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Beaux arts

Surréalismus N° 5, été-automne 2018 : Le surréalisme italien

Ce cinquième opus de Surréalismus nous initie au surréalisme italien sous la plume de Giovanni Lista, son éminent spécialiste. Un surréalisme toujours empreint de mythologie greco-romaine. De Dante, le visionnaire et Arcimboldo, le peintre de l’étrange aux Scapigliati ; de l’art métaphysique de De Chirico et du futuriste Marinetti jusqu’à s’établir par petits groupes au sein de revues assez diverses. Deux autres pays sont à l’honneur dans ce numéro. Le surréalisme suisse, objet d’une importante exposition itinérante ouvrant fin août au Aargauer Kunsthaus d’Aarau avant de s’achever en juin 2019 au Museo d’arte delle Svizzera italiana à Lugano. Le commissaire de l’exposition Peter Fischer a accepté un entretien et dresse un véritable panorama de l’histoire du mouvement en Suisse, jalonné par les Giacometti, Oppenheim, Brignoni, Seligmann, Vulliamy ou Walberg. Le surréalisme égyptien, dont l’exposition phare consacrée au groupe Art et Liberté et débutée il y a deux ans au Centre Pompidou à Paris s’achève cet été au Moderna Musset de Stockholm. L’occasion de dresser le bilan de cette aventure courageuse, inédite et originale avec les deux monteurs de ce projet, Sam Bardaouil et Till Fellrath. Deux dossiers explorent des figures sudistes à la lisière du surréalisme. Le discret Lucien Coutaud, objet d’une très belle exposition qui vient de s’achever au musée villa Montebello de Trouville (voir notre entretien avec Karl Laurent) et de deux nouvelles publications signées Jean Binder et Christophe Dauphin. Ce dernier chronique le premier et retrace pour nous la longue épopée artistique du peintre nîmois. L’émouvant poète carcassonnais Joë Bousquet, signataire du Second manifeste, grand ami d’Eluard et Gala, dont Serge Bonnery dresse des portraits à juxtaposer : son rapport à la guerre et à la blessure puis ses relations avec les surréalistes parisiens. En complément, un entretien avec Eric Edwards, collecteur émérite du peintre Maurice Rapin, personnage iconoclaste qui a mené de front carrière artistique et scientifique.# cinquième opus de Surréalismus nous initie au surréalisme italien sous la plume de Giovanni Lista, son éminent spécialiste. Un surréalisme toujours empreint de mythologie greco-romaine. De Dante, le visionnaire et Arcimboldo, le peintre de l’étrange aux Scapigliati ; de l’art métaphysique de De Chirico et du futuriste Marinetti jusqu’à s’établir par petits groupes au sein de revues assez diverses. Deux autres pays sont à l’honneur dans ce numéro. Le surréalisme suisse, objet d’une importante exposition itinérante ouvrant fin août au Aargauer Kunsthaus d’Aarau avant de s’achever en juin 2019 au Museo d’arte delle Svizzera italiana à Lugano. Le commissaire de l’exposition Peter Fischer a accepté un entretien et dresse un véritable panorama de l’histoire du mouvement en Suisse, jalonné par les Giacometti, Oppenheim, Brignoni, Seligmann, Vulliamy ou Walberg. Le surréalisme égyptien, dont l’exposition phare consacrée au groupe Art et Liberté et débutée il y a deux ans au Centre Pompidou à Paris s’achève cet été au Moderna Musset de Stockholm. L’occasion de dresser le bilan de cette aventure courageuse, inédite et originale avec les deux monteurs de ce projet, Sam Bardaouil et Till Fellrath. Deux dossiers explorent des figures sudistes à la lisière du surréalisme. Le discret Lucien Coutaud, objet d’une très belle exposition qui vient de s’achever au musée villa Montebello de Trouville (voir notre entretien avec Karl Laurent) et de deux nouvelles publications signées Jean Binder et Christophe Dauphin. Ce dernier chronique le premier et retrace pour nous la longue épopée artistique du peintre nîmois. L’émouvant poète carcassonnais Joë Bousquet, signataire du Second manifeste, grand ami d’Eluard et Gala, dont Serge Bonnery dresse des portraits à juxtaposer : son rapport à la guerre et à la blessure puis ses relations avec les surréalistes parisiens. En complément, un entretien avec Eric Edwards, collecteur émérite du peintre Maurice Rapin, personnage iconoclaste qui a mené de front carrière artistique et scientifique.

06/2018

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Sports

One life. Ballon d'or et icône féministe

Megan Rapinoe est une des athlètes les plus marquantes de la scène sportive mondiale. En parallèle de son succès professionnel sur les terrains de foot, elle est aussi devenue une icône et un modèle pour des millions de personnes en s'exprimant avec courage sur les enjeux sociétaux les plus importants. Elevée dans une petite ville conservatrice du nord de la Californie, benjamine d'une fratrie de six enfants, Megan Rapinoe a quatre ans lorsqu'elle tape dans son premier ballon. Son talent pour ce sport est une évidence. Si ses parents encouragent son amour pour le foot, ils l'incitent également à s'engager auprès des plus démunis. Son enfance, aux côtés de sa soeur jumelle adorée Rachael, est marquée par la tragique addiction à la drogue de son frère Brian. Militante dans l'âme, elle est la première joueuse de football à faire son coming-out dans les médias en 2012, puis en 2016, elle n'hésite pas à s'agenouiller pendant l'hymne nationale en soutien au joueur Colin Kaepernick, parti en guerre contre les discriminations raciales et les violences policières. Son refus public et catégorique de se rendre à la Maison Blanche après la victoire à la Coupe du monde 2019 a fait couler beaucoup d'encre, tout comme l'action en justice qu'elle a intentée avec ses coéquipières contre la fédération américaine de football pour obtenir une rémunération égale à celle de l'équipe masculine. Férocement anti-Trump, elle a apporté son soutien à Joe Biden dans la course à la Maison Blanche. Comme elle l'a déclaré après la victoire au mondial de l'équipe américaine à New York en 2019 : "C'est notre responsabilité de rendre le monde meilleur". Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marguerite Capelle et Hélène Cohen

11/2020

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BD tout public

La vie sans mode d'emploi. Putain d'années 80 !

"Rien ne se passe jamais comme je l’imagine. Sans doute parce que ma première erreur fut une erreur de parcours. À 18 ans, "je suis montée à Paris" et Paris n’est pas Hollywood". La vie sans mode d’emploi-Putain d’années 80 !, c’est la vie d’une fille qui se trompe de parcours, persuadée qu’une pluie de roses va tomber du ciel le soir de l’élection de François Mitterrand. Une fille qui, devenue mère, met de côté ses rêves pour créer une entreprise. Une fille dont les espoirs se heurtent à la réalité du "tournant de rigueur" imposé par la gauche dès 1983. La vie sans mode d’emploi, c’est aussi un clin d’oeil à Georges Perec pour une décennie qui s’écoule dans un immeuble parisien où chacun cherche son futur et se désole de son passé. "Nous vivons dans la brume, aux rythmes d’excellentes cassettes audio. Joe Jackson, Eurythmics, Ian Dury, The Clash, The Pretenders, Prince… se succèdent à toute vapeur, sonorisant notre quotidien en nous donnant la certitude de vivre dans un biopic. Même si cette certitude n’est qu’une impression, née dans la confusion des sens…". Dans cette histoire faussement légère dont les véritables héroïnes sont ces Putain d’années 80, porteuses de tant de promesses qui finiront par se vendre au plus offrant, Désirée et Alain Frappier montrent une fois encore leur talent d’écrivain et de dessinateur. Comme ils l’ont fait pour les années 60-62 dans leur précédent livre Dans l’ombre de Charonne, ils ont puisé dans les archives des années 80 aussi bien pour les textes que pour les dessins.

01/2014

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Musique, danse

Jimi Hendrix, la totale. Les 119 chansons expliquées

Jimi Hendrix occupe une place de choix dans le panthéon de la musique du xxe siècle. En quatre années seulement, il a élargi les frontières du rock comme seuls les Beatles l'avaient fait et a émancipé la guitare électrique comme personne ne l'avait fait avant lui. Jimi Hendrix, la totale est une immersion au coeur de la création hendrixienne, révélée et expliquée à partir d'interviews de Jimi Hendrix lui-même, mais aussi d'entretiens avec les producteurs, ingénieurs du son et musiciens qui ont travaillé avec lui et qui l'ont accompagné en studio durant la seconde moitié des années 1960. L'ouvrage couvre toute la courte mais intense carrière du guitar hero, de ses débuts, notamment en tant que sideman des Isley Brothers et de Little Richard, jusqu'au meilleur de ses albums posthumes, au premier rang desquels "The Cry Of Love", "Jimi Hendrix : Blues" et les "BBC Sessions". Entre les deux, tous les enregistrements officiels de Jimi Hendrix sortis de son vivant font l'objet d'une analyse approfondie. La grand-messe commence avec le single Hey Joe / Stone Free en 1966 et prend fin avec un autre single, Stepping Stone / Izabella en avril 1970. Entre ces deux 45 tours, trois albums studio à la confluence du blues, du rock psychédélique, du jazz et du funk qui ont largement redéfini ce qu'était le rock : "Are You Experienced", "Axis : Bold As Love" et "Electric Ladyland". A ces enregistrements studio, nous avons ajouté deux confessions live, elles aussi incontournables dans la discographie du guitar hero : "Live At Woodstock" et "Band Of Gypsys". Purple Haze, Foxy Lady, Little Wing, If Six Was Nine, Voodoo Chile, Machine Gun..., toutes les pièces du puzzle hendrixien sont réunies dans Jimi Hendrix, la totale. Et le rideau se lève sur l'étoile vaudou...

10/2019

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Cinéma

Ghostbusters. Toute l'histoire de SOS Fantômes

Who You Gonna Call ? Avec trois longs-métrages et deux dessins animés, mais aussi des comics, des jeux vidéo, des jouets et objets de collection, la saga Ghostbusters s'est imposée comme un phénomène de la culture pop pendant plus de trois décennies. Ce sont tous les secrets et les coulisses de cet incroyable univers que cet ouvrage de collection révèle ici pour la première fois. Plongez comme jamais au coeur de la création des films, et surtout du premier, devenu un véritable classique, avec de nombreux trésors inédits puisés directement dans les archives de Columbia : dessins préparatoires, photographies de plateau... Ce recueil officiel contient aussi plusieurs entretiens exclusifs avec tous ceux qui ont contribué à cette aventure artistique, comme le réalisateur Ivan Reitman, les acteurs Dan Aykroyd, Ernie Hudson et Sigourney Weaver ainsi que les producteurs Michael C. Gross et Joe Medjuck. Ce livre explore également la création des dessins animés The Real Ghostbusters et Extreme Ghostbusters, avec des interviews des scénaristes, des animateurs et des doubleurs, ainsi que des croquis jusqu'alors jamais publiés, des celluloïds d'animation et bien d'autres visuels exceptionnels. Avec des chapitres supplémentaires sur les produits dérivés les plus marquants ainsi que sur la communauté des fans, voici le guide ultime sur l'une des franchises les plus populaires de tous les temps. Avec des fac-similés détachables indispensables à tous les amateurs de Ghostbusters : La carte de visite de Peter Venkman ; Un livret contenant le storyboard de la scène culte de Slimer à l'hôtel Sedgewick ; De rares designs des gadgets et accessoires ; Un autocollant du Bibendum Chamallow ; Un schéma de construction du temple de Gozer miniature ; Et bien d'autre encore !

11/2015

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Animaux, nature

Dictionnaire des chiens illustres à l'usage des maîtres cultivés. Tome 2, Chiens de fiction et portés en fiction

Au Dictionnaire des chiens illustres, réels, fait suite ici le dictionnaire des chiens façonnés par l’imagination des hommes dans le cadre des religions, de la littérature, de la bande dessinée ou du cinéma. Ainsi, du côté de la mythologie, souvenons-nous du féroce Cerbère, chien aux trois têtes, impitoyable gardien des Enfers pendant que pour les parsis de l’Inde, deux chiens gardent le pont Chinvat, passage obligé de l’âme vers le Paradis. Saint Christophe figurait un géant à tête de chien dans la légende orientale et saint Antoine appelait ses "frères", les animaux. Du côté de la littérature, avant de désigner nos fidèles compagnons, qui étaient Médor, Mirza ? Un preux chevalier et une grande amoureuse. De qui ? d’Azor. Qui ne connaît pas Croc Blanc et Buck, héros canins de Jack London ? Avec Jules Verne viennent Dingo, Satellite, Tiger Top, etc. Sans oublier, pour Colette, Toby le chien, ou encore Aïcha, pour Céline. Qui sont Rab, Patrasche, Beautiful Joe, Mou Mou, Mademoiselle Cocotte, Douchka, Boomerang ? La bande dessinée a de son côté immortalisé Milou, Pif, Kador, le chien des Bidochon, Rantanplan aux côtés de Lucky Luke, Idéfix le chien d’Obélix. Et Snoopy. Impossible de les oublier, parmi tant d’autres ici présentés. Le plus célèbre chien du cinéma RinTinTin a été trouvé en France, à Toul, pendant la Première Guerre mondiale. Sait-on qu’il sauva la compagnie Warner de la faillite, participa à un des tout premiers spots télévisés, et qu’il est enterré en France à Asnières ? Enfin, personne n’a oublié Uggie le désopilant Jack Russell partenaire de Jean Dujardin dans The Artist, en 2011. Ainsi, au-delà des 101 dalmatiens, ce sont mille et un chiens de fiction prêts à nous faire rêver dont on dévoile ici la grande et la petite histoire. Un grand dictionnaire de référence s’imposait !

10/2013

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Actualité politique internatio

Kamala Harris l'héritière

Depuis l'élection de Biden à la Maison-Blanche, le 7 novembre 2020, sa vice-présidente Kamala Harris symbolise une nouvelle Amérique en marche. Moderne et décomplexée, elle intrigue. Mais qui est-elle vraiment ? Quel est son bilan à la veille de la prochaine présidentielle ? Décryptage par Alexis Buisson, correspondant aux Etats-Unis de magazine français. Beaucoup l'ont découverte avec sa candidature aux primaires démocrates en 2019. Un an plus tard, Joe Biden lui proposait de former avec lui un " ticket " présidentiel. Première femme à accéder à la vice-présidence des Etats-Unis, Kamala Harris reste pourtant une énigme. Héritière d'un long combat pour les droits des Afro-Américaines, première femme noire élue sénatrice de Californie, cette battante a montré qu'elle avait des convictions, du courage et du savoirfaire. Elle a remporté toutes les élections auxquelles elle s'est présentée... à l'exception de la présidentielle. Pour l'heure, elle se tient en embuscade, dans l'ombre d'un Biden qui n'exclut pas d'être à nouveau en lice, à quatre-vingts ans passés. Née en Californie, fi lle de parents indien et jamaïcain, élevée dans les traditions baptiste et hindoue, mariée à un juif new-yorkais, Kamala Harris incarne le melting-pot américain. Dans une société fracturée, elle symbolise l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle Amérique, aux antipodes des quatre années de présidence Trump. 2024, 2028... ou même avant ? Pour ses supporters, son accession à la fonction suprême n'est qu'une question de temps. Mais quel est son bilan ? Saura-t-elle, comme Barack Obama, exprimer une vision d'avenir ? Sera-t-elle à la hauteur des espoirs qu'elle suscite ? Questions posées par Alexis Buisson à ses proches et à ses anciens collaborateurs, mais aussi à ses adversaires, pour composer le portrait intime et politique d'une femme d'exception.

02/2023

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Littérature anglo-saxonne

Du sang sur la Lune

Du sang sur la lune marque l'accomplissement du " Cycle des bas-fonds " de Jim Tully qui n'hésitait pas à briser les tabous de l'Amérique pudibonde. Il dépeint plusieurs aspects violents et scandaleux de la société d'alors. L'expression " du sang sur la Lune " fait référence au ciel rouge des marins irlandais qui annonce un malheur imminent. Du sang sur la Lune marque l'accomplissement du " Cycle des bas-fonds " de Jim Tully. Il s'ouvre sur son passage à l'orphelinat de St. Joseph, peu après la mort de sa mère, se développe sur la route sinueuse qui l'a menée de l'enfance à l'âge adulte et se referme sur le moment où il décide de devenir écrivain. En chemin, il rencontre des personnages qui auront une influence déterminante sur son destin : son grand-père Hughie, la bibliothécaire Nellie Dingley, le boxeur Joe Gans, par exemple. Tully, qui n'hésitait pas à briser les tabous de l'Amérique pudibonde, dépeint plusieurs aspects violents et scandaleux de la société d'alors. L'expression " du sang sur la Lune " fait référence au ciel rouge des marins irlandais qui annonce un malheur imminent. Et si elle donne une idée précise de la météo mentale de Jim Tully en 1931, année de la rédaction de l'ouvrage (son fils venait d'être arrêté pour viol, la faillite de sa banque l'avait ruiné...), elle est aussi parfaitement adaptée au climat général l'époque. Le livre fut très bien accueilli par la critique. L'Herald Tribune de New York nota : " La matière sensationnelle de ses expériences nous est balancée dans une atmosphère de tension furieuse. La trahison et la fraternité, la faim et la gloutonnerie, le meurtre et l'amour passent comme des gros titres à travers ces réminiscences vertigineuses. "

09/2021

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Rock

The Clash. L'expérience racontée par ceux que les Clash ont inspirés

Maud Berthomier raconte l'histoire des Clash année par année tout en mettant l'accent sur l'expérience à la fois musicale et culturelle que cette histoire représente aux yeux des plus grands fans du groupe. Un livre tout en souvenirs et témoignages, et des plus rares – ponctué à l'issue de chaque chapitre par des chroniques du journaliste Christophe Conte, des albums The Clash à Combat Rock. L'expérience Clash, cette histoire vécue – qui est peut-être la vôtre – est celle de musiciens aussi différents que Joe Talblot et Robert Del Naja des groupes Idles et Massive Attack ; celle de critiques de rock anglais, américains ou français sous l'ombre tutélaire de Lester Bangs comme Jim DeRogatis, John Ingham et Serge Kaganski. Ou encore celle d'hommes de l'image issus de la photographie, avec Richard Schroeder, ou du cinéma, avec F.J. Ossang. Maud Berthomier a interrogé chacun d'eux et dans les sept entretiens au long cours qu'elle a orchestrés, tous racontent en quoi les Clash ont changé leur existence et les ont inspirés. Avec les Clash, la musique devient une façon d'être au monde. Elle questionne l'art, le sexe et la politique, elle est un facteur de révélations, voire d'émancipation et de révolte. Alors, si vous êtes fan du groupe ou juste curieux de l'époque, jetez-vous dans ces pages et vous y (re)trouverez ce que les Clash étaient et restent encore aujourd'hui : les fers de lance d'une immense joie de vivre, d'un élan d'empathie et de générosité sans bornes, et d'un profond gage de franchise et d'exigence musicale. Et que puisse ainsi, avec vous, continuer le combat rock !

10/2021

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Fantasy

Raven Blade, T2 : Le Chant noir

La Horde d'Acier a déferlé sur le Royaume Vénérable en un raz-de-marée de flammes et de sang. Et voilà qu'à présent, l'homme qui la dirige - Kehlbrand, le seigneur de guerre qui s'estime l'égal d'un dieu - convoite les autres Royaumes Négociants. Personne n'est capable d'endiguer sa conquête. Personne, hormis peut-être Vaelin Al Sorna. Du moins s'il n'était pas en fuite et sa propre armée en déroute... Pire encore, la voix du sang dont il est à nouveau investi se révèle être un cadeau empoisonné, dont les harmonies noires tentent de l'entraîner sur une voie bien plus sombre qu'il n'aurait pu l'imaginer... "Une créativité débridée, des dialogues percutants et des scènes d'action captivantes, le tout doublé d'une subtile mais passionnante réflexion politique. " Publishers Weekly " Au risque de se répéter, Anthony Ryan est l'héritier de David Gemmell et le meilleur écrivain britannique moderne de Fantasy. Avec cette duologie, il le prouve une fois encore. " Fantasy Book Critic " Au croisement de Robin Hobb et Joe Abercrombie, une Fantasy investie d'un véritable souffle épique. Indispensable. " Fantasy Book Review " Un contrepoint narratif parfait à la mélodie si brillamment mise en scène dans Blood Song. Le récit de Vaelin se poursuit de manière évocatrice dans cette nouvelle série, peuplée de souvenirs doux-amers rendus plus poignants que jamais par une prose experte. " Novel's Notion " Si ce roman se définit par son rythme effréné, ses personnages plus vrais que nature et son intrigue parfaitement maîtrisée, c'est avant tout le talent de Ryan pour la création d'univers qui rend sa lecture si immersive... Les amateurs de Fantasy trouveront leur bonheur avec ce récit d'aventure de haute volée, servi par une plume acérée. " Kirkus Reviews

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Policiers

Rampart Street

L’armateur John Benedict est retrouvé assassiné dans Rampart Street, l’une des rues les plus malfamées de Storyville, le célèbre quartier chaud de La Nouvelle-Orléans. La police conclut hâtivement que le notable a été la victime d’un maraudeur, mais la famille ne se satisfait pas de cette explication. L’affaire est donc confiée au détective créole Valentin Saint-Cyr, de retour après dix-huit mois d’absence. Il ne tarde pas à comprendre qu’on l’a recruté, non pour découvrir la vérité, mais pour enterrer cette histoire au plus vite. Il n’en faut pas plus pour lui donner envie de creuser davantage, d’autant que la jolie fille de la victime le soutient dans cette démarche.Plus obstiné et insolent que jamais, le détective se retrouve plongé au cœur d’un drame dont l’origine remonte au passé violent de La Nouvelle-Orléans qui continue d’être déchirée par les antagonismes raciaux.David Fulmer poursuit avec ce troisième volet des aventures de son enquêteur créole sa peinture de La Nouvelle-Orléans à l’aube du vingtième siècle. Il y approfondit des personnages croisés dans les deux premiers épisodes : la prostituée Justine Mancarre, toujours éprise de Valentin, le lieutenant de police Picot, son ennemi juré, le journaliste Joe Kimball, alcoolique impénitent et mémoire de la ville… A travers les destinées individuelles, l’auteur décrit une société métissée, passionnant microcosme où couvent des haines tenaces. Et bien sûr, le jazz demeure présent en arrière-plan dans tout le roman, pas seulement comme un décor mais comme incarnation de la vitalité et des contradictions qui définissent la ville. Une ville inépuisablement romanesque qui est sans doute le personnage principal du roman.Journaliste, homme de radio, documentariste et producteur de disques, David Fulmer est l’auteur de la série Valentin

02/2012

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Policiers

Sept femmes contre Edimbourg

Décriées, conspuées, tournées en ridicule par les hommes, tant médecins que professeurs d'université ou étudiants, sept jeunes femmes qui rêvent de devenir. médecins, au milieu du siècle à Edimbourg, se donnent la difficile mission d'ouvrir aux femmes l'accès aux études de médecine en Grande-Bretagne. C'est cette réalité historique qui sert de toile de fond à une enquête menée à un rythme endiablé, mettant en scène notamment celui qui inspira le personnage de Sherlock Holmes : le Dr Joe Bell, qui, par ses fabuleux talents d'observation et de déduction, fait l'admiration de tous ceux qui l'entourent, et notamment de son jeune assistant, un certain Arthur Conan Doyle qui fera de lui plus tard une légende, en le peignant sous les traits de son illustre détective. Né des recherches effectuées par l'auteur pour écrire sa biographie du Dr Bell, ce récit ressemble à s'y méprendre à une aventure de Sherlock Holmes. Meurtres, énigmes, missives anonymes, flèches empoisonnées, émeutes d'étudiants, autant d'éléments qui semblent avoir pour dessein de décourager les jeunes femmes de poursuivre leur projet. Théâtre d'un combat féministe acharné (basé sur des faits réels), et d'une intrigue policière à rebondissements, la ville d'Edimbourg est un acteur à part entière de ce récit, offrant le tableau saisissant des inégalités sociales et du paternalisme qui règnent à l'époque en Grande-Bretagne. Dans cette ville culturellement et intellectuellement riche, une partie de la population vit encore dans l'insalubrité et la misère. Mais le progrès est lent à venir : de nombreux membres de la bourgeoisie et de l'intelligentsia éclairée se cramponnent à leurs privilèges et leurs préjugés, et ne sont pas encore prêts à offrir aux femmes l'accès à cette profession des plus nobles au monde.

01/2012

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Critique littéraire

L'imaginaire des drogues. De Thomas de Quincey à Henri Michaux

Si la toxicomanie constitue aujourd'hui un fléau social dont se préoccupent à juste titre les milieux médicaux et les pouvoirs publics, le recours aux drogues a été, depuis le début du XIXe siècle, un phénomène culturel qui a exercé une influence considérable sur l'imaginaire des artistes et de leur public. Il était nécessaire de montrer, textes à l'appui, que ce n'est pas le " toxique " qui a été longtemps l'élément déterminant, mais la recherche d'un changement d'état qui a revêtu, selon la drogue l'opium, le haschisch, la " fée morphine ", la cocaïne, la mescaline - et selon les consommateurs, des formes différentes : rompre avec les entraves du temps et de l'espace, élargir l'expérience humaine au-delà des limites de la pensée rationnelle, retrouver une unité perdue, accéder à une jouissance ignorée (les " paradis artificiels "), etc. Bien que la portée du phénomène, telle qu'on essaie ici de la définir, dépasse de loin les limites de la littérature, ce sont les écrivains qui permettent le mieux de le saisir au vif. Pour ne citer que les principaux : Théophile Gautier, Baudelaire, Rimbaud, Jarry, Cocteau, Joë Bousquet, Walter Benjamin, Artaud, Jünger, sans oublier Thomas De Quincey et Henri Michaux, par lesquels s'ouvre et se clôt cette étude. Celle-ci fait aussi sa place à de savoureux " romans de mœurs ", qui permettent de préciser l'image du drogué ou de la " morphinée " dans les milieux les plus divers. Elle se termine par une réflexion sur l'usage de la drogue aujourd'hui : " prothèse " suppléant au vide de l'existence plus qu'ouverture sur l'inconnu. Il semble bien que la drogue, banalisée et médicalisée, ne soit plus propre à engendrer des poètes, des créateurs.

02/2000

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Critique littéraire

JEAN PAULHAN, LE CLAIR ET L'OBSCUR. Colloque de Cerisy-la-Salle 1998

Voici plus de trente ans que Jean Paulhan est mort et que le nombre de ses écrits ne cesse de grandir. On a rassemblé des chroniques, des "traités", des carnets, des fragments autobiographiques ; et chaque année qui passe fait un peu moins incomplète son immense correspondance. Face à tant d'écrits nouveaux et d'informations inédites, il était temps d'essayer de faire le point, et d'interroger sur de nouveaux frais l'œuvre encore méconnue d'une figure illustre et secrète. Car ce subtil (à qui l'on a parfois reproché trop de subtilité mais qui sut, après Munich ou aux jours sombres de l'Occupation, faire les choix simples que les temps exigeaient) ne s'est pas contenté d'être, un demi-siècle durant, au centre de la vie littéraire et intellectuelle française, d'éclairer la voie du jeune Éluard ou celle de Joë Bousquet, d'être le "grand juge" de Michaux, d'aider Ponge à accoucher du Parti pris des choses, de favoriser l'essor de Blanchot, ou encore de saluer le génie de Braque ou de Dubuffet. Il a également donné (avec le Guerrier Appliqué, les Progrès en Amour assez lents ou Les Fleurs de Tarbes) quelques récits et essais parmi les plus singuliers de ce siècle : avec une précision incisive et joueuse, ennemie de tout pédantisme, il y invite son lecteur à considérer quelques-uns des paradoxes auxquels notre modernité littéraire, politique, picturale, continue de se heurter, et que les actes de ce colloque - le premier qui ait été consacré à Paulhan depuis 1973 - voudraient essayer d'éclairer, à l'aide de contributions venues de plusieurs disciplines et d'horizons intellectuels très divers. Le présent volume porte le numéro 9 bis de la "Série Jean Paulhan ".

12/1999

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Revues

Europe N° 1104, Avril 2021 : Raymond Roussel

Dans la nuit du 13 au 14 juillet 1933, à Palerme, Raymond Roussel s'éteignait à l'âge de 56 ans. Mais son oeuvre, telles ces étoiles qui exerçaient sur lui une fascination si profonde, continue longtemps après la disparition de son auteur de répandre sa lumière. Car il y a, sans aucun doute, un effet Roussel. Mieux même, une forme d'envoûtement. Il faut due que celui que Michel Leiris appelait "Roussel l'ingénu" aura été l'auteur de quelques-unes des pages les plus énigmatiques, de quelques-unes des images les plus stupéfiantes qui aient jamais été conçues. Nul peut-être n'aura su comme lui décevoir les attentes de son lecteur pour mieux le surprendre, le déstabiliser et, finalement, le fasciner. Ce numéro d'Europe se propose d'explorer quelques aspects d'une oeuvre dont on ne cesse de découvrir chaque lecture de nouvelles richesses, des subtilités inattendues. Œuvre inclassable autant que son auteur peut s'avérer déconcertant. Avide des récompenses les plus frelatées, des marques de reconnaissance les plus convenues, et dévoué entièrement à un art qui exclut toute compromission ; admirateur des auteurs les plus sages, les mieux établis de notre littérature, et trouvant dans les novateurs les plus audacieux des générations qui suivirent des sectateurs passionnés, des admirateurs fanatiques. Car face à ces ouvrages qui avaient tout pour laisser les contemporains perplexes ; certains, comme Robert Desnos, André Breton ou Joe Bousquet, saisirent d'emblée la singularité et l'intérêt d'une oeuvre à nulle autre pareille. Robert de Montesquiou affirmait que Raymond Roussel avait écrit les livres qu'il avait envie de lire et qu'il ne trouvait pas en librairie. Cela n'empêcha pas pour autant cet écrivain solitaire et singulier de bâtir comme on le découvrira à la lecture de ce numéro, une oeuvre à la résonance foncièrement universelle.

04/2021

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Sciences politiques

Ton père honoreras

Bel homme de cinquante-neuf ans aux cheveux gris, Bonanno ne répondit pas. Ce soir-là il était sorti sans garde du corps ni arme. Même s'il y avait eu foule sur l'avenue, il n'aurait pas appelé à l'aide, parce qu'il considérait déjà son enlèvement comme une affaire privée. Il s'efforça de recouvrer son calme pour mieux saisir la situation. Les deux truands continuaient à l'entraîner le long du trottoir en lui paralysant les bras. La pluie froide et le vent filtrant à travers son complet de soie gris le firent frissonner. Dans la brume de Park Avenue il ne vit rien que les feux rouges arrière de son taxi qui s'éloignait et n'entendit que la lourde respiration des deux forbans. Tout à coup un bruit de pas rapides retentit sur le trottoir derrière lui et Maloney cria : «Hé, que diable ! qu'est-ce qui se passe ?» Un mardi d'octobre 1964, un homme est enlevé. Il s'agit de joseph Bonanno, alias «joe Bananas», parrain d'une famille de la mafia new-yorkaise. Ainsi commence l'enquête de Gay Talese. Ainsi commence la «guerre des Bananes», conflit opposant les principales familles du crime organisé. Fascinante plongée dans l'univers de la Cosa Nostra, ce chef-d'oeuvre du journalisme n'est ni un roman ni un livre d'histoire. Dans Ton père honoreras, rien n'est imaginaire, tout est vrai. Mais la vérité de la mafia est plus extraordinaire que la fiction. Et aussi plus émouvante. Considéré par Tom Wolfe comme le père du «Nouveau journalisme» – ce type de reportage croisant les exigences du journalisme aux techniques de la fiction –, Gay Talese, maître dans l'art d'évoquer «le courant fictif qui coule sous le flux de la réalité», capte dans l'ombre d'une histoire l'esprit d'une époque.

03/2015

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Fantasy

DragonLance : Destinées Tome 1 : Dragons de la trahison

Margaret Weis et Tracy Hickman se replongent dans l'univers inoubliable de Dragonlance, une des sagas les plus vendues, d'après le New York Times. Une nouvelle héroïne, prête à tout pour ramener son père bien-aimé à la vie, se lance dans une quête pour modifier le passé. Destina Rosethorn, comme son nom l'indique, se considère comme une enfant privilégiée du destin. Mais quand son père trouve la mort au cours de la guerre de la Lance, elle voit s'effondrer le monde qu'elle s'était soigneusement bâti. Elle perd non seulement son père bien-aimé, mais aussi l'héritage qu'il lui a laissé : les terres et le château de la famille. Pour voler au secours de son père, elle met au point un plan audacieux : remonter le temps pour empêcher sa mort. Elle doit d'abord mettre la main sur la Machine à remonter le temps que possède le courageux kender Tasslehoff Racle-Pieds. Mais, pour modifier le passé, il lui faudra un autre artefact, le plus puissant et le plus dangereux jamais conçu. La quête de Destina l'emmène du royaume nain de Thorbardin à la cité de Solace, entraînant une succession d'événements désastreux qui menacent de détourner le cours de la rivière du Temps, d'altérer le passé et de changer irrémédiablement l'avenir. " J'adore Dragonlance, Margaret Weis et Tracy Hickman. C'est aussi simple que cela. Leurs livres font partie de mes sagas de fantasy préférées de tous les temps. J'adore leurs histoires et leurs idées, mais, surtout, j'adore leurs personnages. Pourquoi avons-nous l'impression de les connaître ? Ce sont eux qui m'ont poussé à travailler pour D&D et à poursuivre une carrière de showrunner. " Joe Manganiello

02/2023

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Histoire de la BD

Hs dbd lupano n°25

LUPANO - HS DBD N°25 Date de sortie le 3 novembre L'art du mot... Entamée à l'aube des années 2000, l'oeuvre de Wilfrid Lupano compte aujourd'hui un peu plus de soixante albums, répartis en une quinzaine de séries en cours ou achevées, ainsi qu'une dizaine de one-shots. En vingt ans, ce sont ainsi vingt-cinq dessinateurs, sans compter les coloristes, qui ont donné forme et caractère à ses histoires. Du western désopilant (Little Big Joe, avec Frédéric Campoy, Delcourt) à l'épopée fantastique (Azimut, avec Jean-Baptiste Andréae, Vents d'Ouest), en passant par la fantasy orientaliste (Alim le tanneur, avec Virginie Augustin, Delcourt) ou rurale (Traquemage, avec Relom, Delcourt), le polar (Ma révérence, avec Rodguen, Delcourt), la fable sentimentale (Un océan d'amour, avec Grégory Panaccione, Delcourt) ou encore l'album jeunesse (Le Loup en slip, avec Mayana Itoïz et Paul Cauuet, Dargaud), le pétulant géniteur des Vieux Fourneaux (avec Paul Cauuet, Dargaud) est sur tous les fronts, y compris celui de l'engagement. Nombre de ses livres abordent en effet, par le recours à l'histoire, avec humour ou gravité, des questions de société telles que le racisme, le féminisme et l'écologie, causes parmi d'autres qu'il embrasse au quotidien au moyen des actions menées par le collectif d'artistes qu'il a cofondé, The Ink Link. Erudit ne se prenant pas au sérieux, philanthrope, passeur d'histoires, Wilfrid Lupano se prête pour le nouveau hors-série de dBD au jeu des confidences sur son travail de scénariste. Et, une fois n'est pas coutume, il se laisse aussi pour l'occasion raconter par d'autres, proches, collaborateurs, spécialistes, au fil d'entretiens venant éclairer son oeuvre et explorer son incontestable richesse.

12/2022

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Philosophie

Simone Weil. Le courage de penser

Simone Weil est une des personnalités les plus extraordinaires du XXe siècle. Il fallait un "redoutable dénicheur d'archives, connaissant admirablement les courants intellectuels de la première moitié du XXe siècle" (Daniel Lindenberg) comme Domenico Canciani pour brosser le portrait de l'étudiante en philosophie dans la mouvance d'Alain, suivre ses premiers pas d'enseignante, ses engagements de militante, syndicaliste, pacifiste et anticolonialiste, en faisant une large place aux témoignages de ceux qui ont croisé son chemin : Pierre Monatte, Robert Louzon, Boris Souvarine, Daniel Guérin, Albertine et Urbain Thévenon et combien d'autres de ces "intellectuels mineurs" qui ont fait l'originalité de l'histoire politique et sociale des années trente. Sans chercher à la loupe les traces de son génie ni en faire le produit mécanique de son époque, l'auteur voit sa spécificité dans les réponses qu'elle a apportées aux sollicitations de son temps. Cette méthode historique qui, selon Robert Chenavier, "fait merveille dans l'analyse de la première partie de la vie de Simone Weil", n'est pas abandonnée dans la reconstruction de la seconde. Les Cahiers, les lettres, les inédits, l'apport d'interlocuteurs privilégiés, tels le père Joseph-Marie Perrin, le philosophe paysan Gustave'l'hibou, le poète Joë Bousquet, Maurice Schumann, porte-parole de la France libre, permettent de la suivre dans ses engagements derniers, la Résistance, la rédaction de textes admirables où le politique, le religieux et le mystique s'éclairent mutuellement. Inlassable dans la recherche de la vérité, ne séparant jamais la pensée de l'action, elle griffonne peu avant de mourir son utopie extrême : "Bâtir une civilisation nouvelle - Antique d'esprit - Vivante - Si nous pouvons..." Toute recherche ne fait qu'ouvrir une porte. Ce n'est que dans le tête-à-tête que le lecteur peut poser sur Simone Weil la question fondamentale : "Dit-elle vrai ou non ?"

11/2011

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Littérature anglo-saxonne

Le Journaliste et l'Assassin

S'aventurer dans la lecture d'un livre de Janet Malcolm est une tâche aussi passionnante que dangereuse. Il faut parfois effectuer maints détours pour approcher et saisir le coeur de ce qui nous concerne. Le Journaliste et l'Assassin ne fait pas exception et c'est par le biais d'un fait divers que Janet Malcolm interroge la relation entre l'écrivain et son sujet. L'histoire est à tiroirs : le 17 février 1970, une mère et ses deux fillettes sont retrouvées assassinées dans leur appartement. Jeffrey MacDonald, le père blessé, ancien médecin militaire, est d'abord innocenté avant que les soupçons nombreux n'en fassent le principal suspect. Un écrivain sans succès, Joe McGinniss, s'intéresse à l'affaire et entre en contact avec le présumé coupable et ses avocats. Une relation d'amitié naît, les deux hommes se côtoient jusqu'au procès, échangent, s'écrivent, se confient jusqu'au verdict qui condamne MacDonald à la prison à vie. Accablé, l'écrivain ne cesse de témoigner son affection et sa tristesse dans leur correspondance. Quatre ans plus tard, le livre paraît. Mais à la grande stupéfaction du prisonnier, celui qu'il croyait être son ami offre un portrait à charge d'un homme qu'il considère comme un psychopathe et dont la culpabilité est à ses yeux une certitude. MacDonald du fond de sa cellule attaque le journaliste pour "tromperie et violation du contrat". C'est le début d'une folle affaire judiciaire dont l'objet n'est autre que ce dilemme moral posé à quiconque s'empare par la plume de la vie des autres. Le journaliste qui n'est ni trop bête ni trop imbu de lui-même pour regarder les choses en face le sait bien : ce qu'il fait est moralement indéfendable.

01/2024

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Fantasy

Raven Blade Tome 2 : Le chant noir

La Horde d'Acier a déferlé sur le Royaume Vénérable en un raz-de-marée de flamme et de sang. Et voilà qu'à présent, l'homme qui la dirige - Kehlbrand, le seigneur de guerre qui s'estime l'égal un dieu - convoite les autres Royaumes Négociants. Personne n'est capable d'endiguer sa conquête. Personne, hormis peut-être Vaelin Al Sorna. Du moins s'il n'était pas en fuite et sa propre armée en déroute... Pire encore, la voix du sang dont il est à nouveau investi se révèle être un cadeau empoisonné, dont les harmonies noires tentent de l'entraîner sur une voie bien plus sombre qu'il n'aurait pu l'imaginer... "Une créativité débridée, des dialogues percutants et des scènes d'action captivantes, le tout doublé d'une subtile mais passionnante réflexion politique. " Publisher's Weekly " Au risque de se répéter, Anthony Ryan est l'héritier de David Gemmell et le meilleur écrivain britannique moderne de Fantasy. Avec cette duologie, il le prouve une fois encore. " Fantasy Book Critic " Au croisement de Robin Hobb et Joe Abercrombie, une Fantasy investie d'un véritable souffle épique. Indispensable. " Fantasy Book Review " Un contrepoint narratif parfait à la mélodie si brillamment mise en scène dans Blood Song. Le récit de Vaelin se poursuit de manière évocatrice dans cette nouvelle série, peuplée de souvenirs doux-amers rendus plus poignants que jamais par une prose experte. " Novel's Notion " Si ce roman se définit par son rythme effréné, ses personnages plus vrais que nature et son intrigue parfaitement maîtrisée, c'est avant tout le talent de Ryan pour la création d'univers qui rend sa lecture si immersive... Les amateurs de Fantasy trouveront leur bonheur avec ce récit d'aventure de haute volée, servi par une plume acérée. " Kirkus Reviews

06/2021

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Littérature anglo-saxonne

La pipe d'Oppen

Au fil de ces quatorze textes, Paul Auster rend hommage à une constellation de créateurs dont la rencontre, à travers leurs oeuvres et, parfois, dans la vie réelle, a durablement marqué son propre parcours d'écrivain. Si le livre salue des auteurs américains aussi prestigieux que Nathaniel Hawthorne ou Edgar Allan Poe, la créativité d'un Joe Brainard telle que l'exprime son célèbre I remember (qui servit de modèle au Je me souviens de Perec) ou la mémoire d'un George Oppen, figure tutélaire de la poésie américaine, la plupart de ces textes s'attache à payer également tribut aux écrivains français qui ont contribué à faire de Paul Auster (lui-même, un temps, éminent traducteur du français) "le plus européen des écrivains américains" : du grand poète Jacques Dupin auquel le lia une longue et profonde amitié à l'effervescent Georges Perec aussi inventif que sensible, sans oublier André du Bouchet et sa poésie virulente ou Alain Robbe-Grillet, personnalité jubilatoire et écrivain libérateur. Dans un entretien accordé à The Paris Review, Paul Auster évoque également sa propre pratique de l'écriture, insistant sur sa foi inébranlable dans le roman en tant que genre majeur, sans pour autant nier les vertus du septième art tel que l'incarne son ami Jim Jarmusch, dont il qualifie l'un des films, Night on Earth, de véritable poème sur New York. Arts poétiques multiples, infinie variété des tempéraments mais identique engagement vis-à-vis de la création : à travers l'évocation de tant de figures bien-aimées, Paul Auster célèbre avant tout les pouvoirs fédérateurs de l'art s'efforçant d'interpréter et d'éclairer le texte éternellement énigmatique que délivre le monde.

01/2016

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Comics Super-héros

Marvel Comics Tome 23

Au lendemain de l'événement Dark Web, Spider-Man et la Chatte Noire ont bien besoin de repos... est-ce trop demander ? Peter et Mary Jane ont disparu. Qui est responsable ? La réponse va ouvrir une terrible boîte de Pandore qui pourrait changer à jamais la vie de Spider-Man. Dans une histoire inédite tirée du passé, Iron Man affronte ses camarades des West Coast Avengers. Enfin, Thor traque Fatalis à travers le temps. Gros coup d'accélérateur ce mois-ci pour Amazing Spider-Man, en prévision du relaunch de MARVEL COMICS dans deux petits mois. Et on préfère vous prévenir que ces deux mois ne vont pas être de tout repos pour le Tisseur ! Quant aux Avengers, ils reviendront en janvier avec un nouveau numéro 1 pour MARVEL COMICS.

11/2023

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Littérature étrangère

La Saison du serpent

Lorsque la tragédie vient dévaster sa vie après la mort accidentelle de son mari Joe, Nance fuit sa ville natale du Wisconsin et se crée une nouvelle existence dans l'Ouest. Cette jeune femme est éthologue, une scientifique spécialisée dans les serpents à sonnette. A présent installée à Lewiston, Idaho, dans une maison dominant la Snake River, et mariée à Ned Able, un directeur d'école, Nance se sent enfin en paix. Elle part fréquemment dans la nature sauvage de Hell's Canyon pour y chercher ces reptiles, aimant se confronter aux dangers naturels. En surmontant de tels risques, Nance pense se protéger d'autres malheurs et devenir invincible, croyant qu'on peut surmonter la peur et contrôler les risques en étant préparé, en connaissant son sujet. Un jour qu'elle revient dans leur demeure, Nance ne s'aperçoit pas tout de suite des changements imperceptibles qui s'opèrent en la personne de Ned. C'est à ce moment que sa sœur cadette, Meredith, apparaît en ville pour finalement s'installer. Une autre nature de Ned Able apparaît alors. Il subit des transformations que Nance refuse de reconnaître jusqu'à ce qu'avec l'aide de sa sœur, elle soit amenée à voir ce qui se dissimule sous la peau. Mais rien ne peut laisser présager jusqu'où Ned ira pour contenir ce passé, ni où ses souvenirs effrayants le conduiront lorsqu'il trouvera comment assouvir son obsession. Le climat oppressant qu'organise Claire Davis par son investigation originale dans les ténèbres de l'esprit humain est un coup de force : elle parvient à mettre sur pied un huis clos dans les grands espaces de l'Ouest. Incarcérés dans l'immensité naturelle des montagnes, les personnages sont ballottés entre drame psychologique et thriller. Chaque événement, chaque description d'un élément de la nature ou du détail d'un être, est une chape de plomb à ciel ouvert. L'atmosphère reptilienne de ce roman envoûte les personnages comme le lecteur.

10/2008

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Policiers

Cuba Libre

Max Mingus est revenu d'Haïti après avoir retrouvé le petit Charlie Carver et depuis sa vie à Miami est devenue un champ de ruines. Les vingt millions qu'il a gagnés avec cette affaire sont partis en fumée dans l'incendie de sa maison. Il a créé une agence de détectives avec une collègue qui se fait tuer chez elle lors d'un cambriolage. Et il a cru retrouver l'amour avec une certaine Tameka - qui était en fait une garce arnaqueuse. Fin 2008, alors qu'il en est réduit à s'occuper d'affaires miteuses de divorce et d'adultère, la foudre frappe à nouveau : son mentor Eldon Burns, ancien chef de la Miami Task Force, se fait tuer. Puis c'est Joe Liston, son ex-coéquipier et meilleur ami, qui est abattu sous ses yeux. Liston lui avait proposé d'enquêter sur le meurtre de Burns, qui, à 84 ans ne manquait pas d'ennemis, et dont la disparition arrange beaucoup de monde. Sur les douilles apparaissent les empreintes de Vanetta Brown, une ancienne militante post droits civiques affiliés au Black Panther. Accusée du meurtre d'un policier, elle vit à Cuba où elle clame son innocence depuis quarante ans. Embarqué dans une course-poursuite à Cuba haute en couleurs, Mingus retrouve la trace de l'ancienne activiste dans un hôpital clandestinoù elle lutte contre le cancer, mais les ennuis ne font que commencer pour Mingus. Si Cuba était devenue une terre d'exil pour les réfugiés politiques dans les années 60-70, l' île est à présent le paradis des mafieux et narcotrafiquants, et parmi eux l'ennemi de toujours de Mingus, le terrible Salomon Boukman. Quand ce dernier apprend la présence du privé, c'est l'enfer qui s'abat sur l'île. Hardboiled, nostalgique, Cuba Libre est une petite merveille, et la conclusion déchirante d'une très grande trilogie de la littérature noire.

02/2013

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Beaux arts

André Blondel (1909-1949). Au nom du père

L'art d'André Blondel est animé par un traitement original de la couleur dont l'oeuvre tire sa puissance et sa cohérence : "je pars d'un thème, mais en définitive c'est la couleur qui m'élève et m'emporte. En elle, tout s'unit. [... ]La couleur c'est un jeu de tâches ; c'est elle qui livre le sens caché du tableau" écrivait-il en 1 936. Toute sa vie, il aura cherché à trouver le rythme organique d'une écriture picturale colorée qui donne à chacun de ses tableaux sa respiration propre. Exposition : décembre 2012 - 17 mars 2013. Espace Dominique Bagouet, Esplanade, Monpellier. 56 pages avec 31 reproductions dont 24 peintures et 7 dessins, 5 photographies et une bio-bibliographie. Textes : Feydy Blondel (fille d'André Blondel) et Numa Hambursin. Né le 27 mai 1909, à Czortkow en Galicie, le peintre André Blondel/Sasza Blonder appartient à l'avant-garde polonaise des années 30. En 1937, il part à Paris ; il y rencontre les peintres originaires d'Europe Centrale - notamment Soutine, Krémègne, Dobrinski et Klimek. En 1939, il s'engage dans l'armée polonaise en France. Démobilisé en 1940, il trouve refuge à Aix-en- Provence, vivant dans la clandestinité grâce à l'aide des premiers réseaux de la Résistance. En novembre 42, il vit caché dans la Montagne Noire, jusqu'en juillet 43. Avec sa femme et ses deux enfants, il s'installe à Carcassonne et fréquente les milieux artistiques et intellectuels de la région. Il fait plusieurs portraits de Joë Bousquet et se lie d'amitié avec les peintres catalans André Libion et Balbino Giner et ceux de l'Ecole de Sète - Desnoyer, Raissac, Couderc, Fusaro, Espinasse et Descossy. En 1948, il s'installe avec sa famille à Paris. Alors qu'il est en pleine activité créatrice, Blondel décède accidentellement, le 14 juin 1949, à l'âge de 40 ans.

01/2014

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Divers

Kiss the Sky Tome 1

Jimi avant Hendrix : plus qu'un guitariste, une icône du rock. Considéré comme l'un des plus grands guitaristes de l'histoire du rock, Jimi Hendrix a marqué les années 60 par son jeu révolutionnaire et ses performances endiablées. Mais sa vie, à l'image de ses concerts, fut mouvementée. Afro-américain, il grandit à Seattle et connaît une enfance chaotique, entre un père amateur de musique qui le brutalise et une mère volage et alcoolique. Seuls refuges : sa grand-mère amérindienne qui l'initie au folklore cherokee, les comics, le cinéma de quartier, puis la guitare ! Cette révélation, qui devient vite une obsession, transcende l'adolescent. Autodidacte, jouant de la main gauche, dite " celle du Diable ", il passera de longues années à se produire dans des salles d'arrière-bar et à courir les cachets. Ecumant les clubs, multipliant les passades amoureuses, il va pourtant peu à peu réussir à se faire une place dans un milieu en pleine effervescence, en croisant la route de Curtis Mayfield, Little Richard, B. B. King, Ike et Tina Turner, jusqu'à un certain Keith Richards... Et quand il s'apprête à s'envoler pour Londres après avoir enregistré Hey Joe, il ne sait pas encore qu'il a rendez-vous avec le destin. Après avoir évoqué le fameux bluesman Robert Johnson dans Love in vain, le duo Mezzo et Jean-Michel Dupont revient avec un portrait poignant d'une autre légende de la guitare. Fruit d'un important travail de recherches, Kiss the sky parvient autant à saisir l'esprit d'une époque qu'à nous émouvoir en nous faisant partager les désillusions d'une enfance à la Dickens et l'appétit de reconnaissance d'un gamin appelé à devenir une rock star adulée. Un destin magnifié par le style précis et puissamment incarné de Mezzo, qui se déclinera en deux volumes : d'abord en noir et blanc pour raconter le jeune Jimi avant son accès à la célébrité, puis dans le second tome en couleurs pour évoquer la superstar Hendrix en plein psychédélisme.

10/2022

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue française. Les colloques du centenaire, Paris, Bourges, Caen

Les historiens considèrent les revues littéraires et artistiques comme un «fait éditorial total» et recommandent de les aborder avec la plus grande prudence interprétative, en prêtant une attention particulière à leur vie interne, à leurs formes et rythmes propres et à leurs positions dans le mouvement de la création et de la diffusion des styles, du savoir et des opinions. À leur égard, il convient de se méfier des catégorisations et des approches exclusivement quantitatives ; «il faut se laisser guider par l'objet, adapter la méthode à son inventivité et à sa plasticité.» Ces trente-neuf études consacrées à l'histoire de La Nouvelle Revue française depuis 1909 répondent à cette attente. Ce recueil offre ainsi de précieuses mises au point sur l'animation de la revue au fil du temps, sur le repli de La NRF chez Joë Bousquet durant l'été 1940, sur l'apport critique de Roger Caillois et d'Armand Petitjean, sur la place qu'y ont tenue Marcel Arland ou Maurice Blanchot... Y sont proposées des synthèses inédites sur La NRF et la poésie, le roman et le théâtre, ainsi que sur l'audience de La NRF à l'étranger, au travers des exemples italiens, allemands, anglais et argentins. La NRF y est également inscrite dans son environnement social, culturel et politique, au travers de ses relations avec l'École normale supérieure, le groupe de Pontigny, le catholicisme ou encore l'histoire européenne de l'entre-deux-guerres. Les liens avec les avant-gardes y tiennent une part importante, sans occulter toutefois le rapport constant de la revue à la tradition littéraire. Enfin, ces études cherchent à rendre compte du «tempérament» de La NRF, tant au travers de ses crises et querelles et de ses relations avec quelques auteurs majeurs (Prosut, Céline, Jouhandeau...) qu'à la mise en avant de certains traits de son «caractère» ou de son «style» : son ingénuité, son austérité, ses mythologies.

05/2013

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Histoire internationale

J'ai vu la misère. Récit d'une Amérique en crise

L'Amérique de 1934 est plongée dans la Grande Dépression. Souhaitant réunir un autre type d'informations que celles récoltées par les fonctionnaires de l'administration, Harry Hopkins, proche de Roosevelt et directeur de la FERA (Federal Emergency Relief Administration) constitue une équipe de seize "enquêteurs", composée pour l'essentiel d'écrivains et de journalistes, et confie à chacun d'entre eux une région du pays particulièrement touchée par la crise. Martha Gellhorn, la plus jeune du groupe, est envoyée en Caroline du Nord, dans les villes ruinées par la fermeture des usines textiles. Des semai­nes durant, confrontée à la misère et au désespoir de la population, elle accumule des dizaines d'interviews, visite villes et bidonvilles, enregistre tout ce qu'elle voit et tout ce qu'on lui raconte. La matière de ses rapports pour la FERA nourrit quatre novellas réunies sous le titre anglais de The Trouble I've Seen, emprunté au célèbre negro-spiritual éponyme. Martha y suit le destin de cinq personnages, à l'existence brisée par la crise : Mme Maddison, admiratrice du président Roosevelt, prend part à un programme de réhabilitation rurale contre l'avis de ses enfants ; Joe et Pete, ouvriers et syndicalistes, perdent leur emploi après avoir participé à une grève visant à améliorer les conditions de travail ; Jim, jeune homme ayant fini par trouver un poste, en vient à voler son employeur afin que la femme qu'il aime et lui puissent être convenablement vêtus lors de leur mariage ; Ruby, une petite fille de onze ans, rejoint un groupe de jeunes prostituées dans le seul but de s'acheter des bonbons et des patins à roulettes. Le livre appartient au rayon de la fiction, mais son contenu, tout ce qui en fait la chair, relève du reportage. Il parut en 1936 aux Etats-Unis et en Angleterre, et fut salué par une critique élogieuse. "Je tiens Martha Gellhorn pour un écrivain véritablement remarquable", écrit HG Wells dans la préface.

05/2017

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Chanson française

William

Tout le monde connaît ses succès : Dans un vieux rock'n roll, Le Carnet à spirales, J'me gênerais pas pour te dire que je t'aime encore, Oh je cours tout seul, Fier et fou de vous. Les Filles de l'aurore. Un homme heureux. Des disques d'or de platine : ça, c'est l'écume Car avant tout, William Sheller est un musicien classique. un homme de l'orchestration. Et William est une symphonie écrite par Sheller. Une enfance marquée par un secret. l'identité de son père, et un double enracinement : le Paris des années 50, des 4 CV et l'Amérique des Cadillac. En effet, sa mère, Paulette, tombe amoureuse d'un Américain qui travaille dans des boîtes de jazz : long séjour dans l'Ohio à deux heures de route du Michigan où vit le père naturel de William, sans qu'il le sache alors. Une prédisposition évidente pour la musique, le piano. Un éducation musicale prodiguée par Yves Margat, un maître de l'harmonie, élève de Gabriel Fauré. Et puis l'influence de la musique pop anglaise. Les premières auditions, le succès planétaire de My year is a Day dont il compose la musique, la rencontre avec Barbara pour qui il travaille et chez qui il vit, et puis une femme, deux enfants. Une vie de père de famille et de vedette du showbiz qui sait choisir ses amis : folles expéditions avec Nicoletta et Patrick Juvet à Trouville, relations intenses avec Catherine Lara et Joe Dassin. plus légère avec Carlos. Une géographie zigzaguant entre Paris, la province, l'étranger. Les nuits de folie, la cocaïne, l'ambiguïté sexuelle. C'est une vie qui va vite, constellée d'étoiles et d'astres déchus. Et une oeuvre admirée par toutes les générations de Véronique Sanson à Jeanne Cherhal. William par Sheller est une autobiographie qu'on ne lâche plus dès la première ligne. elle révèle un écrivain véloce, d'une rare sensibilité, qui ne craint pas l'aveu sans jamais se départir de la pudeur des grands artistes.

03/2021