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Chandigarh et Le Corbusier. Création d'une ville en Inde 1950-1965

Extraits

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Littérature française

L'Aronde et le kayak. Une famille à Viroflay (1930-1960)

Ce livre retrace l'enfance de l'auteur, Professeur des Universités, essayiste et romancier, né en juillet 1955. Il décrit d'abord ses grands-parents et parents dans les années 30 puis pendant la guerre, puis son enfance et son adolescence dans les années 50-60. "A partir de ces photos, j'ai eu envie de dérouler le fil de mes ascendants et de mes souvenirs - me rappeler mon enfance dans les années 50 et 60 avec ses images persistantes, ses éclats, mes parents et mes grands-parents, du temps qu'ils ont traversé". De Saint-Aubin-sur-Mer (Calvados) jusqu'au Lavandou sur la Côte d'Azur, en passant par Viroflay en région parisienne, Jean-Pierre Naugrette revient sur les lieux de l'histoire de sa famille. Esquissant avec émotion et humour une série de portraits avant, pendant et après la Seconde Guerre Mondiale, il nous retrace une époque avec ses petits et grands événements, ses totems - l'automobile, la pratique du sport, les vacances... - et ses mots.

01/2020

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Sciences politiques

Agents secrets parachutés en Europe. 1940-1955

Une partie seulement de l'histoire des agents secrets parachutés en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale est aujourd'hui connue, celle des agents clandestins du SOE, du BCRA ou de l'Abwehr. En prenant appui sur des destins restés dans l'ombre jusqu'ici, Gaston Erlom évoque quelques réussites et plusieurs tragédies de ce combat. Mais la plupart des parachutages dans l'Europe occupée ou fraîchement libérée sont encore totalement inconnus, comme ceux des agents soviétiques ou nazis. L'auteur les évoque également et les met en parallèle avec bien d'autres infiltrations d'agents parachutés en Finlande, en Allemagne, en Yougoslavie et ailleurs. La seconde moitié du livre surprend par les révélations sur les agents parachutés derrière le Rideau de fer pendant la Guerre froide, au tout début des années 1950. A l'aide de photos et de documents pour la plupart inédits, l'auteur nous fait vivre leur recrutement, leur formation et, pour nombre d'entre eux, leur parachutage, rapidement suivi d'une arrestation, d'un jugement et d'une condamnation à mort. Trahison, malchance, amateurisme, rivalités se conjuguèrent pour faire de tous ces destins une odyssée digne des meilleurs thrillers.

06/2020

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Poésie

Anthologie poétique 1956-1970 et 1999-2018

Lecteur, lectrice, qui me faites l'honneur de vous pencher sur mon livre, sachez que celui-ci sera pour moi le dernier en poésie. D'où le besoin d'un retour sur tout ce que j'ai écrit, qui puisse s'appeler poème, pendant ces soixante années : en réalité, deux périodes séparées par un inexplicable silence de vingt-sept ans, lequel je ne tenterai pas d'expliquer. Je ne suis pas tenant de l'inspiration sauvage, non maîtrisée. Ni prêt à l'autosatisfaction : l'écriture de la poésie est un travail et mes ouvrages restent longtemps sur l'établi. Je ne les abandonne que lorsque je pense leur avoir donné la forme la plus convaincante. Pour cette anthologie, le choix a été douloureux et salutaire : beaucoup de textes sont restés sur le bord du chemin. Au terme de ma recherche en poésie (j'ai tout testé : le classique, le vers dit libre, le verset, la prose), il me reste l'espoir d'être lu, compris, et, peut-être, d'exister, dans un futur où je ne serai plus.

04/2019

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Beaux arts

Les peintres mexicains (1910-1960)

Après des siècles d'une culture riche et complexe, le Mexique semblait avoir perdu son originalité à partir de la conquête espagnole. Son histoire coloniale tourmentée s'achève en 1910 avec le déclenchement d'une grande révolution au terme de laquelle le pays va retrouver son dynamisme. Pour un accès au plus grand nombre, on développe l'éducation, on récuse l'art élitiste et on privilégie la gravure et la peinture murale. Dans les lieux publics, Rivera, Orozco et Siqueiros créent de vastes fresques flamboyantes qui révolutionnent l'esthétique et surprennent le monde. Plus réservés, le peintre Carlos Mérida, le graveur Leopoldo Méndez ou le sculpteur Germén Cueto n'exaltent pas moins la culture populaire sans renoncer aux acquis de l'avant-gardisme européen ou local (le stridentisme). Ce mouvement général ne gênera pas cependant l'activité de créateurs indépendants parfois proches du surréalisme et dignes héritiers des joyeuses parades de squelettes de Posada ; nommons les méconnus Jean Charlot, Maria Izquierdo et l'inventif Rufino Tamaya, sans oublier la désormais célèbre Frida Kahlo. Enfin, les années 1950 voient de tout jeunes artistes amorcer un tournant qu'on nommera la ruptura, pour se libérer de l'autorité d'aînés qui peinent à se renouveler. José luis Cuevas, Enrique Echeverria, Manuel Felguérez et leurs amis nous entraîneront alors vers le XXIe siècle avec dextérité, couleur et humour. 286 illustrations en couleur témoignent de cette prodigieuse renaissance.

10/2013

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Sciences politiques

Oeuvres complètes. Tome 4, Pour une République moderne (1955-1962)

Ce tome IV comprend notamment des documents sur : la tentative de modernisation du Parti radical (1955-1957) ; la rupture avec le gouvernement Mollet sur l'Algérie (1956) ; la mise en garde contre le Marché commun (1957) ; les relations avec de Gaulle en mai 1958 et l'hostilité aux institutions de la Ve République ; l'analyse des causes du sous-développement et les propositions économiques et monétaires aptes à y faire face ; la formation du P S A et du P S U et les relations de Pierre Mendès France avec le socialisme. Il comprend également La République moderne (édition de 1962 et révisions de 1966), ouvre politique majeure de Pierre Mendès France.

01/1988

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Economie

L'Est-Cameroun de 1905 à 1960. De la "mise en valeur" à la marginalisation

La colonisation n'a pas connu le même rythme et la même intensité dans toutes les régions de l'Afrique. La partie orientale du Cameroun, plus isolée et moins densément peuplée, a été particulièrement déstructurée lorsqu'elle a été prise dans l'engrenage du système d'exploitation capitaliste européen. La "mise en valeur" effectuée par les occupants allemands puis français a enclenché un processus d'appauvrissement et de dépeuplement. Livré pendant un demi-siècle à une exploitation brutale et anarchique, l'Est-Cameroun apparaissait, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, comme une région déshéritée, meurtrie par les travaux forcés et dépeuplée par les épidémies. Le mode de production instauré dans la région, notamment l'extraction des produits du sol, a laissé des stigmates jusqu'à nos jours, maintenant les populations dans une économie qui est, soit tournée vers les cultures de rente, soit fondée sur de la "débrouillardise".

12/2013

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Beaux arts

Les peintres d'Autun 1900-1950. Une inspiration en terre autunoise. Une école de peinture entre ville et ruralité

Durant des années, ils ont peint ce coin de France : une quinzaine d'artistes, amis, réunis autour de la forte personnalité de Louis Charlot (1878-1951), tous attachés à ce terroir et à sa ville emblématique, Autun. Ce livre retrace leurs aventures artistiques et humaines, leur attachement fidèle et revendiqué à ces lieux qui les fascinèrent mais également, avant eux, l'immense William Turner dont on connaît un dessin de la porte d'Arroux. Cette source d'inspiration constante explique-t-elle la profondeur de leur vision, la justesse de leur peinture ? Il s'en dégage en tout cas un amour de ces paysages, une acuité et une "honnêteté" qui leur font honneur. Ils ne peignaient pas pour ta gloire ni pour vendre mais pour rendre la vérité de ce qu'ils voyaient.

04/2017

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Histoire de France

GENERAL DU CONTINGENT. En Algérie, 1960-1962

Le général Ailleret rejoint l'Algérie en mai 1960, quelques jours après le succès de la première explosion atomique française au Sahara. Il y reste jusqu'au printemps 1962. Pendant presque deux ans, il est le "patron" de quelque quatre cent mille officiers, sous-officiers et soldats, qui mènent une guerre sans nom, sans visage : la guerre d'Algérie. C'est donc un témoignage exceptionnel que nous publions aujourd'hui, une page de notre histoire retrouvée trente ans après la mort d'un de ses acteurs principaux. Le général Ailleret fait revivre ces années de sang et de larmes, depuis sa nomination dans le Constantinois, comme commandant de la Zone Nord, jusqu'à l'arrêt des combats. Il ne nous cache rien de ses doutes, de ses difficultés, de ses angoisses. Il évoque aussi ses succès, les nuits sans sommeil, le contingent qui le soutient contre les putschistes, la guerre des rues, les ordres de Paris, l'arrestation des factieux... Deux années épuisantes, exaltées. Car les généraux se font rebelles, les rebelles agents secrets, et les agents secrets... terroristes. Le général Ailleret mêle avec talent ses réflexions stratégiques personnelles, des anecdotes tragiques, drôles parfois, l'évocation des combats. C'est toute une époque qui renaît sous nos yeux, des années de souffrance et de malentendus. Général du contingent est un témoignage historique hors du commun : quand un soldat se fait chroniqueur.

11/1998

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Ethnologie et anthropologie

Pierre Bourdieu en Algérie (1956-1961). Témoignages

Ce livre retrace, sans se vouloir exhaustif, la période algérienne de Pierre Bourdieu : celle qui va de 1956, date de son arrivée dans le Cheliff, région inhospitalière chaleur torride en été et froid glacial, en hiver, à 1961, date de son départ précipité d'Alger, devenue la proie du terrorisme urbain. Il vise cependant à éclairer le lecteur, fût-ce partiellement, à partir de témoignages oraux, véritables archives vivantes, émanant de collègues et d'étudiants qui l'ont côtoyé et partagé avec lui moult angoisses, espoirs et désespoirs dans un climat de tensions politiques dans un conflit de guerre ayant gagne tant le monde rural que dans le monde urbain, à l'instar de la bataille d'Alger, en 1957.

06/2022

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Religion

Dieu Vivant (1945-1955). Christianisme et eschatologie

Cette monographie vient reconstituer l'histoire d'une revue prestigieuse, Dieu vivant (1945-1955), animée par Marcel Moré, Jean Daniélou et Louis Massignon, mûrie sous l'Occupation et dans la résistance, et qui accompagna par sa dominante théologique et sa spiritualité "eschatologique" les angoisses de la Guerre froide, la vogue de "l'existentialisme", les approfondissements du dialogue oecuménique et interreligieux et les renouvellements de la pensée catholique dans le moment préconciliaire. Entre Esprit (Mounier), Critique (Bataille) et Les Temps modernes (Sartre), très liée à l'itinéraire spirituel de son principal animateur Marcel Moré (1887-1969), la revue marqua l'un des principaux carrefours intellectuels du moment, laissant ensuite une trace profonde par la qualité et la variété de ses collaborations, le tranchant dialectique de ses positionnements et l'intensité de ses sommaires. Sartre, Bataille, Queneau ou Klossowski, Michel Leiris, Brice Parain ou Jean Hyppolite, mais aussi les Pères de Lubac, Fessard, Bouyer, Urs von Balthasar, Monchanin, Claudel, Maurice de Gandillac ou Gabriel Marcel ont croisé son histoire, à des titres divers, faisant ainsi de Dieu vivant le principal organe de la "nouvelle théologie" d'après-guerre.

10/2015

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Humour

Vous me croirez si vous voulez. Mémoires de guerre et d'humour

D'une authenticité sans fard, les mémoires tragi-comiques de Georges Bernier (1929-2005), alias le Professeur Chorou, livrent une étonnante contre-histoire de la France des années 1930 aux années 1990. Va-nu-pieds issu d'une famille modeste, ouvrier itinérant puis voyou, arnaqueur, proxénète ou gigolo, Bernier raconte sa jeunesse misérable et la sale guerre d'Indochine, où il s'engage de 1950 à 1952. Réformé pour tuberculose, il croise sur le pavé de Paris la route de Cavanna avec qui il créera Hara-Kiri (1960-1985) puis Charlie hebdo (1970-1982). De Fred, Reiser et Wolinski à son pote Coluche et à sa fille Michèle Bernier, de l'Olympia à Canal +, ce Diogène moderne, d'une totale intransigeance, qui révolutionna la presse et l'humour français, retrace dans cette virulente et hilarante autobiographie un destin d'homme, d'éditeur, d'artiste et de libre penseur exceptionnel.

09/2018

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Littérature française

Tranches de vie en pays minier. Aniche, les jeunes dans les années 1955-1960

Ce livre, commencé par l'auteur en 1962, qui avait à l'époque 18 ans, fut écrit avec une certaine ferveur et un sens aigu de justice sociale. L'histoire, sans être autobiographique, reflète parfaitement le climat assez particulier qui envahissait la jeunesse des cités minières des années 1950-1960. Il a surtout voulu montrer que même un fils d'ouvrier pouvait par son travail devenir un homme respectable. Il a aussi voulu dépeindre sa ville natale sous un angle encore peu connu, en effet les Anichois de l'époque étaient des êtres simples, courageux, respectueux des règles et des différences.

06/2018

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Sociologie

Une fille en correction. Lettres à son assistante sociale (1952-1965)

Dans le sous-sol d'une association chargée de l'enfance à Avignon, sur des étagères en acier des années 1950, se succèdent trois cents mètres de dossiers noircis par le temps. "C'est un débarras", me lance Chantal, la cheffe du service, "vous ne trouverez que du vieux papier !". Des fouilles surgissent 160 lettres entre Micheline - enceinte à 20 ans - et Odile, assistante sociale auprès du tribunal pour enfants. L'histoire commence ainsi. Une grossesse hors mariage et en situation de pauvreté, c'est une vie scellée dans un foyer maternel. Tandis qu'un cercle de femmes "sages" s'occupe de Micheline, celle-ci se révolte et s'enfuit. On la recherche dans tout le Roussillon. Odile la rattrape. Micheline aime sortir au bal ? L'assistante sociale l'en dissuade et la menace. Et pourtant, elle l'aime bien, cette échevelée ! C'est "ma fille", écrira-t-elle un jour. C'est dans l'entrelacs de cette correspondance, sur le fil des relations entre Micheline et Odile, que se tisse le récit de Jean-François Laé autour des plaintes, de la soumission et de la révolte de ces jeunes femmes si tôt assignées. Filles célibataires, indisciplinées ou frondeuses, souvent en bisbille avec leurs familles, elles sont les oubliées de notre histoire. A travers la révolte de Micheline, Jean-François Laé poursuit inlassablement son exploration des vies "faibles", fragiles, celles "d'anormaux" qui lancent un défi à l'ordre social.

08/2018

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Sciences historiques

Réfugiés et apatrides. Administrer l'asile en France (1920-1960)

La question de la protection des réfugiés est d'une brûlante actualité. Elle ne peut cependant être bien comprise qu'en explorant son histoire, qui est particulièrement mal connue. L'objectif de ce premier volume publié par le Comité d'histoire de l'Office français pour la protection des réfugiés et des apatrides, à partir d'archives en grande majorité inédites, est de contribuer à remédier à cette méconnaissance. Il porte sur les années 1920 à 1960 et concerne la France et le monde occidental. En tenant compte des nouvelles orientations de la recherche, l'ouvrage a une approche globale du réfugié, et produit les éléments d'une histoire qui érige celui-ci en sujet et non en simple objet de projections des politiques publiques, des mobilisations associatives et des programmes humanitaires. Il permet ainsi de rejoindre la centralité de la figure du réfugié au XXe siècle comme concept-limite mettant en tension les fondements de l'Etat-nation. Peut-on dire que la protection des réfugiés en France des années vingt aux années cinquante est marquée par des ruptures de pratiques, de normes et d'acteurs significatives ou au contraire, les éléments de continuité l'emportent-ils ? Comment comprendre les articulations entre le national et l'international dans une période de mise en place d'un droit des réfugiés par la Société des Nations puis par l'organisation des Nations unies avec la convention de 1951 ? Comment mesurer le tournant que constituent la Seconde Guerre mondiale et la création de l'Ofpra en 1952 ? Comment analyser la création d'une institution administrative, qui succède à une gestion nationale et internationale de type consulaire mise en place pour les réfugiés russes et arméniens depuis l'entre-deux-guerres ? L'évolution souvent soulignée à partir des exils allemands et autrichiens, notamment juifs, vers une individualisation du statut de réfugié, c'est-à-dire le passage d'une protection collective, par groupes nationaux, à un statut, celui de 1951 avec la convention de Genève, intégrant la crainte de la persécution et une instruction individualisée est-elle véritablement opératoire ? Ce sont à ces différentes questions que les contributeurs de cet ouvrage essaient d'apporter des éléments de réponse à travers une sociohistoire des pratiques et des acteurs étatiques et transnationaux.

06/2017

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Beaux arts

AUA. Une architecture de l'engagement 1960-1985

Rassemblant plusieurs générations de concepteurs aux origines disciplinaires et géographiques très diverses, l'AUA a développé son activité pendant 25 ans dans une France saisie par la modernisation et en proie à une activité politique intense - de la guerre d'Algérie finissante au premier mandat de François Mitterrand. En quelque sorte banni des grands centres urbains, il a opéré dans les territoires de banlieue et dans les premières villes nouvelles, dans un jeu permanent entre les initiatives des collectivités locales et les programme de l'Etat. L'engagement, défini par une participation active à l'histoire, marque l'ensemble des actions de l'AUA, qui n'a jamais dissocié la réponse aux attentes des élus et des militants de ses objectifs architecturaux. Cette démarche traverse tous les domaines dans lesquels l'Atelier a déployé son action ; l'habitation et les équipements publics ; l'urbanisme des tissus de banlieue et un souci pionnier du paysage ; la confrontation avec les techniques d'industrialisation et les modèles innovants. L'AUA a par ailleurs été parmi les pionniers d'un nouvel exercice professionnel fondé sur la coopération, le dialogue et le partage, qui a fait figure d'exemple et dont l'esprit pionnier et fécond est lisible dans les projets conduits par une nouvelle génération d'architectes issus de l'enseignement d'après 1968. La diversité des écritures architecturales (Jacques Kalisz, Henri Ciriani, Paul Chemetov, Claude Parent, etc.) s'accompagne d'une adhésion partagée à un ensemble de principes, comme la fidélité aux idées du mouvement moderne, une réflexion persistante sur le travail d'équipe avec le souci de la pluridisciplinarité et l'attachement à la dimension sociale de l'architecture. Conçu comme un livre-catalogue, l'ouvrage accompagnera une exposition temporaire du même nom à la Cité de l'architecture et du patrimoine qui se tiendra du 29 octobre 2015 au 29 février 2016.

11/2015

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Critique littéraire

Le Poëte et la Bible. Tome 2, 1945-1955

" Avec ce deuxième volume s'achève la publication des commentaires bibliques de Claudel, cette longue méditation commencée dans les années trente, qui ne prend fin qu'avec sa vie, lorsqu'il s'interrompt au milieu d'une phrase de son nouveau commentaire d'Isaïe, peut-être le jour même de sa mort, le 23 février 1955. On retrouve dans ces études, toutes parues après la guerre, les même thèmes que dans les précédentes : le roman ou le drame ou l'épopée de la Création, celui du combat de la Femme, Vierge, Marie, Sagesse, contre Satan, le Fils rebelle, combat qui doit se terminer par le triomphe de Dieu, génial metteur en scène, dans l'Apocalypse. Une grande nouveauté cependant : ce combat extraterrestre est repris par l'aventure humaine, qui n'est autre que l'Histoire sainte, et, plus profondément, dans le cœur de chaque homme qui a le devoir de faire naître en lui un nouveau Christ. Les textes du premier volume, parus avant la guerre, ont été lus par un vaste public et demeurent relativement connus. Ceux que nous republions aujourd'hui ont pâti des difficultés de la vie quotidienne dans un pays occupé à panser ses plaies, et, plus encore peut-être, de l'évolution des mentalités. Claudel en a souffert, qui disait : " L'Evangile d'Isaïe. Pourquoi est-ce que j'ai écrit tout cela, que Dieu m'a commandé, tout cela que personne ne lit, à quoi personne ne s'intéresse, encore moins les chrétiens et les prêtres que les autres ? Tu autem, Domine ! " Ce sont donc des œuvres pratiquement inconnues, même des claudéliens, que nous avons voulu tirer de l'oubli pour y faire découvrir un nouveau " paquet de mer poétique ", comme disait Thibaudet parlant de Tête d'or. Plus peut-être que les thèmes que nous venons d'énumérer, plus que l'émouvante introduction des souvenirs personnels, on admirera dans nombre de ces pages l'écriture éblouissante d'un écrivain libéré de toute convention, qui joint à une facture parfois toute mallarméenne (la description de la grande rosace de Notre-Dame) l'enthousiasme lyrique du croyant en possession, désormais définitive, du sens. " Michel Malicet.

05/2004

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Grandes réalisations

Le Cèdre, Jean Tschumi 1951-1956

La découverte d'une oeuvre d'art totale de Jean Tschumi, aussi célèbre que méconnue. Achevé en 1956, le siège de la Mutuelle Vaudoise à Lausanne devient rapidement le modèle de l'architecture administrative en Suisse. L'intention du maître de l'ouvrage est clairement démonstrative : on veut un bâtiment en mesure d'exprimer, par sa modernité architecturale, l'image d'une société tout aussi moderne et dynamique. Jean Tschumi, figure clé de l'architecture du XXe siècles, est à l'oeuvre. Béton armé apparent ; dispositifs techniques de pointe ; flexibilité des intérieurs. Ces idées sont savamment transposées dans le bel ensemble dit "Le Cèdre", du nom du site, dans un cadre naturel d'exception que Tschumi saura valoriser. L'architecte compose avec les formes et les matériaux, les couleurs et les textures, selon une démarche de très grande cohérence. Viendront s'ajouter une série d'oeuvres d'art admirablement intégrées dans l'architecture, une véritable "oeuvre d'art totale". Le Cèdre est l'un des bâtiments les plus célébrés en Suisse et au-delà, une démonstration même. Cette première monographie consacrée au bâtiment de Jean Tschumi souhaite lui rendre hommage.

02/2023

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Rock

Un démocrate : Mick Jagger 1960-1969

"La vérité, c'est que Mick Jagger est né en 1960 et mort en 1969. Né au printemps 60, et mort le 6 décembre 69. C'est précis, c'est daté, c'est du document, ça se vérifie dans mes registres. Vous ne le saviez pas, moi je le sais. Sur Mick Jagger je sais tout. Rien lu rien étudié, compulsé nulle archive, dépoussiéré nul cadastre, déterré nulle relique, je sais tout. Et d'abord ceci : qu'il est né en 1960 et mort en 1969. Et je dirai comment". François Bégaudeau nous conduit de la naissance des Stones à leur mort, un jour de 1969 où Mick Jagger, qui appartenait tout entier à la foule, décida de ne plus offrir de lui-même qu'une rock star opportuniste. Amenée à la manière des tragédies grecques, annoncée dès le départ, la "mort" de Mick Jagger interpelle le lecteur lui rappelant ses plus intimes trahisons, résonnant comme la fin d'une époque.

03/2014

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Beaux arts

Le Corbusier, Voyage d'Orient. 1910-1911

En mai 1911, Le Corbusier débute un voyage qui le mènera à Prague, Vienne, Budapest, Istanbul, mont Athos, Athènes, puis Pompéi et Pise avant de regagner la Suisse où il construira, en souvenir de ses impressions, deux villas : l’une surnommée blanche et l’autre turque. Trois aspects caractérisent cet ouvrage et éclairent son importance : ses qualités purement littéraires, la progressive transformation de la personnalité de l’auteur au fil du parcours, le rôle de ces leçons dans son processus de conception tout au long de sa vie. De son vivant, Le Corbusier fera paraître une quarantaine d’ouvrages, une activité qui l’amènera à faire inscrire la mention « homme de lettre » sur sa carte d’identité lorsqu’il acquiert la nationalité française. Quelques semaines avant sa mort, il se soucie de la publication du Voyage d’Orient qu’il amende légèrement avant de l’envoyer à l’impression. Formé initialement en tant que graveur de boîtier de montre, Le Corbusier s’extirpe lentement au fil de son évolution du moule ornemaniste et des tendances décoratives de l’Art nouveau. Le Voyage d’Orient rend compte du lent passage vers l’architecture d’un personnage initialement ému autant par l’art populaire et l’habileté des artisans potiers slaves qu’averti du grand art rendant visite à Vienne ou à Bucarest à de grands collectionneurs de peintures. L’arrivée à Istanbul, la découverte des mosquées, la géométrie simple qui les caractérise lui fait se rallier à la théorie moderniste de Paul Cézanne : « Il faut traiter la nature selon le cube, la sphère et le cône ». Or ces cubes, ces sphères ou demi-sphères, il les a sous les yeux avec ces coupoles blanches qui parsèment la ville. Cette découverte sera renforcée par la rencontre avec l’architecture classique des temples grecs qui se produira sur les marches de l’Acropole. Ce voyage éclaire le rapport de l’auteur entre inspiration et création. Hormis le récit qu’il tire de ses découvertes, Le Corbusier remplit plusieurs carnets de dessins, croquis et annotations (certaines pages sont reproduites dans l’ouvrage). Sa vie durant, il retournera à ces études de l’année 1911 pour ressourcer sa créativité et y puiser la matrice de ses formes nouvelles. Le récit est accompagné d’une postface analysant le rôle des voyages dans le travail de Le Corbusier et d’une introduction présentant le contexte de ce déplacement.

01/2012

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Littérature française

Réminiscence

Faisant suite à Cahiers d'écolier (1950-1960), Fables sous rêve (1960-1970) et Les Liens d'espace (1970-19970), ce quatrième volume du "Journal de travail" de Claude Ollier couvre la décennie 1980-1990, durant laquelle ont été écrits Mon double à Malacca, Une histoire illisible, Truquage en amont, Obscuration et Feuilleton. Le récit du cheminement de ces livres s'y nourrit de l'écho de rencontres, de brèves échappées lointaines, de quelques rêves encore et de nombre de lectures.

12/2003

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Littérature française

Bab-el-Oued. Bab-el-Oued raconté à Toinet (1955). Alger – Bab-el-Oued (1956).

"Bab-el-Oued raconté à Toinet" (1955). "Alger - Bab-el-Oued" (1956). Avec des extraits de : "Cette haine qui ressemble à l'amour" (1961) - "Journal d'exil" (1963) - "Interdit aux chiens et aux Français" (1966). Si Camus a chanté Belcourt, Brune s'est penché sur le quartier de Cagayous, Bab-el-Oued, ce "melting pot" fascinant. Dans son roman "Cette haine qui ressemble à l'amour" (1961) et son "Journal d'exil" (1963), Brune a longuement déclaré son amour pour ce faubourg d'Alger. Dans "Interdit aux chiens et aux Français" (1966), il a décrit son calvaire qui était celui de toute l'Algérie française. Mais déjà en 1955, dans une série d'articles pour "La Dépêche quotidienne", c'est plein de tendresse et d'humour que Brune a "raconté Bab-el-Oued à Toinet" en y ajoutant une cinquantaine de caricatures pertinentes. Tous ces écrits se trouvent réunis dans cette nouvelle édition. "Bab-el-Oued ? Ce n'est pas une ville espagnole, ni italienne, ni française. C'est une ville nouvelle... une ville comme il n'en existe nulle part ailleurs. C'est une ville-synthèse. Elle est née du brassage de tout ce que la Méditerranée compte de pèlerins de l'aventure, dont les yeux sont accoutumés à chercher au-delà de l'horizon de la mer d'insaisissables eldorados. C'étaient des Napolitains orgueilleux, des Maltais subtils, des Corses fiers comme des condottières, des Andalous nonchalants, des Calabrais têtus, des Catalans tragiques... et des Français plus sceptiques que toutes les races du monde puisqu'ils sont capables de rire même des miracles qu'ils accomplissent. Ils ont importé un prodigieux acharnement au travail et toutes les traditions latines qui comptent parmi les plus somptueuses du monde. Mais ils ont surtout apporté la gaieté et la jeunesse des races régénérées par les échanges... une vivacité que les bourgeois glacés et pincés jugent vulgaire mais qui n'est qu'une manifestation de la spontanéité des gens sincères et simples... la bonhommie familière des peuples qui ont trop souffert pour ne pas avoir appris les vertus de l'indulgence... et qui savent dissimuler les soucis quotidiens derrière des plaisanteries et des rires qui sont la pudeur des gens pauvres. Voilà Bab-el-Oued". (Jean Brune)

05/2015

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Pédagogie

La Route de la joie ou La création d'une école en Inde

Comment renouer avec la joie lorsque la vie vous a privée de ce que vous aviez de plus précieux, de plus cher... un mari, un fils ? L'auteur cruellement éprouvée part en solitaire à la découverte de l'Inde, ce pays mystérieux et paradoxal, qui à la fois fascine et effraie, pour se confrontera ses peurs et se mettre à l'épreuve. Elle ignore alors que ce voyage va bouleverser sa vie et lui insuffler une énergie nouvelle. Elle cheminera désormais aux côtés des enfants pauvres rencontrés au hasard des ruelles de Fatehpur Sikri, cette ville qui n'intéresse personne et créera pour eux une école qui accueille aujourd'hui 7o enfants. Hélène Khim-Tit nous livre avec pudeur et enthousiasme le récit de cette extraordinaire aventure. Elle y décrit la méthode pédagogique appliquée pour un apprentissage ludique, joyeux, favorisant la mise en valeur de l'enfant et la fierté que procure à chacun le sentiment d'appartenance à son école. Un témoignage émouvant et inspirant, une magnifique leçon de résilience, d'humanité et de vie.

11/2019

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Critique littéraire

Le polar américain, la modernité et le mal. (1920-1960)

Quel rapport entre les discours d'Abraham Lincoln et les enquêtes des privés américains ? Entre les champs de bataille 1917 et les combats de Scarface ? Entre la doctrine de Calvin les violences de Mike Hammer ? Entre le langage expérimental de Gertrude Stein et l'argot de Sam Spade ? Entre les magazines de: pulp fiction et les revues d'avant-garde des années 1920 ? Au rebours des visions séparatistes ou cloisonnées du polar; l'auteur montre que le roman policier américain constitue un genre ouvert sur l'histoire sociale et politique des Etats-Unis, traversé par les mêmes préoccupation3 linguistiques et stylistiques que la grande littérature de, son temps, marqué par les courants de pensée et les idéologies pessimistes nés de la révolution industrielle et de la Première Guerre mondiale : il faut y voir le double noir du roman américain d'avant-garde, avec lequel il est, de Faulkner à Burroughs, resté en dialogue souterrain mais permanent, inventant comme lui un nouveau langage, en rupture avec les normés du XIXe siècle. Cet ouvrage constitue à la fois une étude des formes et de l'évolution du polar pendant son âge d'or (1920-1960) et une réflexion sur sa portée esthétique et idéologique : ses grands , auteurs, de Dashiell Hammett et Raymond Chandler à Jim Thompson ou Peter Rabe, ont su renouveler le langage de la fiction populaire pour mettre en équation le mal et la modernité. Le polar est le lieu d'un échange entre des schémas romanesques souvent stéréotypés et des expériences d'écriture parfois radicales. Comme le blues, le jazz ou le cinéma, il reflète la vitalité de la culture américaine et sa capacité à s'incarner dans des formes d'expression " d'en bas " pour les élever jusqu'au niveau de l'art.

08/2006

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Histoire de France

La guerre des appelés en Algérie. 1956-1962

Février 1956 : dans le cadre des renforts promis par Guy Mollet à l'Algérie, les premiers "Disponibles" quittent Marseille pour Alger. A leur suite, l'auteur nous entraîne à Oran, à Bône, en Kabylie, dans des fermes qu'il faut aménager, des postes qu'il faut construire, en bordure des forêts, des montagnes où, insaisissable, rôde le Rebelle. Peu à peu pourtant, les "Appelés" apprennent à dominer leur peur, à "crapahuter" comme leur adversaire, à nouer contact avec la population. Et ils se prennent d'amour pour ce pays rude, sauvage, difficile. Voici la "Bataille d'Alger". Vue du bled, elle prend une autre dimension : sur place, avec leurs pauvres moyens, les "naufragés du Quadrillage" font face à la grève, à l'insurrection. Voici le 13 mai, vécu de loin, à travers les transistors, depuis le bled, en Oranie ou en Kabylie ; vécu de près, en contact étroit avec les habitants des mechtas, des douars, des villages. Si les "Barricades" de 1960, le "Putsch" de 1961 ne les atteignent qu'étouffés par la distance, ils leur montrent que la fin de l'Algérie française est proche. Après avoir cru à la victoire en participant aux grandes opérations "Challe", ils se résignent au départ. L'auteur, qui les a vus vivre, souffrir, être tristes ou gais, a voulu rendre hommage à tous ces Appelés qui avaient vingt ans, et qui étaient fiers.

09/1999

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Architectes

Jean Tschumi. Architecte

Partageant sa vie entre Paris et Lausanne, Jean Tschumi (1904-1962) s'est imposé comme l'inventeur d'une architecture moderne et fonctionnelle au service d'entreprises et d'institutions, tels les Sièges de la Mutuelle Vaudoise Accidents (1951-1956) à Lausanne, de Nestlé (1956-1960) à Vevey et de l'Organisation mondiale de la Santé (1959-1966) à Genève. A travers une contribution exceptionnelle de Bernard Tschumi et sept essais confiés à un conservateur, des historiens et des architectes, cet ouvrage embrasse tous les aspects de la production d'un architecte qui fut aussi décorateur et urbaniste. De l'étudiant à l'enseignant, des ensembles mobiliers aux plans urbains, de l'art de construire à la synthèse des arts, Jean Tschumi a su tracer une voie singulière dans l'histoire architecturale du XXe siècle par sa vision d'un art total et par sa recherche constante d'excellence.

05/2021

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Philosophie

Les Modernes

Jean-Paul Aron est le témoin aigu, passionné, féroce des événements culturels de 1945 à 1984. Cinquante-quatre épisodes majeurs, de la conférence d'Antonin Artaud au Vieux-Colombier en 1947 aux journées de Mai 68, de la sortie du film de Jean-Luc Godard A bout de souffle en 1960 au séminaire de Jacques Lacan à l'Ecole Normale supérieure en 1964, de la création du Club Méditerranée et de la première représentation de La cantatrice chauve d'Eugène Ionesco en 1950 à la décade de Heidegger à Cerisy en 1955, de la publication de Mythologies de Roland Barthes en 1957 à l'exposition Manet en 1983. Mémorialiste dans la tradition de Saint-Simon et de Chateaubriand, Jean-Paul Aron se livre à une critique acerbe de la modernité. Il dénonce les "clans", les terrorismes et détrône les pontifes. Les modernes : la somme d'une époque et l'oeuvre subversive d'un esprit libre. Un livre de vie face à la glaciation récente de la pensée, de la littérature et des arts.

09/1986

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Poésie

Donnant Donnant. Poèmes 1960-1980

Ce livre regroupe tous les recueils de Michel Deguy publiés de 1960 à 1980 et remplace les deux volumes précédemment parus en Poésie/Gallimard sous les titres Ouï dire et Poèmes II. Une préface inédite, en forme de manifeste, offre une analyse saisissante du fait poétique tel que l'auteur le perçoit désormais. C'est que le parcours en poésie de Michel Deguy s'est développé d'abord comme un passage du simple au complexe pour aboutir à une forme de maîtrise de la complexité. Aux paysages de la terre qu'il faut arpenter et repérer s'adjoignent les sites, les strates, les agencements du langage qu'il faut d'un même mouvement explorer et comprendre afin de signifier autrement. Ce défi ne vise nullement à la fin de la langue, qui s'apparenterait à la fin d'un monde, il cherche au contraire la résurgence, le retour de l'urgence initiale, le rythme capable de susciter avec les premiers mots un seuil de reconnaissance et de résistance au non-dire du bavardage ambiant. C'est un périple obstiné qui s'apparente à une opération de survie : exploration érudite qui place tout son élan dans un questionnement sans repos, dans un vertige en quête d'espace et de sens. A quoi concourent les mots d'un vocable donné ? Pour qui vont-ils sonner ou chanter ? Et qu'en est-il des bruits de la tribu ? S'interrogeant sur les destinations possibles du poème, Michel Deguy ouvre le champ à l'infini plutôt que de le baliser. Le destin de la poésie lui apparaît errance inéluctable, course sans illusion, passage de l'ère des prophéties, des envoûtements, aux temps de dépossession. La responsabilité des poètes est néanmois engagée, et quasi absolue : proies de l'éphémère, ils ont pouvoir, ni plus ni moins, d'éveiller en l'homme jusqu'aux forces contraires qui fabriquèrent les dieux.

09/2006

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Critique littéraire

MON SIECLE. Chroniques 1952-1960

Il nous faut écrire comme si c'était notre dernier jour, notre dernière chance. En marge s'il le faut. Et c'est là où le brave journal est bénéfique... Nous sommes payés pour faire les fous, pour écrire ce qui nous passe par la tête. Et après, l'oubli, le divin oubli. Oui, si bon que soit notre papier, il sera oublié le jour ou la semaine où il a été publié. C'est la loi de la presse. Et, plus tard, en livre, avec un peu de chance, cet article retrouvera sa fraîcheur. Comme s'il était un inédit. B.F.

10/1996

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Poésie

L'ignorant. Poèmes 1952-1956

"Plus je vieillis et plus je croîs en ignorance, plus j'ai vécu, moins je possède et moins je règne". "Comme le feu, l'amour n'établit sa clarté que sur la faute et la beauté des bois en cendres". Ces vers ouvrent et ferment le poème intitulé L'Ignorant qui donne son titre au nouveau recueil de poésies de Philippe Jaccottet. Ils indiquent admirablement la recherche philosophique et poétique qui domine l'oeuvre que nous donne aujourd'hui l'auteur de L'Effraie. Les trois "livres" de ce volume (Dans les rues d'une ville - Paroles dans l'air - Le livre des morts), composés respectivement de 13, 20 et 7 poèmes, prouvent que l'unité profonde d'inspiration, la rigueur et l'originalité d'expression, la sobriété dans la richesse demeurent les qualités maîtresses du poète.

05/2013

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Photographes

Jean-Marie Périer. 1960-1970

Dans cette édition collector, Jean-Marie Périer nous réouvre les portes de la gigantesque galerie que fut le début de sa carrière de photographe dans les années 1960-1970. Il emmène le lecteur à la rencontre des icônes naissantes de cette période aussi bien en France qu'à l'international. Johnny Hallyday, Jacques Dutronc, Françoise Hardy ou encore les Beatles ou Marianne Faithfull se succèdent au fil des pages et s'offrent au lecteur à travers l'objectif du photographe. Le livre alterne photos et de longs textes qui se complètent et plongent le lecteur au coeur des deux décennies. Jean-Marie Périer y évoque sa vision de cette génération qu'il a connue et côtoyée et livre des anecdotes intimes sur des personnalités qui ont marqué une époque et sont entrées dans la légende.

10/2021