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Le rail belge sous l'Occupation. La SNCB face à son passé de guerre

Extraits

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Sciences historiques

Les entreprises de biens de consommation sous l'Occupation

Ce volume prolonge l'histoire de la vie économique et des entreprises sous l'Occupation avec l'étude d'une nouvelle branche, les industries de consommation, entendues largement, de l'agro-alimentaire à l'automobile, en passant par le textile. Il s'inscrit également dans une historiographie des entreprises de biens de consommation en plein renouvellement depuis une décennie, qui s'intéresse autant à l'histoire industrielle et commerciale qu'à celle des attitudes des consommateurs. Le cadre retenu privilégie le point de vue de l'entreprise en étudiant à la fois les conditions de fabrication des biens de consommation et l'organisation des circuits de vente; il ne néglige pas pour autant l'approche par les consommateurs. La vie des entreprises est marquée par des conditions d'approvisionnement difficiles, qui les obligent à recourir à des produits de remplacement. Comment parviennent-elles à échapper 'aux prélèvements de main-d'oeuvre et aux mesures de concentration Doivent-elles transformer leur production pour répondre aux exigences de l'occupant en particulier ? Dans quelle mesure réalisent-elles cependant des profits importants ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage, qui s'appuie sur les recherches récentes des meilleurs spécialistes français et étrangers, s'efforce de répondre. Cet ouvrage est issu des travaux du VIF colloque du groupement de recherche (GDR) du CNRS " Les Entreprises françaises sous l'Occupation " qui s'est tenu à Tours en octobre 2007. Créé en 2002 pour huit ans, le GDR a vise, par ses rencontres et ses publications scientifiques, à favoriser les études historiques d'un domaine de recherche qui apparaissait alors insuffisamment développé.

02/2010

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Littérature française

Le passé pense à nous

Apolline approche de la quarantaine, son enfance catastrophique ne cesse de la hanter faisant d'elle une personne insupportable. Mais avant tout, c'est la fille ingrate de Chantal. Chantal sexagénaire, veuve depuis vingt-cinq ans, plutôt seule, a noué une relation avec son aide à domicile, Lucette. Celle-ci lui annonce partir pour quelques mois, tout en lui proposant une remplaçante : Prudence. Prudence et Roxane sont passionnées par l'équitation. L'une porte un passé trouble mais sait parfaitement pourquoi elle fait ce qu'elle fait, tout en ayant oublié pourquoi elle en est arrivée à le faire. L'autre, orpheline suite au décès tragique de sa mère a enfoui son passé dans un mutisme. Piquée par sa curiosité, elle va découvrir le journal de Marie. Marie, à son grand regret, s'est éteinte sans avoir le temps... Pourtant cette femme va bouleverser la vie de ces femmes.

07/2022

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Europe

La guerre et le passé. Les leçons de l'histoire

La guerre et le passé : les "leçons" de l'histoire / par André Fribourg Date de l'édition originale : 1916 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Romans historiques

Grenoble, de l'occupation à la liberté

Ce texte se présente comme un "roman historique", mais, comme l'auteur le précise dans un chapitre final, la plupart des événements et des personnages relèvent de la réalité. Imre Boc a été résistant à Grenoble, dans les rangs de l'unité "Liberté" des Francs-tireurs et partisans de la Main d'oeuvre immigrée. Dans ce livre, il évoque les semaines qui ont précédé et suivi la libération de la ville. Il le fait avec beaucoup d'émotion, mais aussi sans le moindre angélisme, sans passer sous silence les oppositions qui ont existé entre les différentes organisations de résistance, notamment à propos du Vercors. S'il évoque la joie immense de la libération, il pointe aussi les désordres et la confusion qui ont régné. Il ne cache pas non plus la déception que provoque chez les résistants la reprise en main par les forces politiques traditionnelles. Ce qui fait vraiment la valeur de ce témoignage, c'est son authenticité et son respect de la complexité des situations d'alors, tout cela sans la moindre animosité ni amertume.

03/2012

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Histoire internationale

L'avenir nous appartient si... Le Liban face à son destin

Après dix années d'essais infructueux, la Pax Americana a échoué. Du Pakistan à l'Irak, le Proche-Orient échappe à l'empire américain. Bien que petit, le Liban a été, et est toujours, l'un des principaux théâtres de combat de ce conflit aux enjeux planétaires. La communauté chrétienne libanaise, plus particulièrement, a été l'enjeu de cette bataille. En son sein, quelques partis, dont le Courant Patriotique Libre, osent refuser l'instrumentalisation de leur communauté par une administration américaine trop encline à les sacrifier ensuite comme ce fut le cas pour les chrétiens d'Irak ou de Palestine. L'auteur raconte ici son expérience militante, les conditions du combat et les motivations qui animent sa génération, brossant au passage un tableau de la situation locale et régionale et des défis socio-économiques qui attendent les partisans de la réforme.

02/2011

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Histoire de France

Le domaine de Chantilly face à la guerre 1914-1919

A travers l'étude de documents d'archives du château de Chantilly lamais exploités, complétée par de nombreuses illustrations rares ou inédites, l'ouvrage lait revivre l'histoire des collections du musée Condé et le quotidien du domaine de Chantilly soumis à la menace allemande et aux réquisitions militaires alliées entre 1914 et 1919.

09/2018

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Romans historiques

Vous reviendrez à Berlin-sur-Meuse. Charleville sous l'occupation allemande 1914-1918

Pour bon nombre de Français, la Première Guerre mondiale, c'est avant tout les tranchées, les poilus, et les grandes batailles. Mais pour les habitants du Nord et de l'Est de la France, c'est aussi l'occupation allemande, tout particulièrement à Charleville, ville des Ardennes qui va devenir la capitale du IIe Reich, avec la présence de Guillaume II, du grand Etat-Major général allemand, du gouvernement et même d'ambassades. Pire encore, les habitants de ces régions seront perçus par le reste du pays comme les "les Boches du Nord" alors qu'ils subissent la dureté extrême des conditions d'occupation : destructions, pillages, travail forcé, prises d'otages, résistance, camps de concentration... Dans ce roman sensible, le lecteur suivra avec intérêt l'itinéraire de Berthe, une jeune femme qui va devoir affronter cette tourmente en compagnie de ces trois jeunes enfants. Une évocation vivante en même temps qu'un hommage à ceux qui furent bien souvent injustement traités par l'historiographie.

10/2015

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Histoire internationale

La Casamance face à son destin

Après avoir publié en 1986, sa thèse de doctorat sur l'histoire de la Casamance de 1830 à 1920, Christian Roche, à travers ces pages, aborde à nouveau le sujet pour un large public, notamment pour la jeunesse. Il esquisse l'historique de cette région du Sénégal, de la conquête française à nos jours auquel il mêle quelques souvenirs personnels. L'histoire nous apprend qu'avant la période coloniale, l'entité casamançaise telle qu'on la connaît aujourd'hui n'existait pas. C'était une juxtaposition de peuples qui cohabitaient difficilement. La conquête européenne se heurta à des résistances opiniâtres. Malgré tout, l'ordre français fit cesser les combats entre Diolas, Mandingues, Balantes et Peuls. Les marabouts prédicateurs de guerre sainte qui décapitaient les animistes avec leurs sabres, du haut de leurs chevaux furent éliminés. Si après la première guerre mondiale, on pouvait considérer comme achevée la conquête de la Casamance, ses habitants néanmoins restaient prompts à se rebeller. La présence française entre 1830 et 1960 transforma politiquement les pays de Casamance en une région bien définie, incluse dans le Sénégal. Sujets de l'Empire, puis citoyens de l'Union française, les Sénégalais Lamine Guèye, Léopold Sédar Senghor, Mamadou Dia, Auguste Gomis, Pierre-Edouard Diatta, Assane Seck, Louis Dacosta, Emile Badiane, Ibou Diallo et bien d'autres, formés à l'école des droits de l'Homme et du Citoyen proclamés en 1789, sont parvenus, par la négociation pacifique, à obtenir l'indépendance de leur pays en 1960. Puis le temps de la division a resurgi. Pour n'avoir pas été entendus, pour ne pas s'être senti citoyens à part entière, certains Casamançais ont choisi la force des armes. Les nouvelles générations forgeront-elles le destin de la Casamance en confiance et la paix retrouvée dans un ensemble harmonieux ou au contraire dans la poursuite des drames subis ? Tout est désormais entre leurs mains.

02/2016

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Actualité politique France

La France face à son déclin

Ce livre est une analyse sévère et objective de la situation actuelle de la France. Que ce soit la gestion publique (dépenses, fiscalité, déficits, endettement) ou le rôle intrusif omniprésent de l'Etat et de la fonction publique, pour une efficacité bien contestable : une économie en perte de vitesse, des concepts fondamentaux détournés, sinon bafoués. Ladite analyse a pour double objectif d'appeler les électeurs à choisir des offres " responsables " et d'inciter les partis politiques à faire preuve de rigueur et de courage dans leurs programmes pour espérer faire sortir la France de cette spirale destructrice.

09/2023

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Histoire de France

La vie des Français sous l'Occupation. 1940-1945

Les Français ? Ils sont plus de 40 millions en juin 1940 lorsque les Allemands occupent la France. Et ce livre raconte leur vie quotidienne. Au moment d'entamer de longues recherches, Henri Amouroux s'est aperçu lorsqu'il évoquait les années d'occupation, que ceux-là mêmes qui doutaient de l'opportunité d'un tel travail étaient très vite emportés par leurs souvenirs et qu'ils multipliaient alors les anecdotes. L'entreprise valait donc d'être tentée. Ce que les historiens ont fait pour les humbles contemporains de Jules César, de Louis XIV ou de Napoléon, pour ce peuple anonyme dont l'histoire, tout attachée aux rois et généraux, oublie souvent l'existence, Henri Amouroux l'a réalisé pour les acteurs encore vivants de l'une des périodes les plus dramatiques qui puisse s'imaginer. En effet, la tentation était grande de se faire l'historien de ces millions d'anonymes. Pourquoi ne pas raconter non seulement les aventures sanglantes des Français sur les routes de l'exode, mais aussi leurs difficultés à se procurer leur pain quotidien, leurs ruses, leurs expéditions et leurs batailles dans les campagnes nourricières ? Pourquoi ne pas dire les ersatz, le faux tabac, le faux café, le faux savon, les faux témoins, les divertissements d'une époque, qui n'a pas été " noire " pour tout le monde, mais aussi les souffrances des femmes des prisonniers de guerre, le martyre de tous ceux que la Gestapo traquait et attaquait ? Pourquoi ne pas évoquer les nuits d'alerte, les lendemains de bombardements, le climat de ces villes dont les rafles, le couvre-feu dépeuplent les rues, l'écoute de la radio anglaise dans l'odeur des rutabagas, la vie des maquisards, pour qui le combat n'est qu'une brève lumière dans la suite des jours ternes et dangereux ? Le livre d'Henri Amouroux est un livre neuf, car jamais pareil travail n'avait été mené avec autant d'application dans la recherche, autant d'aisance journalistique dans le récit. Très différent de tous les livres qui ont paru sur les années 1940-1944, La vie des Français sous l'Occupation complète les meilleurs et se révèle d'un intérêt passionnant pour ceux et celles qui vécurent sous l'Occupation... comme aussi pour leurs fils et leur petits fils.

11/2018

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Histoire de France

Le marché de l'art sous l'Occupation (1940-1944)

Sous l'Occupation, le marché de l'art en France a été florissant. Jusqu'en 1944, tous les biens appartenant à des familles juives sont systématiquement saisis. Les produits de ces pillages, ce sont les milliers de peintures, de sculptures, d'objets d'art ou de meubles rares. Destinées au musée de Hitler à Linz ou à la collection de Goering, certaines oeuvres modernes dites " dégénérées " sont dispersées aux enchères à l'Hôtel Drout. Les galeristes, les antiquaires, les marchands, les experts, les particuliers et toutes sortes d'intermédiaires travaillant pour les Allemands y viennent afin d'acquérir à bas prix des toiles dont ils ne peuvent que soupçonner qu'elles ont été volées. Des familles juives, dont de grands collectionneurs, mais aussi des francs-maçons et des opposants au IIIe Reich sont systématiquement spoliés. Un transfert d'oeuvres d'art va s'organiser, le tout dans un milieu interlope. Les enrichis du marché noir veulent convertir ou blanchir l'argent et trouvent dans l'art une valeur refuge. Il y a aussi une nouvelle clientèle, dont les Allemands qui se trouvent à Paris. La monnaie allemande est très forte par rapport au franc et l'on observe un afflux de marchandises, car les familles juives tentent d'échanger des oeuvres d'art contre des liquidités afin de fuir. Certaines oeuvres modernes, considérées comme proscrites par le IIIe Reich vont avoir des coûts moindres. Mais les marchands allemands ne s'y trompent pas, ce sont en majorité des historiens de l'art, et savent que ces oeuvres ont une vraie valeur artistique. S'appuyant sur des archives françaises, américaines et allemandes, Emmanuelle Polack s'emploie à mener l'enquête sur le marché de l'art à Paris et à Nice où trafics, vols et recels d'oeuvres d'art se sont multipliés.

02/2019

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Essais

La pensée face à son miroir.... La lumière de l'inconscient

"L'univers est empli d'un fluide subtil intermédiaire entre l'homme et le cosmos" , spécifiera Claude Quétel. Image symbolique qui se lit à travers la sphère artistique, l'aventure littéraire et ses velléités. Selon Sigmund Freud, 85% de la réalité psychique est inconsciente ! Lui faisant remarquer que "l'inconscient s'exprime à l'infini" . Se référant à de grandes notions abstraites ; la Destinée, la Fatalité, le Ciel. Sources de nos désordres intimes. Fragments de nos vies, émotions soudaines ou analyse de nos parcours... Cet ouvrage notifie que l'être est en perpétuel mouvement, en constante métamorphose que nourrit un imaginaire débordant d'énergie, optimisant sans cesse son potentiel créateur... Tel un cri poussé comme l'ultime appel d'un moi que la psychanalyse, dans son étude, approfondira. Car c'est au creux de la recherche et de l'interrogation que l'esprit institue cette correspondance fondamentale à son entendement. Signifiant qu'entre matérialité et spiritualité, l'artiste trouve la force de son épanouissement, l'écrivain la profondeur d'un discours construit sur des fondements que le rêve embellit au gré de ses désirs... Telles des images fugitives qui emplissent l'espace d'une candeur que le souffle transpose et que la beauté exalte !

01/2023

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Cerveau et psychologie

Face à face avec son cerveau

« Voir son cerveau est une expérience émouvante et intime.
En trente-cinq ans de recherches, j’ai vu la boîte crânienne rendue transparente, les pensées devenir décodables, les maladies céder à un début de compréhension. J’ai participé à la genèse des premières théories mathématiques qui expliquent comment relier la conscience et son substrat matériel.
C’est cette aventure intellectuelle en plein essor que j’ai voulu raconter ici, en partageant avec vous une centaine d’images spectaculaires de la conquête du cerveau. »
S. D.

Un livre unique.

Stanislas Dehaene est professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale, membre de l’Académie des sciences. Il préside le Conseil scientifique de l’Éducation nationale. Il a publié Les Neurones de la lecture, La Bosse des maths, Le Code de la conscience et Apprendre !, qui ont rencontré un très grand succès. 

09/2021

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Histoire de France

Le Soleil éclipsé. Le château de Versailles sous l'occupation

14 juin 1940. La Wehrmacht envahit le château de Versailles. Par la portée symbolique de cet événement, Hitler réalise son rêve de revanche. Dès lors, et durant quatre années, des milliers de soldats arpentent la galerie des Glaces, parcourent les jardins dessinés par Le Nôtre, tandis qu'aléas climatiques, bombardements, pénuries, pillages et vandalisme mettent en péril ce joyau national, et les derniers chefs-d'oeuvre qu'il abrite. En prévision du pire, un vaste plan de protection avait été élaboré dès les années 1930. On camoufla à partir de septembre 1939 tout ce qui pouvait l'être, à commencer par le Grand Canal, entièrement asséché. Dans l'affolement de l'exode, on finit d'évacuer collections et décors au sein de plusieurs châteaux de province : Chambord, Brissac, Sourches, Serrant, Voré... La plupart de ces trésors survécurent ainsi, "hors les murs", jusqu'à la fin du conflit. C'est un quotidien fait de craintes et d'espoirs que dévoile cet ouvrage, au plus près d'une poignée d'hommes et de femmes, conscients de la nécessité absolue de préserver un patrimoine unique.

06/2018

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Littérature française (poches)

Le passé sous silence

" Je me dois de prévenir le monde : qu'il se méfie de moi, je ne suis pas une personne fréquentable, car je suis issu d'une racine pourrie. Ces quatre mots, ma mère me les a écrits sur une carte postale qu'elle m'a adressée pour mon anniversaire. Je venais d'avoir cinquante-six ans. " Pour Denis, fils de Kabyle, le choc de ces quatre mots sera terrible, destructeur, entraînant dans la tourmente sa femme et ses enfants. Avec un sens aigu du tragi-comique, Daniel Prévost nous raconte, en une saga familiale nourrie de contes cruels et d'actes barbares, le refus d'une mère à dire le nom du père.

06/2001

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Histoire de France

PÉRONNE SOUS L'OCCUPATION (1914-1918)

Ce livre, composé de 18 fascicules parus dans le Journal de Péronne après 1918, retrace la vie de la population civile de Péronne pendant la Grande Guerre. Ecrit (sous le pseudonyme de FASOL) par Henri Douchet (1866-1942), écrivain et musicien très attaché à sa ville, cet ouvrage n'a jamais été réédité. Suivant l'ordre chronologique, ce "journal de l'occupation" est la réunion des nombreuses notes de l'époque auxquelles l'auteur a ajouté ses propres souvenirs et les récits des témoins directs ayant vécu cette période tourmentée. Il a été rédigé avec le soucis constant de ne pas s'écarter de la Vérité historique et celui de refléter les sentiments que l'on éprouvait alors. Cet ouvrage est complété par deux tomes consacrés à l'arrondissement de Péronne. N. B. Ce livre a été réalisé en mode "reprint" , c'est donc une "copie conforme" des fascicules parus dans le Courrier de Péronne. Vu la typographie très fine et le nombre de pages, il était "financièrement" impossible de recomposer les 280 pages du tirage original.

04/2014

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Histoire de France

Diaboliques. Sept femmes sous l'Occupation

Elles s'appellent Andrée Cotillon, Alice Mackert, Juliette Goublet, Rudolphina Kahan, Waltraute Jacobson, Hélène de Tranzé ou Maud Champetier de Ribes. Concubine, égérie, espionne, putain de bas-fonds, belle de jour, intellectuelle ou aristocrate fauchée : elles ont frayé avec la pègre, prêté main-forte à la Gestapo, trempé dans tous les mauvais coups de la Collaboration. Ces femmes ont pris part à des rafles d'enfants, servi de rabatteuses au sinistre docteur Petiot ou traqué les résistants dans le Vercors aux côtés de l'occupant. Cédric Meletta est parti sur les traces de ces aventurières, prédatrices ou criminelles oubliées, exhumant leur destin du secret des archives, comme dans un roman de Modiano. La plupart furent poursuivies et condamnées à la Libération, certaines fusillées lors d'exécutions sommaires. L'auteur ne refait pas leur procès. Il se plonge dans l'histoire de chacune, sonde leur âme noire, comme on rouvre des dossiers enfouis, et nous livre un tableau fascinant de cette période dont il restitue l'atmosphère et les intrigues avec une grande finesse psychologique et un sens aigu du détail et de l'anecdote. Son récit est tout autant d'un historien que d'un romancier, qui sait décrypter les ambiguïtés, les faux-semblants, les jeux d'ombres et de manipulations derrière la vérité des faits.

02/2019

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Sciences politiques

La guerre nucléaire à pile ou face

Larme nucléaire a été, pendant plus de soixante-dix ans une arme de dissuasion ; une arme de non-emploi. En sera-t-il toujours ainsi au cours des quatre-vingts ans qui nous séparent du vingt-deuxième siècle ? L'examen rigoureux de différents scenarios tente de limiter la part d'incertitude. Si cet essai laisse entrevoir des risques immenses, il ne se conclut pas sans donner des clés pour éviter le pire.

07/2019

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Sociologie

Face à la guerre. Ecrits 1914-1916

La position de l'Allemagne impériale soucie Georg Simmel : où doit-elle se situer vis-à-vis de la catastrophe survenant dans la vieille Europe disloquée, et à l'heure de son «américanisation» ? Il s'exprime ici moins en universitaire qu'en penseur du lien social, à qui les formes et l'intensité de la guerre en cours imposent une difficile épreuve de vérité. Epreuve personnelle aussi, car la Grande Guerre oppose les philosophes de la même école de pensée - comme on le voit en lisant les pages de Simmel en regard des adresses de Bergson à ses collègues académiciens, puis à l'opinion américaine.

04/2015

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Géopolitique

Taïwan face à la Chine. Vers la guerre ?

Tensions, manoeuvres militaires et menaces se multiplient dans le détroit de Taïwan. Pourquoi Xi Jinping est-il obsédé par cette île de 23 millions d'habitants et quel rôle les Etats-Unis comptent-ils jouer en cas de conflit ? Obsédé par son afirmation de puissance et par la revanche sur le passé, le président chinois rêve de la "réunification de la patrie" d'ici 2049. Pourtant, l'ancienne Formose n'a jamais fait partie de la République populaire de Chine et seuls 5 % de ses habitants se "sentent chinois" . L'incroyable dynamisme et la percée démocratique de ce petit pays face au Dragon chinois forcent le respect, si bien que la non-reconnaissance de Taipei à l'ONU semble aujourd'hui une aberration. Pour saisir les enjeux géopolitiques qui se jouent autour de Taïwan, il faut comprendre son histoire, ses aspirations sociales, culturelles, économiques et politiques. C'est l'objectif de ce livre très éclairant.

10/2023

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Géopolitique

Taïwan face à la Chine. Demain, la guerre ?

Tensions, manoeuvres et provocations se multiplient dans le détroit de Taïwan. Valérie Niquet nous donne les clés pour comprendre pourquoi l'île reste pour Xi Jinping, la "mère de toutes les batailles" et pourquoi les États-Unis se préparent à intervenir. Obsédé par son affirmation de puissance et la revanche sur le passé, le président chinois rêve de la "réunification de la patrie" d'ici 2049. Pourtant, l'ancienne Formose n'a jamais fait partie de la République populaire de Chine, son histoire est composée d'héritages divers : autochtones, populations venues du continent, colonisation japonaise. . . si bien qu'aujourd'hui seulement 5 % de ses habitants se "sentent chinois" . L'Empire du milieu se radicalise et se ferme tandis que Taipei apparaît comme de plus en plus légitime au reste du monde et sa non-reconnaissance à l'ONU comme une aberration. Sa modernité fondée sur l'esprit d'ouverture, l'innovation et la capacité d'adaptation et sa démocratisation accomplie sans violence à la fin des années 70 pourraient être demain un modèle alternatif plus performant et plus séduisant que le régime de Pékin. Mais le dynamisme et la résilience de ce David (23 millions d'habitants) face au Goliath chinois sont de moins en moins acceptables pour Xi Jinping qui brandit les menaces de "séparatisme" et attise les braises du nationalisme. Pour saisir tous les enjeux géopolitiques qui se jouent autour de Taïwan, il est nécessaire de comprendre son histoire, ses spécificités sociales, culturelles, économiques et politiques. C'est tout l'objectif de ce livre.

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Policiers

La guerre a son parfum

Soixante ans après la fin de la guerre, une équipe de braqueurs allemands sévit sur la ville. Leur cible : les parfumeries de la chaîne Martinaud. C'est le moment que choisit Lucien Borner, ancien milicien, pour faire son retour sur scène. Quel est le rapport ? Y en a-t-il un ? Ce n'est pas le problème d'Ernest Cafuron. Lui, ce qu'il veut, c'est que personne n'ennuie Linda, sa petite copine, qui travaille justement chez Martinaud. Et il ne faut pas l'énerver, Ernest...

05/2010

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Critique littéraire

Pourquoi nous battons-nous ? 1914-1918 : les écrivains face à leur guerre

Comment survivre à l'enfer ? Comment expliquer philosophiquement, politiquement, spirituellement, une telle boucherie ? Comment demeurer un homme au sein du chaos ? Le vertige de la Grande Guerre nous est devenu insaisissable. Le livre d'Emmanuel Godo rend la parole à ceux qui l'ont vécu. Ce sont eux qui nous racontent leur départ au front, au nom des idéaux patriotiques ; leur épreuve du feu, du fond des tranchées ; leur quête de signification, face à l'abîme entre les doctrines et les faits. Français, Allemands, Américains, Anglais, Tchèques..., ce sont tous des écrivains, des intellectuels, des militants. Chacun essaie, à sa façon, de donner sens à l'insensé. Pour le socialiste Barbusse, il s'agit de faire la guerre à la guerre. Pour l'agnostique Jünger, de construire un homme nouveau. Pour le catholique Teilhard de Chardin, de redécouvrir le prix de la foi. Pour eux, comme pour tous les autres témoins convoqués dans ce livre, il faut humaniser l'inhumanité. Nourri d'une riche documentation, porté par un vrai souffle, cet essai répond aux questions que nous ne cessons de nous poser un siècle après 1914.

02/2014

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Critique littéraire

A bon entendeur, salut ! Face à la perversion, le retour de Don Quichotte

Le premier Don Quichotte avait pour charge de soigner les traumas de guerre et d'esclavage de son père, Miguel de Cervantès. En écrivant Don Quichotte, pour combattre la mélancolie (Stock, 2008), et en adoptant pour titre de son livre une expression de Cervantès lui-même, Françoise Davoine livrait une telle lecture du deuxième bestseller mondial après la bible, et l'adressait aussi aux analystes comme un manuel de psychanalyse. La relation de parole entre l'écuyer Sancho Pança et son maître incluait une analyse très fine du transfert dans l'exploration des traumas. Quelque dix ans plus tard, à la veille de sa propre mort, Cervantès repart à l'attaque, cette fois-ci confronté à la perversion. Le prétexte lui en était donné par le plagiat anonyme qui dépossédait Don Quichotte et son auteur de la gloire européenne, et même mondiale, des aventures de l'ingénieux hidalgo. Françoise Davoine et Jean-Max Gaudillière emboîtent le pas à ce nouveau voyage extraordinaire où la perversion s'étale au grand jour, organisatrice d'un lien social, voire d'un mode de gouvernement. Cervantès va montrer comment la folie s'y confronte : là encore, le champ d'action et d'amour défini à l'attention des lecteurs est déployé dans toute la spécificité de cette recherche. Sa fiabilité repose essentiellement sur la force de la parole donnée, qui doit traverser les petits et les gros mensonges, la séduction et le secret, les abus et les crimes, pour authentifier ce que la folie montre, faute d'une altérité suffisamment fiable pour recevoir ce témoignage. Françoise Davoine et Jean-Max Gaudillière ont pris le parti de suivre ce nouvel et dernier périple du héros de Cervantès : en effet, ce dernier a décidé de le faire mourir à la fin de la fiction, pour éviter à son héros de nouvelles contrefaçons éditoriales. Entretemps, il nous enseigne l'efficacité de sa démarche, toute folle qu'elle apparaît. Les « bons entendeurs » que sont les psychanalystes sauront reconnaître l'expérience acquise au contact des traumas de guerre, et recevoir aussi quelques histoires cliniques qui illustrent la démarche quichottesque, soutenue finalement par un seul principe : trauma, folie, même combat. La perversion, qui s'entend ici de tout lien social, massif ou limité à l'espace singulier, réduisant le sujet à l'état d'un objet, constitue la véritable cible du roman, comme aussi de ce deuxième livre consacré aux combats victorieux du héros cervantin. À bon entendeur, salut !

04/2013

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Thrillers

Prisonnier de son passé. Réveil de la terreur à Marrakech

La question brûle toutes les lèvres : qu'est-ce qui a conduit un paisible vieillard sans histoire à perpétrer l'une des plus terribles atrocités au sein du quartier des détenus exemplaires de la prison "Ménara-1" de Marrakech ? Quelles sont les raisons sous-jacentes ? Quelle est son histoire ? Quels mobiles l'ont animé ? A-t-il toujours été violent ? Ou est-ce le résultat d'une spirale infernale qui l'a mené en prison avant de le transformer en cette créature monstrueuse dont tout le monde parle ? Son récit hantera, et pour longtemps, les esprits et les discussions de l'ensemble de la société. Inspiré d'événements réels, chaque chapitre de cette fiction apporte son flot de rebondissements et de surprises. Ainsi, pas à pas, au fil de l'enquête et au travers d'un périple temporel et spatial, on avance vers la résolution en éclaircissant tous ces mystères.

06/2023

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Poésie

Retrouver la belle vue de son bon coeur

"C'est à toi, à qui j'adresse ma promesse, Vers la lumière de ma poétesse, M, que pluie noire jamais ne cesse". L'amour est un émerveillement perpétuel face à tous les aléas de la vie, une profonde source de bonheur et d'inspiration parce qu'il permet de tout affronter, voire son identité. Dans cet ouvrage, il se cache entre les vers. Parviendrez-vous à le retrouver, en même temps que la belle vue de son bon coeur ?

07/2022

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Histoire de France

Ecrire sous l'Occupation. Du non-consentement à la Résistance, France-Belgique-Pologne 1940-1945

Qu'est-ce qui pousse des hommes et des femmes à écrire pour dire leur "mal vivre" sur un sol occupé ? La première originalité de cet ouvrage est de répondre à cette question en élargissant le plus possible le champ d'investigation. Ont été pris en considération les différents types d'écrits - publics, intimes, clandestins, dans ou hors du champ littéraire - qui manifestèrent en France, entre 1940 et 1945, un refus de la résignation et de la passivité face à l'occupation et incarnèrent tout l'éventail des comportements allant "du non-consentement à la résistance". A cet objectif ambitieux correspond une approche interdisciplinaire inédite qui combine analyses littéraires et historiennes, ainsi qu'une dimension comparatiste : les cas belge et polonais ont permis de mesurer les effets des variations des conditions d'occupation et des contextes culturels nationaux. L'ouvrage s'organise autour de cinq axes : l'écriture intime, l'écriture clandestine (presse, tracts, chants des maquis), les formes littéraires (poésie, théâtre, roman), les modalités de l'engagement chez les écrivains, l'écriture face à la persécution et à la répression (journaux et correspondances de Juifs, graffitis de détenus, lettres de condamnés à mort). Que ces contributions traitent de genres, d'auteurs ou d'oeuvres, deux questions principales les parcourent. Quelles fonctions remplissent ces écrits : conceptualiser, agir, affirmer une identité ? Quelles mutations surviennent en période d'occupation, en fonction des différents régimes d'écriture : journalistique ou littéraire, testimonial ou fictionnel, à visée intime ou publique ?

09/2011

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Encyclopédies de poche

Les années noires. Vivre sous l'Occupation

Eté 1940, un peuple hagard se retrouve sur les routes de l'exode. Eté 1944, la joie de la Libération efface la honte de la défaite. Entre-temps, les Français ont vécu avec l'ennemi. Ils ont acclamé un Maréchal qui tendait la main à l'oppresseur nazi et parlait, les ruines encore fumantes, d'une " France nouvelle ". Ils traversent ces années noires, partagés entre la résignation et la résistance, hantés par les difficultés matérielles. Henry Rousso, historien de la période de Vichy, retrace ces événements dont le souvenir est toujours vif.

12/2009

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occupation

Les armes sous l'occupation. Collaboration & Résistance

La défaite de 1940 et l'occupation du pays par l'Allemagne nazie amorcent très tôt un nouveau conflit, interne cette fois, où vont s'affronter la France collaborationniste, dévouée corps et âme au régime de Vichy, et des groupes de résistants qui vont s'employer à préparer la libération du pays. L'attaque de l'URSS par l'armée allemande en juin 1941 déclenche une croisade anticommuniste de grande ampleur qui divise encore davantage le pays. Les membres de plusieurs partis collaborationnistes mettent alors leurs idées au bout de leurs fusils et rejoignent la Wehrmacht, la Milice française ou la Waffen SS pendant que d'autres basculent dans la clandestinité. Tous cherchent à s'armer. Or, des armes il y en a : le pays en regorge, qu'il s'agisse d'armes de chasse, de tir ou de défense. Eparpillées sur tout le territoire métropolitain, elles font l'objet de toutes les convoitises. L'occupant cherche à les collecter pour en avoir le contrôle, les forces de l'ordre, à la solde de Vichy, en veulent pour assurer leur sécurité et les résistants récupèrent tout ce qu'ils trouvent dans l'attente des parachutages organisés par les Alliés. Les auteurs présentent ici toutes les armes qui ont servi lors de ces "années noires", qu'il s'agisse de celles des forces de l'ordre, fidèles au régime de Vichy, de celles des Français servant sous uniforme allemand ou des armes de ces hommes et de ces femmes qui se sont levés pour lutter contre l'occupant.

04/2024

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Ouvrages généraux

Les Nomades face à la guerre (1939-1946)

La situation d'exclusion des "gens du voyage" en France aujourd'hui s'inscrit-elle dans la continuité des persécutions subies par les "Nomades" pendant la Seconde Guerre mondiale ? L'ethnologue Lise Foisneau a fait de cette question le point de départ d'une enquête historique inédite. Avec l'aide de Valentin Merlin, elle a recueilli la parole des derniers témoins et exploré de nombreux fonds d'archives pour tenter de comprendre pourquoi des gouvernements que tout opposait ont poursuivi une même politique de répression des "Nomades" entre 1939 et 1946. Au prétexte de la mise en oeuvre d'un état d'exception, la IIIe République en guerre prit des mesures drastiques à l'encontre des "Nomades" , qui se retrouvèrent soit assignés à résidence soit rassemblés dans des lieux spécifiques que l'occupant allemand et le régime de Vichy transformèrent rapidement en des camps. Cette politique fut rendue possible par l'adoption préalable, en 1912, de la catégorie administrative de "Nomade" dans laquelle furent regroupés des Roms, des Manouches, des Sinti, des Gitans, des Yéniches et des Voyageurs. L'arsenal législatif élaboré entre 1940 et 1944 continua d'être appliqué par le Gouvernement provisoire de la République française jusqu'en juillet 1946. Il n'y eut pas de Libération pour les "Nomades" . Par sa méthode qui associe histoire, ethnographie et participation active des témoins à la recherche, ce livre renouvelle en profondeur une historiographie restée très lacunaire soixante-quinze ans après les faits. Il montre aussi comment l'immobilisation forcée des collectifs romani et voyageurs pendant la Seconde Guerre mondiale se mua en résistance : opposition à la législation anti-nomade et lutte partagée avec l'armée des ombres. Cette étude pionnière est tissée de micro-récits qui déploient de multiples effets de savoir. Le croisement de la mémoire et des archives permet de restituer avec précision des pans entiers de l'histoire nationale jusqu'ici scellés.

01/2022