qui permettent de percevoir le rôle politique et diplomatique des chasses présidentielles sous les IIIe et IVe Républiques, mais aussi pendant l'Occupation et les années 1960. L'auteur livre des anecdotes sur les têtes couronnées et les invités de marque (ambassadeurs, parlementaires, ministres, académiciens, etc.), et décrit le travail du personnel et des gardes, indispensable au rayonnement de cette institution. D'Emile Loubet à Charles de Gaulle et à Georges Pompidou, cette histoire, nationale et locale, officielle et événementielle, privée et publique, est illustrée de nombreux documents et de photographies d'archives. Illustré de 91 photos en noir et blanc.

12/2019

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Architecture

Les Cabarets fantastiques. Du boulevard de Clichy à la Belle Époque

Fantastiques ? Spectaculaires ? Macabres ? De foire ? Toujours est-il que fin XIXe, sur le boulevard de Clichy, alors que le Chat Noir et son maître quittent Rochechouart pour la rue de Laval, des cabaretiers ont redoublé d'ingéniosité pour créer des façades très étranges et des thèmes chargés d'Histoire aux connotations bibliques et moyenâgeuses. Certains cabarets furent éphémères et disparurent avec les bouleversements de la société début XXe siècle. D'autres administrateurs plus visionnaires se sont adaptés à un nouveau style de spectacles qui est toujours d'actualité. Alors, pourquoi ces diables, ces cercueils, ces truands et ces bagnards ont-ils existé et captivé le public avant de disparaître ? L'auteur s'interroge et recherche l'origine de cet engouement artistique aux effluves d'amertume, dissimulés derrière la dérision festive et parodique d'un ancien mur...

10/2022

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Objets d'art, collection

La Belle Epoque des collectionneurs d'antiques en Europe. 1850-1914

Les années 1870-1914 sont la Belle Epoque du collectionnisme d'antiques, sorti du cercle restreint des amateurs érudits et fortunés pour se répandre plus largement dans la société européenne, qui acquiert des statuettes bon marché aux marbres les plus prestigieux. Lieux centraux où se font et défont les collections, les salles de vente, notamment parisiennes, sont au coeur des stratégies des différents acteurs du marché.

03/2022

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12 ans et +

Belle Epoque. Suivi de la nouvelle Les Repoussoirs d'Emile Zola

Paris, 1889. Maude Pichon s'enfuit à 16 ans de sa Bretagne natale pour échapper à un mariage forcé et découvre Paris, ville-lumière en ébullition à la veille de l'Exposition universelle. Hélas, ses illusions romantiques s'y évanouissent aussi vite que ses maigres économies. Elle est désespérément à la recherche d'un emploi quand elle tombe sur une petite annonce inhabituelle. L'agence Durandeau propose en effet à ses clients un service unique en son genre : le faire-valoir. Etranglée par la misère, Maude postule...

11/2013

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Sciences politiques

Blum le magnifique. Du Juif "Belle Epoque" au leader socialiste

Le 13 février 1936, la voiture de Léon Blum est attaquée par des nationalistes d'extrême droite à sa sortie de la Chambre des députés. "A mort Blum ! " hurle la foule. Il est roué de coups et n'évite le lynchage que grâce à l'intervention de la police et de passants qui ont accouru. Trois mois plus tard, la France se donne, en toute connaissance de cause, un président du Conseil juif et socialiste. On est là au coeur de la grandeur et du mystère français. A celui-ci s'ajoute un mystère Léon Blum. Comment ce jeune homme délicat, ami de Proust et de Gide, qui ne rêvait que de littérature, s'est-il transfiguré en leader politique, héritier et successeur de Jaurès, faisant face à Lénine au faîte de sa puissance, et se préparant à l'impensable exercice socialiste du pouvoir ? Frédéric Salat-Baroux offre un portrait inédit et passionnant, tout à la fois psychologique, intellectuel et politique, du grand homme d'Etat. Il replace son parcours dans celui d'une génération de juifs européens, entre littérature et socialisme, et éclaire cette passion juive pour la France, dont Léon Blum est le plus brillant et le plus émouvant représentant. A travers le récit de ces années d'apprentissage fondatrices, c'est un tableau de cette "Belle Epoque" si mal nommée que dresse l'auteur. Une Belle Epoque qui aura été le ferment des tragédies du XXe siècle.

01/2021

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Littérature française

La faute à Voltaire. Tome 2, La Belle Epoque et Corps Perdus

L'histoire se situe dans un canton de l'extrême Nord-Est du bocage mayennais qui, au début du 20ème siècle, et malgré une forte influence cléricale, se distinguait des autres par son républicanisme. La Belle époque y est celle de la confrontation des croyances, religieuses pour les uns, laïques pour les autres, foi en Dieu d'un côté, foi dans le progrès technique et les lendemains qui chantent de l'autre. Paris, à 200 km de là, attire les jeunes gens rêvant de travaux moins durs que ceux de la terre, ou de carrières dont leur instruction nouvelle leur ouvre les portes. Le bourg, très animé au début du siècle, se vide des plus téméraires lorsque arrive la guerre de 14 qui, dans Corps perdus, remanie des cartes déjà pipées, tuant, mutilant, et faisant peser sur les Baron le mystère des disparitions d'abord, puis d'une réforme incompréhensible, qui s'ajoute à la rancune des gens pour Félix, le père, qui a participé à la fois à l'inventaire de 1906 et à la réquisition d'août 1914.

03/2018

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Beaux arts

Antonio de La Gandara. Gentilhomme-peintre de la Belle Epoque (1861-1917)

Né d'un père mexicain et d'une mère anglaise, Antonio de La Gandara suit les cours de l'Ecole des beaux-arts et rejoint les classes de Gérôme et de Cabanel en 1878 à l'âge de 16 ans. En 1882, il expose au Salon des Artistes Français où il reçoit sa première médaille. C'est en 1885 qu'il fait la connaissance du comte Robert de Montesquiou et de son ami Gabriel Yturri. Séduit par les oeuvres de l'artiste, inspirées de celles de Goya, Ribot et Vélasquez, Robert de Montesquiou s'active à faire connaître le jeune peintre auprès de l'aristocratie dont il devient un des artistes favoris. Peintre mondain couvert d'honneurs, La Gandara est un familier de la comtesse de Noailles, d'Anatole France, d'Henri de Régnier, de Gabriele D'Annunzio, de Maurice Barrès, mais aussi de Debussy, Saint-Saëns et Satie. Grâce à son frère Edouard, membre de la troupe de Sarah Bernhardt, il pénètre l'intimité du monde du théâtre et de l'Opéra, dont il fréquente les "étoiles". Ce sont ces différentes figures qui peuplent son oeuvre, au point d'en faire un témoignage exceptionnel de la vie artistique et mondaine de la toute fin du XIXe siècle, le monde de Marcel Proust, qu'il a également croisé. S'il est un témoin privilégié de la Belle Epoque, le talent de La Gandara s'exprime aussi dans les nombreuses représentations de jardins, notamment du parc de Versailles, dont il aime représenter les statues et les allées, se délassant ainsi de longues séances de pose avec une clientèle parfois capricieuse.

11/2018

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Décoration

De la séduction... Cartes postales de la Belle Epoque des Années Folles

Innombrables sont les cartes postales "fantaisie" de la Belle Epoque, de la Grande Guerre et des Années folles qui jouent de cette fugitive : la séduction. Elles arborent charmantes et charmeuses, pour reprendre les mots de la préfacière, charmants et charmeurs aussi. Citadins ou villageois, ils rêvent à leur promis(e), s'apprêtent à leur nuit de noces, déploient leurs atours à l'atelier, déclinent toutes les facettes de l'amour, conjugal mais pas seulement... S'appuyant sur une sélection de plus de trois cents cartes, sept historiens livrent des variations légères et instruites sur ces mises en scène du mariage, du voyage de noces, du désir au travail et des stars en devenir ou consacrées - tel Pierre Loti - qui usent de ce média de masse pour asseoir leur notoriété... Et il apparaît que ces images, un siècle plus tard, nous touchent encore et permettent de cerner d'un peu plus près la fugitive séduction...

11/2016

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Sports

La saga des Mousquetaires. La belle époque du tennis français 1923-1933

On entre ici comme dans un roman, par l'entremise d'une diva. Suzanne Lenglen, la " Divine ", est au cœur de cette fabuleuse histoire des " Mousquetaires ", celle d'Henri Cochet, de René Lacoste, de Jean Borotra et de Jacques Brugnon. Tout commence le 10 septembre 1927 à Philadelphie. La France rem-porte pour la première fois la coupe Davis grâce à ses Mousquetaires. Jusqu'en 1932, sans interruption, l'équipe de France va accumuler les victoires dans la célèbre épreuve par équipes et incarner l'âge d'or du tennis français. En sa qualité de tenante du titre, la France se doit d'organiser la coupe Davis de 1928. Pour ce faire, on construit un stade digne d'accueillir un tel événement : Roland-Garros est né. Quels que furent les succès futurs de ce sport, les Mousquetaires conservent le palmarès le plus éloquent de l'histoire du tennis de ce pays. Quatre-vingts ans après la construction de Roland-Garros, les Mousquetaires méritaient bien le livre hommage qui ne leur avait jamais été rendu. Composé d'informations et de photos inédites, fourmillant d'anecdotes, La Saga des Mousquetaires est l'ouvrage de référence.

05/2008

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Théâtre

Isadora comme elle est belle et quand elle se promene

Il y a Isadora, dans sa robe rouge et blanc, prise entre le grand bleu du ciel et le gris lumineux de la ville. Et puis il y a ce soleil qui lui monte à la tête et allonge les ombres des passants, de ceux et celles qu'elle rencontre au Cil de sa promenade, de ces créatures fabuleuses qu'elle imagine. Elle y croise des chiens sauvages qui lui lèchent les mains, des gazelles aux sabots rapides qui la font danser, des pingouins en rangs serrés qui font semblant de ne pas la regarder, et le garçon cheval qui la confronte brusquement à la sexualité. Isadora oublie peu à peu ce pour quoi elle était sortie : aux framboises à rapporter à sa mère, elle préfère les fruits défendus et les couleurs de la rue. Ce texte théâtral en forme de promenade initiatique laisse la part belle aux rêves et aux interprétations de chacun. Imprégné d'images et de sensualité, le monologue s'affranchit de toute règle et donne au lecteur et au spectateur des envies de liberté.

01/2019

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Critique littéraire

Femmes poètes de la Belle Epoque. Heurs et malheurs d’un héritage

Des femmes poètes de la Belle Epoque, rien ou presque ne subsiste dans la mémoire commune. Ce volume se propose de prendre à rebours une telle situation à travers l'analyse de cas précis. La première partie, intitulée "transmission(s)" , cherche à montrer que le legs que ces poétesses ont laissé est non seulement substantiel, mais encore parfaitement actuel. Les raisons de son oblitération sont examinées dans une seconde partie, "réception(s)" . L'ensemble du volume se présente ainsi comme un plaidoyer pour une prise en compte plus juste et plus savante des femmes poètes du temps, et plus généralement pour leurs contemporaines, dans quelque genre qu'elles aient pu s'illustrer.

11/2019

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Histoire de France

Paul Painlevé. Science et politique de la Belle Epoque aux années trente

Un personnage majeur de la Troisième République sort de l'ombre grâce à cette biographie. Député pendant vingt-trois ans, Painlevé est à quatorze reprises ministre, le plus souvent de la Guerre, et par trois fois président du Conseil. Painlevé est un homme de gauche, mais il n'adhère ni à la SF10, ni au parti radical. Comment percer à l'heure où les partis s'imposent ? Painlevé est un pacifiste, mais il devient ministre de la Guerre. Comment concilier désir de paix et responsabilités gouvernementales ? Painlevé croit aux bienfaits de la science, mais il l'engage dans la guerre. Comment articuler scientisme et mobilisation nationale ? Painlevé est un notable respecté, mais il suscite l'intérêt des médias. A quelles fins utiliser cette exceptionnelle couverture médiatique ? Les réponses, qui permettent de mieux connaître l'homme, apportent plus généralement un éclairage sur une société politique et une communauté scientifique marquées du sceau de la transition.

11/2012

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Beaux arts

Gustave Dreyfus. Collectionneur et mécène dans le Paris de la Belle Epoque

Au cours de sa vie, le collectionneur parisien Gustave Dreyfus (1837-1914) a rassemblé plus de 1600 oeuvres d'art de la Renaissance, qui étaient exposées dans son appartement situé boulevard Malesherbes. Ses nombreux visiteurs avaient ainsi l'occasion d'admirer des sculptures de Desiderio da Settignano et Francesco Laurana, des tableaux attribués à Jacopo Bellini et à Botticelli, et surtout un nombre impressionnant de médailles et de plaquettes : la collection de bronzes de Dreyfus était en effet l'une des plus importantes d'Europe, comparable à celle du musée du Bargello. Amateur passionné, Dreyfus était une figure incontournable dans le milieu intellectuel et artistique de son époque. Il connaissait la marquise Arconati-Visconti, Edmond de Goncourt, la princesse Mathilde Bonaparte, les Camondo et les Rothschild, mais aussi de nombreux artistes comme Auguste Rodin, Gabriele D'Annunzio ou Jules Massenet. Il fréquentait Adolfo Venturi et le jeune Bernard Berenson ; il était un habitué des cabinets du Louvre, où il rencontrait Charles Ephrussi, Léon Bonnat ou des conservateurs réputés comme Clément de Ris et Philippe de Chennevières. Grand voyageur, Dreyfus faisait preuve d'un goût et d'un talent exceptionnels, et toute occasion lui était bonne pour enrichir sa collection en suivant les conseils que lui prodiguaient s. amis Alfred Armand et Wilhelm von Bode. Aujourd'hui, la plupart de ses médailles et plaquettes italiennes, tout comme une bonne partie de ses tableaux et sculptures, se trouvent dans les plus importantes collections américaines, notamment la National Gallery de Washington et la Frick Collection de New York, où elles sont arrivées par le biais du marchand d'art Joseph Duveen. D'autres pièces de première importance - tels le Buste de Diotisalvi Nerani par Mino da Fiesole, le Saint Jérôme de Bartolomeo Bellano, ainsi qu'un corpus d'une centaine de médailles et petits bronzes - enrichissent les collections du musée du Louvre, à la suite de donations effectué. par Dreyfus et sa famille.

06/2019

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Sciences historiques

NOUS LES MAITRES D'ECOLE. Autobiographies d'instituteurs de la Belle Epoque

Enquête exceptionnelle ! Soixante ans après, sur la demande de Jacques Ozouf, quatre mille instituteurs ont rassemblé leurs souvenirs. Ils ont fouillé leurs greniers, retrouvé leurs carnets de comptes jaunis, déterré dictées et " préparations ", déballé leurs lettres et ces journaux à l'encre violette. Ils se racontent. Et de ces archives qu'il aurait été bientôt trop tard de susciter, renaît la France qui a formé la France.

01/1993

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Musique, danse

Mel Bonis (1858-1937). Parcours d'une compositrice de la Belle Epoque

A la veille de la Première Guerre mondiale, le milieu musical français - depuis les sociétés de concerts jusqu'au très convoité concours du prix de Rome - semble entrouvrir sa porte aux compositrices. Si cette parenthèse enchantée se referme avec les premiers coups de canon, la période aura néanmoins permis de faire émerger des figures de créatrices, telles que Mélanie Domange, née Bonis (1858-1937). Pianiste autodidacte, elle fait partie des rares femmes à avoir fréquenté, au cours des années 1880, les classes d'écriture du Conservatoire, dont celle de César Franck. Dès cette période, elle associe le diminutif de son prénom et son nom de jeune fille pour signer ses partitions, laissant ainsi planer un doute sur le genre de leur auteure. Un mariage bourgeois et la maternité l'écartent pendant quinze ans des scènes publiques : l'éclosion de la musicienne n'advient qu'à l'extrême fin du XIXe siècle. Défendant alors elle-même ses oeuvres au salon ou au concert, Mel Bonis livre une production riche et variée, touchant à tous les domaines (à l'exception du théâtre lyrique). Elle s'y montre proche de la sensibilité de Gabriel Famé et en dialogue avec les figures de proue de l'avant-garde musicale (notamment Debussy, Ravel et d'Indy). Marquée par l'esprit de la Belle Epoque, elle trouvera difficilement sa place dans le nouveau paysage esthétique des Années folles. Ce livre collectif, qui participe au débat sur la place des femmes dans l'histoire de la musique, s'adresse à ceux qui souhaitent découvrir cette figure singulière, approfondir leur connaissance de sa production ou encore comprendre le cheminement de ses oeuvres vers la lumière.

09/2020

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Troisième République

Les peurs de la belle époque. Crimes, attentats, catastrophes et autres périls

Paris, 1889 : la tour Eiffel éclaire la Ville Lumière. La Belle Epoque qui s'annonce est faite de progrès technique, de prospérité économique, de démocratie politique et de grandeur diplomatique. Mais rien n'est si simple : la modernité éveille aussi les peurs, qui se nourrissent des menaces de guerre, des tensions sociales, des divisions partisanes, d'une sensibilité croissante aux violences et aux drames. Loin d'être cachées ou refoulées, ces craintes sont au coeur de l'imaginaire des hommes et des femmes de 1900 : les meurtres, les mauvais coups des "apaches" , les accidents spectaculaires, les épidémies, les attentats anarchistes, les manifestations réprimées dans le sang et les menaces plus ou moins fantasmées s'épanouissent dans la presse, les feuilletons et même le cinéma naissant. Arnaud-Dominique Houte étudie, de l'Exposition universelle de 1889 à la mobilisation générale de l'été 1914, les préoccupations de la société française. Ses chapitres sont autant d'éclats dans lesquels se décrypte l'imaginaire de la Belle Epoque ; leur combinaison constitue une formidable traversée de la France de 1900.

10/2022

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Opéra

Histoire de l'Opéra français. De la Belle Epoque au monde globalisé

Si, au XIXe siècle, l'opéra français a continué à se définir en tant qu'expression artistique distincte des opéras italiens et allemands, au cours du XXe siècle l'internationalisation du répertoire et des créations conduit à une modification profonde de la notion d'école nationale. En revanche, perdure un lien important entre l'Etat, les collectivités territoriales et le genre, comme en témoigne l'inauguration en 1989 de l'Opéra Bastille, voulu par François Mitterrand, ou le label "opéra national" , décerné par le ministère de la Culture à quelques théâtres en régions. Plus que jamais, la place de l'opéra dans la société est un défi, à la fois esthétique, culturel, économique, social et politique. Jusqu'à 1945, et malgré sa lente et inexorable désagrégation, le système mis en place précédemment maintient la vie lyrique dans une relative continuité avec le XIXe siècle. L'opéra du XXe siècle, que l'on élargira aux deux premières décennies du XXIe, est l'opéra de toutes les aventures et de toutes les crises, qui l'ont un temps conduit aux limites de ses possibles et menacé de disparition. Face aux révolutions de tout ordre - de la société des loisirs, de la démocratisation et de la décentralisation, du multiculturalisme et de la mondialisation, du langage musical occidental et de la mise en scène, des nouvelles technologies et des musiques populaires urbaines -, face aux avant-gardes, aux nouveaux médias et aux nouvelles formes d'art comme le cinéma, l'opéra a su se réinventer. Son aptitude à absorber sans se perdre les nouveaux outils et les nouvelles questions du monde contemporain est stupéfiante. A l'encontre des idées reçues, ce sont encore, de Debussy à Saariaho, des centaines d'oeuvres que ce siècle de turbulences a produites. Tragiques ou légères, formules radicales ou partitions pour enfants, grandes fresques ou opéras-minutes, opérettes ou comédies musicales, elles n'ont cessé de reconfigurer le genre et d'élargir son spectre. Ce continent lyrique restait à explorer dans la diversité de ses aspects. Une histoire s'imposait donc pour en faire le récit et en décrire les mécanismes, pour en reconstituer les valeurs et les tendances, pour suivre ses acteurs et découvrir ses productions. Entreprise sans précédent par ses dimensions et par sa conception, cette Histoire de l'opéra français en trois volumes réunit une équipe internationale de plus de cent cinquante auteurs - musicologues, littéraires et philosophes, historiens et spécialistes du théâtre, de la danse et des arts. Elle est placée sous la direction d'Hervé Lacombe, professeur de musicologie à l'université Rennes 2

05/2022

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Musique, danse

La véritable biographie de la Belle Otero et de la Belle Epoque. Ruine-moi mais ne me quitte pas

Rien n'est plus romanesque que la vie de la danseuse et interprète de pantomimes Caroline Otero. Cette Galicienne née de père inconnu (ou fille d'un curé ?), chassée par sa mère à l'âge de douze ans, quitta son foyer avec comme seul atout ses charmes. Après avoir débuté dans les cabarets de Barcelone, une prestation spectaculaire au Grand Vefour marqua le commencement d'une carrière fulgurante et internationale : d'abord au Cirque d'Été, puis aux États-Unis en 1890 où elle devint la Diva adulée. De retour à Paris, elle conquiert pendant presque vingt ans son public : des Folies-Bergères au Théâtre des Mathurins, elle interprète surtout des rôles de belle étrangère, (Une fête à Séville, La Chulapa, Rêves d'opium, La Dominicaine) sans oublier le rôle de Carmen. Amie de Colette, rivale de la Carmencita, autre Espagnole et plus tard de Liane de Pougy, de Cléo de Mérode ou d'Émilienne d'Alençon, la reine de l'élégance fréquente les hauts lieux parisiens, aux bras de riches banquiers ou de rois, et de celui qui fut longtemps son amant, le président du Conseil Aristide Briand. A quarante ans, en pleine gloire, la Belle Otero décide de se retirer et s'installe à Nice, jusqu'à la fin de sa vie. Son amour du jeu lui fait perdre presque toute sa fortune au casino de Monte Carlo. Elle meurt seule, dans la plus grande indigence, dans sa chambre meublée de l'hôtel Novelty, à l'âge de quatre-vingt-seize ans, en 1965. Cette biographie, enrichie de documents d'archives inédits et d'une centaine de photographies, retrace un destin incroyable qui fut intrinsèquement lié à celui de la Belle Époque parisienne. C'était aussi la naissance de la Côte d'Azur qui accueillit Otero parmi tant d'autres.

04/2003

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Histoire des idées politiques

Quand la Gauche pensait la Nation. Nationalités et socialismes à la Belle Epoque

La gauche doit-elle défendre la nation ? Crise du projet européen, mises en cause des frontières, retour des nationalismes et xénophobie font chaque jour l'actualité. Le dépassement des frontières nationales, qui semblait un temps aller de soi, n'était-il pas une erreur de diagnostic ? Dans des sociétés plurielles, comment peuvent coexister des populations qui ne disposent pas, à l'origine, d'une histoire partagée ? Toutes ces interrogations furent débattues par la gauche européenne au cours de son histoire. Dans cet essai novateur élaboré à partir du monde germanophone, Jean-Numa Ducange restitue ce grand débat qui occupa les têtes pensantes du socialisme, comme le quotidien des militants. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les premiers partis socialistes durent se confronter à une évidence : l'extension du marché et du capitalisme, pas plus que les luttes des travailleurs à l'échelle internationale, n'ont conduit à la disparition des nations. Le Parti social-démocrate allemand n'est à l'époque pas seul à proposer des solutions, mais nul n'a alors plus d'influence à l'étranger : de Paris à Moscou, il fascine. Surtout, lui et son alter ego autrichien sont confrontés aux problèmes posés par la coexistence de multiples nationalités, tandis que la question coloniale s'impose sur le devant de la scène.

03/2021

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Histoire contemporaine

Belle epoque en lot-et-garonne (geste) (coll. beau petit pays )

Un livre richement illustré et documenté pour plonger dans le Lot-et-Garonne de la Belle Epoque - ses us et coutumes, ses commerces florissants, ses fêtes régionales, la mode vestimentaire, le mobilier, l'architecture de l'Art Nouveau... Tombée sous le charme de ses paysages vallonnés et de ses bastides chargées d'histoire, l'auteur a souhaité partager ce passé et ce patrimoine riches dans un ouvrage qui retrace la Belle Epoque. On revit les grands événements qui ont marqué la vie des Français et des lot-et-garonnais pendant les trois décennies de paix de 1880 à 1914 précédant la 1re Guerre mondiale. Vivez la vie d'autrefois dans cette belle région de France à l'identité forte, aux traditions bien ancrées et au terroir riche au plus près de nos aînés au travers de cartes postales anciennes et de documents d'époque (journaux, publicités, photos, objets...).

05/2023

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Autres éditeurs (P à T)

Bella la baleine et Bello le blaireau

"Bella la baleine et Bello le blaireau" est un petit livre plein de surprises de la Collection Naïf et pas bête, où une baleine évolue dans les fonds marins et vit une tendre histoire avec Bello le blaireau. C'est un petit condensé d'humanité donné par nos amis les bêtes.

03/2022

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Romans de terroir

De la Belle Epoque à la Grande Guerre. Deux destins hors du commun

Maria et Pierre étaient ses grands-parents paternels, mais il a choisi de ne pas donner ce lien de parenté à ses héros. Son récit leur est pourtant un émouvant hommage. Si des documents incontestables en constituent l’ossature et attestent des faits essentiels, les souvenirs que lui a longuement confiés sa grand-mère lui apportent couleur et supplément d’âme. La Belle Epoque est le théâtre de la rencontre et des années de bonheur de Maria et Pierre. C’est aussi le temps de leurs prodigieuses réussites professionnelles. Après l’épouvantable, l’interminable Grande Guerre dont Pierre revient blessé, jamais ils ne retrouveront pleinement leur joie de vivre d’avant.

06/2019

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Histoire de France

Intrigues parisiennes de la belle époque. Le drame d'Antonio de La Gandara

Issu d'une famille espagnole établie au Mexique, cousin de la vice-reine de la Nouvelle-Espagne, Cristino de La Gandara et l'amie qu'il rencontre à Paris, en 1859, engendrent trois fils hors mariage : Antonio, Edouard et Manuel. Entre joies et peines de proches qui côtoient Paul Verlaine, Marie D'Annunzio, Ida Rubinstein, ou encore Anatole France, l'amour qui unit Antonio à la belle Anne-Catherine Wilms et des voyages avec Sarah Bernhardt, cet ouvrage nous offre le témoignage vibrant d'Edouard sur la vie et les intrigues de la Belle Epoque.

11/2016

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Histoire de la photographie

Photographier la bourgeoisie rurale à la Belle Époque. Le regard de Joseph Mauran

A la fin du xixe siècle, la photographie devient un loisir en plein essor, bien qu'elle ne soit pas encore considérée comme un art à part entière. Les bourgeois s'en emparent, faisant de la photographie amateur le témoin privilégié d'une multitude d'instants que l'on désire conserver. Le regard photographique de Joseph Mauran (1870-1950), pharmacien à Montesquieu-Volvestre (en Haute-Garonne), porte essentiellement sur la période allant de 1890 à 1911. Ce photographe amateur naît dans un monde marqué par d'importantes mutations et témoigne, avec une parfaite maîtrise et sensibilité esthétique, du monde qui l'entoure, adoptant une partie de la culture et des préjugés de son siècle. Cet ouvrage documenté offre l'intimité de l'album de famille et l'anthropologie visuelle d'une période qualifiée de "Belle Epoque" , qui, grâce à des photographies d'une rare qualité, nous est révélée dans sa toute- puissance historique, sociologique et artistique.

02/2022

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Sciences historiques

La culture de masse en France de la Belle Epoque à aujourd'hui

Cet ouvrage retrace l'histoire d'un phénomène majeur et spectaculaire de notre temps : l'émergence, l'affirmation puis le déferlement de cette " culture de masse " qui marque si profondément les consommations et les pratiques culturelles, les sensibilités et les rêves, les grands et petits bonheurs, la vie donc des Françaises et des Français de toutes générations. Il marque les chronologies singulières et les ressorts dramatiques du siècle culturel, mais sans dissimuler la force intrinsèque de ce flot montant qui a contribué à promouvoir les masses en les divertissant. Il examine pas à pas cette combinaison constante d'un air du temps changeant et d'une aspiration foncière à cette nouvelle culture qui n'a jamais été une simple et banale importation anglo-saxonne. Il permet de découvrir ainsi que cette consommation de masse fut et demeure une expression de l'individualisme conquérant, démultiplié et devenu consommateur, une forme de revanche sur le tragique et sur la mort qui ont tant frappé et tant désespéré dans ce siècle de fer.

02/2002

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Philosophie

Petites chroniques de la vie comme elle vient

Ecrites pour France Culture et plébiscitées par les auditeurs, les chroniques d'Étienne Gruillot parurent avec succès en 2002, sous le titre : Petites Chroniques de la vie comme elle va. Aujourd'hui, avec Petites Chroniques de la vie comme elle vient, à travers quatorze thèmes allant de la blessure à la bêtise, du ressassement à la méditation ou encore du reproche à la disponibilité, l'auteur montre que les mots ne sont pas innocents. Ils contiennent, pour ceux qui veulent les déplier, la vie en minuscule et en majuscule, le dedans et le dehors des choses et des êtres. Et c'est toute une philosophie de la vie qui tout à coup se donne à voir sous un autre jour.

10/2005

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Philosophie

Petites chroniques de la vie comme elle va

Treize méditations vagabondes où la pensée retrouve son mordant et sa chair. De l'odeur à l'impudeur, du tact à la vieillesse, de la fraternité à l'opacité, treize invitations à se laisser toucher par ce que disent les mots. Une philosophie qui respire la vie et tout à coup la donne à voir sous un autre jour.

03/2002