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Arjuna

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Bouddhisme

Le Sens des arcanes des Trois Traités. Contribution à l'étude du Madhyamika dans le bouddhisme d'Extrême-Orient

Le Sens des arcanes des Trois Traités du Chinois Jizang (549-623) est célèbre dans le bouddhisme d’Extrême-Orient comme l’introduction classique à l’école de "la Voie du Milieu" (Madhyamika). Il constitue un document irremplaçable sur le processus de l’acclimatation en Chine de cette tradition philosophique fondamentale du bouddhisme du Grand Véhicule développée en Inde par N�g�rjuna (IIIe s. de notre ère). L’ouvrage est connu aussi pour ses dimensions apologétiques. Il commence par réfuter les voies indiennes et chinoises extérieures au bouddhisme, soit l’hindouisme, le confucianisme et le taoïsme. Il poursuit en réfutant au sein du bouddhisme l’exégèse du Petit Véhicule (Abhidharma) ainsi que le Traité de la démonstration de la réalité d’Harivarman et même l’attachement au Grand Véhicule. Il s’achève enfin par une démonstration sophistiquée de la doctrine de la Voie du Milieu, dont l’une des clefs est celle de "la non-obtention" de quoi que ce soit. Cette traduction du Sanlun xuanyi est la première en langue occidentale.

11/2022

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Monographies

Enhil-Nikkal Reine d'Ougarit

A l'âge du bronze, vers 1214 avant Jésus-Christ, dans la célèbre capitale Hattousa du Grand Empire hittite, le destin de la princesse Enhil-Nikkal, fille de Tudhaliya IV, semble tracé par les desseins des dieux et les intérêts des hommes : elle deviendra la reine de la luxuriante ville d'Ougarit, lieu de tous les échanges, carrefour des routes commerciales reliant les empires. Néanmoins, Ammourapi son époux, cet homme jaloux et possessif pourrait-il se débarrasser de cette jeune femme trop intelligente ? Sa farouche rencontre avec le pirate Kurdanu scellera-t-elle sa destinée ? Trouvera-t-elle la paix à Kinulua, cette ville forteresse sacrée, berceau des amours de ses illustres grands-parents ? Sa déesse bien-aimée, Ishtar, sera-t-elle à jamais à ses côtés ? Tout n'est peut-être pas gravé sur les tablettes d'argile ! Au coeur d'un monde de passions et de violences, découvrez le destin exceptionnel d'une femme courageuse et talentueuse, du désert de Syrie à la grande mer bleue d'Aruna-Antara ! Un roman d'aventure et d'amour passionnant à la croisée des Empires ! Prenez cet enfant et qu'il soit le vôtre, vous vouliez une fille les dieux vous envoient la mienne, murmurait l'agonisante Asnu-Hepa. C'est ainsi, selon les dernières volontés de sa mère, que la petite fille aux lapis-lazui allait vivre dans la capitale Hatousa.

04/2024

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Pédagogie

Didactique des disciplines en Afrique francophone : entre émergence et confirmation

La didactique est comprise comme une "science du métier d'enseignant" et surtout une science de l'enseignement-apprentissage des contenus des disciplines scolaires et académiques. Confondue souvent à la pédagogie, la didactique relève également des sciences de l'éducation et est en quête permanente d'amélioration des résultats scolaires et académiques. La didactique des disciplines scolaires émerge de plus en plus en Afrique francophone grâce aux Ecoles normales supérieures, chargées de la formation des enseignants du primaire et du secondaire et de leurs encadreurs pédagogiques. La didactique ne concerne pas seulement l'amélioration de l'enseignement des disciplines scolaires, mais aussi celle de l'enseignement des disciplines académiques. C'est pourquoi le Laboratoire interdisciplinaire de didactique des disciplines (LABIDID) de l'université Norbert ZONGO, au Burkina Faso, à travers les actes du 1er colloque international, présente dans le présent ouvrage, d'une part, les résultats de recherche sur l'apport de la didactique des disciplines dans le domaine des lettres, des langues, des sciences humaines et sociales ; et, d'autre part, dans les domaines aussi bien de la didactique des disciplines scientifiques et technologiques que de la didactique des disciplines et de la formation professionnelle.

08/2019

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Ethnologie et anthropologie

Citoyens du monde ?. Le sujet à l'oeuvre à l'échelle globale

Daniel Argelès, Meghann Cassidy, Heidi Knörzer, Chantal Schütz et Jeffrey Swartwood enseignent au département Langues et Cultures de l'Ecole polytechnique. Ils sont membres du Groupe de Recherche "Identités, Cultures, Histoires" (GRICH). Comment habiter la planète en citoyens d'un monde toujours plus global ? Cette question, les enseignants du Département Langues et Cultures de l'Ecole polytechnique ont souhaité l'explorer en commun. Depuis les spécificités de leur discipline, de leur "aire culturelle" ou de leur champ de recherche, ils ont observé la façon dont individus et groupes cherchent ou aspirent à se constituer en sujets en négociant à leur manière, dans leurs pratiques sociales ou culturelles, leur engagement ou leurs créations, les dimensions enchevêtrées du local et du global. Les contributions abordent des sujets extrêmement divers. Sous un angle très actuel, elles s'inté¬ressent au plurilinguisme chez les Ouïghours de France, à la notion de citoyenneté mondiale chez les Kurdes, aux manifestations vite devenues virales des femmes chiliennes protestant par le geste et la parole contre les violences sexistes lors du mouvement social d'octobre 2019. Dans une approche plus historique, elles explorent la fluidité des identités de caste chez les habitants de la San Diego coloniale, les modalités d'écriture de la conquête du Mexique par un conquis¬tador et un romancier mexicain du XXe siècle, les tribulations et la place du globe de Gottorp dans la Russie de Pierre le Grand à aujourd'hui, le parcours et l'engagement cosmopolitique d'un essayiste juif de Moravie émigré en France et aux Etats-Unis. Dans une optique plus littéraire, elles se penchent sur la façon dont la littérature et le cinéma contemporains appréhendent l'échelle globale : romanciers et poètes afro-américains et afro-britanniques contemporains cherchant à se définir dans l'espace de la globalisation et de la Relation chère à Edouard Glissant, interrogations d'un auteur québécois sur les possibilités d'habiter (et de représenter) le monde à l'ère des flux de containers sillonnant la planète, possibilités de résistance, chez un cinéaste de science-fiction américain, face au dystopies cosmopolitiques d'Empires à venir reflets de notre présent. Cet ouvrage fait suite à une journée d'étude éponyme qui s'est tenue à l'Ecole polytechnique en 2021, elle-même nourrie par un séminaire de lectures théoriques où les travaux d'Arjun Appadurai et de Stuart Hall ont fait écho à ceux de David Harvey ou d'Hartmut Rosa, les réflexions d'Amin Maalouf et de Rosi Braidotti à celles d'Anna Lowenhaupt Tsing ou de Michel Agier. Il s'inscrit également dans la continuité de deux ouvrages collectifs précédemment parus aux Editions de l'Ecole Polytechnique : le Détail à l'oeuvre (2012) et le Sujet à l'oeuvre (2018).

10/2023

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Histoire internationale

Dans l'ombre de l'Occident et autres propos / Les Arabes peuvent-ils parler ?

Avec Yasser Arafat et Mahmoud Darwich, Edward W. Saïd est sans doute l'un des trois palestiniens les plus célèbre du XXe siècle. Bien que la plupart de ses textes soient traduits en français, la pensée de ce Palestinien de nationalité américaine, dont Tzvetan Todorov disait qu'il était l'un des intellectuels les plus influents du monde, est encore peu connue du public non académique francophone. À l'heure où éclatent les révolutions arabes, où les nationalismes s'affirment sans fard un peu partout en Europe, où la France est en proie aux polémiques sur « l'identité nationale », la pensée d'Edward Saïd s'impose dans toute sa puissance, son acuité politique, et permet de porter un regard critique sur l'actualité occidentale ; manière, en somme, de regarder sous le tapis d'un occidentalo-centrisme décadent. Blackjack éditions publie ainsi Dans L'ombre de l'Occident, titre générique d'un recueil de trois entretiens, inédits en français (extraits du recueil Power, politics and culture, interviews with Edward W. Saïd, publié en 2004 par Bloomsbury) qui offrent une approche transversale de l'univers d'Edward Saïd et permettent de comprendre comment le statut d'exilé est intrinsèquement lié au développement de cette réflexion originale. Edward Saïd parle depuis l'exil, sa parole est « entre mondes ». Et c'est de cette position qu'il critique les systèmes de représentations, la manière dont l'Occident construit des images de l'Orient, du Moyen-Orient. Il discerne, par extension, la manière dont l'Occident construit son rapport à l'Autre. Ces constructions se révèlent radicalement politiques, directement dominatrices. Edward Saïd montre ainsi comment la culture, dans son ensemble, est travaillée par les rapports de forces et d'instrumentalisation. Émanciper l'altérité au sein même des représentations, introduire la parole d'un Autre qui ne serait pas réductible ou manipulable, tel est sans doute l'enjeu majeur de l'oeuvre de Saïd dont il est question dans ces entretiens. « Pris entre “salamalecs” et “charabia”, les Arabes n'intéressent pas “le monde”. Les musulmans non plus. Si l'islam retient politiquement l'attention, le “monde arabe” est décor et paysage ». À travers ce texte au titre provocateur, Seloua Luste Boulbina, philosophe et politiste, ne se demande bien sûr pas si les Arabes sont, dans l'absolu, en capacité de parole, mais cherche des territoires où les paroles des Arabes peuvent trouver des résonances singulières dans une culture occidentale historiquement dominatrice. « Les frontières coloniales, écrit-elle encore, ne sont pas géographiques, elles sont avant tout humaines ». Dès lors, les « entre-mondes », concept forgé par Edward Saïd, ces lieux de l'art et de la littérature, deviennent un fil conducteur pour dire les déplacements et les migrations qui permettent de construire un langage commun et d'instaurer une réelle esthétique de la parole. Dans Les Arabes peuvent-ils parler ?, Seloua Luste Boulbina engage des dialogues, met en écho des voix aussi diverses que celles de Frantz Fanon, Sigmund Freud, Joseph Conrad, Edward Saïd, Hannah Arendt, Henri Michaux, Mallarmé, Arjun Appaduraï, Jean Josh Rabearivelo, Victor Segalen, Jacques Derrida, Frantz Kafka, Yoko Ogawa, Theodor Adorno, René Descartes, Samuel Beckett, Michel Foucault, Gilles Deleuze, Mahmoud Darwich, Sayed Kashua, Marcel Detienne, Amin Maalouf, Nietzsche, Joyce, Clément Rosset, Edgar Poe, Charles Baudelaire, Alexis de Tocqueville, Roland Barthes ou encore d'Ovide. La diversité des figures de l'exil met alors en question anciennes divisions coloniales et stéréotypes contemporains. Ici, les Arabes sortent de l'ombre, trouvent place dans l'expérience commune. Les philosophes, écrivains, poètes, artistes, exilés dans leur propre langue, seraient-ils tous des Arabes se demandant en français s'ils peuvent parler ? Entre esthétique et politique, le texte de Seloua Luste Boulbina est comme une respiration, au style précis, organique : il nous invite à tendre l'oreille.

11/2011