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Correspondance. 1888-1951

Extraits

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Critique littéraire

Correspondance 1921-1968

L’abondante et surprenante correspondance qu’ont échangé Marcel Jouhandeau et Jean Paulhan entre 1921 et 1968, année de la mort de Paulhan, présente un document passionnant pour ceux qui s’intéressent à l’histoire littéraire ; de plus, elle nous révèle deux personnalités aussi différentes qu’attachantes : Jouhandeau, l’écrivain intimiste, l’auteur prolifique d’une incessante autobiographie éclatée dans plus de cent titres, et Paulhan, l’éditeur, l’auteur, l’ami des peintres et des poètes, le directeur officieux puis officiel de La Nouvelle Revue française, lui, beaucoup plus secret. Sur quelques 4 000 lettres recensées, ce volume en retient 904, que l’on peut considérer comme les plus significatives. L’ensemble se lit comme un roman de l’époque, du petit monde des lettres, de la NRF et des Editions Gallimard. On y voit Paulhan, magnanime et amusé, considérer avec le plus grand sérieux les plaintes incessantes de Jouhandeau, qui s’épanche sur sa mère, sur les injures que lui adressent les surréalistes alors qu’il a tout fait pour les introduire à la NRF, sur les scènes incessantes que lui fait Elise alors même qu’ils ne sont pas encore mariés et devraient être en pleine lune de miel… Mais c’est à l’occasion de l’Occupation et de ses séquelles que leur relation prend une tournure dramatique : Paulhan est un résistant de la première heure bientôt contraint de vivre dans la clandestinité ; Jouhandeau, auteur du pamphlet antisémite Le péril juif, participe avec empressement au voyage des écrivains collaborationniste à Weimar, "pour les beaux yeux bleus du lieutenant Heller", affirmera-t-il plus tard pour se dédouaner. Plus grave : Paulhan apprend avec certitude que c’est Elise Jouhandeau en personne qui l’a dénoncé à la Gestapo, ce que Marcel refusera toujours de reconnaître. Pourtant, le lien n’est pas rompu, la correspondance se poursuit pendant encore plus de quarante ans comme si de rien n’était, sans être altérée par une quelconque froideur ou distance. Alors que tout devrait les opposer, les pousser à s’affronter, les deux hommes nous laissent ainsi entrevoir ce qui préside au mystère de l’amitié.

04/2012

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Critique littéraire

Correspondance. 1950-1962

Ces 485 missives entre Paul Morand et Roger Nimier vont au galop des Hussards : pastiches littéraires, menus gastronomiques, programmes de journées et de nuits fantaisistes, analyse technique des nouveaux bolides, commentaires sur les exploits des rugbymen français et le génie de Joyce ou de Talleyrand. De 1950 au drame de septembre 1962, la connivence et l'admiration s'installent vite entre un "père" qui semble rajeunir et un "fils" qui trouve, aussi, un camarade de jeu. Dans le ton sec à l'humour insolent, c'est le guide du parfait Hussard. Leur correspondance montre également Nimier au travail, dans la presse puis chez Gallimard. Délaissant son oeuvre, il défend un Morand négligé depuis la guerre et une certaine idée de la littérature. Puis il prépare secrètement son retour avec un roman de l'amitié, D'Artagnan amoureux, qui paraîtra un mois après sa mort. Entre-temps, Paul Morand est devenu le quatrième mousquetaire de la bande de Roger Nimier, avec Antoine Blondin et Kléber Haedens, qui sont les fidèles protagonistes de ces lettres. Sans compter bien sûr Jacques Chardonne, surnommé "le Solitaire", avec lequel tous deux correspondent en parallèle.

04/2015

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Critique littéraire

Correspondance. 1934-1950

André Gide, frais converti au communisme, et le jeune militant enthousiaste Jef Last se lièrent d'amitié en 1934, à l'occasion d'un grand meeting parisien. Dès le printemps suivant, ils voyageaient ensemble au Maroc ; en 1936, Last accompagne Gide en URSS... En 1947, il est encore à ses côtés aux Fêtes de la Jeunesse à Munich. Jusqu'à sa mort, Gide échangea une abondante correspondance avec " ce fou de Jef " (1898-1972), romancier et journaliste hollandais, polyglotte, grand voyageur et personnage pittoresque et haut en couleurs, l'" ami charmant " pour qui il avait éprouvé " cette sorte de sympathie subite et violente, qui bondit par-dessus les barrières factices ". Les quelque 180 lettres inédites publiées ici prennent place au côté des grandes correspondances gidiennes déjà connues, et sont particulièrement intéressantes pour comprendre la " politique " de Gide (le voyage en URSS, la guerre d'Espagne, Munich... ), mais il y est aussi beaucoup question de littérature, de voyages - et d'amitié.

01/1985

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Critique littéraire

Correspondance. 1915-1963

Cette correspondance croisée entre Pablo Picasso (1881-1973) et Jean Cocteau (1889-1963), en grande partie inédite, rassemble 450 pièces enrichies de documents et d'illustrations rares. Substantiellement annotée et commentée, elle court de 1915 à la mort de Cocteau et apporte de ce fait des compléments utiles à leur biographie. La relation qui s'instaure entre les deux artistes est d'emblée dialectique : Picasso consolide chez Cocteau un vocabulaire nouveau, celui de l'avant-garde et de la modernité. Cadeau initie Picasso aux arts du théâtre. Leur collaboration dans Parade (1917) se trouve à l'origine de l'une des plus belles périodes créatrices de l'ceuvre de Picasso, son "rappel à l'ordre" selon l'heureuse formule de Cocteau. Ensuite, qu'elles soient "propagandistes", comme Guernica (1937) et Le Charnier (1945), ou conceptuelles, comme les sculptures construites d'assemblages hétéroclites, les oeuvres de Picasso suscitent chez Cocteau des réflexions peu connues encore aujourd'hui. Or, envisager Picasso et son oeuvre à travers les écrits de son compagnon de route ne peut qu'apporter un regard neuf sur tous les deux : parlant de Picasso, Cocteau médite sur sa propre esthétique et sur sa propre éthique. Mieux, la syntaxe plastique de Picasso trouve chez Cocteau une équivalence littéraire il ressort de la contextualisation de la correspondance que son oeuvre graphique porte souvent l'empreinte tantôt de sa réflexion critique sur le maître espagnol, tantôt de l'influence qu'il subit. Le travail de Picasso n'est pas, lui non plus, exempt d'influence née du style de Cocteau : le goût de l'invention, la virtuosité verbale étourdissante de paradoxes, d'images et de trouvailles de style du poète marquèrent l'univers du peintre.

05/2018

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Critique littéraire

Correspondance (1944-1958)

Le 24 juin 1948, Roger Martin du Gard avait écrit à André Gide : "Camus est celui de sa génération qui donne le plus grand espoir. Celui qu'on peut ensemble admirer et aimer". Dix ans plus tard, à la mort du romancier des Thibault, Albert Camus note sobrement dans son Cahier : "On pouvait l'aimer, le respecter, Chagrin". Emouvant parallèle qui souligne la dimension affective d'une correspondance fondée sur la confiance, le partage des mêmes valeurs, l'engagement douloureux de l'écrivain au service de la paix, de la justice et de la dignité. En Martin du Gard, Camus apprécie l'expérience d'un généreux aîné apte à conseiller, à comprendre sans condamner, en garde permanente contre "la fascination des idéologies partisanes". Et Camus illumine les dernières années du vieil homme si prompt à douter de lui-même. Par sa révolte lucide et la riche variété de sa palette, il prouve à Martin du Gard que l'on peut s'inscrire sans en rougir dans la lignée d'un humanisme dont Jean Ramis et Les Thibault furent naguère tributaires. Leurs lettres et les notes qui les éclairent révèlent deux natures fraternelles, dont les angoisses et les espoirs n'ont pas cessé d'être les nôtres.

09/2013

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Correspondance

Correspondance. (1901-1919)

Proust dans cette correspondance avec Anne de Noailles analyse sans complaisance les moeurs et les secrets d'une société cruellement mise à nue, qu'il pare simultanément pourtant d'une beauté et d'une poésie fabuleuses.

08/2021

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Correspondance

Correspondance (1944-1959)

"Tu es entrée, par hasard, dans une vie dont je n'étais pas fier, et de ce jour-là quelque chose a commencé de changer. J'ai mieux respiré, j'ai détesté moins de choses, j'ai admiré librement ce qui méritait de l'être. Avant toi, hors de toi, je n'adhérais à rien. Cette force, dont tu te moquais quelquefois, n'a jamais été qu'une force solitaire, une force de refus. Avec toi, j'ai accepté plus de choses. J'ai appris à vivre. C'est pour cela sans doute qu'il s'est toujours mêlé à mon amour une gratitude immense". Pendant quinze ans, Albert Camus et Maria Casarès échangent des lettres où jaillit toute l'intensité de leur amour. Entre la déchirure des séparations et les élans créateurs, cette correspondance met en lumière l'intimité de deux monstres sacrés au sommet de leur art.

01/2020

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Littérature française

La Maison Tellier. une nouvelle de Maupassant

La Maison Tellier par Guy de MaupassantLa Maison Tellier est une nouvelle de Guy de Maupassant publiée en 1881 dans le recueil de nouvelles homonyme, puis reprise dans les revues La Lanterne en février 1889 et Gil Blas en octobre 1892. Se situant dans la continuité des récits sur la prostitution, elle constitue la nouvelle réaliste la plus célèbre de Maupassant après Boule de suif. La maison close d'une petite ville normande, tenue par Madame Tellier, est "fermée pour cause de première communion" au grand dam des habitués. Après un voyage en chemin de fer, les pensionnaires assistent à la cérémonie et sont émues par Constance, nièce de Madame Tellier, et l'atmosphère de recueillement de l'église, si bien qu'elles passeront pour de saintes femmes. Après l'événement sacré, Joseph Rivet, le frère de M Tellier, donne une fête en l'honneur de ces visiteuses qui lui ont valu d'être le point de mire du village. Mais à la fin des festivités, éméché, il cherche à obtenir plus. Henry-René-Albert-Guy de Maupassant est un écrivain et journaliste littéraire français né le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques (Seine-Inférieure) et mort le 6 juillet 1893 à Paris. Lié à Gustave Flaubert et à Emile Zola, Maupassant a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, et surtout par ses nouvelles (parfois intitulées contes) comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse (1883) ou Le Horla (1887). Ces oeuvres retiennent l'attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s'en dégage le plus souvent, mais aussi par la maîtrise stylistique. L'auteur : Guy de Maupassant a marqué la littérature française par ses six romans, dont "Une vie" (1883), "Bel-Ami" (1885), "Pierre et Jean" (1887-1888, avec sa célèbre préface dans laquelle il expose sa vision du roman naturaliste et critique le genre de l'étude psychologique), et surtout par ses nouvelles (parfois intitulées contes) comme "Boule de suif", qui l'a fait connaître, les "Contes de la bécasse" (1883) ou "Le Horla" (1887). Ses oeuvres retiennent l'attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s'en dégage le plus souvent, mais aussi par la maîtrise stylistique.

11/2022

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Critique littéraire

Cher, très cher, admirable et charmant ami... Correspondance 1956-1961

Quand débute cette correspondance, en 1956, Georges Perec va avoir vingt ans. Lui et Jacques Lederer, tous deux étudiants, sont inséparables ; ils fréquentent fort peu la Sorbonne mais passent un temps considérable à hanter cinémas et boîtes de jazz, à lire, écrire et chercher l'âme soeur. Leur service militaire, en pleine guerre d'Algérie, met un frein à leurs activités nocturnes et diurnes ; l'éloignement qui en découle donne véritablement naissance à cette correspondance. Débordant de jeux de mots, de citations plus souvent ironiques que déférentes et d'inventions langagières invraisemblables, ces 250 lettres font cohabiter André Gide, Apollinaire, Lester Young, Ingmar Bergman et Tex Avery. D'une vitalité irrésistible, elles sont un témoignage unique de la jeunesse d'un des écrivains les plus marquants et les plus singuliers du XXe siècle français.

05/2019

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Critique littéraire

Correspondances. 1899-1950

Entre 1899 et 1950, La " Petite Dame " et celui qu'elle surnomme affectueusement Bypeed (ou " Bipède ") s'échangent plus de 800 lettres. Cette correspondance au long cours permet de suivre pas à pas l'amitié profonde et constante entre la femme du peintre Théo Van Rysselberghe et l'écrivain, qui reposera sur l'admiration, l'enthousiasme et la confiance. Ils partageront de nombreux secrets : la relation intime entre Maria et Aline Mayrisch, celle entre Gide et Marc Allégret, la relation entre Gide, Allégret et la fille de Maria, Elisabeth qui donnera naissance à Catherine, la fille d'André Gide, la publication discrète de Corydon où Gide révèle son homosexualité... Leurs lettres reflètent un demi-siècle de bouleversements : les deux guerres mondiales, la montée du nazisme et du communisme, la question coloniale, religieuse, et l'évolution morale et sociale. Dans ces lettres où la littérature est le ferment de l'amitié, André Gide se montre à la fois joueur et sincère, parfois audacieux dans le style et la narration. A l'ombre de son grand homme, dont elle est souvent la première lectrice et critique, la Petite Dame fait preuve d'admirables dons de description et de psychologie. Sa personnalité enthousiaste dresse un tableau vivant du Gide écrivain et du Gide intime, de leur petit groupe d'amis comme des affaires familiales ou domestiques et l'organisation de leurs rencontres ou voyages. Cette correspondance, l'une des plus importantes de Gide, vient avantageusement compléter pour l'histoire littéraire les Cahiers de la Petite Dame (qui commencent en 1918) et le Journal d'André Gide. Elle nous permet d'aborder, dans un univers lettré et cultivé, la " fabrique " de l'écrivain. Elle s'ajoute également à la correspondance entre Gide et Aline Mayrisch (1903-1946) parue dans " Les Cahiers de la NRF " (2003). On trouvera aussi dans ce 23e volume des " Cahiers André Gide " une chronologie, un index et en annexe des lettres inédites de l'entourage des deux épistoliers. Préface, établissement du texte et annotations par Peter Schnyder et Juliette Solvès

04/2016

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BD tout public

Uderzo. L'intégrale 1951-1953

Dans tous les domaines, il existe une fracture entre un avant et un après, une frontière. Bref, une référence qui marque un changement catégorique. Dans l'univers de la bande dessinée, ce sommet, cette référence, c'est le tandem Goscinny-Uderzo. A eux deux, sur plus d'un quart de siècle de grande amitié et de complicité délirante, ils ont fait descendre la BD dans la rue pour la hisser au niveau d'un art. Les années 1951 à 1953 sont primordiales dans la vie d'Albert Uderzo. Il rencontre deux des scénaristes les plus talentueux du siècle et fait la connaissance d'une charmante jeune femme aux yeux verts, Ada, qui deviendra la femme de sa vie.   En 1951, Albert croise tout d'abord Jean-Michel CHARLIER avec lequel il collabore. On découvre dans ce volume les deux épisodes des aventures de Belloy : Chevalier sans Armure et La Princesse captive, publiés dans la presse enfantine.   Grâce à Charlier, René GOSCINNY est engagé dans la structure où travaille Uderzo. Les deux hommes se lient d'une solide amitié doublée d'une complicité professionnelle exceptionnelle et immédiate…"Nous avons très vite compris que nous nous complétions à merveille" se souvient Albert Uderzo. Dès 1951, ils imaginent ensemble les aventures d'Oumpah-Pah, un Indien confronté à l'Amérique moderne. Les premières planches sont même traduites en anglais pour les vendre aux Américains. On les découvre ici, dans leur intégralité, avec les dessins préparatoires. C'est drôle, efficace, et pourtant personne ne veut de ce projet qui restera des années dans les cartons.  En 1952, le tandem invente une histoire de pirates et de corsaires, Jehan Pistolet, qui est cette fois publié dans un supplément de presse du jeudi. Les 2 premiers épisodes complets sont rassemblés ici et restaurés dans leur fraîcheur originale.   Tout n'a pas toujours été pétillant au pays des bulles...Pour vivre, il faut aussi illustrer des chroniques pour les journaux à grand tirage. De 1951 à 1953, Uderzo illustrera la rubrique de savoir-vivre "Qui a raison ?" du magazine féminin Bonnes Soirées, d'abord sur des textes de Goscinny puis de Mony Lange. La finesse de son trait réaliste s'affirme, ainsi que son sens de la composition. Avec Mony Lange, qu'il ne rencontrera jamais, il illustre aussi la rubrique "Sa majesté mon mari", une petit merveille qui reflète les péripéties conjugales d'une famille rangée dans les années 50. Le trait est vif, le coup de pinceau sûr et spontané.   En 1953, un nouveau héros apparaît dans les colonnes de la presse enfantine : Marco Polo. Une série dessinée par Uderzo avec le scénariste Octave JOLY, qui commence tout juste sa carrière et n'a pas encore écrit les histoires de l'Oncle Paul. Au fil de ces 424 pages fabuleuses de planches soigneusement restaurées, de dessins inédits, de documents d'archives, de commentaires du maître, le talent d'Uderzo explose, le trait s'affirme et s'affine, les blagues fusent. Bien plus qu'une compilation de séries BD présentées ici dans leur intégralité, cette Intégrale est une merveilleuse malle aux trésors à découvrir !

10/2014

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BD tout public

L'intégrale Uderzo 1941-1951

En plus de 70 ans de carrière, Uderzo aura tout dessiné, dans tous les styles, tous les registres, avec un génie que lui reconnaissent des dessinateurs aussi variés que Petillon, Moebius, Zep ou Gotlib, et le succès public planétaire de la série Astérix avec son complice Goscinny. A 4 ans, sa maîtresse de maternelle repère son talent pour le dessin. A 7 ans, il découvre sa vocation avec le Journal de Mickey. A 14 ans, il publie son premier dessin, à 18 ans, c'est le premier album de 12 pages Publier l'intégrale d'une œuvre aussi vaste et variée est un défi de taille. Alain Duchêne et Philippe Cauvin, deux spécialistes passionnés, ont parcouru toute l'Europe  pour retrouver, rassembler, restaurer les milliers de dessins, planches originales, journaux, albums, nés du crayon magique d'Uderzo au fil du temps. Ce premier volume, exhaustif, réunit tous les dessins, séries et albums des années 1941 à 1951, en version intégrale : - Ses dessins d'enfance, ses débuts pendant la guerre, sa rencontre avec Calvo, les dessins du service militaire,.. - Les premières séries de presse pour la jeunesse : Flamberge, gentilhomme gascon, Clopinard, le dernier des grognards, vagabond espiègle et son acolyte Grogui, à l'allure déjà « enveloppée », Les aventures de Clodo et son Oie, strip cocasse à la française publié dans un quotidien, Zidore l'homme-macaque, version burlesque de Tarzan,… - Les séries d'aventure dans le magazine OK, de 1946 à 1949 : Arys Buck et son épée magique, Le Prince Rollin, Belloy l'invulnérable, des comics signés Al Uderzo pour faire américain, qui regorgent d'action et d'humour, avec scènes de bagarres, duos de héros contrastés et jolies princesses à délivrer… - En 1950, c'est la série Capitaine Marvel Junior pour le journal Bravo, et Superatomic Z. - les dessins de presse, époustouflants de ligne claire réaliste pour France Dimanche et France Soir de la grande époque, où il illustre les faits divers et le Tour de France. Au fil des dessins s'afffirme très tôt le « style Uderzo », avec le sens du gag visuel, de l'expression gestuelle, une maîtrise époustouflante de styles différents de dessin, du cosmique au western en passant par le réalisme. Le secret de son génie ? Le talent, le travail acharné, l'amour du dessin… et la modestie. « Les institutions dans la BD, ça n'existe pas. Ce sont les lecteurs qui font le succès. C'est aussi simple que ça ! » Albert Uderzo ( introduction à l'Intégrale 1941-1951).

10/2012

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Littérature française

Correspondance inédite, 1778-1788

Correspondance inédite de la comtesse de Sabran et du chevalier de Boufflers : 1778-1788 / recueillie et publiée par E. de Magnieu et Henri Prat Date de l'édition originale : 1875 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes. Tome 3, 1888-1898

Bien au-delà des années dites "d'apprentissage", Henry James (1843-1916), romancier prolixe, trouva dans la forme courte un champ d'expérimentation privilégié. Il lui arrivera même de se la donner pour modèle : "Ecrire comme si, à n'importe lequel de ses stades, mon récit devait être une nouvelle. Seul moyen d'avancer et de tout inclure". En effet, s'il ne cesse de succomber avec délices à la tentation de développer, l'exigence de brièveté répond à un idéal de maîtrise indissociable pour lui de la création littéraire, de sorte que chaque nouvelle tentative vient ressusciter le rêve d'un "triomphe de concision vigoureuse et vivante", d'un "pouls ou rythme très bref", d'"un petit joyau à la forme éclatante, rapide, vive". Au-delà de la forme, les cent douze nouvelles de James, d'ailleurs plus ou moins brèves, répondent à un même souci : "Dépeindre la vie des gens n'est rien, tant que l'on n'a pas décrit leurs perceptions". D'incise en parenthèse, d'emboîtements en bifurcations, d'hypothèse en analogie, leur lecteur s'engage dans les méandres de la conscience et du texte, guidé par un art où, selon Maurice Blanchot, "tout est mouvement, effort de découverte et d'investigation, plis, replis, sinuosité, réserve, art qui ne déchiffre pas mais est le chiffre de l'indéchiffrable".

09/2011

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Poésie

POEMES 1858-1888, Dithyrambes pour Dionysos

Présentation du traducteur

05/1997

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Critique littéraire

Correspondances à trois voix. 1888-1920

En donnant en un seul volume les correspondances Gide - Louÿs et Louÿs-Valéry, cette publication éclaire le rôle d'" entraîneur " joué par Pierre Louÿs dans les débuts littéraires de ses deux amis et le fait que, dans un premier temps, le " trio " qu'il forme avec eux fut bien plus complémentaire que leurs évolutions ultérieures ne le laisseraient deviner. L'intérêt de ces premiers échanges tient à une commune ferveur littéraire qui se manifeste en particulier dans le lancement de quelques revues (Potache-Revue, La Conque et Le Centaure). Les germes de la création, les tâtonnements exprimés par leurs juvéniles poèmes, les réciproques critiques qu'ils se font traduisent, sinon leur totale communion d'esprit, du moins des credo esthétiques communs et une même ambition artistique. Après la mise en sommeil des visées littéraires de Valéry à l'automne 1892 et la brouille définitive intervenue entre Gide et Louÿs en 1896, la correspondance entre Louÿs et Valéry connaît une certaine chute de tension jusqu'à ce que la remise en marche de " l'ouvroir " poétique devienne le prétexte d'échanges enflammés oit ils retrouvent les enthousiasmes de leur jeunesse. Ces lettres presque quotidiennes des années 1916-1917 brassent une foule d'idées et de réflexions qui vont nourrir la création de Valéry avec La Jeune Parque et les poèmes de Charmes, tandis que Louÿs accepte avec bonne grâce de servir de miroir et de jouteur à son ami plus doué. Il y a un demi-siècle, Robert Mallet faisait connaître la plus grande partie des lettres échangées entre Gide et Valéry qui n'avaient pas à être reprises ici, Louÿs demeurant dans la coulisse. Ici et là, des bribes et des fragments épars des correspondances Gide-Louÿs et Louÿs-Valéry ont pu être livrés, mais aucune édition intégrale de ces deux autres côtés du triangle n'a été entreprise. Si nous les publions aujourd'hui d'une manière simultanée, c'est pour marquer à vif les ressemblances, les influences, les interférences et les divergences de ces trois auteurs essentiels de la littérature moderne à travers l'un des plus beaux témoignages de ce qui peut naître du commerce et de l'amitié de trois " esprits ".

06/2004

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Critique littéraire

Correspondance intime. Correspondance intime 1898 - juillet 1970

« Vos lettres, disait Chardonne à Mauriac, sont vous-même plus que tout. » On y rencontre en effet le premier mouvement de la pensée aussi bien que la profondeur d’une lumineuse intelligence, les élans d’une âme sans cesse en éveil, les émotions du moment, la colère, la passion, l’ironie cinglante, la chaleur de l’amitié, l’ambiguïté des sentiments, les doutes, la foi, et tous les combats auxquels cet infatigable polémiste fut mêlé. Adressée aux grands de son époque – de Maurice Barrès et Francis Jammes, ses parrains en littérature, au général de Gaulle, dont il fut l’ardent supporter jusqu’à la fin, sans oublier les nombreux amis de jeunesse, et l’essentiel des écrivains français, Montherlant, Valéry, Proust, Paulhan, Cocteau, Drieu La Rochelle, Gide ou Claudel, cette correspondance résume soixante années d’histoire littéraire et intellectuelle, inscrites en filigrane dans la vie ardente de cet éternel adolescent profondément amoureux de la vie, de la beauté des êtres, de la nature, et tiraillé entre des désirs multiples et parfois difficilement conciliables. C’est réellement un « Mauriac par lui-même » que ces lettres nous révèlent, indispensable complément du Bloc-Notes et des Nouveaux Mémoires intérieurs pour mieux comprendre, et parfois même surprendre, dans sa vérité la plus intime, l’homme, le témoin capital, engagé corps et âme dans les combats majeurs de son temps, en se faisant le défenseur, lors de la guerre d’Espagne, sous l’Occupation, puis lors des guerres coloniales, des rebelles et des insoumis. Réunie et présentée par Caroline Mauriac – l’épouse de Jean Mauriac, second fils de l’écrivain –, cette correspondance constitue un pan essentiel de l’oeuvre mauriacienne. Elle rassemble les deux volumes des Lettres d’une vie parus chez Grasset en 1981 et 1989, et plus d’une centaine de lettres inédites considérées jusqu’ici comme trop « sulfureuses » pour être publiées. Destinées aux quelques hommes qui ont beaucoup compté dans sa vie affective, elles confirment les véritables penchants du créateur des Anges noirs et du Désert de l’amour et laissent entrevoir les « abîmes de tendresse » dans lesquels il n’a cessé de se débattre.

09/2012

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Critique

Journal 1958-1959

En 1958, la maison d'édition Putnam s'apprête à publier aux Etats-Unis le chef d'oeuvre de Vladimir Nabokov, Lolita. Quelques mois avant la parution, l'auteur et son épouse, Véra Nabokov, pressentent que cette publication sera un tournant capital dans la carrière de Vladimir et décident de rendre compte des événements qui surviendront. Bien que quelques entrées soient écrites de la main de Vladimir, c'est principalement Véra qui tiendra ce journal jusqu'en août 1960. Elle y décrit le succès immédiat du roman, les sollicitations croissantes des journalistes, des éditeurs étrangers, des studios hollywoodiens, les demandes extravagantes des lecteurs et les diverses requêtes arrivant de toutes parts. Ce journal offre ainsi une perspective inédite sur l'effervescence créée dans la vie du couple par ce que Nabokov appelle "l'ouragan Lolita" . Il témoigne également du rôle déterminant que Véra a tenu dans la carrière littéraire de Nabokov, qui, sans doute à cause de la rareté de ses témoignages qu'elle a volontairement détruits, s'est trop souvent apparenté à celui d'une épouse silencieuse et effacée. Les pages du Journal, complètement inédites, démontrent qu'il n'en est rien et rendent compte pour la première fois de son engagement de chaque instant auprès de l'écrivain, de sa puissante clairvoyance, ainsi que de son humour vif, et parfois incisif.

10/2023

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Critique littéraire

Potlatch (1954-1957)

Les opinions les plus répandues sont exprimées par le troisième cas : vocable vide de sens (Franc-Tireur, Camus, etc.) et le premier cas : espion soviétique (Aspects de la France, Breton, G. Mollet, etc.). Cependant quelques personnes parmi nos correspondants soutiennent hardiment la deuxième éventualité : cadeau somptuaire. Il est donc inutile de s'attarder sur ce problème, aussi embrouillé que tous les problèmes que cette société feint de se poser. Et sur une solution aussi aveuglante que toutes les autres.

10/1996

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Littérature française

Romans. 1952-1955

En publiant Casse-pipe dans la Pléiade en 1988, Henri Godard parlait de ce roman comme d'un texte "mutilé" et il déplorait "la perte du reste". Sans doute espérait-il que ce "reste" sortirait un jour des oubliettes. Rien ne permettait alors de prévoir que ce seraient des milliers de feuillets, concernant des projets romanesques inconnus (Guerre et Londres), ou attestés mais perdus (La Légende du roi René et La Volonté du roi Krogold), ou encore déjà publiés en partie (Casse-pipe), voire en totalité (Mort à crédit et Guignol's band), qui referaient surface, comme ce fut le cas dans l'été de 2021. Les manuscrits n'avaient donc pas été mis au feu : ils hibernaient. Leur importance est considérable. Tous concernent la première moitié de l'oeuvre romanesque de Céline. Pour l'essentiel, ce sont des récits autonomes, et non pas des "avant-textes" de romans publiés par leur auteur (mais quelques-uns relèvent de cette catégorie et ils sont passionnants). S'ils peuvent avoir l'apparence de brouillons, ils ne sont les brouillons que d'eux-mêmes. Ils ont (au moins) deux intérêts : ils favorisent une meilleure compréhension de la manière dont l'oeuvre romanesque de Céline s'est constituée, et ils valent pour eux-mêmes, comme des récits inattendus et captivants. Que nous apprennent-ils ? Par exemple que ce qu'on appelle le "cycle de Ferdinand" n'a pas toujours été composé de Mort à crédit, de Casse-pipe et de Guignol's band (1936-1944). Que Guerre, Londres et le manuscrit retrouvé de Mort à crédit jouent un rôle dans l'affaire. Que la légende du roi Krogold (ou René) n'a cessé de passionner Céline. Ou encore que des liens étroits unissent Guerre et Casse-pipe. Les thèmes et la tonalité des récits retrouvés sont immédiatement reconnaissables : si les textes sont encore, stylistiquement, en chantier, leur univers, lui, est entièrement célinien. La découverte, dans Guerre, de personnages et de situations que l'on connaissait par Casse-pipe est l'une des émotions fortes que peut éprouver un amateur de Céline. On en dirait autant de la rencontre avec le Dr Yugenbitz de Londres, prototype du Clodovitz de Guignol's band. Ou de la présence, dans un récit aussi étrange que Krogold, d'une idée centrale dès Voyage, celle de la vie vécue comme une agonie. Pour recueillir ces nouveautés, deux volumes de la Pléiade ont été remis en chantier. Dans le premier (1932-1934), les textes réapparus en 2021 figurent sous un intitulé, Textes retrouvés, qui traduit leur statut et rappelle qu'il s'agit de manuscrits, non de romans mis au point par Céline. De même, dans le deuxième (1936-1947), les séquences nouvelles de Casse-pipe sont réunies sous la rubrique Scènes retrouvées. Quant aux éditions des romans publiés du vivant de Céline, elles ont été revues et enrichies d'appendices nouveaux. Du manuscrit et du dactylogramme de Voyage, qui n'étaient pas accessibles dans les années 1980, il a été tiré des transcriptions révélatrices. Le passionnant manuscrit de travail de Mort à crédit,

05/2023

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Littérature française

Romans. 1957-1961

En publiant Casse-pipe dans la Pléiade en 1988, Henri Godard parlait de ce roman comme d'un texte "mutilé" et il déplorait "la perte du reste". Sans doute espérait-il que ce "reste" sortirait un jour des oubliettes. Rien ne permettait alors de prévoir que ce seraient des milliers de feuillets, concernant des projets romanesques inconnus (Guerre et Londres), ou attestés mais perdus (La Légende du roi René et La Volonté du roi Krogold), ou encore déjà publiés en partie (Casse-pipe), voire en totalité (Mort à crédit et Guignol's band), qui referaient surface, comme ce fut le cas dans l'été de 2021. Les manuscrits n'avaient donc pas été mis au feu : ils hibernaient. Leur importance est considérable. Tous concernent la première moitié de l'oeuvre romanesque de Céline. Pour l'essentiel, ce sont des récits autonomes, et non pas des "avant-textes" de romans publiés par leur auteur (mais quelques-uns relèvent de cette catégorie et ils sont passionnants). S'ils peuvent avoir l'apparence de brouillons, ils ne sont les brouillons que d'eux-mêmes. Ils ont (au moins) deux intérêts : ils favorisent une meilleure compréhension de la manière dont l'oeuvre romanesque de Céline s'est constituée, et ils valent pour eux-mêmes, comme des récits inattendus et captivants. Que nous apprennent-ils ? Par exemple que ce qu'on appelle le "cycle de Ferdinand" n'a pas toujours été composé de Mort à crédit, de Casse-pipe et de Guignol's band (1936-1944). Que Guerre, Londres et le manuscrit retrouvé de Mort à crédit jouent un rôle dans l'affaire. Que la légende du roi Krogold (ou René) n'a cessé de passionner Céline. Ou encore que des liens étroits unissent Guerre et Casse-pipe. Les thèmes et la tonalité des récits retrouvés sont immédiatement reconnaissables : si les textes sont encore, stylistiquement, en chantier, leur univers, lui, est entièrement célinien. La découverte, dans Guerre, de personnages et de situations que l'on connaissait par Casse-pipe est l'une des émotions fortes que peut éprouver un amateur de Céline. On en dirait autant de la rencontre avec le Dr Yugenbitz de Londres, prototype du Clodovitz de Guignol's band. Ou de la présence, dans un récit aussi étrange que Krogold, d'une idée centrale dès Voyage, celle de la vie vécue comme une agonie. Pour recueillir ces nouveautés, deux volumes de la Pléiade ont été remis en chantier. Dans le premier (1932-1934), les textes réapparus en 2021 figurent sous un intitulé, Textes retrouvés, qui traduit leur statut et rappelle qu'il s'agit de manuscrits, non de romans mis au point par Céline. De même, dans le deuxième (1936-1947), les séquences nouvelles de Casse-pipe sont réunies sous la rubrique Scènes retrouvées. Quant aux éditions des romans publiés du vivant de Céline, elles ont été revues et enrichies d'appendices nouveaux. Du manuscrit et du dactylogramme de Voyage, qui n'étaient pas accessibles dans les années 1980, il a été tiré des transcriptions révélatrices. Le passionnant manuscrit de travail de Mort à crédit,

05/2023

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Critique littéraire

Correspondance croisée (1935-1954)

2019 marque le cinquantième anniversaire de la mort de Louise de Vilmorin, le 26 décembre 1969. On connaît l'auteur de "Madame de" et de "Julietta", mais l'édition de sa correspondance n'a été entreprise qu'à partir des années deux mille. Il manquait à l'édifice déjà publié les lettres échangées avec Jean Hugo, arrière-petit-fils de Victor Hugo, lui-même peintre, décorateur de théâtre et illustrateur, qui eut une grande influence sur son oeuvre. Cinq cent vingt-six lettres ont été réunies dans le présent volume, entre 1935 (date de la rencontre de Louise et de Jean) et 1954 (date de la parution de "L'Alphabet des aveux", qui constitue leur oeuvre commune). La correspondance ainsi éditée permet de préciser la chronologie de leur relation, mais également de mener plusieurs réflexions sur le genre épistolaire et la manière dont, dans la lettre, on s'adresse à l'autre et dont on exprime ses sentiments, notamment amoureux. Au fil de ses lettres, Louise de Vilmorin distille également quelques-uns de ses souvenirs d'enfance et, en septembre 1948, elle entreprit d'y raconter ses mémoires. Enfin, la correspondance témoigne de la genèse de l'oeuvre, puisqu'il s'agit d'une période d'intense création littéraire : "Madame de" et "Julietta" bien sûr, mais également poèmes et figures de style, écrits principalement à Alpbach en Autriche et à Sélestat dans le Bas- Rhin. Par ses conseils, ses lectures et ses dessins, Jean Hugo contribua à faire de Louise de Vilmorin la poétesse que l'on connaît, mais également une épistolière de grand talent.

09/2019

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Beaux arts

Correspondance croisée 1910-1955

Loin d'être l'autodidacte solitaire que veut la légende, Le Corbusier doit sa formation à l'enseignement de quelques maîtres avec lesquels ses relations ont été assez intenses pour se prolonger sous forme épistolaire. Après le peintre Ch. L'Eplattenier et l'architecte A. Perret, l'écrivain suisse William Ritter (1867-1955) aura été le troisième de ces maîtres, initiant le jeune homme au métier d'écrire, aux subtilités de la langue française et aux humanités classiques. Il avait ouvert l'horizon culturel du jeune Jurassien aux pays d'Europe centrale et l'avait guidé pour son célèbre Voyage d'Orient. Ritter était ensuite devenu un confident pour le jeune homme pendant les années de guerre. Eloignés par le départ de l'architecte à Paris, en 1917, les deux amis sont restés liés toute leur vie. Les 450 lettres échangées entre eux constituent un document capital pour comprendre la formation et la pensée de l'architecte, le plus important peut-être du XXe siècle.

02/2015

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Littérature française (poches)

Le socle de la statue suivi de Le réalisme dans la peine de mort

Auguste Villiers de L'Isle-Adam (1838-1889) admirait Poe et Baudelaire. Il était donc familier de l'irréel. Il a su allier "les deux modes en secret correspondants du rêve et du rire" (Mallarmé). Il prônait le recours à l'imaginaire pour retrouver un passé bienheureux, celui d'avant la captivité de son "moi" dans un monde quotidien perverti. Son oeuvre la plus célèbre aujourd'hui est les Contes cruels (1883), auxquels il faut ajouter L'Eve future (1886). Le Socle de la statue fut publié la première fois en 1882 sous le titre La Maison Gambade, père et fils. Le réalisme dans la peine de mort fut publié dans Le Figaro du 18 novembre 1885 puis repris dans le livre Chez les Passants (Fantaisies, Pamphlets et Souvenirs).

12/2015

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Histoire internationale

Eugène Ginain, 1818-1886

Eugène Ginain, 1818-1886 Date de l'édition originale : 1887 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020

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Critique littéraire

Lettres croisées 1858-1887

Deux grands artistes, l'un peintre, l'autre écrivain. Deux amis de toujours et pour toujours. Leur amitié a débuté en 1853 ou 1854, au lycée d'Aix, et résistera longtemps à l'éloignement. Entre Cézanne et Zola, ce ne fut pas seulement une forte complicité de jeunesse, de proximité géographique ou de milieu, mais un même choix de sujets, de communautés d'artistes, de refus des académismes et des conventions, une même compréhension de l'époque. Leur correspondance, publiée jusqu'ici séparément, n'avait jamais été rassemblée ni confrontée. Pourtant, ces cent quinze lettres - malgré les pertes et les années manquantes - témoignent de leur dialogue entre 1858 et 1887  :  leur sens véritable ne réside pas seulement dans leurs allusions aux événements de la vie privée ou de la vie sociale de chacun, mais dans leur existence même, et dans les autres échanges qu'elles présupposent, dont la trace s'est perdue. Si John Rewald, le premier éditeur de la correspondance de Zola en 1937, a pu affirmer jusqu'ici que les deux hommes s'étaient brouillés à la suite de la publication de L'Oeuvre - pour le critique, le personnage de Lantier et son échec représentaient Cézanne et le sien -, une nouvelle lettre retrouvée en 2013, postérieure à celle de la "rupture", vient remettre en question toutes les thèses établies. C'est sous ce nouvel éclairage rendu possible par la recherche littéraire qu'Henri Mitterand nous guide à travers l'oeuvre picturale et l'oeuvre romanesque des deux artistes.

09/2016

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Troisième République

Journal secret. 1886-1889

Henri, huitième marquis de Breteuil, qui inspira le personnage du marquis de Bréauté à Marcel Proust, trouve tout naturellement sa place dans la collection du "Temps retrouvé". Mais avec lui, nous pénétrons dans la réalité d'un univers que l'écrivain ne connaissait que de l'extérieur. Nous sommes là au coeur de la société aristocratique de "l'avant-siècle", dont on découvre les aspirations et la vie quotidienne. De cet important manuscrit, nous avons choisi d'éditer les années 1886-1889, marquées par l'affaire Boulanger qui mit en péril la fragile III ? République. Par sa position sociale et son goût prononcé pour la politique, Henri de Breteuil dévoile les dessous d'un conflit au cours duquel s'affrontent républicains, bonapartistes et royalistes. Intime des petits-fils de Louis-Philippe, il souhaite une restauration monarchique, mais se rend compte que le général n'est pas l'homme providentiel espéré. Tout en suivant les rebondissements d'une crise de régime qui se déroule comme un excellent scénario, il brosse un tableau souvent mordant de la vie mondaine où têtes couronnées, princes, gentilshommes, grands bourgeois et hommes de pouvoir se croisent à la manière d'une comédie de moeurs.

02/2024

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Littérature française

Black Mesa 1887-1889

Black Mesa, Arizona, 1887-1889. Il était une fois dans l'Ouest : un fils et son père, une terre aride, un soleil de feu. Quand Franck et Ron, le fils et le père, se sont installés à Black Mesa, Arizona, il n'y avait rien qu'une grande plaine vide parsemée çà et là d'ornières. C'est le fils qui avait eu l'idée, après avoir perdu l'un de ses doigts dans l'abattoir où il trimait. Il avait quitté en trombe l'atelier, ramassé ses maigres économies, et acheté une terre à l'Ouest, loin, très loin de Chicago et du doigt resté sur l'établi. Le vieux avait décidé de suivre, et c'est alors qu'avait commencé un long voyage. Le désert du Sonora avait eu raison de presque toute la caravane, et seules quelques familles de pionniers en avaient réchappé. Les Indiens hopis rôdaient comme des spectres. Quand Franck et Ron parvinrent enfin à Black Mesa, l'issue paraissait un peu rude et, disons-le, ressemblait à une cochonnerie de première. Est-ce que la terre voudrait bien d'eux ?

04/2024

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Critique littéraire

Egérie. Corerspondance 1853-1868

La pensée philosophique et religieuse d'Henri-Frédéric Amiel, professeur de philosophie à l'Académie de Genève, a sans doute fait davantage l'objet d'études que sa vie sensuelle et sentimentale. La correspondance inédite présentée ici, éclairée par le célèbre journal intime, révèle de manière éclatante toute la " science des vibrations amoureuses " des confidentes et adoratrices de l'écrivain. Louise Wyder, " Égérie ", est l'une d'entre elles. Proche ou lointaine, elle a accompagné Amiel pendant près de trente-trois ans. Depuis leur rencontre à Berlin en 1848, les sentiments de l'écrivain envers la jolie institutrice ont passé par toutes les métamorphoses : amitié, amouritié, presque engagement, refroidissement, regain d'affection, souvenir ému. Amiel n'a jamais oublié " la petite fée de Glion ", celle qui lui est apparue un jour, sur les pentes des prairies de Jaman, comme la personnification de la beauté, de la jeunesse et de l'amour. Le moment le plus important de leur relation fut probablement les dix-sept jours passés en tête-à-tête à Glion, au cours de l'été 1854. Il n'est point d'endroit plus édénique que ce village qui surplombe Montreux, d'où le lac Léman se laisse admirer dans toute sa beauté. De l'idylle est née cette correspondance d'une fraîcheur digne des plus grands romantiques. L'Age d'Homme a aussi publié l'édition intégrale du Journal intime d'Henri-Frédéric Amiel, en douze volumes.

09/2004

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Critique littéraire

CORRESPONDANCE 1895-1950. Tome 2, 1907-1950

Voici, jusqu'ici entièrement inédite, une des correspondances les plus importantes d'André Gide, tant par le nombre des lettres échangées (près de 600, sur plus d'un demi-siècle) que par la diversité des intérêts qui lièrent l'auteur des Nourritures terrestres, dès 1895, avec André Ruyters, écrivain belge précoce (il a alors dix-neuf ans) et original, qui sera avec lui l'un des six "pères fondateurs" de La Nouvelle Revue Française (dont il fut le gérant jusqu'à la guerre de 1914). Cette correspondance fera sortir de l'ombre où elle était restée la figure, singulière et attachante, d'un des plus proches amis de Gide, dont tous les lecteurs de celui-ci connaissaient le nom, mais en ignorant tout (il est à peine mentionné dans les biographies de l'écrivain) de celui qui fut le dédicataire d'Isabelle. On verra vivre ici une amitié, d'abord tendre et passionnée, puis orageuse et subissant de violentes ruptures, mais perdurant jusqu'à la mort de Gide. Outre son intérêt documentaire et biographique, cet ensemble de lettres, où chacun lit, explique et commente les œuvres de l'autre, est surtout précieux d'un point de vue purement littéraire : sur les Nourritures de Gide, sur Le Mauvais-Riche de Ruyters, sur l'art de la traduction (à propos du Typhon de Conrad traduit par Gide), sur de multiples questions de grammaire et de morale... On découvrira ici nombre de lettres passionnantes, dont la lecture est indispensable pour la connaissance de Gide et de l'histoire littéraire de son temps. L'édition de cette correspondance est due à la collaboration de Claude Martin, auteur de nombreux ouvrages sur Gide (en particulier sur sa correspondance), et d'un des meilleurs connaisseurs de la littérature belge de l'époque, Victor Martin-Schmets, éditeur des Œuvres complètes d'André Ruyters ; Pierre Masson, auteur d'une étude publiée naguère aux PUL (André Gide, voyage et écriture, 1983) s'est joint à eux pour la présentation de ce monument épistolaire.

10/1996