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La musique au pas. Etre musicien sous l'Occupation

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Policiers

Pas de secrets entre nous

De temps en temps, on a comme une envie de meurtre... Quand il rencontre Millicent à bord d'un avion, c'est le coup de foudre. Quinze ans plus tard, le voilà marié, avec deux enfants, dans un quartier cossu de Woodview, sous le radieux soleil de Floride. Il donne des cours de tennis aux résidents fortunés du country club, tandis que sa ravissante épouse est agent immobilier. C'est le couple idéal, et tout le monde les envie. Seulement voilà, sous des dehors respectables, ils ne sont pas exactement ce qu'ils ont l'air d'être. Pour échapper à leur quotidien asphyxiant, ils jouent à des jeux dangereux, de plus en plus dangereux. Dans ce monde trop parfait où on peut mentir et tricher à volonté, il y a des femmes qui disparaissent et qu'on ne revoit jamais. Un thriller addictif, à mi-chemin entre Dexter et Mr. and Mrs. Smith.

06/2020

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Littérature française

Nous, notre Musique, on n'en parle pas

" Mesdames et Messieurs... Pour la musique s'il vous plaît... Bon voyage..." Nous avons tous " subi " ou apprécié la présence d'un accordéoniste ou d'un petit groupe de musiciens d'origine roumaine et tsigane dans le métro parisien. Or, dans les années 2000-2002, une jeune femme française, violoniste brillante et passionnée, Héloïse Boullet, s'intègre dans ce milieu des musiciens tsiganes du métro parisien et décide d'en faire un sujet de recherche à l'université pour une maîtrise puis un DEA d'ethnomusicologie. Qui sont-ils ? Quel est leur parcours ? Quelles sont leurs musiques ? De ses travaux est issu ce livre, exceptionnel témoignage où se conjuguent le talent d'une ethnologue débutante, la passion musicale et une profonde humanité. Héloïse Boullet a su franchir la frontière entre le visible et l'invisible, l'apparent et le caché, car non seulement elle restitue le quotidien du métro, mais elle a également pu accéder à l'intimité de ces nomades du sous-sol et aux " musiques à écouter " qu'ils ne se réservent qu'à eux-mêmes. Ce livre est aussi un hommage à l'auteure, qui nous a quittés en août 2010.

07/2014

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Romans historiques

Vous reviendrez à Berlin-sur-Meuse. Charleville sous l'occupation allemande 1914-1918

Pour bon nombre de Français, la Première Guerre mondiale, c'est avant tout les tranchées, les poilus, et les grandes batailles. Mais pour les habitants du Nord et de l'Est de la France, c'est aussi l'occupation allemande, tout particulièrement à Charleville, ville des Ardennes qui va devenir la capitale du IIe Reich, avec la présence de Guillaume II, du grand Etat-Major général allemand, du gouvernement et même d'ambassades. Pire encore, les habitants de ces régions seront perçus par le reste du pays comme les "les Boches du Nord" alors qu'ils subissent la dureté extrême des conditions d'occupation : destructions, pillages, travail forcé, prises d'otages, résistance, camps de concentration... Dans ce roman sensible, le lecteur suivra avec intérêt l'itinéraire de Berthe, une jeune femme qui va devoir affronter cette tourmente en compagnie de ces trois jeunes enfants. Une évocation vivante en même temps qu'un hommage à ceux qui furent bien souvent injustement traités par l'historiographie.

10/2015

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Sciences politiques

Les socialistes sous l'Occupation. Résistance et collaboration

La Collaboration n'a pas épargné le socialisme, le socialisme n'a pas ignoré la Résistance. Mais de ces deux mouvements, la mémoire collective de la SFIO a peu retenu. Période de la clandestinité, de la lutte armée, mais aussi de la collaboration avec l'ennemi, l'occupation s'inscrit mal dans la grille de lecture d'un parti formé aux luttes parlementaires, nourri dans le respect des traditions démocratiques. L'analyse sociologique et historique permet de rompre avec cette image, de restituer la complexité et la cohérence des itinéraires, de saisir aussi l'inégale richesse des contributions. La Collaboration sollicite le cadre, la Résistance rallie le militant de base ; le milieu parisien emprunte au socialisme certaines de ses valeurs, les mouvements clandestins lui doivent à la fois leur idéologie et une large part de leurs forces militantes. Observatoire idéal des contradictions socialistes, la période de l'Occupation trace de la SFIO un profil que n'épuisent pas les références au réformisme, à la social-démocratie ou au radicalisme. C'est en termes de richesse, de complexité et d'originalité qu'il faut penser le socialisme français.

01/1982

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Histoire de France

Journal d'une adolescente juive sous l'Occupation

" Tu ne le sais pas encore, ma à partir d'aujourd'hui, petit cahier, tu es mon meilleur ami, et mon seul confident. " Marise est juive, elle 15 ans en 1943 et se cache sous un faux nom. Elle ne sait pas encore ce qu'est la déportation, mais, comme ses parents, elle se doute bien qu'il vaut mieux y échapper. Malgré sa fausse identité, elle se confie à son journal et raconte comment une famille privée du père se débrouille pour survivre, comment la jeune- fille qu'elle est, vit malgré la guerre ses premiers émois sentimentaux et comment la peur d'être découverte ronge ses nuits et ses jours. Un carnet intime qu'elle conservera précieusement et qu'elle a eu la générosité de confier à sa belle-fille, Nicole Zimermann.

11/2015

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Histoire de France

Honneur et disgrâce. Deux préfets sous l'occupation

L'opposition entre collabos et résistants, dans les hautes sphères, est ici illustrée sous un jour nouveau. Histoire de deux hauts fonctionnaires pendant la Seconde Guerre mondiale : un préfet du Jura lourdement impliqué dans la collaboration et un préfet du Var, nommé préfet de la Résistance en 1944. Basé principalement sur des documents d'archives, ce récit éclaire d'un jour différent l'opposition entre collaborateurs et résistants, les passions humaines venant impacter l'Histoire et en brouiller les repères. Les petites histoires et l'Histoire s'entremêlent dans cet ouvrage : récit de procès d'après-guerre, mais également de la vie sous l'Occupation avec, en parallèle, le récit des recherches actuelles menées pour effectuer ce travail.

06/2019

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Sciences historiques

Vivre sous l'Occupation (1940-1945). Chroniques jurassiennes

Après le succès de son premier ouvrage "Jura Territoires de résistance", André Robert aborde cette fois-ci la vie quotidienne des jurassiens durant la seconde guerre mondiale.

11/2015

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Histoire de France

Tony, 1942. Un procès oublié sous l'Occupation

Il s'appelle Tony Bloncourt. A peine vingt ans, originaire d'Haïti, étudiant à la Sorbonne, il fait partie dès 1941, d'un petit groupe de six jeunes résistants de la région parisienne, âgés de 17 à 20 ans, impitoyablement traqué par la police française. Après leur arrestation, la justice militaire allemande a voulu frapper un grand coup : leur procès, ouvert au public et à la presse, s'est tenu dans le cadre exceptionnel de l'Assemblée nationale. Les six membres du groupe ont été fusillés le 9 mars 1942 à 16h45 au Mont-Valérien. Il s'appelle Georges Veber. Commissaire dirigeant la Brigade Spéciale de la préfecture de police de Paris, exemple même du fonctionnaire consciencieux et âme de chasseur. C'est lui qui a traqué ces jeunes gens et les a livrés à la Gestapo. Il s'appelle Paul Riche. Au moment où les six jeunes hommes sont jugés et fusillés, il prépare le tournage de son film Forces Occultes dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Cinéaste collaborationniste, mais également violent chroniqueur antisémite d'Au Pilori, et bientôt agent français de la Gestapo. Soixante-dix ans après ce procès inouï à l'Assemblée nationale et l'exécution de ce groupe de jeunes résistants turbulents et d'origine étrangère, le journaliste Emmanuel Lemieux retrace cette histoire peu connue et dérangeante de notre histoire commune.

03/2012

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Histoire de France

Histoire des maquis en France sous l'occupation

Un vibrant hommage à la Résistance et aux maquis de toutes les régions de France, pour leur courage et leur abnégation pendant la 2e guerre mondiale. -     Ce livre rend hommage aux maquis et détaille leurs faits d'armes dans toutes les régions de France.     Le débarquement allié en Afrique du Nord et l'invasion de la zone libre par les forces germano-italiennes, en novembre 1942 favorisent l'essor de la Résistance en France. Les premiers maquisards sont souvent des communistes poursuivis par la Gestapo ou la police de Vichy, déjà habitués à la vie  clandestine. Sans formation militaire ou politique, leur adaptation à cette vie pleine de périls s'avère difficile. Les maquis sont adaptés aux sabotages, aux coups de main et embuscades, à l'organisation de filières d'évasion de prisonniers de guerre ou de Juifs, à la quête de renseignements. Beaucoup de maquis ont une existence éphémère : détruits par l'ennemi ou déplacés ailleurs sous la menace.     Les maquis ont perdu 24 000 tués au combat et des milliers d'autres exécutés par l'adversaire ou déportés dans des camps dont bien peu sont revenus. Mais ils ont capturé 108 000 Allemands et en ont blessés ou tués des dizaines de milliers d'autres.

03/2015

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Acteurs

Voyage à Berlin. Danielle Darrieux sous l'Occupation

DD ou Danielle Darrieux est la plus grande star française de cinéma de son époque. Elle débute sa carrière à 14 ans en 1931 et tourne plus de cent films jusqu'en 2010, avant de mourir centenaire en 2017. Le 18 mars 1942, la "fiancée de Paris" monte dans un train surnommé "le train de la honte" , à destination de Berlin, afin de promouvoir son film Premier Rendez-vous à la demande de la Continental, une société de production française financée par l'Allemagne nazie. Pourquoi accepter de participer à ce voyage en compagnie d'autres vedettes ? Parce qu'elle est follement amoureuse du plus grand séducteur de son temps, Porfirio Rubirosa. Ce playboy, escroc à ses heures perdues, est un diplomate dominicain proche du dictateur Trujillo. Mais son fiancé, pour des propos anti-allemands, est envoyé dans un camp surveillé à Bad Nauheim. Pour obtenir sa libération, Danielle accepte de rencontrer Joseph Goebbels, ministre de la Propagande du IIIe Reich. La paix revenue, Danielle prendra conscience que sa naïveté lui a fait traverser l'Occupation aveuglément : "Nous allions dîner chez Maxim's ou au Ritz. Est-ce qu'il y avait des Allemands en uniforme ? Je ne sais pas et je n'y prêtais pas attention. [... ] Les gens murmuraient des horreurs dans mon dos, m'accusant de collaboration. Mon Dieu ! Je n'étais qu'une femme amoureuse". Avec précision et émotion, Jérôme Bimbenet revient sur cet épisode qui jettera une ombre sur cette icône qui a incarné à l'écran la Française idéale, raffinée, joyeuse et énigmatique.

04/2023

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Romans historiques

Pas de rose sans épine. 1940-1945 - Un village de Touraine sous l'Occupation

Dans cet ouvrage, l'auteure aborde un genre nouveau, à la limite de l'Histoire, en s'intéressant au témoignage d'une enfant, d'un J2, sur une époque à la fois proche pour certains, lointaine pour d'autres : celle de l'Occupation, vécue dans son village de Touraine proche de la ligne de démarcation, au sein de son environnement familial. Curieuse, espiègle parfois, mais surtout observatrice secrète des événements qui bouleversent son quotidien et vont façonner sa personnalité car, dit un proverbe chinois : Ce que l'on apprend durant l'enfance est mieux gravé que dans la pierre.

08/2012

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Histoire de France

La pègre sous l'Occupation. Bandits, truands et petits voyous

Après la débâcle de 1940 et sous l'occupation allemande, la population française s'efforce d'adopter une posture pour continuer à vivre. Entre résignation, collaboration et résistance, chacun essaie de garder la tète au-dessus de la vague... Mais une infime catégorie, réfractaire à toute soumission, oeuvrant dans l'ombre et se moquant "du roi comme de la république" tant qu'elle peut faire ses "p'tites affaires" va elle aussi s'adapter. Bandits de haut vol, voyous ou petits truands vont donc faire leurs choix, profitant de ces conditions nouvelles. Des choix qui les conduiront pour certains vers la richesse, sur quelques chemins honorables pour d'autres, vers un destin violent et brutal pour beaucoup ! Cette page d'histoire évoque de façon détachée une tranche de l'histoire du Milieu et de son folklore de 1940 à 1944... Une chronique illustrée mêlant récit et anecdotes, mise en scène tout au long d'une fresque semée d'images recomposées, à la manière d'un roman-photo de Série Noire.

05/2019

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Histoire de France

Intellectuels et artistes sous l'occupation. Et la fête continue

À quoi ressemblait la vie de Sartre et de Beauvoir sous l'Occupation allemande ? Comment Picasso contournait-il l'interdiction officielle de son oeuvre ? Comment artistes et intellectuels ont-ils vécu cette époque de peur et de restrictions ? Quelle liberté créatrice leur restait-il ?... La vie culturelle française ne s'est pas arrêtée après la défaite de 1940. Rapidement, théâtres, cinémas, galeries et boîtes de nuit ont rouvert leurs portes, pour assurer la subsistance des artistes et divertir un peuple démoralisé. Saviez-vous aussi que le frère de notre bon commandant Cousteau était un collaborateur de la première heure ? Que Dina Vierny, la muse de Maillol, faisait passer des clandestins depuis la gare de Banyuls ? Que Gerhard Heller, officier nazi, a joué un rôle majeur dans la vie culturelle française et a sauvé la vie de Jean Paulhan ? Alan Riding retrace dans cet ouvrage formidablement documenté le parcours des chanteurs, écrivains, peintres ou acteurs de l'époque, et explore leurs cas de conscience. Était-ce collaborer que de se produire devant un public en partie allemand, comme le firent Maurice Chevalier et Édith Piaf ? Était-ce manquer de patriotisme que de publier des romans ou de réaliser des films pendant la guerre, comme le firent Albert Camus et Marcel Pagnol ? Sans céder à un moralisme stérile, cette enquête vivante et rigoureuse conduit, à travers une mosaïque de portraits, à questionner la responsabilité de l'artiste en période de troubles.

02/2013

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BD tout public

Dictionnaire illustré de la bande dessinée belge sous l'Occupation

S'il existe de nombreux ouvrages consacrés à l'étude de la bande dessinée, aucun ne s'est intéressé jusqu'à présent au cas spécifique du 9e art en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant cette période présente de nombreux aspects passionnants et révèle un véritable "âge d'or", né de l'éclosion de formidables talents nationaux, appelés notamment à remplacer les séries importées des Etats-Unis et stoppées par la guerre. Les quelque 270 entrées de ce Dictionnaire présentent non seulement des auteurs - scénaristes et dessinateurs -, des oeuvres, des personnages, des éditeurs, des genres, mais également le difficile contexte politique, culturel et social de l'époque qui donne sa couleur à l'ensemble. On y croise aussi bien Hergé que M Antoine, J-M Charlier, F Dineur, J Doisy, J Dratz, A Fromenteau, F Funcken, Ch Gilbert, B Heuvelmans, E P Jacobs, Jijé, J Laudy, J Van Melkebeke, J Meuwissen, Mitacq, M Moniquet, A Peclers, Rob-Vel, Sirius, Tenas, M Tillieux ou W Vandersteen - et bien d'autres encore ! On y retrouve également, avec nostalgie, des séries et personnages comme Akkor, le roi de la planète ; Les Aventures de Benjamin ; Blondin et Cirage ; Bob ou l'enfant du rail ; Boulou et l'aventure ; Brick Bradford ; Christophe Colomb ; Le Crabe aux pinces d or ; Don Bosco ; L'Epervier bleu ; L'Etoile mystérieuse ; Gordon l'Intrépide ; Les Aventures de Jacquy et Marcou ; Marc, Hercule moderne ; Le Navire fantôme ; Niki Lapin ; Les Aventures de Poil-Poil, chien de réfugiés ; Quick et Flupke ; Le Rayon U ; Le Secret de la Licorne ; Sindbad le marin ; Sur la planète rouge ; Tatène et Tchantchès ; Tintin ; Tif et Tondu ; Le Trésor de Rackham le Rouge ; Trinet et Trinette dans l'Himalaya ; Jean Valhardi... Un intérêt tout particulier a aussi été accordé aux supports (journaux et magazines) et aux éditeurs : Aventures illustrées-Bimbo ; La Bonne Presse ; Bravo ! ; Casterman ; Collection Tommy ; Dupuis ; Feu Sacré ; Gordinne ; Le Journal de Spirou ; Nine ; La Nation belge ; Petits Belges ; De Rakker ; Le Soir ; Terre et Nation ou encore Wrill. Truffé d'anecdotes et richement illustré (plus de 240 vignettes), cet ouvrage rend hommage à une période et à des auteurs majeurs du 9e art.

04/2013

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Romans historiques

Priscilla. La vie cachée d'une Anglaise sous l'Occupation

Un roman-quête sur la tante de l'auteur, anglaise à Paris qui a tenté de survivre pendant la Deuxième Guerre Mondiale. 40 photos.

02/2015

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Ouvrages généraux et thématiqu

Les faiseurs de notes. Etre musicien en Provence au siècle des Lumières

Qu'est-ce qu'être musicien au XVIIIe siècle ? Dans un livre qui se lit comme un roman, Aurélien Gras restitue avec finesse et sensibilité l'univers social et professionnel de ces artistes d'Ancien Régime, qu'ils soient compositeurs ou interprètes. A partir de minutieuses recherches dans les fonds d'archives provençaux, de Marseille à Arles, en passant par Aix et Avignon, l'auteur fait résonner leurs notes partout, de l'église à la rue, du théâtre aux noces de quartier. Dans cette Provence moderne, les lecteurs verront aussi surgir tout un pan de la vie sociale, encore trop ignoré. Prenons donc plaisir à découvrir les conditions d'exercice d'un métier à la fois essentiel et marginal dans une société d'ordres qui ne pouvait subsister sans se célébrer en musique.

06/2021

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Philosophie

Nietzsche musicien. La musique et son ombre, avec 1 CD audio

La musique, chez Nietzsche, est-elle rivale de la philosophie ? Ou bien, plutôt, d'une certaine philosophie ? Mais quelle musique au juste ? Et pourquoi ? Nietzsche pose sans cesse à ses lecteurs l'énigme d'une pensée " enfantée par la musique " - d'un cercle indissociable où musique, parole et pensée renvoient sans cesse les unes aux autres, défiant le musicien autant que le philosophe. Quelle place accorder aux compositions de Nietzsche, dont les maladresses techniques rendent parfois si tentante l'envie de s'en détourner ? Comment les mettre en relation avec les traits incisifs de cet " écouteur " averti ? Quel crédit accorder en fin de compte à cette ultime déclaration de Nietzsche, dans Le cas Wagner " A-t-on remarqué à quel point la musique rend l'esprit libre ? Donne des ailes aux pensées ? Que, plus on devient musicien, plus on devient philosophe ? "

05/2006

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Romans historiques

La Haute-Loire sous l'Occupation. Récoltes amères (L'enfance écartelée)

1942-1944 : Pendant l'occupation allemande, un "minot" marseillais, âgé de 10 ans, est éloigné de cette grande ville par ses parents, afin de lui éviter les affres de la faim et des bombardements. Cependant, si ces deux dangers sont écartés, d'autres surgissent... C'est une vie tout â fait nouvelle, et pour laquelle il n'était pas préparé, qu'il doit affronter, loin des siens...

07/2005

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Littérature française

Contre courants. La Baule et la presqu'île sous l'occupation

En 1940, après deux décennies étourdissantes, La Baule vit dans le luxe et la fête. A Fin de partie quand le casino est transformé en hôpital et que les deux plus grands hôtels, sont réquisitionnés pour l'état-major anglais. Puis à partir du 15 juin 1940 à peine amorcée, la guerre est perdue, la moitié du pays est occupée par l'ennemi, Le destin heureux de La Baule, est percutée par les évènements Eberlués, les Baulois entrent dans ce qui devient la vraie vie. Les Allemands pénètrent dans La Baule, partout ce ne sont qu'hôtels de luxe et villas cossues c'est un cadeau pour l'occupant, ils les réquisitionnent pour y loger l'état-major et les troupes. Il n'y aura pas de conflit. Les Baulois le sentent et respirent. La peur se dissout dans une onde d'espoir. Cinq héros fictifs évoluent de juin 1940 à mai 1945 dans cet environnement conforme aux faits historiques.

03/2021

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Musique, danse

La musique sous la République de Weimar

La défaite militaire et l'effondrement de l'Empire ont fait de l'Allemagne en 1918 un pays à reconstruire, où les bouleversements politiques et sociaux s'accompagnent de profondes mutations culturelles. La musique qui, comme les autres arts, se ressent de ces chocs et les répercute, devient un enjeu idéologique majeur. L'inflation entretient une angoisse qui trouve sa traduction dans de folles audaces créatives. Les repères traditionnels s'effacent, les frontières entre les genres s'estompent : le cabaret envahit l'opéra. Les mouvements d'avant-garde surenchérissent les uns sur les autres, les manifestations dadaïstes et antibourgeoises relèguent au second plan l'expressionisme. Si les grandes figures du début du siècle (Busoni, R. Strauss, Schoenberg, Schreker), forment une pléiade de disciples, elles n'en sont pas moins contestées dans leur esthétique. A cette période d'effervescence succède une phase de stabilisation (1924-1929) où, la prospérité revenant, se développe une intense vie musicale dominée par les plus grands noms (Furtwängler, Walter, Klemperer, Scherchen, Schnabel...). De nouvelles tendances s'instaurent telles que le fonctionnalisme, la musique communautaire, la Nouvelle Objectivité, illustrées notamment par Hindemith ; la tradition spécifiquement allemande de la pratique du chant choral trouve alors une expression idéologique au sein des différents partis politiques. Les nouveaux moyens d'expression (cinéma, radio) ouvrent également un champ d'expérience largement pratiqué tandis que prospère l'industrie de la musique légère avec l'opérette, les cabarets et les revues. La crise économique de 1929 exacerbe les tensions sociales et radicalise les mouvements esthétiques comme le théatre musical et les pièces didactiques de Brecht ; les compositeurs novateurs qui bénéficiaient jusque-là du soutien fragile de la social-démocratie, se heurtent au conservatisme des milieux académiques (inspirés principalement par Hans Pfitzner) et à la haine des nationaux-allemands qui, assimilant toute nouveauté au bolchévisme culturel, s'appuient sur les forces montantes du parti nazi. De très nombreux compositieurs, parmi lesquels Kurt Weill et Hanns Eisler, vont se trouver contraints à l'exil sous le IIIe Reich. Sur la toile de fond du Berlin des années vingt, ce livre restitue la violence et les audaces esthétiques d'une société vivant dans un climat quasi permanent de guerre civile Musicologue, critique musical, Pascal Huynh est l'auteur de nombreuses contributions sur la musique de l'entre-deux-guerres, l'histoire culturelle de Berlin et Kurt Weill dont il a publié les écrits et qu'il contribue à faire connaître en France. Il prépare un ouvrage sur la musique sous le IIIe Reich.

11/1998

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Littérature française

L'arbre musicien

« Je suis assis sous un arbre musicien sur le quai des mots, au ras de la poussière qui ravale le sol, avec dans sa paume : mon ombre et moi l'un contre l'autre, l'un au pied de l'autre. Je suis un petit soldat. Le soleil n'est pas encore réveillé, pas encore... la nuit brille en son absence. J'ai le ciel, ses bottes pleines d'étoiles pour témoins et des montagnes étincelantes comme des pierres précieuses pour voisines ; mais, sur le quai des mots, nous apprenons encore comment faire briller le soleil en son absence et comment mener la nuit à sa jouissance. Il faut juste prendre le temps de dévorer une à une les étoiles ; tête dans les nuages comme dans un rêve... »

10/2015

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Histoire de France

Au temps de l'Occupation. Destins

Les souvenirs de l'auteur ont servi de point de départ à une investigation plus large et plus poussée (recherche documentaire et entretiens avec des acteurs du drame ou leurs déscendants). Dans ce livre apparaissent des personnages connus, d'autres moins, des résistants, des collaborateurs, des requis du STO, des déportés. L'auteur décrit comment était perçu le maréchal Pétain, comment étaient vécus les bombardements, les alertes, les restrictions. Au fil des pages, autant de destins d'hommes emportés dans le tourbillon de ces évènements tragique.

04/2017

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Musique, danse

Mécènes et musiciens. Du salon au concert à Paris sous la IIIe République

De Fauré à Stravinsky, de Debussy à Poulenc, d'Arthur Rubinstein à Clara Haskil, nombreux sont les musiciens qui entretiennent des liens souvent étroits avec la Société parisienne, bénéficiant ainsi de la publicité nécessaire à la promotion de leur carrière. Sous la IIIe République, le rôle majeur joué par les mécènes dans la diffusion et la création musicale semble pallier les carences de l'Etat qui ne mène pas de véritable politique musicale. Des concerts de la Société nationale de musique à ceux du groupe Jeune France en passant par les Ballets russes ou les Concerts Wiéner, une grande partie des manifestations qui font date dans l'histoire de la musique de cette période doivent leur survie et parfois leur existence à l'appui que les classes sociales fortunées apportent à ces initiatives privées. Animateurs de salons, dédicataires, commanditaires de partitions nouvelles, organisateurs de concerts publics, les mécènes s'illustrent en apportant un soutien matériel et moral à des musiciens, compositeurs ou interprètes. Non dénués de snobisme, ils sont nobles ou bourgeois, femmes pour la majorité, amateurs pour la plupart, l'amour de la musique s'accompagnant volontiers de sa pratique. Pour leur plaisir, la musique occupe l'espace privé que constituent les salons ; dictée par le goût, la fréquentation des concerts publics obéit aussi aux usages de leur milieu. Du salon au concert, des réseaux se dessinent, assurant une circulation subtile entre l'espace privé et l'espace public. Les activités musicales du salon de Madame Verdurin sont le reflet d'une réalité admirablement perçue par Marcel Proust. Simple réjouissance de l'intimité ou accessoire des réceptions mondaines, la musique occupe une place de choix dans les salons, lieux de sociabilité mais aussi lieux de travail pour les musiciens. Le salon de Marguerite de Saint-Marceaux offre un cadre aux débuts de la jeune Isadora Duncan, qui y danse accompagnée au piano par Ravel ; en s'improvisant organisatrice de concerts publics, la comtesse Greffulhe permet la création française d'oeuvres de Wagner, Mahler ou Schoenberg ; confidente de Diaghilev, Misia lui apporte un soutien sans faille ; quant à la princesse Edmond de Polignac, elle commande à Stravinsky, Satie ou Falla des oeuvres destinées à être interprétées dans son fastueux hôtel particulier. Ce qui a longtemps été considéré comme "la petite histoire" n'est en réalité pas anecdotique dans l'histoire de la vie musicale parisienne de cette époque.

04/2004

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Littérature étrangère

Tous ces silences entre nous

Le jour s'est levé mais dans le cœur de Bhima c'est le crépuscule.

02/2007

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Musique, danse

La musique au Japon

La musique au Japon / par Alexandre Kraus fils... Date de l'édition originale : 1878 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

04/2020

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Développement personnel

Savez-vous être heureux au quotidien?

Nous courons tous après le bonheur. Mais comment l'attraper ? Il s'agit avant tout de définir pour chacun ce qu'est le bonheur. Cette question en appelle bien d'autres, qui touchent au moi intérieur et au moi social, familial, amoureux. Avant de pouvoir aimer l'autre, être ami de l'autre, on convient aisément qu'il faut d'abord s'aimer soi-même, être son propre ami. Avez-vous confiance en vous ? Que pensez-vous de l'amitié ? Êtes-vous plutôt famille, boulot, ou perso ? Savez-vous voir la vie en rose ? Croyez-vous au destin ? Voici un éventail de questions, de tests et de conseils qui vous permettront de mieux vous connaître et de découvrir ce qui vous rend réellement heureux. Soyez naturel, sincère et sans complexe ; vous n'êtes ni jugé, ni catalogué. À la lumière des résultats des tests et en suivant les conseils prodigués, vous apprendrez à cultiver tous les bonheurs.

10/2004

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Critique littéraire

Traduire, collaborer, résister. Traducteurs et traductrices sous l'Occupation

A travers une galerie de portraits de traducteurs et traductrices ayant exercé entre 1940 et 1944, cet ouvrage offre un éclairage nouveau sur la vie littéraire durant la seconde guerre mondiale. Traduire, comme écrire, sous la botte de l'occupant nazi, c'est résister ou collaborer. Ce livre explore les trajectoires individuelles et le travail de ces médiateurs, "acteurs invisibles de la littérature". Quelle est leur place ? Dans quel contexte évoluent-t-ils ? Quel est leur rôle ? Hélène Bokanowski, Maurice Betz, Pierre Darmangeat, Paul de Man ou encore Jean Wahl : ces portraits saisissent la traduction sous plusieurs aspects : biographique, historique, sociologique, historique, éditorial et théorique. En s'appuyant sur des archives privées inédites, cet ouvrage constitue un apport précieux aux études sur la vie littéraire francophone en temps de guerre. Avec les contributions de Lucile Arnoux-Famoux, Albrecht Betz, Stéphanie Braendli, Pauline Giocanti, Yanno Guo, Sylvie Humbert-Mougin, Alexis Tautou, Hubert Roland, Thomas Vuong.

11/2019

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Histoire de France

Dénoncer les Juifs sous l'Occupation. Paris, 1940-1944

Omniprésente dans l'imaginaire lié à la France des années noires, la dénonciation des juifs n'avait pourtant jamais fait l'objet d'une étude systématique. L'ouvrage de Laurent Joly vient combler cette lacune, croisant approche institutionnelle et études de cas individuels. Il examine tour à tour le rôle de la dénonciation dans les pratiques du commissariat général aux Questions juives, de la Gestapo, de la préfecture de Police et d'Au Pilori, principal organe de délation et de chantage sous l'Occupation. Ayant mis au jour les archives judiciaires concernant les 240 Parisiens jugés pour dénonciation de juifs à la Libération, Laurent Joly s'interroge sur la figure du délateur, décrypte sa mentalité, ses mobiles, ses justifications. C'est tout un pan de la vie et de la persécution des juifs à Paris qui est ainsi ressuscité : des contextes sociaux conflictuels ou des stratégies de sauvetage anéanties aux vengeances sordides qui se donnent libre cours jusqu'aux dernières heures de l'Occupation. . . L'auteur : Laurent Joly, directeur de recherche au CNRS (Centre de recherches historiques, EHESS), est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'extrême droite française et la persécution des juifs sous l'Occupation. . .

04/2017

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Sciences historiques

Les entreprises de biens de consommation sous l'Occupation

Ce volume prolonge l'histoire de la vie économique et des entreprises sous l'Occupation avec l'étude d'une nouvelle branche, les industries de consommation, entendues largement, de l'agro-alimentaire à l'automobile, en passant par le textile. Il s'inscrit également dans une historiographie des entreprises de biens de consommation en plein renouvellement depuis une décennie, qui s'intéresse autant à l'histoire industrielle et commerciale qu'à celle des attitudes des consommateurs. Le cadre retenu privilégie le point de vue de l'entreprise en étudiant à la fois les conditions de fabrication des biens de consommation et l'organisation des circuits de vente; il ne néglige pas pour autant l'approche par les consommateurs. La vie des entreprises est marquée par des conditions d'approvisionnement difficiles, qui les obligent à recourir à des produits de remplacement. Comment parviennent-elles à échapper 'aux prélèvements de main-d'oeuvre et aux mesures de concentration Doivent-elles transformer leur production pour répondre aux exigences de l'occupant en particulier ? Dans quelle mesure réalisent-elles cependant des profits importants ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage, qui s'appuie sur les recherches récentes des meilleurs spécialistes français et étrangers, s'efforce de répondre. Cet ouvrage est issu des travaux du VIF colloque du groupement de recherche (GDR) du CNRS " Les Entreprises françaises sous l'Occupation " qui s'est tenu à Tours en octobre 2007. Créé en 2002 pour huit ans, le GDR a vise, par ses rencontres et ses publications scientifiques, à favoriser les études historiques d'un domaine de recherche qui apparaissait alors insuffisamment développé.

02/2010

ActuaLitté

résistances, sauvetages

Le contrôle des armes à feu sous l'occupation

Une affiche allemande enjoignant à tous les habitants de remettre leurs armes à feu dans les vingt-quatre heures sous peine de mort est exposée au musée de l'Ordre de la Libération à Paris. Le musée possède des informations très complètes sur les individus et les groupes qui ont pris part à la Résistance contre l'Occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs de ces individus et ce groupe, ainsi que d'autres archives ont mené Stephen P. Halbrook vers d'incroyables découvertes. En s'appuyant sur des archives allemandes et françaises, ainsi que sur de nombreux témoignages directs, Halbrook nous raconte l'histoire de ces hommes et de ces femmes, dotés d'un inimaginable courage, qui ont refusé de se laisser désarmer et oppresser pendant l'Occupation, et nous invitent à en tirer des leçons valables dans toute situation d'oppression.

10/2023