Recherche

Définir les réfugiés

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Bilkis. Une refugiée yéménite

Merci, Mohamed, je veux quitter le Yémen et aller en France. Mais, comment Bilkis ? Tu es folle. Bilkis, étudiante brillante au département de français de la faculté des lettres de Sana'a, s'évade de son pays, le Yemen, pour venir en France et vivre en toute liberté sa vie. Le chemin sera long et douloureux.

01/2019

ActuaLitté

BD tout public

Refugiés à Berlin. Ateliers de BD pour réfugiés et autres histoires d'une nouvelle Europe

Au cours de l'été 2015, Ali Fitzgerald commence un atelier hebdomadaire de bandes dessinées avec des réfugiés à Berlin, soutenu par Amnesty International. Dans cette "non-fiction graphique surréaliste" - c'est ainsi qu'elle définit sa bande dessinée - , l'autrice présente avec beaucoup de sensibilité les difficultés que rencontrent les réfugiés en Europe. En leur proposant de dessiner, elle leur offre un moyen d'exprimer, sans forcément parler, ce qu'ils ont vécu et ce qu'ils espèrent. Tout en suivant leur parcours, elle raconte Berlin et établit avec beaucoup d'habilité un parallèle instructif entre ce drame actuel et celui des Juifs obligés de fuir les progroms des années 1920, puis persécutés plus tard par les nazis.

08/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Fuir le Reich. Les réfugiés juifs de 1933 à 1946

« Autrefois, l’homme n’avait qu’un corps et une âme. Aujourd’hui, il lui faut en plus un passeport, sinon il n’est pas traité comme un homme », notait Stefan Zweig dans ses Souvenirs d’un Européen quelques mois avant son suicide au Brésil.   Ils étaient sans passeport, droit de vivre de l’ère moderne, ces naufragés des années 30 ; hors la loi, c’est-à-dire hors des protections de la loi. Arrêtés aux frontières, interdits de sortie ici, d’entrée là. Fuir l’Allemagne dès 1933, l’Autriche à partir du printemps 1938, puis l’Europe entière en 1941 aura été l’unique préoccupation de centaines de milliers d’errants, juifs pour la plupart. Ainsi Anne Frank, réfugiée juive allemande aux Pays-Bas dès 1933, décrétée apatride par Berlin qui déchoit de leur nationalité tous les Juifs vivant hors des frontières du Reich, n’obtint jamais la nationalité néerlandaise. C’est leur parcours que décrivent minutieusement Debórah Dwork et Robert Jan Van Pelt. Les historiens détaillent le calvaire de ces existences fantômes, hommes, femmes et enfants dont la vie est suspendue à l’obtention d’un visa, d’un affidavit, au passage en fraude d’une frontière, à l’exil vers l’étranger (en Europe, mais aussi à Shanghai, à Sosúa en République dominicaine, en Palestine…). On y apprend comment ces hommes et femmes pour la plupart déjà actifs durent, avant même leur départ, se résoudre à d’indispensables reconversions professionnelles. Ils devinrent, loin de chez eux, des adultes déracinés, sans repères et sans codes.   Dans ce livre, Debórah Dwork et Robert Jan Van Pelt imbriquent brillamment le domaine public et le domaine privé, la mémoire individuelle et l’histoire officielle, la politique des gouvernements et leur répercussion sur la vie de dizaines de milliers d’individus, l’action internationale et les initiatives privées. Ils font revivre avec talent ces individus écrasés, dont l’existence même fut du jour au lendemain jugée coupable. Ils narrent étape après étape l’abandon d’un peuple condamné à mort.

01/2012

ActuaLitté

Jeux

Les Réfugiés de Gharkane. Un supplément pour Mega 5e paradigme

Gharkane l'Ardente est une planète habituée au volcanisme, mais cette fois trop d'éruptions ont détruit sa couche d'ozone, tandis qu'une supernova voisine la bombarde d'un rayonnement mortel. Les Megas n'ont que quelques jours pour sauver les habitants de la planète et décider d'une décision rare : la Révélation de l'AG auprès d'une planète Naïve...

01/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Indésirables. 1938 : la Conférence d'Evian et les réfugiés juifs

A l'occasion des quatre-vingt ans de la conférence d'Evian, Diane Afoumado revient sur l'initiative du président des Etats-Unis, Franklin D. Roosevelt, d'organiser en 1938 une conférence internationale destinée à trouver une solution à la crise des réfugiés juifs. Le travail de Diane Afoumado, fondé sur une étude inédite et quasi exhaustive des sources dans plusieurs pays, joint à une connaissance intime de la question des réfugiés, constitue un apport fondamental à l'histoire des années 1930 et, conséquemment, de la Seconde Guerre mondiale. Traitant cette question avec nuance et précision, elle remet en perspective ce qui fut l'une des nombreuses, et des plus importantes, occasions manquées d'éviter une catastrophe plus ample.

05/2018

ActuaLitté

Littérature française

Le passé défini. Tome 3, journal 1954

Jean Cocteau aurait cent ans en 1989. Il touche à ses soixante-cinq ans en cette année 1954 où un premier infarctus le terrasse pendant quelques semaines ("je vogue sur une épave de linges"), et où il donne pourtant l'habituel spectacle de son activité, de sa curiosité. L'atmosphère est lourde. Le froid a été vif et Cocteau a salué l'abbé Pierre qui portait secours aux pauvres. Guerre non moins froide : "On s'insulte avec politesse." Le gouvernement Laniel qui décommande les ballets soviétiques, c'est "l'école Villèle". Un "visage humain", celui de Mendès France. C'est l'année de Diên Biên Phu... La Machine infernale triomphe à Paris, mais aussi en tournée (Sud-Est, Suisse, Allemagne, Alsace), à la radio, à la télévision. Cocteau publie Clair-Obscur, qu'il place très haut (Mauriac y trouve des poèmes "obscènes"). Il peint son dernier tableau, la grande toile Odipe et ses filles, ses filles "à l'âge où l'aveugle les voit". Il prépare aussi des Ouvres complètes, dont Claude Roy devrait être le préfacier : voir le dossier de leur malentendu. Il rencontre le président Coty, qui a lu de près ses poèmes... Il perd Yvonne de Bray, Cingria, Matisse, Colette. De la feria de Séville, il rapporte l'ébauche de La Corrida du 1er mai et de curieuses réflexions sur la tauromachie. Au festival de Cannes, qu'il préside, c'est une année "McCarthy", où tout est politique ; il aime le film japonais que l'on couronne, La Porte de l'enfer. Tout au long de 1954 court le thème des phénomènes paranormaux : soucoupes volantes d'Aimé Michel, catastrophes interstellaires à la Hoerbiger, géants de Denis Saurat. Retenons-en la part solide, une vue très personnelle de l'espace-temps poétique et une méthode du "plus vrai que le vrai" qui fait de lui, dit-il, un authentique surréaliste : "Personne plus que moi n'a porté scaphandre. Personne n'a pratiqué plus de fouilles dans l'inconscient".

09/1989

ActuaLitté

Critique littéraire

Le passé défini. Tome 8, 1962-1963

Les deux dernières années de la vie de Cocteau sont placées sous le signe de la mort. menaçante. pressentie, sans être véritablement redoutée pour autant, car c'est la mort des autres qui le blesse surtout - celle de Francis Poulenc notamment. Dès janvier 1962, il se préoccupe d'être inhumé à Mille dans la chapelle Saint-Blaise qu'il a décorée. L'autre grand sujet de ce journal est sa rupture avec Francine Weisweiller. Parce qu'il confesse à plusieurs reprises ses doutes sur son art, il semble que son jugement soit devenu moins définitif, moins cassant. Certes, on décèle encore sous sa plume des rejets aussi catégoriques qu'immotivés -Saint-Exupéry. Claudel, Mallarmé- mais nombre d'écrivains et d'ouvrages ont droit à des éloges marqués -Baudelaire, Conrad-. "Comme un journal posthume est agréable on la politesse et la réserve n'existent plus", avoue-t-il en juin 1963. Mais si l'on retrouve la même liberté de ton et d'allure que dans les volumes précédents, on a le sentiment d'une plus grande volonté d'équilibrer coups (le gueule et coups de coeur. Avec ce huitième volume s'achève, trente ans après la sortie du premier, la publication du Passé défini. Ce qui prévaut pour nous est l'image d'un homme qui, loin de gommer ses contradictions, y puise l'essence même de sa vérité et qui n'a cessé de poursuivre le mensonge, l'hypocrisie, la futilité, la légèreté, considérés comme autant de péchés dont on l'a si souvent accusé.

11/2013

ActuaLitté

Critique littéraire

Le passé défini. Tome 4, journal 1955

"L'absurde conformisme qui consiste à mépriser l'Académie et pour lequel ma candidature représente une déchéance. L'Académie est un cérémonial et le monde moderne se dessèche par disparition de cérémonial. Nos grands premiers scandales de théâtre étaient un cérémonial. Les scandales de ce genre ne se produisent plus." Le 3 mars 1955, Jean Cocteau est élu à l'Académie française par 17 voix contre 11 à Carcopino. Cette élection bouscule bien des convenances. Deux mois plus tôt, Cocteau était également élu au fauteuil de Colette à l'Académie royale de Belgique. Est-il à ce point épris de gloire ? Non, précise-t-il. S'il est désenchanté, c'est qu'il a soif de reconnaissance, qu'il cherche la justice ou plus exactement la justesse, le nombre, l'équilibre. S'il s'en plaint, c'est qu'il souffre. C'est assez récurrent chez lui. On couronne l'homme public sans avoir lu le poète. Il faudrait donc lire ce journal comme une tentative de réhabilitation. En attendant, Cocteau voyage. II est à Bruxelles, à Saint-Moritz, à Rome, où il inaugure l'exposition "100 Cocteau" et visite le Vatican. En France, il séjourne à la villa Santo Sospir du cap Ferrat, rencontre Picasso à Cannes, se rend au festival du cinéma, assiste à des corridas à Nîmes et à Céret, et au Grand Prix automobile de Monaco. Il trouve encore le temps d'échanger des propos ou de correspondre avec Mauriac, le cinéaste Henri-Georges Clouzot, Sartre, Genet, Buffet, de lire Montaigne, de dénoncer le complot surréaliste et la fausse gauche tapie à la NRF. A la faveur de sa récente élection à l'Académie française, Jean Cocteau est amené à cette conclusion ironique : "Maintenant j'en suis certain, le monde est une énorme blague".

11/2005

ActuaLitté

Littérature française

Le passé défini. Tome 2, journal 1953

«Couvert depuis trente ans d'éloges confidentiels et de sarcasmes publics», Jean Cocteau trouve refuge dans le calme du Cap-Ferrat. Il se mêle un peu à la vie niçoise, fréquente Picasso à Vallauris, où il s'étonne des «incroyables trônes où le sort le hausse toujours» (mais c'est l'époque de la rupture avec Françoise Gilot), préside le Festival de Cannes où triomphe Le salaire de la peur, voit Matisse malade... Il fait quelques grands voyages : une tournée de conférences en Italie, un séjour à Munich où l'on crée son ballet La Dame à la licorne, deux visites en Espagne qui lui laissent les plus vives impressions et où il aura été un voyageur inspiré - ainsi que le note Gregorio Maranon. «L'important, c'est d'être flamenco...» Les nouvelles du monde retentissent en lui. Il s'émerveille, en homme de théâtre, du couronnement de la reine d'Angleterre ; il souffre avec la Hollande inondée, avec les îles grecques dévastées par un séisme, avec la France paralysée par les grèves et par l'incurie politique, avec les Rosenberg que l'on exécute. C'est l'année de sa vie intérieure qui voit naître les poèmes de Clair-obscur (désormais la lecture de ce recueil est inséparable de l'éclairage que l'auteur en donne en son journal), ainsi que plusieurs peintures et tapisseries : «Plus l'époque est moche et plus il importe de la contredire avec des ouvres de luxe.»

11/1985

ActuaLitté

Histoire de France

Les bateaux de l'espoir. Vichy, les réfugiés et la filière martiniquaise

Les bateaux de l'espoir Vichy, les réfugiés et la filière martiniquaise Entre la débâcle de mai-juin 1940 et la fin de l'année 1941, quelque 5 000 hommes, femmes et enfants gagnèrent la Martinique depuis Marseille à bord de cargos, échappant ainsi à l'Europe embrasée. Certains étaient juifs, d'autres républicains espagnols ou socialistes antinazis. Parmi eux, le révolutionnaire Victor Serge, le cinéaste Jacques Rémy ou la romancière Anna Seghers. L'épisode est peu connu, et pourtant cette filière se révéla être une formidable voie de secours. Fort de plus de vingt années de recherches en France, en Allemagne, en République Tchèque, en Amérique du Nord et aux Antilles, dans des archives publiques ou familiales, Eric Jennings raconte cette aventure exceptionnelle. S'intéressant aux questions liées aux migrations et aux luttes anticoloniales, l'auteur examine cette voie d'exil, contemple la traversée, l'arrivée à Fort-de-France et le ré-internement de la majorité des voyageurs par des autorités coloniales inquiètes de cet afflux de migrants. Il retrace également des rencontres, notamment entre des réfugiés et les chantres de la négritude, comme Aimé Césaire. Il explore enfin la clôture de cette route de secours, en insistant sur le rôle des autorités américaines. L'arrivée de réfugiés aux noms à consonance allemande avait fini par alarmer Washington... Les craintes d'aujourd'hui autour d'une potentielle cinquième colonne parmi une masse de réfugiés - et les terribles conséquences de ces craintes sur des opérations de secours - n'ont donc rien de nouveau.

09/2020

ActuaLitté

Critique littéraire

Refugié de nulle part

"Il faut du temps pour que le réfugié apprenne l'exil, mais je n'étais réfugié de nulle part. D'où m'avait-on expulsé ? De quelle matrice ? Fils du vide, il me fallait ouvrir une porte sans chambranle, sans mur, sans demeure. Il me fallait inventer la vie." Amnésique à la suie de la guerre, le petit Jean-Paul Baron va tenter, au delà de la révolte, de retrouver son enfance durant toute une vie perçue comme un roman foisonnant. Rejetant sa mère qu'il ne reconnaît pas, il se réfugie dans le giron de la littérature, signe des poèmes d'émeute sous le nom de Danielle Sarréra. La mort prématuré du père le projette dans le milieu inconnu du matériel textile et le mène dans une Asie mystérieuse. Il n'aura pas le choix, il sera baron dans les affaires et Frédérick Tristan dans l'écriture. Le Laos, Le Vietnam et la Chine notamment nourrissent l'imaginaire de l'écrivain tout comme ses séjours en Europe de l'Est. Dans cette destinée dense en rencontres surgissent les ombres d'André Breton, de Jacques Prévert, Georges Perec, François Augiéras, Gaston Bachelard, Roland Barthes, Henry Corbin, Mircea Eliade, Emmanuel Lévinas et de beaucoup d'autres.

09/2010

ActuaLitté

Religion

Un chrétien subversif. Cornelius Koch, l'abbé des réfugiés

Le livre de Claude Braun et de Michael Rössler est tout à la fois la biographie d'un homme, l'abbé Cornelius Koch, et un essai d'histoire contemporaine. Il nous plonge au coeur de trente années (1971-2001) d'évolution de la politique d'asile en Suisse et met l'accent sur les mouvements de citoyennes et de citoyens en faveur des réfugiés et des sans-papiers. Cornelius Koch, enfant issu d'une famille émigrée en Roumanie au XIXe siècle, arrive en Suisse après la Seconde Guerre mondiale avec ses parents, son frère et sa soeur. Il fait ainsi l'expérience du déracinement et de l'exil dans sa propre chair. Suite au suicide de sa mère, Cornelius Koch décide de devenir prêtre. Grâce à des rencontres de personnes engagées dans des luttes sociales et politiques, il va mener un combat collectivement enraciné pour l'humanité et la justice envers les réfugiés et les sans-papiers en Suisse et au niveau international.

07/2013

ActuaLitté

Romans de terroir

Ciel rouge. 1914-1918, des Belges réfugiés en Normandie

914, à Beselare, dans la Belgique flamande, à quelques kilomètres de Passchendaele et d'Ypres, la vie d'une famille belge prise dans la tourmente de la Grande Guerre. En quatre années, les uns auront vécu la guerre des tranchées, les autres l'occupation allemande et d'autres encore l'exil à l'étranger. à l'issue du conflit, il leur faudra désormais choisir entre reconstruire leur village anéanti lors des batailles de l'Yser ou s'enraciner dans le pays qui les a accueillis. Ce choix crucial est celui de milliers de Flamands, au début des années vingt, à l'origine d'une migration massive de familles paysannes en Normandie, lesquelles insufflent un élan fructueux dans le monde agricole. L'auteure, à travers ses personnages fictifs issus cependant de témoignages et d'archives historiques, fait revivre la peur, l'horreur et les incertitudes des villageois proches des cités d'Ypres, et traduit les espoirs et les ressources insoupçonnées de l'homme dans les temps difficiles.

09/2020

ActuaLitté

Immigration

Oui, il y a des réfugiés heureux en France

Ils ont traversé en quelques années des épreuves que d'autres ne connaîtront jamais au cours de leur existence. Ils ont dû quitter un pays qu'ils aimaient pourtant : leur pays natal. Ils l'ont fait, contraints par un pouvoir qui ne respectait pas son peuple, qui l'opprimait, le tuait : "Soit nous partons, soit nous mourons". Exilés, ils ont entrepris ce périple, poussés par un idéal pour lequel ils ont tout abandonné : leur maison, leur travail, leurs biens, leurs amis, leur famille, parfois leur conjoint, leurs enfants. Et ils sont arrivés en France. Un pays qui accueille les réfugiés et leur apporte - certes imparfaitement - de quoi se nourrir, se loger, se soigner. De quoi vivre. Ils habitent désormais à Alençon, Bayonne, Bordeaux, Douai, Epernay, Libourne, Lille, Paris... Ils sont devenus professeur de musique, restaurateur, pharmacien... Ils nous confient leur histoire : leur projet d'exil, le choix de la France, la barrière de la langue, l'intégration des enfants, les méandres de l'administration, mais aussi leurs espoirs, leurs réussites, les belles rencontres et le soutien des associations... Autant de parcours inspirants. Maher Akhttiar est arrivé en France en 2008. Titulaire d'un doctorat en philosophie, il est chercheur en sciences humaines. Nicolas Delecourt est essayiste.

04/2023

ActuaLitté

Déportation

Les Gryner 1945-1953. Des réfugiés juifs polonais en France après la Shoah

Gryner, "vert" en yiddish, est le terme employé par les Juifs d'Europe de l'Est immigrés en France avant la Seconde Guerre mondiale pour désigner ceux des leurs "nouveaux venus" , arrivés après celle-ci. Leurs motivations étaient diverses, mais ils avaient en commun celle de ne plus vivre dans un "pays-cimetière" où leurs proches avaient été exterminés. La présente étude propose une approche historico-sociologique de cette population à travers les parcours de survivants de la Shoah originaires de Pologne. Elle s'est traduite par une importante campagne d'entretiens avec ces Gryner ou leurs enfants, menée sous couvert du Farband-Union des sociétés juives de France en partenariat avec la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. L'analyse de ces témoignages est venue enrichir celle des interviews antérieures, et s'ajouter aux recherches effectuées dans des fonds d'archives et dans la littérature disponible. Cette synthèse nous permet désormais de mieux appréhender le passé traumatique de ces Juifs polonais, leurs motivations à s'exiler, leur choix de reconstruire une vie familiale et professionnelle en France, leurs sociabilités et modalités d'intégration dans la société française de l'après-guerre. Elle jette ainsi les bases d'un champ d'étude encore peu défriché.

06/2021

ActuaLitté

Photographie

Un siècle de réfugiés. Photographier l'exil

Le XXe siècle a été le siècle du déplacement et de l'exode. Depuis la fin de la guerre froide, la crise mondiale des réfugiés est toujours d'actualité. En fait, à la suite des récents conflits en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique centrale, le nombre de réfugiés est en augmentation régulière. . Au cours des premières décennies du XXe siècle, la Première Guerre mondiale et les années qui ont suivi ont vu un développement spectaculaire de la diffusion d'images sur les diverses tragédies humanitaires, produites et diffusées par des individus et des organisations dédiés à l'aide et au secours de populations en danger. De grandes ONG ont engagé des photographes pour documenter la violence de la guerre ainsi que la vie dans le campus des réfugiés. Des photographes légendaires du XXe siècle, tels que Robert Capa ou Margaret Bourke-White, ont veillé à ce qu'un enregistrement visuel soit préservé de la guerre civile espagnole, de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre du Vietnam... Ce livre retrace l'histoire de réfugiés du début de la Première Guerre mondiale à la crise actuelle des réfugiés en Syrie, dans les Balkans, en Méditerranée et à la frontière américano-mexicaine à travers des photographies emblématiques. Il remet également en question l'utilisation de la photographie à des fins humanitaires. Les perceptions du public à l'égard des réfugiés sont façonnées par la façon à travers laquelle elles sont le plus souvent présentées : par le drame et la victimisation. Les bateaux, les camps et les foules dominent ce paysage. Certains photographes en activité ont commencé à élargir cette vision étroite en donnant aux réfugiés un rôle déterminant dans la manière dont ils sont représentés, en promouvant la dignité des sujets ou en explorant des approches visuelles plus créatives. Cet ouvrage témoigne de leur travail.

11/2019

ActuaLitté

Non classé

Réfugiés syriens au Liban. Misère et espoirs

Le but de cet ouvrage est de porter un témoignage sur l'une des pires calamités qui ravagent la planète au XXIe siècle. Il décrit les conséquences de la guerre en Syrie sur les familles réfugiées au Liban, qui compte environ un million et demi de réfugiés syriens, soit un tiers de sa population. Leur état psychologique témoigne d'une angoisse collective : ils se sentent prisonniers de leur camp, de leur état et incapables d'influer sur leur destinée. Fruit d'une collaboration entre trois associations (De l'éducation naît l'espoir, Basmeh & Zeitooneh et Malaak), ce beau livre de photos est le résultat d'un périple accompli durant l'été 2016 à Beyrouth, puis dans la plaine de la Bekaa et enfin au nord dans la région de Tripoli.

05/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Les réfugiés et déplacés de Syrie. Une reconstruction nationale en question

Depuis le début des événements en Syrie, en mars 2011, plus de douze millions de Syriens ont été arrachés à leurs foyers, dont quelque quatre millions ont trouvé refuge dans les pays voisins. L'exode du peuple syrien a largement dépassé l'ampleur de la Nakba palestinienne. Dans ce contexte, la question des réfugiés et déplacés de Syrie est progressivement devenue un enjeu en soi pour tous les acteurs impliqués, de près ou de loin, dans le conflit syrien. Cet ouvrage propose une lecture inédite d'un déracinement sans précédent dans l'histoire du Moyen-Orient. Loin de se résumer à des effets secondaires s combats qui font rage, les déplacements de population sont également le résultat e stratégies bien établies par les forces en présence. C'est toute la société civile qui est en fait devenue otage de la partie sanglante qui se joue dans ce segment de l'ancien bilâd ach-Châm. L'auteur s'interroge également sur l'impact grandissant des réfugiés sur les principaux pays d'accueil. Accueillis à bras ouverts lors des premiers afflux, ils sont aujourd'hui considérés comme un fardeau par les communautés hôtes. Les politiques mises en place par les Etats voisins procèdent aussi bien de leurs intérêts stratégiques dans la crise syrienne que de leurs impératifs de légitimité et de stabilité. Indispensable pour comprendre ce drame humain qui se déroule désormais des deux côtés de la Méditerranée, la lecture de cet ouvrage place les réfugiés et déplacés de Syrie au coeur des recompositions territoriales à l'oeuvre dans la région. Elle appelle également à une réflexion sur l'avenir de la Syrie, dépourvue pour l'heure du substrat essentiel à sa reconstruction.

03/2016

ActuaLitté

Romans de terroir

La réfugiée de Saint-Martin

En 1943, Saint-Martin-Vésubie, un village des Alpes du Sud, vit le rêve utopique de la fraternité. Assignés en résidence, mille deux cents juifs se mêlent aux villageois sous la protection de l'armée italienne qui l'occupe. Ces réfugiés oublient les persécutions, recommencent à vivre, à aimer, à danser... Mais le 8 septembre, Nice et la Haute-Savoie sont envahies par les nazis. Il leur faut de nouveau fuir avec l'illusion folle de rejoindre les Américains débarqués en Calabre. Sonia, enceinte d'un lieutenant italien, va à dos de mule se cacher sur les hauteurs du Piémont, où l'accueille la famille de son amant, parti rejoindre les partisans.

10/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Le passé défini. Tome 5, journal 1956-1957

Après 1955, l'année des deux Académies, la belge et la française, 1956 et 1957 sont placées sous le signe des murs : ceux d'une chapelle à Villefranche-sur-Mer et ceux d'une mairie à Menton. Cocteau dépense une énergie considérable à ces tâches de fresquiste qui vont dévorer une grande partie de son temps pendant ces deux années, mais il s'y consacre avec une détermination sans faille malgré tous les obstacles - et ils sont nombreux ! - qui vont se dresser sur son chemin. Il tient d'ailleurs. à tort ou à raison, la chapelle Saint-Pierre pour le " couronnement de [son] travail " et envisage même d'écrire, parallèlement au Passé défini, " Le journal de la chapelle ", projet finalement abandonné, les nombreuses notes prévues étant partiellement reprises dans le présent volume. Avec le recul, nul doute que le poète aurait trouvé excessive la relation détaillée des moindres difficultés, matérielles ou psychologiques. qu'il rencontre : ses rapports avec ses aides, ses différends dignes de Clochemerle avec les pêcheurs, avec la municipalité ou avec les ecclésiastiques. Il ne faudrait pourtant pas gommer d'un trait les innombrables anecdotes qui émaillent le récit d'une genèse difficile, complexe. Il conviendrait en revanche de déceler derrière les mesquineries, les jalousies, les intérêts contrariés des uns et des autres la détermination d'une conduite soucieuse de préserver sa singularité, d'affirmer sa présence envers et contre tout et tous. " Ces notes, je les voudrais vivantes et aptes à jouer mon rôle lorsque j'aurai quitté les planches. "

12/2006

ActuaLitté

Critique littéraire

Le passé défini. Tome 6, journal 1958-1959

Jean Cocteau va avoir soixante-dix ans. C'est l'heure du bilan. Son journal pose alors un problème. Il veut laisser de lui l'image d'un homme bon. Et il ne veut pas choquer les bienpensants par des propos sur la religion ou la politique. Et pourtant, jamais il n'a jamais eu la dent aussi dure : les poètes, les cinéastes, les chanteurs, personne n'est épargné. Fallait-il tailler dans ce jeu de massacre ? Mieux vaut sans doute en sourire avec indulgence. Sourire de l'autocélébration de l'artiste qui en est la contrepartie. Mais Jean Cocteau retrouve souvent la veine des Portraits Souvenirs et l'on voit revivre Anna de Noailles, Francis Jammes, Picasso, Edmond Rostand, Ezra Pound, Natalie Paley. La genèse du Testament d'Orphée est riche en surprises. On découvre un séjour à Rome, jusqu'ici ignoré. On apprend même que de Gaulle et Cocteau ont échangé une correspondance. Et l'on retiendra un dîner avec la princesse Margaret où, pour une fois, le poète semble avoir gaffé.

06/2011

ActuaLitté

Critique littéraire

Le Passé défini. Tome 7, Journal 1960-1961

Tome VI : Jean Cocteau va avoir soixante-dix ans. C'est l'heure du bilan. Son journal pose alors un problème. Il veut laisser de lui l'image d'un homme bon. Et il ne veut pas choquer les bien-pensants par des propos sur la religion ou la politique. Jamais il n'a eu la dent dure : et pourtant, les poètes, les cinéastes, les chanteurs, personne n'est épargné. Fallait-il tailler dans ce jeu de massacre ? Mieux vaut sans doute en sourire avec indulgence. Sourire de l'autocélébration de l'artiste, qui en est la contrepartie. Mais Jean Cocteau retrouve souvent la veine des Portraits-souvenir et l'on voit revivre Anna de Noailles, Francis Jammes, Picasso, Edmond Rostand, Ezra Pound, Natalie Paley. La genèse du Testament d'Orphée est riche en surprises. On découvre un séjour à Rome, jusqu'ici ignoré. On apprend même que de Gaulle et Cocteau ont été changé une correspondance. Et l'on retiendra un dîner avec la princesse Margaret où, pour une fois, le poète semble avoir gaffé.

11/2012

ActuaLitté

Littérature française

Le passé défini. Tome 1, journal 1951-1952

Etre à la fois célèbre et inconnu, voilà le paradoxal destin de Jean Cocteau. Nombre de ses écrits - notamment ses "journaux" de différentes périodes - s'efforcent de rétablir la vérité sur ce qu'il était : "J'aurai eu cet étrange privilège d'être le plus invisible des poètes et le plus visible des hommes. Il en résulte qu'on tire sur l'homme et que le poète n'est jamais atteint. Comme les poètes deviennent visibles à la longue et à la longue les hommes invisibles, peut-être les choses s'arrangeront-elles un jour.
Par chance, je ne serai plus là pour assister au phénomène, s'il se produit". D'abord, ce fut un travailleur acharné. Le "journal" de cette période - premier volume d'une série qui nous conduira jusqu'en 1963, l'année de sa mort - nous le montre composant sa pièce Bacchus, qui lui vaudra une retentissante querelle avec François Mauriac et un triomphe outre-Rhin (cette pièce luthérienne "qui retourne à son idiome") ; publiant La Nappe du Catalan, Le Chiffre sept, Journal d'un inconnu, Appogiatures, son essai sur Apollinaire et ses souvenirs sur Gide ; rééditant Reines de la France, Opéra, Carte blanche ; illustrant Le Bal du comte d'Orgel ; imaginant des tableaux vivants et dessinant des masques pour la reprise d'Odipus Rex avec Stravinski ; filmant La Villa Santo Sospir et sa partie de 8 x 8, bande collective de Hans Richter et Marcel Duchamp ; peignant La tentation du Christ et Ulysse et les Sirènes ; élaborant le carton de la tapisserie Judith et Holopherne, et projetant une Apocalypse pour Hindemith.
Or il trouve encore le temps de participer à des réunions syndicales, de s'intéresser aux soucoupes volantes et de voyager (on l'accueille avec une grande chaleur à Hambourg, à Düsseldorf, à Vienne, à Munich), de naviguer en mer Egée (son journal de Grèce et de Crète est agrémenté de dessins prestes et mordants). Il relit Dumas ; il "rerelit" sans complaisance son ami Proust et lui consacre de longues pages où se pressent les souvenirs : "Cette oeuvre me hantera comme une morte".
Il lit le Saint Genet de Sartre : autres réminiscences, autres impressions...

10/1983

ActuaLitté

Ethnologie

Après les camps. Traces, mémoires et mutations des camps de réfugiés, avec 1 DVD

Camps de réfugiés évacués, détruits, désertés, devenus des quartiers de villes, transformés en sites archéologiques, en musées ou en parcours de mémoire... Que reste-t-il des camps de réfugiés une fois le temps de l'urgence passé et quelles sont les stratégies à l'oeuvre en vue de leur démantèlement'? L'ouvrage s'intéresse aux traces et aux mémoires qui s'élaborent à partir de la matérialité des lieux et des expériences transitoires ou durables de la vie en exil. Ces mémoires en construction/en chantier puisent dans le passé et le présent, dans l'histoire longtemps enfouie des camps de réfugiés et dans l'actualité vive des réfugiés en Europe. L'après-camp porte donc sur les conditions de la mise en oeuvre d'une mémoire des camps de réfugiés, mais aussi sur les mutations du modèle du camp de réfugiés forgé tout au long du XXe siècle. Réfléchir au passé des camps de réfugiés suppose de s'interroger sur leur avenir.

02/2019

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

C'est quoi un réfugié ?

Qui sont les réfugiés ? Pourquoi doivent-ils quitter leur pays ? Que viennent-ils faire chez nous ? Elise Gravel répond à ces questions de manière simple et claire, et nous rappelle que ces personnes déracinées sont avant tout des êtres humains comme chacun d'entre nous.

01/2021

ActuaLitté

Littérature française

Maman, je suis un réfugié

Maman, je suis un réfugié est un récit à quatre mains écrit pendant l'attente d'une demande d'asile. Un enfant, né en Irak sous une dictature grandit en rêvant d'une vie meilleure mais ne sait plus qui il est une fois arrivé au pays de ses rêves. Ali Talib voulait écrire son histoire après un voyage périlleux.

11/2019

ActuaLitté

Poésie

Refugis. Edition bilingue français-occitan

Obratge bilingüe. Au cap de mantua òra de camin, gorpit, mentre que pensatz estar esbarrit a tot jamei en aqueras montanhas desconeishudas, mentre que lo só e cabussa dejà e que v'ètz resignat, un còp mei, a dromir sus la tèrra dura, a l'esventada, devath gaspas d'estelas torradas, qu'arribatz, ò miracle, a un refugi. E los libes que son ja eths tanben, eths sustot, aqueras simplas capanas, de las quaus e sufeish de possar la pòrta pas jamei clavada, aqueths lòcs magics on trobaratz ua chaminèia, quauques asclas, e, s'avetz bona sòrta, ua capsa de luquets... Au bout de plusieurs heures de marche, harassé, alors que vous vous pensez égaré à tout jamais dans ces montagnes inconnues, alors que le jour décline déjà et que vous vous êtes résigné, une fois de plus, à coucher sur la dure, en plein vent, sous des grappes d'étoiles glacées, vous arrivez, ô miracle, à un refuge. Et les livres sont bien eux aussi, eux surtout, ces simples cabanes dont il suffit de pousser la porte jamais fermée à clé, ces lieux magiques où vous trouverez une cheminée, quelques bûches, et avec un peu de chance une boîte d'allumettes...

01/2021

ActuaLitté

Romans graphiques

Khat. Journal d'un réfugié

Le 17 Juin 2018, trois bateaux accostent à Valence, en Espagne. A bord, des centaines de migrants fatigués de fuir, de se cacher et d'attendre. Parmi eux, Natan. Voici le récit de son périple.

06/2022

ActuaLitté

Faits de société

Shoba. Itinéraire d'un réfugié

Au Sri Lanka, alors que les populations cingalaise et tamoule s'efforcent de vivre ensemble, un nouveau gouvernement arrive au pouvoir et accorde tous les privilèges aux Cingalais. Nous sommes en 1983, le pays bascule dans la guerre civile. Comme celle de milliers d'adolescents, la vie d'Anthonythasan, surnommé " Shoba " , change du jour au lendemain. Il prend les armes, quitte sa famille, et rejoint les rebelles du mouvement de la Libération Tamoule (LTTE). Mais ces derniers tombent dans l'engrenage de la violence, s'attaquent aux civils, et Shoba ne veut plus soutenir leurs actions. Comment partir sans trahir les siens ? Recherché, persécuté par la milice, le jeune homme se résout à l'exil. Des rives de l'île de Velanaï à Paris, en passant par les prisons de Bangkok, Shoba revient sur la période méconnue de la guerre civile au Sri Lanka. Il nous offre le témoignage inédit d'un homme, à la fois amoureux de son pays et en quête d'une terre d'asile.

08/2017

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Définir la noblesse. Ecriture et publication des traités nobiliaires au XVIIe siècle : Angleterre - France - Espagne

Dans les sociétés européennes du XVIIe siècle, sauf exceptions, les gens naissaient et demeuraient inégaux en droits. La noblesse représentait un statut largement convoité, mais sa définition faisait l'objet de controverses incessantes, exprimées par des livres publiés par centaines : les traités nobiliaires. Qui était noble et qui ne l'était pas ? Comment justifier cette distinction fondamentale ? Comment définir la noblesse des femmes ? Pouvait-on devenir noble ? Que signifiait la rhétorique du "sang" et de "l'occulte semence" ? C'est sur ces problèmes sociaux que s'écharpaient les théoriciens dans l'Espagne des derniers Habsbourg, dans l'Angleterre des Stuarts et de la guerre civile, ainsi que dans la France d'Henri IV, de Louis XIII et de Louis XIV. Ce livre met en lumière les auteurs, les traducteurs et les libraires impliqués dans la production des traités nobiliaires, ainsi que leurs lecteurs. Il propose un regard comparatif sur les théoriciens et les traités anglais, français et espagnols. En analysant les interactions entre média et société, et en envisageant l'écriture et la publication comme des actions, cette enquête interroge l'intensité, la permanence et les enjeux de ces luttes de définition de l'ordre social.

09/2023