Recherche

Farouk Allal

Extraits

ActuaLitté

BD tout public

Invisibles

"INVISIBLES" est une exposition organisée par le collectif CAFE CREED. Elle regroupe trente-cinq affiches pour trente-quatre films que vous ne verrez vraisemblablement jamais. Pourquoi ? Parce que leurs auteurs ont été forcés, à un moment donné, de renoncer à les tourner, ce qui est à déplorer, attendu que certains auraient pu s'avérer de vrais chefs d'oeuvres (Napoléon, de Stanley Kubrick, Confusion, de Jacques Tati, Kaléidoscope, d'Alfred Hitchcock, etc.), et les autres de vraies curiosités (Skaterella, de Jacques Demy, Who killed Bambi ? de Russ Meyer, etc.). Ces affiches sont l'oeuvre de trente-quatre auteurs illustrateurs, tous membres du collectif CAFE CREED, qui ont eu à coeur de rendre hommage à ces films et de rendre par la même l'invisible pour partie visible. Des reproductions de ces affiches seront disponibles à la vente ainsi qu'un catalogue dans lequel sont narrés par le menu les aléas et autres difficultés qui ont condamné ces films à demeurer à jamais inachevés. Catalogue : Les trente-cinq affiches de l'exposition sont regroupées dans un catalogue (format 20x30 cm, 80 pages quadri, dos carré collé, couverture souple avec rabats) où sont narrées par le menu les aléas qui ont conduit à l'abandon des films. Prix public : 13 ? ISBN : 9-782844930538 Liste des 34 auteurs exposés : Anne Simon - Laurent Bourlaud - Lilidoll - Cléo Germain - Alexandre Clérisse - Baron Humide - Patrice Cablat - Natacha Sicaud - Tib-Gordon - Amandine Ciosi - Marine Blandin - Ahuura Supply - Vincent Estienne - Gaëlle Duhazé - Thibault Balahy - Vincent Lozachmeur - Mélanie Allag - Romain Sein - Lucie Albon - Nicolas Gazeau - Clément Baloup - Mathilde Domecq - Antoine Perrot - Valentine & Vittorio Principe - Tony Neveux - Christophe Bataillon - Tandapants - Vallie Desnouël - Angèle V - Lorenzo Chiavini - Benjamin Lecoq - Philippe Lecoq - Benoît Preteseille - Elsa Fanton d'Andon Liste des films inachevés représentés : Vingt mille lieues sous les mers, de Federico Fellini La révolte des machines, de Romain Rolland et Frans Masereel La maison Brûlée, de Georges Bataille Life of Christ, d'Orson Welles Confusion, de Jacques Tati Dune, d'Alejandro Jodorowsky The silent flute, de Roman Polanski Hollywood's retired, de Billy Wilder Le seigneur des anneaux, de John Boorman King Kong vs Frankenstein, de Willis O'Brien The amazing adventures of Kavalier & Clay, de Stephen Daldry Le bec de gaz, de Jean Cocteau The quest, de Jean-Claude Van Damme Il fantasma del Bolchoï, de Dario Argento Ronnie Rocket, de David Lynch Concentrate, d'Andreï Tarkovski Kaléidoscope, d'Alfred Hitchcock Flash Gordon, d'Alain Resnais Le deuxième soufflé (version 64), de Jean-Pierre Melville Red cars, de David Cronenberg The double, de Roman Polanski Who killed Bambi ? de Russ Meyer Porno teo kolossal, de Pier Palo Pasolini Les derniers professionnels, de Fernando Di Leo Pompéi, de Roman Polanski Sois belle et tais-toi, de Fernand Crommelynck Signe parti

01/2012

ActuaLitté

Littérature française

Confessions, ou la vie de Paul Verlaine

Paul Verlaine est né à Metz, le 30 mars 1844, et a opté pour la nationalité française en 1873. Découvrez dans ce livre l'histoire de sa vie. "Je me rappelle une petite pension où j'allai jusqu'à l'épellation inclusivement, dans une rue aux Ours, chez une demoiselle très gâteau, et c'est tout le souvenir que j'ai d'elle et de mes études sous sa direction. Mon père était capitaine du Génie, et chez mes parents c'était souvent le tour des choses de l'armée, dans les conversations, et des officiers du régiment aux soirées hebdomadaires, whist et thé, qui s'y donnaient. J'étais si fier du bel uniforme paternel : habit à la française au plastron de velours avec ses deux décorations d'Espagne et de France, Alger et Trocadéro, bicorne à plumes tricolores de capitaine-adjudant-major, l'épée, le bien ajusté pantalon bleu foncé à bandes rouges et noires, à sous-pieds ! si fier aussi de son port superbe d'homme de très haute taille, "comme on n'en fait plus" , visage martial et doux, où néanmoins l'habitude du commandement n'avait pas laissé de mettre un pli d'autorité qui m'imposait et faisait bien, car j'étais mauvais comme un diable quand on me tolérait trop d'espièglerie. Ma pauvre mère en savait long là-dessus, que son extrême bonté n'empêchait pas toutefois, si les choses allaient à l'excès de mon côté, d'en venir du sien aux justes extrémités. Plus tard, beaucoup plus tard, quand j'eus grandi, à quoi bon ? vieilli, pourquoi ? elle était coutumière, vaincue à la fin par mon adolescence tumultueuse et ma maturité pire dans l'espèce, de me dire, lors de nos scènes, en forme de menaces auxquelles elle savait bien que je ne croirais pas : "Tu verras, tu en feras tant qu'un jour je m'en irai sans que jamais tu saches où je suis". Non, elle ne devait pas réaliser ces paroles, et la preuve, c'est qu'elle est morte d'un refroidissement contracté en me soignant de la maladie qui me tient encore. Eh bien, je rêve souvent, presque toujours, d'elle : nous nous querellons, je sens que j'ai tort, je vais le lui avouer, implorer la paix, tomber à ses genoux, plein de quelle peine de l'avoir contristée, de quelle affection désormais toute à elle et pour elle... Elle a disparu ! et le reste de mon rêve se perd dans l'angoisse croissante d'une infinie recherche inutile. Au réveil, ô joie ! ma mère ne m'a pas quitté, tout ça n'est pas vrai, mais, coup toujours terrible, la mémoire me revient : ma mère est morte, ça c'est vrai !

11/2023

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

ActuaLitté

Religion

Mohammed, prophète de l'islam

A L’aube du VIIe siècle, l’Arabie a été réveillée de sa torpeur millénaire par un souffle mystique puissant et inconnu jusque-là, l’islam. Son émergence fut particulièrement rapide, car il n’a fallu à Mohammed, le nouveau prophète, qu’un peu plus d’une vingtaine d’années (de 610 à 632) pour réduire à néant les rites païens qui dominaient la cité antique de La Mecque et leur substituer une nouvelle religion, à la fois monothéiste (Allah est le Dieu, sans partage) et abstraite dans son horizon de pensée. C’est cette histoire et ses turbulences que Malek Chebel raconte dans cette biographie, dans laquelle il s’est attaché à dresser le portrait du Prophète et de son époque. Il évoque sa naissance à La Mecque, son éducation, son mariage avec Khadidja, sa progéniture, son harem, mais aussi les grands personnages du début de l’islam qui l’ont aidé ou combattu, y compris Ali, fondateur du schiisme, ainsi que les multiples obstacles auxquels lui et ses premiers adeptes ont été confrontés. Tout en restituant cette destinée dans son contexte historique et économique, l’auteur livre une description détaillée des débuts du dogme, avec ses écoles de pensée et ses premières sectes. Un chapitre est consacré aux liens que l’islam a initiés avec les tribus juives de Médine, les Chrétiens d’Arabie, d’Ethiopie et d’Egypte et les polythéistes. Pour une meilleure compréhension de ce que fut la vie du Prophète, Malek Chebel aborde aussi des thèmes comme ceux du vêtement, de l’art de la guerre, de la médecine, de la diplomatie ou de la vie intime du harem. Il clôt cet ensemble par un chapitre montrant la construction de l’image du Prophète et de l’Islam en Occident. Prenant ses distances aussi bien avec les hagiographies du Prophète qu’avec les interprétations ultérieures qui ont été faites de sa pensée, Malek Chebel s’appuie sur les sources à ses yeux les plus fiables que sont le Coran et les Hadith, dont il est un des exégètes les plus sûrs. Dans cette biographie, Malek Chebel montre comment le Prophète, homme de doctrine, de pratique, de pouvoir, mais aussi administrateur, époux, chef de famille, a compris très vite que le développement d’une religion ne peut se concrétiser durablement sans que cette religion et cette spiritualité ne tiennent compte de plusieurs pulsions humaines évidentes : l’amour des biens matériels, la sexualité, le pouvoir. L’islam, religion dès le départ, presque laïque, reconnaissait ainsi l’expérience des hommes dans sa double part, sublime d’un côté, ordinaire de l’autre, divine par ses aspirations, terrestre par son exercice. Malek Chebel confirme à travers ce livre qu’il est plus que jamais nécessaire de connaître l’histoire de Mohammed pour bien comprendre à la fois la richesse et la vérité de son enseignement.

10/2016

ActuaLitté

Cinéma

Brigitte Lahaie. Les films de culte, avec 1 DVD

Vivez l'aventure incroyable du cinéma d'exploitation des années 70 et 80, à travers le parcours et les films de Brigitte Lahaie, la plus culte des actrices françaises. Un livre regorgeant de superbes photos, d'interviews, d'anecdotes, d'infos et d'analyses, et accompagné d'un DVD bonus exclusif ! Tout a commencé quand deux cinéphiles, Cédric Grand Guillot et Guillaume Le Disez, fans de films de genre, réalisent que personne n'a, à ce jour, raconté les exploits cinématographiques de Brigitte Lahaie. Brigitte Lahaie, l'icône de l'âge d'or du X français, mais dont la carrière et l'aura, toujours intactes aujourd'hui, ne sauraient se réduire à la pornographie. En effet, elle a joué dans plus d'une centaine de films de tous genres, de l'horreur au polar, en passant par l'aventure et la comédie. Soit ce qu'on appelle communément le " cinéma bis ", un cinéma populaire à la marge des grosses productions mais qui fit les beaux jours des salles de quartiers des années 70 et 80. Assurés du soutien de Brigitte elle-même, co-auteur du livre, celui-ci retrace donc deux décennies folles, où une jeune femme timide découvre le fascinant pouvoir de son corps. Elle embrasse le courant joyeux et libertaire qui soufflait alors sur la production érotique et pornographique, en affirmant une liberté sexuelle absolue dont elle deviendra l'incarnation, avant de travailler avec des stars telles que Christopher Lee, Alain Delon, Henri Verneuil, Helmut Berger, Roger Carel, Stéphane Audran, Aldo Maccione, Jean-Jacques Beineix, Pierre Richard, Max Pécas, Michel Galabru et bien d'autres... Brigitte Lahaie, Les films de culte invite le lecteur à embarquer dans ce voyage via de nombreux entretiens, témoignages, surprises et révélations, mais aussi d'images fortes et souvent rares, telles de nombreuses photos de plateau inédites. Avec les contributions de Francis Mischkind, producteur et distributeur, fondateur d'Alpha France, Gérard Kikoïne, réalisateur et auteur du récent Kikobook, René Chateau, producteur et distributeur, Burd Tranbaree, réalisateur, Fabrice du Welz, réalisateur, Richard Allan alias "Queue de béton", comédien, Philippe Vandel, journaliste, ainsi que de nombreux autres. Le livre accueille aussi les " visions " de l'icône Brigitte Lahaie par des graphistes ou artistes tels que Jean-Sébastien Rossbach ou il Maestro Milo Manara. Enfin, un DVD bonus inclus dans le livre rassemble des bandes-annonces, des extraits, des interviews et un documentaire. Si les images de Brigitte Lahaie ont guidé votre éveil à la sexualité et que chacune de ses apparitions filmées vous inspire une volupté langoureuse, si vous aimez la poésie des films de Jean Rollin, dont Brigitte Lahaie fut l'égérie, si vous avez un faible pour les nanars sympas avec des infirmières maléfiques, des nazis crétins, de l'humour en-dessous de la ceinture ou des femmes-flics avec des gros calibres, soyez les bienvenus ! Le contenu de ce livre et de son DVD est strictement interdit aux moins de 16 ans.

11/2016

ActuaLitté

Poésie

Chants d'Innocence ; Le Mariage du Ciel et de l'Enfer ; Chants d'Expérience

William Blake (1757-1827) brille désormais au firmament de la littérature universelle comme un astre énigmatique. Fils d’un marchand de chaussettes disciple de Swedenborg, il écrit des poèmes dès l’âge de douze ans ; à quatorze ans, il est mis en apprentissage chez un graveur et y assimile toutes les techniques de cet art difficile, dont il va faire son métier. En même temps il se forme à la peinture, au dessin, à l'histoire de l’art, et copie les maîtres anciens. Et c’est dans ces mêmes années d’adolescence que, pour la première fois, il voit passer des anges dans un chant de blé. Son destin de poète est alors tout tracé : manieur de mots, il écrit des poèmes; manieur de burin, il grave des planches où les images serviront en quelque sorte d’écrin aux vers ; manieur de pinceau, il les enlumine à l'aquarelle. C'est ainsi qu’il compose en 1788 son premier grand recueil, les Chants d’Innocence, dont chaque exemplaire est évidemment unique. Il y joue ”sur un flûtiau” des chansons ”pour enfants” : le style est naïf, doux et bucolique, emprunte aux comptines et aux berceuses, le poète contemple avec attendrissement la petite enfance, sa pureté et ses jeux charmants, et s’émerveille de la présence du Dieu sauveur, qui toujours la tient sous sa garde. Mais voilà qu'en 1794, selon la même technique, il grave des Chants d’Expérience, qui, reprenant un à un les titres et les thèmes des Chants d’Innocence, en offrent la version noire et comme maudite : enfance affamée et battue, iniquité partout, Dieu méchant, monde déchu, innocence perdue, universel esclavage. La vie, l’amour, Dieu même, tout est à réinventer. Dans ce message dû à la voix tonnante d’un vieux barde s’entend alors distinctement un autre Blake, amoureux des corps, libertaire et rageur, celui-là même qui s'est enthousiasmé pour la Révolution française. C'est qu’entre ces deux dates, entre ces deux séries de Chants formant diptyque, celui qui avait vu passer les anges s’en est allé visiter l’Enfer : en 1794, il finit de graver un long texte en prose, le Mariage du Ciel et de l’Enfer, parodie sarcastique du Ciel et l’Enfer de Swedenborg, virulente charge contre les Églises, les États et les conventions morales, où il procède à une inversion des valeurs qui culmine dans des ”Proverbes de l’Enfer” bien dignes de figurer dans une anthologie de l’humour noir.On ne peut qu’admirer l’art puissant de cet enlumineur illuminé, dont Gide, qui traduisit le Mariage, alla jusqu’à écrire : ”L’astre Blake étincelle dans cette reculée région du ciel où brille aussi l’astre Lautréamont.

04/2010

ActuaLitté

Régionalisme

Essai sur l'histoire de la ville de Roanne et de ses environs

A l'époque romaine, la cité paraît avoir occupé principalement les quartiers de la Livatte et du Marais. Les importantes quantités de tuiles, de meules et d'objets domestiques entretiennent la légende d'une ancienne ville ensevelie sous les eaux dont on entend encore "sonner les cloches à certains jours". Après six siècles de barbarie, la ville avait perdu de son ancienne splendeur et n'était plus qu'un bourg, chef-lieu d'une petite circonscription civile et ecclésiastique. L'archiprêtre conserva les mêmes limites jusqu'en 1781, mais la maison seigneuriale qui fut sans doute le lot de quelque chef barbare, burgonde ou franc après la conquête, ne subit pas le même sort. Si les sires de Roannais avaient été favorisés par la fortune et animés d'un esprit persévérant d'agrandissement, ils auraient pu arriver peu à peu à se constituer une petite souveraineté féodale, comme le firent autour d'eux les sires de Beaujeu ou de Semur. Mais ce fut le contraire qui arriva. Le pagus Rodonensis, encore à peu près au complet à la fin du Xe siècle, alla toujours en se morcelant. Au XIe siècle, les sires de Beaujeu l'entamèrent à l'est et lui enlevèrent toute la rive droite de la Loire. Au XIIe siècle, les comtes de Forez l'envahirent par le sud et rendirent effective une suzeraineté qui d'abord n'avait été que nominale, et que leur disputaient les chanoines comtes de Lyon. Le Roannais devint dès lors un satellite du Forez. Au XIIIe siècle, les sires de Semur le démembrèrent encore au nord et formèrent à ses dépens la petite Bourgogne. Au XVe siècle, la baronnie de Roannais ne comprenait plus que les paroisses de Roanne, Saint-Haon et Saint-Romain-la-Motte. Quand en 1440, pendant la guerre de la Praguerie, Charles VII vint faire le siège de Saint-Haon, Jacques Coeur jugea combien pouvait être utile à son commerce la possession du Roannais où la Loire devenait navigable. En novembre 1447, il acheta donc les riches seigneuries de la Motte, la Forest, Roanne et une partie de Saint-Haon, à Eustache de Lévis et à sa femme Alice de Couzan. Il acquit aussi le château de Boisy qu'il transforma et auquel restent attachées de multiples légendes inspirées par celui qui devint "le symbole de l'enfant du peuple parvenu", mais qui vit tous ses biens confisqués, quelques années plus tard. Puis, sous les familles Gouffier, La Feuillade et d'Harcourt, le Roannais devint successivement baronnie, marquisat et duché. Il s'agrandit constamment et atteint son apogée au XVIIIe siècle, par l'annexion de quatre châtellenies voisines. La ville de Roanne reprit, elle aussi, toute son importance.

12/2012

ActuaLitté

Beaux arts

Jean-Jacques Lebel

Jean-Jacques Lebel est une figure incontournable du paysage artistique français et international de la seconde moitié du XXe siècle. Il est partout, prolifique, touche à tout : artiste, auteur, traducteur (de la Beat Generation notamment), performeur, éditeur, animateur, toujours aux avant-gardes artistiques et politiques. Il échappe à toute étiquette, à tout enfermement dans un quelconque mouvement artistique, abandonne toute forme de hiérarchie pour mieux brouiller les pistes et s'affranchir des institutions et des idéologies. Né à Paris en 1936, Jean-Jacques Lebel fit très tôt 3 rencontres décisives : Billie Holiday, Marcel Duchamp et André Breton. Il publia Front unique, sa première revue (art, poésie, politique) à Florence, où eut lieu en 1955 sa première exposition. Après un passage turbulent mais décisif chez les surréalistes, il exposa à Milan, à Paris (Iris Clert, Simone Collinet), puis dans de nombreux musées et galeries à travers le monde. Auteur en 1960 du premier happening européen puis de plus de 70 happenings, performances et actions sur plusieurs continents parallèlement à ses activités picturales, poétiques et politiques, il travailla de plus avec Allan Kaprow, Tetsumi Kudo, Erró, Carolee Schneemann, Yoko Ono, Daniel Pommereulle ou encore Robert Filliou. En 1960 et 1961, il organisa avec Alain Jouffroy l'Anti-Procès à Paris, Venise et Milan, manifestation et exposition internationales itinérantes regroupant une soixantaine d'artistes, prenant position contre la guerre d'Algérie et la torture. Il prit l'initiative du Grand Tableau Antifasciste Collectif, auquel participèrent Baj, Dova, Crippa, Erró et Recalcati. Il inventa, en 1964, le Festival de la libre expression puis, en 1979, le Festival international de poésie Polyphonix, ouverts à des centaines d'artistes, poètes, cinéastes et musiciens de dizaines de pays. Ces manifestations, nomades et autonomes, ont présenté de la poésie directe, des concerts, de l'art-action, des expositions, des projections de films ou vidéos. En 1966, il traduisit en français et publia entre autres ses amis William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac dans La Poésie de la Beat Generation (Denoël, 1966). En 1968, il prit part aux activités du Mouvement du 22 mars, puis du groupe anarchiste Noir et Rouge et à Informations et correspondances ouvrières. Il suivit l'enseignement du philosophe Gilles Deleuze à la faculté de Vincennes et à la faculté de Saint-Denis. Il produisit des émissions à France Culture consacrées à Allen Ginsberg, Pierre Clastres, le Comité d'action LIP, John Giorno, Jayne Cortez, Bernard Heidsieck... Dans les années 1970, il dirigea avec Daniel Guérin la collection "Changer la vie ! " (éd. Belfond) qui réédite plusieurs textes historiques du mouvement anarchiste international. Dès 1988, au retour d'un long exil méditatif, Jean-Jacques Lebel recommença à exposer publiquement son propre travail pictural dans des galeries et musées, en Europe, aux USA et au Japon. Sa manifestation itinérante - l'installation polymorphique et évolutive Reliquaire pour un culte de Vénus, commencée en 1998, composée de plus de 3 000 éléments collectés à travers l'Europe - a été exposée dans plus de 23 musées, centres d'art, galeries ou lieux alternatifs en Europe. En 2016, Jean-Jacques Lebel fut le co-commissaire d'une importante exposition rétrospective prolongeant les précédentes consacrée à la Beat Generation (Centre Pompidou, Paris).

06/2018

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

U.S. Marines - Tome 2. Plus aucun rempart entre nous

Sa permission terminée, Hudson doit se rendre en mission en Afghanistan et quitter Livia. Mais leurs sentiments semblent plus puissants qu'ils ne l'avaient imaginé... Lorsque la permission de Hudson prend fin, c'est à regret qu'il quitte Livia pour une dangereuse mission en Afghanistan. Les deux amants s'étaient promis de ne pas s'attacher l'un à l'autre, mais malgré eux, les sentiments qui ont commencé à poindre ne font qu'augmenter, exacerbés par la distance et les périls du métier de militaire... Qu'adviendra-t-il de leur histoire au retour de Hudson ? Jusqu'où les mènera leur relation ? L'histoire d'amour de Livia et Hudson est-elle vouée à l'échec ? Que se passera-t-il pour les deux amants ? Découvrez sans plus attendre le second tome de la palpitante saga de romance U. S. Marines. EXTRAIT Livia pénétra dans la chambre de Hudson et alla se poster devant la fenêtre, l'échine courbée, les bras refermés autour d'elle, en proie à une vague de sanglots. Hudson avait une sainte horreur des effusions de larmes. Cela lui rappelait sa mère quand elle se disputait naguère avec son père ou le suppliait de ne plus la quitter pour le front. Les jérémiades d'une femme trouvaient un écho sinistre dans sa mémoire et son corps. Il n'aimait pas le bruit des lamentations, l'heure des adieux et des numéros dramatiques. Il détestait voir une femme pleurer à cause de lui, pour lui. C'était comme s'imposer des souvenirs que son esprit voulait bannir à jamais, sans toutefois y parvenir. Hudson s'était toujours arrangé pour éviter les sentimentales. Il n'avait jamais voulu de femme attachante ni encline à s'attacher à lui. Il n'avait jamais voulu tomber amoureux. Mais voilà que Livia s'était dressée un beau jour sur sa route et avait changé la donne. Finalement, l'amour était pareil à un missile guidé : impossible à éviter. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Ce deuxième tome est dans la lignée du premier, les personnages sont toujours aussi attachants et l'écriture facile permet de passer un bon moment. - noeline, BookNode Comme j'ai aimé cette histoire, ce roman vous tient en haleine du début à la fin. Franchement au top ! Ne passez pas à côté. - maitee, BookNode Une suite sympathique, avec plus de rebondissements. Un plaisir de suivre les amours de nos deux tourtereaux ainsi que les aventures de Scarlett et des amis de Hudson. - PANDORE88, BookNode A PROPOS DE L'AUTEURE Arria Romano étudie l'histoire militaire à la Sorbonne et est passionnée de littérature et d'art. Elle écrit depuis quelques années des romans historiques et des romances, qu'elles se vivent au passé, au présent ou même nimbées d'un voile de magie... Tant que l'amour et la passion restent le fil rouge de l'intrigue.

08/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Israël raconté à ma fille

Au moment où la jeunesse "libérée" de notre pays, plus ou moins persuadée de son innocence ou inquiète de ses responsabilités, est prise pour cible, et se trouve également l'enjeu et la victime d'idéologies politiques contraires et de leur propagande, Guy Millière s'adresse à elle avec patience, exactitude et conviction et lui explique ce que représente pour elle et pour lui Israël. "Tu te demandes pourquoi, moi qui ne suis pas juif, je défends le pays juif. Tu vois qu'autour de toi, ce pays est critiqué, insulté, à un point tel que tu en viens à songer que ce n'est pas sans raison. Tu vois qu'à défendre ce pays on s'attire des ennuis qu'on pourrait aisément éviter. Je te répondrai qu'il n'est nul besoin d'être juif pour défendre le pays juif. Il suffit de le connaître, de le comprendre, et de discerner ce qu'il est. Et que les raisons de le critiquer ne sont pas celles que tu imagines..." Ce livre retrace d'abord un itinéraire : comment, quelles rencontres, quelles observations politiques, quelles découvertes en histoire, quel dégoût non seulement de l'antisémitisme et du terrorisme antijuif contemporain, mais des manipulations idéologiques de toutes sortes conduisent à une interrogation et à une recherche : "Longtemps, vois-tu, je n'ai rien su du pays juif. Je n'avais pas même la moindre curiosité envers les Juifs ou le judaïsme" mais plutôt "des prédispositions acquises pour adopter sur ce sujet une attitude circonspecte". Avec une franchise qui forme le socle d'un caractère entier, un bon sens qui n'est pas sans naïveté, proche de l'esprit d'enfance, Guy Millière explique comment une expérience décisive l'a vacciné contre la propagande "progressiste" antisioniste prônée par ses aînés et collègues de faculté. Au début des années soixante-dix, il fit le voyage à Beyrouth pour rencontrer par leur entremise la "résistance palestinienne". La personnalité de son interlocuteur l'alerta ; de fait c'est celui-ci qui peu après organisa l'attentat infâme contre les athlètes israéliens à Munich. Ce n'était pas un hasard ni une exception, mais une espèce de secret bien gardé. Les tendances antijuives de la cause palestinienne trouvaient des connections et puisaient largement dans le courant exterminateur nazi européen. L'antisémitisme cimentait des tendances refoulées depuis la fin de la guerre, tellement vivaces qu'alerter, défendre ou dénoncer paraissaient déjà vain. Les Européens fondamentalement ne voulaient pas épauler Israël ni reconnaître ce qu'ils devaient aux Juifs et au judaïsme. Millière alla chercher aux Etats-Unis une sorte d'antidote au conformisme et à la défiance. Le reste s'en suit c'est-à-dire un effort inlassable pour comprendre et faire comprendre les raisons d'Israël, pourquoi l'affirmation du droit à l'autodétermination d'un peuple si longtemps persécuté aurait dû être saluée et comment elle fut combattue, entravée, exécrée.

05/2016

ActuaLitté

Sociologie

L'arabo-musulman. Vérités, doutes et préjugés

Un livre franc, direct et sans tabou qui dévoile des vérités qui fâchent sur ce nouvel Islam obscur, venu d'un autre monde. Ce livre nous éclaire sur un Islam mal connu et fort mal maîtrisé par l'Occident qui semble désorienté et dépassé par toutes les dérives et revendications de ces dernières invasions islamiques que l'on ressent, plutôt, envahissantes. L'auteur, Franco-tunisien, de culture arabo-musulmane mais aussi occidentale, nous livre des "vérités, doutes et préjugés" sur le monde arabo-musulman et nous pose la question s'il faut être originaire d'un pays dit arabe et être musulman de naissance, pour s'autoriser à parler en toute franchise de l'Islam, sans être taxé de raciste ou d'islamophobe. L'Occident semble être désemparé devant la radicalisation, désorienté devant ce voile dit islamique : ce livre nous donne des pistes et des solutions tirées de l'Islam lui-même (textes coraniques à l'appui), sans avoir besoin d'invoquer la Loi de 1905 sur la laïcité, à chaque fois ! Ce livre tente de répondre en toute clarté aux questions que l'on se pose : - Les Occidentaux n'ont-ils pas facilité la profusion de ces invasions islamiques et la radicalisation de certains égarés ? ... Au début, n'ont-ils pas trop laissé faire sans réagir à temps, jusqu'à ce que tout explose et que des massacres aveugles nous endeuillent encore et encore ? - Faut-il continuer, en Europe, à dire "Amen" à tout ce que réclament ces nouvelles vagues islamiques jusqu'à accepter de leur construire, un peu partout, des mosquées et des écoles dites coraniques qui n'apportent rien ni à l'Occident ni à la vie active du pratiquant musulman ni à son épanouissement socioprofessionnel ? - Peut-on encore accepter cette vision islamique obscure qui va jusqu'à considérer la femme comme déficiente mentalement, inégale à l'homme et qui, injustement au nom d'Allah, veut la couvrir de draperies aussi indignes que sombres et variées pour l'emprisonner et l'étouffer corps et âme ? - C'est quoi exactement un musulman ? Doit-on parler du "Musulman" , comme identité homogène, ou des musulmans avec leurs variétés de langues et d'horizons divers en plus des rites, des pensées et des pratiques qui diffèrent non seulement d'une communauté à l'autre (chiites et sunnites, par exemple) mais aussi d'un pays à l'autre ? L'auteur nous prévient d'être plus vigilants et ne pas permettre aussi facilement aux diverses Associations et autres Organisations internationales dites islamiques de venir envahir l'espace européen et imposer, au nom de leur pseudo-culture, cette identité utopique et irréelle dite "identité islamique" . Ces Organisations (beaucoup plus politiques que religieuses) n'ont aucune légitimité divine pour venir s'intercaler entre le musulman et son Dieu. Seigneur, à voir cet Occident trop laxiste et fort accueillant, faites que Colombey-les-Deux-Eglises ne devienne, un jour, Colombey-les-Deux-Mosquées ! Issu d'une formation supérieure en Droit, fiscalité et gestion comptable, l'auteur franco-tunisien s'intéresse à l'écriture depuis la Guerre du Golfe. Dans la continuité de son premier livre "L'Arabe de plus en plus arabe ? " , il poursuit ici sa réflexion sur la crise identitaire de l'Arabo-musulman et s'élève, surtout, contre l'invasion islamique qui déstabilise le monde arabe, pour le diviser encore plus, et déborde jusqu'à atteindre les pays européens et venir "exploser" en plein Occident.

08/2019

ActuaLitté

Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Jazz rock en 150 figures

150 figures qui ont tous fait la grande aventure du jazz rock, de Miles Davis à Weather Report, Herbie Hancock et Jean Luc Ponty. Un beau libre ou l'on croise aussi Carlos Santana et John McLaughlin... Fils du jazz, amant du rock électrique, le jazz-rock doit sa paternité au grand Miles Davis, sans contestation possible. C'est lui qui introduit de la musique amplifiée dans son jazz en pleine mutation à la fin des années 1960, trouvant une résonance dans les mouvements culturels et politiques afro-américains. Il va s'entourer d'une pléiade de jeunes musiciens qui vont à leur tour prendre leur envol et développer leurs propres formules de ce que l'on appelle également le jazz-fusion : John MacLaughlin, Tony Williams, Herbie Hancock, Chick Corea... Cette impulsion poussera par ailleurs toute une génération de vénérables vétérans du post-bop à se laisser tenter par l'expérimentation : Sonny Rollins, Herbie Mann, McCoy Tyner... Le rock lui-même cherche de nouvelles voies, de nouveaux apports artistiques. Aux Etats-Unis, les musiciens s'intéressent de près au jazz, et en donne leur version du jazz-rock : Chicago, Blood Sweat And Tears, Frank Zappa, Larry Coryell, Tim Buckley... Quant à la musique afro-américaine, elle prend appui sur la musique de Miles Davis et Herbie Hancock pour se tourner vers une extension du jazz-fusion, le jazz-funk, dont Hancock est l'un des pionniers avec ses Headhunters. Ils s'appellent Joe Farrell, Tom Scott, Carlos Santana, John Abercrombie, George Duke... et vont eux aussi alimenter la grande marmite musicale initiée par Miles Davis. En Grande-Bretagne, la musique de Miles Davis trouve aussi de l'écho, en même temps qu'est toujours ardemment admiré John Coltrane, décédé en 1967. Le rock, le blues et le jazz s'entrecroisent, parfois avec un soupçon de psychédélisme, et vont donner naissance à une scène riche : Nucleus, Soft Machine, Keef Hartley Band, Isotope, Allan Holdsworth, Colosseum... Simultanément, l'Europe suit le mouvement. La France offre Magma, Jean-Luc Ponty... L'Allemagne et la Scandinavie, Terje Rypdal, Jan Akkerman, Kraan... Le jazz-rock perdure durant toutes les années 1970. Avec le rock progressif, il est le symbole de la liberté d'expression artistique et du bouillonnement créatif de cette époque. Il n'y a pas de limite ni de durée, ni de genre musical. Le public s'enivre d'improvisations électriques, de ces grandes odyssées sonores jouées par Mahavishnu Orchestra, Weather Report, Return To Forever... Une nouvelle génération voit même le jour au milieu des années 1970 aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne : Brand X, Hummingbird, John Scofield, Dixie Dregs, Marcus Miller... Et puis, alors que le formatage généralisé de la musique mainstream semble toujours limiter un peu plus l'horizon sonore, une nouvelle génération fait à nouveau revivre l'esprit du jazz-rock et sa liberté artistique et intellectuelle : Causa Sui, Kanaan, John Dwyer... Julien Deléglise a sélectionné 150 noms, musiciens ou groupes, qui auront tous contribué à la grande aventure du jazz-rock, de la fin des années 1960 à aujourd'hui. Chaque entrée bénéficie d'une biographie, et d'une sélection de un à plusieurs disques que l'auteur considère comme essentiels, de manière absolument subjective mais argumentée.

12/2022

ActuaLitté

Flammarion - Père Castor

Hansel et Gretel

Alors que la famine fait rage, Hansel et sa soeur Gretel sont abandonnés dans la forêt par leur père et leur méchante belle-mère. Grâce aux petits cailloux qu'Hansel avait ramassés et semés, ils retrouvent leur chemin. Dès le lendemain la méchante femme les perd à nouveau. Au beau milieu d'une clairière, les enfants découvrent une chaumière faite de bonbons et de gâteaux... Mais qui peut bien vivre dans cette maison ? Un conte classique illustré par Marie Desbons.

10/2023