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Dalia Sharawna

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Histoire internationale

La prisonnière de Lhassa. Ngawang Sangdrol, religieuse et résistante

Cette jeune Tibétaine, née en 1978 à Lhassa, capitale du Tibet, incarne la résistance de son peuple à l'occupation chinoise. Ngawang Sangdrol a en effet passé près de la moitié de sa vie derrière les barreaux à la suite de manifestations - pacifiques - en faveur de l'indépendance de son pays, annexé par la Chine en 1950. Par son courage et sa ténacité, cette nonne bouddhiste au physique d'enfant a ému de nombreuses personnalités à travers le monde. Le dalaï-lama lui-même, dans un entretien accordé aux auteurs, dit combien elle symbolise la cause tibétaine. Rebelle à neuf ans, prisonnière à onze, condamnée pour avoir enregistré clandestinement des chants de liberté puis pour s'être insurgée contre les injustices pénitentiaires... Son parcours, tel qu'il est reconstitué ici pour la première fois grâce aux témoignages inédits de ses plus proches amis et d'anciennes camarades de détention, mène du couvent à la prison, de la foi à la souffrance. L'édition originale de ce document date de septembre 2001. À l'époque, Ngawang Sangdrol était encore la détenue politique la plus lourdement condamnée du " Pays des Neiges " ; elle ne devait sortir de la terrible prison de Drapchi qu'une douzaine d'années plus tard. Mais, en octobre 2002, la mobilisation internationale a fini par payer : en raison de l'aggravation de son état de santé, les autorités chinoises ont annoncé sa libération anticipée, après dix ans de détention. À l'heure où paraît cette nouvelle édition, la jeune femme vit toujours au Tibet et reste, aux yeux de ses compatriotes, un modèle de résistance.

01/2003

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Littérature française (poches)

Ashkélone 2014

Au carrefour de la tectonique des cultures, Bernard est en quête vitale de repères. Bernard devait prendre ses vacances dans une petite ville balnéaire qui porte le nom d'Ashkélone et qui fut, il y a des milliers d'années, le théâtre d'un drame biblique, celui de la trahison de Samson par Dalila. Ce monde fou par sa turbulence, plongé dans l'engrenage politico-médiatique, semble de plus en plus étranger et inconnu à Bernard, et les valeurs auxquelles il se raccrochait, s'évanouissent sous les coups de boutoir de l'extrémisme, de la désinformation et de la difficulté incompréhensible du monde libre à lutter contre les fossoyeurs de la liberté. Entre fiction et réalité et jusqu'au dénouement final, le lecteur est tenu en haleine parce roman écrit au rythme d'un carnet de bord bien étoffé et qui nous invite à une réflexion sincère et profonde sur la complexité de la vie, l'ambiguïté de l'amour et l'absurdité de la guerre. L'esprit de "Charlie" plane au-dessus de la trame et une guerre "instrumentalisée" de toutes parts se dévoile de façon crescendo tandis que l'histoire d'amour d'un couple s'étiole inexorablement. L'auteur nous entraîne dans l'univers des blessures d'âme existentielles que la vie inflige à un homme ou une femme. Alternant rire et gravité, ce roman, très rythmé et basé sur des faits réels et méconnus du grand public, ne laisse aucun répit au lecteur, femme ou homme, qu'il appelle à ne jamais être indifférent à une menace qui pointe à l'horizon parce que tellement lointaine de l'insouciance quotidienne.

06/2020

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Littérature française

La nuit barbare

Nostalgie jubilatoire des années 1970 et 1980, enfance, adolescence d'un enfant issu de l'immigration, trajectoire d'un voyou studieux, enfant de la République, rat de bibliothèque, dansant, chantant, maltraité, abusé. D'oeuvre en lecture, du Caravage à Flaubert, de Dalida à Mozart, le narrateur se figure en écrivain. L'auteur se livre à l'exercice de l'autoportrait. Exilé dans le microcosme normand où les ombres hostiles des hauts-fourneaux côtoient les silhouettes consolatrices des abbayes, il crée son territoire. La génération des soeurs aînées fut sacrifiée. Que deviendront les autres, après lui, ces héritiers en déshérence ? Zadig Hamroune, d'un geste rapide, résilient, compose une fresque où la vie s'anime. Le temps n'absorbe rien, l'écriture griffe le béton. Ecrire pour survivre. Normand d'adoption, kabyle d'instinct, Zadig Hamroune se passionne très tôt pour la danse, l'art lyrique et la poésie. Après une carrière d'enseignant d'anglais et de traducteur, Zadig Hamroune se consacre à l'écriture. Il publie deux romans remarqués, Le Pain de l'Exil (Editions de La table Ronde, 2015) et Le Miroir des Princes (Editions Emmanuelle Collas, 2019). Très attaché aux questions interculturelles et à la problématique LGBT, il milite pour Act Up, Le Refuge et s'intéresse de près à l'Islam progressiste. Il participe à de nombreuses résidences d'écriture, anime des ateliers d'écriture créative, travaille à un projet de Festival à Ouistreham, dont la première édition verra le jour en octobre 2023. Il se consacre également à l'écriture dramatique et prépare une pièce en collaboration avec Marie-Armelle Deguy, Karine Saporta et Marie-Agnès Gillot. La Nuit barbare est son troisième roman.

04/2023

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Romance historique

La fiancée du comte

Une partie de chasse dans la maison de campagne isolée du comte Witton est un délice pour la championne de tir Patricia Merton - jusqu'à ce que l'ambiance tourne au vinaigre à l'arrivée d'invités surprises... et la découverte d'un cadavre. Mais ce n'est pas le plus gros problème de Pat. Elle rend visite à son vieil ami et successeur du comte, Jimmy Yoxall, et elle se surprend à vouloir passer beaucoup plus de temps avec la fiancée de ce dernier. L'indomptable Miss Fenella Carruth, avec ses yeux rieurs et ses formes plantureuses, est la femme la plus splendide que Pat a jamais rencontrée, et il lui devient rapidement impossible de se souvenir pourquoi il faut qu'elle s'en tienne éloignée. Cependant, alors que l'attirance entre les deux femmes grandit, les tensions empirent à Rodington Court. Tromperies, secrets, trahisons et chantages éclatent au grand jour. Et, quand un corps est retrouvé avec un couteau planté entre les omoplates, Pat et Fen doivent s'associer pour empêcher le meurtrier de détruire leurs vies à tous. #RomanceHistorique #FF #Meurtre #Mystère #Enquête #EpoqueEdouardienne "Si les mots "cozy mystery historique saupoudré de sensualité" vous font rêver vous aussi, dépêchez-vous d'ouvrir ce livre ! " The Lesbian Review "Un murder mystery à la Agatha Christie, pétillant d'humour britannique et rempli de personnages fascinants, couronné d'une romance adorable entre deux héroïnes fabuleuses ! " Stephanie Burgis, autrice de la série Masks and Shadows "Cette histoire est hilarante, tendre et débordante de tension sexuelle. Une perle ! " Talia Hibbert, autrice de Dans tes bras et autrice listée dans les best-sellers du New York Times et de USA Today

06/2023

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Chanson française

Les choses qu'on ne dit pas. Edition revue et augmentée

Yves Duteil reprend son courrier en retard : il s'adresse aussi bien à Dieu qu'à Alfred Dreyfus, Barbara, Brassens, Renaud, sa mère trop tôt disparue qui lui a donné le goût des mots et de la musique, son petit-fils, la Corse... Autant de lettres pour exprimer ses sentiments, à travers lesquelles il se dévoile et s'engage. Les secrets d'Yves Duteil " Lorsque j'ai commencé à composer ces lettres, je n'appréhendais pas la route intérieure qu'elles allaient tracer, le bonheur que j'allais éprouver à dire les rencontres, les êtres, les événements qu'elles évoquent, les souvenirs qu'elles font renaître. Je ne concevais pas encore le plaisir de s'adresser d'égal à égal à la Terre, la Musique, Dieu ou la Politique... Et, surtout, je ne savais pas encore que cette mosaïque serait le portrait d'une vie. On ne dit pas assez aux gens qu'on aime qu'on les aime... Peut-être n'est-il jamais trop tard pour mettre des mots sur l'essentiel ? " L'enveloppe qu'on décachette, la couleur de l'encre, la texture du papier... Pour Yves Duteil, rien ne remplace vraiment l'émotion de recevoir une lettre manuscrite. Il s'adresse ici aussi bien à Dieu qu'à Alfred Dreyfus, Georges Brassens, Barjavel, Raymond Devos, Barbara, Renaud, Félix Leclerc, Renaud, le dalaï-lama, sa mère trop tôt disparue qui lui a donné le goût des mots et de la musique, son petit-fils, la Corse... Sans oublier sa chère Noëlle. Autant de lettres pour exprimer ses sentiments, se dévoiler et s'engager.

02/2022

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Musique, danse

Mélancolique rodéo

De Jean-Michel Jarre on connaît le musicien, pionnier du son à l'influence majeure sur la jeune génération, et inventeur de concerts-spectacles devant des foules records à travers le monde. Mais, fan ou non d'"électro", on ne connaît pas le cheminement du petit garçon lyonnais qui bricolait des magnétophones devenu une star planétaire. Sa vie est un roman qu'aucun romancier n'aurait pu imaginer : atypique, comme l'est ce livre de Mémoires. Car Mélancolique Rodéo est bien autre chose qu'une "simple" autobiographie. Si l'on y croise Arthur C. Clarke, Stephen Hawking, Mick Jagger, Lech Walesa, Edward Snowden, Jean-Paul II, Salvador Dali, Fellini ou Lady Di, de même que, bien sûr, les femmes de sa vie, de Charlotte Rampling à Gong Li, c'est avant tout un récit extrêmement intime. Construit autour d'objets fétiches qui rythment son existence, c'est aussi un texte littéraire, dans lequel celui auquel on doit également "Les Mots Bleus" de Christophe et "Où sont les femmes" de Patrick Juvet entraîne le lecteur à la rencontre d'un destin où l'engagement personnel se mêle à l'inattendu, la sincérité à l'extraordinaire, la foule à la solitude. Ce parcours à rebondissements est enfin une plongée passionnante au coeur de la création d'un artiste et show-man infatigablement à l'écoute des évolutions de notre monde. Pour la première fois, le créateur d'Oxygène se raconte : un destin hors norme, une histoire française qui a essaimé aux quatre coins du monde.

10/2019

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Musique, danse

Toute ma vie pour la musique

Sam Bernett, c'est d'abord une voix. L'une des plus célèbres de la radio des années 60 à 90. Ses émissions dédiées à la chanson et au rock sont restées dans les mémoires. Notamment le "Super Club RTLs, ou il a reçu en public, pendant quinze ans, des dizaines d'artistes — ses amis. Depuis le Golf Drouot où débutent Johnny, Eddy et Dutronc, il n'a cessé de côtoyer les grands noms de la scène française et internationale. Il est à l'Alhambra pour le premier passage à Paris du groupe Cream avec Eric Clapton. Sur la route avec Johnny, du pénitencier de Bochuz jusqu'à Santa Fe. A Prague en pleine invasion soviétique. Au Mans pour décrocher une interview exclusive de Steve McQueen. Au Meurice dans la suite de Salvador Dali. Animateur des nuits parisiennes, du Rock 'n' Roll Circus au Martine's et à l'Elysée-Matignon, il est auprès de Jim Morrison, qui vient de mourir d'une overdose. En goguette avec Gainsbourg, en cheville avec Gene Vincent, en tête-à-tête avec Zappa et Keith Richards, en voiture avec un Michael Jackson prêt à s'offrir le château de Fontainebleau... De Paris à Cuba, en passant par Londres, Los Angeles et New York, Sam Bernett a vu en soixante ans le monde changer de bande son. C'est ce road trip jalonné de rencontres et d'anecdotes rock... ambolesques qu'il livre dans ce livre bourré à craquer de musique et de souvenirs.

06/2020

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Critique littéraire

Tristan Tzara. L'homme qui inventa la révolution Dada

De Tristan Tzara, on ne sait souvent qu'une chose c'est l'homme de la révolution Dada. Celui qui lança dans l'Europe entière cet impératif d'une remise en cause radicale : " balayer, nettoyer ! ". Mais entre Samuel Rosenstock, né le 16 avril 1896 dans la province de Bacau en Roumanie, et le révolutionnaire portant monocle et attablé au Flore, qui s'éteindra en 1963 dans un appartement parisien bourré de livres et de masques africains, quelle transformation ! Cette première biographie de Tzara, riche de nombreux entretiens inédits avec les survivants du surréalisme, nous apprend la fabrication d'un mythe. Comment devient-on Tzara ? Comment, au cabaret Voltaire dans le Zurich de 1916, ce " barbare auto-stylé " chevauche la vie tel " le chef d'une armée invisible ". Comment cet inconnu est appelé à Paris par Max Jacob et Apollinaire. Comment il prône la révolution tout en habitant un hôtel particulier construit par Alfred Loos à Montmartre. Comment, devenu compagnon de route du Parti communiste, il reste fidèle à ses amitiés surréalistes. Comment, alors qu'il écrit dans la solitude, il se perd dans le tourbillon de l'entre-deux-guerres, du Bœuf sur le toit aux bals costumés où l'accompagnent Crevel et Cocteau... On croise ici toutes les figures de l'époque, que ce soit en politique - Lénine, Thorez -, ou en littérature - Breton, Crevel, Dali, Georges Bataille, Roger Caillois, tant d'autres. C'est un kaléidoscope de noms, d'images, d'éclats publics et de coups de pistolet.

10/2002

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Beaux arts

L'Art au large

"Les textes réunis ici sont ceux d'un conservateur de musée formé à l'histoire de l'art, dont la pratique consiste à interpréter des oeuvres en les combinant dans des espaces déterminés pour qu'elles fassent sens." C'est ainsi que Jean-Hubert Martin définit dans son introduction sa pratique de commissaire d'exposition. Les textes en question sont de natures diverses: introductions et essais de catalogues d'exposition, articles de revues, contributions à des colloques, ainsi que l'ensemble de ses journaux de voyage inédits, préludes sur le terrain à l'exposition "Magiciens de la terre". Celle-ci avait rassemblé pour la première fois à une telle échelle, en 1989 à Paris, des artistes issus de l'avant-garde européenne et américaine, et des artistes contemporains venus de continents lointains (Afrique, Asie, Océanie, Amérique du Sud). Cette remise en question des catégories artistiques occidentales continue de susciter le débat aujourd'hui et n'a cessé de nourrir le souci de décloisonnement de Jean-Hubert Martin tout au long de sa carrière. On peut citer, parmi ses expositions les plus récentes, "Altäre - Kunst zum Niederknien" (Autels - l'art de s'agenouiller) en 2001 au museum kunst palast de Düsseldorf, "Africa Remix" en 2004 au Centre Pompidou, "Une image peut en cacher une autre" en 2009 au Grand Palais, ainsi que "Dali" au Centre Pompidou, Paris en 2012, "Theatre of the World" au Museum of Old and New Art (Hobart, Australie) en 2012, et à la Maison rouge à Paris en 2013.

01/2013

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Beaux arts

Surréalisme

Né après la Première Guerre mondiale, mouvement tout d'abord littéraire, le Surréalisme dérive directement du Dadaïsme, opposé aux conventions sociales et morales de la bourgeoisie. Influencés par les conceptions freudienne et jungienne de l'inconscient, les artistes s'attachent à exprimer tout ce qui est du ressort du rêve, du pulsionnel, de l'instinct, du désir, et prônent la révolte et la liberté. Puis le surréalisme gagne rapidement les arts plastiques, la photographie et le cinéma. Leurs moyens d'expression sont l'écriture automatique, les « cadavres exquis », les jeux verbaux, les associations, le dessin spontané, le frottage et le collage ou encore le décalage entre le titre de l'œuvre et son contenu, la juxtaposition d'images ou d'objets incongrus. André Breton, dans son premier Manifeste du Surréalisme, définit ce mouvement comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée… » Ce volume de la collection Le Génie de l'art nous entraîne dans le monde de l'imaginaire et de l'irrationnel, sur les pas, de Max Ernst, Man Ray, Hans Arp, Giorgio de Chirico, Magritte, Miro, Salvador Dali pour les plus connus et dont l'influence se ressent encore dans certaines œuvres contemporaines. Le Génie de l'art offre une série d'encyclopédies visuelles claires, concises et abondamment illustrées, complétées par une chronologie et un glossaire. Une visite guidée des grandes civilisations et des mouvements artistiques les plus marquants de notre histoire.

10/2014

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Art du XXe siècle

Trémois, un artiste, un siècle

Pierre-Yves Trémois (1921 - 2020) est l'un des plus grands artistes français, un créateur protéiforme, surdoué, peintre, dessinateur, graveur, sculpteur mais aussi céramiste, orfèvre, créateurs de bijoux. Un luxueux coffret de 4 volumes rend hommage à cette personnalité hors du commun, l'une des plus populaires au meilleur sens du terme. Pierre-Yves Trémois naît dans une époque marquée par les conflits et les dévastations, d'une guerre à l'autre, mais aussi les progrès techniques et scientifiques et l'espoir d'une humanité meilleure. Cette ambivalence marquera l'esprit et l'oeuvre de cet artiste qui oscillera entre la représentation de la folie des hommes et de leur violence mais aussi une confiance en un avenir ou l'homme retrouverait une place centrale, comme à la Renaissance, éclairé par les grandes découvertes. Cet humanisme lucide caractérise son oeuvre virtuose qui l'amena à rencontrer et sympathiser avec les plus brillantes personnalités du siècle, Montherlant, Dali, Rostand, Claudel ou encore Fellini. Une oeuvre épurée qui va d'un trait à l'essentiel et couvre les domaines les plus variés, peinture, dessin, gravure, sculpture, orfèvrerie, céramique. Grand prix de Rome en 1943, élu à l'Académie des Beaux-Arts en 1978, Pierre-Yves Trémois est l'un des artistes les plus doué et toujours surprenant. 4 volumes réunis sous coffret permettent de le redécouvrir de façon magistrale : Trémois et la littérature ; Trémois, la science et la métaphysique ; Trémois, le monde des Arts ; Trémois, l'Histoire et la religion

10/2022

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Poésie

Zébuth ou l'histoire ceinte. Suivi de L'Imparfait

Voici des visions de cite ? s labyrinthiques enfouies au plus profond de notre me ? moire, des images surgies de la peinture, celle de Dali ? , de Bosch. Voici un hors champ de Magritte, voici l'univers de Schuiten, celui de M. C. Escher ou ? les escaliers se montent, se descendent, e ? ternellement. La ? , perdu dans ce fouillis d'images, cet entrelacs de mots, erre une cre ? ature proche de celles de Kafka, proche de celles de Bacon. Prix de la premie ? re oeuvre de la Fe ? de ? ration Wallonie-Bruxelles, Ze ? buth ou l'histoire ceinte est ici suivi de L'Imparfait, deuxie ? me livre publie ? de Laurence Vielle. Des poe ? mes e ? blouissants d'images, une fantaisie d'e ? criture qui n'exclut pas la gravite ? , une le ? ge ? rete ? gracieuse ou ? les mots sont entrai ? ne ? s dans une danse de ? bride ? e, une langue chatoyante et fervente. Un drame personnel sous-tend cette poe ? sie, son reflet tragique scande son imaginaire et ge ? ne ? re une conscience tre ? s sereine de la mort. Laurence Vielle (Bruxelles, 1968) est une poe ? tesse et come ? dienne belge de langue franc ? aise. Elle aime dire les mots, les faire sonner, les scander, les rythmer. Elle a rec ? u en 2016 le Prix Scam de la conse ? cration litte ? raire, et le Grand Prix International du Disque et du DVD, cate ? gorie Parole enregistre ? e, de l'Acade ? mie Charles Cros pour Ouf (MaelstrO ? m, 2015). Elle a exerce ? le mandat de Poe ? tesse Nationale en 2016-2017.

03/2022

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Philosophie

L'énigme Marcel Duchamp. L'art à l'épreuve du Cogito

Parce qu'elle est d'un caractère volontiers provocateur et insolent, parce qu'elle a un aspect désinvolte et disparate et culmine en des propositions qui ont l'apparence d'un pied-de-nez au jugement critique, l'œuvre de Marcel Duchamp est la grande énigme de l'art contemporain. L'auteur dans cette nouvelle édition démontre comment Marcel Duchamp, qui a procédé à la publication systématique de son travail, a laissé tous les indices pour le comprendre. L'artiste renvoie sans cesse à son expérience vitale, au point qu'on a pu dire que sa meilleure œuvre était sa vie. Marcel Duchamp piège le consensus de la société établie en une chausse-trape qui reste encore efficace de nos jours. L'usage du paradoxe ouvre la connaissance à de nouvelles régions dépassant les frontières de la logique. D'importants ajouts montrent la postérité réelle de Duchamp dans l'art moderne et contemporain. L'analyse dégage la notion centrale de " transfert d'évidence ", qui sous-tend les démarches les plus fructueuses de l'art contemporain. On trouvera également dans cet ouvrage deux enquêtes que l'auteur a menées après la mort de Duchamp sur son influence auprès des principaux témoins ou des créateurs de la nouvelle génération avec les réponses de Salvador Dali, John Cage, Man Ray, Joseph Beuys, Andy Warhol, Daniel Buren, Jean Tinguely, Christo, Dan Graham, Carl Andre, Julio Le Parc, Nicolas Schöffer, Robert Lebel, Pierre Cabanne, Arturo Schwarz ou encore Jean Clair. Ces enquêtes éclairent la personnalité de Duchamp et sa relation aux avant-gardes.

09/2014

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Littérature française

A cause de l'éternité

A cause de l'éternité constitue le seconde volet de L'Autre rive, qui remporta en 2007 le Grand Prix de l'Imaginaire. L'action se déroule de nos jours au château d'Eparvay, dans l'arrière-pays d'Ecorcheville, ville bâtie au bord du Styx. Cette région présente nombre de particularités. L'esclavage n'y a jamais été aboli. La proximité relative des Enfers, par-delà l'infranchissable fleuve des morts, entraîne des précipitations insolites (pluies d'animaux et d'insectes divers) ainsi que l'échouage occasionnel de créatures venues de l'autre rive (centaure, sirène, satyre, minotaure...). Un Musée de Tératologie les rassemble ; les étudie et les expose. Enfin, l'économie comme la politique locales sont sous le contrôle de trois grandes familles, les Propinquor, les Esteral et les Bussettin, qui se disputent et se partagent de longue date le pouvoir. Dans ce nouvel opus, Alphan Bogue, jeune diplômé du Courtauld Institute de Londres, docteur PhD en histoire de l'Art, rentre à Ecorcheville pour s'y marier. Sa fiancée, Delia Spencer-Churchill, doit le rejoindre pour la cérémonie. Le père d'Alphan, brocanteur à la retraite, pensionnaire de l'EHPAD d'Ecorcheville, le presse de dérober pour lui un autoportrait supposé de Rembrandt adolescent, inconnu de tous, qui se trouve au château d'Eparvay. Spécialiste de la peinture baroque et de Rembrandt, Alphan se laisse convaincre de s'introduire dans le château pour examiner le tableautin et se faire une idée de son authenticité. Quand il franchit une porte basse donnant sur les soubassements de l'énorme édifice métamorphique, l'aventure commence... L'imaginaire qui se déploie dans ce roman-monde n'a pas d'équivalent dans la littérature française contemporaine.

01/2021

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Littérature étrangère

La prose russe contemporaine

" Dans ce livre résonnent les "voix du chœur" de la littérature russe à la lisière de deux siècles, période critique de la nouvelle histoire de la Russie. Divers écrivains s'y côtoient. Idoles des années soixante et soixante-dix ou révélés depuis, Vassili Axionov, Mark Kharitonov, Vladimir Makanine, Iouri Mamleïev, Evguéni Popov sont reconnus à notre époque comme des écrivains de grande classe. Le destin littéraire de Iouri Bouïda, Mikhaïl Chichkine, Andreï Dmitriev, Assar Eppel, Nikolaï Kononov, Ludmila Oulitskaïa, Oleg Pavlov, Irina Polianskaïa, Marina Vichnévetskaïa, s'est amorcé dans les années quatre-vingt-dix : on a pu dire d'eux qu'ils étaient la génération "la plus chanceuse et la plus solitaire". Chanceuse, car ils n'ont pas fait l'expérience de la censure ; solitaire, car ils ont débuté au moment où la vie en Russie a résolument pris sa revanche sur la littérature et où trouver son lecteur n'était pas chose simple. Enfin apparaissent également dans ce recueil des écrivains qui viennent d'entamer leur chemin dans la littérature et s'y sont manifestés brillamment - sans eux, un panorama de la prose russe ne serait pas complet : Éléna Dolgopiat, Andreï Guélassimov, Valéri Iskhakov, Alexandre Khourguine, Sergueï Nossov, Igor Sakhnovski, Daria Simonova. " Ainsi ces nouvelles reflètent une époque tout en illustrant la diversité de la recherche esthétique en Russie c'est précisément le "genre court", par la compacité du sujet, la dynamique du style, la capacité à saisir un détail et à le figer par un seul mot, qui peut être le plus à même d'en témoigner. Espérons que le lecteur français trouvera dans ces pages des noms qui lui sont connus et en découvrira d'autres. Tel est le but que nous nous sommes fixé. " (Éléna Choubina)

03/2005

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Musique, danse

Route du jazz. Afrique(s), Amérique(s), Caraïbe(s)

ROUTE DU JAZZ Samuel Nja Kwa, Préface de Manu Dibango Editions DUTA, 174 pages, 54 photos noir et blanc, 27 photos couleur, 45 euros ISBN : 978-2-9542391-0-1 Distribution : DAGAN Distribution (info@dagandiffusion. com) ROUTE DU JAZZ raconte l'histoire musicale des Africains. Un point de départ, l'Afrique ; plusieurs territoires au-delà des mers : Les Amériques, les Caraïbes. Ré¬sultat ? Le rythme se multiplie et prend des formes nouvelles là où il renait. Produit d'une synthèse entre la tradition africaine et la création européenne, rendue possible sur le sol américain, le jazz porte en lui les stigmates de l'Histoire. A travers des portraits et entretiens, le photographe Samuel Nja Kwa retrace le voyage du rythme. Des anecdotes, des témoignages personnels, un hommage aux acteurs de cette épopée. LES MUSICIENS QUI FONT LA ROUTE DU JAZZ AFRIQUES Ali Farka Touré, Cheick Tidiane Seck, Doudou Ndiaye Rose, Etienne Mbappé, Femi Kuti, Francis Bebey, Guem, Hugh Masekela, Ibrahim Abdullah, Jean-Jacques Elangué, Lionel Louéké, Malia, Manu Dibango, Miriam Makeba, Ray Lema, Richard Bona, Sandra Nkaké, Seun Kuti, Somi, Tony Allen Toumani Diabaté et Taj Mahal, Zim Ngqawana. AMERIQUES Abbey Lincoln, Ahmad Jamal, Antoine Roney, Archie Shepp, Bennie Maupin, Carlinhos Brown, Cassandra, Wilson, Christian Scott, Danilo Perez, David Murray, Dianne Reeves, Elvin Jones, George Clinton, Gil Scott Heron, Gregory Porter, Herbie Hancock, James Carter, Jimmy Scott, Kenny Garrett, Liz McComb, Maceo Par¬ker, Macy Gray, Mal Waldron, Marcus Miller, Nicholas Payton, Nile Rodgers, Olu Dara, Orlando Poleo, Pharoah Sanders, Randy Weston, Ravi Coltrane, Ray Charles, Rhoda Scott, Ron Carter, Roscoe Mitchell, Sam Rivers, Shirley Horn, Stanley Clarke, Susana Baca, Trombone Shorty, Wallace Roney, Wayne Henderson, Wayne Shorter, Yusef Lateef. CARAÏBES Alain Jean-Marie, Calypso Rose, Courtney Pine, Franck Nicolas, Jacques Coursil, Michel Sardaby, Omar Sosa, Roberto Fonseca.

03/2014

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Ecrits sur l'art

L'esprit de la nature. Sayed Haider Raza

L'Esprit de la nature : Sayed Haider Raza, est un ouvrage collectif édité par Ashok Vajpeyi et Annie Montaut et regroupant des contributions de critiques d'art, d'artistes et d'historiens de l'art autour de Sayed Haider Raza, un des peintres majeurs du vingtième siècle ayant vécu en France, mais imprégné de culture indienne. Il vise à articuler la dimension spirituelle - que tous les critiques s'accordent à reconnaître dans les tableaux de l'artiste - à une éthique de la cohabitation avec la nature. Le mode de cohabitation que propose l'art abstrait de Raza s'entend en effet comme un partenariat qui fonde le respect et l'amour de l'univers élémentaire sur le sentiment de leur être consubstantiel. Il rejoint en cela des traditions indiennes séculaires, tant dans les grands textes classiques que dans les croyances populaires et la littérature vernaculaire orale ou écrite. La trajectoire originale de Sayed Haider Raza (1922-2016), né et grandi au milieu des forêts de l'Inde centrale, co-fondateur ensuite du Groupe des artistes progressistes de Bombay, membre remarqué de l'école de Paris dans les années cinquante avant de se définir hors de toute école ou de tout mouvement, se concentrant sur les traditions esthétiques et philosophiques indiennes, fait l'objet de la première partie (textes autobiographiques de Raza, Vajpeyi). La seconde le situe dans l'histoire de l'art indien et occidental (Waldemar-George, Gaudibert, von Leyden, Dalmia). La troisième développe une série d'analyses plus techniques de l'art et des visées du peintre (Bartholomew, Hoskote, Padgaonkar, Vajpeyi, Shahani, Puskale). La dernière section regroupe des souvenirs de peintres amis et des entretiens (Khanna, Kumar, Nair). L'introduction est d'Annie Montaut.

01/2023

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Romans noirs

88

Une découverte qui pourrait changer le cours de l'histoire. 1992. Dans les archives souterraines du KGB, l'agent Alexei Soloviev découvre, par hasard, un testament secret d'Adolf Hitler saisi dans son bunker par l'Armée rouge après son suicide. Vingt-huit ans plus tard, des troubles inhabituels dans les milieux islamistes en relation avec des organisations néo-nazies conduisent la jeune analyste des services de Renseignement, Melany Carson, à infiltrer un groupe de suprémacistes en Pennsylvanie. Une découverte aussi terrifiante qu'inattendue va l'entraîner dans une dangereuse aventure avec son nouveau compagnon, Jeff Cartright. Des nazis plonges dans les sociétés secrètes et l'occultisme Les expéditions nazies au Tibet dans les années 30 auraient-elles permis à Himmler de retrouver le texte original du Karma de Kalachakra, une oeuvre ésotérique attribuée au Bouddha lui-même, qui permet aux émules du Dalaï-Lama de trouver la réincarnation de leur leader ? Des néo-nazis, dont le signe de ralliement est le nombre "88", un 8 pour chaque "H" de "Heil Hitler" auraient-ils réussi à prendre le contrôle de plusieurs organisations terroristes, avec pour projet commun de bouleverser l'ordre mondial et, peut-être, ressusciter le Troisième Reich ? Une traque haletante sur fond d'actualite et de faits historiques. Tandis que Melany et Jeffrey tentent de retrouver Alexei Soloviev, seul à connaître les dernières volontés d'Hitler, un nouveau "printemps islamiste" secoue l'Indonésie et ses deux cents millions d'habitants. Mais qui est vraiment Habib Saragih, mystérieux leader du mouvement révolutionnaire dont les moyens financiers paraissent illimités ? De Washington à la Pennsylvanie, de Boston à Moscou, de l'Allemagne de l'Est à Banda Aceh et la jungle étouffante de Sumatra, 88 entraîne le lecteur dans une aventure haletante dans laquelle la réalité dépasse souvent la fiction.

02/2021

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 28, Avril 2005

" Pour être légitime, l'histoire exigerait que la multiplicité des synonymes possibles cesse d'être soumise à la loi de succession, pour Être soumise à la loi de simultanéité. Une fois encore, Foucault se laisse lire en ce sens. " Jean-Claude Milner. " Car le cinéma est l'école du mensonge : scénariste, technicien, metteur en scène, comédien, producteur, nous nous attelons tous à notre spécialité dans l'art de mentir. Et nous nous nourrissons à la leçon des autres. " Patrick Mimouni. " Poutine parla non seulement des victimes juives dAuschwitz, mais alla jusqu'à condamner l'antisémitisme dans son propre pays. L'après-midi, dans son discours à Birkenau, le lieu même où près d'un million de juifs avaient été exterminés, Poutine s'évertua à ne pas prononcer une seule fois le mot " juif ". " Galia Ackerman. " Un jeune homme encore. Un comploteur de l'universel. Un conspirateur de la pensée réunissant, pour le coup, mais seul, son plus magnifique complot politico-métaphysiaque " Bernard-Henri Lévy. " Les chrétiens d'Europe avaient besoin du savoir-faire des juifs et du juif Jésus. En somme, ce que l'on attendait des juifs, c'était la fondation de la culture chrétienne. " György Konrad. " Nous sommes des drogués de la révolution et nous allons propager cette maladie dans tout l'ancien empire. Si nous devons exporter la révolution orange partout ? D'une manière douce, bien sûr. " Raphaël Glucksmann. " Déclarer que Renoir était " antisémite ", paraît un constat réducteur, qui fait de l'antisémitisme une " essence ", l'assimile à un virus dont certains seraient porteurs et d'autres miraculeusement exempts. " Pascal Kané. " La " vogue nègre " représentait l'exotisme ; elle libérait pour ainsi dire les émotions et les instincts, et remettait en cause la rationalité occidentale. " Lita Azam Zanganeh.

05/2005

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Poches Littérature internation

La Troisième Balle

Mexique, 1519. Fernand Cortez marche sur Tenochtitlan, l'actuelle Mexico, pour soumettre l'empereur Montezuma. L'enjeu : le trésor des Aztèques. S'il parvient à s'en emparer, tout le Nouveau Monde tombera sous la coupe de Charles Quint. Le rhingrave Franz Grumbach, Allemand luthérien en exil, est un homme sans mémoire qui voue une haine féroce aux Conquistadores et à leurs inquisiteurs. Seul ou presque, sans arme, Grumbach choisit son camp : ce sera celui du diable. Qui le dote d'une arquebuse et de trois balles : l'une pour Cortez, l'autre pour le duc de Mendoza, qui a enlevé sa bien-aimée, la jeune Indienne Dalila - quant à la troisième... Emblème des oeuvres à venir, la Troisième Balle, premier roman de Leo Perutz, emprunte la forme d'un labyrinthe baroque et savamment construit, où le réel historique et l'imaginaire fantastique, étrange, métaphysique, ne cessent de se télescoper. Exact contemporain de Kafka, né à Prague en 1882, Leo Perutz est un écrivain majeur du XXe siècle européen. Il commence à écrire en 1915, après une blessure qui le dispense de combattre. La Troisième Balle connaît un succès immédiat dans toute l'Europe alors en pleine guerre. Il écrit une douzaine de romans jusqu'en 1934, avec un succès grandissant. En 1938, suite à l'annexion de l'Autriche et à l'interdiction de son roman la Neige de Saint-Pierre par les nazis, il s'exile à Tel-Aviv où il n'écrira plus jusqu'en 1953, date à laquelle il publie son dernier roman, la Nuit sous le pont de Pierre. Leo Perutz meurt en 1957 en Autriche, près de Salzbourg. La roisième Balle est le premier des romans de Perutz que Zulma a choisi de rééditer dans sa collection de poche. Suivront la Neige de Saint-Pierre et le Maître du jugement dernier, courant 2015.

02/2015

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Littérature française

La saveur du monde

Où Jouanard retrouve le genre le mieux accordé à son tempérament de solitaire partageux : la promenade humoresque. Occasion de rendre visite à quelques " amis " qui l'ont aidé à vivre : des géographes et des historiens émus par le bel entêtement des hommes (Reclus, Roupnel, Michelet), des naturalistes (Buffon, Fabre), des philosophes (pourvu qu'ils aient le goût des choses - et Bachelard au premier rang), des imagiers-poètes (Claude, Chardin), des marcheurs dans la foulée de Jean-Jacques, et des poètes bien sûr, que ce soit en vers ou en prose (Rilke, Gracq). mais surtout de ces marginaux de l'écrit - Stifter et Powys, Follain et Dhôtel, Reverdy et Cingria, Thomas et Réda - qui sont devenus ce qu'ils sont en faisant confiance aux mauvais chemins. Sans oublier Schubert le Wanderer, le frère de toujours... Sans oublier, non plus, quelques paysages qui savent eux-mêmes faire acte d'amitié : le Ventoux cher à Pétrarque et à Char, le vieil Aubrac tout bosselé, le causse Méjean et la raide vallée de la Jonte, le Paris d'Henri Calet et des rauques chansons de Damia... On l'aura compris, la randonnée où nous entraîne l'ami Jouanard est surtout prétexte à d'aimables haltes où l'on a plaisir à retrouver une sorte de douceur perdue, à reprendre souffle et courage. On voudrait presque dire : à reprendre vie - tant l'oxygène que l'on respire dans ces pages semble nous débarrasser, quasi par enchantement, des miasmes qui ternissent le triste ordinaire de nos saisons. Et ce, presque toujours, pour goûter avec lui à des textes rarement lus, nous attarder auprès d'auteurs qu'on ne trouve plus guère sur les tables des libraires et dont soudain on a envie de tout lire. En nous persuadant que l'heure est peut-être enfin venue, pour nous aussi, d'habiter poétiquement ce monde.

09/2004

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Histoire de France

Ma campagne d'Algérie. Tome 1, L'année 1961

Jacques Rongier a effectué son service en Algérie de mars 1961 à juillet 1962 dans le bled algérois, les grands centres étant Médea et Boghari. Ce sont des extraits des lettres qu'il a écrites chaque jour à son épouse qui sont publiées dans cet ouvrage et qui constituent un dossier de mémoire. Ses descriptions sont illustrées par des photos et de nombreux croquis. Si la guerre était toujours présente en filigrane, le jeune appelé n'y a pour ainsi dire pas participé directement. Mais il relate sa vie quotidienne dans les différents postes où il a été affecté et les événements qui s'y sont produits. On voit ici ce que furent ces mois et ces années vécus dans l'incertitude, l'impossibilité de prévoir l'avenir, les fréquentes et interminables gardes et le manque de sommeil. C'est enfin l'attente du courrier, les nouvelles de la famille et des amis, des échanges de points de vue sur des sujets les plus divers, la découverte d'un nouveau continent, d'un pays, d'un peuple, d'une langue... Ce premier volume (1961) décrit son embarquement pour l'Algérie et ses séjours à Aiin Dahlia où il aura la fonction d'inspecteur des écoles du coin de mars à mai, puis à Demangeat où il sera instituteur de juin à août, ce qui lui permettra d'emmener une partie de ses élèves en colonie de vacances au bord de la mer à Zéralda ; enfin à la ferme Aubain, après un séjour de trois semaines à Aiin-Hadjali. D'octobre à décembre, il aura, la charge d'une classe à Guémana à quelques kilomètres de là. Et lorsque, pour différentes raisons, il ne pourra se rendre à l'école, il travaillera comme secrétaire au bureau.

06/2012

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Histoire internationale

Algérie, histoires à ne pas dire... Le film choc interdit en Algérie : scénario, réactions, polémiques

Algérie, histoires à ne pas dire... En 1962, l'Algérie devient indépendante. Quasiment tous les non-Musulmans quittent l'Algérie : l'un des plus importants déplacements de population dans l'histoire de l'Humanité. Pourquoi l'Algérie n'a-t-elle pas réussi à être aussi fraternelle ? La cohabitation avec les Musulmans y avait-elle été impossible ? Cette triste fin n'avait-elle été que l'effet d'une panique, des violences extrêmes de fin de guerre ? Quatre Algériens en quête de vérité reviennent sur les mythes fondateurs de l'Algérie nouvelle et des crimes cachés de cette "guerre de libération" qui fut aussi une guerre d'épuration (ethnique)" : oLes massacres à El Halia (Philippeville), le 20 août 1955 oLes attentats à la bombe et la Bataille d'Alger (1956-1957) oL'assassinat du chanteur juif Raymond Leyris à Constantine, le 22 juin 1961 oLes massacres à Oran, le 5 juillet 1962. "La parole qui se dit là, libre, mouvementée, chahutée et ballottée par l'Histoire ou par des retrouvailles souvent douloureuses avivant les plaies familiales, cette parole-là est essentielle. Nous n'avons pas souvent l'occasion ou la chance de l'entendre venant d'Algérie. C'est ce qui fait le prix et l'importance du film de Jean-Pierre Lledo, à voir coûte que coûte. " (Serge Toubiana, Directeur de la Cinémathèque française) Jean-Pierre Lledo est né en 1947 à Tlemcen. Algérien depuis le 6e siècle avant l'ère commune, par ses ancêtres maternels juifs, et depuis 1848, par les paternels catalans. A la suite de menaces islamistes, Jean-Pierre Lledo a dû quitter l'Algérie en 1993. Depuis, il a réalisé plusieurs films documentaires liés aux réalités multiethniques de l'Algérie d'avant 1962, mémoires refoulées par l'histoire officielle.

01/2011

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Cinéma

Le rêveur blessé

Un soir, chez Castel, trois jeunes gens qui avaient l'habitude de se retrouver dans cette boîte à la mode de la Rive Gauche devisaient agréablement autour d'un whisky. Le premier s'appelait Charles de Gaulle, et il était le petit-fils de qui vous savez. Le deuxième s'appelait Paul Thorez, et il était le fils de... qui vous savez aussi ! Le troisième s'appelait Christian de La Mazière, et nul ne pouvait ignorer qu'il avait servi dans la Waffen SS durant la guerre. Telle est la France, imprévisible et diverse, querelleuse et amicale. Le témoignage de Christian de La Mazière, dans le film de Marcel Ophüls d'abord, Le Chagrin et la Pitié, puis dans un livre à succès, Le Rêveur casqué, fut une surprise pour beaucoup. Pour la première fois, un des rares rescapés de la fameuse Division Charlemagne racontait l'aventure de ces jeunes Français qui, au nom d'un idéal anticommuniste, allèrent combattre sur le front de l'Est sous l'uniforme allemand. Aujourd'hui, avec la même franchise, sur le même ton direct, sans forfanterie, sans provocation non plus, Christian de La Mazière évoque le reste de sa vie. Revenant en arrière, il nous dépeint une enfance et une adolescence nourries des idées de l'extrême-droite. Puis les multiples péripéties, parfois imprévues jusqu'au cocasse, qui, dans les années cinquante, au sortir de la prison où l'avait conduit son engagement, l'amenèrent à devenir un personnage " bien parisien ", connu dans tous les milieux du cinéma et du show-business, ami de Jean Gabin, de Michel Audiard, de René Clair, de Pierre Brasseur et de tant d'autres - sans oublier les deux grandes artistes dont il partagea quelque temps la vie, Juliette Gréco et Dalida.

03/2003

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Littérature francophone

Dernier bateau pour l'Amérique [EDITION EN GROS CARACTERES

On a bien failli le rater, ce bateau de la dernière chance. On nous a prévenues à 6 heures du matin que le Serpa Pinto avait enfin accosté au vieux port. Nous avons rassemblé nos affaires à la hâte et nous sommes parties avec les valises et les paquets à travers les rues sinueuses de Marseille, soufflant, trébuchant, courant comme des poules sans tête. Les passants nous regardaient ébahis. Moi je craignais qu'on se trompe de direction. J'ai découvert le navire en deux temps. D'abord l'odeur de la fumée. Puis en arrivant sur le quai, l'immense coque noire et les trois cheminées rouges alignées. Il était sur le point de larguer les amarres. Valia a crié : " Attendez-nous ! " Anvers, 10 mai 1940. Pianiste prodige, Germaine Schamisso s'apprête à fêter ses dix ans au moment où les Allemands envahissent la Belgique. Benjamine d'une famille d'émigrés juifs russes, elle fuit avec les siens. Bruxelles, aujourd'hui. Karine Lambert apprend la mort de Germaine, sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis vingt ans. Surgit alors chez la romancière le désir de comprendre qui était cette femme qui ne lui a jamais dit qu'elle l'aimait. Ni avec ses mains, ni avec ses yeux, ni avec ses mots. Encore moins avec ses baisers. Au fil des mois, son enquête la conduit d'Odessa à Anvers, de Marseille à Ellis Island, de New York à Bruxelles. Elle découvre le tumultueux destin de ses ancêtres, leurs déchirures, leurs secrets enfouis. La vie que sa mère ne lui a pas racontée, elle décide de l'imaginer. Dans une narration virtuose entre les lieux et les époques, Karine Lambert livre son roman le plus personnel.

04/2024

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Grandes réalisations

La grande mosquée de Paris

Le 19 octobre 1922, la première pierre de la Grande Mosquée de Paris était solennellement posée, inaugurant la destinée riche en évènements d'une institution qui demeure à ce jour un sujet de curiosité, une référence, un symbole, un enjeu. Un édifice en reconnaissance des soldats musulmans morts pour la France. L'idée d'ériger une institution musulmane à Paris remonte au milieu du XIXe siècle. Après une étude longue et laborieuse, le gouvernement français décida finalement de prendre le projet à son compte en décembre 1916, lorsque la France dût compter tant et tant de soldats de confession musulmane parmi ses héros tombés, notamment, à Verdun, lors de la terrible "Bataille du Destin de la France" . C'est ainsi que la Société des Habous vit le jour en février 1917 et fut agréée pour mener à bien les travaux et la gestion de la future Grande Mosquée de Paris. L'association, d'abord créée pour organiser le Pèlerinage à La Mecque des musulmans d'Afrique du Nord, préside toujours aux destinées de l'institution. A partir de la décennie 1980, alors que la population musulmane grandissait en France, la Grande Mosquée de Paris dût se confronter aux importants manques structurels du culte et se mit à l'ouvrage pour y remédier, en soutenant d'abord de multiples projets de création de lieux de culte ainsi que de carrés musulmans dans les cimetières. Le Recteur Abbas Ben Cheikh (de 1982 à 1989) solutionna pour un temps l'insuffisance du personnel religieux. Le Recteur Dalil Boubakeur permit ensuite la création de l'Institut Al-Ghazali destiné à la formation des imams (1993) et de la filière halal (1994). Aujourd'hui, le nouveau Recteur, Chems-eddine Hafiz se voit confronter face aux défis de la radicalisation au sein de l'islam en France.

07/2024

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Histoire de la musique

Les pouvoirs extraordinaires de la musique

La musique est le dernier phénomène qui nous rassemble, elle ravive le sentiment d'appartenance à un tout, organise le chaos et rend le monde plus harmonieux. Elle exerce son pouvoir partout où elle résonne. A travers 42 chroniques, André Manoukian nous invite à ses côtés à explorer le monde du son, ses effets sur l'homme évidemment, mais aussi sur la nature. L'homme a-t-il chanté avant de parler ? Pourquoi la voix du colosse Néandertal était-elle fluette comparée à celle de Sapiens ? Pourquoi, selon Darwin, le langage humain peut-il être comparé au chant des oiseaux ? Comment l'imitation du cri d'une proie pour la traquer est-elle devenue musique ? Saviez-vous que chaque langue émet dans sa fréquence propre ? Connaissez-vous le pouvoir curateur du chant des baleines ? Comment le son affecte-t-il chaque organe de notre corps ? Autant de phénomènes surprenants qui nous permettent de mieux comprendre notre rapport au son et à ses vibrations, qu'André Manoukian analyse avec autant de science que de jubilation. Un livre savoureux qui nous révèle toute la puissance salvatrice de la musique. A propos de l'auteur : Auteur-compositeur, arrangeur, pianiste et chroniqueur, André Manoukian nourrit depuis toujours une passion communicative pour la musique. Il a composé divers albums en solo, notamment Anouch, un vibrant hommage à sa grand-mère et à ses racines arméniennes, également pour des artistes telles que Malia et Liane Foly, et des albums hommage, comme Les pianos de Gainsbourg. Touche à tout insatiable, il multiplie les interventions dans les émissions musicales télévisées ou radiophoniques. Sur les routes de la musique et Sur les routes du jazz, adaptés en chroniques sur France Inter, ont connu un large succès.

03/2024

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Musique, danse

Bestiaire fantastique. partition pour chœur d’enfants et orchestre

Le Départ pour le Sabbat appartient au recueil de poèmes en prose intitulé Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand dont le sous-titre, Fantaisies à la manière de Rembrandt et de Callot, en révèle les sources d'inspiration. Le premier livre de cet ouvrage, dont fait partie Départ pour le Sabbat, s'intitule Ecole flamande. Influencé par le clair-obscur cher à Rembrandt et tout particulièrement ici par le sujet du Sabbat dont on trouve des exemples chez Bruegel ou Van der Heyden, ce poème appartient au fantastique issu de la monographie médiévale où se côtoient grimoires, chandelles et braises rougeoyantes, sorciers et sorcières qui s'envolent "à califourchon sur le balai" ! Si ce recueil, dédicacé à Victor Hugo, s'abreuve très nettement aux mêmes sources d'inspiration que la Symphonie fantastique d'Hector Berlioz, c'est un tout autre aspect du genre qui se retrouve dans L'Eléphantastique de Michel-François Lavaur, extrait du recueil Des poèmes pour les enfants. Ceux-ci écrivent rébus, calligrammes et acrostiches, mêlant jeux de mots et mise en espace des poèmes. L'éléphantastique possède un tronc de papillon et de frêles pattes qui ne sont pas sans évoquer Les Eléphants de Salvador Dali aux pattes arachnéennes. Les mots-valises créent un bestiaire dont le fantastique est issu de l'assemblage de ces mots tronqués et où martaureaux, serpaons ou escargorilles se côtoient dans une joyeuse pagaille enfantine. Le Bestiaire fantastique met en musique ces textes emblématiques sous forme d'un diptyque dont le cycle sera amené à s'enrichir d'autres oeuvres littéraires d'inspiration espiègle et fantastique.

10/2019

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Littérature française

La Doublure ; La Vue ; Impressions d'Afrique ; Locus Solus ; L'Etoile au Front ; La Poussière de Soleils ; Nouvelles impressions d'Afrique ; Comment j'ai écrit certains de mes livres

Un titre : Comment j'ai écrit certains de mes livres, quelques images, comme celle de la statue de l'ilote faite en baleines de corset, roulant sur des rails en mou de veau, des anecdotes et un profil de dandy millionnaire et extravagant : tout cela assure à Raymond Roussel (1877-1933) une réelle célébrité – sans compter sa mort mystérieuse un 14 juillet à Palerme. La méthode d'écriture qu'il avait mise au point, reposant sur un usage systématique du calembour et du double sens, fait, en outre, qu'il occupe une place singulière dans l'imaginaire français du XXe siècle. Ses maîtres étaient Jules Verne, Pierre Loti et H. G. Wells. Il s'est exprimé comme eux dans le roman d'aventures exotiques (Impressions d'Afrique) ou la science-fiction la plus futuriste (Locus Solus). Apprécié des créateurs d'avant-garde, de Salvador Dalí, qui lui a consacré un film et plusieurs tableaux, ou Marcel Duchamp, auquel il a inspiré son Grand Verre, à Georges Perec, il a été salué par André Breton, dans son Manifeste du surréalisme, comme " le plus grand magnétiseur des temps modernes ". Chez Roussel, tout peut arriver, y compris (mais rarement) des choses vraisemblables. C'est pourquoi la lecture de ses oeuvres, ici réunies pour la première fois en un seul volume, produit une véritable fascination, qui rejoint les féeries de l'enfance, la magie d'un temps suspendu. L'enfance était le seul univers fréquentable aux yeux de l'écrivain, qui s'était ainsi " érigé une réalité sur mesure ", comme le note Yann Moix, l'un de ses plus fervents admirateurs.

09/2019

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Monographies

Portraits du coeur. Du symbole à l'intime

C'est parce que l'humanité est dirigée par les sentiments que le symbole du coeur revêt une telle importance. De tout temps il a été considéré comme l'organe indispensable à la vie car unique, animé de mouvements automatiques et non pas soumis à la volonté, lié avec le sang qu'il diffuse dans l'organisme et de situation anatomique centrale dans le thorax. Dans de très nombreuses civilisations le coeur a donc inspiré les artistes et les créateurs : les peintres à travers les différentes périodes de l'histoire de l'art, les dessinateurs, les sculpteurs... mais aussi des joailliers et plus proches de nous des cinéastes, photographes, stylistes, publicitaires. Lieu par excellence de la rencontre entre la matière et l'esprit, le coeur est une source d'inspiration universelle et intemporelle. Ce livre présente un florilège d'oeuvres. Chaque oeuvre retenue, fruit de la création d'artistes reconnus, est enrichie d'un appareil critique présentant l'artiste, la contextualisation de sa création ainsi que d'une analyse très subjective de l'oeuvre, résultat du dialogue singulier entre l'artiste et le spectateur par l'oeuvre interposée. C'est l'ensemble de l'histoire de l'art qui est parcouru, depuis l'art médiéval jusqu'aux artistes de la période contemporaine (Schlosser, Tapiès, Fromanger), en passant par Léonard de Vinci, Botticelli, Matisse, Frida Kahlo, Niki de St Phalle, etc. Il s'agit essentiellement de toiles, mais aussi de dessins, de sculptures, d'enluminures, de tapisseries et même d'un bijou de Salvador Dali ou d'un collage de Prévert sur photographie de Brassaï... Environ 50 oeuvres sont ainsi présentées. .

03/2022