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Démocratie ? Démocraties ! Les formes renouvelées de la démocratie

Extraits

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Sociologie

Sectes et démocratie

Dans toute l'Europe, et au-delà, on a assisté ces dernières années à un grand débat sur les sectes, leur nature, leur nombre, leur influence, leur rôle. Des événements tragiques comme les suicides collectifs ont confirmé dans leurs convictions ceux qui pensent que les sectes sont un fléau pour la société qui les tolère et pour les individus qui s'y engagent. D'autres, au contraire, mettent en garde contre la nouvelle " chasse aux sorcières " qu'on risque de déclencher et en appellent au respect du droit à la liberté religieuse. Ne faut-il pas compléter les analyses classiques de Max Weber et d'Ernst Troeltsch, qui distinguent entre le type " Église " et le type " Secte " ? Plusieurs études sur des groupes controversés (le tristement célèbre Ordre du Temple Solaire, les Témoins de Jéhovah, la Soka Gakkaï, les Loubavitch... ou des mouvances accusées de dérives sectaires) illustrent les évolutions contrastées du paysage religieux aujourd'hui. On assiste d'ailleurs à une mondialisation de ces phénomènes. Les auteurs reviennent longuement sur le débat de société autour des sectes, sur leur nocivité réelle ou supposée, sur leur stigmatisation légitime ou irraisonnée dans les médias et l'opinion publique. Les sectes interrogent la laïcité de l'Etat et le droit : entrent-elles dans le droit commun des religions ou faut-il créer une législation " anti-sectes " spécifique ? Toutes ces questions très actuelles sont abordées dans un langage clair et précis par des spécialistes européens, sous la direction de Françoise Champion et Martine Cohen.

01/1999

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Sciences politiques

Démocratie et autoritarisme

Considérée comme le destin indépassable de l'humanité, la démocratie se trouve pourtant loin d'être une réalité pour la masse des habitants de la planète. Pour preuve, nous n'avons qu'à penser au défi terrifiant adressé aux démocraties par les totalitarismes communiste, fasciste et nazi. Il est pourtant rarement question d'une autre espèce de dictature, moins monstrueuse mais tout aussi étrangère à la démocratie, que furent et que sont toujours les gouvernements autoritaires modernes. Apparus au milieu du XIXe siècle avec le Second Empire de Napoléon III et le Reich du chancelier Bismarck - et toujours en vigueur aujourd'hui ou il y a peu d'années en Europe, en Amérique latine, en Asie ou dans le monde arabe -, ces autoritarismes ont obéi à un modèle propre. Ils ont retardé l'avènement de la démocratie tout en rivalisant avec elle, mais également en apportant, qu'on le veuille ou non, leur pierre à la modernité de nombreux pays. Certains gouvernements autoritaires ont en effet laissé parfois une trace positive non négligeable. En Allemagne, le semi-dictateur que fut le chancelier Bismarck inventa l'Etat providence imité ensuite dans toute l'Europe. Plus tard, le régime du général Franco fit à l'origine de la monarchie démocratique du roi Juan Carlos. De son côté, le Chili ne doit-il pas à la politique économique du général Pinochet sa réussite économique sans égale en Amérique latine ? Quant à la stupéfiante prospérité de Singapour, elle est sans conteste le fruit de la main de fer du président Lee Kuan Yew.

11/2012

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Philosophie

Démocratie et totalitarisme

Ce livre fait suite aux Dix-huit leçons sur la société industrielle et à La lutte de classes. II traite de deux régimes typiques de la civilisation moderne, l'un que j'appelle constitutionnel-pluraliste et l'autre que je caractérise par la prétention d'un parti au monopole de l'activité politique. La comparaison entre les régimes politiques, à la différence des comparaisons entre les économies, met surtout en lumière des différences. Les régimes apparaissent comme des solutions opposées à des problèmes semblables. L'année 1957-1958, celle durant laquelle le cours fut professé, fut celle de la fin de la IV` République et du retour au pouvoir du général de Gaulle. Une préface, écrite en 1965, équilibre le chapitre consacré à la République morte par une analyse critique de la République gaulliste.

12/2015

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Histoire internationale

Goulag et Démocratie

"Je suis un historien, je ne suis pas un passeur de pommade" . Le grand penseur et historien tunisien, Mohamed Talbi a tenu, d'emblée, à nous avertir : il ne faut pas compter sur lui pour faire dans la nuance, ni pour user de circonlocutions s'agissant d'un régime "qui a fait de la Tunisie un goulag" . Son réquisitoire contre Ben Ali et le Changement "maudit" sera d'autant plus implacable qu'il sera solidement argumenté. L'ouvrage, achevé en septembre 2007, à mi-chemin entre l'autobiographie et le livre d'histoire, intitulé "Goulag et Démocratie" sera refusé par toutes les grandes maisons d'édition étrangères comme le Seuil, Albin Michel, Fayard, Plon, ce qui en dit long sur la conspiration du silence dont a bénéficié Ben Ali pendant 23 ans. De guerre lasse, M. Talbi le lancera sur internet sous le titre... "Le rap dans la musique moderne" avant d'être effacé par qui vous imaginez. L'auteur dut attendre le départ de Ben Ali pour le publier en février "à compte d'auteur" ,

01/2011

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Sociologie

Philanthropes en démocratie

L'élan de générosité qui a suivi l'incendie de Notre-Dame de Paris ou l'engagement de la fondation Bill et Mélinda Gates dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 ont récemment mis sur le devant de la scène les pratiques philanthropiques des élites. Quel rôle leur philanthropie peut-elle jouer face aux multiples crises que nos sociétés affrontent ? Avec quelle légitimité ? Réflexion sur le lien entre philanthropie et démocratie, cet ouvrage met au jour le pouvoir et l'influence des grands philanthropes — leurs formes, leurs modalités et leurs conséquences. S'appuyant sur une diversité d'exemples — des élites du XIXe siècle aux fondations agissant pour le climat —, il montre que la philanthropie s'attaque à la résolution de problèmes collectifs tout en mettant à l'épreuve les principes démocratiques, que ce soit le rapport à l'Etat, à la décision collective ou à la conception de l'intérêt général.

04/2021

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Sociologie

Sociologie et démocratie

Conçu comme une porte d'entrée sur l'oeuvre de Pierre Bourdieu, ce bref ouvrage remet au jour un texte important qui souligne en quoi la sociologie, outil de dévoilement social, peut contribuer à renforcer la démocratie. Replacé en préface dans le contexte intellectuel et politique de sa parution, il est complété par une postface qui propose une vision actuelle de ses analyses. . En novembre 1995, Pierre Bourdieu prononce à HEC une conférence intitulée Sociologie et démocratie. Dans ce texte, il revient sur plusieurs points essentiels de sa pensée. D'abord, il rappelle que " l'illusion démocratique " consiste à oublier que tous les individus n'ont pas tous la même capacité à élaborer leur opinion politique. De ce constat découlent deux risques pour la démocratie : la tyrannie des experts (décider sans les citoyens) et le piège démagogique (suivre aveuglément les scores de l'audimat ou les résultats des sondages). Or, comme le rappelle Bourdieu, le rôle de la sociologie consiste justement à dévoiler ces illusions et travers sociaux, afin de tendre vers des choix réellement démocratiques. C'est en cela que la sociologie peut déranger ceux qui ont avantage à ne rien changer, c'est en cela également qu'elle peut être considérée comme désespérante car trop déterministe. Mais comme le note Bourdieu, " ce que le monde social a fait, le monde social, armé de [nouveaux savoirs], peut le défaire ". Dès lors, la sociologie doit être considérée comme un outil démocratique qui pourrait même contribuer à fonder un " utopisme réaliste ".

06/2023

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Histoire internationale

Togo, démocratie impossible ?

Au Togo, le pouvoir n'a jamais véritablement changé de main. Toutes les élections organisée depuis 1993 se déroulent en deux phases : la phase d'un simulacre de scrutin conduisant à des contestations populaires et la phase de matage, relevant des éléments de l'armée, avec pour seule finalité, la conservation du pouvoir par le même groupe, au mépris du verdict des urnes. La démocratie serait-elle impossible au Togo ?

03/2014

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Littérature française

Démocratie : Dictature légale

Yoann, sorti d'une école militaire secrète, a comme seule envie de renverser la France. Il part à la conquête de l'OCe. Mais le réseau du Démonium veille à ce que ce ne soit que les meilleurs qui puissent tenter le coup de poker final pour en finir avec la politique du polichinelle et la langue de bois économique qui nous asphyxie. Son secret : le ITT... Celui-ci en poche et une armée de mille penseurs lui seront-ils suffisant ? Le monde est-il prêt à s'ouvrir et à se confronter à ses propres démons ainsi qu'à revenir à une population raisonnable pour la survie de la planète Terre ?

06/2017

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Sciences politiques

Démocratie et mensonges

C'est peu de dire que la politique est au coeur de notre vie, et l'actualité récente en donne une fois de plus la preuve. Le quotidien des citoyens sera façonné par des lois et des règlements élaborés par ceux que nous aurons élus d'une manière ou d'une autre. Comment donc ne pas s'intéresser à un sujet mal connu, souvent vilipendé, et tellement rempli d'approximations ? Comment faire le tri entre les propositions plus ou moins réalistes pour se déterminer en toute liberté ? Il convient de ré échir avant de voter, sauf à être condamnés à subir, et chercher à séparer le bon grain de l'ivraie. Les idées simples sont souvent des idées simplistes. Ce livre évoque quelques pistes de réflexion et propose des solutions sur un bon usage de la démocratie avant que les circonstances ne viennent nous en priver et que nous en prenions conscience trop tard. Car si la décision appartient au citoyen, il est préférable qu'il soit bien informé.

06/2023

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Sciences politiques

Migration et démocratie

L'accroissement persistant des flux migratoires révèle une tension entre la démocratie comme institution et la démocratie comme idéal. Or, il serait inacceptable de limiter l'appréciation démocratique de l'immigrant à la seule dimension institutionnelle ; parce que la démocratie, même envisagée dans sa réalité institutionnelle ou totalitaire ne peut jamais être dissociée de son idéalisation. Cela étant, les contributions réunies dans cet ouvrage collectif ont tenté d'analyser le nexus migration et démocratie, selon différents angles d'étude répartis sur quatre principales parties : la première traite de la migration, la démocratie et la citoyenneté, la seconde s'articule autour de la migration, la démocratie et l'identité, la troisième touche à la migration, la démocratie et le populisme, tandis que la quatrième partie porte sur la sécurisation de la migration.

09/2023

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Sciences politiques

Démocratie, une anthologie

La démocratie est aussi vieille que la critique de la démocratie... mais, maintenant que la sacro-sainte démocratie s'est muée en religion (avec ses grands prêtres, ses dévots -? souvent bigots ? - et ses missionnaires, voire ses croisés, avec ses dogmes, ses superstitions et son catéchisme, avec ses rituels, ses prêches et ses excommunications), et donc en une redoutable "? machine de guerre ? " mentale à arrêter de penser (résister / rêver / inventer) (pour mieux continuer par ailleurs ses petites affaires sonnantes, trébuchantes et assujettissantes), il est urgent tout d'un coup de rappeler tout ce qui en fait un système politique consternant et une hallucination collective. Car le pire, en effet, serait de laisser le monopole de la critique de la démocratie aux activistes de la bêtise et du ressentiment, aux victimes de la haine de soi et de la peur de l'autre, aux amoureux de la mort et de la laideur volontaire. Car un démocrate qui n'ose pas s'ausculter dans le miroir est un allié objectif des ennemis déclarés de la démocratie. On retrouvera souvent le même type d'arguments, au long de cette petite anthologie. C'est que les défauts, les limites ou les contradictions de la démocratie sont constants, à travers l'Histoire et les continents, des présocratiques à Agamben, de Socrate au Comité invisible, d'Epicure à Sloterdijk, de la Terre de Feu à l'Alaska, du Kamtchatka au Pays de Galle. On lui reprochera toujours de préférer la stupidité des foules à la sagesse des élites, ou l'inverse. On pointera toujours sa corruption, soit par les élites, arrogantes et orgueilleuses, soit par la plèbe ignorante et cupide, guidée par les passions les plus viles, égoïsme, ressentiment, haine ou cupidité. On reprochera toujours aux premières de s'accaparer les richesses, comme l'instruction et la culture, ou de s'arroger l'apanage du savoir et du sensible, qui se partagent pourtant. On se plaindra toujours de l'ignorance et des bas instincts du peuple jaloux, envieux et violent, ou de sa complaisance obséquieuse envers ses propres oppresseurs. Les gens qui ne votent pas comme nous se trompent. Ils sont cons comme un ennemi qui croit que l'ennemi, c'est nous. Ca n'a pas d'importance ? : si la démocratie pouvait changer quelque chose, ça fait longtemps qu'on aurait supprimé les élections. Quand les détenteurs du pouvoir sont mécontents du peuple et de ses choix, il faut changer le peuple. Comme il est d'autant plus crédule et influençable qu'on le maintient dans l'ignorance et qu'on l'abrutit de travail, d'angoisses et de divertissements, c'est parfaitement possible. On aurait pu regrouper les citations par thèmes. On ne l'a pas fait. Dans nombre de ces extraits, on aurait tout aussi bien pu remplacer l'un par l'autre les termes "? peuple ? " et "? élites ? ", "? démocratie ? " et "? dictature ? ", ou n'importe quelle autre forme de gouvernement. On l'a fait, quelquefois, pour le plaisir de la démonstration. S'il est une chose qui nous est apparue nettement, au cours de ce long exercice de lecture et de copiste, c'est que ce qui triomphe sûrement, plèbe, peuple, élites ou bien despotes, intérêt collectif ou individuel, raison ou émotion, c'est la mauvaise foi. Il n'y en a pas moins chez les thuriféraires de la démocratie fétichisée que chez les zélateurs de l'élitisme despotique. Dans un tel contexte, la république et son président souverain apparaît, au mieux, comme un comble d'hypocrisie ? ; au pire, comme un compromis fangeux. Une politique trouve pourtant grâce à nos yeux, qui sait éviter les écueils de tous les systèmes et en conjuguer les vertus ? : la protodémocratie, politique du vide et de l'interruption, qu'on trouvera décrite dans "? Le Manifeste du Dégagisme ? " et "? Le Dégagisme du Manifeste ? ", des mêmes auteurs, aux éditions Maelström.

03/2024

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Sciences politiques

Quelle démocratie délibérative ?. La démocratie directe délibérative : bilan et perspectives

Nous poursuivons dans ce deuxième volume la démonstration du dépassement nécessaire et urgent de la "représentation" par la démocratie directe délibérative. Ni l'architecture territoriale et institutionnelle, ni la Nation, ni la Citoyenneté, ni l'Etat n'échapperont à cette révolution. Les sciences sociales, contraintes de sortir de leur immobilisme et de leur pseudo "neutralité axiologique" , devront cesser d'ignorer cette explosion d'exigence : la démocratie directe délibérative et sociale frappe à la vitre. Protagoras ne nous l'avait-il pas annoncé ? La politique s'enseigne et le peuple souverain s'apprête à envahir la scène de l'histoire.

11/2022

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Sciences politiques

Au nom de la démocratie

Dans la société de consommation, la démocratie rappelle parfois un label, apposé pour rassurer : soyez tranquilles, le peuple reste souverain. Pourtant, l'acheteur sait se faire exigeant. Il lui arrive de douter de sa qualité, regrette que la teneur soit si pauvre, exige qu'on augmente les proportions. Moins d'additifs, plus de démocratie ! Entre l'idéal du XVIIIe siècle et celui du XXIe, un dialogue s'installe. Sur la scène de la Ve République, où se répètent les révolutions démocratiques de Macron et Mélenchon, on entend également les Gilets jaunes donner la réplique aux révolutionnaires français. Au nom de la Démocratie, une investigation sur les pistes de la démocratisation de la France révolutionnaire de 1789 a nos jours.

10/2019

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Sciences politiques

Le crépuscule de la démocratie

"Tout a toujours très mal marché." C'est la leçon que Péguy avait tirée de l'histoire. En observant que tout va mal, nous n'avons donc aucune raison de nous lamenter. C'est la preuve que tout va aussi bien que jamais. Dans ce court essai, Nicolas Grimaldi dresse un constat de la situation politique contemporaine. Ni critique, ni polémique, c'est un état des lieux. Qu'en est-il de ce qui nous tient lieu de démocratie ? Dans un aussi vaste pays que le nôtre, il va de soi que la volonté populaire ne peut être que déléguée. Son expression se résume donc à ce qu'en manifestent ses représentants. Toute la vie politique se réduit par conséquent au mode de leur désignation, à leur capacité d'instruire les problèmes de la nation, et à l'indépendance de leur jugement par rapport aux initiatives du gouvernement. Or que représentent aujourd'hui ceux qu'une ancienne coutume nous fait encore désigner comme "les représentants du peuple" ? Les plus audacieux représentent ceux qui les ont élus. Ils représentent les intérêts très particuliers d'une population locale. Les plus disciplinés représentent leur parti. Lorsqu'ils appartiennent à la majorité, la voix de leur parti est celle du gouvernement. Mais comme leur investiture dépend de quelques caciques du parti, ils représentent dans le parti la tendance de ces barons. Autant reconnaître, par conséquent, que ces régimes parlementaires n'ont quasiment plus rien ni de démocratique ni de républicain. Aussi ne peut-on se retenir d'en poser aujourd'hui la question : la démocratie n'est-elle pas chose trop précieuse et trop importante pour être abandonnée à ses représentants ?

05/2014

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Economie

Le prix de la démocratie

Une personne, une voix : la démocratie repose sur une promesse d'égalité qui trop souvent vient se fracasser sur le mur de l'argent. Financement des campagnes, dons aux partis politiques, prise de contrôle des médias : le jeu démocratique est de plus en plus capturé par les intérêts privés. Se fondant sur une étude inédite des financements politiques privés et publics dans une dizaine de pays sur plus de cinquante ans, Julia Cagé passe au scalpel l'état de la démocratie, décortique les modèles nationaux, et fait le récit des tentatives - souvent infructueuses, mais toujours instructives - de régulation des relations entre argent et politique. En France, l'Etat a mis en place un système de réductions fiscales permettant aux plus riches de se voir rembourser l'essentiel de leurs dons aux partis politiques, alors que les plus pauvres, eux, paient plein pot. Ces dérives ne viennent pas d'un complot savamment orchestré mais de notre manque collectif d'implication. La question du financement de la démocratie n'a jamais véritablement été posée ; celle de la représentation des classes populaires doit l'être sur un mode plus radical. Pour sortir de l'impasse, voici des propositions qui révolutionnent la façon de penser la politique, des réformes innovantes pour une démocratie retrouvée.

01/2020

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Droit

L'avènement de la démocratie

Visant à éclairer le sens des principes générateurs de la démocratie moderne (l'égalité des conditions, l'autonomie de l'homme, l'indépendance des individus), Robert Legros tente, dans cet ouvrage, de montrer qu'ils ne sont pas simplement issus d'idées nouvelles, d'une compréhension de l'homme qui serait enfin libérée des préjugés et de l'obscurantisme, ni le simple produit d'un processus historique ou social, ou d'une transformation du mode de production, mais émanent plus profondément d'une expérience neuve d'autrui, de soi, de notre humanité ; mais aussi, dans le même temps, de l'au-delà, de la nature, de l'origine des normes, en un mot du monde. Il est vrai que l'égalisation des conditions, l'autonomisation et l'individualisation qui sont à la source de la démocratie suscitent une dissolution de toute image de l'homme, et font naître l'idée d'une indétermination essentielle de notre humanité. Pourtant la reconnaissance de l'autre comme semblable, instaurée par la démocratie, ne relève pas d'une abstraction mais d'une expérience sensible de notre humanité. Dans quelle mesure l'expérience démocratique est-elle libératrice ? Telle est la question qui est au centre de cet ouvrage. Robert Legros tente de la traiter en s'inspirant de l'enseignement de la phénoménologie. Il montre en effet que la démocratie est libératrice dans la mesure où son avènement (l'égalisation progressive des conditions) est lié à une mise en suspension des identités d'appartenance, qui est indissociable de ce que la phénoménologie appelle une suspension du monde " naturel ", une mise entre parenthèses de toutes les évidences du monde quotidien. Et dans la mesure où cette mise en suspension collective des identités d'appartenance ouvre à une expérience d'autrui, de soi, du monde, qui incite à préserver l'indétermination essentielle de l'homme sans le dissoudre dans le vide d'une universalité abstraite.

11/1999

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Histoire internationale

De la démocratie en Amérique

" J'avoue que dans l'Amérique j'ai vu plus que l'Amérique ; j'y ai cherché une image de la démocratie elle-même, de ses penchants, de son caractère, de ses préjugés, de ses passions ". La gloire de Tocqueville n'est pas seulement celle d'un analyste politique exceptionnel ; c'est aussi, depuis la récente redécouverte de son oeuvre, celle d'un philosophe politique qui serait en même temps un classique de la sociologie, et qui pourrait aider à comprendre les problèmes qui se posent constamment dans les démocraties modernes. L'égalité des conditions, l'individualisme, le despotisme démocratique, les relations entre maîtres et serviteurs, l'esprit de liberté et l'esprit de religion, autant de notions qui dessinent aujourd'hui encore les contours d'une philosophie de la démocratie.

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Littérature française

Le soleil de la démocratie

Le soleil de la démocratie est un roman de fiction politique qui dresse un diagnostic généralisé et condensé de l'avènement du multipartisme et ses effets sur les relations humaines et sur la gouvernance économique dans une contrée dénommée Miriya. A travers le parcours et l'attitude des politiciens miriyanais, l'auteur fait ressortir le contraste démocratie-dictature et les volte-face auxquelles se livrent les hommes politiques selon qu'ils soient au pouvoir ou dans l'opposition. Le personnage principal, Sininko, après avoir milité activement pour l'avènement de la démocratie dans son pays, est contraint de prendre une décision grave pour sa survie. Ce roman nous montre que le pluralisme incontrôlé a entraîné la prostitution politique qui n'est pas sans conséquence sur la stabilité socioéconomique d'un pays. Le soleil de la démocratie place l'homme africain face à ses contradictions, son malaise et la perte de ses valeurs. C'est un excellent réquisitoire contre la décadence de la société moderne africaine.

09/2019

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Sciences politiques

La démocratie dictatoriale de Kayaded

Depuis des siècles, l'Afrique a été et reste confrontée à d'autres civilisations et réalités qui ont tant soit peu influé sur son devenir. Aujourd'hui, les impacts de ce "clash" des civilisations se font remarquer sur plusieurs plans dont la vie sociétale, sociale, économique, culturelle et surtout politique des Etats africains. Difficile donc pour la plupart des dirigeants de ces pays de penser ou d'agir sans se référer à un modèle politique, pour ainsi plaire à une puissance esclavagiste ou colonisatrice. Dans cet ouvrage, à la limite d'un reportage téléguidé sur un personnage fictif, dirigeant d'un pays imaginaire d'Afrique subsaharienne, l'auteur questionne les notions de gouvernance dite démocratique et dictatoriale, à l'aune du développement et du bien-être des populations. C'est donc un livre qui propose aux décideurs et intellectuels africains une sorte d'alternative de gouvernance sociopolitique, ayant pour soubassement la valorisation de la personne humaine et la recherche permanente de son bien-être.

12/2022

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Sciences politiques

Le procès de la démocratie

"La démocratie a été jugée et condamnée, à plusieurs reprises, par les représentants les plus lucides de la pensée européenne. Et il ne me semble pas que leurs arguments, jusqu'ici, aient jamais été réfutés. Mais, tant qu'il y aura des parents conscients de leur mission, ils ne cesseront de répéter à leurs enfants : "faites bien attention ; couvrez-vous. n'attrapez pas froid ; ne nagez pas trop loin, etc." [...]. De même, ne devons-nous jamais nous lasser de crier aux peuples "casse-cou ! " et, à la propagande intensive, sans scrupule, de la démocratie, qui, sous le couvert de slogans idéalistes, exploite en fait les passions des hommes, leurs faiblesses, leur tendance naturelle à la facilité, nous devons opposer les arguments de la Contre-Révolution ; ceux-ci s'adressent à l'intelligence des hommes, à leur bon sens, à leurs instincts les plus nobles qui, par conséquent, doivent finir par triompher ; ou bien alors, avec eux, s'effondrera l'humanité." C'est ainsi que Jean Haupt. dans les colonnes de la revue Découvertes, commençait en 1965 l'instruction du Procès de la démocratie. Livre paru pour la première fois en 1971, le voici à nouveau entre vos mains, enrichi d'une substantielle présentation de l'auteur et de son oeuvre. Cet ouvrage demeure un précieux vade-mecum politique.

04/2020

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Sciences politiques

L'espoir de la démocratie

Rejoignez Vincent Harding, ami et conseiller de Martin Luther King, et le leader d'un mouvement bouddhique, Daisaku Ikeda, dans un passionnant dialogue interculturel illuminant les moments historiques du Mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Selon ces auteurs, les victoires du Mouvement furent celles d'une conception profonde de la liberté, de l'égalité et d'un changement social non violent qui peut et qui devrait guider nos efforts modernes pour la démocratie. Par-dessus tout, ce livre est un message d'espoir dans les capacités humaines.

02/2017

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Actualité et médias

De la police en démocratie

" La finalité des polices dans les démocraties ne devrait pas être de faire régner un ordre. L'ordre devrait, en réalité, n'être qu'un moyen. Mais un moyen de quoi ? Les agents ne forment pas une armée face à un adversaire - même si certains responsables aiment à les caricaturer ainsi. La mission éminente des polices est de produire de la certitude et de la confiance en défendant des normes et des valeurs supérieures et, ainsi, de contribuer à la cohésion sociale ". Toute démocratie a besoin d'une police, et réciproquement la police a besoin que les citoyens la soutiennent, qu'ils la considèrent comme " leur police ". Mais les gouvernements ont peu soutenu la transformation des forces de l'ordre en service tourné vers le public et soucieux de l'égalité de tous les citoyens, en particulier des minorités. Nos grands voisins européens sont bien meilleurs que nous sur ces points. Les conséquences sont lourdes, sur notre sol, au moment où la confiance est particulièrement nécessaire. D'autres défis sont également devant nous. Le ministère de l'Intérieur confond force et autorité. Or, la façon dont la police agit en banlieues et l'injustice observée dans les contrôles au faciès fragilisent encore l'autorité étatique. A l'heure où la diversité de la population est une réalité que nul ne peut plus ignorer, et où les conflits de valeurs et d'identité entre les différentes communautés (musulmane en premier lieu) sont soulignés, la question religieuse s'invite dans les enjeux de police. La distance prise par certaines communautés face à la collectivité politique nationale et aux valeurs qu'elle doit incarner (liberté, égalité) se traduit par une défiance croissante manifestée face à la police. Sa légitimité, et partant son efficacité, sont affaiblies. Et avec la cohésion de notre pays. Dans cette enquête unique et inédite, Sebastian Roché analyse " l'expérience de la police " vécue par la population française actuelle et dresse un constat préoccupant. Loin des stéréotypes et des idées toutes faites, il dévoile l'état de la police et de son rapport au peuple dans un pays en colère et en transformation, et propose des solutions pour renverser la spirale négative dans laquelle nous sommes engagés.

11/2016

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Textes commentés

De la démocratie en Amérique

"J'avoue que dans l'Amérique j'ai vu plus que l'Amérique ; j'y ai cherché une image de la démocratie elle-même, de ses penchants, de son caractère, de ses préjugés, de ses passions". La gloire de Tocqueville n'est pas seulement celle d'un analyste politique exceptionnel ; c'est aussi, depuis la redécouverte de son oeuvre, celle d'un philosophe politique qui serait en même temps un classique de la sociologie, et qui pourrait aider à comprendre les problèmes qui se posent constamment dans les démocraties modernes. L'égalité des conditions, l'individualisme, le "despotisme" démocratique, les relations entre maîtres et serviteurs, l'esprit de liberté et l'esprit de religion, autant de notions qui dessinent aujourd'hui encore les contours d'une philosophie de la démocratie.

04/2023

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Autres philosophes

L'avenir de la démocratie

Figure majeure de la pensée contemporaine, Jürgen Habermas continue d'exercer une influence considérable sur l'ensemble des sciences sociales. Dernier héritier d'une grande tradition inspirée des Lumières, il jouit d'une renommée internationale et a dialogué avec les principaux penseurs de son temps (Adorno, Rawls, Derrida). Il a élaboré une théorie originale, connue sous le nom de l'"éthique de la discussion", qui a totalement renouvelé la philosophie politique. Intellectuel engagé, il est aussi fréquemment intervenu dans les polémiques de l'époque, prenant position sur des sujets aussi divers que la réunification allemande, la place de la religion dans l'espace public, la construction européenne, la bioéthique. En donnant à lire des textes essentiels et accessibles, parfois peu connus et, pour certains, traduits en français pour la première fois, ce volume permet de restituer la singularité foisonnante d'une pensée qui, depuis les années 1950, s'est attachée à explorer comme nulle autre tous les ressorts de la question démocratique. Jürgen Habermas se livre également, dans un grand entretien inédit, à une relecture en profondeur de son parcours et de ses thèses à la lumière des enjeux d'aujourd'hui. A l'heure où les démocraties occidentales sont confrontées à des défis existentiels, la puissance et la vivacité d'une telle oeuvre apparaissent plus que jamais salutaires.

01/2024

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Aristote

Comprendre les fondements de la démocratie. Tome II, Aristote et les jalons de la démocratie moderne

Dans ce tome, Aristote fait l'éloge de la démocratie au nom de la science. En critiquant la science platonicienne, Aristote pose les jalons de la démocratie participative. La définition aristotélicienne de l'homme comme animal politique et comme animal doué de raison, implique à la fois un devoir et un droit de participation de tous à la vie politique. Pour le Stagirite, " Un citoyen au sens plein, ne peut être défini que par la participation (...) " (Aristote, Politiques, III, 1, 1275a, 20-30. Trad. Pierre Pellegrin). La bonne démocratie repose sur l'idée que toute opinion peut concourir au jaillissement de la vérité. Bref, selon Aristote, la vérité démocratique est le résultat d'un consensus rationnel ou d'une délibération populaire, sans distinction épistémologique.

03/2022

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Sciences politiques

La démocratie comme liberté. Démocratie, représentation et monarchie de l'environnement urbain

L'auteur aborde la modernité à la lumière du monde grec, c'est-à-dire comme une phase de celui-ci, qui, constitué en cosmosystème anthropocentrique, a réalisé depuis la haute Antiquité jusqu'au seuil du xxe siècle un parcours politique complet, avant de passer de la cité à l'Etat-nation. Par comparaison, la modernité, loin d'avoir atteint la démocratie et la perfection anthropocentrique, et donc la fin de son évolution, reproduit simplement à l'échelle de l'Etat-nation un segment, antérieur à la période classique, du parcours du cosmosystème hellénique : le système politique moderne n'est encore qu'une monarchie élective, la représentation et la démocratie étant des étapes qui restent à atteindre. En soulevant ce paradoxe, l'auteur apporte à la science les prémisses axiomatiques dont elle a besoin : la conceptualisation et une typologie des phénomènes, la biologie évolutive de l'être social, une méthode qui confère à ses conclusions une applicabilité universelle. Suivre cette voie amènera la modernité à reconnaître ce qu'elle est vraiment et la dotera à nouveau d'un avenir.

01/2023

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Sciences politiques

La démocratie participative. 2e édition

Thème à la mode de la vie politique française et européenne, la démocratie participative est souvent présentée comme le remède idéal pour répondre à la crise du pouvoir politique. Son principe général est simple : les citoyens doivent être consultés avant la prise de décision politique car qui mieux qu'eux peut décider de ce qui doit être fait. Mais son application soulève de nombreuses difficultés : comment organiser ce mode de consultation, jusqu'où aller, comment éviter les risques d'une société civile cooptée.

09/2013

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Sciences politiques

La démocratie travestie par les mots

Les mots ont-ils un sens ? Ou comment manipuler les codes habituels de la communication pour travestir les notions et les valeurs de ce qui constitue l'identité d'un peuple, d'une nation ou d'une civilisation. C'est ce que tente de démontrer l'ouvrage de Richard Dessens à travers une trentaine de mots ou de concepts utilisés par les penseurs de la démocratie moderne de l'après-guerre. Au-delà de l'instrumentalisation d'une pensée caricaturale et simplificatrice, c'est la liberté concrète d'expression et de diffusion qui est posée pour quiconque tenterait de vouloir débattre ou contredire un politiquement correct de circonstance, ou des évidences sociétales en réalité vidées de toute substance, mais excluantes et dictatoriales. Jamais l'intolérance, l'inculture institutionnalisée et l'outrance n'ont été aussi palpables, sous couvert de liberté et de principes démocratiques. C'est aussi le constat dramatique de la fin de la politique qui domine dans les lignes de cet abécédaire désenchanté, politique rejetée et méprisée au profit d'un individualisme de consommateur qui a tué ce qu'il subsistait des valeurs citoyennes de la république.

07/2019

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Sciences politiques

Les Etats-Unis et la démocratie

La présidence Trump n'est pas une aberration mais la convergence de forces profondes ; elle résulte d'une montée du populisme et d'attentes jamais prises en compte par les élites. Le rejet par le président de la vérité factuelle, ses attaques contre le Congrès, le pouvoir judiciaire et la presse ont un impact sur les institutions et la primauté du droit. Les politiques actuelles grignotent, voire détruisent des pans entiers de l'Etat-providence, les droits et libertés conquis dans les années 1960. Ce démantèlement a des conséquences sur les droits humains, le soft power et le rayonnement à l'international des Etats-Unis.

11/2019

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Sociologie politique

Pourquoi les humanités sauveront la démocratie

Par culture humaniste, il faut entendre l'étude des disciplines dites " littéraires " : philosophie, langues anciennes et modernes, arts et littérature, histoire, droit, sciences politiques et géopolitiques, sociologie, psychologie... En effet, seules ces disciplines sont de nature à créer et à développer l'esprit critique, qui est l'âme de toute démocratie. Elles seules peuvent initier les citoyens à prendre conscience de la diversité et de la complexité du monde et de la société, leur permettre d'échapper aux " pensées uniques " et, par suite, de voter à bon escient et en toute indépendance. L'idée n'est pas banale. Beaucoup croient en effet aujourd'hui que les disciplines littéraires sont des sciences " molles ", désormais obsolètes. Que ce qu'il faut à l'homme moderne, c'est essentiellement une solide formation scientifique, technique, informatique, managériale, économique... Certains veulent même supprimer totalement les disciplines humanistes de l'enseignement. Pour Enzo Di Nuoscio, c'est là une erreur intellectuelle majeure, reposant sur une conception fruste de ce qu'est la connaissance humaine.

03/2023