Recherche

Jean-Luc persécuté. Un roman de Charles-Ferdinand Ramuz

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 24, Romans Tome 6 (1921-1923), avec 1 CD-ROM

Editée par Ramuz lui-même, la première version publiée de Terre du ciel date de 1921 ; le roman reparaîtra en 1925, remanié, aux Editions Grasset, sous le titre de Joie dans le ciel. Mais sa genèse est ponctuée de tentatives inabouties, entre " La Résurrection des corps ", en 1916-1917, et " Vie dans le ciel ", abandonné en septembre 1921. Ces étapes intermédiaires reflètent les tâtonnements de l'écrivain qui, désireux de mettre en mots la vie après la mort, interroge le motif de la résurrection et met à l'épreuve sa représentation. Ce sujet " impossible ", aux dires des commentateurs, marque un seuil majeur dans le parcours de Ramuz : car Terre du ciel relève bel et bien le défi, lancé en 1914 dans Adieu à beaucoup de personnages, de sonder par l'écriture " l'inconnu des choses et de leur sens intérieur, qui est l'inconnu de nous-mêmes ". Présence de la mort, paru à Genève chez Georg en 1922, explore quant à lui une situation qu'annonçaient Les Signes parmi nous : la fin du monde n'y est plus ni fantasme ni menace, elle est effective, et le récit s'emploie à peindre les conséquences, individuelles et collectives, de la catastrophe imminente. Dans un registre que d'aucuns ont rapproché de la science-fiction, l'apocalypse y est relatée par une juxtaposition de courtes histoires, au moyen desquelles la narration signifie la désintégration de la société confrontée à sa fin. La mise en scène de divers avatars de l'artiste et le lyrisme de l'épilogue, où le roman bascule dans une tonalité mystique, ne corrigent que partiellement l'atmosphère dépressive de Présence de la mort : rien d'étonnant dès lors à ce que certain critique, désarçonné par le contenu autant que par l'audace stylistique du texte, l'ait qualifié de " sublime cacographie ". Une année plus tard, La Séparation des races, publiée à Paris, aux Editions du Monde nouveau, reprend l'intrigue du " Feu à Cheyseron " : c'est donc le génie de la variation, plus que la nouveauté de l'inspiration, qui frappe le lecteur découvrant cette évocation du rapt, par un berger valaisan, d'une jeune fille alémanique. Quand bien même l'attention de Ramuz se porte sur les retombées collectives de ce geste, ce retour au passé contraste avec l'esprit qui anime les deux romans précédents, tous deux traversés de questionnements métaphysiques et hantés par le problème de la finitude de l'homme. Ce volume contient " Vie dans le ciel ", Terre du ciel, Présence de la mort et La Séparation des races. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions de Terre du ciel (1921, 1925 - sous le titre de Joie dans le ciel - et 1941 - deux éditions), les deux versions de Présence de la mort (1922 et 1941) et les deux versions de La Séparation des races (1923 et 1941), qu'un logiciel permet de comparer. Y figurent également la reproduction intégrale, en fac-similé, d'un dactylogramme de " Vie dans le ciel ", et celles de quatre documents liés à Terre du ciel, avec la transcription en regard.

10/2012

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 22, Romans Tome 5 (1917-1921)

Les années sombres de la Grande Guerre se reflètent dans l’œuvre romanesque de Ramuz : la proximité de cette tragédie collective modifie en profondeur le regard de l’écrivain. La critique est unanime à reconnaître dans Le Règne de l’esprit malin, paru dans les Cahiers vaudois en 1917, un tournant : Ramuz y abandonne les intrigues articulées autour d’un personnage-héros au profit d’un tissage de plusieurs trajectoires, affectées par un événement d’ampleur métaphysique. Roman « mystique », donc, puisqu’il donne à voir l’éternelle lutte du bien et du mal, et que le poète y cherche, par l’écriture, à rendre visible le surnaturel. Au diabolique Branchu qui, dans Le Règne de l’esprit malin, perturbe la quiétude villageoise, s’oppose la pure Marie Grin de La Guérison des maladies. Publié en 1917 dans les Cahiers vaudois, ce « mystère » lémanique met en scène un groupe de marginaux touchés par la grâce de cette jeune thaumaturge, dans une petite société fermée qui aspire à l’ordre bourgeois des bien-pensants. Paul Claudel, enthousiaste, souligne le paradoxe de ce « livre chrétien » où on ne « trouve pas une seule phrase qui parle de Dieu ». Dans Les Signes parmi nous, Ramuz agence en 1919, toujours à l’enseigne des Cahiers vaudois, une série de morceaux qui forment un « tableau » de l’atmosphère morose caractérisant la fin de la Première Guerre mondiale. Les catastrophes réelles (grippe espagnole, grève ouvrière, orages destructeurs) annonceraient-elles l’Apocalypse ? Si Caille, le colporteur biblique, incarne la face sombre d’un protestantisme sectaire, ce sont finalement les amoureux qui triomphent, témoins de l’éternel « recommencement » de la vie. Au début des années 1920, Ramuz met en chantier divers projets qui n’aboutissent pas. Seul « Travail dans les gravières » nous a semblé suffisamment achevé pour être publié. Dans ce roman inédit daté des premiers mois de 1921, l’écrivain concentre sa réflexion sur le destin d’un personnage qui illustre à l’extrême la condition de l’homme abandonné à lui-même. Le récit est représentatif de la production de cette période : audacieuse dans le style, exploratoire dans les formes narratives, philosophique quant au contenu. Ce volume contient Le Règne de l’esprit malin, La Guérison des maladies, Les Signes parmi nous et « Travail dans les gravières ». Le disque qui l’accompagne comprend une reproduction du manuscrit de « Travail dans les gravières » avec sa transcription en regard, les cinq versions du Règne de l’esprit malin (préoriginale de 1914, 1917, 1922, 1937, 1941), les trois versions de La Guérison des maladies (1917,1924, 1941) et les trois versions des Signes parmi nous (1919, 1931, 1941), qu’un logiciel permet de comparer.

09/2012

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 23, Romans Tome 5 (1917-1921)

Les années sombres de la Grande Guerre se reflètent dans l’oeuvre romanesque de Ramuz : la proximité de cette tragédie collective modifie en profondeur le regard de l’écrivain. La critique est unanime à reconnaître dans Le Règne de l’esprit malin, paru dans les Cahiers vaudois en 1917, un tournant : Ramuz y abandonne les intrigues articulées autour d’un personnage-héros au profit d’un tissage de plusieurs trajectoires, affectées par un événement d’ampleur métaphysique. Roman « mystique », donc, puisqu’il donne à voir l’éternelle lutte du bien et du mal, et que le poète y cherche, par l’écriture, à rendre visible le surnaturel. Au diabolique Branchu qui, dans Le Règne de l’esprit malin, perturbe la quiétude villageoise, s’oppose la pure Marie Grin de La Guérison des maladies. Publié en 1917 dans les Cahiers vaudois, ce « mystère » lémanique met en scène un groupe de marginaux touchés par la grâce de cette jeune thaumaturge, dans une petite société fermée qui aspire à l’ordre bourgeois des bien-pensants. Paul Claudel, enthousiaste, souligne le paradoxe de ce « livre chrétien » où on ne « trouve pas une seule phrase qui parle de Dieu ». Dans Les Signes parmi nous, Ramuz agence en 1919, toujours à l’enseigne des Cahiers vaudois, une série de morceaux qui forment un « tableau » de l’atmosphère morose caractérisant la fin de la Première Guerre mondiale. Les catastrophes réelles (grippe espagnole, grève ouvrière, orages destructeurs) annonceraient-elles l’Apocalypse ? Si Caille, le colporteur biblique, incarne la face sombre d’un protestantisme sectaire, ce sont finalement les amoureux qui triomphent, témoins de l’éternel « recommencement » de la vie. Au début des années 1920, Ramuz met en chantier divers projets qui n’aboutissent pas. Seul « Travail dans les gravières » nous a semblé suffisamment achevé pour être publié. Dans ce roman inédit daté des premiers mois de 1921, l’écrivain concentre sa réflexion sur le destin d’un personnage qui illustre à l’extrême la condition de l’homme abandonné à lui-même. Le récit est représentatif de la production de cette période : audacieuse dans le style, exploratoire dans les formes narratives, philosophique quant au contenu. Ce volume contient Le Règne de l’esprit malin, La Guérison des maladies, Les Signes parmi nous et « Travail dans les gravières ». Le disque qui l’accompagne comprend une reproduction du manuscrit de « Travail dans les gravières » avec sa transcription en regard, les cinq versions du Règne de l’esprit malin (préoriginale de 1914, 1917, 1922, 1937, 1941), les trois versions de La Guérison des maladies (1917,1924, 1941) et les trois versions des Signes parmi nous (1919, 1931, 1941), qu’un logiciel permet de comparer.

09/2012

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 22, Romans Tome 4 (1913-1915)

Jamais Ramuz n’aura tenté des formules romanesques aussi variées que durant les années qu’embrasse ce tome, de 1912 à 1915. La Vie meilleure, publié dans « La Semaine littéraire » en 1912, n’a pas été repris en volume par son auteur. Centré sur la figure rimbaldienne d’un rétameur vagabond qui espère réparer la laideur du monde par le pouvoir de l’imagination, ce roman d’apprentissage rappelle par sa forme les textes qui l’ont précédé, mais prépare par ses thèmes plusieurs œuvres à venir comme Le Garçon savoyard ou Adam et Ève. Construction de la maison, écrit au début de 1914, est resté jusqu’à ce jour inédit. L’écrivain le jugeait pourtant porteur d’« un ton nouveau », et pour cause : c’est là une première tentative d’exprimer le vignoble de Lavaux, qui deviendra bientôt la terre promise de sa poétique. Intimement lié à un sol âpre mais fertile dont il s’agit de tirer le fruit, le vigneron y apparaît déjà comme le modèle du poète, jusque dans les aspirations contradictoires que lui prête Ramuz : vivre au jour le jour, au gré des pentes et des saisons, ou accroître un patrimoine. La Guerre dans le Haut-Pays, paru dans les « Cahiers vaudois » en 1915, emprunte son intrigue à l’histoire vaudoise. Selon un schéma fréquent dans le roman historique classique, Ramuz intensifie le tragique de la guerre civile (celle qui déchire la petite collectivité des Ormonts lors de la Révolution vaudoise) en plaçant de part et d’autre de la ligne de tir un père et un fils. Le récit penche pourtant du côté du légendaire, dans la mesure où il confère avant tout au passé le pouvoir de fonder le présent de la collectivité. Dans leur diversité, les romans réunis ici illustrent les voies explorées par Ramuz pour donner corps à une aspiration qu’il place sous les auspices de Cézanne – ce peintre qui, « par le moyen du sol, dresse pour nous un art en face de celui de Paris, un art de race et de milieu ». Ce volume contient La Vie meilleure, Construction de la maison et La Guerre dans le Haut-Pays. Le disque qui l’accompagne comprend une reproduction du manuscrit de Construction de la maison avec sa transcription en regard, deux documents autographes relatifs à La Guerre dans le Haut-Pays, ainsi que les deux versions de ce roman (l’édition originale de 1915 et celle des Œuvres complètes de 1941) qu’un logiciel permet de comparer.

06/2012

ActuaLitté

Littérature française (poches)

La beauté sur la terre

"Laisse-lui la liberté, disait-on dans la salle à boire. Qu'est-ce que tu veux la faire travailler ? elle n'est pas faite pour ça. Laisse-lui la liberté, sans quoi tu risques de l'éteindre... C'est comme les ailes des papillons : si tu les touches, elles deviennent grises... Laisse-la Courir-." Juliette, une jeune orpheline cubaine, rejoint son oncle dans un village près du lac Léman. Sa beauté réenchante le monde : elle illumine la terre, l'air et l'eau. Mais est-elle, pour les hommes qui la contemplent et la désirent, une bénédiction ? Charles-Ferdinand Ramuz nous offre une fable métaphysique, un récit lyrique sur la beauté et le scandale qu'elle cause.

ActuaLitté

Littérature française

L'Amour du Monde

" C'est vers ce temps-là qu'il a commencé à se hasarder jusque dans les rues de la petite ville, ce qu'il n'aurait pas osé faire auparavant, mais il y avait des choses qui n'étaient pas permises et, à présent, elles l'étaient. " Quatrième de couverture : Une petite ville de quatre ou cinq mille habitants, un petit monde en soi où les gens se contentent d'un beau soleil et d'une belle eau, parmi les vignes. Mais lorsque Louis Noël sort de son apathie et parle du monde tel qu'il l'a vu lors de ses voyages ; lorsqu'un homme ressemblant étrangement au Christ se promène sur la plage ; et lorsque l'ouverture d'une salle de cinéma ouvre soudain des perspectives jusqu'alors inconnues aux habitants, un petit vent de folie se met à souffler dans les têtes et les garants de l'ordre établi ont bien de la peine à garder leur sang-froid...

01/2004

ActuaLitté

Pléiades

Romans. Tome 1

Ramuz - voilà un cas. Qu'un écrivain de cette dimension puisse être aussi méconnu, cela dépasse l'entendement. En Suisse, son pays d'origine, il est un monument historique. En France, de son vivant, il fut presque célèbre, et souvent mal compris (auteur " rustique ", " romancier de la montagne ", etc.) ; depuis sa mort (1947), il est peu réédité, peu lu. Il y a des absences dont on se console. Mais connaître Ramuz, c'est vouloir aussitôt le faire connaître. La Pléiade publie donc ses vingt-deux romans. Ils mettent en scène des paysans, la nature y est omniprésente, ils ne sont pas écrits en français standard : voilà pour la surface des choses - c'est elle qui a pu faire taxer Ramuz de régionalisme. Mais creusons un peu. Ramuz traite la nature comme Cézanne ses paysages : il la réduit à ses lignes de force, le pittoresque n'est pas son affaire. Sa montagne n'est pas moins réinventée que les collines mississippiennes de Faulkner. Ses paysans, dépouillés, " élémentaires ", et à vrai dire fantasmés, il fait d'eux l'équivalent des rois de Racine : des hommes en proie à la fatalité. Ses sujets - l'amour, la mort, la séparation des êtres - sont ceux des tragiques : aussi universels qu'intemporels. Quant à sa langue, pure création, constamment rythmée, elle repousse les bornes de la syntaxe et sert une narration qui conduit le roman aux limites du genre : il " doit être un poème ". Ramuz étonne. Conformistes s'abstenir. Mais ce n'est évidemment pas un hasard si des écrivains aussi différents (et le mot est faible) que Claudel et Céline l'ont aimé. Pour qui attend du roman autre chose que l'éternelle répétition de modèles et de discours convenus, il sera une découverte majeure.

10/2005

ActuaLitté

Pléiades

Romans. Tome 2

Ramuz - voilà un cas. Qu'un écrivain de cette dimension puisse être aussi méconnu, cela dépasse l'entendement. En Suisse, son pays d'origine, il est un monument historique. En France, de son vivant, il fut presque célèbre, et souvent mal compris (auteur " rustique ", " romancier de la montagne ", etc.) ; depuis sa mort (1947), il est peu réédité, peu lu. Il y a des absences dont on se console. Mais connaître Ramuz, c'est vouloir aussitôt le faire connaître. La Pléiade publie donc ses vingt-deux romans. Ils mettent en scène des paysans, la nature y est omniprésente, ils ne sont pas écrits en français standard : voilà pour la surface des choses - c'est elle qui a pu faire taxer Ramuz de régionalisme. Mais creusons un peu. Ramuz traite la nature comme Cézanne ses paysages : il la réduit à ses lignes de force, le pittoresque n'est pas son affaire. Sa montagne n'est pas moins réinventée que les collines mississippiennes de Faulkner. Ses paysans, dépouillés, " élémentaires ", et à vrai dire fantasmés, il fait d'eux l'équivalent des rois de Racine : des hommes en proie à la fatalité. Ses sujets - l'amour, la mort, la séparation des êtres - sont ceux des tragiques : aussi universels qu'intemporels. Quant à sa langue, pure création, constamment rythmée, elle repousse les bornes de la syntaxe et sert une narration qui conduit le roman aux limites du genre : il " doit être un poème ". Ramuz étonne. Conformistes s'abstenir. Mais ce n'est évidemment pas un hasard si des écrivains aussi différents (et le mot est faible) que Claudel et Céline l'ont aimé. Pour qui attend du roman autre chose que l'éternelle répétition de modèles et de discours convenus, il sera une découverte majeure.

10/2005

ActuaLitté

Littérature française

Le gros poisson du lac

Le Gros poisson du lac est un des plus beaux récits que Ramuz ait écrits, l'un des plus caractéristiques aussi, car il révèle les aspects essentiels de l'art du grand écrivain vaudois (...) au carrefour du Ramuz diurne des premiers romans et de celui qui, de plus en plus tourmenté, scrute la face nocturne des choses. Cette singulière position de charnière, son extraordinaire simplicité, mais aussi le recours au mythe du bateau entraîné par un poisson fabuleux, font la valeur de ce récit. Gérald Froidevaux.

09/2012

ActuaLitté

Littérature française

Besoin de grandeur

Besoin de grandeur constitue une synthèse de plu-sieurs livres parus dans l'entre deux guerres avec des titres significatifs. Taille de L'homme, La Main, Remarques, Questions. Avec un sens du réalisme qui lui est propre C.F. Ramuz analyse comment l'Histoire et la Géographie ont forgé notre destin. Un petit pays qui a la sagesse de ne pas vouloir jouer dans la cour des Grands car il a dû pour survivre développer le sens de la mesure et des particularismes. Besoin de grandeur est un livre où les questions existentielles sont savamment posées. La réponse n'est pas une nécessité mais une approche de la vérité qui se profile dans le futur.

09/2018

ActuaLitté

Littérature française

Aline. Suivi de Adieu à beaucoup de personnages

Aline, dix-sept ans, se laisse entraîner dans un amour qui l'arrache à la vie modeste qu'elle mène avec sa mère. Mais Julien, fils de bonne famille, ne tarde pas à se lasser. Lorsqu'elle lui annonce attendre un enfant, il n'a qu'une réponse – " Eh bien, tu n'es qu'une grosse bête ; ça ne me regarde plus " – et noue la tragédie. Inoubliable premier roman, " Aline " a la force et la singularité de l'oeuvre à venir. S'il situe son histoire dans la campagne vaudoise, Ramuz touche déjà à l'universel. Surtout, il bouscule la langue et bouleverse la littérature. La présente édition contient " Adieu à beaucoup de personnages " (1914), qui met un terme au premier pan de l'oeuvre.

06/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Circonstances De La Vie

" D'un côté de l'entrée se trouvait la boulangerie et de l'autre un horloger. Il fallait suivre un long corridor, et monter un petit escalier de pierre. "

01/1980

ActuaLitté

Critique littéraire

Les servants et autres nouvelles

Nouvelles " Ils sont vrais ou bien ils ne sont pas vrais. Ils existent ou bien ils n'existent pas. Certains assurent qu'ils les ont vus, d'autres disent que c'est la lune. "

01/1983

ActuaLitté

Critique littéraire

Vieux De Campagne Et Autres Nouvelles

Nouvelles " Je suis comme un vieux de campagne qui est assis dans sa cuisine. On fait la moisson. "

01/1982

ActuaLitté

Littérature française

La Séparation des races

Contrairement à l'enlèvement d'Hélène, le rapt de la Bernoise Frieda par le Valaisan Firmin n'est point cause de duels éclatants et irrémédiables ; c'est néanmoins l'étincelle d'une finale dévastation : les Valaisans n'auront plus qu'à fuir leur village en flammes. En 1906 déjà, Ramuz eut pour ambition de traiter le thème guerrier avec les vers libres de La Grande Guerre du Sondrebond ; puis, la première réussite du genre fut La Guerre dans le Haut-Pays (1915), roman digne des plus grands (Balzac, Hugo, Tolstoï...). Quelques années plus tôt, Ramuz se voulut épique à l'occasion d'un autre texte, publié uniquement en revue : Le Feu à Cheyseron (1912), dont le scénario deviendrait la matière narrative de La Séparation des races (1923). Le cas est unique dans toute l'oeuvre : Ramuz, insatisfait d'un texte pourtant abouti au point d'avoir été publié en revue, le réécrit entièrement, dix années après sa parution. Ainsi, il extrait de la gangue du réalisme et de la psychologie un pur joyau épique.

05/2020

ActuaLitté

Ethnologie

LA PENSEE REMONTE LES FLEUVES. Essais et réflexions

" Je suis à la recherche de l'homme des pouvoirs premiers, aimait à dire Ramuz, l'idée ne m'apparaît que dans son universel ". Les essais, les articles réunis en ce livre essentiel constituent le premier effort cohérent pour faire connaître les écrits philosophiques et politiques du grand écrivain, pour cerner les sens profond de son œuvre. Le vaudois Ramuz à " l'œil d'épervier ", selon l'expression de Paulhan, s'est efforcé de percer le mystère de la sagesse de paysans qui " ont appris de la nature à se taire de sorte qu'il faut les deviner ou bien les inventer ". Dans " Besoin de grandeur " et " Taille de l'Homme " - ici notamment publiés -, l'écrivain réfléchit sur ces hommes obscurs qui ont fait l'histoire et en sont devenus peu à peu les marginaux. Poète de l'inquiétude et de l'insatisfaction mais têtu, résolu, obstiné comme un homme de la terre, Ramuz veut transformer en conscience l'absolu de ce qu'il pressent. Il fut l'ami de Valéry, Gide, Claudel, Cocteau, Stravinsky et l'admirateur passionné - au point de lui avoir consacré un livre - du grand maître d'Aix, Paul Cézanne. Ecoutons Ramuz... Ramuz le voyant a vécu les deux dernières guerres, la crise économique de 1929, et médité sur les dictatures et le totalitarisme. " La pensée remonte les fleuves " oblige à un temps d'arrêt... celui qu'il faut pour prendre conscience de l'unité intérieure d'une œuvre puissante qui demeure de la plus vivante actualité.

01/1987

ActuaLitté

Critique littéraire

La Guerre Aux Papiers

" Borchat venait justement de sortir, ce jour-là, de chez Fanchette Centlivres ; et il rentrait chez lui par le chemin du bas (l'autre traverse le village). "

01/1988

ActuaLitté

Littérature francophone

Le temps humain

Nul besoin de présenter C. F. Ramuz avec son écriture rugueuse et magique. Parfois la poésie et la sentence morale s'entremêlent harmonieusement, de quoi enthousiasmer les amateurs d'aphorismes. Michel Moret a relu l'ensemble de l'oeuvre et en a ressorti des centaines de citations réunies ici sous le titre Le Temps humain, un terme qui revient souvent sous la plume de Ramuz.

02/2023

ActuaLitté

Littérature française

Si le soleil ne revenait pas

Si le soleil ne revenait pas, que se passerait-il ? Le vieil Anzévui, prophète de malheur, a sorti de son grimoire la plus funeste des prédictions. A Saint-Martin d'En-Haut, où déjà le soleil n'apparaît guère en hiver, on ne le verra plus cette année. Optimistes, pessimistes, rebelles, résignés, tous les villageois se sentent concernés. Car si le soleil ne revient pas, la vie s'arrête. Quelques jeunes personnes vont agir pour appeler son retour : Isabelle ira au-devant de lui et fera entendre son rire ; Jean soufflera dans son cornet de berger ; Métrailler tirera treize coups de fusil. Les vieilles femmes du village valaisan l'admettront : "Il semble bien qu'il se soit trompé". La lumière aura une nouvelle fois triomphé des ténèbres, et le printemps aura terrassé le bonhomme hiver qui ressemble de plus en plus au vieil Anzévui trouvé mort dans son fauteuil... Cette édition est accompagnée d'une préface inédite de Melina Staubitz. C. F. Ramuz (1878-1947) est considéré comme un des plus importants écrivains suisse du XXe siècle. Après un long séjour à Paris, il revient à l'aube de la Première Guerre mondiale dans le canton de Vaud, qu'il ne quittera plus. Son oeuvre de romancier vise à exprimer les paysages et les spécificités de son pays, des vignobles vaudois aux communautés alpestres, au moyen d'un style qui puise aux rythmes et aux inflexions de la langue parlée par ses personnages.

03/2023

ActuaLitté

CD K7 Littérature

La grande peur dans la montagne

" C'est que tu as voulu, Président, t'attaquer à plus fort que toi... Et elle est méchante, quand elle s'en mêle. Parlant sans doute de la montagne : Il y a des places qu'elle se réserve, il y a des places où elle ne permet pas que l'on vienne... " A l'alpage se succèdent des faits étranges : naturels ou surnaturels ? Qu'importe ! Une grande peur s'installe dans la montagne, dont rend compte magistralement cette chronique qui imposa Ramuz en France. Une édition limitée illustrée d'aquarelles inédites de Samivel.

11/2009

ActuaLitté

Critique littéraire

Aimé Pache Peintre Vaudois

" Il naquit le 20 septembre 1874, d'Emile Pache, juge de Paix et de Suzanne Charton. "

01/1985

ActuaLitté

Littérature française

Les femmes dans les vignes. Et autres nouvelles

Le petit enfant, assis sur un carré de toile à matelas dans le pré, tend la main vers un cerisier qui est bien à quarante pas de lui. Ayant refermé sa main, il s'étonne qu'elle soit vide. Il nous faut apprendre le monde depuis son commencement. En 1914, marié et devenu père de famille, Ramuz quitte définitivement Paris. Sa nouvelle situation le pousse à interroger les fondements mêmes de son choix de l'écriture. Le récit court lui offre un terrain de réflexion privilégié, entre fiction et introspection. Quelques années plus tard, au sortir de la Grande Guerre, c'est toute son esthétique qu'il entend réinventer, à la mesure des bouleversements suscités par les événements mondiaux. Une fois de plus, il recourt à la nouvelle pour mettre en oeuvre sa vision des hommes "posés les uns à côté des autres". Au fil de ses méditations, c'est toujours la même aspiration formelle qui l'anime : la quête d'une langue, d'une narration, d'un style à lui.

06/2021

ActuaLitté

Littérature francophone

Farinet ou la fausse monnaie

Le grand auteur suisse Charles-Ferdinand Ramuz révèle dans un roman d'aventure le destin d'un Robin des bois du Val d'Aoste. " L'événement d'une langue inouïe, puissante. " - Alexi Jenni Alexis JenniFarinet, c'est un fameux faux-monnayeur, roi de l'évasion et Robin des Bois qui vécut entre Val d'Aoste, Savoie et Valais au xixe siècle. Arrêté pour avoir fabriqué de fausses pièces qu'il distribuait généreusement dans les villages de montagne, il s'évade à de nombreuses reprises. Ce héros populaire à la vie romanesque et rocambolesque meurt à 35 ans, en 1880. Cinquante ans plus tard, Ramuz, le grand écrivain et poète qui rayonne bien au-delà de la Suisse romande, s'empare du personnage et en fait le héros d'un récit haletant, prenant comme un roman d'aventures, porté par son style unique et incandescent. Un grand classique de la littérature réédité dans sa plus belle version.

04/2023

ActuaLitté

Littérature francophone

La Beauté sur la Terre

Juliette, dix-huit ans, est né à Santiago de Cuba. Seule au monde après la mort de son père, elle accepte sans enthousiasme l'hospitalité que son oncle lui offre en Suisse romande. Qu'augurer d'un tel dépaysement ? Rien de bon. De surcroît Juliette est belle, si belle même qu'elle n'incarne rien de moins que la Beauté sur la Terre. Dans l'auberge de son oncle, on commence à lui faire une cour respectueuse, qui cède bientôt le pas à des sentiments moins avouables, puis finalement aux pires convoitises. Elle est désirée par toutes sortes d'hommes dont le nombre toujours grandissant l'étonne, la désole ensuite, et enfin la terrifie si bien qu'elle préfère s'enfuir. Le récit s'achève là. Apte comme aucun autre écrivain à saisir l'éternel sous la vie quotidienne, Ramuz nous montre ici comment se cristallise un état d'âme populaire et comment la beauté ne semble pas pouvoir demeurer chez les hommes car ils sont incapables de soutenir sa vue.

05/2023

ActuaLitté

BD tout public

Jean-François Charles. Artbook

Jean-François Charles est un virtuose de la bande dessinée. Il a su sublimer tous les continents et toutes les époques. Nous retraversons sa carrière et le monde au travers d'une monographie qui nous fait redécouvrir les Etats-Unis, l'Inde, l'Afrique ou encore la Chine. Depuis ses débuts dans le dessin de presse jusqu'à ses dernières oeuvres, Charles-Louis Detournay revient sur la carrière passionnante de Jean-François Charles.

12/2020

ActuaLitté

Monographies

Jean-Charles Blais-Bages

Après Philippe Favier en 2019 et Lionel Sabatté en 2020, la Maison des arts de Bages présentera du 10 juillet au 9 septembre 2021 une actualité du travail de Jean-Charles Blais. L'artiste que l'on rattache dès l'origine au mouvement de la Figuration libre (1981) réalise une peinture singulière et originale, faite de matériaux insolites, de sujets spontanés, "primitifs" et imagés. Blais ne travaille que sur des matériaux de rebut, des journaux et des morceaux d'affiches déchirées aux strates plus ou moins épaisses. Il utilise la moindre boursouflure, la moindre aspérité pour insuffler du mouvement, tel un peintre des grottes de Lascaux. Un texte original de l'écrivain Marcel Cohen accompagne cet ensemble inédit de créations qui seront présentées pour la première fois à la Maison des arts de Bages.

08/2021

ActuaLitté

Poésie

Le roman de Jean

A partir de brouillons, de fragments retrouvés, mais aussi de ses propres souvenirs, le narrateur retrace la vie de son père, Jean Dréjac, l'auteur qui écrivit les paroles de chansons aussi célèbres que Sous le ciel de Paris, L'Homme à la moto, ou l'incontournable Ah ! le petit vin blanc, et fut chanté par les plus grands interprètes de son époque : Edith Piaf, Yves Montand, Juliette Gréco, Michel Legrand, Henri Salvador, Serge Reggiani, Marcel Amont... Emaillé d'anecdotes, tantôt cocasses et drôles, tantôt plus émouvantes, le récit de Frédéric Brun entremêle subtilement le charme d'un passé coloré et musical et un présent plus mélancolique et endeuillé. Face à ses interrogations sur l'au-delà et dans le prolongement des aspirations spirituelles de son père, il trouve l'apaisement auprès des philosophes grecs. Grâce à ses chansons et à l'histoire de sa vie singulière, l'âme du poète Jean Dréjac continue de nous enchanter. Né en 1960, Frédéric Brun vit à Paris. Il est l'auteur d'une trilogie familiale : Perla, prix Goncourt du premier roman, Le Roman de Jean et Une prière pour Nacha pour lequel il a reçu le prix Ecritures & Spiritualités. A l'occasion des vingt ans de la disparition de Jean Dréjac, Le Roman de Jean est réédité chez Poesis en 2023 dans une version remaniée.

04/2023

ActuaLitté

Littérature française

Maurin des Maures. Un roman de Jean Aicard

Comme Alphonse Daudet ou Paul Arène, Jean Aicard chante la Provence en narrant des histoires merveilleuses et drôles, pittoresques et savoureuses. Frère cadet de Tartarin de Tarascon, dont les Aventures prodigieuses parurent en 1872, Maurin est le "prince des braconniers, duc des maires, empereur des gendarmes, roi des Maures" . Grand chasseur devant l'Eternel, grand coureur de filles, l'histoire de ce don Juan des bois est surtout prétexte à anecdotes, histoires de chasse et galéjades dans une langue colorée, relevée de provençalismes.

01/2023

ActuaLitté

Beaux arts

Jean-Charles Pigeau. Une odyssée transculturelle

"Entre architecture et sculpture, les oeuvres de Jean-Charles Pigeau sont conçues comme autant de lieux de réserve et de contemplation, invitant l'autre à repenser sa place dans le monde", J. Leenhardt. Jean-Charles Pigeau est né en 1955, à Pithiviers, il étudie à l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris de 1975 à 1978. Il est de ces sculpteurs des années 1980 qui opèrent une conversion de la sculpture devenue critique de son objet, vers une sculpture esthétique et spirituelle dont les problématiques sont l'homme et son environnement. Se décentrer pour comprendre. A chaque fois au cours de ses itinérances, de la Beauce au Mexique, de la Nouvelle-Calédonie, au Japon puis à la Chine, J-C Pigeau cherche à apprendre pour comprendre. De formidables civilisations disparues dans le passé de l'Humanité, il sait qu'il reste des traces vivantes dans la nature et dans les hommes. Il les cherche et il les trouve.

05/2019

ActuaLitté

Thrillers

Persécutée

Ce qui vient d'arriver ? Je n'ai pas le droit d'en parler. Je ne devrais pas. Mes jours sont en danger. Les tiens aussi d'ailleurs. Toute personne ayant trempé là-dedans trouve la mort. J'ai croisé la route de la folie. Cette tornade a tout dévasté. Brisant ce que je suis. Mon avenir. Mon passé aussi. Elle se cache derrière les confidences fantasques d'une vieille dame fortunée. Ca commence par un sentiment ridicule les premières minutes. Puis le doute s'installe. Le doute te détruit. Les voix qu'entend cette grand-mère. Les coïncidences déstabilisantes. Les demi-trahisons. Les coups dans le dos. Mes fantasmes tordus. Les contours aléatoires de la réalité. Des prédictions malsaines sur ma grossesse. Mes problèmes de santé. Toutes ces tensions avec ma belle-mère. Cette haine qu'on entretient depuis des années. J'oscille entre mensonges, délires et révélations. Je prends le risque de te dévoiler cette expérience perturbante. Ma plongée en eau trouble, lente et inexorable. Jusqu'à ce que

06/2022