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La fin de la mondialisation

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Essais

Géopolitique du cinéma. De la mondialisation à la plateformisation

Le boycott récent de certains films et acteurs russes lors des derniers festivals rappelle combien le cinéma se trouve au coeur d'enjeux géopolitiques. A la fois parce qu'il est utilisé comme arme de softpower, voire de propagande, et qu'il peut aussi être censuré, mais aussi parce qu'il représente une activité très lucrative pour certains Etats. A la croisée de nombreuses disciplines - économie, sociologie, sciences politiques, histoire, etc. -, et d'échelles géographiques multiples, du local à l'international, la géopolitique du cinéma convoque également une grande variété d'acteurs tant publics que privés. Et, au-delà des enjeux "historiques" de puissance économique et culturelle, de nouveaux défis se font jour : diversité et inclusion, mais aussi lutte contre le changement climatique que cette industrie au lourd bilan carbone peine à engager. La réponse proposée par Netflix en est l'ironique illustration : Don't look up !

03/2023

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Economie internationale

La souveraineté économique à l'épreuve de la mondialisation

Trouvant son origine dans l'intensification de l'interdépendance productive entre les nations ainsi que dans l'accroissement du pouvoir économique des firmes multinationales, la souveraineté économique est aujourd'hui devenue une préoccupation majeure des gouvernements et des citoyens. Et si cette préoccupation est depuis toujours au coeur du positionnement politique vis-à-vis de la globalisation, elle est désormais aussi un élément central dans le choix des politiques industrielles et de concurrence, clés de voûte de la santé économique des Etats. Mais la souveraineté économique est un objectif aussi facile à défendre qu'il est difficile à définir. Cette difficulté vient certes de la complexité du réseau d'interdépendances entre les économies et les entreprises, mais aussi de l'ambivalence des politiques et des acteurs qui sont censés l'atteindre. Faisant appel à l'histoire économique ancienne et plus récente, aux textes fondateurs comme à l'actualité, ainsi qu'à l'analyse point par point de toutes les facettes qui constituent aujourd'hui l'économie des Etats, cet ouvrage éclaire et explicite cette complexité et cette ambivalence, afin de rendre au concept de souveraineté économique une dimension qui dépasse les seuls patriotisme économique et slogans politiques.

03/2023

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Sciences politiques

La mondialisation face à la montée des nationalismes

Le retour des idéologies nationalistes, particulièrement en Europe et aux Etats-Unis, ces derniers temps, menace-t-il le modèle d'une mondialisation libérale, qui semblait sans limites et irréversible ? En Europe, le Royaume-Uni a décidé de quitter l'Union européenne, et les partis d'extrême droite ont partout progressé. En Europe centre orientale, ces partis ont même accédé au pouvoir, ainsi qu'en Italie. En France, la dernière élection présidentielle a vu la montée du vote en faveur du parti populiste et xénophobe, le Rassemblement national, qui propose, outre le repli sur les frontières nationales, une politique d'arrêt de l'immigration et de préférence nationale. En réalité, au nom du "patriotisme économique" et de "l'identité chrétienne", ces partis tentent, entre autres, de justifier une profonde hostilité dirigée contre l'Islam. Aux Etats-Unis, Donald Trump, champion du slogan "L'Amérique d'abord", ne cache pas, depuis son élection à la présidence, sa volonté de rompre avec une mondialisation qui, selon lui, se traduit par une détérioration des échanges, au profit d'autres puissances économiques, telles que la Chine, le Canada ou le Mexique. Cet ouvrage est le fruit d'un Colloque international, qui s'est tenu en mai 2017, à l'initiative de l'IMRI, à Casablanca, où une vingtaine d'experts et d'universitaires ont examiné les divers impacts de la montée des nationalismes sur le devenir de la mondialisation.

02/2019

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Sciences politiques

Un monde de souffrances. Ambivalence de la mondialisation

La science politique a fait traditionnellement du pouvoir son concept central. Les relations internationales, pourtant rebelles à tout alignement sur la "science-mère", n'ont pas rompu ce fil et aiment se présenter, de manière à peine distincte, comme la "science de la puissance". Pourquoi ne pas s'écarter de cette logique, figée depuis des décennies, voire des siècles ? Pourquoi ne pas envisager plutôt les relations internationales à travers les rapports qui se tissent entre la scène mondiale et les souffrances humaines ? Car quand la belligérance n'est pas là, l'actualité internationale est portée par des drames qui en prennent le relais et qui agissent en profondeur sur le destin des sociétés concernées et leur environnement plus ou moins immédiat : catastrophes naturelles, dérèglements climatiques, épidémies, famines chroniques ou épisodiques, migrations clandestines qui mènent leurs acteurs à une vie de tourments, s'ils ne sombrent pas tout simplement au fond de la Méditerranée... Dictatures, mépris, racisme, humiliations : notre monde est bel et bien un monde de souffrances qu'on gagne hélas à analyser comme tel.

08/2015

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Policiers

La fin de la saison des guêpes

Quand Lars Anderson, un riche banquier, se pend devant son imposante demeure du Kent, sa mort ne suscite pas vraiment de marques de sympathie. Il laisse pourtant derrière lui une femme et deux enfants brisés. Loin de là, dans une banlieue cossue de Glasgow, Sarah Erroll, une jeune femme sans histoires, est sauvagement assassinée dans la maison de sa mère. Une agression inexplicable, dont la victime semble avoir été choisie au hasard. L'enquête est confiée au commissaire Alex Morrow, enceinte de jumeaux.

05/2014

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Poésie

La terrible fin de la douleur

Contre les débordements lyriques, l'auteur impose la chair, les muscles et l'os. C'est une poésie concrète qui sait pourtant convoquer l'univers jusque dans les plus infimes manifestations des deux éléments fondant l'humanité au sens de l'auteur : l'amour et la création, les deux étant d'ailleurs profondément interdépendants. L'amour est la condition de la vie, mais comme celle-ci, on le sait fini dès sa naissance. L'auteur nous donne à penser que l'on porte toujours le deuil de l'amour, causant une douleur constante, et c'est là la condition pour que la création puisse émerger des tréfonds. Dès lors, la question soulevée par le recueil est limpide : lorsque le deuil de l'amour ne tardera plus à s'achever, qu'aucun nouvel élan n'est venu le remplacer, la douleur diminue insensiblement et affaiblit la création sans comburant désormais. Mais la création est tout autant indispensable à la survie de l'auteur que l'amour, or les deux disparaissent sous nos yeux ! Heureusement, le néant nouveau finit lui aussi par faire ressurgir la douleur qui seule maintient en vie la création, dans l'attente du nouvel amour. Au final, nous vivons une poésie de l'exorcisme, de la connaissance par les gouffres intérieurs et une cruelle lucidité. Comme l'auteur, sa poésie n'est jamais en repos ou en contemplation : il s'agit ici encore, même dans l'apparence du renoncement, d'une épreuve physique et d'une guerre totale menée contre le confort, contre l'idée d'abdiquer l'amour ou la création, au prix d'un labeur de chaque instant. V. Seghers.

08/2023

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Littérature étrangère

La fin de la guerre froide

Une journée banale à Barcelone, à une époque (la nôtre) qui croit s'être remise de Tchernobyl. Dans l'intranquille imminence de quelque chose d'inquiétant, La Fin de la guerre froide suit les trajectoires et les interrogations de trois personnages : une hôtesse de l'air américaine en perpétuel transit, lassée de ses certitudes, un jeune entrepreneur catalan aux prises avec le vertige du choix et de l'héritage familial, et l'épouse d'un homme d'affaires chinois en visite organisée, moins docile qu'il n'y paraît. Pendant quelques heures, leurs chemins se frôlent dans la ville et leurs destins finiront par se mêler dans un engrenage faussement anodin. Les actes du quotidien s'enchaînent comme une suite d'accidents pour atteindre un climax spectaculaire qui les affectera tous les trois. Le pressentiment du danger les place en équilibre précaire sur la ligne de tension entre la confortable banalité de l'ordinaire et l'attente nerveuse de ce qui ne devrait pas se produire. Dans ce jeu virtuose du hasard et de la fatalité, au coeur d'une Barcelone qui incarne toutes les contradictions de la modernité, Juan Trejo offre une éblouissante radiographie de notre temps : vitesse et fuite en avant auxquelles répondent méfiance et solitude, nous condamnant à un état de guerre froide permanent.

05/2017

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Economie

LA TENTATION HEXAGONALE. La souveraineté à l'épreuve de la mondialisation

La France est-elle en train de perdre sa souveraineté économique ? On pourrait le redouter à l'heure de la mondialisation des échanges et des " firmes globales ", où les produits d'Asie inondent les marchés et où les technocrates de Bruxelles semblent dicter leurs politiques aux Etats-nations. Ces appréhensions, écrit Elie Cohen, sont mal fondées : la mondialisation n'a pas l'ampleur qu'on lui prête ; les échanges avec les pays à faible coût de main-d'œuvre sont dérisoires ; les " firmes globales " sont peu nombreuses et leur influence économique est la même depuis trente ans. Quant à la Commission européenne, elle n'a rien imposé et ne peut rien imposer à l'Etat français : ni le démantèlement du service public, ni la privatisation des entreprises, ni l'ouverture commerciale. L'organisation de l'Europe n'affaiblit pas notre souveraineté économique mais, au contraire, la renforce : elle donne à la France pour partenaires privilégiés des pays qui partagent le même modèle économique et social ; elle lui garantit le respect par tous d'une norme commune ; elle lui procure les moyens de marquer les règles du commerce mondial. Bref, elle lui offre des atouts que, seule, la France n'aurait pas. De fait, avec l'Europe, l'Etat français s'est donné une contrainte pour s'adapter au nouvel ordre économique, pour forcer aussi les esprits et les groupes d'intérêt à rompre avec leurs vieilles habitudes. Cet essai veut apaiser des inquiétudes légitimes, mais aussi prévenir contre les illusions d'une rhétorique incantatoire sur l'exception française.

02/1997

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Récits de voyage

La mondialisation du Pacifique. La découverte de la route du retour

On connaît Christophe Colomb et Magellan-Elcano pour la découverte de l'Amérique centrale (1492) et le premier tour du monde homologué (1522). Ces lourdes expéditions, financées au niveau national, furent lancées en recherche d'une liaison commerciale plus directe entre l'Europe et les contrées asiatiques. Les routes habituelles imposaient des transbordements de marchandises entre plusieurs comptoirs en Asie suivi d'un long transit depuis le Détroit de Malacca vers la mer Rouge ou le Cap de Bonne Espérance. Cette quête aura durée plusieurs décennies avant que la fameuse route des Galions de Manille ne soit ouverte et que les marchandises asiatiques puissent parvenir aux européens déjà établis aux Amériques ou jusqu'en Europe via Acapulco et Vera Cruz (Mexique). Ce livre décrit cette longue période de tâtonnement (1522-1565) immédiatement postérieure au décès de Magellan aux Philippines jusqu'à la mise en service d'une liaison maritime régulière au travers de l'océan Pacifique. Mikaël Rémond a touché l'Asie du Sud-Est pour la première fois en 1977 comme lieutenant sur un cargo. Devenu capitaine à l'âge de 30 ans, il a commandé 18 navires avec équipages multiculturels principalement dans les Caraïbes et l'Afrique. Il se partage entre sa Bretagne natale et les Philippines.

02/2023

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Poésie

La fin. Poèmes

La précision et la vitesse de l'urgence, le moment de l'amour rendu aussi familier que la pluie, la maison comme lieu de tous les bonheurs simples et de tous les drames possibles, la fenêtre qui découpe un monde en mouvement, tout s'ordonne autour de la journée comme mesure et de ce qui fonde la condition humaine avec son questionnement : Quelle est la nature du monde ? Quelle est la nature de notre présence ? Où sommes-nous ? Parce que l'instant est réalisé par l'amour et par la rupture, le poème, en scandant une intimité rêvée, réelle ou dialoguée, parfois secrète, est souvent plus impudique que la photographie. La nécessité, ici, est mystère : elle tente ainsi de résister à l'assaut de toutes les forces, même celles de l'extrême silence dont Jean Daive, le traducteur de ce volume, réussit à rendre l'écho et l'énigme.

05/1997

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Policiers

Après la fin

Ils sont ensemble depuis presque vingt ans. Ils ont connu le meilleur comme le pire. Mais aujourd'hui leur couple bat de l'aile et élever leur ado de 15 ans n'est pas une partie de plaisir. Cette histoire pourrait être celle de n'importe qui. Si leur fils n'était pas leur fils adoptif. S'il n'avait pas été le meilleur ami de leur enfant, mort dans un tragique accident à l'âge de 7 ans. S'ils ne vivaient pas là où s'est suicidé le père biologique de leur garçon. Et si une nouvelle voisine ne s'était pas installée dans leur ancienne maison. Cette histoire n'est pas celle de n'importe qui. C'est celle de Tiphaine et Sylvain qui vivent dans un monde où l'ennemi est partout. Chez les voisins, juste de l'autre côté de la haie. Dans les maisons, derrière les portes, dans le jardin. Et peut-être au sein même des couples. Ne vous y trompez pas, on n'est pas toujours à l'abri sous son propre toit. Bienvenue en Enfer, vous verrez combien, parfois, il peut être cosy...

11/2013

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Policiers

Avant la fin

Dans un internat psychiatrique de la province anglaise, Gabrielle, jeune et jolie psychothérapeute clouée à son fauteuil roulant depuis un accident de voiture, a pour patiente Bethany, 16 ans, psychotique totalement ingérable, enfermée pour avoir tué sa mère à l'aide d'un tournevis. Manipulatrice, intelligente et agressive, Bethany a le pouvoir de prévoir les catastrophes naturelles. Tsunamis, cyclones, hurricanes, tremblements de terre, éruptions volcaniques, rien de lui échappe, surtout après ses séances d'électrochocs...Avec l'aide d'un physicien qui pour la circonstance met de côté ses a priori, Gabrielle va essayer de contrôler Bethany, et d'empêcher ainsi un nouveau drame. Car, quoi qu'en dise la communauté scientifique, chaque prédiction de Bethany s'est bel et bien réalisée....Course-poursuite infernale contre le temps et malgré l'hostilité des autorités, leur combat se heurte alors à un dernier obstacle : l'influence démesurée d'un prédicateur illuminé, le révérend Leonard Krall, qui n'est autre que le père de Bethany.

05/2012

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Littérature française

A la fin

Dès lors que les médecins pronostiquèrent l'imminence de sa mort, je quittai Paris pour me rendre au chevet de ma grand-mère, hospitalisée près de Clermont-Ferrand. Je m'installai à cette occasion chez mes parents, dans la chambre même où j'avais vécu jus qu'à l'âge de vingt ans. J'y séjournai une dizaine de jours, durant lesquels des souvenirs me reviendraient : l'écriture de ma première œuvre de fiction, ma découverte du plaisir, mon premier chagrin d'amour - et quelques autres encore.

03/2004

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Littérature étrangère

Après la fin

Adam Goldschmidt, un universitaire, a toujours fait passer sa famille avant sa carrière. Depuis quinze ans, c'est lui qui s'occupe de ses deux filles, veille à leur moindre besoin. Et c'est peu dire qu'il s'acquitte parfaitement de son rôle. Un jour, à l'heure du déjeuner, Adam reçoit un coup de fil du lycée de sa fille aînée, Miriam, l'informant qu'il y a eu "un incident". Pendant quelques minutes, l'adolescente a cessé de respirer et son coeur s'est arrêté. Rapidement prise en charge, elle a pu être ranimée : tout va bien. Mais pour combien de temps ? Tandis que sa femme Emma, médecin généraliste, continue de travailler sans relâche, Adam voit son quotidien bouleversé et doit reconsidérer son existence, celle de ses proches, à la lumière de cet événement. Racontée à travers les yeux d'un père - un homme acerbe, imparfait, pétri de contradictions, dont nous suivons le fil des pensées angoissées ou drôles, banales ou profondes -, cette chronique moderne et mordante nous plonge au sein d'une famille qui réapprend à vivre après avoir été confrontée à la possibilité du pire.

03/2018

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Littérature française

Après la fin

"Sans vouloir m'en vanter, il n'y avait pas de quoi, j'ai toujours cru qu'il n'y avait rien. Rien après. J'étais discret sur le sujet, ce n'était qu'une question de croyance ; croire en quelque chose ou pas. Je ne voulais pas offenser les croyants ; croire en rien, c'est encore une croyance. Si on me tarabustait un peu, j'ajoutais avec un petit sourire : "Jusqu'à preuve du contraire, et dans l'état actuel de nos connaissances…". Bref, rien après, j'étais sûr de moi, malgré le désespoir. Je me disais des choses comme ça, de mon vivant" Avec une tendresse et une sensibilité toute particulières, Isabelle Minière réussit un tour de force : elle nous parle de la mort, et on en ressort optimiste et souriant. Ce petit livre faussement détaché nous fait beaucoup de bien.

02/2020

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Economie

La mondialisation racontée à ma fille

" ...Tu es maintenant une jeune femme pleine de ressources, les deux pieds dans la vie même si tu gardes un peu la tête dans les étoiles, et c'est très bien. Te voilà donc armée pour de nouvelles aventures sur les grandes questions qui agitent nos sociétés et sur le devenir du monde dans lequel tu vas vivre. Garde ton optimisme, le futur n'est pas aussi sombre que certains faux prophètes voudraient nous le faire gober. Pour t'en convaincre, laisse-moi préciser notre objectif : y voir plus clair dans le dédale de ces questions complexes et sensibles que le brouhaha médiatique simplifie à outrance (la mondialisation et ce qui va avec : les multinationales, l'emploi, la culture, le développement, la pauvreté, l'immigration, l'écologie, les ONG, etc.). Mais pas de méprise. Tenter de te convaincre ne signifie pas t'asséner un discours fastidieux. Je resterai clair et simple, ce qui ne veut pas dire simpliste, sans tomber dans la facilité et l'opinion. " Voici la deuxième édition de ce livre, qui fait suite au succès de la première, ainsi qu'à celui de L'Économie expliquée à ma fille (2e édition, 2006).

03/2007

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Economie

Mondialisation. La France à contre-emploi

Enfin, un tabou se brise. Il est maintenant admis que les délocalisations à répétition ont entraîné la France sur la pente d'une désindustrialisation catastrophique. En effet, la mondialisation, loin d'être comme ailleurs un " accélérateur de croissance ", agit en France comme une pompe aspirant des emplois de plus en plus qualifiés vers les pays émergents et refoulant dans les rayons de nos hypermarchés des produits toujours moins chers. Tout cela sous l'œil bienveillant des pouvoirs publics, qui refusent de comprendre que le consommateur est aussi un salarié et que, en cassant les prix, la grande distribution casse aussi des emplois. Oui, la France, où les banques prêtent plus facilement pour consommer que pour investir et produire, est aujourd'hui à contre-emploi dans tous les sens du terme. Et non, la mondialisation n'est pas " une chance pour la France "... Sauf, nous dit Jean Arthuis dans ce livre décapant, si un président déterminé à inverser la spirale infernale rompt avec la politique " virtuelle " faite d'hypocrisie et de pieux mensonges, conditionne l'accès à notre marché à des contreparties véritables et brise le carcan administratif et fiscal dans lequel un Etat devenu parasitaire enserre nos entreprises, les acculant, toujours plus nombreuses, à la délocalisation... ou à la faillite. Sauf si l'Europe entend enfin exister politiquement et assumer les prérogatives que ses membres lui ont confiées. Un coup de sang argumenté et documenté, à la veille d'échéances cruciales pour le pays, par un homme politique atypique, connu pour sa pugnacité et son franc-parler, qui ne se résout pas au déclin économique de son pays.

02/2007

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Actualité et médias

Mondialisation: la mort d'une utopie

Nous vivons aujourd'hui dans "l'empire" américain, dont la mondialisation n'est que l'expression économique. Le libre-échange mondial, instauré comme doctrine officielle en 1946 à Bretton Woods, était paré de toutes les vertus, car il était entendu qu'en dopant le commerce international, il allait profiter à tous. "Une marée montante soulève tous les bateaux", disait le proverbe cité en appui de cette thèse. "L'empire" américain a façonné ainsi le monde, mais en fragilisant les états dont il a coopté les élites au détriment du reste des populations qui ont vu les inégalités se creuser, et en traçant au coeur des nations une frontière économique invisible, mais bien réelle, entre les gagnants et les perdants du système. Résultat, la contestation, voire la colère des peuples gronde face au système international, perçu comme un "club des élites". Avec le Brexit et l'élection de Donald Trump, l'utopie américaine d'une "mondialisation heureuse" est brutalement confrontée à la perspective d'un rejet, trente ans à peine après la faillite de l'idéologie communiste. Sous la pression de "l'empire", l'affaiblissement de l'état national est devenu en outre partout un fait patent. Le mal-être français, qui se reflète directement sur la vie politique, n'en témoigne que trop bien. Nous sommes désormais entrés dans une crise profonde, qui remet en question un système international fondé sur le libre-échange, ainsi que notre conception même de l'État. Il n'est pas trop tard, mais le temps presse. Les signes de la révolte doivent alerter les dirigeants occidentaux sur l'urgence qu'il y a à corriger les effets de la mondialisation sur les populations occidentales, dont ils ont oublié un peu vite qu'elles étaient aussi composées d'électeurs !

03/2017

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Economie

LA MONDIALISATION FINANCIERE. Enfer ou paradis ?

Il est de bon ton aujourd'hui de frapper d'anathème les marchés financiers. La célérité des mouvements de capitaux et l'ubiquité des flux monétaires sont dénoncées. Des réglementations draconiennes sont exigées pour museler les dangers liés à la mondialisation financière. Ce livre prend le contre-pied de ces critiques. Au lieu de dénoncer une soi-disant tyrannie de l'économie financière, il s'interroge plutôt sur la tyrannie de l'économie dite réelle. Il démonte la confusion qui s'est emparée des esprits qui, bien souvent, préfèrent tuer le messager (les marchés financiers) plutôt que déchiffrer le message. Par le recours à des paraboles qui empruntent à l'histoire et à la littérature, cet ouvrage est une invitation à un voyage inattendu à travers les vastes territoires de l'économie financière moderne.

03/1999

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Histoire internationale

La fin des empires

L’histoire serait-elle vouée à n’être qu’un éternel recommencement ? Cette fameuse question mérite particulièrement d’être posée concernant la naissance et la chute des empires. Depuis l’Antiquité, et sur tous les continents, certaines contrées, par le fer, l’or et l’esprit, se hissent au rang de puissance prépondérante et dominent une large partie du monde. Or, selon l’adage de Jean-Baptiste Duroselle, «tout empire périra» pour des raisons multiples, même si un noyau dur d’explications peut être avancé : crises de croissance, notamment en matière d’assimilation des populations conquises, paupérisation économique, épuisement du modèle militaire ; enfin et naturellement, apparition et renforcement de rivaux intérieurs et extérieurs. Sous la direction de Patrice Gueniffey et Thierry Lentz, des historiens de renom racontent et analysent le déclin et la chute des grands empires qui ont fait le monde. Ils nous entraînent dans le sillage d’Alexandre le Grand jusqu’au soft power de Washington, en passant par le modèle romain et son héritier byzantin, les empires des steppes, l’Empire ottoman, le binôme latino-continental espagnol, précédant le siècle idéologique (1917-1991) qui voit tour à tour s’effondrer l’empire des Habsbourg, le IIIe Reich, le Japon militariste, puis, après la guerre froide, le communisme soviétique, héritier de l’impérialisme séculaire des Romanov. Brisés par les deux guerres mondiales, la faillite des totalitarismes et le déclin de l’Europe qui avait dominé le monde depuis le XVIe siècle, les empires ont pu sembler, alors que l’on célébrait la fin de l’histoire, condamnés au bûcher des vanités. Seulement, si les empires trépassent, l’impérialisme ne meurt jamais, comme le prouvent les étonnantes métamorphoses de la Chine, l’éternel retour de la Russie, sans occulter le poids toujours majeur des Etats-Unis. Au final, une grande leçon d’histoire, inédite et essentielle, pour connaître le monde d’hier et comprendre celui d’aujourd’hui.

01/2016

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Littérature étrangère

La fin des dieux

En pleine Seconde Guerre mondiale, tandis que les bombes pleuvent sur l'Angleterre, une jeune fille est évacuée à la campagne. Elle a bien du mal à comprendre le chaos qui l'entoure, mais un livre de mythes scandinaves va venir bouleverser sa vie. Elle découvre un univers où une meute de loups poursuit inlassablement le soleil et la lune, un serpent gigantesque hante les profondeurs et des dieux se livrent à une bataille sans merci, détruisant la planète par leur inconscience. A S Byatt crée avec La Fin des dieux un conte puissant et prophétique qui interroge notre propre mortalité.

02/2014

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Littérature étrangère

La fin des jours

Turin, dans un futur proche. Giovanni Ceresa est professeur de lycée et s'occupe de son père, qui n'a plus toute sa tête. C'est du reste le cas de nombreux habitants, qui perdent peu à peu la mémoire et ne se soucient plus que de survivre dans une ville envahie par des bandes de clochards violents et par les jeunes marginaux d'une secte apocalyptique dont fait également partie Carla, la sour de Giovanni. Pour ne pas perdre la mémoire à son tour et sur le conseil de son ami Winnie, Giovanni tient un journal dans lequel il note tout ce qu'il vit, et jamais ne se sépare d'un magnétophone qui lui permet d'enregistrer chaque conversation. Winnie est la seule personne sur laquelle il peut compter et à qui il peut se confier. Mais ne lui fait-il pas trop confiance ? Ne se laisse-t-il pas manipuler par quelqu'un qui s'inquiète curieusement de son sort, alors que celui des autres l'indiffère ? Au terme d'une immersion dans sa propre mémoire et dans les rues d'une ville qui, comme tout le pays, semble plongée dans une véritable guerre civile, Giovanni n'aura d'autre choix que de se confronter à ses découvertes. "Dystopie" à la Orwell inspirée par L'Enfer de Dante, La fin des jours est un roman haletant qui n'oublie jamais de poser des questions actuelles : qu'est-ce qu'un individu et que valent les libertés individuelles ? Existe-t-il encore une société et une sphère publiques ? Peut-on accepter une forme de contrôle social ou devons-nous nous défendre pied à pied ?

04/2012

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Poches Littérature internation

La fin des océans

2017. Confrontée aux menaces commerciales qui pèsent sur son fjord, Signe appareille sur son voilier, direction le Sud de la France. L'écologie au coeur, la Norvégienne ne laissera pas fondre son glacier natal - devrait-elle affronter, pour cela, son premier amour... 2041. Guerre de l'eau, incendies, exode climatique... Sur les routes à travers le chaos du monde, une famille séparée tâche de se réunir. Dans un champ desséché, soudain : un voilier abandonné. Symbole tragique de la fin des océans, ou d'un nouvel horizon ?

09/2020

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Autres collections (6 à 9 ans)

La fin des haricots

Jean-Marcel et son acolyte, le lapin jardinier, sont aux petits soins pour leur potager 100 % naturel. Leur réputation a dépassé le marché local et des extraterrestres mangeurs de haricots verts réclament maintenant leurs conseils... Le deuxième tome d'une trilogie à déguster à partir de 3 ans, garantie sans engrais ni pesticide de synthèse.

11/2022

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Sciences politiques

La fin des Diplomates

Face au changement d'époque et aux guerres (Ukraine) Le temps des diplomates appartient -il au passé ? Bien loin des anecdotes d'un ambassadeur Alain Rouquié s'interroge sur l'évolution et les transformations annoncées de l'appareil diplomatique . Apres la guerre froide on a cru que la mondialisation économique allait rendre caduc les conflits entre Etats . Il n'en est rien comme le demontre l'invasion de l'Ukraine par la Russie .

01/2023

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Littérature française

La fin des abeilles

"- Il serait temps que je meure, sinon je vais vous fatiguer. - C'est toi qui te fatigues : tu ne t'ennuies pas, toute la journée à ne rien faire ? - Je ne m'ennuie jamais. Quand je n'aurai plus rien à faire, je deviendrai enfin bonne". Une nuit, la narratrice rêve que sa mère, handicapée et malvoyante, parcourt à pied dans l'obscurité les cent kilomètres qui les séparent. Ce rêve inaugure un temps durant lequel, dans la "grande et brave maison" où la mère voudrait mourir parmi les siens, se renoue un lien ambivalent mais tenace. Cinq ans plus tard, la presque centenaire assumera avec courage la nécessité de son placement dans un établissement de soins. Cet exil se doublera du confinement imposé par la pandémie, la voix de la mère au téléphone constituant l'unique vecteur de sa révolte. La mort l'emportera sans qu'elle ait pu revoir ses enfants. Mais ce qu'elle a voulu faire de sa fin offrira une lumineuse consolation au désarroi familial.

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Littérature française

La fin des nuages

Peut-on contrôler la pluie ? C'est la question que se posaient chaque année Mathieu Simonet et son amoureux Benoît, organisateur d'un festival de musique en plein air. Chaque année, la veille de l'ouverture, ils scrutaient la météo dans l'espoir d'y voir annoncé un ciel sans nuages. C'est aussi la question sur laquelle travaillent des scientifiques depuis des décennies. De nombreux pays tentent aujourd'hui d'ensemencer les nuages pour les maîtriser, faire tomber la pluie ou éviter la grêle, créer une arme de guerre ou obtenir un ciel bleu. Ces recherches ont des conséquences géopolitiques, sanitaires et environnementales. Et suscitent une interrogation fondamentale : à qui appartiennent les nuages ? Mathieu Simonet s'est passionné pour ce sujet qui s'est télescopé avec sa grande histoire d'amour, interrompue à la mort de son compagnon. Cette enquête intime sur la manipulation des nuages éclaire un phénomène à la portée poétique autant que politique.

09/2023

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Sociologie

La fin des sociétés

Nous sommes, depuis une décennie, confrontés à cette évidence : toutes les institutions sociales s'affaiblissent, et certaines d'entre elles menacent même de s'effondrer. La famille, l'école, la ville, le système de protection et de contrôle social, l'entreprise, la politique elle-même offrent à nos yeux le spectacle désolant d'archaïsmes incapables de se moderniser. Faut-il s'en inquiéter ? S'en réjouir ? Que se passe-t-il pour que les piliers de nos sociétés démocratiques se dérobent ainsi quand la globalisation du monde appellerait leur renforcement ? Tous les vingt ans, Alain Touraine publie une somme théorique magistrale, synthèse de ses travaux en cours. Après Production de la société (1973) et Critique de la modernité (1992), La Fin des sociétés marquera son oeuvre comme le point d'achèvement d'un travail d'observation critique de l'émergence du Sujet sur les ruines de la Société, et de la substitution de la revendication éthique à celle de l'émancipation du travail. Mais c'est sans doute ceci, d'abord, que le lecteur retiendra : ce n'est pas d'un monde unifié dont nous avons besoin, mais d'une pensée globale du monde. A charge pour nous d'apprendre à quelles conditions le sujet de droits que nous sommes devenus est susceptible de se faire l'acteur d'une expérience post-historique entièrement nouvelle, où l'économie financière, devenue sauvage aujourd'hui, pourrait être à nouveau contrôlée.

09/2013

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Sciences historiques

La fin des corporations

Les communautés d'arts et métiers sont une clef essentielle pour comprendre l'Ancien Régime, puisqu'elles réglementaient l'organisation du travail dans les villes et assignaient à chacun une place dans la hiérarchie de la société. Quels pouvoirs détenaient-elles ? Etaient-elles une barrière contre l'anarchie ou une entrave à la liberté des individus et du commerce ? Ces questions sont au cœur des débats sur la modernisation qui ont enflammé la France des Lumières. En 1776, Turgot, le ministre philosophe, tente de les abolir, mais le vaste mouvement de résistance qu'il soulève le contraint à reculer. Necker impose alors, avec plus ou moins de succès, un corporatisme d'Etat, à la fois plus souple et plus rationnel. Les nouvelles communautés qui se forment aux quatre coins du royaume ne sont abolies qu'en 1791, preuve qu'au début de la Révolution elles constituaient encore, malgré les critiques, l'un des piliers de l'ordre social et politique. Dans ce récit de la lente agonie des corporations, Steven Kaplan fait revivre maîtres, apprentis et compagnons, montrant les conflits et les tensions qui agitaient souvent échoppes et ateliers derrière la fraternité affichée. Ce tableau coloré démystifie les visions caricaturales d'une institution dont l'histoire a longtemps été trop idéalisée avant de tomber dans l'oubli.

01/2001

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Littérature française

La fin des Trucmoches

Lif, le narrateur, est un jeune garçon de 13 ans, plein d'imagination et de poésie, qui vit à Lalalère, bastide médiévale qui attire les touristes en quête d'authenticité. Il passe ses vacances d'été entre son père, artiste qui fabrique des Trucmoches en séries, et sa mère qui les vend par centaines aux touristes qui visitent le village. La cour, où il se laisse piéger par les trompe-l'oeil peints par son père, la maison vermoulue, la place Lalalère, le champ d'omelettes et le pont romain sont ses terrains de jeu, jusqu'à ce qu'une ancienne chorégraphe d'au moins 119 ans repère sa démarche dansante et l'emmène à New-York pour une audition. Une aventure qui va lui permettre de suivre sa voie, alors que son père, qui rêve de se lancer dans l'art funèbre, compte sur lui pour vendre ses cercueils à "faire danser les morts" en forme de S, T, Y, X, car il veut offrir aux défunts une posture plus artistique que la tristounette position rectiligne. Premier roman déjanté et plaisant à lire.

11/2023