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L'Aisne occupée. Les civils dans la Grande Guerre

Extraits

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Histoire de France

La Banque de France dans la Grande Guerre

La Banque de France dans la Grande Guerre retrace le rôle de la Banque, de ses dirigeants et de ses agents durant les événements dramatiques de cette période. Son action est examinée sous tous ses aspects : le plan de mobilisation, les relations financières avec l'Etat, la collecte de l'or, la politique du crédit et de change, la lutte contre la thésaurisation, mais aussi, la vie quotidienne au siège et dans les succursales des territoires occupés, le rôle des femmes, l'après-guerre et le renouvellement du privilège. Cet ouvrage rassemble une iconographie et des archives peu connues ou inédites.

02/2015

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Histoire de France

Les civils dans la bataille de Normandie

6 juin 1944 : la guerre déferle sur la paisible Normandie. La bataille qui s'engage avec le Débarquement va durer trois mois au lieu des trois semaines prévues dans les plans des Alliés. Les Bas-Normands se trouvent plongés au beau milieu de l'un des affrontements majeurs de la guerre. Ils ont subi les terribles bombardements aériens, les échanges d'artillerie, les mitraillages sur les routes, responsables de la mort de 14 000 civils. Chassés de leurs villes en ruine, plus de 100 000 hommes, femmes et enfants ont mené une vie de réfugiés dans les granges et les étables des fermes des alentours ; 150 000 personnes, contraintes de fuir les combats, ont connu les affres d'un exode vers l'inconnu, par des chemins pleins de dangers. Combien d'autres ont vécu des heures d'angoisse tapis au fond d'une tranchée, recroquevillés dans un fossé, cachés dans une cave, une carrière souterraine, voire au fond d'une mine de fer ? Si les sources militaires abondent, il n'en va pas de même pour les civils. Nombre de Normands, conscients de vivre un événement hors du commun, ont consigné les faits dans des journaux intimes, des carnets, des lettres ; d'autres ont écrit leur témoignage après la guerre. Soixante-dix ans plus tard, cette documentation irremplaçable, jointe à une iconographie d'une grande richesse, permet de restituer l'histoire méconnue des civils dans la bataille de Normandie.

08/2014

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Histoire de France

Des moines dans la Grande Guerre. Solesmes, 1914-1918

En août 1914, à la déclaration de guerre, les moines de Solesmes étaient réfugiés dans l'île de Wight, à Quarr Abbey. Leur état était celui d'expulsés d'un pays qui les ignorait depuis près de quatorze ans, mais voilà tout à coup suspendues par le ministère de l'Intérieur les lois qui pesaient jusqu'ici sur eux... Ces religieux devenaient soudain tenus de répondre comme tout un chacun à la mobilisation générale. Devant cet état de fait, les positions furent diverses dans la communauté. La première partie du livre expose les cas de conscience qui surgirent alors au monastère, les démêlés avec le Consulat de Southampton, les protestations des familles de moines au nom du patriotisme. La deuxième partie reproduit la correspondance avec leur abbé de sept moines partis à la guerre. Certaines lettres écrites sur le front, très touchantes, déchirantes parfois, témoignent toujours de l'influence bienfaisante qu'eurent ces frères sur leurs compagnons d'infortune. On y voit également une fidélité exemplaire à leur état monastique ou sacerdotal, ainsi que de la bravoure, et même de l'héroïsme. Deux frères ne revinrent pas à l'abbaye, morts de leurs blessures, l'un tombé lors de la bataille de la Somme et l'autre, près de Verdun. Quant à l'abbaye désertée de Saint-Pierre de Solesmes, en Sarthe, elle fut vite réquisitionnée et transformée en hôpital qui, avec celui de Sainte-Cécile, formèrent la plus grosse ambulance de tout l'Ouest. C'est l'objet de la dernière partie de l'ouvrage.

09/2014

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Histoire de France

La Grande Guerre

Un siècle après l'événement, la Grande Guerre reste d'une étonnante présence dans la mémoire, les productions culturelles et l'espace public. Elle suscite un foisonnement de recherches qui renouvellent les connaissances dans tous les domaines, des approches politiques et diplomatiques à l'histoire économique et sociale et, plus récemment, à celle des sensibilités, des identités ou de la violence. Ce livre en propose une synthèse précise et accessible. II aborde des débats interprétatifs encore vifs: quelles sont les causes du conflit? Quel sens donner aux entrées en guerre de 1914, et peut-on y lire une adhésion à la guerre? Comment expliquer l'intensité de la violence? S'agit-il déjà d'une guerre totale? Pourquoi les combattants ont-ils obéi ou désobéi? Quels ont été les effets sociaux du conflit? Pourquoi son règlement est-il resté si fragile? Pour répondre à ces questions, l'ouvrage propose un récit complet et détaillé, attentif aux spécificités nationales, nourri de références bibliographiques, permettant une première approche comme une étude plus approfondie de la période. Il s'attache à restituer les logiques sociales qui ont permis aux Etats, aux sociétés et aux individus d'endurer l'immense épreuve de 1914-1918.

05/2014

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Histoire de France

La Grande Guerre

" La guerre, dit Alain, naît des passions. Assurément, celle de " 14-18 " ne peut se réduire à un jeu de causalités politiques ou économiques. Aujourd'hui encore, elle n'a pas fini de susciter des réactions passionnelles, que l'on parle des mutineries françaises ou des crimes de guerres allemands. On ne met pas impunément en ligne des millions d'hommes sans que, dans toute l'Europe, les traces n'en soient profondément inscrites dans plusieurs générations. La " grande " guerre était déjà " totale " et doit être envisagée aujourd'hui comme telle. Elle a eu, dans l'horreur, un rôle pionnier. Les innovations " scientifiques " de la civilisation industrielle ont permis d'envoyer sans crier gare de nombreuses victimes au fond de l'Océan, dans les hôpitaux des gazés par milliers, dans les camps de concentration les premiers déportés et les populations " déplacées ", sans oublier le " génocide " des Arméniens. De ce point de vue, la Grande Guerre n'est pas du XIXème siècle, elle est bien du nôtre, de l'atroce XXème siècle. On l'appelle aussi " Première Guerre mondiale ". Elle le mérite à plus d'un titre. D'abord parce qu'elle a justifié en partie la prédiction de Lénine : elle a bien engendré la révolution - dans un seul pays, il est vrai. Ensuite, parce qu'elle a fait franchir l'océan à près de deux millions d'Américains, ce qui, pour les adeptes de la doctrine de Monroë, constituait une première. Le propre de cette guerre est d'avoir confronté, plus que rapproché dans la mort, des peuples jusque-là dominés par des " empires " ou des " alliances "plus ou moins inégales. Ce que l'on appelle, d'un mot peu clair, " l'impérialisme ", tenait, en 1914, les peuples d'Europe et du Moyen-Orient dans un carcan serré de contraintes. Le carcan, avec la guerre, a volé en éclats. La Grande Guerre a éveillé, contre les rapports inégaux de peuples inégaux, un formidable désir de liberté. De ce point de vue aussi, elle est résolument moderne. Ajoutons que, pour nous, elle reste par excellence une guerre française. Notre peuple a participé jusqu'à l'épuisement, avec un étonnant esprit de sacrifice, mais aussi avec une efficacité cardinale, à un grand mouvement de l'Histoire. "

12/1995

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Littérature française (poches)

La grande guerre

Les balles de fusil rentrent dans l'air comme dans du feutre. C'est un bruit mat. Encore des coups. On ne les a pas dénombrés, l'esprit n'est pas au calcul. Ils semblent trois fois plus nombreux. Les bombes tombent. Des femmes entassées dans un café poussent des cris de femme. C'est un bombardement. Pendant les premiers mois de la Grande Guerre, Albert Londres est correspondant militaire sur le front français, l'occasion pour lui, selon une de ses formules qui restera célèbre, de " porter la plume dans la plaie ". Dans un style lyrique et enlevé, où souffle un patriotisme non dénué de lucidité, le jeune journaliste qui vient d'avoir trente ans partage le quotidien des soldats, erre au plus près des batailles et, chronique après chronique, se fait le témoin de la grande Histoire

11/2010

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Contes et nouvelles

Dans les boyaux. & autres petites histoires de la Grande Guerre

A l'arrière comme sur la ligne de front, la guerre agit sur les existences comme une grande lessiveuse, et les destins qui a priori devaient continuer à s'ignorer, s'entrecroisent dans une sorte de chorégraphie macabre. Au fil des histoires, Xavier Lhomme nous fait pénétrer de plain-pied dans la boue des tranchées. Grâce à un vocabulaire précis et des recherches poussées sur le sujet, l'auteur nous fait vivre la "Grande Guerre" comme si nous devions rejoindre notre régiment dès demain, et partager le pain et l'espoir de ces hommes et de ces femmes, dont les vies mutilées hantent notre Histoire.

10/2022

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Histoire de France

Sur les pas du chasseur. Engagé dans la Grande Guerre

L'écriture de ce récit est née tout d'abord de la curiosité, avant de se muer en exploration puis en enquête avant de prendre parfois les aspects d'une recherche. Elle s'efforce de retrouver et suivre les pas d'un chasseur engagé dans la Grande Guerre et tente de combler les manques, les blancs de son histoire, de laquelle l'auteur n'eut que des bribes. A partir de sources à la fois nombreuses et rares, l'auteur relate le parcours de ce soldat, depuis le Chemin des Dames, là où il trouve sa première trace, puis en le suivant dans les autres combats. Cet itinéraire sur les pas de ce chasseur qui vécut la Première Guerre mondiale est l'occasion d'apartés sur les conditions de la guerre, de digressions sur l'engagement et la violence, d'interrogations sur les conséquences qui furent longues, sur les conditions de la mémoire, celle du soldat, celle de l'auteur, la mémoire collective. Les causes de cette catastrophe et ses suites sont actuelles cent ans après. Si elles sont connues à présent, les histoires des plus humbles, des oubliés, des anonymes nombreux qui apparaissent au fil des pages ne doivent pas l'être moins.

11/2017

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Histoire de France

Les femmes dans la Grande Guerre. Entre consolation et émancipation

Comment les femmes ont-elles vécu le premier conflit mondial ? Quelle a été leur contribution à l'effort de guerre ? Au-delà d'une hypothétique émancipation, quels ont été les changements dans les rapports hommes-femmes ? En une trentaine de brefs chapitres largement illustrés, cet ouvrage tente d'apporter des réponses à ces trois questions fondamentales pour toutes les Françaises, ouvrières, paysannes, intellectuelles, artistes ou encore femmes du monde...

09/2018

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Histoire de France

Héros oubliés. Les animaux dans la Grande Guerre, 2e édition

Chevaux, chiens, chats, vaches, ânes, pigeons... Lors de la Première Guerre mondiale, des millions d'animaux ont accompagné les combattants pour le meilleur et le pire. Les soldats ne sont pas les seuls à vivre, à souffrir et à mourir sur les champs de bataille : c'est aussi le sort de millions d'animaux. La guerre est, pour eux, le cruel miroir de celle des poilus tant bites et humains sont unis dans les tranchées. Des chiens sanitaires aux lourds chevaux de L'artillerie, des pigeons voyageurs aux chats qui nettoient les tranchées, l'armée ne peut se passer des animaux. Ils sont utilisés pour communiquer, monter le guet, transporter les troupes et tes canons, sauver les blessés... Mais il y a aussi les espèces dont le soldat se passerait bien et qui hantent sa vie quotidienne : rats, poux, mouches... Dans cette mobilisation, les chevaux sont mis à dure contribution. Pourtant, la Grande Guerre constitue un moment capital de rupture entre le chevalet l'homme : sous la contrainte du feu moderne, le soldat doit accepter de cesser de "faire corps" avec l'animal. A ce titre, les camions de la Voie sacrée et les chars d'assaut marquent la fin d'une époque. A l'issue du conflit, alors qu'ils ont été tellement présents - mime indispensables - dans les tranchées, les animaux deviennent les héros oubliés de cette terrible guerre. Malgré les services rendus, malgré la souffrance et la mort, aucun monument français ne leur rend hommage, aucun livre ne raconte leur terrible sort... Il faut attendre 1982 pour que Michael Morpurgo écrive le roman Cheval de guerre, adapté à l'écran en 2011 par Steven Spielberg. L'ouvrage de Jean-Michel Derex redonne sa place à l'animal et fait découvrir la Grande Guerre de manière complètement nouvelle : en racontant les liens profonds qui ont uni L'homme à l'animal dans l'horreur de ces quatre années de conflit.

12/2018

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Histoire internationale

Les Espagnols. De la guerre civile à l'Europe

Il y a trente ans, les Espagnols s'attribuaient, avec l'accord du reste du monde, une identité définitivement " différente "; aujourd'hui, à quelques traits spécifiques près, leur mode de vie et leurs aspirations se sont globalement alignés sur ceux de leurs contemporains. S'il est donc une différence à mettre au crédit des Espagnols, c'est d'avoir su réussir cette " normalisation ". Ce que les générations grandies sous le franquisme ont opéré n'allait nullement de soi, qu'il s'agisse de l'avènement tardif mais décisif des classes moyennes, de l'évolution des mœurs, de la reconnaissance des autonomies régionales, du consensus national autour d'une monarchie moderne, ou de l'intégration européenne... L'Espagne aurait-elle donc fini d'être " intéressante "? Loin de là. D'une part, la manière dont elle a puisé en elle-même les ressources pour construire sa démocratie est suffisamment exceptionnelle pour qu'on y cherche quelques enseignements utiles ; d'autre part, si ce fut sagesse naguère de passer par-dessus un passé douloureux, ce dernier reste à affronter et à solder. Pour aller de l'avant et donner un plein sens à ce qu'ils ont su construire, les Espagnols ne pourront échapper à ce questionnement et à d'autres, de portée identitaire. Ce pays n'en est pas quitte avec les défis.

05/2008

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Histoire de France

Images des Russes et des Français dans la Grande Guerre

Marseille, avril 1916, des troupes venues de Russie s'apprêtent à débarquer pour combattre aux côtés de la France, engagée dans le plus grand conflit de son histoire. L'arrivée triomphale des brigades russes, leur vie quotidienne et leur engagement, des camps de l'Aube aux tranchées de la Marne et du Chemin des Dames, sont largement couverts par les opérateurs de la Section photographique de l'armée. Ces photos constituent un témoignage rare et précieux de cette alliance, jusqu'à la dislocation de ce corps expéditionnaire après les mutineries de La Courtine en 1917, et les cérémonies consacrées à la "Légion d'Honneur russe" en 1918. Arkhangelsk, octobre 1919, les derniers membres d'une mission militaire au parcours extraordinaire s'apprêtent à embarquer pour la France, après avoir participé au conflit qui oppose la Russie demeurée fidèle au tsar à la Russie bolchevique. Les opérateurs de l'armée ont suivi les troupes alliées qui luttaient aux côtés des troupes blanches, à partir de Vladivostok, et tout au long du Transsibérien, témoignant de la vie et des paysages traversés. Cet ouvrage est né de la volonté de rendre accessibles des clichés exceptionnels, témoignages d'une mémoire commune à la Russie et à la France dans une période riche de moments tragiques comme d'actes d'héroïsme. Grâce à un patient travail de conservation et de documentation, l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) publie une centaine de photographies issues de ses collections - la plupart inédites - et invite à un passionnant voyage à travers la Russie du début du XXe siècle.

05/2011

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XIXe siècle

Notre guerre civile

"Michel Louise. Née le 29 mai 1830 à Vroncourt. Profession institutrice. Religion idolâtre. Matricule 9. Coupable 1/ de Port d'armes apparentes étant revêtue d'un uniforme, pendant un mouvement insurrectionnel. 2/ d'avoir fait usage de ces armes". Ainsi s'ouvre le dossier pénitentiaire de celle qui fut embarquée et encagée vers le bagne de Nouvelle Calédonie en 1872, où elle vivra presque dix ans, avant de revenir en métropole poursuivre son combat. Ce n'est que le premier des dossiers instruits contre elle. Toute sa vie, cette figure puissante de la Commune, féministe et anarchiste qui a dédié sa vie à la révolution, sera placée sous surveillance par la République et sa police, et plusieurs fois arrêtée. C'est en prison, qu'elle rédige ses mémoires. Dans la lignée de sa série pour France Culture, Judith Perrignon nous offre le destin de cette femme exceptionnelle, en même temps qu'un voyage dans les archives officielles. Des procès, des rapports, des courriers, des rumeurs d'indics, des filatures, pour creuser au-delà d'une biographie, le sillage des révolutions jusqu'à la Commune, cette guerre civile française jamais nommée, si peu enseignée dans les classes, et parvenir à ce moment fondateur de la fin du 19ème siècle, "ce qu'on appelle la République française" , ricanait Louise Michel dans une lettre envoyé depuis le bagne à ceux qui l'y avait envoyée. "Au revoir messieurs, à bientôt ! " signait-elle. Portrait d'une femme, d'une époque agitée par l'idéal et les idées : Judith Perrignon fait entendre avec puissance et émotion les voix d'alors.

05/2023

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Romans historiques

Guerres civiles

Pour le Romain Lucain, "Dans une guerre civile, la victoire même est une défaite". Les deux épisodes présentés ici illustrent cruellement ce propos intemporel. 1793. La Vendée refuse la levée en masse que lui impose la République et se révolte. Une famille d'aristocrates terriens, les La Ferrière, participe à l'affrontement sans merci avec les "Bleus". Ses enfants combattent dans la région mais aussi jusqu'en Normandie, entraînés dans la terrible "Virée de Galerne", préfiguration des guerres génocidaires de notre époque. 1936. Un jeune intellectuel français, Jérôme Dufaure, s'engage dans les brigades internationales pour défendre la République espagnole. Il combat à Madrid et sur les principaux champs de bataille. Au cours de cette équipée, il connaît l'amour, la blessure, l'espoir puis la défaite. Il ramènera des cicatrices au visage et au coeur mais aussi un enfant trouvé au milieu des ruines d'un village.

03/2023

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Romans historiques

Les Mariés de l'an 9. Deux destins dans la Grande Guerre

Le 22 juin 1909, Hippolyte Carbonneau épouse Rose Eyguesier à Aix-en-Provence. Le ciel n'a jamais été plus bleu mais personne ne peut alors imaginer " l'inimaginable tragédie " à venir. Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Hippolyte, pour sa conduite au feu et ses quatre blessures, sera promu sous-lieutenant, lieutenant et plus tard capitaine. Cette carrière assez rare est le premier fait notable chez lui. Par ailleurs, il accepte son sort avec stoïcisme, même aux moments les plus durs. Et pourtant sa sensibilité perce souvent dans son carnet de marche qui sert de trame à tout le récit. C'est ce destin hors norme que nous présente ce roman. Hippolyte est un héros authentique de la Grande Guerre et son épouse, Rose, l'accompagne chaque jour dans sa redoutable ascension vers les plus hautes valeurs humaines.

05/2014

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Sciences historiques

A l'arrière comme au front. Les Isérois dans la Grande Guerre

Cent ans après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, cette publication est le premier ouvrage consacré à l'Isère et à ses habitants au cours de cette période qui fut l'une des plus meurtrières de l'histoire. Prolongeant l'exposition éponyme du Musée dauphinois, elle rassemble une vingtaine de contributions d'historiens, de responsables de musées, d'archivistes qui mettent en lumière des aspects méconnus de l'impact du conflit sur ce département de "l'arrière" sur la base de documents qui jusque-là n'avaient pas été ou peu exploités. Eloignée des zones de combat, l'Isère n'en a pas moins été profondément marquée par cette guerre, tant par l'engagement des Isérois - près de 20 000 ont péri au cours de cette effroyable tuerie - que par les conséquences militaires, économiques et sociales multiples sur son territoire. La plupart des images qui illustrent ce livre sont inédites.

05/2014

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Histoire de France

Les Neuvillais dans la Grande Guerre. La Neuville Chant d'Oisel

1918-2018 Voilà un siècle finissait la Première Guerre mondiale. Cette guerre fut si terrible que cent ans plus tard personne n'a oublié. La Neuville Chant d'Oisel, comme toutes les communes de France, a payé un lourd tribut : morts, prisonniers, blessés et mutilés. Beaucoup de familles ont perdu un fils, un mari, un père. Habitants et membres de l'Association ABEIL, nous avons voulu retracer l'histoire de La Neuville durant cette période, à partir de portraits de poilus, d'enfants Pupilles de la Nation, de réfugiés... C'est notre façon de rendre hommage aux 240 Neuvillais mobilisés.

11/2018

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Histoire internationale

Poilus de la Côte d'Or dans la Grande Guerre (Les)

L'histoire des Poilus côte-d'oriens dans la Grande Guerre prend dans cet ouvrage une dimension nationale. En effet, dans chaque département français, il y eut des hommes partant à la guerre, des blessés, des morts, des héros anonymes et des familles trop souvent endeuillées. A l'arrière, les anciens, les femmes et les enfants travaillaient dur tout en vivant dans l'angoissante et insupportable attente du retour d'un fils, d'un mari ou d'un père. Le retour au pays, au foyer, ce retour tant espéré n'eut jamais lieu pour 11 000 soldats côte-d'oriens ! Ces Poilus, dépendant de la 1re armée, vécurent les combats dans les Vosges et en Alsace à la mi-août 1914. Dès lors, ils furent sur tous les champs de bataille : en septembre 1914 sur la Meuse et la Marne, en 1915 à Notre-Dame-de-Lorette puis dans l'offensive de Champagne, en 1916 à Verdun et sur la Somme, en 1917, pour certains d'entre eux, au Chemin des Dames. D'autres combattirent avec l'armée d'Orient contre l'armée turco-bulgare sur les terres arides de Salonique et d'Albanie ; pendant que d'autres encore allaient soutenir les alliés italiens. L'année 1918 vit les dernières offensives allemandes, puis la reconquête aux côtés des alliés américains et anglais jusqu'à l'Armistice. Gilles Vauclair et Didier Callabre résument l'épopée de ces soldats, rendant hommage à tous ces hommes qui se sont battus pour la France. Les faits historiques prennent corps à travers les témoignages des Poilus et une iconographie inédite. Gilles Vauclair et Didier Callabre, spécialistes de la première guerre mondiale et des recherches archivistiques, sont les auteurs de plusieurs ouvrages et articles ayant pour centre d'intérêt la Grande Guerre, et présentent aussi des communications sur ce thème.

10/2010

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Sciences historiques

La Lozère dans la Grande Guerre. Les monuments aux morts racontent

Durant la première guerre mondiale, la Lozère est le département français qui compte le plus grand nombre de morts par habitant, près du double de la moyenne nationale. La Lozère compte 185 communes : 183 monuments aux morts et plaques ont été érigés. Ces monuments de pierre et de métal rappellent les batailles, racontent les vies fauchées - les visages de ces noms et prénoms révèlent mieux qu'un long discours la réalité de la Grande Guerre et la disparition d'une génération. Un quart des mobilisés lozériens ne reviennent pas et la moitié sont blessés. Ces hommes, pour la plupart paysans, sont envoyés au front dès les premières batailles d'août 1914. Ils seront de tous les combats : le dernier mort officiel de la guerre est un berger lozérien, Augustin Trébuchon. En restituant l'histoire des monuments aux morts de Lozère, l'historien et géographe Jacques Mauduy et le photographe Pierre Donaint proposent un récit charnel et cru du souvenir des disparus de 1914-1918. Les images hantent, les sculptures crient, protègent ou vengent : derrière les chiffres, les noms reprennent vie. C'est aussi l'histoire de la France, de l'âpre lutte entre la République et l'Eglise et entre républicains et légitimistes pour s'approprier cette mémoire.

01/2015

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Psychologie, psychanalyse

Les enfants dans la guerre et les violences civiles. Approches cliniques et théoriques

Nombre de situations dans l'actualité internationale mènent à un renouveau d'intérêt pour la question du traumatisme. Effroi lié à des états de guerre, à des attentats ; transmission de génération en génération d'un indicible ; tout ce qui tend à dénier en l'homme l'humain, tout ce qui vise à détruire dans le sujet l'estime de soi et la confiance en l'autre, cette douleur interroge au plus profond celui qui en est le témoin, et rend plus pressente l'urgence de penser. De telles blessures psychiques, souvent irréversibles, sont parfois déconcertantes au regard d'une clinique traditionnelle. En février 1995, la MIRE, conjointement avec le CEDEP et la FPH, prenait l'initiative d'un colloque international ; des interlocuteurs venus d'Algérie ou de Bosnie, du Rwanda ou d'Amérique Latine, devaient apporter des témoignages bouleversants ; ils apportaient aussi leur expérience de cliniciens devant faire face, sur le terrain, à des situations extrêmes. A la suite de cette rencontre, il a paru aux organisateurs nécessaire d'apporter sur cette question une contribution théorique. C'est cette contribution que nous présentons ici. Elle s'organise autour de trois axes : le temps, l'identité, la narrativité. Le rapport au temps est l'expérience cruciale, quand la mémoire est impossible, et ne survit que sous forme de traces ou dans le paradoxe d'un événement transmis sans avoir jamais été vécu. Par ailleurs, de telles blessures ne sont pas de l'ordre de la douleur, qui est bien différent. C'est l'identité même du sujet qui est ici l'enjeu. Quels sont les effets spécifiques de ces différents modes narratifs, le mythe, la fiction littéraire, l'écrit spéculatif, le récit ? De quelle façon le récit réintègre-t-il le sujet dans la temporalité et en même temps reconstruit-il une identité ? Tels sont les points développés dans cet ouvrage.

09/1997

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Ethnologie et anthropologie

Monde commun : des anthropologues dans la cité N° 8 : Guerre civile

La résurgence de la notion de guerre civile pour qualifier des réalités très hétérogènes allant des guerres internes, souvent à dimension internationale, aux situations de conflits politiques, sociaux et culturels, suscite des interrogations sur sa pertinence. Ce numéro de Monde commun a pour ambition d'aller au-delà des catégorisations, qu'elles relèvent des sciences sociales ou du droit international. Il propose de revisiter l'actualité des guerres contemporaines, de l'Afghanistan au Yémen, en passant par la Syrie, l'Ethiopie et la Birmanie, en retraçant les lignes de force, les dynamiques et les représentations vernaculaires de ces conflits hors du cadre géopolitique par lequel ils sont souvent perçus, tout en tissant des parallèles entre les guerres de l'ex-Yougoslavie et celle d'Ukraine. Il nous plonge aussi dans les réalités contrastées des Etats-Unis et de la Colombie où des antagonismes politiques, sociétaux et raciaux, attisent les braises de conflits jamais vraiment éteints.

04/2023

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Sciences historiques

La Grande Guerre des chars

Lorsque le front se stabilise en 1914, les armées s'enterrent. Les offensives de 1915 montrent qu'il est impossible de percer le front et de nouvelles armes doivent être trouvées, surtout du côté allié, afin de pouvoir reconquérir le terrain perdu en début de guerre. Les Britanniques et les Français travaillent alors, sans liaison entre eux, sur des cuirassés terrestres capables d'évoluer dans le no man's land. Ainsi naissent les tanks en 1916, puis les chars français en 1917. Ils révolutionnent la guerre sur terre.

07/2019

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Littérature anglo-saxonne

USA : la prochaine guerre civile

L'affrontement entre les Républicains et les Démocrates est de plus en plus violent. 39 % des Républicains sont favorables au recours à la violence pour atteindre leurs objectifs politiques. 300 fusillades de masse sont anticipées aux USA en 2022, un nombre multiplié par 80 depuis les années 1980. 46 % des Américains pensent qu'une future guerre civile est probable (American Enterprise Institute). Stephen Marche a imaginé cinq scénarios plausibles, écrits comme des nouvelles, qui sont susceptibles de provoquer l'étincelle d'un chaos national. D'une dispute explosive où des manifestants locaux exaspérés par un shérif cynique se battent contre les bureaucrates des troupes envoyées par le gouvernement fédéral pour sauver un vieux pont, aux conséquences vertigineuses d'un violent ouragan qui s'abat sur New York, cinq événements qui dérapent sont romancés par Stephen Marche et sont suivis par une analyse précise de leurs impacts. Stephen Marche a interviewé plus de 200 spécialistes, militaires, officiers de police, agents secrets, politiciens, historiens, experts agricoles écologistes. Il a interrogé aussi ceux qui, au coeur de l'Etat, sont chargés d'imaginer les plans de bataille en cas de guerre civile. Un document qui se lit comme un roman et qui nous interroge avec une grande lucidité sur l'avenir de la démocratie américaine.

01/2023

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Littérature française

La guerre civile est déclarée

Cet homme a peur. Non pas de l'inconnu, mais de ce qu'il connaît trop bien : la tyrannie du lieu de travail, les lâchetés diverses de ses congénères, la ruine programmée de l'humanité. Pourtant, il est bien inséré dans la société. Mais en apparence seulement. Car Arnaud suffoque. Il crève de cette incandescence qui brûle ses forces : la peur. La peur qu'il veut faire basculer dans le camp adverse. Autonome. Grain de sable. Décidé à affronter, seul, les forces, les règles et les rouages de notre société. Ni ses parents, ni sa copine Estelle, ni ses relations ne peuvent soupçonner sa détermination. A Rennes, cadre urbain de ce roman de la rupture, Arnaud, depuis longtemps, travaille à son invisibilité. A son effacement. Aucune aspérité, aucun caractère distinctif. Camouflage maximum. "Je sais déjà que je vais tromper la vigilance des autorités. Elles pourront bien me traquer. Je suis invisible". La grenade est armée, la goupille est chaude dans sa main, le décompte est entamé.

05/2013

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Littérature française

Fabrication de la guerre civile

Située dans une ville nouvelle, en région parisienne, la Cité des Pigeonniers abrite 322 appartements, 1.200 habitants. C'est un petit monde, dense, poissé par la crise et la paupérisation exponentielle, qui va entrer en fusion à la lumière d'un projet de rénovation urbaine, lequel doit raser les bâtiments, disperser la population, avant une reconstruction future. Fabrication de la guerre civile propose une archéologie sociale sous la forme d'une vaste fresque, sombre, poétique et romanesque, dans une cité fictive. L'exploration patiente, courant sur une année, des strates fragilisées et douloureuses d'une microsociété : amours et amitiés, travail et absences de travail, accidents et malchances, pressions sociales et regard des autres, décisions fatales et formes de vie... Parce que les Cités sont un sujet traditionnellement peu considéré dans la société française, l'enjeu est de produire une ambitieuse et généreuse oeuvre-monde.

01/2016

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Histoire internationale

Turin dans la Grande Guerre. Société, politique, culture

En Italie, comme dans chacun des principaux pays qui ont participé à ce conflit, la Première Guerre mondiale a impliqué une mobilisation de l'ensemble de la société. Cela vaut au niveau économico-productif, ainsi que de l'assistance et des services de santé, de la presse et de l'opinion publique, tout comme de la mise en place de divers comités de soutien. Exemplaire, le cas de la ville de Turin.

05/2018

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Documentaires jeunesse

Trois frères dans la Grande Guerre. Correspondance inédite

Août 1914 : trois des cinq fils de la famille Blazy Lauzette sont mobilisés. Ils vont partir au front, très loin de leur hameau niché dans une vallée de la Haute-Ariège. Les lettres qu'ils écrivent à leurs parents et à leurs proches constituent un témoignage inédit sur la Grande Guerre. A travers la correspondance familiale se découvrent la réalité d'un conflit sans précédent, vécu au quotidien, mais aussi les difficultés de ceux qui sont restés à l'arrière.

08/2018

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Droit

Le barreau de Paris dans la Grande Guerre

" Cent ans après la déclaration de la Grande Guerre, qui allait durer quatre ans, tuer plus d'un million trois cent mille français, et en blesser trois millions, il appartenait au Barreau de Paris de rendre hommage à ceux de ses membres qui sont morts pour la France durant le conflit ou plus tard, des suites de leurs blessures. Ce livre, voulu par Monsieur le Bâtonnier Pierre-Olivier Sur, est composé de 233 portraits d'avocats, très jeunes pour la plupart, dont 35 Anciens Secrétaires de la Conférence, qui ont donné leur vie pour la Patrie, sacrifice d'autant plus remarquable que, en 1914, l'Ordre de Avocats de Paris ne comptait guère plus de 2 500 membres, inscrits au Grand tableau ou stagiaires. Certains de ces portraits sont sommaires, les plus poignants sans doute, de jeunes confrères peu connus, sans famille, presque sans amis, sans personne pour témoigner au Bâtonnier Henri Robert, en fonction pendant toute la durée de la guerre, et à ses successeurs, de leur valeur et de la peine qu'ils ont éprouvée en apprenant leur disparition. " (François Gibault)

05/2016

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Beaux arts

Artistes européens dans la Grande Guerre. (Trans)figurations

Pendant plus de quatre ans, des artistes, peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, décorateurs se sont trouvés mêlés à un conflit d'une violence inouïe. La guerre, ces hommes la vivent en soldats, mais aussi en artistes. Ils la voient avec des yeux différents. A eux tous, ils en dressent un portrait impressionniste dans lequel chacune des touches complète et modifie le tableau. Comment l'horreur de ce qu'ils ont vécu les a marqués, a permis aux uns de se construire et a détruit les autres, comment elle les a transformés et a changé la façon dont ils se figuraient le monde et dont ils le figuraient dans l'art, tel est le sujet de ce livre.

12/2018

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Critique littéraire

Edmond Rostand dans la Grande Guerre 1914-1918

Bien qu'il fût hostile à la guerre, comme bon nombre d'écrivains, Edmond Rostand (1868-1918) adhéra au message d'union nationale. Avec originalité il se mit à clamer son amour du sol natal, sa foi dans le triomphe des sentiments de lumière. L'auteur de Cyrano de Bergerac, de l'Aiglon, de Chantecler participa à sa façon à la lutte en faisant l'éloge de ceux qui dans la boue, le froid et les privations s'élevaient contre les idées dévastatrices d'un ennemi impitoyable qui tuait, à la seule fin de soumettre les vivants. Edmond Rostand s'éteignit vingt et un jours après l'armistice dont, avec panache, il aurait salué la victoire à travers la paix retrouvée. " Edmond Rostand dans la Grande Guerre " se présente sous une forme chronologique. C'est année après année, mois après mois, semaine après semaine, que l'on suit Edmond Rostand et sa famille à travers les événements militaires, politiques, mondains, artistiques et littéraires, tant à Paris qu'au Pays basque lors de ses séjours à Cambo-les-Bains.

05/2014