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Combattants de l'Empire. Les troupes coloniales dans la Grande Guerre

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Contes et nouvelles

Dans les boyaux. & autres petites histoires de la Grande Guerre

A l'arrière comme sur la ligne de front, la guerre agit sur les existences comme une grande lessiveuse, et les destins qui a priori devaient continuer à s'ignorer, s'entrecroisent dans une sorte de chorégraphie macabre. Au fil des histoires, Xavier Lhomme nous fait pénétrer de plain-pied dans la boue des tranchées. Grâce à un vocabulaire précis et des recherches poussées sur le sujet, l'auteur nous fait vivre la "Grande Guerre" comme si nous devions rejoindre notre régiment dès demain, et partager le pain et l'espoir de ces hommes et de ces femmes, dont les vies mutilées hantent notre Histoire.

10/2022

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Histoire de France

Des moines dans la Grande Guerre. Solesmes, 1914-1918

En août 1914, à la déclaration de guerre, les moines de Solesmes étaient réfugiés dans l'île de Wight, à Quarr Abbey. Leur état était celui d'expulsés d'un pays qui les ignorait depuis près de quatorze ans, mais voilà tout à coup suspendues par le ministère de l'Intérieur les lois qui pesaient jusqu'ici sur eux... Ces religieux devenaient soudain tenus de répondre comme tout un chacun à la mobilisation générale. Devant cet état de fait, les positions furent diverses dans la communauté. La première partie du livre expose les cas de conscience qui surgirent alors au monastère, les démêlés avec le Consulat de Southampton, les protestations des familles de moines au nom du patriotisme. La deuxième partie reproduit la correspondance avec leur abbé de sept moines partis à la guerre. Certaines lettres écrites sur le front, très touchantes, déchirantes parfois, témoignent toujours de l'influence bienfaisante qu'eurent ces frères sur leurs compagnons d'infortune. On y voit également une fidélité exemplaire à leur état monastique ou sacerdotal, ainsi que de la bravoure, et même de l'héroïsme. Deux frères ne revinrent pas à l'abbaye, morts de leurs blessures, l'un tombé lors de la bataille de la Somme et l'autre, près de Verdun. Quant à l'abbaye désertée de Saint-Pierre de Solesmes, en Sarthe, elle fut vite réquisitionnée et transformée en hôpital qui, avec celui de Sainte-Cécile, formèrent la plus grosse ambulance de tout l'Ouest. C'est l'objet de la dernière partie de l'ouvrage.

09/2014

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Amérique centrale

Adelitas : les combattantes dans la révolution mexicaine

Dans la première grande révolution du xxe siècle, celle du Mexique, les femmes jouèrent un rôle décisif. Qui furent-elles ? Comment justifièrent-elles leur combat ? Quelle place prirent-elles dans la lutte armée ? Cette grande enquête historique et inédite qui se lit comme un roman constitue une contribution majeure au récit mondial féminin. Pas de révolution au Mexique sans les femmes. C'est cette vérité cachée que nous révèle cette rigoureuse et passionnante saga historique qui déconstruit l'histoire officielle, écrite par les hommes. Spécialistes du Mexique, Rosario Acosta Nieva et Eric Taladoire dépeignent avec talent plusieurs figures de femmes qui accompagnent les guérilleros, dont la célèbre Adela Velarde Pérez, dite Adelita, d'où le surnom usuel des soldaderas. Au front comme à l'arrière, les Adelitas se révèlent essentielles : combattantes, militantes, cuisinières, infirmières, messagères. Aristocrates ou plébéiennes, quel rapport entretiennent-elles avec la lutte armée ? Et avec les hommes qu'elles ont accepté de rejoindre tout en leur étant, en principe, assujetties ? Comment justifient-elles leur combat et quelle place ont-elles dans la lutte armée ? Et surtout, pourquoi et comment le pouvoir qui émerge de la révolution et qui leur doit tant efface-t-il leurs noms et leur mémoire ? Une grande enquête historique et inédite qui se lit comme un roman. Une contribution majeure au récit mondial féminin.

04/2022

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12 ans et +

Suzie la rebelle dans la grande guerre

Jeune fille de bonne famille promise à un beau mariage, Suzie a 16 ans lorsque éclate la Première Guerre mondiale. Son destin bascule. Livrée à elle-même et brûlant de se rendre utile, elle participe aux travaux agricoles, soigne un blessé et tombe amoureuse d'un jeune homme inconnu de ses parents. Elle découvre l'horreur des tranchées, mais aussi la difficulté d'être libre quand on est une femme. En 1916, pour supporter l'attente de celui qu'elle aime, elle intègre l'équipe de manipulatrices radio formée par Marie Curie et part en mission sur le front. Mais la chercheuse qu'elle admire est soupçonnée de trahison par les services du contre-espionnage français. Tour à tour révoltée et troublée, Suzie part en quête de la vérité, aidée par des femmes d'exception, pacifistes et féministes. Au lendemain de l'armistice, malgré leur travail acharné à l'arrière, les femmes sont renvoyées dans leurs foyers. Toujours rebelle, Suzie s'engage dans la recherche autour de la radioactivité. Alors qu'elle travaille à l'Institut du radium auprès d'Irène Curie, elle est approchée par un espion russe qui menace son fiancé, vulnérable et marqué par les combats. Passionnée d'histoire, discipline qu'elle a enseignée, Sophie Marvaud a publié la série Le Secret des cartographes (trois tomes chez Plon et au Livre de Poche).

03/2014

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Histoire de France

Journaux de combattants & civils de la France du Nord dans la Grande Guerre. Nouvelle édition augmentée du journal de Clémence Leroy

Cette nouvelle édition présente cinq journaux remarquables d'habitants du Nord, combattants et civils, rédigés entre 1914 et 1918 dans les tranchées et dans la région occupée. Ils restituent, cent ans après la Grande Guerre et la disparition complète d'une génération, des situations d'hommes et de femmes qui ont vécu la résolution, la souffrance, l'humiliation, en restant conscients du prix de leur abnégation : le sacrifice pour la France. Les diaristes pratiquent une forme de résistance de tous les instants, y compris tenir un journal : résister, c'est tout faire pour gagner la guerre contre les Allemands. Les soldats nous renseignent, à tous les niveaux spatio-temporels, sur les combats, l'occupation, l'évacuation, tandis que les diaristes civils, - deux institutrices et un commerçant -, se font les mémorialistes d'une précision implacable de leur région à l'heure allemande, enchevêtrée dans leur chronologie affective personnelle. La lecture de ces journaux nous apprend que le corps, l'âme, le paysage, sont vulnérables, au sens étymologique. Elle nous permet de voir comment les blessures et les dévastations extraordinaires dues à la Grande Guerre ont été vécues, perçues et représentées, "distillées", comme disait le géographe écrivain Julien Gracq en inventant les belles notions "d'esprit de l'histoire" et de "paysage-histoire".

02/2015

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Histoire de France

Les corps francs de 1814 et 1815. La double agonie de l'Empire, les combattants de l'impossible

Du Moyen Âge à nos jours, des troupes irrégulières (corps francs, partisans, francs-tireurs, résistants, etc.) ont secondé les armées officielles. Interceptant vivres, armes et courriers, tendant des embuscades, attaquant les arrière-gardes, leurs actions de guérilla n'ont toujours eu qu'un objectif : inquiéter l'ennemi. On se souvient encore des corps francs du conflit franco-prussien de 1870. Suite aux décrets du 8 janvier 1814 et du 22 avril 1815, pour freiner l'invasion étrangère, Napoléon délivra des brevets de colonel à ceux qui levaient à leurs frais des corps francs, créés dans toute la France mais surtout aux frontières de l'Est, armées de bric et de broc, regroupant d'anciens militaires (dont des retraités et des invalides), des déserteurs, des civils de tous âges. Leurs effectifs s'étoffèrent avec l'arrivée de douaniers et de gardes forestiers. Indisciplinés par nature, les corps francs devaient affronter la méfiance des administrations et la réticence des populations locales qui craignaient des représailles. Leurs chefs venaient d'horizons fort divers. Des opportunistes voyant là une occasion de gagner du galon, des pillards sans foi ni loi, mais aussi de fervents bonapartistes ainsi que des patriotes voulant à tout prix repousser l'envahisseur. Les actions de ces corps francs furent à l'image de leurs chefs. La seconde Restauration chassa sans pitié ceux auxquels on reprochait d'être restés fidèles à l'Empereur. Des têtes tombèrent. Certains de ces combattants s'exilèrent pour échapper aux cours prévôtales et aux assises. D'aucuns, forts de leur expérience, offrirent leurs services aux démocraties naissantes, de la Grèce à l'Amérique du Sud. La grande épopée du Premier Empire et ses héros ont éclipsé ces soldats de l'ombre, ces résistants de la dernière heure. Même si leur action est restée limitée, il convient de rendre hommage à ces combattants de valeur, tels que Damas, Frantz, Viriot, Brice, Simon, Wolff, etc., qui eurent le courage de tenter Y impossible ! Exhumer ces délaissés de l'histoire, dresser un panorama de leur recrutement et de leur combat, tel a été l'objectif des auteurs qui, durant des années, ont conduit des recherches rendues difficiles par la rareté des archives ou des récits déformés s'apparentant à des légendes. L'aventure éphémère des corps francs appartient de plein droit à la tragédie de la fin de l'Empire.

07/2011

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Religion jeunesse

L'Empire en guerre

Après la mort de Néron, l'Empire romain est en plein bouleversement. Bryn, Tiro et Félix entreprennent un voyage dangereux pour savoir ce que sont devenus leurs amis. Ils passent par Massilia où ils rencontrent l'ami de Jésus, Lazare...

11/2018

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Histoire de France

LES SOLDATS DE LA GRANDE GUERRE

De 1914 à 1918, environ huit millions de Français sont mobilisés. Plus de quatre millions participent effectivement aux combats, en soldats, et un sur trois y laisse sa vie. Au cours de cette tragédie se rassemblent des hommes de tous âges et de toutes conditions. A la diversité de leurs origines, il faut ajouter celle des conditions d'existence au feu : les " embusqués " de l'arrière ne rencontrent pas les mêmes difficultés que les zouaves des premières lignes ; la journée d'un artilleur ne ressemble guère à celle d'un fantassin ; dans une même tranchée, le chti'mi, sans nouvelles des siens, nourrit d'autres préoccupations que l'instituteur laïque. Jacques Meyer, lui-même combattant de la Grande Guerre, avait recueilli pour cet ouvrage de nombreux témoignages oraux. Ces documents apportent une importante contribution à la psychologie du soldat et brossent le tableau, parfois monotone, parfois terrifiant, du quotidien de la guerre.

05/1998

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12 ans et +

Les fiancés de la Grande Guerre

"Alphonsine et Camille étaient tout juste fiancés, lorsque le jeune homme fut mobilisé en août 1914. Elle l'accompagna jusqu'à la gare du Nord. Paris était encombré de toute une foule, composée pour la plupart de familles qui, comme elle, tenaient à être auprès d'un des leurs qui était mobilisé. Les jeunes gens durent se séparer devant les grilles, car un officier ne laissait passer que les militaires. Ils s'embrassèrent une dernière fois, longuement, puis Camille dut se diriger vers son train, avec les autres soldats." Quand se reverront-ils ? Une belle histoire d'amour malgré la fureur des canons et la folie des hommes.

11/2014

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Sports

Les chasseurs de la Grande Guerre

En France, l'on expérimente la "cinquième arme" dès les Manœuvres de Picardie, en septembre 1910. Lors d'exercices annuels, l'état-major se rend compte de l'efficacité de l'Aéronautique militaire pour le recueil du renseignement. Observation et reconnaissance semblent être la vocation immuable de l'aviation. Ce sont les aviateurs et non les stratèges qui bouleversent l'ordre établi. Beaucoup rêvent d'en découdre avec l'ennemi que l'on croise en vol, en se saluant puisque les aéroplanes ne sont pas armés... Ainsi, dès le 10 août 1914, le caporal Joseph Thoret, pilote de la BL 10 stationnée à Colmar, engage-t-il, à bord de son inoffensif Blériot XI un appareil allemand à coups de revolver, dans ce qui est sans doute le premier duel aérien de l'Histoire. Et le 5 octobre, c'est d'un Voisin de bombardement que l'équipage Frantz/Quenault remporte la première victoire homologuée. L'aviation de chasse est née, sa spécialisation va s'affirmer durant la Bataille de Verdun, lorsque le général Pétain demande au commandant Tricornot de Rose de "balayer le ciel des avions allemands". Avec la synchronisation des mitrailleuses autorisant le tir à travers l'hélice, l'avion va devenir un prédateur...

11/2013

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Sports

Les bombardiers de la Grande Guerre

En 1914, certains militaires ont déjà perçu que reconnaissance et réglage des tirs d'artillerie sont la vocation de l'aéroplane ; mais porter des coups directs par voie aérienne est quasi impensable en raison de la faible capacité d'emport des machines volantes, en dehors des ballons dirigeables. Et la réalité des combats démontrera vite que ceux-ci sont vulnérables. Pourtant, suite à l'attaque de Paris par un Taube le 30 août 1914, les fragiles avions larguent des projectiles à proximité du front, emportés dans le fuselage et " balancés " au jugé par un membre d'équipage : fléchettes, obus empennés... Les premières escadrilles de Voisin sont plutôt spécialisées dans un rôle plus généralement offensif, bombardement certes, mais leur mitrailleuse leur permet aussi de donner la chasse à l'ennemi. La doctrine d'emploi va évoluer et les machines auront des dimensions et des puissances de plus en plus conséquentes : d'une pincée de grenades larguées par un appareil isolé, les derniers mois du conflit verront voler des formations compactes de bombardiers parfois multimoteurs, portant plusieurs centaines de kilos d'explosif loin sur les centres industriels mais aussi urbains de l'adversaire...

10/2014

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Sports

Les hydravions de la Grande Guerre

Le 28 mars 1910, une machine volante décolle de l'élément liquide avant de s'y reposer. Une première mondiale, œuvre du pionnier français Henri Fabre. Le 13 avril 1912, un autre pionnier français, François Denhaut, fait de même avec un engin d'une architecture nouvelle, sorte de canot doté d'une voilure. Coexisteront alors deux types de machines, à flotteurs (floatplane), et à coque (flying boat). La Grande Guerre impose l'emploi militaire de l'aviation. Dès lors, il s'avère pertinent d'utiliser des appareils marins en environnement maritime (d'autant que les moteurs ont encore à gagner en fiabilité) et pour les mêmes tâches que leurs homologues terrestres, dans un premier temps l'observation. Les spécificités du combat naval vont cependant conduire l'hydravion, opérant au départ de bases côtières, voire à partir de bateaux aménagés, à progresser en puissance et en endurance pour diversifier ses missions : sauvetage en mer, exploration et patrouille (reconnaissance lointaine et protection de convois), bombardement de navires et d'objectifs terrestres, torpillage, et même chasse. Perfectionné durant le conflit, l'hydravion sera prêt à une exploitation civile dès la fin des hostilités...

06/2015

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Sciences politiques

Les fantassins de la grande guerre

Ce livre permet de retracer le rôle de l'infanterie à travers chaque phase importante du conflit, et son évolution suite aux changements dans la façon de faire la guerre. Provenant à 90% du Musée royal de l'armée et de l'histoire militaire de Bruxelles, la sélection présentée - qui comporte uniquement des tenues et matériels portées par la troupe - permet d'apprécier les changements externes de ces armées entre 1914 et la fin de la guerre.

12/2018

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Histoire de France

Les mariés de la Grande Guerre

La correspondance échangée par Jeanne et Pierre pendant que ce dernier était au front. Ils venaient à peine de se rencontrer en 1914, mais, malgré la dureté des combats et les rares permissions, ils se sont finalement mariés trois ans après.

05/2015

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Sciences historiques

La Grande Guerre des chars

Lorsque le front se stabilise en 1914, les armées s'enterrent. Les offensives de 1915 montrent qu'il est impossible de percer le front et de nouvelles armes doivent être trouvées, surtout du côté allié, afin de pouvoir reconquérir le terrain perdu en début de guerre. Les Britanniques et les Français travaillent alors, sans liaison entre eux, sur des cuirassés terrestres capables d'évoluer dans le no man's land. Ainsi naissent les tanks en 1916, puis les chars français en 1917. Ils révolutionnent la guerre sur terre.

07/2019

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Histoire de France

La grande guerre des civils

Le 9 janvier 1915, dans L'Opinion, parait un dessin de Forain. On y voit deux poilus dans une tranchée. L'un dit à l'autre : "Pourvu qu'ils tiennent. — Qui ça ? — Les civils." Près de 36 millions de civils français ont en effet été projetés dans la guerre en 1914, à l'arrière du front ou dans les zones occupées par les Allemands. Est rapidement venu pour eux le temps des séparations, des évacuations, des privations de toutes sortes et des deuils infinis, celui du retour des blessés et des mutilés, celui aussi de la recomposition de la famille puis de la société tout entière. Dans cette histoire remarquable et incarnée, Eric Alary raconte tout du quotidien de ces hommes, femmes et enfants qui "ont tenu" et sans qui la guerre n'aurait jamais pu être gagnée.

10/2018

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Histoire internationale

Poilus de la Côte d'Or dans la Grande Guerre (Les)

L'histoire des Poilus côte-d'oriens dans la Grande Guerre prend dans cet ouvrage une dimension nationale. En effet, dans chaque département français, il y eut des hommes partant à la guerre, des blessés, des morts, des héros anonymes et des familles trop souvent endeuillées. A l'arrière, les anciens, les femmes et les enfants travaillaient dur tout en vivant dans l'angoissante et insupportable attente du retour d'un fils, d'un mari ou d'un père. Le retour au pays, au foyer, ce retour tant espéré n'eut jamais lieu pour 11 000 soldats côte-d'oriens ! Ces Poilus, dépendant de la 1re armée, vécurent les combats dans les Vosges et en Alsace à la mi-août 1914. Dès lors, ils furent sur tous les champs de bataille : en septembre 1914 sur la Meuse et la Marne, en 1915 à Notre-Dame-de-Lorette puis dans l'offensive de Champagne, en 1916 à Verdun et sur la Somme, en 1917, pour certains d'entre eux, au Chemin des Dames. D'autres combattirent avec l'armée d'Orient contre l'armée turco-bulgare sur les terres arides de Salonique et d'Albanie ; pendant que d'autres encore allaient soutenir les alliés italiens. L'année 1918 vit les dernières offensives allemandes, puis la reconquête aux côtés des alliés américains et anglais jusqu'à l'Armistice. Gilles Vauclair et Didier Callabre résument l'épopée de ces soldats, rendant hommage à tous ces hommes qui se sont battus pour la France. Les faits historiques prennent corps à travers les témoignages des Poilus et une iconographie inédite. Gilles Vauclair et Didier Callabre, spécialistes de la première guerre mondiale et des recherches archivistiques, sont les auteurs de plusieurs ouvrages et articles ayant pour centre d'intérêt la Grande Guerre, et présentent aussi des communications sur ce thème.

10/2010

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Romans historiques

Les Mariés de l'an 9. Deux destins dans la Grande Guerre

Le 22 juin 1909, Hippolyte Carbonneau épouse Rose Eyguesier à Aix-en-Provence. Le ciel n'a jamais été plus bleu mais personne ne peut alors imaginer " l'inimaginable tragédie " à venir. Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Hippolyte, pour sa conduite au feu et ses quatre blessures, sera promu sous-lieutenant, lieutenant et plus tard capitaine. Cette carrière assez rare est le premier fait notable chez lui. Par ailleurs, il accepte son sort avec stoïcisme, même aux moments les plus durs. Et pourtant sa sensibilité perce souvent dans son carnet de marche qui sert de trame à tout le récit. C'est ce destin hors norme que nous présente ce roman. Hippolyte est un héros authentique de la Grande Guerre et son épouse, Rose, l'accompagne chaque jour dans sa redoutable ascension vers les plus hautes valeurs humaines.

05/2014

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Droit

Le barreau de Paris dans la Grande Guerre

" Cent ans après la déclaration de la Grande Guerre, qui allait durer quatre ans, tuer plus d'un million trois cent mille français, et en blesser trois millions, il appartenait au Barreau de Paris de rendre hommage à ceux de ses membres qui sont morts pour la France durant le conflit ou plus tard, des suites de leurs blessures. Ce livre, voulu par Monsieur le Bâtonnier Pierre-Olivier Sur, est composé de 233 portraits d'avocats, très jeunes pour la plupart, dont 35 Anciens Secrétaires de la Conférence, qui ont donné leur vie pour la Patrie, sacrifice d'autant plus remarquable que, en 1914, l'Ordre de Avocats de Paris ne comptait guère plus de 2 500 membres, inscrits au Grand tableau ou stagiaires. Certains de ces portraits sont sommaires, les plus poignants sans doute, de jeunes confrères peu connus, sans famille, presque sans amis, sans personne pour témoigner au Bâtonnier Henri Robert, en fonction pendant toute la durée de la guerre, et à ses successeurs, de leur valeur et de la peine qu'ils ont éprouvée en apprenant leur disparition. " (François Gibault)

05/2016

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Histoire littéraire

14-18 Les Romanciers Populaires dans la Grande Guerre

Les écrivains qui ont le plus écrit pendant la Première Guerre mondiale sur la guerre elle-même sont les romanciers populaires. Rares sont ceux, parmi les plus connus de leur temps comme parmi les plus modestes, qui n'ont pas mis leur talent au service de la patrie. Certains n'ont, durant plus de quatre ans, fourni à la presse ou aux collections de livres bon marché que des "? romans de guerre ? ", comme Arnould Galopin ou Gaston Leroux ? ; d'autres en ont aussi écrits tout en continuant à proposer diverses oeuvres, tel Jean de La Hire ou Maurice Leblanc. Mais le nombre de "? romans de guerre populaires ? " est impressionnant et il est légitime d'en faire l'inventaire et l'analyse au lendemain du centenaire de la Grande Guerre.

11/2022

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Généralités

Je maintiendrai. Femmes de l'aristocratie dans la grande guerre

Lorsque le diable vous propose un marché, on sait qu'il faut se méfier. Même s'il porte un manteau pied-de-poule, des après-skis à tirette et un chapeau de velours. Certes, quand on est un quinquagénaire parisien misanthrope, le Prince de ce monde peut nous être de quelque utilité. Mais une fois qu'il a payé les factures et mis fin aux dérangements sonores de la voisine du dessous, qu'a-t-il au fond à offrir ? La fortune, une nouvelle compagne, la jeunesse, un voyage à Bali ? Tout ça n'est pas sérieux. A la rigueur, s'il faut céder, on peut se contenter d'un séjour sur la côte normande, ses plages vides hors saison, ses mornes falaises, ses couleurs kitsch au printemps. Sans être naïf, cependant : quand le Malin s'en mêle, même les promenades désertes du Grand Ouest peuvent recéler des surprises... Un récit satanique à l'humour traversé de mélancolie. Faust au XXIe siècle. Qui a dit que le conte fantastique était passé de mode ? Pierre Ahnne a publié plusieurs romans, parmi lesquels Comment briser le coeur de sa mère (Fayard, 1997), Dernier amour avant liquidation (Denoël, 2009) et J'ai des blancs (Les Impressions nouvelles, 2015).

10/2022

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Sociologie

Dynamique des communications dans les groupes. 7e édition

Le groupe familial, la classe d'école, le groupe de travail, l'équipe sportive représentent des ensembles humains que nous approchons sans cesse. Toute communication est échange de signes, de symboles, et met en jeu des rapports d'influence, des mouvements affectifs. Comment s'organisent ces échanges au sein d'un groupe ? Quelle est leur dynamique repérable et inconsciente et comment parvenir à la discerner et l'analyser ? L'éthologie, la linguistique, la psychanalyse, l'anthropologie et la psychologie nous aident à approcher cette réalité. Les groupes humains contiennent et produisent le meilleur et le pire : création, coopération et autonomie d'un côté, enfermement, sectarisme et aliénation de l'autre. Refuges contre l'anxiété, la solitude, voire l'oppression, ils figurent aussi au coeur des projets, de l'action, du développement. Cet ouvrage désormais classique, réactualisé dans cette 7e édition, s'adresse aux étudiants, formateurs, travailleurs sociaux, psychologues et responsables d'équipes.

09/2017

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Histoire de France

Héros oubliés. Les animaux dans la Grande Guerre, 2e édition

Chevaux, chiens, chats, vaches, ânes, pigeons... Lors de la Première Guerre mondiale, des millions d'animaux ont accompagné les combattants pour le meilleur et le pire. Les soldats ne sont pas les seuls à vivre, à souffrir et à mourir sur les champs de bataille : c'est aussi le sort de millions d'animaux. La guerre est, pour eux, le cruel miroir de celle des poilus tant bites et humains sont unis dans les tranchées. Des chiens sanitaires aux lourds chevaux de L'artillerie, des pigeons voyageurs aux chats qui nettoient les tranchées, l'armée ne peut se passer des animaux. Ils sont utilisés pour communiquer, monter le guet, transporter les troupes et tes canons, sauver les blessés... Mais il y a aussi les espèces dont le soldat se passerait bien et qui hantent sa vie quotidienne : rats, poux, mouches... Dans cette mobilisation, les chevaux sont mis à dure contribution. Pourtant, la Grande Guerre constitue un moment capital de rupture entre le chevalet l'homme : sous la contrainte du feu moderne, le soldat doit accepter de cesser de "faire corps" avec l'animal. A ce titre, les camions de la Voie sacrée et les chars d'assaut marquent la fin d'une époque. A l'issue du conflit, alors qu'ils ont été tellement présents - mime indispensables - dans les tranchées, les animaux deviennent les héros oubliés de cette terrible guerre. Malgré les services rendus, malgré la souffrance et la mort, aucun monument français ne leur rend hommage, aucun livre ne raconte leur terrible sort... Il faut attendre 1982 pour que Michael Morpurgo écrive le roman Cheval de guerre, adapté à l'écran en 2011 par Steven Spielberg. L'ouvrage de Jean-Michel Derex redonne sa place à l'animal et fait découvrir la Grande Guerre de manière complètement nouvelle : en racontant les liens profonds qui ont uni L'homme à l'animal dans l'horreur de ces quatre années de conflit.

12/2018

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Histoire de France

La Grande Guerre. Les poilus

Un don précieux de documents concernant la première Guerre mondiale, auquel vinrent s'ajouter de nombreux prêts, informations publiques et recherches personnelles, ont permis à l'auteur de pouvoir, à quelques mois du centenaire du début de ce terrible conflit, en faire le point à son niveau. Ce livre comporte un très grand nombre d'illustrations d'artistes peintres de cette époque, des photos inédites de grands sportifs comme Georges Carpentier, champion du Monde de boxe et pilote d'aviation, ainsi que de héros plus connus comme les aviateurs Georges Guynemer et Roland Garros, décédés tous les deux au combat. Plusieurs pages sont également consacrées au patrimoine militaire français, illustrées par plusieurs peintres de la Marine nationale dont le plus connu, Charles Fouqueray qui décora de nombreux bâtiments publics et participa activement en 1933, à la décoration du Cercle Naval Vauban à Toulon comme le rappelle l'auteur dans cet ouvrage. N'oublions pas de mentionner le nom d'un grand marin toulonnais, l'amiral Victor Sénès qui disparut sur son navire, le Léon Gambetta en avril 1917, en Mer Adriatique laissant dans sa ville natale de multiples souvenirs. Comme sans doute, de très nombreux auteurs le feront à leur tour, Alexandre Briano a voulu affirmer ce travail de mémoire envers toutes les victimes civiles et militaires du premier conflit mondial.

09/2012

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Sciences historiques

Lussas, un village dans la Grande Guerre

Effectuer un travail de mémoire sur une communauté villageoise plongée dans la Grande Guerre est apparu nécessaire face aux interrogations nées lors de la commémoration du centenaire, en 2014. Devant la liste des 36 noms du monument aux morts de Lussas de nombreuses questions se posaient, sans réponse claire après un siècle. Qui étaient ces hommes partis au combat pour n'en pas revenir ? Quels effets a eu leur disparition sur la vie du village ? Comment ceux qui restaient ont fait face à la mobilisation des hommes de 18 à 47 ans, à l'absence des pères, des frères, des fils, des maris et des amis ? Quelles traces peut-on retrouver ? Un groupe s'est alors constitué sous l'égide de la bibliothèque municipale. Simultanément un appel a été lancé auprès des habitants afin de savoir s'ils avaient des archives familiales. Ce livre entend présenter les résultats de cette recherche et tirer le fil qui nous lie avec un monde devenu lointain, dont la mémoire vive s'estompe sous le sépia des cartes postales. Ainsi tente-t-il de porter témoignage et de lutter contre l'oubli.

06/2019

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Sciences historiques

Saône-et-Loire dans la Grande Guerre

Dès la mobilisation du 2 août 1914, les soldats de Saône-et-Loire se préparent à partir pour le front. Avec 21?237 morts et des milliers de blessés, le département paie un lourd tribut tout au long du conflit. A l'arrière, la population est régulièrement sollicitée pour contribuer à la victoire. Terre d'asile pour les réfugiés, la Saône-et-Loire consacre son économie à l'effort de guerre, à l'image des usines Schneider qui participent à la Défense nationale. Or, la pénurie de travailleurs civils nécessite l'emploi d'étrangers, de prisonniers de guerre, de mobilisés et de femmes. Tous sont placés sous contrôle car aucun défaitisme ne doit saper l'Union sacrée. Mais à l'adhésion du début succèdent les premiers mouvements sociaux suivis d'une grande lassitude. Les pertes humaines au front, la durée du conflit, la cherté de la vie et les restrictions sont autant de motifs d'exaspération. Un remarquable travail d'archives et une sélection de documents anciens permettent à Franck Métrot et Pierre Prost de revenir sur ce qu'a traversé la population de Saône-et-Loire pendant la Grande Guerre. Ils évoquent aussi comment, une fois la paix revenue, chaque commune a voulu honorer le sacrifice de ses enfants au travers des monuments aux morts qui témoignent encore aujourd'hui du traumatisme que fut la première guerre mondiale.

10/2014

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Sciences historiques

Un marin aviateur dans la grande guerre

De l'Extrême-Orient à l'escadrille côtière de La Baule-Le Croizic, nous suivons, grâce aux archives de sa famille, les aventures d'un jeune menuisier originaire du val de Loire incorporé comme matelot charpentier en 1912. Le déclenchement de la guerre, en août 1914, le surprend à Hokkaïdo où il est embarqué sur le croiseur cuirassé Dupleix. De retour en France, il prend part, au début de 1915, aux croisières de surveillance en Méditerranée occidentale (Baléares, Corse, Sardaigne) puis rallie la base navale de Lemnos en Grèce aux ordres du vice-amiral commandant l'escadre des Dardanelles. En avril 1917, affecté à l'escadrille côtière comme observateur marin bombardier, il assure la défense du littoral atlantique contre l'action des sous-marins allemands et la protection des premiers convois américains à destination de Saint-Nazaire. Robert Palliot, c'était son nom, volera jusqu'en décembre 1918.

09/2011

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Première guerre mondiale

1916 Petits soldats dans la Grande Guerre

Dans la mémoire collective, l'année 1916 renvoie toujours à " Verdun " et à " la Somme ", longues batailles dévoreuses d'hommes et d'illusions. Beaucoup de familles du Nord-Cantal dont certaines étaient déjà éprouvées, allaient en faire la cruelle expérience sur les pentes du Mort-Homme, de la Cote 304 ou bien encore devant les Forts de Douaumont et Vaux. Cependant, une multitude d'autres petits fronts, moins connus, restèrent allumés durant cette troisième année de guerre, emportant presque quotidiennement et dans une tragique banalisation nombre de nos compatriotes.

05/2023

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Histoire de France

14-18, Marseille dans la Grande Guerre

Dans le flot des publications que suscite le centenaire de la Grande Guerre, cet ouvrage est singulier. Il fait voir le conflit à partir de Marseille et il apporte un point de vue neuf sur des aspects encore très mal connus. Les auteurs, historiens et archivistes, mettent en lumière des documents totalement inédits que leur expertise croisée permet de déchirer. L'abondante iconographie originale, issue principalement d'archives familiales et privées généreusement offertes par des donateurs, donne une valeur unique à cette publication. Marseille, ville de l'arrière certes mais d'un arrière atypique. Si les combats ne se déroulent pas sur son sol, elle subit la guerre et en voit concrètement les effets. Des troupes de tous les pays alliés débarquent dans son port et traversent ses artères avant de monter au front, d'autres partent combattre en Orient, des soldats blessés de tous les continents viennent s'y faire soigner ou parfois y meurent, des prisonniers travaillent dans ses chantiers. Tandis que des milliers des leurs tombent dans les combats ou en reviennent mutilés, les Marseillais savent montrer leur sens de la solidarité, pour les soldats, mais aussi pour les réfugiés qui affluent dans la cité, comme pour la ville martyr d'Arras qu'ils vont aider à reconstruire. Marseille est florissante avant-guerre grâce à un port dont le trafic est à son apogée. Pour elle aussi, "rien ne sera plus comme avant".

11/2014

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Histoire de France

Un prêtre missionnaire dans la grande guerre

Depuis bientôt un siècle, dix-huit carnets, conservés dans une bibliothèque privée, gardaient précieusement les secrets d'un aumônier bénévole de la Grande Guerre. Mobilisé en août 1914, comme secrétaire dans une ambulance de campagne, Omer Denis ne tarde pas, dès la bataille de la Marne, à exercer auprès des blessés, " sans titre officiel ", les fonctions d'aumônier. En 1916, estimant ne plus être en mesure d'accomplir son ministère dans des conditions satisfaisantes, il demande et obtient un poste de brancardier dans un régiment d'artillerie de canons de 75. Ce personnage, qui a le sens de l'humour et de l'anecdote, se lance au fil des pages, dans de très intéressantes digressions qui sont autant de tableaux de la vie en cette période troublée. Ne négligeant jamais les bonnes relations, il n'hésite d'ailleurs pas à recourir à sa condition de prêtre pour améliorer le quotidien ! Bien au-delà de l'ecclésiastique en campagne, le lecteur découvre là un personnage aussi truculent qu'attachant. Partant de la masse considérable de notes des plus diverses, soigneusement consignées d'août 1914 à mars 1919, Denise et Allain Bernède, tous les deux rompus aux techniques du maniement des archives militaires, se sont livrés, après avoir transcrit les 1 356 feuillets du document, à un véritable travail de vérifications pour mettre en valeur ce "matériau pour l'Histoire", toujours difficile à traiter, que sont les témoignages.

11/2011