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Matias Faldbakken

Extraits

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Littérature française

Inventer le jour [EDITION EN GROS CARACTERES

Au contact de la nature, dans le silence et le mouvement de la marche, Louis s'avance à la rencontre de lui-même. A la rencontre de la vie et de l'essentiel. La nature resplendissante et la succession des heures accompagnent Louis sur les sentiers du temps et des souvenirs, rythment et soutiennent ses découvertes intérieures. Inventer le jour aborde les questions de la fin de vie et de la mémoire, interroge l'amour. Qui est-on lorsque l'on a perdu sa mémoire, lorsque l'on ne reconnaît ni les lieux ni les personnes aimées ? Que reste-t-il au terme d'une existence ? L'amour peut-il résister à l'adversité et à la souffrance ? Le soleil de juin en ce jour de solstice témoigne du côté lumineux de l'existence. Chaque matin est une promesse. Celle de la vie et de la beauté du jour à venir. Qu'en faisons-nous ? Parfois, la vie nous met à l'épreuve. Certains matins sont des champs de désolation. Quel est alors notre choix ? Pouvons-nous encore Inventer le jour ? Un roman plein de poésie et d'humanité. Il touche en cet instant le profond de la mémoire, un trésor enfoui que le terreau du temps a conservé. Intact. Tout est là, en lui, dans un ordre qu'il ne peut ni choisir ni comprendre. Dans l'apaisement et l'absence de volonté de sa sieste forcée, il accueille et récolte des dizaines de moments. Sans en retenir aucun. Des bulles qui se forment donnent à goûter un instant irisé du passé, puis se fondent dans le torrent des jours. Tout est là et tout est bien. Il n'y a rien à vouloir, rien à posséder. Juste s'abandonner.

08/2018

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Critique littéraire

L'homme aux portraits. Une vie de Joseph Motchell

Né en 1908 dans une ferme de tabac et de coton en Caroline du Nord, après de brèves études de médecine Joseph Mitchell s'installe à New York en 1929 et devient reporter. D'abord pour le World et le Herald Tribune, puis le mythique New Yorker. L'attention au détail, le sens de la construction, l'art de l'inventaire, Joseph Mitchell éleva le reportage au rang d'art. Les lecteurs chérissaient ses papiers peuplés de marginaux, ses esquisses de portrait d'un clochard céleste, d'un roi des gitans, d'une tenancière de cinéma à dix cents, de dockers, de piliers et patrons de bar, de passants mélancoliques et de fiers-à-bras. En 1964, ses récits cessèrent tout à coup de paraître. Dilettante laborieux, Joseph Mitchell se rendait tous les matins au journal, accrochait à la patère manteau et chapeau, s'installait à son bureau, assemblait ses notes et tapait à la machine, mais pourtant ne publiait rien... Il hanta pendant près de trente ans la rédaction, devint peu à peu une sorte de Bartleby qui aurait troqué ses habits de scribe pour ceux d'un journaliste à la plume tarie, un homme qui préfère ne pas ou plutôt ne plus. L'Homme aux portraits : une vie de Joseph Mitchell révèle le mystère derrière l'oeuvre d'un des écrivains les plus importants et pourtant méconnus de la seconde moitié du XXe siècle, vénéré par Martin Amis, Salman Rushdie, Paul Auster ou Janet Malcolm. Se fondant sur des milliers d'archives et des dizaines d'entretiens, Thomas Kunkel tente de répondre à la question qui a obsédé lecteurs et critiques pendant des décennies : quel était le secret de Joseph Mitchell, "le parangon des reporters" ?

10/2017

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Sciences politiques

Les utopiques N° 16, Printemps 2021 : La Commune de Paris. Mémoires, horizons, avec 1 CD audio

Ce numéro des Utopiques se propose de découvrir la Commune de Paris à travers plusieurs sujets variés et inattendus. Tout d'abord une place importante est réservée aux invisibles de la Commune ? : les femmes. Ainsi, le travail des femmes durant la Commune et les femmes de la Commune font l'objet de deux contributions majeures. La Commune et les services publics et les cheminots dans la Commune de Paris l'abordent sous son aspect social. Souvent oubliée, la question de la culture n'est pas absente avec "La Commune et la chanson" accompagnée d'une interview de la chanteuse Francesca Solleville ou encore avec le thème de la Commune et les artistes. A l'école de la Commune de Paris ou bien encore la question de l'ouverture, ou non, des boulangeries la nuit viennent enrichir l'ouvrage qui traite également de la Commune hors de Paris notamment à Marseille, Nîmes, Limoges, Toulouse, et Lyon. Mais aussi hors de France, en Uruguay, en Espagne et de son actualité au Kurdistan ou au Chiapas (Mexique). Enfin, la Commune et le colonialisme et la question de l'organisation démocratique de la Garde nationale complètent utilement cette livraison. En ouverture, la contribution "Regards sur la Commune" de Roger Martelli (coprésident des Amies et amis de la Commune) éclaire les différentes perceptions qui se sont greffées sur ces quelques semaines d'effervescence révolutionnaire. "Communs, Commune, se fédérer, autogestion, révolution", titre de l'introduction signée Ludivine ­Bantigny (1968, de grands soirs en petits matins, Le Seuil), Pierre Zarka et Christian Mahieux souligne le fil historique qui nous relie à ce moment historique. En fin d'ouvrage, une autre Commune est évoquée, celle de Cronstadt qui, plus jeune, date de cent ans.

03/2021

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Littérature érotique et sentim

Mis à l'essai Tome 3 : Le vaurien et l'étudiante

Pour garder un secret comme ça, il va falloir y aller à fond les ballons. Les ballons de rugby, plus spécifiquement. LE VAURIEN Bryan Leech est un vaurien. Ou, plutôt, "était" un vaurien. Personne n'en est sûr à 100%. Bryan était l'incarnation même du playboy, mais maintenant, il affirme qu'il a arrêté les marathons beuveries et les soirées déchaînées. Plus de coups d'un soir et de matins dont il n'a aucun souvenir ; plus de soûleries et de trous noirs ; plus de scandales à la une de magazines people. Bryan est catégorique, les conneries c'est fini. Le problème ? Personne ne le croit. L'ETUDIANTE Eilish Cassidy n'aurait jamais cru qu'elle aurait un enfant à dix-neuf ans ou qu'elle serait toujours à l'université à vingt-quatre. Reniée par toute sa famille, sauf son cousin préféré, elle a enfin réussi à reprendre sa vie en main. Plus forte, plus mature, Eilish commence son dernier semestre universitaire, bien décidée à se débrouiller toute seule. Maintenant, elle n'a plus qu'à trouver un stage. Le problème ? Sa meilleure option, de loin, la met en contact direct avec le père de son fils, et il ne se souvient absolument pas d'elle. LE PLAN Bryan veut prouver qu'il a changé. Impatient de se ranger, il a des vues sur la très jolie rouquine qui lui semble terriblement familière... Eilish veut garder son secret. Elle ferait tout pour protéger son enfant, même si elle doit ignorer ses rêves et ses désirs. Mais qu'arrive-t-il lorsque Bryan commence à se souvenir de ce qui le lie à Eilish ? Et comment parviendra-t-il à convaincre la femme qu'il a oubliée qu'elle est inoubliable ?

11/2019

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Santé, diététique, beauté

Drogues store. Dictionnaire rock, historique et politique des drogues

Qui sait que la noix de muscade est un hallucinogène puissant ? Que les services secrets américains ont trempé dans le deal d’héroïne pour financer leur guerre secrète au Vietnam ? Que Steve Jobs fut un grand amateur de pétards et d’acide ? Que l’Etat français a vendu de l’opium dans ses colonies pendant des décennies ? Que certains Indiens se shootent à la morsure de serpent ? Cannabis, alcool, cocaïne, caféine, tranquillisants… les drogues font partie de notre quotidien, qu’il s’agisse de nous divertir, de nous abrutir ou de nous guérir. Pourtant, notre connaissance en la matière est proche du néant. La drogue reste un tabou et le silence qui entoure sa consommation encourage clichés et préjugés. Qu’est-ce qu’une drogue ? Qu’est-ce qui différencie une drogue illicite d’une drogue licite ? Pourquoi se drogue-t-on ? Autant de questions auxquelles s’attaque sans angélisme ni catastrophisme ce dictionnaire à la fois drôle et érudit, mêlant petites et grandes histoires. De A comme Abstinence à Z comme Zoo, en passant par Boeing d'Air Cocaïne, Guerres de l’opium, Salles de shoot ou Poppers ou, plus surprenant, Urine, Cucaracha, Herbe du pendu, Mitterrand, Deux feuilles, Café, Pécho… ce dictionnaire rock historique et politique dresse un tableau complet de la planète drogues, aussi bien sous son aspect historique, que scientifique, politique ou philosophique. Après 40 ans d’une guerre mondiale à la drogue qui n’a empêché ni l’envol de la consommation ni la prospérité des mafias, des questions se posent au plus haut niveau. Faut-il considérer les consommateurs de drogues illicites comme des délinquants ? Les enfermer ? Ou les traiter comme des malades que la société doit protéger d’eux- mêmes ? Partout dans le monde, le débat fait rage, dépassant les clivages politiques traditionnels.

03/2012

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Littérature française

Meurtre à Byzance

Sebastian Chrest-Jones, historien des migrations à Santa-Barbara, disparaît mystérieusement de son domicile et de son labo. Est-il sur les traces d'un ancêtre présumé, parti en 1045 de Vézelay ou du Puy-en-Velay avec la Première Croisade, traversant au XIe siècle ce que l'historien moderne croit être déjà l'Europe ? S'est-il égaré à Byzance ? Pendant ce temps, Santa-Barbara - lieu imaginaire, à moins que ce ne soit n'importe lequel des villages planétaires - est en pleine crise : sectes, mafias, manipulations en tous genres, sans parler d'un serial killer qui sévit dans la ville et signe ses forfaits d'un mystérieux emblème ésotérique ressemblant au chiffre 8. Le commissaire principal Northrop Rilsky, dont les lecteurs de Julia Kristeva ont déjà fait connaissance, est chargé de l'enquête, aidé pour ce faire par Stéphanie Delacour, journaliste à l'Événement de Paris. Il s'efforce de ne pas y perdre complètement son latin et de démêler le double écheveau de cette intrigue : l'histoire de Sebastian, hanté par la figure emblématique d'Anne Comnène - née en 1083, à ses yeux la première intellectuelle de l'Histoire - et l'obscur destin du tueur en série : le purificateur, l'homme secret, étranger parmi les étrangers. Un roman des origines qui permet à Julia Kristeva, pour la première fois, de dévoiler les siennes (bulgares). Tour à tour thriller historique, peinture ironique de nos sociétés modernes, Meurtre à Byzance raconte le destin controversé des migrants, la douleur des étrangers, les guerres qui dressent aujourd'hui encore les uns contre les autres de nouveaux Croisés, avec des clins d'œil sur l'actualité mondiale et parisienne, le terrorisme, une Europe inconnue, la religion et la politique, au présent et au passé.

01/2004

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Poésie

Morsure tendre

Louis Bolot nous offre ici un voyage dans l'intimité des sens. Dans le recueil "Morsure Tendre", Louis Bolot nous invite à un voyage intime et sensoriel à travers des poèmes qui explorent avec délicatesse et profondeur les nuances de l'amour, du désir, et de la connexion humaine. Chaque poème est une esquisse, une capture de moment qui, ensemble, tissent une toile vibrante d'émotions, de sensations, et d'images captivantes. Louis Bolot nous révèle l'intimité. Il maîtrise l'art de dévoiler l'intimité sans jamais tomber dans l'intrusion, offrant un regard tendre sur les moments partagés, qu'ils soient d'un calme apaisant ou d'une passion dévorante. Avec une attention particulière aux détails sensoriels, les poèmes font écho à la texture du toucher, la douceur d'un souffle, et la chaleur d'un regard, invitant le lecteur à ressentir plutôt qu'à seulement lire. "Morsure Tendre" est un carrousel d'émotions, oscillant entre la mélancolie d'une affection éphémère, la joie pure des instants de complicité, et la tension délicieuse de l'attente amoureuse. L'utilisation imaginative de métaphores et de descriptions visuelles transporte le lecteur dans un espace où le réel et le fantasmé s'entremêlent, créant un paysage onirique où chaque poème devient une oeuvre d'art à contempler. De la paresse des matins ensoleillés aux nuits chargées de désir, Louis Bolot nous guide à travers les saisons de l'amour et les contours du corps aimé, en un périple qui transcende le temps et l'espace. "Morsure Tendre" est un recueil qui célèbre la beauté de l'amour dans toutes ses formes, avec une plume qui caresse, émeut, et parfois, mord doucement. Louis Bolot réussit à capturer l'essence éphémère des sentiments, nous rappelant que chaque instant de tendresse est un trésor à chérir.

03/2024

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Revues de droit

Revue des contrats N° 2, juin 2024 . Edition

DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? Interdépendance et location financière : maintien de la jurisprudence antérieure à la réforme du droit des contrats - par Mathias Latina (P. 17) Responsabilité ? Probatio diabolica : c'est au défendeur d'établir la connaissance par le demandeur des faits lui permettant d'agir en responsabilité - par Jean-Sébastien Borghetti (P. 24) ? La chute dans le parking : retour sur les vices de l'obligation de sécurité - par Marie Dugué (P. 28) CONTRATS SPECIAUX Contrats et nouvelles technologies ? Bien qu'elle ne soit pas une signature électronique, une signature manuscrite scannée peut être admise en preuve, en l'absence de contestation de sa véracité - par Jérôme Huet (P. 49) Contrats translatifs ? Haro sur le vendeur professionnel ! - par Louis Thibierge (P. 51) ? Des limites de la présomption de solidarité en matière de cession de contrôle - par Jean-François Hamelin (P. 54) Contrats de distribution ? La franchise à l'épreuve du déséquilibre significatif - par Frédéric Buy (P. 61) Contrats aléatoires ? Variations sur la faute inassurable - par Fabrice Leduc (P. 69) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit de la consommation ? L'abus dans les clauses de prix ou le contrôle de la lésion - par Garance Cattalano (P. 89) ? Défaut d'information du consommateur sur un élément essentiel du contrat : le vice d'erreur est présumé - par Jérôme Julien (P. 94) Droit de la concurrence ? Nouvelle intervention de l'Autorité dans les relations contractuelles entre Google et éditeurs de presse sur la rémunération des droits voisins - par Laurence Idot (P. 103) Droit des biens ? Le legs d'une chose indivise n'est pas un legs de la chose d'autrui - par Frédéric Danos (P. 106) DOSSIER Le droit de la prescription après quinze années d'application de la loi du 17 juin 2008 (P. 126)

07/2024

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Droit international public

Droit international public. 9e édition

Cet ouvrage présente l'ensemble du droit international public d'une manière aussi simple et aussi complète que possible : - présentation d'ensemble de l'histoire et de la théorie du droit international - formation du droit international - règles applicables à la communauté internationale : Etats, organisations internationales, personnes privées - règles applicables aux rapports internationaux : relations diplomatiques, responsabilité, règlement des différends et recours à la force, relations économiques, régime international des espaces, protection de l'environnement Points forts - Des auteurs reconnus et spécialistes de la matière - Deux niveaux de lecture avec des passages en petit corps, pour aller à l'essentiel ou approfondir l'analyse - Des bibliographies récurrentes pour approfondir la réflexion - Des index détaillés des textes et de la jurisprudence

07/2022

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Littérature érotique et sentim

Fictions gynarchistes. Thérapies gynarchistes ; Losers

Le monde d'aujourd'hui, qui se gynarchise aussi vite qu'il s'autodétruit (sans doute parce que les Femmes ont compris que seule leur suprématie pouvait empêcher ce suicide collectif), voit se multiplier les démarches tendant à renvoyer les mâles aux rôles subalternes auxquels ils sont naturellement dévolus. Ce nouveau mode de vie engendre alors naturellement une recrudescence considérable des pratiques saphiques et les mâles ont parfois quelques difficultés à s'y adapter. Dans "Thérapies gynarchistes", une Association Gynarchiste très active en Aquitaine, s'est engagée dans ce combat et obtient des résultats impressionnants. Par exemple, cette clinique gynécologique se mettant au goût du jour et se réorganisant pour devenir une vraie Clinique de la Femme offrant un véritable service gynarchiste à ses patientes et accueillant même les mâles ayant besoin de conseils ou de rééducation... Mais la disparition d'un jeune gynarchiste, futur père, vient mettre en danger la bonne réputation de l'association et ses chances de réussite. Une policière et son subordonné, lui-même en conflit avec son épouse potentiellement lesbienne, doivent enquêter et tenter de retrouver en vie le disparu. Et chacun d'eux devra donner beaucoup de lui-même... Avec "Losers", roman très noir et violent à ne pas mettre entre les mains de personnes non averties, si les femmes sont clairement les "winners", même celles dont le destin semblait être tracé vers le contraire, les "losers", ce sont bien sûr ici les hommes, à peu près tous. Sauf peut-être le Sergent John Duffee du "Miami Police Department" qui, bien que cocufié par son épouse et sa co-équipière, a suffisamment de flair et d'expérience pour deviner que, sous la cascade de sabotages et de meurtres qui déciment le monde du jeu et les différentes mafias sévissant en Floride, se cache une autre réalité et d'autres coupables que ceux que l'on s'empresse de désigner au public.

01/2021

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Revues de droit

Revue des contrats N° 2, juin 2022

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? Les mauvais coups portés par la chambre commerciale de la Cour de cassation à la lutte contre les clauses abusives - par Mathias Latina (P. 10) ? Le cantonnement du domaine de l'article 1171 : un joli coup pour la démocratie ? - par Philippe Stoffel-Munck (P. 16) Responsabilité ? Dans quelle mesure la clause excluant la condamnation in solidum de l'architecte est-elle encore valide ? - par Marie Dugué (P. 29) ? Point de départ du délai de prescription et action en responsabilité : vers une résorption du chaos ? - par Sophie Pellet (P. 33) Régime des obligations contractuelles ? La renonciation à la condition suspensive qui a défailli : encore... et toujours ? - par Antoine Hontebeyrie (P. 37) CONTRATS SPECIAUX Contrats et nouvelles technologies ? Le retour en grâce de l'e-mail ! - par Anne Danis-Fatôme (P. 47) Contrats translatifs ? Prescription de l'action en garantie des vices cachés : en quête de cohérence ! - par Louis Thibierge (P. 55) Contrats aléatoires ? Contrat d'assurance : les vicissitudes de la prescription biennale - par Fabrice Leduc (P. 62) Contrats et droit des sociétés ? Préjudice personnel de l'associé : des questions, toujours des questions... - par Marie Caffin-Moi (P. 68) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit de la consommation ? Regard sur la transposition de la directive Omnibus - par Jean-Denis Pellier (P. 95) Droit de la concurrence ? L'impact des engagements pris devant l'Autorité de la concurrence dans les contentieux parallèles impliquant les "tiers contractants" - par Jean-Christophe Roda (P. 111) SOURCES DU DROIT DES CONTRATS Théorie générale des sources ? L'interprétation de l'article 1171 du Code civil "à la lumière des travaux parlementaires" de la loi de ratification - par Stéphane Gerry-Vernières (P. 144) DOSSIER ? L'office du juge et le contrat (P. 159) Depuis la rentrée universitaire 2021, dans une démarche écoresponsable, les titres de la collection Revue des Contrats sont imprimés sur papier 100% recyclé.

07/2022

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Romance et érotique LGBT

Trouver... Tome 5 : Trouver... l'espoir

A 19 ans, Beck Barretti vit une double vie. Pour sa famille, il est un jeune homme qui essaie de trouver sa place après des années à lutter contre une maladie psychologique qui a failli tout lui coûter. Mais pour le reste du monde, il est juste un autre enfant privilégié avec des problèmes. La vérité ne se trouve même pas quelque part entre les deux, car la vie entière de Beck consiste en fait à garder des secrets. Des gens qu'il aime. De ceux qu'il n'aime pas. De lui-même. Passer un été à Dare, dans le Montana, avec des amis de la famille n'est pas un moyen de repartir à zéro, mais plus d'échapper à l'obscurité qui menace de le consumer. Jusqu'à ce qu'une rencontre finisse par tout changer... Quinn Donovan vivait la vie dont il avait toujours rêvé jusqu'à ce qu'un acte de violence brutal lui arrache tout. Maintenant tout ce qu'il veut, c'est une vie tranquille, avec un travail qui vaut la peine de se lever tous les matins et passer du temps avec son meilleur ami, un étalon Paint Horse nommé Koda. Mais rien ne le prépare à l'étrange coup du sort qui fait entrer non pas un, mais deux hommes dans sa vie... Brody Wilder ne veut plus se cacher dans le placard. Fils d'un homme politique, il a passé toute sa vie à dissimuler la vérité sur qui il est pour pouvoir recevoir un héritage dont il n'a jamais voulu. Mais cette époque est révolue. Après des années de déni de soi, il profite de cette nouvelle liberté pour s'adonner à des rencontres sexuelles futiles et aléatoires, axées sur le plaisir et non sur l'émotion. Personne n'est donc plus surpris que lui lorsqu'une nuit dans l'arrière-salle d'un club gay sordide prend une tournure inattendue.

12/2021

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Philosophie

Xavier Zubiri. La solitude sonore Tome 3 (1941-1983)

Les premiers volumes de cette biographie de Xavier Zubiri brossaient un portrait de ce philosophe par vocation, et prêtre malgré lui, qui déjà s'était frotté aux plus grands courants de pensée de l'époque contemporaine. Après la Guerre civile, le tome 3 retrace l'histoire de ses grandes oeuvres, dans une solitude accrue, mais féconde. On retiendra avant tout Naturaleza, Historia, Dios (1943) Sobre la esencia (1962), Inteligencia sentiente (1981-1982), trilogie avec laquelle il conclut son oeuvre. On y trouvera la collaboration de son disciple le Jésuite Ignacio Ellacuria, l'un des Jésuites qui ont initié la théologie de la libération, d'inspiration zubirienne et non marxiste. Ignacio, collaborateur et vulgarisateur de Zubiri, sera assassiné au Salvador en 1990. Il est impressionnant de constater comment un homme qui s'est tenu strictement en marge de l'action politique a pu influencer des hommes engagés en politique, en les libérant de leurs idéologies par la réflexion philosophique : Zain, Aranguren, Marias, Ochoa, Schrödinger, Ruiz-Giménez, gravitent autour de lui, publient en s'inspirant de lui, de ses livres et de ses nombreux cours encore inédits. Quatre générations de philosophes, en activité et futurs philosophes, se réunissent pendant dix ans au Séminaire Zubiri : la génération de 1927, celle de 1940, celle de l'ouverture vers l'Europe, et celle qui succède au 1968 français. Et ensemble, ils collaborent autour du vieux philosophe dans le cadre de la Société des Etudes et des Publications. Un livre qui inspirera aussi bien les séminaires de philosophie que les historiens, et les hispanistes. Celui qui était professeur invité à Fribourg quand Lévinas y étudiait, mériterait d'être connu et étudié en France. Cette biographie situe Zubiri dans un horizon phénoménologique, en dialogue avec Husserl et Heidegger, et toujours attentif aux nouveaux développements scientifiques et théologiques depuis son effort pour décrire le réel de la façon exacte dont il se manifeste dans les actes humains.

09/2013

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Criminalité

Des femmes dans la mafia. Madones ou marraines ?

Le rôle des femmes au sein de la mafia italienne a longtemps été négligé. Réduites au statut de victimes, sous l'emprise des hommes, reléguées aux tâches domestiques, elles sont une vitrine respectable pour les mafieux, se montrant parfaites, irréprochables, polies et soumises. Difficile d'imaginer ces "madones" respectables mariées à des tueurs sanguinaires. Qui sont réellement ces femmes qui accompagnent leurs maris et leurs fils dans des vies de crimes et de prison ? On découvre ici qu'elles jouent depuis toujours un rôle central au sein des organisations criminelles : celui de garantes de la culture mafieuse. Alors que les hommes sont en cavale ou sous les verrous, elles construisent, entretiennent, transmettent les valeurs mafieuses. Ce sont elles qui, devenues veuves, poussent leurs fils à la "vendetta" . Et ce sont elles qui, de plus en plus, deviennent des chefs. Et pourtant, nombre de ces femmes, jeunes ou moins jeunes, décident un jour, au péril de leur vie, de rompre avec la "famille" , de collaborer avec la justice et de devenir des repentis, pour faire cesser le crime et pour vivre enfin, avec leurs enfants, une vie "normale" . Alors, marraines ou madones ? Pour en juger, voici des portraits de femmes issues de Cosa Nostra, de la 'NDrangheta et de la Camorra. Leurs destins, hors du commun, nous sont contés, pour la plupart à partir de témoignages inédits, obtenus sur le terrain. Réalisatrice franco-italienne, Anne Véron auteur de nombreux reportages sur les mafias italiennes (Canal Plus, Public Sénat, Toute l'histoire, M6) dont Des Femmes dans la mafia, dans lequel elle retrace le parcours de trois femmes qui ont marqué l'histoire de la mafia, deux pour l'avoir renforcée, la troisième pour l'avoir fait vaciller. Journaliste franco-italienne, diplômée en droit européen, Milka Kahn a effectué un service volontaire au sein de l'association anti-mafia Libera Palerme. C'est dans ce cadre qu'elle s'est intéressée à la thématique des femmes dans la mafia.

03/2022

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Droit des sociétés

Raison d'être des entreprises et sociétés à mission. L'entreprise au-delà du capitalisme

C'est une révolution calme, certes, mais une vraie révolution sociétale que la loi Pacte a engagée. Au-delà du droit, c'est en effet un nouvel espace qui s'ouvre pour équilibrer les relations entre Etat, entreprises et individus ; un espace qui permet de construire au-delà du capitalisme à un moment où les effets de la pandémie mondiale ont créé, de facto, les conditions du changement. Cet ouvrage collectif ne prétend pas résoudre l'apparent paradoxe entre attentes de changements profonds sur le long terme et envie d'immédiateté de résultats, mais bien de mettre en lumière les enjeux juridiques, humains et sociaux, en particulier la responsabilité de l'entreprise et de ses dirigeants, qu'emportent les nouvelles notions établies par la loi du 22 mai 2019. Les témoignages des experts en ressources humaines, en théories des organisations, des investisseurs, des économistes et des dirigeants, contributeurs à cet ouvrage, permettent d'appréhender les défis inédits dévoilés par la définition des raisons d'être et des missions pour l'entreprise. Ils livrent des regards différents et complémentaires sur la nouvelle finalité des entreprises et des institutions : leur raison d'être. Ce sont des pionniers engagés qui témoignent de leurs choix, du chemin qu'ils ont parcouru et parfois entamé bien avant que la loi n'existe, et des attentes nées de ce changement. Ont contribué à cet ouvrage : Jean-Paul Agon, Jean-David Aurange, Ludovic Aventin, Jean-Paul Berthomé, Christophe Bonduelle, Franck Carnero, Sophie Chambon- Diallo, Yves Chapot, Hervé Coureil, Jean-Marc Daniel, Bruno Dondero, Emmanuelle Duez, Charlotte Duthoo, Geneviève Férone-Creuzet, Ashley Grice, Nicolas Guérin, Armand Hatchuel, Martin Hitzer, Augustin Jaclin, Emery Jacquillat, Sophie Javary, Eric Labaye, Kevin Levillain, Caroline de la Marnierre, Adeline Lescanne Gautier, Helle Frank Lieutaud, Didier Martin, Colin Mayer, Lynn Paine, Alissa Pelatan, Alexandre Perra, Fanny Picard, Floriane de Saint Pierre, Blanche Segrestin, Julie Serrier, Dominique Stucki, Thibault de Tersant, Mathias Vicherat et Franck Wismer.

04/2021

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Littérature française

Chef [EDITION EN GROS CARACTERES

Les Promesses, trois étoiles au Guide et une clientèle venue de Singapour, Dubaï ou San Francisco. Un succès retentissant confirmé par le sacre du patron, Paul Renoir, 62 ans, tout juste élu "meilleur chef du monde" par ses pairs. Jusqu'à ce lundi matin, où l'on découvre son corps et le fusil de chasse avec lequel il a mis fin à ses jours. Stupeur. Le monde de la gastronomie est en deuil. Pourquoi ce cuisinier exceptionnel a-t-il choisi d'en finir ? Juste avant sa mort, une équipe de Netflix était venue tourner un portrait de Renoir. Souvenirs de famille, origine de sa vocation, étapes de son ascension : son récit cache peut-être le secret de son suicide. A moins qu'il ne faille le chercher dans la bataille qui fait rage autour de son héritage. Entre sa veuve, Natalia, le sous-chef Christophe, son fils Mathias et Albinoni, le concurrent sans scrupule, les tensions s'exacerbent. Confrontés au décès soudain de l'ogre, prétendants au trône, conspirations et joute des egos vont se révéler. Chef, c'est aussi l'histoire de la cuisine française depuis la Seconde Guerre mondiale. Paul a tout appris de sa grand-mère, une amie d'Eugénie Brazier, l'emblématique "mère lyonnaise" . Les femmes ont inventé la gastronomie, avant que les hommes ne se l'approprient et ne la rendent célèbre. Aux côtés des Bocuse, Loiseau ou Ducasse, Paul Renoir accompagne la naissance de la Nouvelle Cuisine dans les années 1970, prémisses à la starisation actuelle des chefs. Premier grand roman consacré à la cuisine française, Chef peint l'exigence d'un monde macho, violent, où la drogue, l'alcool et le sexe sont souvent les seuls moyens de tenir. En contrepoint, il donne à voir la complicité des brigades et la conscience d'exercer un métier d'artisan et de passion. Un livre de chair et de sang et le portrait d'hommes simples, acharnés à réinventer la magie, la beauté, l'excellence.

03/2022

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Littérature étrangère

Blitz et autres histoires

Dans la famille Singer, il y a Isaac Bashevis, le prix Nobel de littérature. Israël Joshua, le journaliste surdoué. Enfin Esther, la sour aînée, premier membre de la famille qui voulut prendre la plume pour raconter, en yiddish, le shtetl et l'exil, la modernité et la tradition, l'inextinguible soif de connaissance et la médiocrité des érudits. Son esprit, son caractère, ses ambitions inspirèrent à son frère le personnage de Yentl - « Je ne connais aucune femme dans toute la littérature yiddish aussi douée qu'elle », dixit Bashevis -, tandis qu'elle-même rêvait de devenir écrivain. Nous vous proposons pour la première fois en français ce recueil de nouvelles remarquable, où apparaissent les deux mondes auxquels Esther « Hinde » Kreitman appartenait : l'East End de Londres, où elle passa la plus grande partie de sa vie d'adulte ; et les bourgades juives de Pologne où elle avait grandi. On croise dans ses histoires Reb Meyerl qui s'en remet à la providence pour prendre une décision dramatique, la volupteuse Madam Zesha, dont le sac est chargé des fortunes léguées par feus ses trois maris, la jolie Bella, dont le destin est suspendu à des horloges mystérieuses, la logeuse qui mange du jambon tous les matins, sauf celui de Kippour. Plus poignante sans doute, l'héroïne du « Nouveau monde », où un bébé raconte sa naissance, plein d'espoir, mais se voit rejeter parce qu'il s'agit d'une fille. Ce fut là le destin tragique d'Esther, placée en nourrice par sa mère qui refusa longtemps de la voir. La condition féminine est chère à son cour, mais la condition sociale, aussi : observatrice affûtée de son temps, elle dépeint avec une tendre ironie les aspirations des immigrants ou des shnorrers et raconte le chemin de l'intégration. Ces textes résonnent aujourd'hui avec la même intensité que lors de leur première parution en yiddish, en 1950.

04/2013

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Géograhie urbaine

Commerces, consommation et territoires. Le temps des transitions, des futurs incertains

Le commerce de détail vit depuis quelques années une période troublée, faite d'incertitudes et de craintes sur le devenir de cette fonction et de sa place dans les territoires. Des centres-villes aux zones périphériques, la vacance commerciale partout s'installe et témoigne des difficultés du secteur. Dans le même temps, de nouveaux modèles de distribution émergent autour du numérique. La vente en ligne s'installe dans les pratiques et modifie le rapport des clients à l'acte d'achat et aux lieux du commerce. L'offre marchande se renouvelle dans ses formes, ses localisations et initie de nouveaux parcours de consommations, parfois éloignés de la boutique, du magasin ou de la grande surface. D'autres acteurs cherchent dans l'affirmation de valeurs montantes au sein de la société les voies de leur maintien ou de leur renouveau. Chacune de ces dynamiques redéfinit en profondeur les besoins en matière d'approvisionnement des points de vente, initie de nouvelles pratiques logistiques pour la livraison des colis issus de la vente en ligne, induisent de nouveaux flux dont la gestion devient plus que jamais un enjeu majeur, en ville comme dans les territoires moins urbanisés. De l'Europe à l'Afrique, des centres-villes aux zones périphériques, au prisme des consommateurs comme des professionnels du secteur, cet ouvrage propose des regards singuliers sur ces transitions à l'oeuvre en matière de commerce et de consommation et sur leurs conséquences. Ont contribué à cet ouvrage : Gnangoran Nida Therese Adnu, Marius Marinho De Andrade Oliveira, Laureline Angot, Manse Bamba, Sophie Baudet-Michel, Mathias Roquet, Nicolas Cahagne, vdbelkader Chehih, Hadrien Commenges, Alban Cordier, Laetitia Dablanc, Matthieu Delage, Samuel Deprez, René-Paul Desse, Nicolas Dorkel, Pascale Flan, Julien Frayssignes, Mathieu Gardrat, Jean-Pierre Grimeau, Laura Jehl, Pascal Madry, Stéphanie Marty, Dabié Axel Désiré Nassa, Hondo Pinheiro, Benin lgor Silva De Pontes, Michaël Pouzenc, Colette Renard-Grandmontagne, Jean Soumagne, Florence Toilier, Julie Vallée, Falk Wagenhausen, Benjamin Wayens et Helene Ygdin.

07/2022

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Littérature étrangère

Apprendre à prier à l'ère de la technique. Position dans le monde de Lenz Buchmann

" Tout l'art de l'auteur tient dans cette faculté à nous dévoiler, d'une main sûre, les méandres attachants ou dérangeants, mais toujours fascinants, de la psyché - sans jamais oublier un doigt d'ironie. " Le Monde des livres " Ce qui le fascinait chez les gens étranges, c'était l'absolue liberté avec laquelle ils faisaient leurs choix individuels. Chez le fou ou le mendiant qui erraient dans les rues en demandant du pain, Buchmann voyait des hommes pouvant choisir, avec une liberté pure et sans conséquences, leur morale individuelle. Une morale à nulle autre pareille, sans équivalent aucun. Un fou n'était pas immoral, un mendiant non plus. C'étaient des individus sans égal, de même qu'un roi n'a pas de pair, n'a personne à ses côtés. Buchmann regardait avec admiration ces hommes qui avaient dans leur poche un système juridique unique, avec leur nom à la fin. D'une certaine manière, c'était cela que Buchmann désirait : être le héraut d'un système légal dont les lois ne s'appliqueraient qu'à lui, d'une morale qui ne serait ni celle du monde civilisé ni celle du monde primitif, qui ne serait pas la morale de la cité ni même celle de sa famille, mais une morale qui porterait son nom, rien que son nom, inscrit à son fronton. " Lenz Buchmann envoûte et révulse, obsédé qu'il est par la force et la puissance. Apprendre à prier à l'ère de la technique s'immisce dans ses fibres, ses terminaisons nerveuses, les cellules de son cerveau, celui d'un homme à l'intelligence terrifiante par son absence absolue d'affect. Tavares affronte le XXIe siècle, qui expérimente l'effondrement des utopies et des idéologies. Et l'on s'incline devant son talent, comme l'ont fait Antonio Lobo Antunes, Enrique Vila-Matas, Alberto Manguel, ou José Saramago. Ce livre a reçu le prix du Meilleur Livre Etranger - Hyatt Madeleine 2010 et le Grand Prix Littéraire du Web - Cultura 2010.

09/2010

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Montagne

Derrière la montagne. La face cachée du tableau

Rencontre au sommet entre la bande dessinée et la peinture de montagne : les cadavres exquis des dessinateurs d'aujourd'hui redonnent vie aux oeuvres alpines des grands peintres classiques. La montagne a largement inspiré les peintres des XIXe et XXe siècles, et si leurs oeuvres continuent de nous impressionner, elles ont également trouvé un écho chez des artistes majeurs d'aujourd'hui. Derrière la montagne - La face cachée du tableau propose une synthèse de deux univers passions de la maison Glénat : vingt-sept dessinateurs ont "interprété" vingt-huit tableaux appartenant au Fonds Glénat, à des collectionneurs privés ou aux grands musées alpins. Selon leur fantaisie, leurs références, leurs préoccupations, ils se sont approprié l'envers du décor et ont imaginé ce qui s'est passé avant, pendant, après la scène représentée. Que la montagne leur soit familière ou étrangère, ils ont retrouvé les thèmes traditionnels de son imagier : alpinistes en péril, avalanches, troupeaux et bestiaire fantastique, tempêtes et ciels radieux, refuges et chaumières pittoresques, torrents et glaciers et les ont abordés souvent avec humour, parfois avec pessimisme, toujours avec délectation. Les peintres d'hier à l'honneur sont Charles BERTIER, Eugène Victor BOURGEOIS, Edouard BRUN, Gustave DORE, Emile GODCHAUX, Laurent GUETAL, Jean Baptiste Louis GUY, Ernest Victor HAREUX, Paul HELBRONNER, Johan Barthold JONGKIND, Johann WILHELM, Julius KÖHNHOLZ, Karl-Joseph KUWASSEG, Peter Vilhelm Carl KYHN, Gabriel LOPPE, Mathias Gabriel LORY, Bénédict MASSON, Alexis Nicolas NOËL, Diodore RAHOULT, Hippolyte RAVANEL, François Edme RICOIS. Quant aux dessinateurs contemporains s'étant prêté au jeu : ALFRED, Olivier BALEZ, Fred BERNARD, BOUCQ, BUCHE, CHABOUTE, Glen CHAPRON, COSEY, Nicolas DEBON, Jean-Yves DELITTE, DROUIN, ESPE, David EVRARD, Amélie FLECHAIS, KERAMIDAS, Malo KERFRIDEN, Timothé LE BOUCHER, LOUSTAL, MISS PRICKLY, Mélissa MORIN, PHILAN, Jean-Marc ROCHETTE, Olivier SUPIOT, Didier TARQUIN, TEBO, Ronan TOULHOAT et Olivier VATINE. Il en résulte de ces dialogues artistiques vingt-huit diptyques, pour une soixantaine d'oeuvres au total, présentés au couvent Sainte-Cécile à Grenoble dans une exposition conçue par par le Fonds Glénat pour le patrimoine et la création, à découvrir du 6 décembre 2019 au 14 mars 2020.

12/2019

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Criminalité

Lucky Luciano, testament

Petit immigré sicilien dans le New York des années 1900, Luciano fait les quatre cents coups avec d'autres gamins du Lover East Side : Meyer Lansky, qui restera son ami, Frank Costello ou Rugsy Siegel. Viendront ensuite Al Capone, Vito Genovese, Alberto Anastasia, Dutch Schultz ou Nucky Johnson. C'est le temps du trafic d'alcool, des braquages et des règlements de comptes. En 1920. Luciano rejoint la famille d'un des parrains de New York. Il veut bousculer les vieilles traditions de la mafia. Son projet de syndicat du crime et son sens aigu de la stratégie l'amènent à devenir après une guerre sanglante le chef des cinq familles de Cosa Nostra. Il est alors l'un des hommes les plus puissants d'Amérique, même lorsqu'il est incarcéré après avoir été lâché par Franklin Roosevelt qu'il a contribué pourtant à faire élire... Lorsque les Etats-Unis s'engagent dans la Seconde Guerre mondiale. Lucky Luciano profite de la situation. Il raconte dans son livre comment, en exerçant un incroyable chantage sur les autorités américaines, il obtiendra une libération anticipée. En 1946, à Cuba, alors aux mains de la mafia, Luciano organise la conférence de La Havane qui réaffirme son leadership sur le syndicat du crime. Considérant les énormes bénéfices potentiels d'un marché en pleine expansion, il va à la fin de sa vie tisser des liens avec les mafias italiennes, et organiser le trafic international de stupéfiants avec les trafiquants corses et la pègre marseillaise. Hollywood s'intéresse à sa légende : en 1961 le producteur Martin Gosch imagine avec Luciano un scénario basé sur la vie du parrain. Le film ne verra jamais le jour tant la mafia américaine craignait ses révélations. Alors, à la veille de sa mort, le parrain dicte cet incroyable testament à son ami Martin Gosch et au journaliste Richard Hammer. C'est à partir de ces mémoires que Mario Puzo et Francis Ford Coppola ont créé le personnage mythique de Don Corleone dans le Parrain. C'est à partir du testament de Lucky Luciano que Sergio Leone a imaginé Il était une fois l'Amérique.

02/2022

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Beaux arts

La peinture me regarde. Ecrits sur l'art, 1974-2019

Il n'est pas anodin que la première question de l'entretien disposé par Christian Prigent en préambule de ses écrits sur la peinture soit la suivante : "Qu'appelez-vous 'poésie' ? " Lui-même n'en cache pas la raison : "Je ne suis pas un critique d'art. Je regarde la peinture à partir de ce qui m'obsède : le langage poétique. C'est peut-être une façon de ne pas voir comme il faudrait. Mais c'est une façon de voir. Il y a des précédents". "Peinture comme poésie" : tel est donc le mot d'ordre que le lecteur trouvera richement décliné au fil de ces quelques cinquante textes écrits entre 1974 et aujourd'hui. Issues de diverses revues et réparties en plusieurs sections, ces analyses critiques concernent tantôt les peintres de Supports/Surfaces (Dezeuze, Viallat, Arnal, Boutibonnes...), tantôt des phénomènes de la peinture ancienne revus par l'oeil moderne (anamorphoses, motifs non figuratifs du Livre de Kells...), tantôt la peinture de grands peintres du siècle dernier (Twombly, Bacon, Hantaï...), tantôt celle de contemporains et "amis" de l'auteur (Pierre Buraglio, Mathias Pérez...), tantôt enfin d'autres disciplines artistiques à l'origine de questionnements semblables (la gravure, l'image pornographique, la photographie...). Loin cependant d'accumuler des analyses disparates, le livre les enserre dans une armature conceptuelle. Ce qui les apparente, c'est en effet cette même expérience qui fonde aux yeux de Christian Prigent l'identité de la poésie et de la peinture : celle d'un "désarroi" de la représentation, dans lequel la moindre forme se désigne elle-même comme insuffisante en regard du réel informe. Or cette expérience n'est pas uniquement un constat critique, elle est la sensation même dont l'auteur déclare partir lorsqu'il écrit : "Je crois que ce qui fait écrire, c'est la conscience à la fois douloureuse et jouissive de cette 'différence' entre la polyphonie inaraisonnable de l'expérience et le monologue positivé et médiatisé". . Ces essais sur la peinture ne sont donc en rien des à-côtés de l'oeuvre, mais le révélateur du questionnement d'un écrivain pour qui, non moins que peinture et poésie, poésie et critique sont intimement liés.

08/2020

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Littérature française

Charlie

C'est le roman d'une époque où la musique était le havre des déshérités, le roman d'un jazz man promis aux huées, puis touché par la grâce dans une ville ivre de blues. Qui se souvient que Charlie Parker brilla d'abord par ses couacs ? Que le futur Bird naquit plutôt vilain canard ? Que le fils à maman, tyrannique, paresseux et hâbleur, n'avait rien pour réussir ? Qui sait aujourd'hui quel cauchemar de médiocrité, le génial saxophoniste dut secouer pour se fuir, se trouver ? Lui, bien sûr, ne pensait qu'à rafler la timbale et finir sous les hourras. Mal barré, Charlie, mais quand même assez inspiré pour voir le jour à Kansas City. Les Noirs y étaient mieux reçus qu'ailleurs ; le quartier des plaisirs accueillerait bientôt les aventuriers du swing, chassés des métropoles américaines par la Dépression. En 1920, il est loin le temps où Benjamin Singleton, le " Moïse noir ", exhortait ses frères de couleur à quitter les plaines du Mississippi pour faire d'une " ville à vaches " leur terre promise. De tous les coins du pays, on vient faire la fête à Kay Cee. On s'y abrutit de musique, d'alcool et de haschich. Pendant la crise, la cité a trouvé le moyen de prospérer grâce au truculent Thomas joseph Pendergast, le politicien le plus corrompu d'Amérique, et grâce au zèle des mafias qui se partagent le gâteau avec lui. Les années folles mordent sur les temps difficiles. Chaque nuit est une noce sans fin. C'est dans cette jubilation rebelle et générale que " l'Oiseau " prend son essor, sous l'œil incrédule d'Addie, la mère abusive ; de Rebbeca, la fiancée coquette ; dans l'ombre de Coleman Hawkins, Lester Young, Count Basie. Le saxophoniste a dix-huit ans quand, bientôt couronné, il quitte sa ville pour mettre le monde à ses pieds. Il s'en va d'un côté, Gerber de l'autre, comme si le romancier, cette fois, n'avait voulu dévoiler que les années sombres, et rappeler ainsi qu'à travers Charlie Parker l'énigme de la création nous adresse son sourire le plus narquois.

01/2005

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Romans noirs

La deuxième femme

Sandrine ne s'aime pas. Elle trouve son corps trop gros, son visage trop fade. Timide, mal à l'aise, elle bafouille quand on hausse la voix, reste muette durant les déjeuners entre collègues. Mais plus rien de cela ne compte le jour où elle rencontre son homme, et qu'il lui fait une place. Une place dans sa maison, auprès de son fils, sa maison où il manque une femme. La première. Elle a disparu, elle est présumée morte, et Sandrine, discrète, aimante, reconnaissante, se glisse dans cette absence, fait de son mieux pour redonner le sourire au mari endeuillé et au petit Mathias. Mais ce n'est pas son fils, ce n'est pas son homme, la première femme était là avant, la première femme était là d'abord. Et le jour où elle réapparaît, vivante, le monde de Sandrine s'écroule. La deuxième femme est dans la sélection du Prix Landerneau 2020 Et dans la dernière sélection du Prix Maison de la Presse 2020 "Figurant parmi les sept finalistes du Prix Maison de la Presse 2020, La Deuxième Femme est le quatrième roman de Louise Mey. Ce polar psychologique traite avec talent du sujet de l'emprise et de la violence conjugale". France Dimanche " C'est un coup de génie que réalise Louise Mey avec La Deuxième Femme, l'un de ses romans les plus puissants de cette rentrée de janvier. " Causette " Une jeune auteure à suivre " ELLE "Féministe, écrivaine, et auteure attachée aux rapports que les femmes entretiennent avec leur corps, elle décortique dans ses romans, avec une terrible acuité, les mécanismes psychologiques de la violence. " Marie Claire " Manipulations, angoisses et violences conjugales se mêlent avec réussite dans ce thriller psychologique aussi formidable qu'étonnant. " Femme Actuelle " Avec un style incisif, cette jeune auteure de romans noirs aborde la violence conjugale à travers une plongée dans le mécanisme de l'emprise. Vertigineux ! " Version Femina " Bouleversant. (...) Un roman engagé sur l'emprise et la violence conjugales. " Ici Paris " Un roman sombre et douloureux qui aborde avec force des thèmes aussi noirs que la violence, l'emprise et la manipulation". Vaucluse Matin "Au-delà du simple thriller, un roman qui parle du corps des femmes et des violences conjugales". Femmes d'aujourd'hui

01/2020

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Littérature française

Le smoking des orques

Un roman captivant, une enquête drôle et ironique dans les milieux des parcs aquatiques et de la mafia de la Côte Sébastien, documentariste en mal de projets et loser attachant, réussit à convaincre son producteur de l'envoyer à Nice en repérage pour un film sur les orques, ces prodigieux et fascinants cétacés. Mais le spectacle auquel il assiste à Océland tourne au désastre lorsqu'une vieille orque entraîne son dresseur Ludo au fond de la piscine. Ce dernier en réchappe grâce au seul courage de sa collègue May - à vrai dire aussi envoûtante aux yeux de Sébastien que les orques elles-mêmes - qui plonge pour le sauver. L'accident fait la une des journaux nationaux et relance le débat sur la condition des animaux dans les delphinariums. La mort suspecte de Ludo à l'hôpital, alors quasiment rétabli, ainsi que celle de son ami journaliste à La Provence vont convaincre Sébastien que le parc Océland baigne dans un milieu aussi saumâtre que l'eau de ses bassins. Depuis le couple qui dirige l'établissement (sorte de Balkany du Midi), jusqu'aux mafias de l'Est et du Proche-Orient, en passant par des rumeurs de sex-tapes dans le club de foot local : ça craint, c'est dangereux. Sébastien escomptait réaliser un film sur l'harmonie du vivant, le voilà entraîné dans le tourbillon de la grande chasse d'eau des basses-fosses humaines. Son enquête le mènera jusqu'au Grand Nord, sur les traces d'une famille d'orques, mais aussi au Canada où il retrouvera la mystérieuse May, qui pourrait bien détenir une clé essentielle de cette affaire... Avec verve et humour, Vincent Maillard nous entraîne dans l'univers de la télévision dont il dénonce les travers avec ironie, des parcs aquatiques qui révulsent par leur maltraitance animale, des orques qui éblouissent, et de la Mafia de la Côte, plus près de la beaufitude bling-bling que des gentlemen cambrioleurs. Le smoking, ce sont les orques qui le portent. Un roman riche et sonore qui ne laissera personne indemne, pas même le sommet de la République...

04/2023

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Littérature française

Le Grain de beauté

"Par contre, ça a été le choc quand j'ai vu l'hécatombe. Caravanes couchées sur le flanc, tentes éventrées, arbres tordus, de la caillasse partout, et çà et là, des vêtements trempés, des cartons de bouffe en goguette, des fils à linge enchevêtrés... Un désastre. J'ai reconnu un correspondant du quotidien Ouest-France. Il faisait son boulot, prenait moult photos. J'ai foncé sur l'emplacement de Manoune et Minouche. La tente avait vraiment morflé. Il restait quelques piquets tordus, des lambeaux de toile usée. En regardant de plus près, j'ai trouvé une chaussette blanche d'enfant et... c'était quoi ce truc informe en laine orange ? Triple con ! Je le reconnaissais, celui-là. C'était le doudou de Minouche. Elle le tenait pressé contre elle quand elle allait se coucher et il était souvent à côté d'elle, sur le plaid, certains matins au moment du petit-déjeuner. Un chien en laine tricoté, bourré de mousse, du moins, c'était le plus plausible. Un chien en forme de boudin. Oreilles tombantes, pattes courtes et queue en l'air. Un genre de Teckel. C'était l'œuvre de Mamoune, certainement." Prenez un petit port costarmoricain sur la côte du Goëlo en Bretagne. Nommez-le "Grain de Beauté". Situez le récit pendant la période estivale de l'année 1994, à tout hasard. Visualisez un camping avec vue sur le port. Placez çà et là quelques humains qui font ce qu'ils peuvent. Une jeune femme et sa fille, précaires et de passage, dignes et fières, un jeune professeur de mathématiques sentimental et légèrement dépressif, que sa femme vient d'abandonner et qui cherche l'amour. Des amis marocains, champions du kebab en banlieue parisienne, une baronne anticonformiste et ancienne taularde, des secrets de famille, un assassinat. Allongez d'une grande bourgeoise désœuvrée qui ne veut pas vieillir, d'un patron de bistrot très sympa. Complétez avec une jolie serveuse blonde et une dame de compagnie. Laissez mijoter à feu doux une semaine environ, puis verser en pluie une tente canadienne usagée, un vieux bus Volkswagen, une djellaba et un chien en laine tricoté. N'oubliez pas de porter le tout à ébullition et vous aurez la tempête du siècle, un orage à tout casser. Avec ce grain sur le "Grain", Périne Dourel fait souffler un vent de folie sur la Bretagne et signe une histoire de destins croisés haute en couleur.

07/2016

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Critique littéraire

Aguets. Journal 1988

"Cette fois nous n'avons plus le prétexte de Rome, de l'Italie, du voyage, du spectacle du monde : el viajo que narro es... autour de ma chambre, comme dit Carlos Argentino Daneri, l'admirable et ridicule poète, Second Prix National de Littérature, que Borges met cruellement en scène dans son Aleph. Et les aguets dont il est ici question sont bien souvent déçus, fatalement. Peuvent-ils offrir autre chose, dès lors, qu'une décevante lecture ? Pertinente inquiétude, certes, si je puis me permettre. Tandis que, d'un autre côté... , comme dit cette fois Laforgue, qu'en serait-il, je vous prie, d'une lecture qui ne serait pas décevante ? La littérature - nous n'y prétendons pas tout à fait, mais tout de même - la littérature ne commence-t-elle pas à la phrase qui ne fait pas absolument son travail, qui ne dit pas exactement ce qu'on s'attendrait à ce qu'elle dît, qui ne donne pas ce qu'on a payé pour qu'elle nous fasse entendre ? Et le comble de la forme journal, d'autre part, son essence, sa fin, son fin des fins, ne serait-ce pas de montrer un homme qui tiendrait avec une si maniaque assiduité son journal qu'il ne pourrait plus avoir d'autre activité journalière que celle-là, puisqu'elle lui prendrait tout son temps ? J'écris que j'écris Aguets, voilà quoi. Si notre scribe avait une existence palpitante, au contraire, s'il faisait tous les matins la révolution, l'après-midi la guerre, le soir l'amour et la nuit la critique de la Raison pure, non sans déjeuner entre temps avec Gorbatchev, goûter avec le prétendant au trône de Moldavie pour finalement dîner avec Arielle Dombasle, ou Marie-France Garaud, voire Bertrand Poirot-Delpech, ou l'inverse, je ne sais plus, il se ferait la part trop belle, à mon avis, et ce ne serait plus de jeu, vraiment. Ici rien de tel, rassurez-vous. Rien dans les mains, rien dans les poches (encore que...). Lisez Aguets, je ne saurais trop vous le conseiller : on s'y tient les côtes de bout en bout. C'est un bloc de pur glamour. Et l'on reste pantois de voir l'univers entier avec ses plages, ses bars, ses basiliques, ses cuisines, ses critiques littéraires, ses tragédies et ses beaux promenoirs, tenir à l'aise dans une si mince plaquette".

11/1990

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Ethique

Revue d'éthique et de théologie morale Hors-série, Août 2022

Marc Feix, Frédéric Trautmann _ Introduction I. Les droits humains et les questions de société Bruno-Marie Duffé _ Les droits humains : une mémoire blessée et un espoir d'humanité Mattias Guyomar _ L'universalité des droits de l'Homme Alfonso de Salas _ Le Conseil de l'Europe et les droits de l'Homme Valentine Zuber, & Hans Joas _ Les droits de l'Homme sont-ils d'origine religieuse ? René Heyer _ Droits de l'Homme : des déclarations critiquables ? Peter G. Kirchschläger _ Qu'est-ce que les droits de l'Homme ? Comment les justifier ? Elke Mack _ Comment les droits de l'Homme peuvent-ils être (re)fondés aujourd'hui ? Mgr Luc Ravel _ Le Christ, notre théologie II. La notion de dignité humaine Sylvie Barth, Anne Buyssechaert, Talitha Cooreman-Guittin _ Se marier : un droit universel refusé par l'Eglise catholique aux personnes avec une déficience intellectuelle ? Branka Gabric _ Le droit à la santé des personnes atteintes de maladies chroniques à l'heure de la pandémie Johannes Ludwig _ De la dignité de l'homme à la dignité de la création ? Perspectives en politique internationale Iuliu-Marius Morariu _ La dignité humaine dans les autobiographies spirituelles de l'espace orthodoxe du xxe siècle Eric Nzeyimana _ La dignité humaine comme implication morale de la notion de personne chez Robert Spaemann Benedikt Rauw _ Comment la dignité est-elle universalisable ? La contribution de Christine Korsgaard à la solution d'un problème kantien Dominik Ritter _ Que peut-on apprendre des multiples critiques des droits de l'Homme ? Inocent-Mária Vladimír Szaniszló, op _ Un grave manquement à la dignité humaine des travailleurs migrants d'Europe de l'Est lors de la première vague de la pandémie de coronavirus III. Nouveaux problèmes, nouveaux regards, nouvelles méthodes Matthias Bahr _ Une perspective d'éducation religieuse Kyong-Kon Kim _ La liberté de conscience, de religion et d'expression dans les milieux scolaires alsaciens Marie-Aleth Grard _ L'universalité des droits humains à partir de Joseph Wresinski Jörg Lindenmeier _ Les étudiants en tant que " leaders transformateurs " de l'avenir Etienne Grieu, sj _ Revisiter les droits humains à partir de la priorité au plus pauvre Marie-Jo Thiel _ Les pratiques de l'Eglise catholique sont-elles conformes aux droits humains ? Marianne Heimbach-Steins _ L'exigence d'inclusion des droits de l'Homme et la position de l'Eglise à l'encontre des minorités sexuelles Frédéric Trautmann _ Du rêve à la réalité : la charité au service de l'amitié sociale

09/2022

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Littérature française

Le jardin des absents

Il y a le soleil, la mer, les maisons aux ocres juteuses, les musiques et les danses. Ce pourrait être un village de vacances. Il s'en faudrait de très peu... Et c'est là, au bout du monde, que Joden se réveille un matin. Que lui est-il arrivé ? Est-il fou ? malade ? et qui hurle à voix basse au fond du jardin ? Sans rivage et sans mémoire, Joden se débat dans l'angle mort de sa vie. Alors, survient Agna qu'il n'a jamais cessé d'aimer. Elle est désormais son seul lien avec le passé, mais, changée et meurtrie par les épreuves, acceptera-t-elle de se sauver avec lui ? Autour d'eux, des hommes et des femmes jouent à s'aimer et s'inventent un passé glorieux sous le regard impassible des gardiens. La parade sociale, dérisoire et nostalgique, ne sert qu'à masquer la vacance des esprits et des coeurs. Pour quelle faute, tous ces hommes, doivent-ils subir un éternel été de paresse et d'oubli ? Ainsi qu'une enquête policière, le récit progresse avec une logique implacable de découverte en découverte au rythme de Joden, de ses expériences et de ses tentatives d'évasion. Ce climat à la fois tragique et sensuel provoque un étrange malaise. Sont-elles vraiment si rares ou si lointaines, ces prisons, parfois délicieuses, du plaisir, de l'irresponsabilité ou de l'oubli collectif ? Et, certains matins, ne nous réveillons-nous pas comme exilés de nous-mêmes ? On reconnaît ici l'ampleur et la variété des thèmes qui donnaient déjà aux Gens de Misar leur puissance, leur richesse d'évocation. Nicole Avril, mieux que quiconque, sait rendre vivant le mystère, présent le rêve, intense et émouvant le plus subtil des mythes. Elle nous entraîne, avec ce Jardin des Absents, dans un univers romanesque d'une insolite grandeur. D'abord professeur, Nicole Avril abandonne la pédagogie pour la comédie. Quelques tentatives au théâtre et à la télévision avant de réussir enfin, en 1972, à concilier ses aspirations littéraires et son désir de création par la publication de son premier roman Les Gens de Misar qui obtiendra le prix des Quatre Jurys, la consécration du Livre de Poche et prochainement celle du cinéma. En 1973, elle tourne en Inde un film pour la télévision : Auroville. En 1975, elle écrit Les Remparts d'Adrien, bientôt suivi par Le Jardin des Absents.

08/1977

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Notions

Comment peut-on encore être “marxiste” ?

L'édifice du marxisme en tant que mouvement de pensée et mouvement politique reposait sur un certain nombre de présuppositions dont plus une seule n'a d'existence tangible aujourd'hui. La réalisation du marxisme au XXe siècle sous les formes du communisme historique ou du "socialisme réel" s'est révélée si catastrophique qu'on ne voit pas ce qui pourrait rester des idées du grand philosophe. Le marxisme orthodoxe, celui qui servit de doctrine aux partis socialistes de l'Internationale ouvrière, aux partis communistes de l'Internationale communiste et aux divers groupes issus du trotskisme, ce marxisme-là est mort et bien mort. Et les opérations de "reconstruction", "refondation" et "réhabilitation" sont vouées à l'échec. Il reste cependant un bon usage de Marx et même d'un certain marxisme qui fournit des outils pour comprendre notre temps. Comprendre l'échec du marxisme et du communisme à l'aide des outils théoriques légués par Marx : tel est le premier objectif de ce travail. L'évolution du mode de production capitaliste est par ailleurs conforme aux grandes tendances analysées par Marx, tendances qui ne deviennent absolument claires et incontestables qu'aujourd'hui. Nous ne vivons pas une époque d'excès du capital financier, comme on le lit un peu partout, mais plutôt une époque de pleine réalisation de tout ce que le capital contenait en germe, mais qui était encore empêché par les rapports sociaux et les idées du monde d'avant le capitalisme. Quand Marx montre avec brio que le règne du capital est un règne révolutionnaire, il dit quelque chose qui n'a presque pas été compris par les marxistes, lesquels à force d'annoncer la révolution tous les quatre matins se retrouvent le bec dans l'eau parce que la seule force révolutionnaire qui se dresse devant eux est celle du capital ! Enfin, si on veut être fidèle à l'esprit de Marx et non à la lettre, il faut raser, de la cave au grenier, tout l'édifice du marxisme et repenser à la racine, c'est-à-dire radicalement, ce que pourrait être une véritable émancipation des opprimés, de tous ces damnés de la terre aujourd'hui privés de voix. Face à la course folle du capital, il faut penser les moyens de sauver le monde, de sauver un monde vivable, un monde humain pour tous les hommes que porte cette planète. Et là encore, on trouvera de bonnes pistes chez Marx.

01/2024