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Médecine ayurvédique

MANUEL DE CUISINE AYURVÉDIQUE. GUIDE PERSONNALISÉ POUR UNE ALIMENTATION ET UNE SANTÉ OPTIMALES

Nutritionnistes de grande renommée, Amadea Morningstar et Urmila Desai offrent dans le Manuel de cuisine ayurvédique, une perspective nouvelle et originale de cet art ancestral de l'autoguérison appelé ayurvéda, la "science de la vie". Plus de 250 recettes faciles et accessibles, ayant été testées et approuvées, ont été spécifiquement conçues pour équilibrer chaque constitution en toute simplicité et en respectant une harmonie nutritionnelle. Tout en proposant plusieurs recettes aux fragrances et saveurs parfois un peu plus indiennes que celles de La cuisine ayurvédique pour les Occidentaux, ce livre demeure cependant adapté au palais occidental : ni plats très pimentés ni clichés gastronomiques occidentaux ou orientaux, mais des recettes uniques, douces, digestes et colorées. Chaque constitution y trouvera une alimentation adaptée, que ce soit pour retrouver l'équilibre ou pour simplement le maintenir. Et, dans cette perspective, les auteures présentent d'abord les bases de la nutrition ayurvédique, puis une série de menus adaptés aux constitutions, à la période de la journée et aux saisons. Pour ce qui est des recettes, les petit-déjeuners vous font partir du bon pied ; les en-cas et autres boissons constituent de savoureux accompagnements ; la préparation des légumineuses préserve les intestins ; les plats à base de produits laitiers ouvrent de belles perspectives de santé ; les soupes font le plus grand bien ; les légumes, les céréales et les fruits révèlent leurs secrets nutritionnels ; les salades en enchantent plus d'un ; les desserts sont délicieux et la section consacrée aux currys et aux kitchadis permet de découvrir la finesse de la gastronomie ayurvédique indienne. Originaire de l'Inde, l'ayurvéda est un système de médecine naturelle et de prévention de la maladie qui veille à l'équilibre des trois humeurs principales du corps : le kapha [l'eau], le pitta [le feu] et le vata [l'air]. Cette "science de la vie" a traversé les siècles d'abord oralement puis dans différents écrits, sur plus de cinq mille ans. L'alimentation est l'un de ses principaux piliers. Se nourrir en fonction de sa constitution personnelle et physique est un moyen de préserver autant son équilibre physique que mental.

12/2022

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Graphisme

Menu Design in Europe

Consacré à la forme visuelle et graphique des menus en Europe, le nouveau livre de Jim Heimann est un festin pour les yeux qui vous fera venir l'eau à la bouche, avec plusieurs centaines de menus européens allant du début du xixe siècle à la fin du second millénaire. Histoire de la cuisine européenne et vaste panorama des styles graphiques, Menu Design in Europe satisfera l'appétit des gourmets comme des passionnés de graphisme. La prédominance de la cuisine française a fait de celle-ci un modèle des plaisirs culinaires qui s'est propagé dans toute l'Europe (et au-delà). Avec le développement des restaurants et de la gastronomie au xixe siècle, la nécessité d'une présentation plus rigoureuse des plats proposés a donné naissance à toutes sortes de menus imprimés, simples ou extravagants. Orné d'une illustration découpée, le menu de 1891 du Grand Véfour, à Paris, évoque la brasserie bouillonnante de la Belle Époque, tandis qu'en 1932, celui du Royal Palace Hotel de Londres vous entraîne dans un bar nocturne et plein de verve de l'époque du jazz. À l'autre extrémité de cet éventail graphique, le menu du restaurant Lasserre s'exprime, au milieu du xxe siècle, avec une simplicité surréaliste. Plusieurs décennies de styles artistiques sont représentées, depuis les chefs-d'oeuvre de l'Art nouveau et de l'Art déco jusqu'aux appropriations graphiques de la République démocratique allemande. On trouvera aussi les restaurants étoilés par le Guide Michelin à l'époque des chefs vedettes et des raretés comme le menu d'un repas militaire allemand durant la Seconde Guerre mondiale. Bien plus qu'une simple énumération de plats, ces menus évoquent souvent un repas mémorable et sont parfois présentés avec une attention aussi soignée que les mets eux-mêmes. S'il ne nous est plus possible d'être attablés à La Tour d'Argent en 1952 pour y déguster son fameux Caneton Tour d'Argent, nous en imaginons sans peine l'ambiance grâce au gibier d'eau qui illustre le menu du dîner de ce grand restaurant parisien. Avec un texte introductif de Steven Heller, historien du graphisme, et des légendes d'illustration par Marc Selvaggio, grand marchand de livres anciens et d'objets éphémères, Menu Design in Europe réunit des menus issus de grandes collections privées et d'institutions, dans un somptueux banquet visuel qui fait aussi l'histoire de deux siècles de traditions gastronomiques.

07/2022

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Guides gastronomiques

C'est meilleur quand c'est bon N° 2, septembre 2023

Dans ce numéro 2, nous avons voulu bâtir un contenu plus étoffé. Des articles et des enquêtes qui mettent davantage les pieds dans le plat, qui se glissent mieux encore dans l'arrière-cuisine de la gastronomie et de nos modes de consommation. Et qui, définitivement, permettent de manger avec plus d'intelligence, de discernement. En couverture : Faut-il mettre du sentiment dans nos assiettes ? On aime les animaux, mais on les tue. On sait qu'ils sont souvent élevés dans des conditions désastreuses, mais on les mange. En dépit de ce paradoxe, faut-il pour autant en finir avec la viande ? En considérant la chasse comme une potentielle alternative écolo, en remettant l'élevage en question, nous vous révélons que cette interrogation trouve une réponse peut-être moins tranchée - sans mauvais jeu de mots - que ce que nous pensions. Mais aussi... Buvons intelligent Une nouvelle rubrique pour mieux comprendre les enjeux économiques, législatifs, sociologiques de ce qu'on met dans nos verres. Mangeons intelligent Etes-vous plutôt mycophile ou mycophobe ? Le célèbre anthropologue Claude Lévi-Strauss distinguait ceux qui adorent les champignons et ceux qui les détestent. On vous explique pourquoi. Le goût sens dessus dessous De nos cinq sens, le goût en sollicite trois et est influencé par les deux autres. Mais attention, le " goût " , utilisé dans le langage courant pour désigner une perception globale, ne doit pas être confondu avec la " gustation " , soit la seule détection des saveurs... Vous suivez ? Une analyse passionnante remet un peu de sens dans le processus de formation de cette notion pas évidente. Au Vietnam, un sain festin quotidien Nous vous faisons découvrir la cuisine foisonnante et équilibrée du "pays en S", calquée sur la théorie du yin et du yang et aussi riche que l'histoire mouvementée de ses magnifiques régions. Le portrait d'une cantinière qui sait faire A l'approche de la rentrée des classes, la sempiternelle question demeure : pourquoi mange-t-on si mal dans les cantines scolaires ? Ce n'est pas faute de distinguer des solutions, comme le montre notre portrait. Cette femme de 53 ans, qui en a passé plus de trente derrière les fourneaux mitonne chaque jour des repas locaux, frais et souvent bio aux bambins du coin. Toujours plus d'adresses 15 recettes d'automne La suite des aventures d'Emmanuelle en BD Et encore d'autres surprises...

09/2023

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Aquitaine

Abécédaire amoureux de Sarlat

Sarlat est une petite cité dont la réputation et le prestige ont, depuis longtemps, dépassé les frontières même de l'hexagone. La capitale du Périgord noir cumule tellement d'atouts : une densité patrimoniale exceptionnelle, une gastronomie unique, un marché vivant, une nature environnante épargnée.Sarlat, c'est ma ville.Parcourue en tous sens depuis l'enfance, j'ai longtemps habité son secteur sauvegardé et j'y travaille depuis près de trois décennies. Après en avoir même été l'élu, la cité périgourdine constitue l'épicentre de mes paysages intimes, le coeur de mon petit bout de planète qui comprend aussi une portion de la rivière Dordogne, quelques pechs boisés et une poignée de villages de la vallée. Espace minuscule qui fonde pourtant en partie l'identité d'un homme. Cet enracinement assumé permet de s'ouvrir tranquillement sur autrui et sur le monde car "L'universel, c'est le local moins les murs" comme l'écrivit joliment Miguel Torga. Certes il y a les belles pierres blondes, incandescentes au soleil couchant. Mais à mes yeux, Sarlat est avant tout précieuse par les générations successives de femmes et d'hommes qui forgèrent ici une manière de vivre singulière, authentique, réconfortante.Le poids de l'histoire millénaire incite à une certaine modération en même temps qu'à un profond désir de justice et de liberté. Belle leçon immortalisée par La Boétie dont le propos audacieux irrigue encore la pensée de tous ceux qui ne veulent pas se rendre. La beauté, partout sous nos yeux, nous rend particulièrement sensible à sa préservation sourcilleuse. Cette même beauté qui fonde notre attractivité touristique, donc notre richesse et beaucoup de nos emplois. Profondeur historique et goût des belles choses ne seraient rien sans le dernier élément du triptyque–la gourmandise–qui nous ramène aimablement à nos racines paysannes, à nos corps et à nos fraternités. Car la cuisine d'ici doit être partagée.En suivant l'ordre imposé par l'alphabet, ce livre se présente sous la forme d'une libre déambulation entre autobiographie, anecdotes historiques, portraits et perceptions sensibles. Un drôle de mélange entre passé, présent et...futur désirable. Un amour vache, parfois, mais une célébration sincère. Grâce aussi aux photographies de mon ami Andrea Polato et à la belle préface d'Anne-Marie Cocula-Vaillières, la grande historienne du Périgord, nous espérons faire vibrer votre "coeur intelligent" pour notre petit joyau calcaire

06/2021

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Tourisme France

Toulouse Métropole. Une histoire en devenir

Trente-sept communes, 762 956 habitants, 45 820 hectares dont 43% d'espaces naturels, agricoles et forestiers, plus de 100 000 étudiants... les chiffres ont toute leur importance pour décrire le paysage socio-économique de Toulouse Métropole. Mais quelle est la "personnalité" de ce territoire ? Comment s'est construit son paysage historique, économique et culturel ? C'est d'abord une histoire partagée, celle qui, de la romanité à nos jours, en a modelé les contours. Après les villae gallo-romaines, ces fermes disséminées autour de l'antique Tolosa, le Moyen Age voit la constitution des seigneuries et la fondation des paroisses ; les communes instituées à la Révolution ont presque toutes conservé leurs limites de 1790. Toulouse ne cesse de grandir et, à partir des années 1960, c'est aussi le tour des trente-six autres communes qui accueillent aujourd'hui près de 40% de la population de la Métropole. Métropolitains des villes et Métropolitains des champs partagent désormais un territoire et un avenir communs. Toulouse Métropole c'est aussi une économie. Jusqu'au début du XXe siècle, Toulouse est une grande cité industrieuse, administrative et commerçante, au milieu d'une vaste plaine agricole plutôt prospère. Le pastel a fait la fortune de quelques riches commerçants au XVIe siècle, mais point d'industrie jusqu'à ce qu'un jeune industriel, ambitieux et avisé, venu des Pyrénées voisines, se lance au sortir de la guerre de 1914-1918, dans la construction d'avions et l'exploitation de lignes aériennes commerciales. Nul ne le savait encore, mais le destin aéronautique de Toulouse était scellé ; le spatial suivra à partir des années 1970. Dans le même temps, l'université, créée en 1229, est devenue la troisième université de France en dehors de Paris. Toulouse Métropole, c'est enfin une culture et un art de vivre qui s'enracinent dans un patrimoine et dans une langue, cette belle langue d'oc qu'on entend encore chanter - un peu - dans l'accent. Une terre fertile depuis longtemps pour la créativité dans tous les domaines : arts littéraires et arts plastiques comme arts du spectacle vivant ; arts du ballon ovale comme du ballon rond ou de la belle foulée ; arts de la gastronomie comme art de la flânerie... Un territoire avec son histoire, son économie et sa culture, c'est ce paysage, cette mosaïque, que ce livre a pour ambition de montrer. Toulouse Métropole, un territoire à vivre, une histoire en devenir.

03/2019

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Fantasy

Le feu du Royaume

René-Samir mesure près de deux mètres mais il est beaucoup moins grand dans sa tête. Sa seule passion, c'est 'Isa (Jésus en arabe). Après une jeunesse défavorisée et une surprenante conversion, il rêve de devenir prêtre. "Curé racaille dans le neuf trois, c'est choc ! " s'enflamme-t-il. Mais pas si simple. Car malgré une foi aussi fervente que naïve, parfois dangereusement exaltée, René-Samir - qui tient tant à son premier prénom à cause de son récent baptême - est sans cesse recalé pour l'accession aux Ordres Sacrés. Rebuté par les études théologiques, soupçonné de "penchants désordonnés" , déstabilisé par un prêtre psy à la singulière thérapie... tactile, le garçon dépérit dans son séminaire francilien. Pour survivre, il décide alors d'appliquer son plan B : faire raconter sa vie par un écrivain privé, un sexagénaire marginal qui fut prêtre autrefois. Une lumineuse amitié les lie peu à peu tandis qu'ils partagent des goûts communs pour la musique, le cinéma, la gastronomie... et une passion intacte pour leur mystérieux et toujours fascinant "hôte intérieur" que le jeune dépressif appelle avec ferveur 'Isa mon Amour. L'amitié semble pouvoir accomplir des miracles. Mais la menace du terrible Vendredi Noir se précise...

Sans crier gare, quelque part entre La Mecque et le Vatican, ce LIVRE-OVNI intitulé Le feu du Royaume paraît aux Editions du Net le 23 mars 2023 – 1er jour du Ramadan – pour s’achever devant le parvis de N.-D. de Paris, l’avant-veille de Pâques… C’est intrigant, non ? Antinomique ! Et de quel bord est donc ce jeune auteur inconnu ? En tout cas, voilà un cri d’amour fou qui bouleverse, révolte, parfois fait rire aux larmes. Dans une tchatche sublimée par la Foi — une écriture neuve, haletante, pour tout dire incandescente que tout lecteur sensible et non-conformiste n’oubliera pas de sitôt !


R.-S. Helcim NILBEL est un primo-romancier trentenaire. Originaire de Kabylie, il vivote en France depuis une quinzaine d’années, entre petits boulots et rage d’écrire. Depuis qu’il a obtenu sa carte de séjour grâce à un vieil ami qui s’autoproclame « auteur-loser », il s’est fixé deux objectifs : décrocher un emploi d’agent de sécurité en CDI et progresser dans sa maîtrise du français écrit, cette belle langue qu’il a choisi d’honorer et de servir.    

03/2023

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Littérature française

Rhizosphère

Daniel Cordonier, psychologue et écrivain, aborde des thèmes essentiels comme la source de la confiance, du plaisir et de l'abandon, pour arriver à la question qui nous touche toutes et tous : qu'est ce qui fonde la véritable intimité, amicale ou amoureuse ? C'est l'histoire d'une amitié : Denis est cuisinier et compose des plats d'un grand raffinement grâce à une sensibilité qu'il réussit parfaitement à exprimer en gastronomie. Incapable par contre de s'investir sérieusement avec les femmes qui croisent son chemin, il accumule les aventures sans lendemain, inconscient de la souffrance que ce genre d'attitude peut engendrer dans son sillage. Son ami, Jérôme, est marié et père de famille. Il enseigne la philosophie et se passionne pour la psychologie des relations humaines. Malgré leurs différences, ils sont très proches l'un de l'autre depuis l'enfance, suite à un épisode marquant qui a scellé leur complicité. C'est aussi l'histoire d'un amour : Denis est paniqué devant la perspective d'être abandonné car il ne s'est jamais tout à fait remis de la mort étrange et subite de sa mère quand il était jeune. Malgré son profil de séducteur, il semble promis à un célibat perpétuel jusqu'au jour où il rencontre Carine, une mystérieuse jeune femme qui le touche au coeur et au corps. Mais face au magnétisme sensuel qui les lie, il se met à craindre que l'attirance qu'elle lui témoigne ne soit exclusivement physique. Au moment où il parvient enfin à lui avouer ses sentiments, le ciel lui tomber soudain sur la tête. C'est surtout l'histoire d'une quête universelle : Denis croit à la valeur du plaisir et voudrait pouvoir enfin oser aimer sans retenue. Jérôme, lui, place le devoir en priorité et s'est fixé comme but de d'écrire un livre intitulé Rhizosphère, dont l'objectif sera de dévoiler les fondements des comportements sociaux. Tous deux cherchent à agir de manière juste selon leurs préceptes, mais seront soumis à de nombreuses tentations, trahisons et manipulations. Car ce sont les épreuves qui nous enseignent qui l'on est vraiment. Le mystère de soi et de l'autre est au centre de ce roman envoûtant qui convoque autant l'analyse que l'action, la sagesse et l'érotisme.

01/2024

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Portugal

Les meilleures expériences au Portugal. Avec 1 Plan détachable

Pour vivre la destination au plus près Un guide Lonely Planet pour s'imprégner de la culture, de l'art de vivre et des paysages portugais et vivre une expérience immersive du pays. Regarder, marcher, écouter, sentir, goûter, un guide qui fait appel à tous les sens pour vivre intensément son séjour. Des pages introductives thématiques pour aborder le pays sous tous les angles : gastronomie, fêtes et festivals, vins, activités balnéaires, sites historiques, vie nocturne, voyages en famille. . . Les régions portugaises à ne pas manquer (Lisbonne, Cintra, l'Alentejo, l'Algarve, Porto et la vallée du Douro, Braga, les 12 villages historiques, etc. ) traitées sous forme d'activités, de promenades et de visites incontournables ou insolites. Des cartes des principales régions et des clés pour construire son trajet en un clin d'oeil. De nombreuses propositions d'activités nature et de plein air (surf dans l'Alentejo ou sur la côte ouest de l'Algarve, survoler la côte en parapente, longer les sentiers des douaniers à pied, parcourir l'arrière-pays à VTT ou à dos de cheval, découvrir la vie sauvage) pour s'évader et s'émerveiller dans des paysages grandioses. Et toujours : des informations pratiques pour préparer son séjour et ses visites. Une carte détachable du pays avec les incontournable par région et des propositions d'itinéraires. LA COLLECTION " DECOUVERTES ET EXPERIENCES " Un guide construit autour d'expériences pour sortir des sentiers battus, découvrir les sites incontournables de manière originale, changer sa manière de voyager : apprendre à cuisiner, s'initier aux savoir-faire locaux, emprunter les chemins de traverse en compagnie d'habitants, assister à une démonstration d'artisans, etc. Pour chaque région, des expériences pour une immersion dans la nature et les paysages grandioses : randonner sur les plus beaux sentiers, pagayer sur des eaux sauvages, parcourir les plus belles routes en van ou à vélo, plonger dans des sources chaudes ou des vagues cristallines, découvrir une faune inattendue. . . Une cartographie dynamique, pour construire son voyage en un coup d'oeil. Des pages magazine écrites par des experts sur l'artisanat, les plus grands livres ou films inspirés par les lieux, l'histoire, les secrets locaux. . . Des tips pour organiser au mieux ses expériences. Une maquette très visuelle et aérée, ponctuée de pictos, photos et cartes, pour une lecture claire et ludique. Une carte détachable du pays avec au recto une présentation des régions et de leurs points forts, et

05/2022

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Cinéma

Sélection officielle. Journal, notes et voyages

Un événement : jamais, dans l'histoire du Festival de Cannes, qui soufflera l'année prochaine ses 70 bougies, l'homme qui préside à la Sélection officielle n'avait ainsi tenu son Journal sur un an en vue d'une publication. L'incipit des Confessions de Rousseau s'appliquerait parfaitement au défi que s'est lancé Frémaux : "Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi." De la clôture de Cannes 2015 à celle de Cannes 2016, Frémaux se montre dans toute la "vérité de sa nature", celle d'un homme qui aime aimer, dans toute la diversité de ses passions. Sur Cannes d'abord, on vit tout de l'intérieur, au jour le jour : les équipes, le fonctionnement interne, la nomination du jury, le choix de l'affiche, les relations avec des responsables politiques , les chaînes de télévision partenaires, les critiques et les médias, mais surtout avec les artistes dans le monde entier (scénaristes, réalisateurs, acteurs), les producteurs, les agents, les festivals concurrents à l'étranger, jusqu'à l'élection, à partir de 1 800 films visionnés, de ceux qui feront la "Sélection officielle". Idem pour le Festival Lumière de Lyon, aux destinées duquel préside le même homme, qui nourrit pour sa ville de coeur et de refuge une passion communicative. Mais au delà des cinéphiles qui trouveront là un des plus grand livres d'hommage au septième art et à la communauté de ceux qui vivent dans son culte (les portraits qui émaillent le texte sont étincelants), ce qui emportera les lecteurs de ce Journal, c'est à la fois l'extraordinaire variété des curiosités et la puissance d'un style, qui font de ce texte une vraie oeuvre littéraire de mémorialiste. Cyclisme et judo où il excelle ; football, littérature, musique rock (ah, ce culte de Springsteen, le "Boss" !), photographie, gastronomie et oenologie qui le passionnent ; amitiés qu'il cultive ; famille et jardins secrets qu'il ménage : cet homme fait partie de ces rares individus auxquels un don d'ubiquité permet de tout faire, tout le temps, en tous lieux, comme si les jours et les nuits leur octroyaient plus d'heures qu'au commun des mortels. On comprend mieux, en lisant cette Sélection officielle, qu'il n'est de passion du cinéma que nourrie par toutes les autres, et que le septième art n'est peut-être apprécié à son meilleur niveau que par ceux qui ont été nourris par les six premiers...

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Champagne

Champagne. Coffret avec 1 livret de recettes

Historique, culturel et gastronomique, l'ambition de ce bel ouvrage est de révéler le savoir empirique de vigneronnes engagées, de témoigner de l'engouement pour des accords mets-champagne simples et singuliers mais toujours justes et, au-delà, d'inscrire la fabuleuse histoire du Champagne dans une aventure des goûts, d'un Blanc de Noir à un Extra-brut en passant par un Rosé, un Coteaux Champenois jusqu'à un Millésimé ancien. Synonyme de fête, de convivialité, de légèreté, le Champagne, l'est assurément, mais le cantonner à ce rôle de " vin de plaisir " serait réducteur. Compagnon fidèle de tout apéritif ou fin d'agapes, l'inviter pour accompagner tout un repas est assurément une bonne idée ! Issu du vignoble le plus septentrional de France, soumis, plus qu'ailleurs aux caprices du climat - gels printaniers et précipitations estivales -, l'élaboration de chaque cuvée nécessite professionnalisme et savoir-faire, bien loin de l'image frivole dont il est trop souvent injustement affublé. Fruit de siècles de passion et de travail pour élaborer ce vin d'exception, le Champagne ne cesse de se réinventer. Pour répondre aux nouvelles exigences des consommateurs ou pour toucher de nouveaux publics, mais aussi pour faire face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents. Avec toujours la quête de plus d'authenticité, de traçabilité et de respect pour l'environnement. C'est dans cette optique, que neuf femmes en Champagne ont créé Le collectif La Transmission. Décisionnaires et fortes de parcours divers, elles sont issues des différentesrégions de la Champagne et illustrent la diversité de cette appellation. Leur mission est désintéressée et motivée par l'envie de partager leurs expériences et de transmettre leur passion pour faire évoluer l'image du Champagne et de la Champagne. Autour de La Transmission : 35 artisans, producteurs, cuisiniers amateurs et grands noms de la gastronomie ; 1 historienne ; 1 photographe. Presque exclusivement salées, les recettes puisent leur inspiration dans les histoires familiales ou professionnelles des femmes de La Transmissionet mettent en valeur des Champagnes des plus connus aux plus rares, dans des alliances classiques ou audacieuses, toujours créatives. 10 familles de champagnes ; 70 cuvées ou millésimes ; 80 recettes et 80 accords ; 240 photographies ; documents d'archives ; 9 portraits ; 8 annexes et chronologies vinicoles, historiques ou champenoises. De l'échange avec ces femmes, aussi professionnelles que déterminées, est né cet ouvrage. Ii raconte l'histoirede ce vin le plus célèbre au monde, par le prisme de La Transmissionet des valeurs du Champagne et de la Champagne, que ce collectif incarne et porte haut, avec comme leitmotiv le partage et le plaisir.

10/2021

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Critique littéraire

Les petits plats dans les grands. La savoureuse histoire des mots de la cuisine et de la table

Amoureux des mots et des mets, gourmands, gourmets et gastronomes : ce livre est pour vous ! Les plaisirs de la table ont été célébrés depuis l'Antiquité et particulièrement en France, terre de gastronomie, où l'on ne se contente pas d'apprécier la variété ou la subtilité des plats proposés, mais où l'on se délecte, pendant et après les repas, d'en parler abondamment : en simple convive bavard, en gourmand incorrigible, en gourmet exigent, parfois en cuisinier averti. Le nouveau livre d'Henriette Walter - elle-même excellente cuisinière - permet de découvrir avec la même passion ce qui se dissimule sous les mots de la cuisine et de la table, tout en n'étant pas un énième livre de recettes. On n'y trouvera pas une façon inédite de préparer le foie gras ou une nouvelle manière astucieuse d'accommoder le poisson, mais on y apprendra que le nom du foie, en français et dans les langues issues du latin, doit être associé historiquement à celui des figues (en latin ficatum (iecur) " (foie) aux figues ") ; que dans sauce, on peut reconnaître le mot latin sal " sel " un peu modifié ; que huile désignait d'abord seulement l'huile d'olive, ou encore que, dans choucroute, c'est croute qui signifie " chou ", etc. Un peu plus loin, on s'étonnera, à propos de l'arrivée de la pomme de terre en Europe, de voir cités côte à côte deux personnages réputés dans deux domaines tellement éloignés l'un de l'autre : Antoine-Augustin Parmentier, apothicaire-major des armées françaises sous Louis XVI dont le nom reste attaché au hachis Parmentier ; et le grand physicien Alessandro Volta - oui, le célèbre inventeur de la pile électrique fut aussi, pour lutter contre la pénurie de blé en Italie, vers la fin du XVIIIe siècle, le promoteur des gnocchi. De leur côté, les amateurs de cuisine débutants apprendront à identifier dans bar et loup le même poisson, tout comme le même agrume dans bigarade et orange amère, la même baie dans myrtille et brimbelle, ou la même cucurbitacée dans potiron et giraumon. Mais aussi, en poursuivant leur lecture dans le secteur plus raffiné des plats élaborés, ils ne confondront plus soupe, potage et consommé. Bref, quelques exemples parmi tant d'autres de cet ouvrage passionnant, aussi varié et riche que les voyages culinaires, linguistiques et culturels auxquels il invite le lecteur. Avec, comme toujours dans les livres d'Henriette Walter, la dimension ludique d'apprendre en s'amusant : anecdotes, humour et petits jeux pour tester ses connaissances nous accompagnent tout au long de la lecture.

03/2020

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Littérature française

L'HORTUS DELICIARUM le manuscrit retrouvé tome 1 Herrade de Landsberg

Le célèbre manuscrit alsacien du XIIème siècle, rédigé au Mont Sainte-Odile, l'Hortus Deliciarum, contrairement à la déclaration officielle, n'a pas brûlé dans l'incendie du Temple-Neuf à Strasbourg en 1870. Un libraire régional, Lionel de Sandner, prépare un catalogue de livres destinés à une vente aux enchères à Entzheim, dont l'incunable constitue la pièce majeure. Pourquoi une secte, les Herratiques, veut-elle s'emparer de cet ouvrage mystique ? Quel crédit peut-on accorder à une prédiction vieille de près de mille ans ? Les investigations du CERN vont-elles corroborer la menace annoncée par un message issu de la nuit des temps ? Que se passe-t-il au château de Pourtalès ? Qui est réellement Charles de Maîstre, le mentor de Lionel ? Comment Lionel arrivera-t-il à mener à bien sa mission ? Avec l'aide de qui ? De Christine son amie ? De la jeune Iranienne Samira ? De l'abbesse Herrade de Landsberg au sommet de l'Otan de Strasbourg, de la Mère supérieure Hildegarde von Bingen à Tomi Ungerer, du tournage de "Sherlock Holmes II" aux souterrains du château de Pourtalès en passant par les crêtes vosgiennes, la vedette de ce livre est avant tout : l'Alsace.
Sectes, francs-maçons, ésotérisme, érotisme, raisons d'Etat, service de police parallèle, gastronomie, actualité locale, amitié, amour et sensibilité sont les ingrédients de ce roman policier historique régional. Au fil des pages, nous rencontrerons Tomi Ungerer, Germain Muller, le rayon vert de la cathédrale de Strasbourg et assisterons à la naissance du drapeau européen ; la première mise sur le marché du foie gras de Strasbourg aux environs de 1784 ; un repas vigneron typique des années d'après-guerre, mais aussi quelques richesses de la table alsacienne ; le sommet de l'OTAN et ses tracas au quotidien, les élans amoureux d'une adolescente Iranienne, la complicité amicale d'une jeune Espagnole, l'aide d'un ami gitan (l'Alsace n'a-t-elle pas été de tout temps une terre d'accueil ? ) et bien entendu Michèle et Charles, véritables parents adoptifs de mon héros.
Et puis, nous découvrirons des personnages éminents du XIIème siècle, tel Théophilus Presbyter, auteur d'une encyclopédie du savoir technique du Moyen Age dans le domaine de l'art et de l'artisanat, l'archevêque Malachie d'Armagh, proche de Saint Bernard de Clairvaux et une correspondance épistolaire entre Hildegarde von Bingen et Herrade de Landsberg. Enfin, il s'agit de ne pas oublier qu'une prédiction...
mais chut, n'en dévoilons pas de trop !

08/2010

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Architecture

L'Architecture d'aujourd'hui AA n°453 : Construire local - Fev 2023

Que signifie "construire local" à l'heure d'une pénurie généralisée des ressources et matériaux de construction ? C'est sans doute l'un des termes les plus galvaudés aujourd'hui : local et, plus encore, l'expression "construire local" est de toutes les lèvres et de tous les projets. Car c'est entendu : pour diminuer un bilan carbone, réduire les émissions de gaz à effet de serre, bref lutter contre le réchauffement climatique, il convient de construire au plus près de ressources choisies, dans le cadre de circuits courts. Cela étant dit, est-ce que "construire local" est toujours le meilleur calcul en matière de bilan écologique ? Comment distinguer les entreprises réellement vertueuses des chantiers d'apparence ? AA propose une enquête aux quatre coins du monde sur l'architecture dite "locale". Au sommaire : hommage à l'architecte Balkrishna Vithaldas Doshi, Pritzker Prize 2018 ; les conseils lecture du Centre Canadien d'Architecture ; plongée dans les archives d'AA avec Jean-Philippe Hugron ; retour sur l'histoire du mythique Grand Rex avec Jean-Claude Raspiengeas ; le 13e opus des carnets du réemploi, par Vincent Laureau et Victor Meesters ; les récentes réalisations de HEMAA, Christophe Hutin et Civic Architects ; entretien avec l'écologue et botaniste Audrey Muratet à propos de ses recherches sur la biodiversité des villes, par Christelle Granja ; appropriation culturelle et localisme dans le secteur de la mode, une notion interrogée par Anastasia de Villepin ; pérégrinations photographiques en Haute-Saône avec Luc Boegly ; entretien avec l'auteure japonaise Ryoko Sekiguchi à propos du "local" en gastronomie, par Emmanuelle Borne ; portrait de l'architecte thaïlandais Boonserm Premthada dressé par Marie-Hélène Contal, directrice de l'Ecole spéciale d'architecture ; essai d'Eric de Thoisy, directeur de la recherche de l'agence SCAU, à propos de localisme à l'échelle globale de la Terre ; l'architecture loin des grands centres urbains racontée par Valérie de Saint-Do ; l'origine des matériaux de construction étudiée par le collectif (in)visible ; entretien avec l'architecte Morgan Moinet, à propos du réemploi des matériaux de construction, par Amélie Pouzaint ; AA sur les ondes, une nouvelle rubrique en partenariat avec France Culture et l'Esprit des lieux ; les constructions locales de Joly Loiret, Anatomies d'Architecture, Wallmakers, AAU Anastas et Atelier png ; l'expertise de l'architecte Sophie Brioul pour la transformation des matières naturelles en matériaux de construction présentée par Christine Desmoulins ; une matériauthèque sur le thème du recyclage et du réemploi présenté par Lisa Agostini.

02/2023

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Autres techniques

Les règles d'or de longévité et de bien-être des Japonais. Mieux manger, pour vivre plus longtemps

Toutes les bonnes habitudes alimentaires japonaises pour garder la ligne et augmenter sa vitalité! Comment éviter les crises de fringales qui ruinent tous nos efforts pour maigrir, renforcer notre système immunitaire, réduire les inflammations chroniques, éviter les lendemains difficiles après un repas alcoolisé, réduire le stress et retrouver le sommeil grâce à une bonne alimentation qui associe plaisir et santé. Mieux manger pour vivre mieux ! Tandis que nous avons tendance à aborder les régimes comme des périodes de privation dont l'objectif se limite à la perte de poids, les Japonais préfèrent adopter des habitudes alimentaires qui leur permettent de rester en forme sans se priver. Leur alimentation permet certes de garder la ligne, mais elle vise surtout à renforcer la vitalité pour mieux profiter de la vie. Pourquoi se contenter de maigrir quand on peut également diminuer la fatigue chronique, renforcer son système immunitaire, améliorer ses capacités cognitives, limiter diverses inflammations, réduire les problèmes intestinaux, apaiser les douleurs musculaires et préserver la qualité de sa peau ? Pour les Japonais, la perte de poids n'est pas qu'une question esthétique, c'est avant tout une volonté de renforcer leurs fonctions vitales pour se sentir mieux et vivre mieux. Pour cela, nul besoin de régime drastique ; au contraire, les mono-diètes et autres privations sur le long terme aboutissent à affaiblir l'organisme et ne sont pas sans danger. Ce livre offre des conseils non pas pour réduire la quantité de nourriture, mais pour apprendre à mieux associer les aliments et à changer le timing de leur consommation. Son contenu a été vérifié et approuvé par des biologistes français ainsi que par des médecins et des pharmaciens japonais. Il a pour finalité de transmettre de manière simple et didactique des notions essentielles de biologie qui permettrons d'éviter des erreurs de nutrition. Reposant sur une analyse de terrain de plus de dix ans et associant connaissances scientifiques pointues et conseils pratiques, ce livre recence les bonnes habitudes alimentaires japonaises qui permettent de garder la ligne tout en augmentant la vitalité. Basé sur le recoupement d'une décennie d'observations du mode de vie d'octogénaires japonais avec les résultats de nombreux articles récents de recherche scientifique, ce livre part du postulat suivant : les progrès de la science ne doivent pas uniquement se limiter à l'invention de médicaments, notre compréhension de plus en plus poussée des mécanismes biologiques peut nous permettre de comprendre comment mieux gérer nos habitudes afin d'aider notre organisme à retrouver sa vitalité première et son poids d'équilibre tout en s'autorisant de nombreux petits plaisirs. Ecrit pour un public de gourmets et de gourmands, ce livre explique comment adapter ces pratiques à la gastronomie française sans avoir à ne se priver, ni à cuisiner japonais.

04/2023

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Sciences historiques

La Corse, les 360 communes

La Corse est la troisième île du mare nostrum. Située à un carrefour au sein du bassin méditerranéen, entre l'Italie, l'Afrique du nord, et l'Espagne, l'île s'est enrichie, dans son histoire, de multiples influences qui ont forgé son caractère, ses particularités et son identité. Des Grecs aux Romains, puis des Pisans aux Génois, et enfin aux Français, les Corses ont toujours su préserver leur identité. Il faut dire que cette île ne peut laisser indifférent. Cette chaîne de montagnes dans la mer, concentre sur ses 184 kilomètres de long, de multiples paysages, souvent pittoresques, toujours sauvages, quelquefois très contrastés. Ici, on peut skier le matin et faire de la planche à voile l'après-midi... Ici, que l'on soit Balanin ou Bonifacien, la fierté est la même. On trouve tout, ou presque, en Corse. Des plages enchanteresses, des hauts sommets, de longues étendues désertes, des lacs de haute montagne, des plaines, des vallées, des fonds marins d'une extrême beauté, des falaises... La Corse, c'est aussi une identité, une histoire, un patrimoine linguistique et historique. Les Corses sont aussi fiers de leur gastronomie. Sur l'île, on aime les activités de pleine nature, mais aussi la chasse, la pêche, la vie au village. On aime aussi défendre les savoir-faire ancestraux, respecter les traditions, chanter la paghjella ou le lamentu. On se presse, on se pousse même, pour voir passer la Catenacciu à Sartène, ou la Madonnuccia à Ajaccio. Les Corses sont aussi fiers de leur Histoire. Les influences sur l'île furent incessantes et souvent douloureuses. Par le passé, de brillants hommes sont nés sur ces terres, pour porter des valeurs universelles, pour parler de démocratie et de liberté. Ce fut le cas, avec Paoli, ou Napoléon, l'Ajaccien. "Je suis né quand la patrie périssait" , écrivait Bonaparte. En 1769, lorsque la Corse passait de Gênes à la France - dans les eaux sanglantes du Golu - à Ajaccio, naissait un Empereur. Sans cesse envahis, agressés, les Corses se sont organisés pour continuer de vivre sur leur île. Ils ont quitté les côtes, pour s'installer en montagne. Les insulaires sont devenus, par la force des choses, des montagnards, des bergers, vivant au rythme des transhumances. C'est pourquoi la plupart des communes corses se trouvent à l'intérieur des terres. Les villes d'aujourd'hui, Ajaccio, Bastia, Calvi, Bonifacio, sont les anciens bastions génois, protégés par de solides citadelles. Nous vous invitons à découvrir dans cet ouvrage, les 360 communes de Corse. Des villes côtières, aujourd'hui développées et modernes, aux villages isolés, perdus, souvent dépeuplés, dans les montagnes. Car ce sont les Corses, avec leurs coutumes, leur identité, leur histoire et l'amour de leur terre, qui font la Corse.

07/2012

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Récits de voyage

Le tour du monde en 80 saveurs. Récits de voyage et recettes gourmandes

Comment réinventer le voyage de Philéas Fogg imaginé par Jules Verne ? Un monde inimaginable près de la côte bling-bling de Miami. Des habitudes alimentaires étranges au Malawi. Une attirance fatale à la fin d'un déjeuner au pied de la montagne Rouge à Tenerife, Léonard de Vinci et Rimbaud ont-ils goûté l'afélia et les loukoums du Troodos à Chypre ? Comment contourner l'interdiction de se rendre en Corée du Nord. Les oranges de Malte. L'art de découvrir un manoir normand en pleine cordillère des Andes. Voici quelques titres évocateurs du voyage au long cours de Pierre Bignami et William Navarrete, dont les escales sont nombreuses, non exhaustives et aventureuses. Départ de Nice, retour à Nice. Un voyage culinaire et gastronomique, qui nous conduit de la Ligurie à la Sardaigne, en Italie et en Sicile, de Malte à la Grèce et à la Turquie, sans oublier Chypre et Israël, puis l'Arabie, le Malawi ou la Réunion, l'Inde, le Vietnam et la Corée du Sud, le Mexique, Cuba, la Colombie, le Pérou ou la Bolivie, Tahiti, la Nouvelle-Orléans et la Floride, puis le Canada, ou encore les Iles Canaries, le Maroc, le Portugal et l'Espagne, enfin l'Autriche et la Pologne avant de revenir dans les Alpes Maritimes. Un itinéraire plutôt surprenant, où la littérature et l'Histoire sont toujours au rendez-vous. Sous forme de nouvelles ou de récits, Le tour du monde en 80 saveurs est une invitation à la découverte des couleurs, des odeurs, des goûts et des saveurs par deux gourmands complices, curieux et vagabonds. Explorateurs de cuisine et de gastronomie, en solo ou en duo, ces deux chroniqueurs des saveurs d'ici et d'ailleurs racontent anecdotes et souvenirs cumulés en trente ans autour du monde. Un voyage heureux et généreux, subjectif et drôle, dont les récits finissent toujours par une recette à la Perec, facile et qui donne envie. Pierre Bignami a parcouru le monde en tant que personnel navigant après avoir vécu longtemps en Asie du Sud-Est. Chez lui, la cuisine est une affaire de famille. Il est né à Nice d'une famille italienne, qui a dirigé dans les années 1960 deux des enseignes gastronomiques les plus réputées de la Côte d'Azur à Villefranche-sur-Mer où, enfant, il passait ses vacances d'été en cuisine. C'est ce qui a motivé un début de carrière dans le domaine agroalimentaire. Mais l'appel du monde fut le plus fort, même si, quand il est en France, c'est en cuisine qu'on le découvre. William Navarrete, né à Cuba, est l'auteur de Vidalina. Interdit de voyager dans son pays d'origine, il s'est promis en venant en France de parcourir le monde. Il vit entre Paris et Nice. Outre son intérêt pour l'histoire et l'histoire de l'art, il évoque souvent dans ses livres les plats qui peuplent l'imaginaire de son enfance et de ses voyages.

10/2020

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Autres encyclopédies (3 à 6 an

La France

Une imagerie pour découvrir la France sous tous les angles ! C'est quoi, la France ? Un chapitre pour apprendre à situer la France en Europe et dans le monde ; découvrir sa population et sa langue ; comprendre les symboles de la nation, les droits et les devoirs, l'organisation politique, les élections, le gouvernement ; mais aussi explorer les richesses touristiques, les savoir-faire, la culture, la gastronomie... La France du nord au sud Dans ce chapitre, on présente les différentes régions de France métropolitaine et l'outre-mer : au nord de la Loire, le Nord-Ouest et le Nord-Est ; au sud de la Loire, le Sud-Est et le Sud-Ouest ; Outre-Mer : la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion et Mayotte, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, les Terres australes et antarctiques. Les villes Dans ce chapitre, on présente la capitale de la France et ses principaux monuments. Mais aussi les deux autres plus grandes villes de France : Marseille et Lyon, ainsi que plusieurs villes moyennes du nord et du sud de la France avec leurs principaux centres d'intérêt. Quelques pages de l'histoire de France En se plongeant dans de grandes scènes vivantes, l'enfant parcourt quelques moments forts de l'histoire de France. Il découvre à quoi ressemblait un village au temps de la Gaule romaine ; il observe la vie dans un château fort au Moyen Age ; il est témoin d'une scène de vie à la cour du roi Louis XIV, le Roi-Soleil ; il vit les principaux moments de la Révolution ; il découvre la vie dans une tranchée pendant la Première Guerre mondiale ; enfin, il compare la vie en France au temps de ses grands-parents et aujourd'hui. Des pages repères Dans les pages repères situées à la fin de l'ouvrage, l'enfant peut compléter ses connaissances : il y trouve le découpage géographique en Régions et départements, une petite chronologie de l'histoire de France, une galerie de personnages célèbres et enfin un pêle-mêle de souvenirs, objets et gourmandises emblématiques de la France. Un livre à hauteur d'enfant Les illustrations simples et dynamiques, en grande scène ou en vignettes, invitent l'enfant à explorer l'image pour y repérer chaque fois de nouveaux détails et de nouvelles informations. Sur chaque double page, la question posée dans le bandeau, en lien avec la thématique principale, interpelle la curiosité de l'enfant : D'où vient le drapeau français ? C'est quoi, l'île de Beauté ? Où parle-t-on créole ? Qui était Vercingétorix ? ... La question, traitée avec humour et dynamisme en trois vignettes et trois courts paragraphes, fait le lien avec l'univers de l'enfant. Un vrai bonus pédagogique ! A la fin de chaque chapitre, une double page d'autoévaluation permet de valoriser l'analyse et l'apprentissage de l'enfant.

07/2023

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Histoire des idées politiques

La cuisine sous clé. Recettes de cuisine d'un prisonnier politique basque et... autres considérations

L'auteur nous propose une excursion dans l'histoire du mouvement national basque en empruntant un moyen de transport inhabituel : l'art culinaire qu'il expérimente en prison en même temps que l'art de la débrouille. Les expériences culinaires qu'il nous propose ont été conçues et mises en pratique par l'auteur alors qu'il était incarcéré au centre de détention du Muret (Haute-Garonne) de 1991 à 1996. Si la plume, les études... et la grève de la faim ont permis aux prisonniers politiques basques de défendre leurs droits et de conserver l'espoir et la dignité, la gastronomie pratiquée avec les moyens du bord, le système D, est également une forme puissante de résistance. Ce livre est aussi l'occasion pour l'auteur de revisiter son engagement dans l'ETA ("? Pays basque et liberté? "), organisation née à l'époque des ténèbres franquistes, alors que la culture et la langue basques ainsi que toutes les libertés démocratiques étaient férocement réprimées. ETA est le fruit de la génération des enfants des Basques qui ont perdu la guerre contre le franquisme et la bataille du démantèlement du régime à la fin de la dictature. La préface de Gerry Adams, leader du Sinn Féin irlandais, aujourd'hui première force politique en Irlande, au Nord comme au Sud, situe la lutte de libération nationale basque dans un contexte international. L'entretien réalisé par Eva Forest avec l'auteur, alors incarcéré à Madrid, est l'occasion pour ce dernier d'expliquer en quoi la cuisine était un moment de résistance, mais aussi de parler plus généralement de l'univers carcéral. L'auteur nous rappelle que le mouvement abertzale a constamment cherché à mettre un terme à l'affrontement violent et mis en avant la résolution du conflit par la voie de la négociation. Ce processus a été marqué par plusieurs tentatives de négociations ? : en 1989 à Alger, en 1998 à Zurich, en 2005 à Genève et en 2011 à Oslo. L'auteur a participé à trois des quatre temps de ces pourparlers. Malgré le tsunami répressif déclenché contre les mouvements basques, le retour de leur légalisation en a fait la deuxième force politique du Pays basque et la première en nombre d'élus municipaux. C'est notamment grâce à l'implication de la société civile du Pays basque Nord que le désarmement a eu lieu et que l'ETA a prononcé son autodissolution, en 2018, notamment par la voix de l'auteur. Au moment de la poussée fasciste en Espagne, le livre nous rappelle que la non-rupture complète avec les structures héritées du régime franquiste, la réintégration des 150 détenues et détenues n'est toujours pas assurée et que la langue continue à subir les attaques d'un appareil judiciaire conservateur, pour ne pas dire d'extrême droite, sans parler de la police et de la garde civile.

02/2024

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Europe

Dictionnaire amoureux de l'Ukraine

Un Dictionnaire amoureux qui nous immerge dans l'âme de l'Ukraine (histoire, littérature, poésie, musique, peinture, géographie, gastronomie...) par Tetiana Andrushchuk, violoniste ukrainienne qui fut professeur au Conservatoire national supérieur de Kiev et Danièle Georget, auteure et rédactrice en chef adjointe à Paris Match. " Nous sommes un peuple de 42 millions d'habitants sur un territoire plus vaste que la France ou qui l'était, jusqu'à ce que la presqu'île de Crimée lui soit arrachée. Notre civilisation est plus ancienne que celle de la Russie, nos liens avec la France remontent au Moyen Age. L'Ukraine était un royaume avec Kiev pour capitale quand Moscou n'était qu'un bourg au milieu de nulle part. Pendant plus de trois siècles, nous sommes passés pour la province d'un empire qui nous avait pris jusqu'à notre nom. Mais lorsque les murailles de l'Union soviétique sont tombées, notre " terre qui n'est pas la nôtre " comme l'écrivait le poète, s'est réveillée. Enfin, elle allait pouvoir choisir son destin et cesser de suivre celui imposé par les autocrates de l'Est. Vingt-deux ans plus tard, Vladimir Poutine a cru pouvoir mettre un terme à cette " récréation ". Au nom d'un génocide, sorti de son imagination, contre les russophones, il a cru que ses soldats seraient accueillis avec le pain et le sel. Pour annexer l'Ukraine, il suffisait de cent cinquante mille hommes et d'un déluge de bombes. Ecrase-t-on une idée avec un marteau ? Je suis née à Kiev. Mon père est mort pendant la Seconde Guerre mondiale. Il portait l'uniforme soviétique, comme près de sept millions de soldats ukrainiens. Près de la moitié ont été tués. Violoniste, professeur au Conservatoire national supérieur de Kiev, j'ai reçu, à Moscou, les conseils du meilleur des hommes, un des rares violonistes dont les Français connaissaient le nom : David Oïstrak, né en Ukraine où il a étudié et commencé sa carrière. Et j'ai aimé de toute mon âme d'artiste la culture ukrainienne, de Chevtchenko, notre Hugo, à Silvestrov, comme j'ai aimé la culture russe, de Tchaïkovski à Tolstoï et Dostoïevski. Dans l'après-guerre, ma mère qui avait été chanteuse à l'opéra de Kiev, voulut me faire apprendre le français... " A quoi cela lui servira-t-il ? " lui demandait-on. Personne ne pouvait alors quitter l'Union soviétique. J'aimerais aujourd'hui raconter aux Français pourquoi notre identité n'est pas une invention de Maïdan, et pourquoi les Ukrainiens, tenaces, têtus, courageux, à l'image du boxeur Klitchko, montagne des rings qu'aucun coup ne parvenait à ébranler, font envers et contre tout, et depuis si longtemps, le choix de l'Europe et de la démocratie. Une nation est, comme un diamant, composée de milles facettes, si scintillantes que parfois elles nous aveuglent. Nous sommes le passé, le présent, les vivants et les morts, l'histoire et la géographie, la poésie, les oeufs peints de Pâques, les chemises brodées, le bortsch. Et la passion. La Russie, si prompte à renouer avec ses vieux démons, nous accuse du crime de fascisme : mais qui se trompe d'époque ? Aux femmes qui ont accouché sous les bombardements, à ceux qui se sont terrés dans leurs caves, à ceux qui ont passé leur rage en fabriquant des " cocktails ukrainiens ", à ceux qui tiraient les missiles stinger, à ceux qui distribuaient la nourriture dans les supermarchés, à ceux qui posaient les garrots, à ceux qui les fabriquaient, au sniper qui abattit le général Tchétchène, à tous ceux qui se sont battus, à ceux qui ont attendu. Et même à ceux qui doutent encore que l'Ukraine existe, je dédie ce livre. "

05/2022

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Essais - Témoignages

L'art de tremper. Manuel à l'usage des Français et des étrangers qui trempent

Tremper serait-il une spécificité française de l'art de se mettre à table pour le petit déjeuner, le goûter ou le souper ? Que signifient " tremper sa chemise ", " tremper la soupe ", un acier " trempé ", prendre une " trempe " ? Exercice littéraire jubilatoire, foisonnement baroque sur un geste quotidien, un presque rien appétissant où les mots se savourent. " Alors que nous quittions la cuisine, George posa sa dernière question : - ; Is there any book about dipping ? Qu'il ne se soit pas exprimé en français, langue qu'il parle couramment, donnait du poids à sa parole. Je répondis "Non, il n'existe pas de livre sur le trempage' et décidai d'en écrire un. " Dès cet extrait reproduit en quatrième de couverture, le ton est donné : l'auteur a pris beaucoup de plaisir à composer cet essai original. Les problématiques de l'acte de tremper surgissent dès le début de l'ouvrage en un faisceau de questions : " Trempe-t-on différemment à Paris, en province, à l'étranger ? Assembler, est-ce cuisiner ? Tremper, est-ce de la gastronomie ? Existe-t-il des recettes de trempage ? Si vous êtes insensible à ces questions et les considérez futiles, vous ne tremperez jamais. " " Cette pratique humaine et quotidienne concerne davantage les collations que les repas ; les trempeurs exercent le matin au petit-déjeuner et au goûter vers dix-sept heures. " De quoi est donc fait ce petit ouvrage en forme de digressions, dans une pâte quasi mangeable tant sa forme incite à le saisir comme une tartine ? De mots solubles dans des boissons chaudes ou froides ? Tremper serait-il une spécificité française de l'art de se mettre à table pour le petit déjeuner, le goûter ou le souper ? Moins franchement pour le déjeuner ou le dîner. Café, madeleine, soupe. Que signifient des expressions comme " tremper sa chemise ", " tremper la soupe ", un acier " trempé ", prendre une " trempe ", etc. L'auteur nous entraîne dans un voyage étymologique et s'interroge sur un mot qui s'est forgé au cours des siècles. Tantôt invitation à la juste mesure : tremper pourrait signifier tempérer, tantôt affirmation virile (un caractère bien trempé), le mot a évolué dans son sens et son genre, passant du féminin au masculin. " Dans ce dictionnaire, les records de solidité et de liquidité appartiennent pour un extrême à " Acier trempé " (quoi de plus solide ? ) et pour l'autre à " Tremper son vin, par exemple avec de l'eau ", car rien de plus liquide que le trempage d'un liquide dans un autre ". " Le plus dérangeant pour un non-Français, même francophone, restant l'expression " Tremper sa soupe ", qui consiste à verser du bouillon sur des tranches de pain ; c'est alors le liquide qui est plongé dans le solide et non l'inverse ". Est ce une réponse à Perec qui s'interroge malicieusement sur cette expression dans son Je me souviens ? Le texte vante les mérites des matières : de la baguette à la biscotte et n'hésite pas à philosopher sur le boudoir. Le style est vif. Parlant des croissants, Roy les qualifie d'un trait : " droit au beurre ou arqué ordinaire " ; " le chocolat fait penser à un marigot exotique, dont la tartine serait le crocodile ". Sur la madeleine de Proust (rien ne lui échappe), l'auteur considère l'art du repêchage des miettes et on pourra se reporter au passage de La Recherche concernant l'effritement de la madeleine. C'est un exercice littéraire jubilatoire, foisonnement baroque sur un geste quotidien, un presque rien appétissant où les mots se savourent et qui fait appel à tous les sens : la vue (cf. " le contrôle optique ! "), le goût, l'odorat, le toucher et l'ouïe. " Son ouïe enregistre le ruissellement en cascade dans le récipient. Son toucher identifie la température, brûlante, tiède ou glacée. Son odorat décèle l'arôme du café, le fumet du chocolat, la vapeur du thé, le parfum du vin, l'odeur de la soupe. Enfin sa vue autorise l'imaginaire, car semblable à la Pierre de Rêve du lettré chinois, chaque liquide libère les mondes engloutis. " Subtil, l'auteur esquisse une anthropologie de l'acte de tremper (dont il rappelle l'anagramme : " permet ") comme un fait social total et un marqueur de distinction. Ainsi le trempage se différencie du sauçage (acte pour lequel le trempeur " a pied " dans un récipient de faible profondeur). S'il évoque la mouillette, c'est pour la mettre entre parenthèses car n'est pas tartine qui veut et la coque de l'oeuf n'a " pas de bol ". Sucré, salé ou sacré, l'art du trempage appelle une observation fine et ne peut être assimilé sans une technique classificatoire pouvant aller jusqu'à l'esquisse typologique. Certains barèmes sont appliqués : pas de véritable trempage si l'action se fait au bout d'une pique (comme dans la fondue, mêmes les croûtons ou les morceaux de viande sont bel et bien immergés). Le livre se poursuit par des conseils à un jeune public de trempeurs et un cours serré d'apprentissage auprès des jeunes publics. Le livre est enfin et surtout un pastiche de ce que serait une publication universitaire et académique et il en a pourtant la teneur. Très réussi l'exercice tord le texte sur lui-même et se retourne sur plusieurs registres jusqu'à plus soif. Le jeu s'arrête ainsi comme dans un générique (de faim ? ) avec des acteurs qu'on sait proches de l'auteur et qu'on imagine attablés autour de lui pour des séances en forme de leçons. Défense et illustration de l'art de tremper à la française - l'auteur est aussi architecte et collectionneur - et il se dévoile dans une pseudo intimité comme grand amateur des manières de faire et comme grand gourmand. Joyeuse dissertation sur l'origine et l'art de goûter, ce petit livre malheureusement inclassable mais très classieux se déguste du bout des doigts comme un mets précieux. Les chapitres : George O. / Quid ? / Supports / Stabilisateurs / Garnitures / Liquides / Récipients / Invitation au trempage / Basse école / Haute école / Le trempage pour tous / Happy épilogue.

08/2023