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Mémoires. Tome 2, La Bataille des Flandres, Les armées du Nord Octobre 1914-novembre 1916

Extraits

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Histoire de France

Justice militaire 1915-1916

"Ce n'est pas tant le coupable que l'on veut punir, c'est sur le moral vacillant de ceux qui l'entourent que l'on veut agir." Dès août 1914, le pouvoir politique a autorisé le commandement militaire français à mettre en place une justice d'exception afin de maintenir la discipline parmi des hommes soumis à une expérience de guerre d'une brutalité sans précédent. Des conseils de guerre spéciaux sont instaurés: les juges n'ont le choix qu'entre l'acquittement et la condamnation à mort. La guerre durant, le rythme des sentences ne faiblit pas, l'armée continuant à croire à leur exemplarité auprès des soldats. Mais à l'arrière, le Parlement entend désormais mettre un terme à cette situation. Un véritable bras de fer s'engage alors dont l'enjeu est la mise en place d'une justice plus équitable, plus respectueuse du droit, alors que des dizaines de condamnés attendent leur exécution. De Verdun à la Somme, au plus près du terrain, André Bach, après le succès de Fusillés pour l'exemple, nous fait revivre le drame de ces soldats. Un ouvrage exceptionnel, alors que se pose la question de leur réhabilitation.

01/2013

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Critique

Ecrits guerriers. 1914-1915

Cet ouvrage réunit les textes de Gourmont parus dans La France (Les Idées du jour), La Nación (Lettres pour l'Argentine), le Mercure de France (M. Croquant et la guerre). Ces textes et les documents joints permettront de juger sur pièce l'attitude de Gourmont pendant l'Orage.

03/2021

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Première guerre mondiale

Secrets diplomatiques 1914-1918

Tous les hommes d'Etat, tous les pays ont toujours hautement condamné la diplomatie secrète. Tous les ont cependant pratiquée pour promettre aussitôt d'y renoncer. La diplomatie secrète couvre donc un champ très vaste. Pour les historiens, ce sujet est passionnant car il révèle, plus que la diplomatie officielle, le reflet d'une humanité qui se cherche, car il nous fait connaître la direction des intentions, l'inquiétude des consciences, l'idéal de quelques-uns au service de tous. Nous parcourons donc, dans le cadre de la Première Guerre mondiale, les dédales de cette activité en prodiguant notre admiration aux succès, nos regrets aux échecs. Grâce à l'étude de ces initiatives ambitieuses, nous comprendrons mieux, à travers le cheminement des efforts, la lutte que des hommes ont menée pour maîtriser, pour diriger leur destin et celui de leur pays. Des tractations pour faire entrer la Turquie dans la guerre, aux négociations préliminaires de l'armistice, en passant par la détermination des différentes parties de rallier l'Italie à leur cause ou encore la volonté de l'empereur Charles Ier d'Autriche, à peine monté sur le trône, de négocier secrètement la paix avec la France sans en avertir son allié allemand. L'auteur passe en revue toutes les manoeuvres qui ont agité l'ombre du premier conflit mondial.

11/2023

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Sciences historiques

La Grande Guerre des chars

Lorsque le front se stabilise en 1914, les armées s'enterrent. Les offensives de 1915 montrent qu'il est impossible de percer le front et de nouvelles armes doivent être trouvées, surtout du côté allié, afin de pouvoir reconquérir le terrain perdu en début de guerre. Les Britanniques et les Français travaillent alors, sans liaison entre eux, sur des cuirassés terrestres capables d'évoluer dans le no man's land. Ainsi naissent les tanks en 1916, puis les chars français en 1917. Ils révolutionnent la guerre sur terre.

07/2019

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Histoire de France

Franchise militaire. De la bataille des frontières aux combats de Champagne, 1914-1915

Les lettres que le capitaine (puis chef de bataillon) Benjamin Simonet a adressées à sa femme entre le 6 août 1914 et le 26 mars 1915 ont été écrites au jour le jour, presque toutes au crayon, souvent dans les tranchées, sous la pluie ou sous les obus. Elles ne savent jamais rien du lendemain. Elles nous font revivre un an de guerre sur le front, aussi loin des historiens postérieurs que de la presse de l'époque. Elles nous donnent aussi la mesure d'un homme et nous montrent les ressources d'une singulière droiture en proie à des exigences contradictoires. Benjamin Simonet est né le 30 octobre 1872 à Nancy, treizième enfant d'une famille de commerçants. Après de bonnes études dans les établissements catholiques de sa ville natale, il s'engagea au 101 ? Régiment d'infanterie, où il devint rapidement sous-officier. Admis à l'Ecole militaire d'infanterie de Saint-Maixent, il en sortit, le 1 ?? avril 1897, sous-lieutenant au 4 ? Bataillon de chasseurs à pied. Son passage dans l'Infanterie de marine en décembre 1900 l'amena à effectuer deux séjours outre-mer, en Cochinchine d'abord, puis à Madagascar, avant de réintégrer l'Infanterie métropolitaine, en 1909. Au moment de la déclaration de guerre, en 1914, le capitaine Simonet servait au 142 ? R. I. à Lodève (Hérault), où il exerçait les fonctions de capitaine adjoint au colonel chef de corps. Il avait donc près de quarante-deux ans. Il était père de quatre enfants : René (1905), Yvonne (1906), Jean (1909), Madeleine (1913).

02/1986

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Critique littéraire

Correspondance croisée, 1890-1917. Tome 3 : 1906-1912

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde ; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du XIXe siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale.

06/2015

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 13, mars 1914-janvier 1915

Avec ce volume qui va de mars 1914 à janvier 1915, treizième et dernier tome, s'achève l'édition scientifique des Cahiers 1894-1914 de Valéry. On retrouve là ce qui fait le mouvement profond des Cahiers : une mise à distance de soi qui permet à Valéry de critiquer toutes les croyances et toutes les illusions afin de mieux interroger le fonctionnement de l'esprit. Le texte, passionnant de bout en bout, questionne ainsi l'intelligence, le langage, la musique, le hasard, le rêve, la sensibilité, en des séquences thématiques qui vont de l'aphorisme au petit traité psychologique quasi autonome. De façon stupéfiante, ces derniers cahiers mettent en évidence le retentissement de la Première Guerre mondiale sur le psychisme de Valéry : on y voit le thème et les mots mêmes des premiers vers de La Jeune Parque y sortir tout entiers du choc de la déclaration de guerre. En annexe du volume, Nicole Celeyrette-Pietri propose une synthèse capitale de l'histoire des Cahiers et en montre l'importance pour Valéry : c'était pour lui son ouvre majeure, à la publication de laquelle il n'a cessé de songer (mais sous quelle forme ?), et dont il a tiré notamment le matériau de Tel Quel, de Moralités et du Cahier B 1910. Afin d'éclairer la matière et la poétique des Cahiers, la préface de Michel Deguy réfléchit sur la poésie, mais aussi sur le monde contemporain, en posant la question cruciale : s'il revenait dans ce monde, qu'en penserait Valéry ?

05/2016

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Correspondance

Lettres à Delphine

En août 1914, lorsqu'il est mobilisé, Louis Pergaud est un auteur reconnu. Il a déjà publié au Mercure de France De Goupil à Margot (prix Goncourt 1910), La Guerre des boutons (1912) et Le roman de Miraut (1913). Il entretient aussi depuis longtemps une abondante correspondance. Désormais, il envoie ses lettres du front, des tranchées ou des postes de repos à l'arrière. Pergaud écrit à quelques amis et membres de sa famille mais surtout à Delphine, son épouse depuis 1910. D'août 1914 au 7 avril 1915 (la date officielle de sa disparition sur le front est le 8 avril 1915), il tente de la rassurer en permanence sur son état et sur les dangers qu'il court sans occulter la réalité de cette guerre. Mais ces lettres restent empreintes d'une grande sensualité : le désir et le manque s'y lisent à chaque ligne. De cette correspondance émerge la figure lumineuse, belle et vaillante de Delphine.

11/2023

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Sciences historiques

L'armée française dans les combats de Meuse 1914-1915

Ce livret de 32 pages s'attache à décrire les combats livrés dans la Meuse en 1914 et 1915, avant la bataille de Verdun, en portant l'attention du lecteur sur l'évolution des tenues des soldats à une époque charnière. En effet, les combattants de l'été 1914, avec leur uniforme à pantalon rouge garance, n'ont reçu aucune nouvelle tenue pendant plusieurs mois et durant le premier hiver, on voit apparaître des pantalons en velours côtelé, des chemises à carreaux et toutes sortes d'effets envoyés par les familles, avant que l'uniforme bleu horizon commence à faire son apparition au printemps 1915, pour s'imposer complètement durant l'été 1915. Au moment des grandes offensives de septembre 1915, la silhouette du poilu est quasi définitive, avec les bandes molletières, l'uniforme bleu horizon et le casque Adrian.

10/2019

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Poésie

Poèmes en guerre. 31 juillet 1914-9 novembre 1918

Des quelque trois cents poèmes écrits par Apollinaire entre la déclaration de guerre le 31 juillet 1914 et sa propre mort le 9 novembre 1918, seul environ un tiers fut publié de son vivant. Le reste n'a été révélé que tardivement, comme les Poèmes à Lou, ou a été dispersé dans des publications posthumes. Il manquait un ouvrage permettant d'appréhender l'ensemble de cette création. En substituant aux rassemblements plus ou moins arbitraires une simple juxtaposition au jour le jour, les Poèmes en guerre déroulent une histoire quotidienne où chaque destinataire reprend sa place et son rôle dans le drame vécu par le poète. Ainsi apparaissent plus clairement, mais souvent entre les lignes et dans le non-dit, la détresse, l'angoisse de mort et les recours sans lesquels le soldat ne pourrait "tenir" : l'amour, les amitiés, la capacité de résilience grâce à l'écriture poétique, toujours prête à cueillir "le mystère en fleurs". Celui qu'on a trop souvent dépeint comme un va-t-en guerre ne manque rien de la terrible réalité. Pontife et araignée, il tisse les liens qui le retiennent en haut et en bas, impuissants cependant à le détourner de son destin tragique. Claude Debon

10/2018

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Critique littéraire

Correspondance. 1910-1919

Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains européens parmi les plus brillants de la première moitié du XXe siècle. D'un côté, un grand prosateur français, de l'autre, son plus grand disciple autrichien. Réunis par un même amour des lettres, ils vont entretenir une amitié de plus de trente ans, malgré les ruptures engendrées par les guerres et les désaccords politiques. Deux hommes animés par une même exigence viscérale : se donner un destin singulier dans un monde en proie à la folie. Entreprise avant l'année 1914, cette correspondance regroupe des lettres écrites dans l'angoisse de la déflagration, les rumeurs et les éclats de la Première Guerre mondiale, puis dans les retombées d'un désastre, contre lequel tous deux s'étaient élevés. Ces lettres inédites apportent un témoignage exceptionnel sur un monde disparu et cette amitié fervente qui nous dit que l'autre n'est pas un ennemi, mais notre prochain, avec en filigrane l'idée prémonitoire d'une Europe unie, reposant sur la fraternité entre les hommes et les peuples. Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l'Université de Toulouse-II. Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par Siegrun Barat, diplômée des universités de Cologne et de Paris-III.

03/2014

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Histoire de France

Les poilus de Quincy 1914-1918

Comme tous les villages de France, Quincy a apporté son tribut d'hommes à l'armée française dans le gigantesque conflit qui l'a opposée, avec ses alliés, aux Empires centraux. Pendant quatre ans pour les premiers mobilisés, moins pour les autres, des Quinçois, qui n'avaient comme seule expérience militaire que leurs deux ou trois ans de service militaire, se sont battus sur tous les fronts, dans toutes les conditions, endurant toutes sortes de souffrances physiques ou morales, laissant parfois leur vie. Ce livre présente les parcours de tous ces hommes, morts pour la France ou revenus chez eux après la guerre, en 128 notices réalisées à partir des archives.

12/2019

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Histoire de France

Guide du Nord-Pas-de-Calais 1914-1918. Lieux de combats et de mémoire

Le Nord-Pas-de-Calais a été, au fil des siècles, un vaste champ de bataille. Au cours du XIXe siècle, les deux guerres mondiales ont marqué, de manière profonde, paysages, populations et mémoire collective. La Grande Guerre ne se résume pas uniquement à une succession de batailles le long de la ligne de front. Loin des zones de combat, la population a connu, soit la cohabitation avec les soldats alliés - qu'ils soient britanniques, canadiens, australiens, portugais - soit la pénible occupation allemande. Le conflit achevé, les villes se sont reconstruites et ont été aménagés nécropoles, mémoriaux et autres vestiges qui, aujourd'hui, témoignent de ces années de conflit. Le guide du Nord-Pas-de-Calais recense au fil de ses pages, les différents lieux de mémoire, et permet de comprendre ce qui s'est passé dans cette région si marquée par la Grande Guerre, par le biais de textes clairs et synthétiques, de cartes présentant les lieux à visiter aujourd'hui.

11/2013

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Histoire internationale

La ville assiégée. Janina (Ioannina), octobre 1912 - mars 1913

Les guerres des Balkans sont restées dans l'ombre de la Grande Guerre. A la veille de la guerre de 1914-1918, six siècles après la domination ottomane, les Balkans se transforment en une véritable poudrière. En octobre 1912, le Monténégro, la Serbie, la Grèce et la Bulgarie déclenchent la guerre sur plusieurs fronts contre l'Empire ottoman. Les Grecs assiègent Janina, l'actuelle Ioannina, capitale de la région de l'Epire, héritière gréco-romaine, près de l'Adriatique. Dans ce contexte, l'auteure, Guy Chantepleure, femme du consul de France, est le témoin privilégié de ce siège. Elle décrit les souffrances des populations, ainsi que les combats, les morts inutiles. Depuis les montagnes escarpées de l'Epire, elle observe, impuissante, la lutte vaine des soldats, les uns pour conserver cette terre ; les autres pour la récupérer. De monts en collines, face à autant de dénuement, le souhait qu'elle exprime est que les cimetières cessent de s'agrandir, les hôpitaux de se remplir. Mais par-delà les privations et souffrances, cette femme, à la fois sur le front et protégée, pose un regard singulier, naïf parfois, sur les événements. Elle les rend plus supportables et, paradoxalement, offre un récit sur le quotidien, l'environnement et le multiculturalisme dans les Balkans qui finit par fasciner.

04/2014

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Histoire de France

Réputations des chefs de guerre (1914-1918)

Avec le brio exceptionnel qu'on lui connait, Liddel Hart, le père de la Stratégie indirecte mondialement connu, dresse dans cet ouvrage "Réputations" paru en 1931, un tableau saisissant des personnalités des principaux chefs de guerre de la Première guerre mondiale. Officier et historien de talent, il a scruté les mobiles de leurs actions, n'a pas caché leurs fautes et leurs défauts, n'a pas caché non plus leurs qualités et leurs valeurs. Dans leur succès comme dans leurs revers il a montré la part du hasard, de l'ignorance et de la sottise aussi bien que la part de leur volonté et de leur clairvoyance. Cet ouvrage de Liddel Hart, moins connu que d'autres, méritait pleinement une réédition pour ceux qui veulent approcher le Premier conflit mondial sans faux fuyants. Au-delà, "Réputations" permet de jeter un oeil critique sur la question toujours si délicate de la sélection des élites, militaires comme civiles et de s'interroger sur la validité des processus mis en place, hier comme aujourd'hui.

09/2014

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Europe

Le drame des Flandres. Un an de guerre, 1er août 1914-1er août 1915

Le drame des Flandres : un an de guerre, 1er août 1914-1er août 1915... / Henri Malo Date de l'édition originale : 1916 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Critique littéraire

Mémoires de guerre 1914-1918 du Sous-Lieutenant Robert Morin

Les Mémoires de guerre 1914-1918 de mon Grand-père, le Sous-Lieutenant Robert Morin, mobilisé et incorporé le 2 Août 1914 au glorieux 69ème Régiment d'Infanterie sont retranscrites dans leur intégralité avec le respect fidèle de son style. Le nom des hommes cités dans ces mémoires est authentique. Vous y verrez de beaux faits d'armes et d'héroïsme, presque toujours payés au prix du sang. Vous y verrez aussi des injustices, de l'hypocrisie, des défaillances et même des lâchetés. Vous vivrez au jour le jour avec ses compagnons d'armes. Ils pensent souvent à la mort et la côtoient de près. Malgré la peur qui les tenaille, ils avancent dans la boue des tranchées, dans le froid, sous la pluie. Ils chargent baïonnette au canon, certains meurent d'autres sont blessés. Puis pendant les "grands repos" , comme surpris d'avoir échappé à ce déluge de fer et de feu, ils ont une folle envie de vivre et de faire la fête avant de quitter une nouvelle fois les êtres chers pour repartir vers leur destin. Parfois le moral les quitte. Aujourd'hui ils ont battu en retraite. Ils ont perdu un peu de terrain et beaucoup de camarades. Mais demain ils repartiront reconquérir le terrain perdu la veille, et repousseront l'ennemi un peu plus loin. La fatigue est terrible, il n'y a aucun endroit sec et abrité pour s'allonger et essayer de dormir. Ils n'ont rien pour se laver. Ils grelottent dans leurs vêtements boueux gorgés d'eau. Les ravitaillements sont souvent très difficiles et la faim s'ajoute aux autres souffrances. Dans les grands moments de découragement, l'esprit de corps joue son rôle, les plus "solides" soutiennent et réconfortent leurs camarades d'infortune. Ce récit est illustré de photos, de cartes, et de croquis. L'organisation et les techniques militaires mises en oeuvre avant, pendant et après les combats y sont décrites avec beaucoup de détails et de précisions par un homme qui était au coeur de la bataille. En lisant ces lignes vous apprendrez, pour ceux qui l'ignorent encore, que des hommes ordinaires peuvent devenir extraordinaires.

06/2014

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Histoire de France

Un dessinateur et un comte dans la Grande Guerre. Journaux croisés

Henri Rouillon, d'abord tanneur puis dessinateur technique à Paris, a 36 ans lorsqu'il arrive sur le front en 1914. Simple soldat, il tient quasi quotidiennement, pendant plus de 4 ans, un carnet de route dans lequel il note avec précisions ses activités, les faits saillants de la journée ou ses distractions parmi lesquelles celle de faire des dessins, d'un graphisme élégant et sûr. Le comte Henry de Maillard, né au château de la Combe en Dordogne, vit de ses rentes lorsqu'il est mobilisé en 1914 à l'âge de 40 ans. A travers son récit, d'un style alerte et rédigé dans une très bel le langue, ce sergent décrit son quotidien et nous livre ses impressions sur la guerre et les hommes qu'il commande. Ces deux journaux, publiés dans leur intégralité, constituent déjà des témoignages rares et très précis sur certains secteurs du front comme les Flandres ou encore l'est Soissonnais (entre avril 1915 et décembre 1916). De plus, ces témoignages émanent de deux hommes qui étaient pendant une grande partie de la guerre dans la même unité, au même moment, et dans le même secteur. Leur comparaison permet de voir si deux combattants, avec des origines sociales et des grades différents, ont décrit et ont vécu leur expérience combattante de la même façon. Ce livre publie l'intégralité de leurs carnets de guerre et les 64 dessins et croquis d'Henri Rouillon (qui tient 4 cahiers de guerre sur la base d'un carnet de route tenu de juillet 1914 au 22 février 1919) et du comte Henry de Maillard (qui écrit sa guerre au jour le jour du 6 août 1914 au 23 septembre 1917, date à laquelle il quitte définitivement le front pour être affecté au service des camps et cantonnements du Groupe d'Armée du Nord).

12/2016

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Histoire de France

La violence de guerre. 1914-1918

La Grande Guerre a été beaucoup photographiée, c'est une évidence. Elle l'a été de manière "officielle" par les reporters-photographes de la Section photographique de l'Armée, créée au printemps 1915 ; elle l'a été aussi à des fins de renseignement militaire. Mais la guerre fut bien davantage photographiée "au ras du sol", par ceux qui combattaient, gradés ou simples soldats. Les clichés de trois jeunes sous-officiers, promus officiers au cours du conflit, occupent une place de choix dans cet ouvrage. Henri Pétin. Jean Pochard et Robert Musso ont vécu au quotidien avec leurs hommes et ne se sont pas pensés comme des "reporters" mais comme des soldats, ponctuellement photographes amateurs. Pas d'héroïsme dans leur vision. L'historien Stéphane Audoin-Rouzeau présente et commente 120 photographies inédites, issues des fonds privés du Service historique de la Défense. Un témoignage juste et émouvant sur l'expérience combattante et la violence de guerre.

02/2014

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Histoire de France

Journal de la guerre. 1914-1919

La guerre ? "Un paysage qui vous tire dessus." Guy de Pourtalès (1881-1941) rapporte ces propos, qui l'ont frappé, de son ami Valdo Barbey. L'écrivain genevois, devenu français, mobilisé en 1914, n'a pas connu la tranchée, mais il a passé quatre ans et demi sous les drapeaux comme interprète militaire, propagandiste au Quai d'Orsay, officier informateur. Il a vécu de près les événements de la Grande Guerre, particulièrement ceux qui ont affecté les relations entre sa patrie d'adoption et son pays d'origine. Tiraillé entre des appartenances et des loyautés qu'il entend faire tenir ensemble, Pourtalès donne l'impression d'être toujours en porte-à-faux avec le rôle qu'il se choisit, ou qu'on lui attribue. C'est précisément cette position d'intermédiaire - symbolisée par le statut d'interprète - qui crée l'intérêt du Journal de la Guerre, parce qu'elle décale le regard, l'enrichit, et donne lieu à un récit à la fois original, informé et communicatif.

09/2014

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Littérature étrangère

Carnet de guerre 1914-1918

Les Carnets de guerre 1914-1918 constituent la face cachée d'Orages d'acier, qui, pour André Gide, était "incontestablement le plus beau livre de guerre" qu'il ait jamais lu. Ecrits directement dans le feu de l'action, ces quinze petits carnets d'écolier nous révèlent la matière brute sur laquelle Jünger se livra, une fois la paix revenue, à un savant travail de réécriture. Fort peu de témoins sont restés autant d'années que lui en première ligne des combats, sans jamais cesser de prendre des notes d'une acuité stupéfiante. Sept fois blessé, Jünger a pu relater avec une objectivité volontairement glaciale les souffrances du fantassin. Ce témoignage sans fard d'un engagé volontaire de dix-neuf ans ne cache rien des horreurs de la guerre. Mais il ne dissimule pas non plus l'enthousiasme de départ, la joie de se battre et le délire meurtrier qui s'empare des hommes au moment de l'assaut. D'où l'incontestable intérêt historique et documentaire de ces carnets qui révèlent également des aspects inconnus de la personnalité complexe d'Ernst Jünger.

01/2014

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Littérature française (poches)

Pain de soldat. 1914-1917

Henry Poulaille a fait la guerre de 1914, dont il est revenu marqué à jamais. Avec Pain de soldat, publié en 1937, Poulaille raconte la saga autobiographique des Magneux, famille d'ouvriers du XVe arrondissement de Paris, durant la Grande Guerre.1914. Louis Magneux, dix-huit ans, double de l'auteur, travaille chez un pharmacien de la rue de Grenelle. Le 31 juillet, Jaurès est assassiné. Deux jours plus tard, c'est la mobilisation générale. La guerre, le jeune Magneux, prolétaire anarchisant, pense comme beaucoup qu'elle ne durera pas, qu'il y coupera... Hélas, au bout de quelques mois, "petit à petit, tout le monde s'était installé dans la guerre, tant bien que mal, la révolte n'étant plus possible, les plaintes inutiles". Caserné à Lons-le-Saunier, il découvre la vie de chambrée, tragi-comique : il mange son "pain blanc". Dans les pires mois de 1917, il monte sur le front de l'Aisne et de Champagne. Chemin-des-Dames, Plateau de Craonne. Aux gaietés de l'escadron succèdent l'orage d'acier des shrapnels, la peur, le carnage. Magneux le pacifiste répugne à se servir d'une arme. Oubliant un jour sa baïonnette, un autre ses grenades, il réussira un singulier exploit : ne pas tuer. Pain de soldat échappe au lyrisme, au spectaculaire, au moralisme des récits de guerre. L'auteur, qui voulait écrire un "roman de guerre contre la guerre" n'a pas besoin d'en rajouter : la vérité, l'horreur, l'absurdité des faits suffisent.

10/1995

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Histoire de France

Bêtes de guerre. 1914-1918

"Dans ce livre toujours passionnant, souvent bouleversant, documenté par une érudition sans failles, Patrick Bousquet et Michel Giard nous racontent le destin généralement catastrophique des animaux précipités sans l'avoir demandé dans les convulsions de la Première Guerre mondiale. Dans leur exemplaire volonté de traiter de manière encyclopédique le bestiaire de la Grande Guerre, les auteurs n'oublient rien ni personne. On trouvera à leur inventaire les ânes, les vaches, les chameaux, les dromadaires, les chiens de traîneau et même un ours devenu la mascotte d'un régiment russe. Ils n'oublient pas non plus les animaux qui, juste retour des choses, martyrisèrent les combattants des deux camps : poux, puces et rats qui pullulaient dans les tranchées. La guerre, décidément, quelle sale affaire pour tout le monde ! Sauf pour les marchands d'armes, bien entendu !"

04/2018

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Récits de voyage

Carnet de route 1914-1918

Roger Staquet-Fourné né le 5 juin 1886 s'est battu sur le front de la guerre du 2 août 1914 jusqu'à l'armistice du 11 novembre 1918. Il appartenait au 29e régiment d'artillerie. Il a été démobilisé le 2 avril 1919. Durant toute cette période, il a tenu son carnet de route. Des petits carnets qu'il gardait dans sa poche et où il consignait tous les faits quotidiens de son périple de plus de 4 ans l'emmenant de l'Aisne en Artois, en Belgique, à Rethondes, en Champagne, Lorraine... Ces carnets sont aujourd'hui édités, outre les textes, ils comprennent aussi des dessins, croquis et photos originaux de l'auteur.

05/2011

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Petits classiques parascolaire

Lettres de poilus 1914-1918

Cent ans ont passé depuis le début de la Première Guerre mondiale qui a profondément changé le monde et les mentalités. A travers 13 lettres, vous découvrirez l'évolution de la Grande Guerre, les combats, le quotidien du poilu dans les tranchées, les bouleversements affectifs, sociaux et politiques entraînés par le conflit mondial.

08/2019

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Critique littéraire

Lettres de guerre. 1914-1918

Mort d'une surdose d'opium en 1919 à l'âge de vingt-trois ans, alors qu'il est encore sous l'uniforme, Jacques Vaché est reconnu comme celui par qui le surréalisme est arrivé. Du premier Manifeste à ses derniers Entretiens, André Breton aura toujours célébré celui qu'il appelait "l'homme que j'ai le plus aimé au monde". Et quinze Lettres de guerre, envoyées depuis le front à son ami poète ainsi qu'à Théodore Fraenkel et Louis Aragon, auront suffi pour que Vaché devienne l'arme secrète de plusieurs générations. Breton révélait en 1919 son "Umour" sans H, surgi au milieu des combats, l'expression poétique la plus pure de l'humour noir et de la "désertion intérieure". Présenter pour la première fois l'intégralité des lettres écrites par Jacques Vaché à sa famille et à ses amis pendant la guerre (158 dont 23 totalement inédites) permet de marquer le point de départ d'une aventure moderne et de mettre en lumière le soldat en action, la vocation prometteuse du dessinateur et la singularité du "dandy des tranchées".

11/2018

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Histoire de France

Carnets de campagne (1914-1918)

Henri Chennebenoist a 34 ans lorsque, le 4 août 1914, la guerre le saisit et l arrache à sa famille et à son commerce. Sa guerre, il la consigne, dès le premier jour, sur des carnets de poche. Consciencieusement, avec obstination, il note, apprécie, juge, condamne. Il nous livre, cent ans plus tard, un témoignage de première importance dans lequel se mêlent de fortes convictions. Rangés, égarés puis retrouvés et exhumés de l oubli, ces carnets apportent une pierre supplémentaire à la connaissance de ce qui fut une guerre totale.

06/2015

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Histoire de France

Ecrits de guerre 1914-1918

L'une des réponses les plus singulières à la Grande Guerre a sans nul doute été l'écriture littéraire de l'expérience guerrière. Par milliers, auteurs connus et inconnus (Henri Barbusse, Agust Stramm, Ernst Jünger, Léon Werth, Maurice Genevoix, Kurt Heynicke) se sont saisis de leur vécu au front pour en rendre compte par le roman ou la poésie. Par ses relations avec le public, les milieux littéraires ou la censure, ce "dit" de la guerre a su prendre une place centrale dans les sociétés en guerre. Légitimés par l'expérience du front et répondant à une demande de sens, ces textes ont en effet longtemps rencontré un large succès auprès de ceux qui n'ont pas connu l'enfer de la guerre.

09/2013

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Histoire de France

Souvenirs de guerre (1914-1918)

Le recteur Georges Lyon décide en 1914, face à l'invasion allemande, de rester à la tête des structures scolaires et universitaires de la partie occupée de l'académie de Lille. Il rédige ses Souvenirs qui constituent un témoignage d'une grande richesse pour saisir la vie des habitants. Il décrit les exigences allemandes, la vie difficile des Lillois et s'intéresse aux rapports qui se nouent entre les occupants et les occupés, montrant certaines accommodations mais aussi l'importance du refus.

10/2016

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Histoire de France

Journal de guerre. 1914-1918

Issu de la bonne bourgeoisie parisienne, Maurice Bedel (1883-1954) reçoit une éducation soignée et très complète. Après des études de lettres à la Sorbonne, il se consacre à la médecine et se tourne vers la psychiatrie, spécialité rare à l'époque. Il fréquente de nombreux salons où il se lie d'amitié avec de grands artistes et écrivains (Maurice Denis, Edmond Rostand, Jean Cocteau). Lui-même dessinateur, élève de Maurice Denis, il a été proche des nabis et Van Dongen. Après la guerre, il a poursuivi une carrière de romancier, d'essayiste, de journaliste et de poète. Il a connu la gloire littéraire en 1927 lorsqu'il a reçu le prix Goncourt pour son roman Jérôme 60° de latitude nord. Il livre dans son journal de guerre (1er août 1914 - 31 décembre 1918) un témoignage saisissant du déroulement de la guerre avec une distance que n'observe pas la plupart des soldats et officiers combattants.

10/2013