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Paul Rousseau

Extraits

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Littérature française

Biographie d'un humain parmi les humains

François Rousseau est né au tout début de la Seconde Guerre mondiale. Pour lui donner une chance de survivre, sa mère l'abandonne sur le parvis d'une église. Recueilli par une vieille dame dans un petit village, et malgré les conditions de vie difficiles dans cette période troublée, il profitera de l'insouciance de l'enfance et s'attachera à cette vie simple. Cependant, après la guerre, sa vie change avec le retour de sa mère. Ce qui aurait dû être source de joie s'avère être un déchirement. Sa mère ne lui montre aucune tendresse, aucun intérêt. Heureusement, son père tentera de compenser les manquements maternels. C'est ainsi que commence la vie de l'auteur. A travers son parcours et les obstacles qu'il a dû surmonter, il met en lumière les valeurs qui devraient être celles de tout être humain. Il démontre que nous sommes responsables de nos actes, de nos vies, et que chaque épreuve est la source d'une leçon, à nous d'en tirer le meilleur parti et d'apprendre à vivre le moment présent.

12/2017

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Philosophie

Du contrat social précéde de Discours sur l'économie politique et suivi de Fragments politiques

" Tant d'Auteurs célèbres ont traités des maximes du Gouvernement et des règles du droit civil, qu'il n'y a rien d'utile à dire sur ce sujet qui n'ait été déjà dit. Mais peut-être serait-on mieux d'accord, peut-être les meilleurs rapports du corps social auraient-ils été plus clairement établis, si l'on eût commencé par mieux déterminer sa nature. C'est ce que j'ai tenté de faire dans cet écrit. Il n'est donc point ici question de l'administration de ce corps mais de sa constitution. Je le fais vivre et non pas agir. Je décris ses ressorts et ses pièces, je les arrange à leur place. Je mets la machine en état d'aller ; d'autres plus sages en régleront les mouvements.

11/1993

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Littérature française (poches)

Julie ou la nouvelle Héloïse. Tome 2

Je commençai par me rappeler une promenade semblable faite autrefois avec elle durant le charme de nos premières amours. Tous les sentiments délicieux qui remplissaient alors mon âme s'y retracèrent pour l'affliger ; tous les événements de notre jeunesse, nos études, nos entretiens, nos lettres, nos rendez-vous, nos plaisirs, ces foules de petits objets qui m'offraient l'image de mon bonheur passé, tout revenait, pour augmenter ma misère présente, prendre place en mon souvenir. S'en est fait, disais-je en moi-même, ces temps, ces temps heureux ne sont plus ; ils ont disparu pour jamais. Hélas, ils ne reviendront plus ; et nous vivons, et nous sommes ensemble, et nos cœurs sont toujours unis !

05/1998

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 8, 1756 - Ecrits sur l'abbé de Saint-Pierre

En donnant à lire les oeuvres de l'abbé de Saint-Pierre à travers des Extraits et des Jugements, Rousseau vise aussi à lui rendre justice. Un dialogue s'engage avec cet "homme de bien", où se joue le sens qu'il faut donner à la "politique".

10/2018

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Littérature française

Trois contes

Il était une fois... par Jean-Jacques Rousseau. On connaît Rousseau comme l'auteur d'un seul roman, La Nouvelle Héloïse, son chef-d'oeuvre de presque mille pages ; on sait moins qu'il pratiqua aussi la forme brève du conte et de la nouvelle. Ce recueil contient trois récits, échantillon du savoir-faire littéraire d'un philosophe fasciné parle "pays des chimères". Dans La Reine Fantasque, un conte de fées politique écrit en 1754, Rousseau se livre à un persiflage critique de l'absolutisme. Les Amours de milord Edouard révèle vingt ans plus tard la vie amoureuse du personnage anglais de La Nouvelle Héloïse. Dans Lettres à Sara, brève nouvelle épistolaire, un homme mûr écrit à une trop jeune femme au sujet de leur idylle impossible.

02/2021

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Philosophie

Le Lévite d'Ephraïm. Suivi de Le Livre des juges (chapîtres XIX-XXI)

" Ma lecture ordinaire du soir était la Bible ", nous dit Rousseau. Et en effet, le 8 juin 1762, il relisait les trois derniers chapitres du Livre des Juges, quand, dans la nuit, on organisa précipitamment sa fuite : l'Émile avait été condamné à être lacéré et brûlé, et l'auteur était " décrété de prise de corps ". Impressionné par sa lecture, il décida d'écrire Le Lévite d'Éphraïm. Le sujet de ce long poème en prose est atroce : des brigands, membres de la tribu de Benjamin, tentent de commettre le crime de Sodome sur la personne d'un Lévite. Celui-ci leur offre en échange sa femme, qu'ils violent et tuent. Pour faire prendre conscience de la gravité du crime, le Lévite démembre en douze morceaux le corps violé de sa femme, qu'il envoie aux douze tribus d'Israël. Une guerre punitive est menée et la tribu de Benjamin est exterminée. La vengeance est accomplie, mais c'est un grand malheur pour Israël puisqu'une des tribus est détruite. Après le temps de la vengeance, vient le temps de la régénération. Pour que renaisse cette tribu, les viols, les rapts, les sacrifices se multiplieront jusqu'à ce que l'ordre et la paix soient rétablis. Le recours à une violence démesurée met provisoirement fin aux innombrables transgressions du droit et de la morale. Ce récit méconnu, publié ici avec le texte biblique qui lui a donné naissance, propose une réflexion anthropologique et politique de premier ordre, susceptible d'éclairer la nature de la violence interne aux sociétés.

03/2010

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Anthologies

Oeuvres complètes. Tome 16 B, 1767-1770

Les textes proposés dans ce volume, rédigés entre juin 1767 et 1771, rendent compte de la diversité du foisonnement intellectuel de cette période charnière, avec des textes aussi importants que les Considérations sur le gouvernement de Pologne ou les Lettres adressées à Franquières et à Saint-Germain.

03/2021

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Témoignages

Mon époux est malade, alors... je me soigne. Mon rôle d'aidant

"La nature fait bien les choses, dit-on fréquemment ! En avril 1952 à la Clinique Lemaistre dans la ville de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, dans la valse des berceaux changeant sans cesse leurs occupants, il y a eu durant la même semaine deux naissances, une fille : c'était moi, puis un garçon : c'était lui." Quarante ans plus tard nos chemins se croisent et un mariage viendra sceller les retrouvailles. Puis, on diagnostique à mon époux une grave maladie, nécessitant une prise en charge immédiate en Hospitalisation à Domicile en soins palliatifs. En qualité d'Aidant, je construis des stratégies de protection et de défense, pour éviter de succomber à l'épuisement. Nous devons modifier nos projets tout en gardant espoir en des jours meilleurs, mais en étant pleinement conscients de l'existant. "Si vous vivez un moment difficile, ne blâmez pas la vie. Vous êtes juste en train de devenir plus fort" Gandhi.

06/2022

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Littérature française

Les Rêveries du promeneur solitaire

Après les "Confessions" et "Rousseau juge de Jean-Jacques", le philosophe rédige entre 1776 et 1778 ces "Rêveries d'un promeneur solitaire" avant de finir ses jours chez René-Louis de Girardin au château d'Ermenonville. Ebauchées au jour le jour sur des cartes à jouer avant d'être composées et structurées en dix "promenades" - la dernière restant inachevée -, elles ne furent publiées de façon posthume qu'en 1782, à Genève, par trois amis de l'auteur. Les dix "Rêveries" sont autant d'introspections après un épisode intensément paranoïaque et solitaire de la vie de J. -J. Rousseau. Autobiographiques, elles relatent les principaux moments de son existence sur terre, entre autres son séjour heureux au lac de Bienne, ses travaux botaniques, ses rencontres marquantes, l'abandon de ses enfants, tout en méditant sur des questions philosophiques fondamentales : l'être, la souffrance, la mort, l'amour, le bonheur, la nature, la morale, la religion, la société, la misanthropie,... Pressentant sa mort prochaine, l'auteur du "Contrat social" et de la "Nouvelle Héloïse" y médite sur la vie en se promenant, en herborisant et en contemplant la nature, ne trouvant que dans la rêverie sa seule consolation efficace. Véritable chant intérieur, "Les Rêveries du promeneur solitaire" ont influencé de nombreux grands penseurs et écrivains, de Goethe à Chateaubriand en passant par Victor Hugo, George Sand, Lamartine et tous les poètes romantiques. De toutes les oeuvres de Jean-Jacques Rousseau, c'est sans doute celle qui reste aujourd'hui la plus proche de nous.

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Littérature française

La force ancestrale

L'avocat Pierre-Luc Gilain est consulté par un sexologue arrêté pour viol. Il clame son innocence. Pierre-Luc le connait bien et croit d'abord en sa sincérité. Mais, bientôt, des doutes s'immiscent dans son esprit... Des ombres planent aussi sur la vie privée de Pierre-Luc. Pourquoi sa vie lui glisse-t-elle entre les doigts ? Que recèlent les caves de son enfance ? Qui se cache derrière son masque d'avocat ? Il consulte une psychologue qui pratique une thérapie mystérieuse...

06/2020

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Littérature française (poches)

Les Confessions. Tome 2, Edition 2012

Solitaire désormais détaché du monde, le Rousseau de ces six derniers livres est toujours en quête de son Moi, mais un autre combat le mobilise aussi : comme les éditions pirates de ses livres ont forgé à ses yeux une fausse idée de sa personne, c’est à se réhabiliter qu’il vise ici, dans une tentative désespérée pour dessiner et imposer sa vraie figure. Face à ses ennemis tapis dans l’ombre, il se met à nu pour ne pas jouer leur jeu, et, pour leur échapper, se montre tel qu’il est. Alors que, dans la première partie des Confessions, il s’attachait à mieux se comprendre et se donner à comprendre par une série de scènes emblématiques, ce qui se découvre ici, c’est l’écrivain qui se croit persécuté, l’homme traqué qui ne trouve la paix que parmi les fleurs des champs, l’éternel expulsé qui s’ouvre à la légende. Et s’il va vers la mort, c’est dans la recherche de l’harmonie qui se puisse établir entre une image de soi constamment haute et les misères de son destin.Nouvelle édition 2012.Collection Classiques dirigée par Michel Zink et Michel Jarrety. Édition de François Raviez.

03/2012

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Littérature française (poches)

Profession de foi du Vicaire savoyard

Restez toujours ferme dans la voie de la vérité ou de ce qui vous paraîtra l'être dans la simplicité de votre coeur, sans jamais vous en détourner par vanité ni par faiblesse. Osez confesser Dieu chez les philosophes; osez prêcher l'humanité aux intolérants. Vous serez seul de votre parti, peut-être; mais vous porterez en vous-même un témoignage qui vous dispensera de ceux des hommes. Qu'ils vous aiment ou vous haïssent, qu'ils lisent ou méprisent vos écrits, il n'importe : dites ce qui est vrai, faites ce qui est bien; ce qui importe à l'homme est de remplir ses devoirs sur la terre, et c'est en s'oubliant qu'on travaille pour soi. Mon enfant, l'intérêt particulier nous trompe; il n'y a que l'espoir du juste qui ne trompe pas.

06/2010

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Petits classiques parascolaire

Du contrat social (1762). Livres I et II

"Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant. Tel est le problème fondamental dont le contrat social est la solution."Les Livres I et II du contrat social énoncent les principes rationnels du droit politique qui président à toutes les institutions républicaines dont notre Constitution et nos idéaux n'ont cessé de s'inspirer. En France, mais aussi, de proche en proche, dans toutes les sociétés qui souscrivent au même idéal.Le dossier- l'architecture de l'oeuvre- l'auteur et le contexte- chronologie- thèmes et problématiques de l'oeuvre- glossaire

08/2011

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Philosophie

Du contrat social ou principes du droit politique et autres écrits autour du contrat social. Edition revue et augmentée

Pour nous aussi, la doctrine de Rousseau ne saurait être un simple objet de curiosité érudite ou d'intérêt purement philologico-historique. Elle apparaît au contraire, pour peu qu'on ne se contentât point d'en considérer les résultats et qu'on se plongeât dans ses tout premiers présupposés, comme une problématique vivante et très contemporaine. Les questions soulevées par Rousseau, qui les brandit face à son siècle, ne sont en rien obsolètes aujourd'hui, pour nous non plus elles ne sauraient être purement et simplement « réglées ».Ernst Cassirer Aux fondements de la pensée moderne, sur laquelle il aura exercé une inßuence décisive, le Contrat social reste l'un des ouvrages les plus importants de Rousseau. Publié en 1762, il dessine les grandes lignes d'un modèle de structuration sociale capable de combiner harmonieusement les valeurs propres à l'« état de nature » avec celles imposées par la vie collective. De là l'idée de « contrat » entre les individus qui, parce qu'ils ne sont soumis qu'à des conventions auxquelles ils ont librement souscrit, « n'obéissent à personne, mais seulement à leur propre volonté ».Commentaires et notes par Gérard Mairet. 

02/2012

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Philosophie

Ecrits politiques

Nouvelle édition mise à jour.

03/2012

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Philosophie

Lettres à Malesherbes

" L'enfer du méchant est d'être réduit à vivre seul avec lui-même, mais c'est le paradis de l'homme de bien, et il n'y a pas pour lui de spectacle plus agréable que celui de sa propre conscience. " C'est dans cet état d'esprit, mais aussi pour justifier son choix de la retraite " - Si singulier pour les hommes des Lumières -, que Rousseau, en janvier 1762, rédige ces quatre lettres à Malesherbes. Premier texte autobiographique du citoyen ermite, " sommaire " des Confessions, ces lettres sont rarement éditées pour elles-mêmes : elles concentrent pourtant les grands thèmes de la pensée de Rousseau et constituent un excellent moyen d'aborder son oeuvre. Sainte-Beuve considérait qu'il n'avait " rien écrit de plus beau ".

02/2010

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Romans historiques

Le bois des louves Tome 2 : La malédiction de Clothilde

Domaine de Hurlevent, ce 16 mai 1521 Quelle étrange journée que celle-ci. Le printemps est arrivé, radieux, ensoleillé et les oiseaux s'en donnent à coeur joie en entonnant des trilles majestueuses, les fleurs ouvrent leurs corolles, le ciel est limpide, tout est bourdonnant et bourgeonnant. Ce qui est étrange, c'est que jamais je n'ai vu un ciel si pur, clair et dégagé sur cette contrée et les odeurs envahissent avec allégresse mes narines. Enfin, ça y est, je pars. C'est une journée qui me donne du baume au coeur. Journée de baume sur six années de ma vie. C'est comme si une fleur s'était fanée et d'un coup, revivait. Philippe de Rastignac m'a chassée avec Aliénor. Bien qu'il me fut donné la possibilité d'avoir deux autres enfants, sans amour ni tendresse, aucun n'a survécus peu de temps après leur naissance. Et je ne crois plus au hasard. Cette terre ne doit pas avoir d'héritier et cela, tout simplement pour une raison qui m'échappe encore. Philippe de Rastignac a tellement de choses à se faire pardonner ; envers ses manants, envers ses gens, envers moi et rien, jamais ne reste impuni. Aliénor a maintenant cinq ans. Pour elle il est grand temps de pouvoir sourire à la vie, de goûter au véritable bonheur et auprès de ma famille, elle se fera vite de nouveaux liens. Oui, étrange journée en vérité que celle-ci. Je me sens libre. Libre de vivre enfin ce qu'il fallait taire. Libre de rire ou de pleurer et, surtout, libre de pouvoir aimer à nouveau.

02/2018

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Psychologie, psychanalyse

Aimer, mais comment ?

Aimer est difficile autant que d'être aimé, même si chacun y aspire. C'est que la rencontre de l'autre entame le soi qui, passé les premières effusions, se retire dans des postures établies depuis l'enfance ou s'efforce, mais non sans écueils, de préserver un lien qui donne valeur à la vie. Les écrivains ont suivi dans leurs oeuvres ces parcours qui furent les leurs, ceux des personnages qu'ils ont créés et souvent les deux à la fois. Jacqueline Rousseau-Dujardin a choisi d'accompagner quelques-unes de ces versions amoureuses sous leurs formes variées, passant par Proust, Henry James, Madame de Staël, Madame Guyon, Balzac, Virginia Woolf. Et de méditer, aidée par son expérience psychanalytique, sur les solutions, ou les aveuglements, que tel ou tel donne ou oppose au désir amoureux et à son évolution.

03/2014

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Littérature française (poches)

Les Confessions. Tome 1, Edition 2012

Ces six premiers livres sont le récit de formation du jeune Jean-Jacques, orphelin de mère et fils d’un modeste horloger genevois. Nous retrouvons ici les scènes fameuses que Rousseau a choisies pour nous donner à lire sa nature véritable : la fessée de Mlle Lambercier, le ruban volé, la rencontre avec Mme de Warens, mère et maîtresse tout ensemble… D’aveu en aveu, de découverte en découverte, l’écrivain se peint comme il se voit et comme il veut que nous le voyions. Dans Les Confessions, qui paraissent en 1782, quatre ans après la mort de leur auteur, un territoire tout personnel s’invente où, à l’écriture de l’aveu, viennent se mêler la fantaisie du romancier, le souvenir des vieux mémoires d’aristocrates, sans oublier le goût du siècle pour les romans-mémoires : « Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple », écrit Rousseau, et ce qu’il inaugure en effet, c’est un genre littéraire nouveau, celui de l’autobiographie, dont le mot même n’apparaîtra que cinquante ans plus tard.Nouvelle édition 2012.Collection Classiques dirigée par Michel Zink et Michel Jarrety. Édition de François Raviez.

03/2012

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Littérature française

Le faux pli

Sous le prétexte de voyages à travers le monde - plus précisément en Amérique latine, Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay, etc. - François-Olivier Rousseau multiplie les descriptions, les souvenirs et les réflexions d'un écrivain. On pourrait le croire lassé de soi-même et des autres mais il n'en conserve pas moins une curiosité de tous les instants, doublée d'une ironie décapante. L'amateur de littérature sera sensible au ton de ce moraliste en marge : il y a en lui, pour notre époque, du Huysmans de A rebours. Ici, rien de banal.

02/2006

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Histoire internationale

Confessions. Partie 1

Les Confessions de J. -J. Rousseau. Partie 1 Date de l'édition originale : 1782 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Littérature française (poches)

Rêveries du promeneur solitaire

Lorsqu'il commence à écrire les Rêveries à l'automne 1776, Rousseau est un vieil homme proche de la mort, presque pauvre, célèbre dans toute l'Europe et pourtant assuré que l'espèce humaine le rejette. Il continue cependant d'écrire et les Rêveries sont à ses yeux la suite des Confessions. Mais il ne s'agit plus désormais de raconter sa vie ni de s'expliquer aux autres pour dévoiler sa vraie nature. Dans une solitude propice à l'introspection, si des souvenirs épars remontent maintenant à sa mémoire, c'est pour lui-même qu'il les consigne en même temps qu'il cherche à se mieux connaître et réfléchir plus largement sur les ressorts de notre esprit humain. Mais ces méditations sont aussi des promenades où la rêverie devient expansion de l'être, où le contact avec la nature est source de bonheur dans la pure conscience d'exister. Une nouvelle manière d'écrire s'inaugure donc, un libre parcours sans effort que la ligne mélodieuse d'une prose souvent poétique rend admirablement sensible. Ces Rêveries que Rousseau nous laisse lorsqu'il meurt à Ermenonville en juillet 1778, il se peut ainsi qu'elles ne nous soient pas adressées : elles nous sont en tout cas destinées.

09/2001

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Philosophie

Le chemin de la perfection vous est ouvert...

Fort d'un amour passionné - mais platonique - pour la comtesse d'Houdetot, Jean-Jacques Rousseaurédige six lettres dans lesquelles, tel un professeur de vertu, il délivre une invitation à la sagesse. "L'objet de la vie humaine est la félicité de l'homme, mais qui de nous sait comment on y parvient ? L'étude que je vous propose remplit l'âme de tout ce qui fait le bonheur de l'homme".

04/2017

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Philosophie

Discours sur l'économie politique ; Projet de constitution pour la Corse ; Considérations sur le gouvernement de Pologne

Les principes politiques définis dans Du contrat social ont souvent été dénoncés comme utopiques : les trois textes ici réunis prouvent pourtant que Rousseau n'a jamais cessé d'examiner les moyens nécessaires à leur mise en application. Dans le Discours sur l'économie politique, le Projet de constitution pour la Corse et les Considérations sur le gouvernement de Pologne, il étudie la science du gouvernement - "une science de combinaisons, d'applications et d'exceptions, selon les temps, les lieux et les circonstances" (lettre à Mirabeau du 26 juillet 1767). Tandis que le Discours formule les maximes d'une sage administration, les projets de réforme de la Corse et de la Pologne mettent le modèle du Contrat social à l'épreuve de situations historiques précises. Loin du rêveur irréaliste qu'on a parfois dépeint, Rousseau apparaît ainsi comme un philosophe lucide qui, voulant fonder la politique, a cherché à appliquer à des Etats particuliers les exigences d'une légitimité.

01/2012

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Philosophie

Essai sur l'origine des langues où il est parlé de la mélodie et de l'imitation musicale. Suivi de Lettre sur la musique française et Examen de deux principes avancés par M. Rameau

La pensée esthétique de Rousseau fait de la musique son modèle privilégié et, pour la comprendre, retourne à sa matrice : les langues. Les trois textes proposés ici délimitent leur cible : l'esthétique classique et son représentant illustre, Rameau. Mais au-delà du débat polémique, ils engagent une philosophie tout entière. Parler, chanter y sont analysés en fonction d'enjeux moraux et politiques. Homme du besoin ou homme du désir, harmonie ou mélodie, alphabets ou hiéroglyphes ? Questions de priorité, questions d'origine auxquelles Rousseau s'attelle et dont les réponses dessinent une grande philosophie qui voit dans la musique le prototype d'un langage en deçà des langues et dans la représentation des états d'âme, dans l'accès à l'intimité psychique, la fin que devrait se proposer tout artiste.

01/1993

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1986

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Philosophie

Essai sur l'origine des langues où il est parlé de la mélodie et de l'imitation musicale

" Sitôt qu'un homme fut reconnu par un autre pour un être sentant, pensant et semblable à lui, le désir ou le besoin de lui communiquer ses sentiments et ses pensées lui en fit chercher les moyens. Ces moyens ne peuvent se tirer que des sens, les seuls instruments par lesquels un homme puisse agir sur un autre. Voilà donc l'institution des signes sensibles pour exprimer la pensée. Les inventeurs du langage ne firent pas ce raisonnement, mais l'instinct leur en suggera la conséquence. "

01/1990

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1961

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 3

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1964

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 4

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1969