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Littérature française

La saison des prunes

1940-1944 : « saison des prunes » qui vit les Camerounais prendre le parti de la France libre, accueillir De Gaulle et son lieutenant Leclerc, tous deux alors condamnés à mort. Bâti sur l’amitié entre deux hommes – Ruben Um Nyobé, le futur chef indépendantiste, et le poète Louis-Marie Pouka –, ce roman foisonnant commence par la défaite française d’août 1940. Pouka et Um Nyobé rentrent dans leur village, Edéa. Le poète veut y réaliser un de ses vieux rêves : créer un cénacle pour former les futurs poètes camerounais, groupe qui se réunira dans le bar du village, devenu aussi maison de passe... Mais ces retrouvailles sont perturbées par l’arrivée de Leclerc, et le cénacle devient vite le vivier de recrutement de « tirailleurs », les premiers soldats de la France libre. De nombreux jeunes s’engagent ainsi pour se venger, fuir ou découvrir l’ailleurs. On suit alors l’épopée de ces soldats, sous-équipés par une France libre sans moyens, allant eux aussi à la guerre « en chantant », mais surtout au massacre?; les balbutiements pittoresques du commandement français (De Gaulle, Leclerc, Massu… bien différents de la légende officielle)?; la vie du village qui continue grâce au courage des femmes qui souffrent et se battent malgré les violences et les viols. Roman symphonique, enlevé, tragique mais aussi plein d’humour, La saison des prunes raconte les luttes, les amours, les rêves, la bravoure de personnages pris dans une guerre qui n’est pas la leur, mais devant laquelle ils ne reculeront pas.

04/2013

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Littérature française

La maison des anges

Antonin Dampierre, la trentaine soignée, est un garçon normal. Ou presque. Il travaille dans une agence immobilière de luxe jusqu'au jour où, ratant une vente à cause de deux ivrognes, il rosse l'un deux à mort. Illumination ! Notre purificateur commence alors sa quête hallucinée dans le Paris des naufragés où il croise la route d'Isolde. Cette héroïne de l'humanitaire parviendra-t-elle à le sauver de lui-même ? La Maison des Anges est un polar du bitume qui nous emporte avec effroi et jubilation dans le grand ventre de Paris.

01/2013

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Romans de terroir

La maison du feuillardier

Dournazac en Limousin, 1920. Léon Chaland est un feuillardier réputé. Il travaille sur la propriété d'un marchand de bois à l'exploitation de ses taillis de châtaigniers. Il n'a pas son pareil pour façonner les feuillards, ces tiges de bois dont on cercle les barriques. Mais, blessé au bras sur les champs de bataille de 14-18, sa productivité baisse et il sait qu'il ne pourra plus exercer son métier beaucoup plus longtemps. Quand une cousine lui lègue sa maison à Limoges, les jalousies se déchaînent. A commencer par celle de sa femme, qui l'a quitté à son retour de la guerre mais qui se manifeste pour réclamer sa part de l'héritage. Léon se console au café du village où il se prend d'affection pour une jeune serveuse, Rose, qui cherche à fuir un fiancé violent. Dans sa nouvelle demeure limougeaude, le feuillardier découvre un tableau de facture moderne représentant une femme dont la ressemblance avec Rose le met mal à l'aise. Couvert de dettes, acculé par sa femme, Léon songe, la mort dans l'âme, à vendre son héritage. Pourtant, la solution à tous ses problèmes se trouve peut-être sous ses yeux.

10/2012

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Policiers

La maison des absents

« L'un des 10 meilleurs livres de l'année. [.] Avec une intelligence formidable, Tana French dépeint une tragédie familiale, les aspects les moins reluisants du travail de flic et les chagrins d'une génération. » The Washington Post Broken Harbour, un lotissement fantôme à quelques encablures de Dublin : pas tout à fait terminé, pas tout à fait habité, une espèce de chantier laissé à l'abandon. Deux enfants et leur père sont morts. La mère est en soins intensifs. Mike Kennedy se voit attribuer l'affaire parce qu'il est l'as de la brigade criminelle. Et de prime abord, ça ne fait pas un pli : Patrick Spain, victime de la crise, a poignardé ses enfants, tenté de supprimer sa femme Jenny puis retourné l'arme contre lui. Mais trop d'incohérences s'accumulent, et les preuves pointent dans deux directions. Le plus étrange, c'est que cette enquête, censée se résoudre d'elle-même, rouvre chez sa sour et lui une plaie ancienne : le drame survenu dans leur famille, un été, vingt ans plus tôt, au bord des falaises de Broken Harbour, « quand quelques jours au bord de la mer d'Irlande dans une caravane de location suffisaient à faire de nous des princes ». Dans ce roman emblématique de l'Irlande des années de crise, salué de toutes parts comme son meilleur livre à ce jour, Tana French déploie tout son art du suspense pour raconter le naufrage d'une famille et d'un pays tout entier.

03/2013

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Littérature française

La saison des chenilles

Après s'être évadé de la prison privée à Mpil'nitou, l'ancien séminariste Backa-Mambou est nommé directeur des écoles rétrocédées. Si c'est pour lui le début d'une nouvelle vie, il subit rapidement le harcèlement du président du conseil paroissial, Kayi-Kayi, qui était déjà parvenu dans le passé à le faire partir du séminaire en révélant une affaire de grossesse. Cette fois-ci, il loue les services d'un "Un'koulou lilahou" pour tuer Backa-Mambou à qui il reproche de lui avoir volé la réussite.

06/2013

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Littérature française

La maison nous habite

"Du corps notre première maison, à la cabane, le refuge, l'abri et au chez soi, on n'en finit jamais avec la maison que l'on n'a eu de cesse de concevoir, échafauder, triturer, de détruire pour mieux la reconstruire, quand bien même elle est appartement, afin de tenter de contenir en une seule maison toutes les maisons fantasmées, refaçonnées, apprivoisées par tant de ressassements et de mystères - notre maison espace mental. Dix-huit auteurs et dix-huit artistes visitent la vie secrète de cet antre qui nous révèle.", Alain Miquel.

03/2013

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Science-fiction

La saison des singes

3976: Gabriel Burke, enquêteur privé monte à bord de l'Abondant, un gigantesque vaisseau chartiste. La cible poursuivie par Gabriel Burke - une mystérieuse et dangereuse criminelle- intéresse aussi deux agents de l'Office pour l'application de la charte, Anna Rank et Anton Margos qui ont pour mission de l'arrêter. Mais lorsque la " rencontre " a lieu, rien ne se déroule comme prévu : La criminelle parvient à s'attaquer à l'Abondant, qui fait naufrage... Gabriel Burke se retrouve seul sur une planète inconnue où il va entamer une planque de plus de mille ans qui le conduira très loin de sa petite vie tranquille d'enquêteur hédoniste. Au fil des siècles et du sommeil cryogénique renouvelé de Burke, nous suivons l'évolution de cette planète où des humains obscurantistes et les autochtones, les Ninhsis, sont en train d'entrer en contact. Tandis que d'autres survivants au naufrage réapparaissent. Or, aucun d'entre eux n'a renoncé à ses projets d'origine...

09/2012

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Littérature française

La maison des larmes

Elle avait parcouru les lieux qu'ils avaient connus, la promenade au bord de mer, avec ses palmiers, les restaurants. Elle photographiait les couchers de soleil entre deux arbres, le mercure de l'eau, quand il y avait des nuages, le jardin exotique, les fleurs orangées des strelitzias, le banc où il s'asseyait, pour admirer le paysage marin, et puis elle avait comparé les photos, prises avec lui, les mêmes endroits. Mais là, il n'y avait nulle présence, juste le témoignage d'une absence.

06/2012

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Romans de terroir

La Saison des sorbiers

Depuis le décès de ses parents, François Duchesne gère une fabrique de meubles dans une petite bourgade. Il est marié à Gillian, une belle citadine trop secrète à son goût, et est le père comblé de la petite Ysaure. François sent pourtant son bonheur menacé. Non seulement il connaît de graves problèmes de gestion, mais, un jour, il reçoit une lettre anonyme le mettant en garde contre son épouse. On lui apprend que cette dernière voudrait qu'il vende l'entreprise et qu'il accepte un poste alléchant de directeur dans la région parisienne. De plus, elle le tromperait avec un acquéreur potentiel. Viscéralement attaché à sa terre natale et à ses habitants, tributaires de son entreprise, François est déchiré entre son amour pour Gillian, le bonheur de diriger cette affaire familiale et sa fierté de contribuer à l'essor de sa région. Il lui sera difficile de prendre une décision. Le choix sera d'autant plus douloureux et complexe que son amie d'enfance, Amélie, revient au pays pour se lancer dans la culture de plantes aromatiques et médicinales. Elle espère renouer avec François, dont elle est toujours amoureuse. Des personnages attachants et passionnés, tous en quête de bonheur, parfois à n'importe quel prix, au coeur d'une nature colorée et envoûtante qui possède la magie, à la fois, de calmer les blessures et d'exacerber les passions.

02/2012

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Romans historiques

La chair du raisin

Agathe est née en Bourgogne du sud, au détour du XXe siècle. Elle aime la nature, la liberté, et son père. Elle déteste la vie rangée à laquelle rêvent les jeunes filles de son âge, et sa mère. Agathe, c'est la vigne qui la passionne : c'est elle qui reprendra un jour les rênes de l'exploitation viticole. Mystérieuse, volontaire, déconcertante Agathe ! Sa nature entière et indépendante, ses amours volages et contradictoires la vouent à des rencontres colorées : Ramona, Juan le gitan, Camille, André, la Bargette. Et puis il y a Louise, la Flamande, qui travaille au domaine. Est-ce seulement de l'amitié qui se noue entre ces deux femmes si différentes ? La chair du raisin est une émouvante saga familiale aux nombreux rebondissements, où se confondent l'amour de la vie et la sensualité de la vigne.

12/2010

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Littérature française

La maison des métaphores

Puis, en esquissant une révérence vaguement obséquieuse, et avec un sourire en coin : - Je me présente. Je suis Mentor, pour vous servir. Votre guide en ces lieux, le temps d'une visite que j'espère instructive en diable... Cet avorton me laissait perplexe.

11/2009

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Littérature française

La maison de thé

Jacques Tournier a demandé à Hugo, un enfant de six ans attentif et curieux, de faire avec lui un voyage immobile. Ses questions sur ses souvenirs, ses rencontres, lui ont permis de mesurer ce qui sépare celui qui a presque fini de vivre de celui qui commence à peine. " C'est mon professeur d'innocence et je m'enterre dans sa mémoire. " La maison de thé est la dernière étape d'un parcours de vie, un lieu de paix où l'on se repose avant de se diriger sereinement vers le tombeau. Jacques Tournier s'y est attardé longtemps et a vu certaines images de son passé traverser les portants de toile, d'un mot à un autre, sans ordre chronologique, selon les caprices de sa mémoire. Il a revu ceux qui l'ont accompagné un temps. Des gens de théâtre : Gérard Philipe, Yvonne Printemps et Pierre Fresnay, Suzanne Flon. Il a réentendu le piano de Barbara, regardé de nouveau les toiles de Carpaccio, celles de Toulouse-Lautrec et celles de Chardin, retrouvé à travers la musique de Chopin, George Sand et Nohant, et la voix de Pauline Viardot qui l'ont entraîné vers d'autres voix de femmes. Mais aussi deux écrivains qu'il a découverts mot à mot, en les traduisant : Carson McCullers et Fitzgerald. Une vie de rencontres et de curiosités, celle d'une âme sensible au cœur de son époque.

03/2011

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Policiers

La saison des massacres

La guerre entre l'Etat italien et la mafia est à son apogée: le juge Falcone est assassiné, les attentats se multiplient, l'opération "Mains propres" est lancée. Chef d'une officine secrète, le commissaire Scialoja entame les négociations. Au même moment, un réseau para-étatique est ranimé pour le contrecarrer. Face aux complots et aux trahisons, Scialoja lutte pour sauver sa vie et ce qui reste de l'Etat.

10/2009

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Théâtre

La Maison des cerfs

Les événements périphériques, parfois tragiques, qui se déroulent dans l'intimité de la Needcompany ont inspiré l'écriture de La Maison des cerfs. Au moment où nous étions en tournée quelque part en France, l'une des danseuses, Tijen Lawton, a appris que son frère, le journaliste Kerem Lawton, avait été tué au Kosovo. La mort tragique de Lawton est le point de départ d'un texte sur un groupe de gens de théâtre confrontés de façon de plus en plus directe à la dure réalité du monde qu'ils sillonnent. Tout est politique, mais l'art n'est pas tout. L'art tombe toujours entre les plis de l'histoire, est inutile et n'influence pas le moindre événement, et c'est là que réside sa mystérieuse nécessité. JAN LAUWERS

05/2009

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Littérature française

La maison en chantier

Née en 1963 dans le Berry, Christine Brusson a suivi des études de lettres et d'architecture à Paris. Après avoir enseigné la littérature, elle s'est consacrée à l'art du chantier et à l'écriture.

04/2009

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Littérature française

La Maison du Mesnil

La Maison du Mesnil . Veuf et privé de son fils préféré par la guerre de 14, Cyrille Bonisseau confie l'usufruit de sa terre à sa bru et au second mari de celle-ci, à charge pour eux d'élever son petit-fils Clotaire. Le vieillard s'installe dans la maison du Mesnil, chez ses héritiers qui lui comptent avec parcimonie le gîte et le couvert. Très vite, une haine sourde s'appesantit sur la ferme. La terre encore possédée ou trop convoitée, l'enfant silencieux, sont les vrais enjeux de cette rivalité terrible entre un vieillard désormais à merci et Cabos, le "beau-fils" calcu lateur. Dans ce roman, Maurice Genevoix décrit, comme peu ont su le faire, la France paysanne d'avant -guerre. Apre et muette, traversée de passions sou terraines, obsédée par le "manque"... Il savait bien, l'auteur de Raboliot, que, tous, nous venons de ces campagnes sévères et qu'il n'y a pas si longtemps. La Maison du Mesnil c'est aussi notre mémoire...

03/1982

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Livres 0-3 ans

La maison de Trotro

Dans sa maison, Trotro a un fauteuil pour se balancer, un lit pour sauter, un placard pour se cacher. C'est une bonne maison pour jouer !

10/2004

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Policiers

La maison qui respire

Port Caben, petite station balnéaire posée sur la dune, semble sur le point de basculer vers la mer. Le fragile équilibre de cette ville de province rongée par les vagues, autrefois fréquentée par l'aristocratie et le show-business, va bientôt rompre sous le poids de souvenirs inavoués. Entre une vieille famille d'industriels fragilisée parla disparition mystérieuse de la jeune héritière trente ans auparavant, des barons locaux aux moeurs peu avouables, des surfeurs désenchantés, des élus vieillissants accrochés au pouvoir, Antoine, journaliste déchu fuyant la capitale, va mener une enquête interdite. Elle le conduira sur les traces d'une maison mystérieuse et mythique, ancien lieu de tous les excès et de tous les trafics, dont le destin hante la ville depuis que la jeune femme y a été vue pour la dernière fois...

05/2019

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Littérature étrangère

La maison des femmes

Carlota grandit dans la maison familiale, la Casa de Albarca, une magnifique demeure dotée d'un jardin luxuriant, profond et mystérieux, à proximité de Palma de Majorque. Elevée par son grand-père et la seconde épouse de ce dernier, Carlota vit aussi entourée des fantômes de sa grand-mère Sofia et de sa mère Elisa, deux femmes d'une beauté rare, disparues l'une et l'autre prématurément. Dans son désir de les comprendre et de marquer symboliquement sa filiation avec elles, Carlota ira-t-elle jusqu'à reproduire la passion interdite de sa grand-mère pour le troublant Ramon, le jardinier de la propriété, et celle, encore plus fulgurante, de sa mère avec le même Ramon ? Parcouru d'une sensualité frémissante, La Maison des femmes est l'histoire émouvante d'une relation fantasmée et pourtant fusionnelle entre trois femmes, par-delà l'absence et la mort, par la grâce d'un même homme, " passeur d'amour " entre les générations.

05/2006

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Littérature étrangère

La saison du concours

Eliza Naumann, une fillette de neuf ans, désespère de s'assimiler un jour à sa famille de surdoués : son père, Saul, absorbé par ses recherches sur le mysticisme juif, son frère, Aaron, porteur exclusif des ambitions de leur père, et Miriam, sa brillante mais distante et singulière mère avocate. Pourtant, lorsque Eliza remporte le concours d'orthographe de son école (sport national auquel tous les parents d'Amérique rêvent de voir leur progéniture participer), son père la pressent destinée à un grand avenir. Il lui prodigue toutes les attentions qu'il réservait jusqu'alors à son frère, lequel, frustré, s'embarque dans une quête aventureuse d'épanouissement spirituel. Et quand la vie secrète de Miriam est brutalement révélée, c'est à Eliza que revient la tâche de remettre de l'ordre dans le chaos familial. Avec un humour en filigrane qui transparaît constamment, Myla Goldberg déroule la trame d'une famille qui s'effiloche. A travers le regard d'Eliza, à la fois lucide et rêveur, elle explore la découverte par les enfants du monde des adultes, et le fossé qui se creuse entre les demandes des uns et les désirs des autres. Son analyse des relations humaines fait preuve d'une subtilité rare.

01/2002

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Littérature française

La saison des hommes

Zol Divois a douze ans. Elle reçoit régulièrement des visiteurs de l'assistance sociale venus enquêter, chez elle ou au collège, sur le genre de vie qu'elle peut bien mener, seule avec sa mère Alice, dans la maison qu'elles occupent à la périphérie de l'une de ces villes des rivages de l'Atlantique en partie reconstruites après les ravages de la dernière guerre. C'est là, dans ce paysage où vestiges de campagne et décombres de l'histoire voisinent avec tours d'habitation et zones commerciales en construction, que Zol va affronter tout le poids du passé familial. Car, pendant la Seconde Guerre mondiale, sa grand-mère a aimé un Allemand et sa mère, née de cet amour, est, tant d'années après, toujours en butte à l'opprobre. Dans la mesure de ses moyens - et alors que toute la région prépare des festivités marquant la réconciliation franco-allemande -, Zol décide d'en finir avec la honte, d'exorciser les malédictions du sexe, et de sauver cette mère, aussi fragile que séduisante. Enfant de l'amour et enfant des désastres, Zol, plantée comme un reproche sur les ruines de l'histoire comme sur les chantiers de la repentance et des commémorations, ose le regard et les mots qui révèlent dans leur plus "fantastique" nudité les passions d'une société prompte à faire peser sur les innocents l'injustice de sa mémoire trop courte et de ses rancunes trop longues.

08/2005

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Littérature française

La maison aux orties

Si les morts voulaient bien rester tranquilles, les écrivains pourraient inventer leurs histoires en toute quiétude. Hélas, au moment où Vénus Khoury-Ghata commence ce nouveau livre, elle ne soupçonne pas clans quels conciliabules ses défunts vont l'entraîner. C'est d'abord sa mère - pourtant analphabète - qui se penche par-dessus ses pages d'écriture, l'interpelle, la critique et y va de ses propres commentaires. Surgit cette maison d'enfance entourée d'orties, où planent les ombres d'un père menaçant et d'un frère trop fragile dont l'amour de la poésie fut traité, mais nullement guéri, aux électrochocs. fuis la silhouette de jean, l'époux aimé, trop tôt et trop cruellement décédé. Et celle de M., peintre fantasque et narcissique, aux impérieuses prétentions de consolateur... Et enfin - parce que les vivants s'en mêlent aussi - le drolatique M. Boilevent, le voisin de palier, "défenseur attitré des Indiens d'Amazonie". Et encore un marabout, un cercle littéraire, et surtout quelques chats... Dehors, et ce n'est pas une coïncidence, la canicule accomplit dans la capitale son silencieux ouvrage. On n'en finit pas de vivre avec ceux qui ont fait de nous ce que nous sommes. Voilà pourquoi ce roman aux inflexions très personnelles improvise une musique orphique, mystérieuse et envoûtante, œuvre de poète autant que de mémorialiste, à lire et à entendre telle une élégie, pour que vienne la nécessaire paix intérieure.

03/2006

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Littérature française

La maison du Faune

Un homme rattrapé par l'âge s'inquiète de ce qui lui reste d'aptitude au plaisir. Lors d'un voyage dans la région de Naples, jadis fameusement vouée aux délices (l'amour, le vin, la poésie...), il rencontre un couple dont la liberté le fascine -même s'il doit s'avouer que le fascine surtout la jeune femme, double à ses yeux des belles voluptueuses que l'on peut contempler sur les fresques des villas romaines d'alentour. Amusés - et troublés - par le désir hors saison de ce passant tardif, ces deux-là l'ont baptisé le Faune... Alternent pages du Journal que tient le vieil homme et épisodes de la vie du couple avec lequel il finira par se lier. Eros accompagne ce trio. mais comme en sourdine: les esprits, quoi qu'on dise, se parlent plus vite que les corps... Qui est vieux? Qui est pervers. innocent? Qui est sincère, on rusé? Et surtout: est-il sage de renoncer à ce qui n'est plus pour nous et qui passé certaine limite de la vie (mais quelle limite?), semble perdu d'avance ? Poccioni se garde bien de répondre à ces questions. L'essentiel pour lui est dans la façon de les poser: loin de tout discours univoque. entre tristesse et enchantement. Où il rejoint Rilke. autre voyageur émerveillé par la beauté de ce qui n'est plus et, plus loin encore, par la richesse que ne cesse de nous apporter tout ce qui nous manqué.

01/2006

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12 ans et +

La maison du magicien

Lucy, jeune gantière, rêve d'échapper à la tyrannie de son père. La voici engagée, par un tour du destin, chez le Dr Dee, magicien et conseiller personnel de Sa Majesté Elizabeth Ire. Intriguée par l'étrange métier de son maître et sa mystérieuse maison, Lucy laisse libre cours à sa curiosité. Et découvre un terrible secret. Il en va de la vie de la reine...

09/2011

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Psychologie, psychanalyse

La maison du mort

" A la tête de l'Institut médico-légal de Paris depuis 1988, j'ai recueilli ici des témoignages d'hommes, de femmes et d'enfants face à la mort brutale, inattendue et violente d'un être cher. Ce livre est un trait d'union entre les morts et les vivants, c'est en m'occupant médicalement des morts que je me suis intéressée à leurs proches, de tous âges, de tous milieux, de toutes religions, de toutes cultures, qui se trouvent bien souvent démunis, révoltés, anéantis par la mort violente d'un des leurs. Je relate ces rencontres avec la "vraie" mort, qui touche la famille du défunt, différente de la mort virtuelle, banalisée par la société. J'aimerais permettre au lecteur d'appréhender la mort au moment de la disparition brutale d'un être cher, et ce, quelle qu'en soit la cause. Permettre également à ceux qui ont été touchés de mieux comprendre leurs souffrances et faciliter leur reconstruction, mais surtout, faire prendre conscience que la mort, inéluctable pour chacun d'entre nous, doit donner un sens à notre vie... ".

11/2010

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Policiers

La maison du canal

Dans le flot de voyageurs qui coulait par saccades vers la sortie, elle était la seule à ne pas se presser. Son sac de voyage à la main, la tête dressée sous le voile de deuil, elle attendit son tour de tendre son billet à l'employé, puis elle fit quelques pas. Quand elle avait pris le train, à Bruxelles, il était six heures du matin et l'obscurité était lourde de pluie glacée. Le compartiment de troisième classe était mouillé lui aussi, plancher mouillé sous les pieds boueux, cloisons mouillées par une buée visqueuse, vitres mouillées, dedans et dehors. Des gens aux vêtements mouillés sommeillaient. A huit heures, juste à l'arrivée à Hasselt, on éteignit les lampes du convoi et celles de la gare. Dans les salles d'attente, les parapluies perdaient des rigoles d'eau fluide qui sentait la soie détrempée. Autour des poêles, des gens se séchaient et ils étaient presque en noir, comme Edmée. Etait-ce un hasard ? Le remarquait-elle parce qu'elle était en grand deuil ?

03/2003

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Littérature française (poches)

La maison du retour

Au retour de trois années de captivité au Liban, dans un état second, le narrateur découvre Les Tilleuls, une maison perdue au cœur de la forêt landaise. Il décide d'acheter cette propriété pour dissiper le souvenir de l'enfermement. Un étrange lien de dépendance va se créer avec cette demeure qui symbolise le retour dans le monde des vivants. Dans une fusion totale, presque païenne, avec la nature dont il a tant été privé, le narrateur campe au milieu des travaux. Il se délecte de cette atmosphère transitoire propre à la convalescence, cet entre-deux qui sépare confusément la fin de l'épreuve du retour chez les humains. Défile une série de personnages inégalement pittoresques : deux ouvriers taciturnes et énigmatiques, l'indéfinissable agent immobilier, un architecte toujours pressé... Cette maison sera-t-elle le lieu de la résurrection ? Vingt ans après, Jean-Paul Kauffmann évoque sa captivité. Allusivement. Avec élégance il a choisi de se garder le plus souvent de l'esprit de sérieux. Jamais complaisant ou victimaire, c'est au contraire un jubilant témoignage sur le bonheur d'être vivant, sur le refus de la fatalité qui résiste à toutes les épreuves.

05/2008

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Actualité et médias

Ma saison en enfer

L'été 2003 a durement frappé la forêt méditerranéenne. Dans le sud-est de la France, plus de 61000 hectares de bois ont été ravagés par les flammes, un record dans l'histoire de notre pays. Mais c'est dans le département du Var que les plus terribles de ces feux se sont déchaînés. Des feux qui, à sept reprises, vont tuer. Pour la première fois, un officier commandant les opérations de secours parle. Le lieutenant-colonel Pierre Schaller raconte de l'intérieur ce qu'est la lutte contre ces immenses brasiers. Comment organiser le travail de plusieurs milliers d'hommes, de centaines d'engins au sol et de dizaines d'avions dans les airs, pour tenter de tenir tête aux flammes. Comment se vit la course infernale entre l'incendiaire et le pompier, trop inégale en cet été de canicule, ainsi que les défaites amères lorsque le feu est le plus fort, lorsque les flammes tuent. Comment on doit lutter contre les idées reçues répandues dans le public et comment on endure les excès des images télévisées, terribles et parfois injustes quand elles accusent les pompiers d'avoir laissé brûler des maisons... Avec ce témoignage fort, direct et émouvant d'un homme qui a déjà passé vingt-huit ans sous l'uniforme bleu, plus jamais nous ne pourrons regarder de la même manière les incendies de forêt qui endeuillent les étés. Un livre pour apprendre, comprendre et saluer le courage des pompiers qui se battent, en risquant leur vie, au service de la collectivité.

05/2004

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Littérature française

La maison l'île

Voici votre maison, voici votre jardin, semble nous dire Laurent Fassin, et voici les modestes objets que vous pouvez habiter, les visages humbles dont vous devez vous souvenir. Nomme-t-il les pierres et les murets ? les lilas et les mousses ? Ils deviennent les nôtres "dans le souffle du vent". Evoque-t-il ses chers disparus ? Des ribambelles d'enfants devenus grands ? Nous sommes requis de forger "une chaîne" pour mémoire avec "les syllabes de leurs noms". Quant à cette voix, cette voix immatérielle et incarnée, cette voix qui donne un peu de poids aux choses de peu de poids, elle nous invite à veiller à ce que "l'étendue noire de la nuit" ne l'emporte pas sur la proximité des visages que la lumière nous rend ; cette voix, c'est celle du poème, qui nous apprend comment, "charriées par le flot, se cousent entre elles, se désunissent les pages d'une histoire que méconnaît sa fin". Oui, nous dit le poème, si nous habitons, si nous veillons, nous nous baignerons parfois dans le même fleuve. Car il existe une porosité du temps, et dans les strates du vécu, dans le sédiment des sensations, des images, dans la transparence que les pages du livre gardent entre elles, nous pouvons, nous devons, reconnaître l'absolue présence de ce temps jamais perdu.

09/2017

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Littérature française

La saison du maître

Samuel, le narrateur, passe son enfance dans un village du Finistère, après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Son père, directeur de l'école publique, constamment attaqué par une population restée farouchement fidèle aux règles de l'Eglise, est considéré dans le village comme un suppôt de Satan ; humilié dans sa dignité, il est devenu amer, violent, brutal même. Ainsi naît un conflit, social d'abord, entre l'homme et les habitants, mais bientôt gravement psychologique sur le plan familial. Car en grandissant, et grâce à la vive amitié qui le lie à un certain Jean-Pierre, Samuel sent s'éveiller et se construire en lui la foi, mêlée encore de doutes et d'hésitations. Son ami, frappé d'une maladie grave, meurt avant d'avoir pu terminer ses études au petit séminaire de Chartres. Entre le père et son fils s'est progressivement creusé un fossé de méfiance et de malentendus. Raidi dans son attitude de laïc intraitable, le père sera muté à Brest le jour où l'on ouvre au village une école privée. Le choc est tel qu'il n'y survivra pas. Le thème essentiel de ce récit aux lignes simples et sensuellement accordé aux saisons, aux marées, au rythme du temps, au va-et-vient des êtres en mal d'amour et de religion, n'est rien d'autre que la souveraineté des liens d'une tendresse pudique unissant le père et le fils. C'est l'âme d'un enfant qui s'éveille à la beauté du monde et à la dureté de la vie.

12/1985