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Démolition. Un bilan sans concession sur l'état de la France

Extraits

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Troisième République

Monsieur le Préfet. Incarner l'Etat dans la France du XIXe siècle

L'image traditionnelle que l'on se fait de l'autorité préfectorale au XIXe siècle est celle d'une autorité martiale exercée par un haut fonctionnaire doté d'immenses pouvoirs, véritable "empereur au petit pied". En réalité, construire une autorité considérée comme légitime par les Français, en premier lieu par les élites départementales, a nécessité un travail institutionnel et individuel permanent. Dans ce siècle de révolutions, préfets et sous-préfets se sont situés aux avant-postes de la conquête morale du territoire afin d'enraciner le régime qu'ils servaient et, au-delà, de faire accepter l'Etat aux populations. Il s'agissait pour eux de "gagner les sympathies" et de pratiquer "l'art de plaire" pour imposer leur autorité et celle du gouvernement. A rebours des clichés sur les préfets "pachas" du XIXe siècle, ce livre entend analyser ce travail de conquête négligé par l'historiographie. Fondé sur le dépouillement de dizaines de dossiers de carrière, la lecture de Mémoires et de correspondances, celle, aussi, de la volumineuse littérature contemporaine consacrée à "Monsieur le Préfet", cet ouvrage dissèque la construction de ce charisme de fonction à partir de terrains originaux, notamment le corps physique du préfet, vecteur d'une incarnation de l'Etat, ou encore le bal de la préfecture, moyen de séduction et de gouvernement. Il établit comment l'art de représenter a pu faire et défaire des carrières, réservant aux figures "agréables" et aux plus sociables des administrateurs les postes les plus en vue. Il montre aussi comment la littérature et le théâtre ont su démonter point par point les constructions étatiques du rôle préfectoral, fait de modération et de séduction. Enfin, il éclaire la popularité réelle que certains préfets ou sous-préfets du XIXe siècle ont su acquérir, déclenchant alors de véritables manifestations au moment de leur départ du département ou de l'arrondissement.

04/2021

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Ouvrages généraux

Il était une fois la France

"Le titre de ce livre indique assez son intention : Il était une fois la France. La France est un peu comme un ancêtre (le nôtre) dont on aurait quelque peu oublié, sinon méprisé, l'existence. Et quelle vie ! Dans un récit continu, rigoureusement chronologique, volontairement allégé de tout appareil scientifique (tant pis pour les cartes qui, comme chacun sait, valent mieux qu'un long discours), je propose non pas un roman national, dont le genre est effectivement périmé, mais une nouvelle biographie de l'Histoire de France, intégrant ce que les historiens appellent non sans suffisance l'état de la question. Bien des personnages, des événements, des périodes de notre histoire sont aujourd'hui entièrement reconsidérés. L'Histoire n'est pas une science exacte. Elle se déchiffre et s'interprète. Ce livre s'adresse à toutes celles et ceux qui ont été privés d'Histoire de France, c'est-à-dire de leur histoire. Quelles que soient nos origines, nous avons une carte d'identité commune : la France puisque nous y vivons et que nous en sommes les citoyens. Alors, faisons connaissance ! " Claude Quétel

09/2021

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Historique

Epopée maçonnique. Tome 9, Démolition

L'avenir s'écrit sur les barricades. Paris. En ce mois de mai 1871, la capitale est à feu et à sang. La Commune de Paris qui ne reconnaît pas le nouveau gouvernent s'est insurgée ! C'est dans ce chaos, entre les canons et le manque de vivres qu'Albertine met au monde une petite fille. Mais les nouvelles sont inquiétantes car son mari Sylvain, franc-maçon, vient d'être grièvement blessé sur les barricades. Les communards, rejoint par les francs-maçons, continuent de se dresser contre les balles des soldats versaillais. Pourtant la maçonnerie est opposée à la lutte armée. Cette guerre civile va à l'encontre de ses principes pacifistes ce qui va bientôt provoquer de vives tensions au sein du mouvement et ouvrir le débat. Pour une partie des frères, en prenant part à ce conflit sanglant, la Maçonnerie se perdra ! Sylvain ne partage pas cette vision frileuse, il est plus qu'évident qu'il faille se battre pour un monde plus juste. Accusé de tenir des propos révolutionnaires, il va s'engager corps et âme dans la Commune quitte à mettre sa vie en danger... De son côté, Albertine, impuissante, va faire la connaissance d'une femme de lettre engagée, une certaine Louise Michel. Même si les femmes n'étaient pas admises aux loges jusqu'à présent, il se pourrait que le destin d'Albertine bascule.

09/2023

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Droit communautaire

L'identité de l'État dans la globalisation

Par-delà la dimension économique qui en constitue le ressort principal, la globalisation est un processus de "décloisonnement" du monde. Fruit d'une croyance en les vertus de la libération et de la multiplication des échanges, elle procède d'une doctrine dont l'horizon est l'avènement d'un "monde sans frontières" . Présentée comme favorisant la fusion croissante des sociétés et comme tendant, ce faisant, à une forme de paix perpé­tuelle, la globalisation apparaît comme une "notion acritique" , un phénomène aussi inéluctable que bienfaisant. Ce processus n'est toutefois pas axiologiquement neutre. Privilégiant une appréhension économique de l'homme et du monde, la globalisation rivalise avec la traditionnelle conception politique du pouvoir et de régulation des rapports sociaux dont l'Etat est l'instrument. Plus fondamentalement, la promotion d'un espace unique couvrant uniformément le globe entre en contradiction avec la représentation alvéolaire en vertu de laquelle il avait été pensé jusqu'alors, ainsi qu'avec l'unité en fonction de laquelle ce découpage était réalisé. Ordre juridique situé procédant de l'expression d'un pouvoir déterminé s'exprimant au sein d'une sphère géographique précisément délimitée, l'Etat apparaît, par sa structure même, comme une entrave à la réalisation du programme de la glo­balisation. Une relation dialectique s'instaure alors entre l'Etat et la globalisation en ce que leur confrontation éprouve et façonne leur substance respective. Loin de faire table rase, la globalisation se plaque sur un monde fortement étatisé qui la marque en retour de son empreinte. La fluidification qu'elle promeut ne peut affluer que par le canal étatique qui en devient l'un des éléments constitutifs. Réciproquement, elle ébranle si profondément l'Etat qu'elle en interroge l'identité même. La globalisation invite ainsi à déterminer ce qui constitue cette identité, le noyau dur - à supposer qu'il existe - de cette forme d'institutionnalisation du pouvoir. Or, à travers l'Etat, la globalisation induit et accompagne une vaste reconfiguration du pouvoir. En provoquant, en premier lieu, l'effacement de l'Etat (1), elle participe à la dis­sipation du pouvoir. Elle en affaiblit le caractère perceptible et, par conséquent, la faculté de le domestiquer que la centralité étatique autorise. Ne provoquant toutefois pas la disparition du pouvoir, la globalisation induisant la migration d'un certain nombre d'attributs traditionnellement étatiques vers des plans et en ferveur d'autorités eux-mêmes globaux entraîne la dissimulation du pouvoir par sa dispersion (Il). Ce mouvement trouve néanmoins, en troisième lieu, sa limite dans la persistance d'une conception politique et univoque du pouvoir dont la survi­vance de l'Etat est le témoignage (Ill). C'est précisément l'ambiguïté d'une période caractérisée à la fois par la déchéance et par la résistance des montages traditionnels du politique et du droit aux prises avec un modèle postmoderne concurrent que le présent ouvrage a pour objet de questionner.

11/2022

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Policiers

La confession

Une nuit, Julie est tranquillement en train de regarder un film lorsqu'un un homme fait irruption dans sa luxueuse demeure. Pétrifiée par la peur, elle le regarde assassiner son mari, le banquier Harry McNamara. Il semble que Harry a finalement été rattrapé par ses nombreux péchés... Une heure plus tard, le meurtrier se présente à la police pour avouer le crime, son tee-shirt encore maculé de sang. Tout paraît évident : il y a une victime, un suspect en détention et un témoin oculaire. Pourtant, cette confession laisse une impression étrange à l'inspectrice chargée de l'enquête. S'il s'agit vraiment du meurtrier, quel était son mobile ? Et pourquoi Julie reste-t-elle murée dans le silence, un silence presque coupable ? Parfois, une vie en apparence parfaite cache des mensonges parfaits...

10/2018

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Policiers

La confession

Donté Drumm, jeune Afro-Américain de 27 ans, n’a plus que quelques jours à vivre. Après huit années passées dans le couloir de la mort, il va être exécuté par injection létale pour un crime qu’il n’a pas commis. Ce n’est pas lui qui a enlevé, violé et tué Nicole Yarber, une pom-pom girl de son lycée de Sloan, au Texas : des aveux lui ont été extorqués par des policiers racistes et son procès a été une pure mascarade. Quatre jours avant l’exécution, un certain Travis Boyette se confesse à Keith Schroeder, pasteur à Topeka, dans le Kansas, et revendique la paternité de ce meurtre odieux. Atteint d’une tumeur cérébrale, cet homme s’est résolu à sauver un innocent. Schroeder accepte de conduire Boyette au Texas et ce voyage va totalement bouleverser sa vie. Parviendront-ils à convaincre les avocats, les juges, le gouverneur de la crédibilité du multirécidiviste Travis Boyette ? La route est longue pour rétablir la vérité, surtout quand la question déchaîne les passions. A Sloan, des émeutes raciales éclatent et la tension est à son comble… John Grisham, maître incontesté du thriller judiciaire, est aussi un fervent abolitionniste de la peine de mort et, dans ce roman, il réussit à la fois à tenir son lecteur en haleine et à le faire réfléchir sur un sujet dramatique.

05/2011

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Théâtre

La confession

Cette pièce iconoclaste met en scène la tentative de confession d'un travesti, Françoise, désireux de retrouver un peu de réconfort auprès de l'Église. Face au confessionnal, Françoise hésite : lui faut-il se placer du côté des hommes ou du côté des femmes ? Doit-il/elle parler au féminin ou au masculin ? C'est là le point de départ d'une réflexion sur la différence sexuelle dans le Portugal postfasciste de la fin des années 1970.

03/2013

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Littérature étrangère

La confession

Un adolescent d'autrefois : un peu trop sensible, tourmenté, encombré de lui-même. Confié aux jésuites, il s'imagine le devenir un jour à son tour, accomplir une vocation et s'exalter dans le sacrifice. Mais le corps ne suit pas le cours des choses. Voici une séduisante amie de sa mère, des pensées confuses, une force irrépressible, une femme croisée un jour dans un ascenseur, dont la vulgarité sublime, les ongles laqués et trop longs le fascinent. Voici un étrange et persistant malaise, de bizarres langueurs qui se résoudront de manière inattendue par l'entremise du jeune Luisito, au dos lisse et musclé. Ce dernier débarrassera l'adolescent de quelques obsessions en pêchant des oursins. Comme l'écrit le grand critique italien Cesare Garboli, La confession est un "récit libertin, léger, européen, voltairien, sans aucune indulgence ni complaisance, sans, non plus, aucun sens de la Faute" . Le lecteur y retrouvera le bonheur du récit, l'esprit vif et ironique caractéristiques de Soldati ainsi qu'une peinture fascinante de cette confusion des sentiments qui appartient à l'adolescence.

11/1993

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Littérature étrangère

La confession

Ecrivain aguerri mais pauvre, Leonard Balmain accepte par contrat de rédiger anonymement et en toute confidentialité l'autobiographie de Torquil Tod, un homme mystérieux et insaississable. Au fil de ce que ce dernier lui confesse et des révélations de plus en plus sinistres qu'il est tenu de coucher sur le papier, Balmain réalise qu'il en sait trop. L'histoire mouvementée de Tod le mène-t-elle à sa propre perte ?

04/2018

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Agriculture

Vues générales sur l'état de l'agriculture dans la Sologne et sur les moyens de l'améliorer

Vues générales sur l'état de l'agriculture dans la Sologne et sur les moyens de l'améliorer , par M. Huet de Froberville,... Date de l'édition originale : 1788 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Actualité et médias

Politiques de l'ombre. Etat, renseignement et surveillance en France

"Liberté, égalité, surveillance" : cette devise des documents officiels sous le Premier Empire illustre les paradoxes de notre temps. Car nul ne peut douter que l'État se renseigne et nous surveille encore. La création de nouveaux fichiers de police, les projets de loi sur la vidéosurveillance et le discours sur la "sécurité globale" dans les récents Livres blancs démontrent l'implication des pouvoirs publics. Derrière ces mots se profile ce qui est nommé dans cet ouvrage l'"État secret", une réalité incarnée par les bureaucraties du renseignement et de la surveillance. Depuis le XIXe siècle, le renseignement est devenu une fonction de l'État, acceptée - discrètement - par tous les régimes successifs. Pourtant, le libéralisme et la démocratie, en offrant à tous le spectacle de la politique, ont fait surgir des tensions jamais surmontées depuis lors autour des pratiques liées à l'espionnage. Au-delà des légendes et des procès faits à l'État, Politiques de l'ombre livre une réflexion inédite et essentielle sur la naissance de nos agences contemporaines de renseignement. Il éclaire autrement la politique en invitant à réfléchir sur la compatibilité du secret et de la démocratie.

10/2009

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Sciences politiques

Racismes d'Etat, Etats racistes. Un brève histoire

"Racismes d'Etat, xénophobie institutionnelle ou de même nature, discriminations systémiques engendrées par des politiques publiques ou favorisées par l'absence de prise en compte de leur gravité, ce sont là nos objets". Depuis un certain nombre d'années, les procès en séparatisme et en communautarisme se sont multipliés. Procès intentés non plus seulement par l'extrême droite, dont on connaît les outrances, mais aussi par des intellectuels respectables et des responsables politiques soi-disant modérés. Le but d'une telle offensive ? Discréditer comme un pur et simple délire la tentative de nommer les discriminations systémiques. Ainsi, le racisme ne pourrait exister dans notre république puisqu'il y est interdit au nom du principe d'égalité qui la fonde ; prétendre le contraire reviendrait à tout confondre, à se vautrer dans l'outrance, à se ranger du côté de ceux qui menacent les institutions. L'offensive a pris une telle ampleur qu'il fallait y apporter une réponse précise. Contre les amalgames et les caricatures, cet ouvrage propose l'étude de deux concepts - ceux de racisme d'Etat et d'Etat raciste - dont il retrace la genèse et définit les strictes conditions d'application. Non, dire qu'une xénophobie d'Etat s'exerce à l'encontre de certaines populations ne revient pas à comparer la France d'aujourd'hui à l'Afrique du Sud de l'apartheid. Mais, si l'on doit se garder des comparaisons hâtives, on doit aussi examiner, dans leur glaciale variété, les pratiques réelles, passées et présentes, des régimes dits démocratiques, sur le plan intérieur comme à l'étranger. Il en va de l'efficacité du combat contre le racisme et la xénophobie.

02/2024

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Droit

L'unité de l'Etat dans un système juridique pluriel

Dans un système juridique ouvert sur la mondialisation et au moment où se constatent les processus de fragmentation de l'Etat (Catalogne, Belgique, Nouvelle-Calédonie...), la question de l'unité de l'Etat semble se poser d'une manière particulière. Inséparable de la notion d'Etat, l'unité permet à la fois de fonder l'Etat en constituant son origine, d'organiser la pluralité des institutions mais aussi de donner une finalité à l'action publique. C'est donc un concept central de la théorie juridique et du droit international dont la mise en uvre dans le droit positif est particulièrement difficile dans un contexte d'éclatement de nos systèmes juridiques. L'ouvrage revient sur la construction et la signification de ce concept. Il s'interroge sur sa place en droit international et mesure son efficacité en droit interne, à partir de trois axes : unité et fondations, unité et mondialisation, et unité et organisation. Sous la direction de Mathieu Doat et de Jacobo Rios Rodriguez. l'ouvrage a été réalisé à partir d'un colloque international qui s'est tenu à l'Université de Perpignan Via Domitia, réunissant des universitaires spécialistes tant de droit public et privé que de droit international, français et espagnols, Il a reçu l'appui du Centre de droit économique et du développement (CDED, EA no 4216).

01/2021

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Littérature française

Bilan

Un canon de fusil contre la tempe, le regard noir de l'homme qui le tient et le silence qui murmure dans la salle du restaurant où a lieu la prise d'otage. Voilà ce qu'il m'a fallu pour réfléchir au sens de ma vie. Ou, plus qu'au sens, au bilan. Je profite de mes derniers instants sur Terre pour me poser les questions que j'aurais dû me poser il y a bien longtemps, quand leurs réponses m'auraient encore été utiles. En somme, je me demande s'il ne vaut pas mieux rêver sa vie que s'obstiner à vivre ses rêves.

10/2020

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Histoire de France

La Fortune du colbertisme. Etat et industrie dans la France des Lumières

Le fantôme du colbertisme n'en finit pas de hanter l'histoire de l'économie française. Colbert serait le fondateur d'une tradition de tutelle et d'intervention dont le pays n'aurait su se défaire. L'Etat aurait étouffé l'esprit d'entreprise. Philippe Mincard rouvre le dossier et montre que l'opposition traditionnelle entre des fonctionnaires, toujours tatillons, et des entrepreneurs, naturellement libéraux, relève d'une idée reçue. Il nous conduit dans les ateliers et manufactures du XVIIIe siècle à la suite des agents du roi : à la fois contrôleurs et techniciens - conseils, ces inspecteurs sont l'œil et la main de l'Etat dans les provinces. Mais ils se révèlent des esprits éclairés conscients des défis de leur temps et capables de se remettre en cause. Les petits soldats du colbertisme sont loin d'être les serviteurs aveugles d'un Etat-Léviathan. Leurs enquêtes dessinent le tableau coloré d'une France industrielle et marchande qui oscille entre institution et marché. Parmi les fonctionnaires et les entrepreneurs, beaucoup se demandent s'il faut maintenir les règles et les normes qui soutiennent la confiance ou simplement laisser faire. A l'heure où notre société s'interroge sur le rôle de l'Etat dans l'économie, ce livre propose une relecture de la genèse du libéralisme en France.

03/1998

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BD tout public

Une histoire de France Tome 3 : Etat pathologique

Il a filmé ce qu'il n'aurait pas dû. Et maintenant, le voilà soupçonné de terrorisme. Trois mois après l'attentat, l'enquête patine. Maître Pirondélis rencontre alors Ludovic Vichère, espérant lui soutirer de nouvelles informations pour défendre son demi-frère, toujours en détention provisoire. L'aîné de la famille accepte de revenir sur son parcours depuis les années 1980 et révèle à l'avocat l'origine du désordre psychologique de Romain, derrière ce qui pourrait bien être un scandale d'Etat. Une Histoire de France est une fresque à la fois intime, romanesque et politique qui prend appui sur la généalogie d'une famille lyonnaise de 1940 à nos jours.

01/2021

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Littérature érotique et sentim

La dernière confession d'un libertin

Carlos Antonio Carrasco présente La dernière confession d'un libertin, sa première oeuvre littéraire. Aujourd'hui chroniqueur diplomatique pour la presse latino-américaine, il a parcouru la planète, s'entourant à la fois de personnes de pouvoir et de personnes plus modestes. Fruits de ses pérégrinations perverses, les quelques dizaines d'aventures amoureuses alimentent son imagination pour dresser le portrait de l'âme et du corps de la femme, avec un érotisme fin et élégant, qu'il dépeint avec maîtrise et malice, pour provoquer la curiosité obsédée du confesseur. L'existence du narrateur déployant un subtil cynisme s'apparente à un orgasme prolongé, ponctué d'intermittences pour travailler, conspirer et dérober la femme de son prochain. Tout cela, à la recherche d'éléments qui lui serviront à tisser une trame qui fera de sa vie le meilleur des romans.

08/2018

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Littérature française

Une confession

Deux histoires s'entremêlent et se répondent. L'une, spirituelle et sage, entre la narratrice, jeune mère de famille, et un vieux philosophe catholique ; l'autre, passionnelle et charnelle, entre la jeune femme et celui qui va devenir son amant. A mesure qu'elle avance dans cette relation interdite, elle se confie au vieux philosophe. Si une histoire l'élève, l'autre la détruit. Dans les deux cas pourtant, il s'agit d'amour. Et le plus heureux n'est pas celui qu'on croit.

10/2019

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Poches Littérature internation

Une confession

Ce roman, publié en 1908, considéré par Gorki comme son oeuvre "la plus mûre", salué à sa sortie par un concert d'applaudissements - et de sarcasmes (Lénine condamnera sans appel son "mysticisme") -, traduit en français dès 1909, sera exclu des Oeuvres complètes de l'écrivain par la censure marxiste et condamné, de fait, à près d'un siècle d'oubli. Matveï - qui lui ressemble comme un frère - fait ses classes sur la route avec les vagabonds, pratique tous les métiers, et finit par trouver la Voie - celle d'un christianisme social parfaitement hérétique - au fil de rencontres hautes en couleur. La sainte Russie est vaste, tout comme ce roman qui contient la terre immense, avec ses chemins semés d'embûches et de merveilles.

02/2018

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Histoire de France

Histoire de la France. La naissance de l'État moderne, 1180-1492

De Philippe Auguste, roi des "Francs", à Charles VIII, roi de France, s'écoulent trois siècles essentiels à l'émergence de l'Etat moderne dans le royaume. Mais l'histoire de ce temps ne ressemble pas à celle d'un long fleuve tranquille conduisant imperturbablement au triomphe de la centralisation monarchique. Au contraire, la vie des hommes est alors scandée par une succession de phases de prospérité et de récession, celles où le pouvoir sait recueillir les fruits de l'expansion et celles où la crise sévit dans ses manifestations les plus douloureuses - peste, guerre, récession économique et désordres sociaux -, qui culminent de 1350 à 1450, installent le doute dans les esprits et encouragent les forces centrifuges. Sans jamais sacrifier le récit historique ni les événements, ce livre ambitionne donc de faire le point, à la lumière des recherches récentes, sur les transformations fondamentales qui font passer le royaume du stade de la monarchie féodale à celui de l'Etat moderne. Il porte un regard sur les changements économiques, sociaux et culturels, accorde une place importante au développement politique, à l'idéologie, aux institutions. Il évite aussi de sacrifier à une vision "hexagonale" de l'histoire qui ne correspond pas à la réalité du temps, et s'attache à présenter, au-delà des cercles du pouvoir central, la diversité d'un royaume et d'une époque fortement marqués par l'affirmation des principautés territoriales dont l'évolution et les rapports avec la monarchie sont essentiels à la compréhension de la France moderne et contemporaine.

11/1998

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Sciences politiques

Propos sur l'Etat-nation

Quelle forme d'Etat pour nos pays d'Afrique subsaharienne ? Ces pays sont-ils obligés de choisir la forme d'Etat de leurs ex-métropoles du temps de la colonisation ? Telle est la problématique se dégageant des conférences données par deux éminents professeurs français à Yaoundé en juin 2004. D'autant que, d'entrée de jeu, un conférencier pose comme meilleure forme d'Etat, l'Etat-nation " basé sur la volonté de l'Etat d'exercer sa souveraineté et sur les hommes, et sur le territoire occupé par les hommes, et ayant un prince à sa tête, lequel reconnaît des droits aux individus et leur impose des devoirs ". Curieux que la France, pays de la grande Révolution, désigne un chef d'Etat comme " Prince ". Plus curieux de l'entendre affirmer que " la France hérita l'Etat-nation de la Rome Antique " ! Si tel est le cas, quid de la Révolution française ? Ne fut-elle pas constamment confisquée par des groupes privilégiés, au détriment du Peuple ? Certes elle avait consigné dans une constitution la garantie du respect des droits de l'Homme et du citoyen quel qu'il soit. Mais qu'avait-elle fait de la définition des entités Nation ou Peuple d'une part, et Etat d'autre part, ainsi que des rôles respectifs de l'une et l'autre entité dans le fonctionnement démocratique ?

05/2010

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Religion

Confession d'un pécheur

Héritier à la couronne éphémère, patriote aux soutiens versatiles, soucieux du bien commun et préoccupé par les exigences de la religion, François II Rákóczi, prince de Transylvanie est le modèle du grand seigneur honnête homme. Apprécié par Saint-Simon, il représente pour la cour de France un allié utile dans sa lutte contre l'hégémonie des Habsbourg qu'il convient ensuite d'éloigner, lorsque les nécessités de la diplomatie européenne imposent un changement d'alliances. Pour le prince Rákóczi les chemins de l'exil tracent aussi les sentiers d'un exil intérieur. C'est durant son séjour en France, de 1713 à 1717, qu'a lieu ce qu'il appelle sa "conversion". Cet événement le détermine à rédiger, en latin, le premier livre de sa Confession. L'ensemble a été traduit en français par Chrysostome Jourdain, Supérieur des Camaldules de Grosbois. La Confession de François II Rákóczi montre, de façon émouvante et singulière, le repli, le retrait du monde après les tumultes de la guerre et de la gloire, l'aboutissement d'un long exil intérieur.

12/2020

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Littérature étrangère

Confession d'un papillon

En 1914, date de la publication de Confession d'un papillon, Korczak, âgé alors de 35 ans, est déjà médecin pédiatre, écrivain et publiciste connu. Deux ans plus tôt, abandonnant l'hôpital, il est devenu directeur de la "Maison de l'orphelin", institution modèle qu'il organisera graduellement en une véritable république démocratique d'enfants. En publiant Confession d'un papillon à la veille de la Première Guerre mondiale, Korczak réalise un projet qu'il semble avoir caressé de longue date. On sait qu'il attachait beaucoup d'importance au rôle des journaux intimes dans la vie de tout un chacun. Il y voyait un excellent moyen d'auto-éducation, tant pour un enfant que pour un adulte et avouait que lui-même tenait régulièrement le sien depuis ses dix ans. Confession d'un papillon se présente en effet sous la forme du journal intime d'un adolescent. Afin de créer un portrait psychologique crédible qui rendrait compte des transformations profondes, tant physiologiques que psychiques, qui font de l'âge pubertaire une période essentielle dans la vie de chacun, Korczak décide de s'inspirer de son propre journal consigné entre 1892 et 1896, dates qui correspondent à ses années de collège et de lycée. Si le narrateur de la Confession d'un papillon ressemble en tous points à Henryk Goldszmit adolescent, l'analyse critique de ce texte faite en Pologne tendrait vers une interprétation selon laquelle sa première partie correspondrait bien au journal authentique du jeune Korczak, légèrement stylisé peut-être, tandis que sa seconde partie, tout en restant largement autobiographique, relèverait davantage d'une création littéraire conforme à la mode littéraire de l'époque.

10/2018

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Droit

Confession d'un juge

Le Juge Robin, allait-il perdre son intégrité, son honorabilité, ses valeurs morales et peut-être sa vie ? Ou laisser mourir une douloureuse vérité, une honte, au plus profond de sa mémoire. Un scénario étrange, machiavélique, orchestré par sa folie, sa passion obsessionnelle, son désir absolu pour une femme. Cette histoire est-elle issue du fruit de mon imagination fertile ? Ou proche d’une possible vérité qui intrigue, dérange, mais ne peut en aucun cas nous laisser indifférents… Ce roman nous embarque avec la machine à remonter le temps, au Maroc, à Marrakech précisément sous le protectorat français en date du 3O mars 1912 signé à Fès. Marrakech, ville connue sous le nom de Perle du sud au pied de l’Atlas de ce beau pays. « Homme, tu ne jugeras point ».

03/2012

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Religion

Confession d'un cardinal

Au lendemain de l’élection de Benoît XVI, un cardinal de la curie contacte un journaliste français afin qu’il l’aide à rédiger ses mémoires. Très vite, l’auteur se rend compte que les intentions de son interlocuteur dépassent largement le style convenu des fausses confidences des dignitaires religieux à la retraite.Ce haut-responsable, proche de Jean-Paul II, s’interroge sur le sens de son action à la tête de l’un des ministères les plus importants du Vatican qu’il a quitté pour se consacrer aux enfants délaissés du Sud-Est asiatique. Il entremêle anecdotes significatives, révélations et considérations historiques.Il révèle l’enjeu qui sépare deux grandes tendances de l’Église : l’une qui tente de restaurer les pratiques anciennes, tandis que l’autre prépare la relève pour le moment où l’affaiblissement de l’institution sera si criant que de nouveaux modes de fonctionnement deviendront obligatoires.

10/2007

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Sciences politiques

Confession d'un espion

Antoine Lopez est le dernier grand témoin vivant de la disparition de Mehdi Ben Barka, en octobre 1965, à Paris. Agent des services secrets français et ami des officiels marocains, il était aux premières loges lors de l'enlèvement du leader de l'opposition marocaine. Jusqu'à présent, la peur l'empêchait de s'exprimer librement. Il s'enferrait dans la version officielle imposée par les services secrets français et marocains. De surcroît, un " pacte d'honneur " le liait à Hassan II. La mort du roi, durant l'été 1999, a bouleversé la donne : Antoine Lopez s'est senti alors libre de dire tout ce qu'il savait, d'expliquer pourquoi il avait menti et sur ordre de qui, comment l'enlèvement fut préparé, dans quelles conditions Ben Barka fut séquestré, comment la fuite des coupables fut couverte par l'administration française, et ce qu'il est sans doute advenu du corps du disparu. Ce livre est un témoignage vivant sur une époque où maîtres espions, voyous et hommes politiques se retrouvaient souvent main dans la main au nom de la " bonne cause ". Antoine Lopez était l'un des derniers à pouvoir rapporter de mémoire ces petites et grandes compromissions commandées par la raison d'Etat. Il a rencontré de Gaulle, fréquenté le général Oufkir, bavardé avec Hassan II. Il n'est pas tendre pour l'Etat français et le rôle de ses représentants dans cette affaire. Sa confession est une pièce essentielle pour nourrir un dossier judiciaire encore ouvert. Elle nous plonge au cœur du plus grand scandale politico-policier de la Ve République.

03/2000

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Littérature française

Confession d'un timide

Qu'est-ce qui nous fait rougir à l'instant de parler en public, bafouiller devant la femme qui nous plaît, casser un verre au milieu d'un dîner, trébucher devant le supérieur à qui l'on vient demander une augmentation, qu'est-ce qui nous rend maladroit dans les situations qui requièrent le plus d'adresse ? La timidité est un drôle de défaut. Philippe Vilain le sait. Cette passion a envahi sa vie, pour le pire mais aussi pour le meilleur... Dans cette confession où il mêle les souvenirs et l'analyse, il aborde ce grand sujet par la philosophie, la littérature, et sa propre expérience. Ce nouveau mal du siècle est-il si dommageable qu'on le dit ? La timidité ne serait-elle pas un merveilleux malheur ?

04/2010

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Technologie

Notice sur l'ardoisière ouvrière de Harcy-Rimogne, Ardennes. De la concession, nature du gisement, état des travaux effectués, projet d'exploitation moderne

L'ardoisière ouvrière de Harcy-Rimogne (Ardennes) : notice, importance de la concession, nature du gisement, état des travaux effectués, projet d'exploitation moderne / [signé : R. Barré, P. Cérèze, L. Pasquier] Date de l'édition originale : 1907 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Littérature Allemande

Confession d'un assassin racontée en une nuit

En dépit de son titre, ce roman écrit en 1936 à Paris, trois ans avant la mort de l'auteur, n'est pas à proprement parler un roman policier ; c'est une captivante parabole sur le pouvoir du mal, le désir d'amour et d'ascension sociale, la haine et la trahison mais aussi une fable sur la recherche d'identité entre un monde ancien qui s'effondre et un monde nouveau qui naît dans la douleur. Le narrateur, qui fréquente le café russe Tari-Bari situé juste en face de son hôtel parisien remarque parmi les habitués une figure à la fois souveraine et taciturne, effrayante et affable : Semjon Golubtschik. Un soir, il entend d'autres clients traiter cet habitué d'assassin. Sa curiosité est le déclencheur du récit dans le récit, car l'homme en question ne se fait pas prier pour raconter son histoire. Outre les aspects des personnages que Roth analyse comme un journaliste à la lumière des faits, ce roman est aussi un livre d'atmosphère sur la vie parisienne de l'époque et les agissements de la police secrète russe qui espionne les exilés. Il n'a été traduit qu'une seule fois, il y a plus de soixante-dix ans, en 1940, par Blanche Gidon sous le titre Notre assassin.

10/2014

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Littérature française

La confession de Claude

"Cette histoire est nue et vraie jusqu'à la crudité. Les délicats se révolteront. Je n'ai pas pensé devoir retrancher une ligne, certain que ces pages sont l'expression complète d'un coeur dans lequel il y a plus de lumière que d'ombre. Elles ont été écrites par un enfant nerveux et aimant qui s'est donné entier, avec les frissons de sa chair et les élans de son âme Elles sont la manifestation maladive d'un tempérament particulier qui a l'âpre besoin du réel et les espérances menteuses et douces du rêve. Tout le livre est là, dans la lutte entre le songe et la réalité". C'est en ces termes que le jeune Emile Zola, inconnu du grand public, présente son premier roman, La Confession de Claude, en 1865. Longuement méditée, loin des idées reçues sur le naturalisme, cette oeuvre singulière et fiévreuse incite à découvrir un autre Zola, que le succès des Rougon-Macquart ne doit pas occulter.

08/2013