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Littérature française

Oeuvres complètes. Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013

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BD tout public

Le voyage avec Bill

Un road-movie onirique, dans une Amérique du Nord étrange et envoûtante. Luke et sa petite fille Tweety roulent sans but précis sur les routes des Etats-Unis. Ils prennent en stop Bill, un cul-de-jatte en fauteuil roulant, ancien de la guerre du Vietnam. Sans qu'ils en aient conscience, c'est leur rencontre avec ce mystérieux personnage qui va déterminer le parcours du père et de sa fille. Il les embarque avec lui dans sa quête : trouver le magicien qui lui permettra de retrouver ses jambes qu'il a perdues lors d'un accident d'hélicoptère. Ils s'attachent tous deux à Bill, de manière différente : Tweety comprend le langage et le monde de Bill, tandis que Luke, bien qu'il l'accompagne dans sa recherche, doute et s'agace parfois des conversations mystiques de Bill et de Tweety. Sur leur route, ces trois personnages à la poursuite d'un sens à leur vie vont faire de nouvelles rencontres étranges : Charly, le Noir dont la langue a été arrachée par des membres du Ku Kux Klan, l'homme du Marais, la petite fille battue par son père ?Et vont arriver ensemble au bout du chemin, pour un dénouement fantastique et libérateur. Embarquez avec Bill, Luke et Tweety pour un voyage initiatique et mystique, découvrez l'Amérique du Nord des années 70 peinte en couleurs directes par un Matthias Schulteiss au trait inspiré et contemplatif. Admirez les paysages et rencontrez des personnages déboussolés. A la fin du voyage, quand vous fermerez le livre, vous ne serez plus le même qu'avant d'avoir rencontré Bill.

07/2010

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Littérature française (poches)

Ashkélone 2014

Au carrefour de la tectonique des cultures, Bernard est en quête vitale de repères. Bernard devait prendre ses vacances dans une petite ville balnéaire qui porte le nom d'Ashkélone et qui fut, il y a des milliers d'années, le théâtre d'un drame biblique, celui de la trahison de Samson par Dalila. Ce monde fou par sa turbulence, plongé dans l'engrenage politico-médiatique, semble de plus en plus étranger et inconnu à Bernard, et les valeurs auxquelles il se raccrochait, s'évanouissent sous les coups de boutoir de l'extrémisme, de la désinformation et de la difficulté incompréhensible du monde libre à lutter contre les fossoyeurs de la liberté. Entre fiction et réalité et jusqu'au dénouement final, le lecteur est tenu en haleine parce roman écrit au rythme d'un carnet de bord bien étoffé et qui nous invite à une réflexion sincère et profonde sur la complexité de la vie, l'ambiguïté de l'amour et l'absurdité de la guerre. L'esprit de "Charlie" plane au-dessus de la trame et une guerre "instrumentalisée" de toutes parts se dévoile de façon crescendo tandis que l'histoire d'amour d'un couple s'étiole inexorablement. L'auteur nous entraîne dans l'univers des blessures d'âme existentielles que la vie inflige à un homme ou une femme. Alternant rire et gravité, ce roman, très rythmé et basé sur des faits réels et méconnus du grand public, ne laisse aucun répit au lecteur, femme ou homme, qu'il appelle à ne jamais être indifférent à une menace qui pointe à l'horizon parce que tellement lointaine de l'insouciance quotidienne.

06/2020

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Critique littéraire

Projet d'histoire littéraire contemporaine

«Surgissant de la période dada de 1920-1923, voici les dernières pages inédites d'Aragon, de son jardin secret, interdites de consultation, intitulées Projet d'histoire littéraire contemporaine. Aragon les avait annoncées en 1922 dans Littérature et avait laissé entendre depuis - et demandé à Jean Ristat d'écrire dans l'édition de son Oeuvre poétique - que l'avant-propos, «Agadir», paru dans la revue, en avait été le seul fragment jamais écrit. Près de vingt chapitres du Projet ayant été menés à bien, Aragon qui a d'autre part donné mandat de ne rien laisser dans l'ombre, de lui-même, après lui, ménageait à ceux qui lui survivent, au chercheur, au lecteur futurs, la surprise - soixante-dix ans après leur rédaction - de ces témoignages fulgurants et d'une part réservée de son oeuvre qui n'en prend que plus de relief aujourd'hui. Voici le premier Aragon, passionné, polémique, tranchant, «trop intelligent» comme disait le dada zurichois Walter Serner, dressant la toile de fond de ce moment ambigu entre la fin de Dada qu'on assassine et la naissance d'un surréalisme emprunté, au moins dans les termes, à Apollinaire. De ce roman noir, "policier" dans son dénouement, où apparaissent tantôt Gide et Valéry, ou encore Cocteau et le milieu des vernissages de l'époque, Aragon nous l'intrigue tout en démêlant quelques fils pour mieux dissimuler quelques preuves. C'est qu'à «mentir-vrai», il n'y a d'autre coupable alors que leur génie littéraire, le sien et celui de ses amis, de Breton à Tzara en passant par Soupault et Radiguet.» Marc Dachy.

03/1994

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Droit

La Grande Guerre et le droit public

La Grande Guerre fut-elle un moment charnière dans l'histoire du droit public ? A l'occasion des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, l'objectif du colloque " La Grande Guerre et le droit public " organisé à l'Université de Bourgogne en novembre 2015, fut de tenter de répondre à cette question en mesurant l'influence de la Grande Guerre sur les trois grandes branches du droit public : le droit international d'abord, le droit constitutionnel ensuite, le droit administratif enfin. La Première Guerre mondiale fut avant tout un problème de relations entre Etats. Le droit international, qui joua un rôle majeur dans la survenance, le déroulement et le dénouement de la guerre, fut aussi profondément et durablement affecté par ce conflit sans précédent. La Grande Guerre mit également (et inévitablement) à l'épreuve le fonctionnement des institutions politiques de tous les Etats engagés dans le conflit armé. En France, les institutions de la Troisième République n'avaient pas e?té préparées à l'hypothèse d'un conflit d'une telle ampleur. La question des rapports entre les différents organes constitués, ou encore celle des relations entre le pouvoir civil et le pouvoir militaire furent très concrètement agitées et alimentèrent durablement la réflexion de la doctrine publiciste sur l'évolution du fonctionnement des institutions. Quant au droit administratif, il dut s'adapter aux circonstances nouvelles pour permettre à l'administration de faire face aux contraintes résultant de la guerre, la victoire dépendant aussi, très largement, de l'efficacité de l'action administrative pendant la durée du conflit armé. Un siècle plus tard, certaines des règles juridiques alors élaborées, notamment en droit des contrats administratifs, sont encore appliquées.

09/2017

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Esotérisme

La prophétie du Grand Monarque

La vieille de son départ, en 2013, Benoît XVI déclara que "Dieu ne laissera pas couler son église (...) il y a eu aussi des moments pas faciles, dans lesquels les eaux étaient agitées et le vent contraire, comme dans toute l'histoire de l'Eglise, et le Seigneur semblait dormir", ajoutant ensuite "Je suis vraiment ému et je vois l'Eglise vivante". En conclusion, il termina par ses mots lourds de significations pour son successeur, "j'ai toujours su que la barque de l'Eglise n'est pas mienne, n'est pas notre mais qu'elle est sa barque et qu'Il ne la laisse pas couler". A l'époque, les propos du pape m'ont fait penser à un texte extraordinaire de l'abbé Augustin Lemann qui relatait la chute de Sennachérib, le roi de Ninive. C'est "le dénouement de la persécution" que l'on peut lire sur le site des Amis du Christ Roi de France. L'abbé analyse le huitième chapitre du livre d'Isaïe et semble y découvrir la stratégie de Satan afin de dominer le monde et surtout "l'intervention divine" pour y mettre fin. Car l'objectif de Satan est de faire croire que tout est perdus pour nous, mais sachez que Dieu intervient toujours pour vaincre le mal. Augustin Lehman assimile Sennachérib à un instrument de "Dieu dans sa colère s'était choisi pour châtier". Ensuite, l'Abbé Lemann explique que l'instrument de Dieu sera "l'oint", c'est-à-dire par un roi de droit divin. Il vise sans doute le Grand Monarque de la fin des temps.

03/2022

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Romans policiers

L'Affaire Agatha Christie

Le seul " cold case " d'Agatha Christie n'est pas dans son oeuvre, mais dans sa vie. Londres, 1926. Agatha Christie a trente-six ans. Au rythme de succès littéraires plus éclatants les uns que les autres, elle fréquente une société glamour qui se réunit lors de somptueuses fêtes et de week-ends dans de belles maisons de la côte anglaise. Sa fascination pour le drame et le mystère n'ont, semble-t-il, aucune répercussion sur sa vie privée. Jusqu'au jour où son mari lui annonce sa liaison avec la jeune Miss Nan O'Dea et son intention de divorcer pour l'épouser. Là, tout s'écroule. Agatha accuse le coup. Puis disparaît. C'est la stupéfaction. La police du pays est mobilisée. La presse à sensation s'en mêle. Tout le monde se demande ce qui est arrivé à la romancière. Est-ce une fuite délibérée ? Et surtout, quel rôle la maîtresse de son mari a-t-elle bien pu jouer dans cette étrange histoire ? Nina de Gramont s'inspire ici de la disparition réelle d'Agatha Christie, qui reste l'une des grandes affaires jamais résolues du XXe siècle, pour nous offrir un magnifique roman d'intrigues. Fidèle à son modèle, dont elle restitue la vie et la personnalité avec un réalisme et une grâce rares, elle nous entraîne dans la campagne anglaise pour une aventure aux multiples rebondissements. " Une histoire d'amour, de meurtre et de mensonges. J'ai adoré. " Reese Witherspoon " A la manière d'Agatha Christie, de Gramont parsème son histoire d'indices pour les plus perspicaces et nous offre un dénouement que peu vont réussir à anticiper. " The Washington Post

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Littérature française

Les risées du lac

Emmanuelle Grangé décrit avec une grande justesse la violence ordinaire faite aux femmes. Il se dégage de ce roman une atmosphère toute chabrolienne. Les conventions bourgeoises, une famille parfaite, et ce sentiment d'étrangeté qui nous prend et ne nous lâche plus. Qu'y a-t-il sous la surface si lisse du lac ? Au bord d'un lac, une maison. Dans cette maison, une famille et un vieux monsieur venu d'Algérie qui s'occupe du jardin. Une situation confortable que les écarts des uns et des autres ne semblent pas troubler. On ferme les yeux sur les trahisons, on soupire beaucoup, on parle peu. On vieillit ensemble, vaille que vaille, on consent au vaudeville jusqu'à la rencontre improbable de l'épouse et la maîtresse. Tout change alors. Les lignes bougent lentement. Une amitié étrange est à l'oeuvre. Les deux femmes peu à peu s'apprivoisent. Elles sont très différentes. L'homme qu'elles partageaient, et qui les séparait, devient leur ennemi commun. Elles se voient, passent des moments ensemble, parlent de tout sauf du désamour, de la solitude, de la violence qui monte et qui leur fait peur. Elles attendent, chacune à sa manière, un dénouement comme une délivrance. Mais qui peut dire d'où elle viendra ? Dans ce troisième roman, Emmanuelle Grangé confirme son talent d'écriture. Elle décrit avec une grande justesse la violence ordinaire faite aux femmes. Il se dégage de ce roman une atmosphère toute chabrolienne. Les conventions bourgeoises, une famille parfaite, et ce sentiment d'étrangeté qui nous prend et ne nous lâche plus. Qu'y a-t-il sous la surface si lisse du lac ?

04/2021

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Thrillers

Ta vie s'arrête ici

Elle avait tout, et elle a tout perdu. Fille d'une chanteuse populaire, Linda Andersson accompagne régulièrement sa mère sur scène et tout le monde l'adore. Des années plus tard, l'enfant prodige épouse Simon. Mais alors qu'elle est au chevet de sa mère, gravement malade, elle découvre que son mari la trompe. Quand Simon est retrouvé dans une mare de sang, le crime passionnel est une évidence pour tout le monde. Linda est accusée du meurtre de son mari et condamnée à perpétuité. Tous la croient coupable, jusqu'à sa propre soeur. A tel point que Linda finit elle-même par douter de son innocence. Pour survivre à son incarcération dans la prison pour femmes la plus dangereuse de Suède, elle s'efforce d'oublier son passé. Mais un événement inattendu réveille sa mémoire. Depuis sa cellule, la jeune femme se livre à une traque du véritable assassin de son mari. L'étoile montante du roman noir suédois signe un nouveau thriller psychologique haletant. " Norebäck confirme son talent avec ce polar dense et incroyablement bien ficelé. " Dagens Nyheter " On est happé dès les premières pages de cette histoire qu'on reconstitue comme un puzzle, entre le procès, la prison et la nuit où tout a basculé. Un thriller psychologique au dénouement époustouflant. " Aftonbladet " S'il existait une échelle de Richter pour le thriller, celui-ci serait de magnitude 9, au minimum. Et s'il existait un baromètre pour traduire mon rythme cardiaque à la lecture de ces pages, le temps serait à la tempête. Ca fait des étincelles, ça décoiffe, et les images restent gravées pour longtemps dans la mémoire. " Vängåvans

04/2022

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Comics divers

The Plot, T2 : 1674

Aux origines de la malédiction Blaine... Un mal ancien frappe la famille Blaine depuis des générations et hante leur demeure ancestrale. Pour échapper à son sinistre héritage et protéger ses neveux, Chaise Blaine n'a plus le choix : il doit trouver un moyen de détruire la maison et toutes les horreurs tapies en ses murs... mais les fantômes du passé n'ont pas dit leur dernier mot. Alors que la tempête fait rage à Cape Augusta, les secrets de famille se réveillent et menacent de tout engloutir. Chase, MacKenzie et Zach Blaine semblent condamnés à payer les erreurs de leurs ancêtres... Une plongée cauchemardesque dans les eaux troubles du passé, une atmosphère poisseuse et des personnages terriblement attachants pour une conclusion magistrale au rythme haletant. Tim Daniel, Michael Moreci (Curse, Burning Fields) et Joshua Hixson (Shanghai Red) livrent le dernier volet de leur série d'horreur à la croisée de Locke & Key, Swamp Thing et H. P. Lovecraft. " Les amateurs du genre horrifique doivent absolument lire The Plot. Avec sa tension intense et ses dessins qui donnent le frisson, c'est l'une des belles surprises de l'année. " Sequential Planet " Les illustrations de Hixson rayonnent dans les pages finales, donnant plus de sens à cette phrase qui a été une constante tout au long de The Plot : Pour recevoir, il faut d'abord donner... " Horror DNA " The Plot excelle dans l'art de transmettre une histoire de fantôme viscérale s'adaptant parfaitement à son format. Son dénouement en fait l'une des publications les plus palpitantes du genre cette année. " ComicBook " Une leçon d'horreur moderne. " The Brazen Bull

05/2022

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Romans policiers

L'affaire Agatha Christie

Le seul " cold case " d'Agatha Christie n'est pas dans son oeuvre, mais dans sa vie. Londres, 1926. Agatha Christie a trente-six ans. Au rythme de succès littéraires plus éclatants les uns que les autres, elle fréquente une société glamour qui se réunit lors de somptueuses fêtes et de week-ends dans de belles maisons de la côte anglaise. Sa fascination pour le drame et le mystère n'ont, semble-t-il, aucune répercussion sur sa vie privée. Jusqu'au jour où son mari lui annonce sa liaison avec la jeune Miss Nan O'Dea et son intention de divorcer pour l'épouser. Là, tout s'écroule. Agatha accuse le coup. Puis disparaît. C'est la stupéfaction. La police du pays est mobilisée. La presse à sensation s'en mêle. Tout le monde se demande ce qui est arrivé à la romancière. Est-ce une fuite délibérée ? Et surtout, quel rôle la maîtresse de son mari a-t-elle bien pu jouer dans cette étrange histoire ? Nina de Gramont s'inspire ici de la disparition réelle d'Agatha Christie, qui reste l'une des grandes affaires jamais résolues du XXe siècle, pour nous offrir un magnifique roman d'intrigues. Fidèle à son modèle, dont elle restitue la vie et la personnalité avec un réalisme et une grâce rares, elle nous entraîne dans la campagne anglaise pour une aventure aux multiples rebondissements. " Une histoire d'amour, de meurtre et de mensonges. J'ai adoré. " Reese Witherspoon " A la manière d'Agatha Christie, de Gramont parsème son histoire d'indices pour les plus perspicaces et nous offre un dénouement que peu vont réussir à anticiper. " The Washington Post

04/2024

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Thrillers

Trois petits cailloux noirs

Dans ce roman, chaque meurtre ouvre sur un nouvel aspect de l'enquête, révélant des hypothèses au suspense savamment entretenu, entre suspicion d'assassinat politique, de crime homophobe ou d'exécution à caractère social. Mais le dénouement est encore plus inattendu puisqu'une autre série de crime survient, signée par un nouveau tueur. Sur un banc public à l'ombre de grands arbres, en plein jour, un professeur d'université à la retraite est subitement attaqué et tué par un commando de quatre individus masqués, équipés de batte de baseball. Règlement de compte politique ? Vengeance personnelle ? Haine aveugle ? L'inspecteur Vincent Dreyer et son collègue Gilles Bonnard sont chargés de l'enquête. Un second crime tout aussi sordide survient bientôt, lui aussi commis dans un parc de la ville : la victime est une actrice de théâtre anciennement très en vue dans les milieux culturels bourgeois. Une psychose se répand alors comme une traînée de poudre : qui sont ces tueurs qui signent leur crime d'un mystérieux acronyme ? Est-ce un hasard s'ils s'en prennent ainsi à des personnes âgées qu'ils exécutent dans l'espace public ? C'est alors qu'un mystérieux SDF entre en scène pour tenter de prendre la police de vitesse, stopper l'hémorragie et venger les deux premières victimes. Dans ce second volet d'une trilogie qui voit son héros, l'inspecteur Vincent Dreyer, s'attaquer à nouveau aux pires incarnations de la folie meurtrière, Christian Lanza nous emmène une fois encore dans les méandres surprenants d'une enquête pleine de rebondissements, et nous interroge sur la place réservée aux plus vulnérables dans notre société.

04/2024

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Histoire de France

L'Affaire Touvier. Quand les archives s'ouvrent...

Paul Touvier incarne toutes les vicissitudes de l'histoire de Vichy. Né pendant la Grande Guerre dans un milieu très catholique, affecté plus qu'il ne le dira jamais par la mort de sa mère, de nature instable, Paul Touvier se trouve une carrière dans la Milice dont il devient un serviteur zélé. Craignant pour lui-même toute violence, il est, selon le mot du grand reporter de l'Express Jacques Derogy qui le débusque en 1972, un "fasciste" moyen dénué de tout scrupule. Telle est l'impression qui peut s'en dégager de prime abord... Mais le crime de trop, la fuite, les condamnations à mort ont fait de ce délinquant presque ordinaire un fugitif plein de ressources : l'Eglise lui apporte son soutien durant sa vie clandestine et ses tentatives de réhabilitation... De rebondissements en scandales, Bénédicte Vergez-Chaignon raconte l'histoire de ce manipulateur hors pair, durant et après la guerre, si habile qu'il parvient à convaincre un président de la République, Georges Pompidou, de le gracier, malgré des faits accablants. L'affaire Touvier naît de la révélation des complaisances dont il a bénéficié pendant trente ans. Le parcours de l'ancien chef du service de renseignement de la Milice jusqu'à son procès où il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité de crime contre l'humanité, a donné lieu à des débats passionnés qui, souvent, dépassèrent la seule personne de Touvier. Les archives ouvertes – tout spécialement pour ce livre – éclairent ainsi l'affaire, dont le dénouement est dû pour l'essentiel à une poignée d'hommes et de femmes épris de justice et de vérité.

04/2016

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Sociologie

Pourquoi

Le plus grand nombre demande à mener son existence le plus confortablement possible, sans trop de souffrances, en essayant de concilier son impact sur la nature, sur les autres, ses questionnements, ses faiblesses, ses fragilités, ses qualités. La nécessité de l'ensemble ne correspond naturellement pas à la nécessité de chacun, la nécessité de l'ensemble est de définir les règles communes à tous et de les faire accepter par chacun. La foultitude de contraintes imposées aux politiques ne leur permet pas de garder le sens premier des choses. Il en est de même pour chacun, nous sommes chacun sur une trajectoire et nous prenons rarement le temps de la réflexion : l'éducation des enfants devient les notes, les diplômes ; le travail devient un temps de travail, une compétition ; le salaire, un classement ; la consommation, le superflu et les prix les plus bas ; la mort, un dénouement en quête de responsable, etc. En politique, le salaire est devenu un déterminant de la demande pour le calcul de la masse monétaire et la maîtrise de l'inflation, l'éducation est devenue l'enseignement, les services publics, la portion congrue de ce qui reste dans les caisses, la gestion du pays, une immense dette que personne ne pourra rembourser et 9 millions de pauvres, les libertés individuelles une peau de chagrin, le réchauffement climatique, c'est notre faute, la maladie, c'est encore notre faute, tout comme les accidents, la mort, etc. Il me paraît sain, dans toute vie démocratique ou personnelle, ponctuellement, de se poser et de revenir sur les fondamentaux. Chacun, instruit de la gestion démocratique, doit mener sa propre réflexion afin d'accepter avec discernement les règles édictées, de refuser la pensée unique et de remercier nos ancêtres gaulois réfractaires de nous avoir préservé des dictateurs.

12/2020

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Littérature française

Les heures sombres

Sommes-nous condamnés à revivre les heures les plus sombres de notre histoire ? En cette fin d'année 1980, l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic hante les esprits et déchaîne les passions. C'est aussi l'année de l'élection de Reagan qui relance la course aux armements et ravive le spectre de la guerre froide... Alexandre, jeune étudiant timide habitant dans un quartier populaire parisien avec sa mère et sa soeur, rencontre Laure à la faculté de Nanterre. Israélite et pianiste, elle lui fera découvrir son univers, celui du judaïsme et de la musique classique. Ils fileront le parfait amour jusqu'à la tragédie qui les frappera, une réplique en miniature du drame du 3 octobre. Seront-ils assez forts pour la surmonter ? Alexandre pourra-t-il éclaircir ses zones d'ombre malgré les obstacles qui se dressent sur son chemin ? Et quel secret inavouable se cache derrière le beau visage lisse de sa compagne ? Comme en filigrane, se déroule une histoire parallèle, à la lisière du fantastique. Dans ses pérégrinations, Alexandre rencontre des membres d'une secte crypto-marxiste, les Témoins du Nouveau Monde, qui affirment que nous vivons dans un monde factice, sous l'emprise d'un puissant psychotrope, le Soleil Levant. Un moment hésitant, il sautera le pas en s'apercevant que leurs thèses répondent à ses questions existentielles et se prêtera à leurs expériences. Ses voyages intérieurs lui permettront-ils de se découvrir enfin en explorant la face sombre de sa personnalité ? Lui donneront-ils les clés du mystère qu'il tente d'éclaircir ? Les deux histoires n'en feront plus qu'une dans le dénouement final qui remettra le tout en perspective.

01/2017

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 1, 1e partie, La samienne, Edition bilingue français-grec ancien

Le destin des oeuvres n'est pas toujours tragique: les papyri égyptiens réservent régulièrement d'heureuses surprises. Parmi elles, la publication, en 1907, d'un papyrus découvert deux années plus tôt dans les ruines d'Aphroditopolis, a mis au jour cinq pièces de Ménandre, dont La Samienne, malheureusement incomplète. Toutefois, la trame de la pièce est claire : Déméas, riche bourgeois athénien a adopté un fils, Moschion. Le "couple" père-fils vit dans la meilleure entente jusqu'à ce que l'amour s'en mêle: Déméas s'est épris d'une courtisane samienne, Chrysis, qu'il a installée chez lui. De son côté Moschion a séduit Plangon, une jeune fille pauvre. Un enfant, tenu secret, est né de leurs amours. Déméas consent à l'union des deux jeunes gens, mais quiproquos, disputes et péripéties, diffèrent sans cesse leur mariage. De ces retards successifs naît ce comique si particulier de la Comédie nouvelle: alors que d'ordinaire les personnages ont à surmonter des obstacles un père jaloux, un voyage, la différence sociale empêchent le mariage ici ce sont les personnages qui créent leurs propres difficultés et repoussent l'heureux dénouement final. La Samienne occupe la première partie du tome I des oeuvres de Ménandre, dont Le Dyscolos et Le Bouclier constituent le restant, et correspondent au codex Bodmerianus. La notice introductive fait le point des nombreuses hypothèses relatives à l'oeuvre, à Ménandre et à la pièce elle-même, probablement écrite dans la jeunesse de l'auteur. Une large part est réservée à la structure de la pièce et à l'organisation de ce texte fragmentaire. Un aperçu rapide de la comédie nouvelle est fourni et assorti de judicieuses pistes de lecture. L'histoire du texte, complexe, est relatée en détail, tandis que des notes accompagnent la lecture.

01/2003

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Littérature étrangère

Centurie. Cent petits romans fleuves

Toute l'oeuvre de Manganelli tourne autour d'un questionnement ou d'un détournement de l'écriture ; chacun de ses livres est un de ces météores noirs. Il s'avance dans la critique, dans le fait divers, relit Pinocchio ou Poe. Mais, avec Centurie, c'est à la maladie du roman qu'il s'attaque. A quoi bon ce ronron des histoires, si votre intrigue, son enjeu, sa manière et son dénouement, on peut tout faire tenir en une page ? Alors ce serait une sorte de rictus. Mais Giorgio Manganelli, affrontant le défi de 100 romans d'une seule page, doit bien déplier 100 fois le dispositif possible. Alors c'est toute la gamme du fantastique, tout le spectre narratif de la langue qui sont convoqués. Son métier est le rêve (72), Il se réveille au milieu de la nuit et prend clairement conscience de n'avoir rien compris aux Allégories de sa propre vie (84), Cet homme est mal à l'aise, c'est évident (87), Dans la ville à demi abandonnée, dévastée par la peste et par l'histoire, vivent quelques habitants qui déménagent continuellement d'une maison à l'autre (88), Dans sa précédente incarnation, cet homme était un cheval (91), L'inventeur du cygne noir est un homme mélancolique (93), Un homme avide de rêves rêvait si abondamment que, dans l'immeuble où il habitait, personne d'autre ne réussissait plus à rêver (96), Un écrivain écrit un livre sur un écrivain qui écrit deux livres, l'un et l'autre sur deux écrivains, dont l'un écrit parce qu'il aime la vérité, l'autre parce qu'elle lui est indifférente [...] (100), même de recopier les 100 incipits est un formidable déclencheur d'imaginaire, ou d'écritures en cascade.

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Littérature française

Tiphaine ou le silence du moi

Tiphaine, 8 ans et demi, est enlevée à sa famille parce qu’elle est couverte d’hématomes et hospitalisée dans le service du Dr Dentreville, pédopsychiatre. L’enfant est mutique, sa situation familiale étrange, avec un père qui voyage, une mère jamais là, une grande soeur qui s’occupe d’elle en la rouant de coups, selon le dossier. Pour Dentreville quelque chose cloche dans cette version des faits. Il ne peut se résoudre à l’entériner auprès de la juge pour enfants. Il faut attendre la comparution de la soeur de Tiphaine devant la juge pour découvrir qu’elle est à la fois la soeur et la mère de la petite fille. Comment cette enfant va-t-elle pouvoir se remettre d’une telle aberration familiale, surmonter d’être le fruit d’un tabou parmi les tabous ? En mettant en scène des enfants pas comme les autres, avec une part d’innocence et une autre meurtrie, Guillaume Monod décrit de l’intérieur les structures d’accueil des enfants en souffrance. On découvre les relations particulières et complexes qui se nouent entre adultes spécialisés et enfants. Avec réalisme et sensibilité, l’auteur pénètre ce monde de l’enfance. Il le restitue par touches subtiles et qui font sens, prend sur le vif et sans commentaire les gestes, mots, regards, attitudes les plus anodins. Ce récit dans lequel une vraie tension mène jusqu’au dénouement est très prenant agréable à lire, plein d’humanité, d’une écriture simple sans pathos ni fioritures. On sent qu’il est le fruit d’une longue réflexion sur la souffrance des enfants et ses manifestations. Cette forme, quasiment un docu-fiction, permet de toucher le lecteur et de lui faire appréhender la souffrance de l’enfant, et l’amène à une réflexion sur la pédopsychiatrie et sur les services sociaux.

10/2013

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 6, 1e partie, Oreste, Edition bilingue français-grec ancien

L'histoire tragique des Atrides s'achève par celle d'Oreste. Pour venger le meurtre de son père Agamemnon, Oreste, à l'instigation de sa soeur, Electre, tue sa mère Clytemnestre et l'amant de celle-ci, l'usurpateur Egisthe. Une fois son forfait accompli, Oreste est poursuivi par les odieuses déesses du remord, les Erinyes. Celles-ci pardonnent au criminel et deviennent les Euménides, les bienfaisantes. Voilà pour le mythe, tel qu'il fut relaté, entre autres, par Eschyle et Euripide lui-même, dans une autre pièce Electre. L'angle d'approche choisi par le dramaturge est, dans Oreste, joué probablement en 408, bien particulier : l'action commence après le crime, alors qu'Oreste est en proie à la folie et n'a pas encore été absout ni par les dieux, ni par lui-même. La tension dramatique est maintenue tout au long de la pièce, que ce soit lors du procès qui condamne Oreste, Pylade et Electre, ou lors de l'enlèvement d'Hermione. Seule l'arrivée impromptue d'Apollon apporte le dénouement à une action que l'auteur rechigne à apaiser. L'intensité de la tension dramatique, sa violence psychologique ont fait d'Oreste un des plus grands succès du dramaturge dès l'Antiquité. Oreste constitue, avec Les Bacchantes, le VIème tome des Tragédies d'Euripide. Notre édition ayant choisi de rassembler ces deux pièces consacrées à la folie. La notice introductive replace le texte dans la vie de l'auteur et dans la période historique : le long éloge de la paix par Apollon prenant toute son importance dans le contexte des guerres contre Sparte. Les sources littéraires, Eschyle bien sûr, mais aussi Sophocle, sont analysées en détail et assorties de judicieuses pistes de lecture. L'ouvrage enfin est accompagné de notes qui donnent tous les renseignements, notamment mythologiques, nécessaires à la lecture. Tome VI. 1ère partie.

01/1999

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Beaux arts

Peintres et vilains. Les artistes de la Renaissance et la grande guerre des paysans de 1525

Ce livre est la chronique illustrée d'une dissidence, une enquête qui soulève un pan de l'histoire méconnue des débuts diablement subversifs de la Réforme et éclaire les liens entre les divers bouleversements qui ont changé à jamais la face du monde au XVle siècle. Il offre un aperçu, aussi vivant qu'instructif, d'un formidable mouvement artistique qui advint en consonance avec un redoutable mouvement social et religieux. Dans la Rhénanie de 1525, la plèbe en révolte inspira les artistes les plus novateurs, parmi lesquels les plus radicaux côtoyèrent l'insurrection et ses meneurs, au péril de leur vie. Tel fut l'engagement des maîtres allemands du début de la Renaissance : Lucas Cranach l'Ancien, Albrecht Dürer, Hans Holbein le Jeune, mais aussi le turbulent Urs Graf et le truculent Hans Sebald Beham, ou Matthias Grünewald, l'anabaptiste subtil. Ils entreprirent de représenter le mode de vie des gens du peuple, transposant les aspirations des pauvres et relatant leurs tribulations comme leurs actes de résistance. C'est ainsi que ces transgresseurs sublimes ont porté témoignage de cette révolte aux relents d'hérésie et de lutte des classes que fut la guerre des Paysans. Composant le grand livre d'heures du petit peuple, les graveurs et peintres allemands de ces temps de trouble voulurent faire entrer dans le tableau la simplicité débonnaire des danses et débauches des paysans comme leur ardeur à se débarrasser des princes et évêques de toute confession. C'est cette histoire héroïque - et tragique par son sanglant dénouement - que narre Maurice Pianzola, mais aussi les artistes qui ont fourni les illustrations de son récit savant (mais limpide) et passionnant (mais lucide). Son ouvrage est une contribution essentielle à l'histoire de l'art, mais aussi à l'histoire sociale et à celle des aventures de la liberté.

11/2015

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Criminalité

Les secrets de l'affaire Troadec

Ce quintuple meurtre aura tenu la France en haleine en 2017 : à Orvault, en banlieue de Nantes, la famille Troadec disparaît sans laisser de traces... Une tragédie qui rappelle l'affaire Dupont de Ligonnès, survenue six ans plus tôt. A l'heure du procès d'Hubert Caouissin et Lydie Troadec, Béatrice Fonteneau et Jean-Michel Laurence reviennent sur cette affaire. Un fait divers qui a tenu la France en haleine Le 23 février 2017, les policiers reçoivent un appel téléphonique d'une femme qui s'inquiète du silence inhabituel de sa soeur, domiciliée avec sa famille à Orvault, près de Nantes. Une patrouille se rend au domicile : personne. On pourrait croire à un départ en vacances... si des traces de sang n'étaient détectées. Les médias s'emballent, suscitant les pires spéculations. Une famille entière qui disparaît, des suspicions de meurtres, la région nantaise... Il n'en faudra pas plus pour qu'un parallèle s'établisse aussitôt avec un fait divers sordide survenu à quatre kilomètres de là, en 2011 : l'affaire Dupont de Ligonnès. Début mars, la succession d'indices accablants conduit rapidement les enquêteurs à l'inculpation d'un couple : la soeur et le beau-frère de Pascal Troadec, Hubert Caouissin. La nuit du 5 au 6 mars, ce dernier craque : il avoue avoir tué la famille avec un pied de biche, démembré et brûlé une partie des corps. En Bretagne, dans une ferme isolée qu'il leur indique, les policiers retrouveront les restes de la famille. Malgré son dénouement, l'affaire continue de fasciner : outre l'horreur macabre, son aspect romanesque tient en haleine - sans parler du mobile du crime, la jalousie liée aux lingots qu'auraient détenus les Troadec, issus de l'or de la Banque de France volé en 1940.

05/2021

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Littérature française

Textes de jeunesse. Tome 1

Ces pages écrites sans suite, sans ordre, sans style, devront rester ensevelies dans la poussière de mon tiroir et si je me hasarde à les montrer à un petit nombre d'amis ce sera une marque de confiance dont je dois avant tout leur expliquer la pensée. Mettre en présence et en contact la saltimbanque laide, méprisée, édentée, battue par son mari, la saltimbanque jolie, couronnée de fleurs, de parfums et d'amour, les réunir sous le même toit, les faire déchirer par la jalousie jusqu'au dénouement qui doit être bizarre et amer puis ensuite ayant montré toutes ces douleurs cachées, toutes ces plaies fardées par les faux rires et les costumes de parades, après avoir soulevé le manteau de la prostitution et du mensonge, faire demander au lecteur : A qui la faute ? La faute ce n'est certes à aucun des personnages du drame. La faute c'est aux circonstances, aux préjugés, à la société, à la nature qui s'est faite mauvaise mère. Je demanderai ensuite aux généreux philanthropes qui n'ont d'autres preuves du progrès intellectuel que les chemins de fer et les écoles primaires, je leur demanderai à ces heureux savants s'ils ont lu mon conte quel remède ils apporteraient aux maux que je leur ai montrés. Rien n'est-ce pas ? et s'ils trouvaient le mot ils diraient ??? ? ?? . La faute, c'est à cette divinité sombre et mystérieuse qui née avec l'homme subsiste encore après son néant, qui s'aposte à la face de tous les siècles et de tous les empires et qui rit dans sa férocité en voyant la philosophie et les hommes se tordre dans leurs sophismes pour nier son existence tandis qu'elle les presse tous dans sa main de fer comme un géant qui jongle avec des crânes desséchés !

01/2023

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Autres éditeurs (P à T)

Les devoirs d'Edmond

" Ma maman est morte. Je le dis comme c'est arrivé, brusquement. Quelques minutes avant que la mer l'avale, on s'amusait tous les deux. Elle était le requin, j'étais le surfeur. On l'a retrouvée le lendemain, comme la boîte noire d'un avion. On ne meurt pas en vacances. C'est pas juste. On peut pas être très heureux et très malheureux la même journée. C'est trop rapproché. " " Ma maman est morte. Je le dis comme c'est arrivé, brusquement. Quelques minutes avant que la mer l'avale, on s'amusait tous les deux. Elle était le requin, j'étais le surfeur. On l'a retrouvée le lendemain, comme la boîte noire d'un avion. On ne meurt pas en vacances. C'est pas juste. On peut pas être très heureux et très malheureux la même journée. C'est trop rapproché. " De retour d'un voyage au dénouement malheureux, le jeune Edmond doit apprendre à vivre sans sa mère, pendant que son père essaie de cacher sa peine et que sa soeur ne semble pas vraiment comprendre que leur maman ne reviendra pas. Edmond tente de venir en aide à sa famille en faisant des grilled cheese (avec du beurre des deux côtés, comme sa maman) et toute sortes de petites tâches quotidiennes. Il en vient à se dire qu'il pourrait trouver un boulot... Il n'a peut-être que dix ans, mais ça lui permettrait de faire sa part. Sur le chemin du travail, Edmond rencontrera Raymond et son chat Dali. Au fil de leurs échanges et de sa première expérience professionnelle, il découvrira que rien ne sert de précipiter les choses, qu'il peut encore attendre avant d'être un adulte et qu'il peut prendre le temps d'être un enfant et de vivre son deuil avec ses proches.

09/2021

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Critique

Petit soldat dans la Grande Guerre. Le combattant juvénile dans la littérature française entre 1914 et 1918

Dans ce texte bref, Daniel Aranda se livre à une synthèse inédite sur le personnage de l’enfant soldat dans la littérature populaire et de jeunesse publiée entre 1914 et 1918, exhumant pour l’occasion des textes dont une sélection est reproduite en fin d’ouvrage. Si les textes étudiés s’inscrivent dans une tradition littéraire apparue dès le XIXe siècle, deux particularités les distinguent de ceux qui les précèdent. D’une part, leurs auteurs écrivent des histoires de la Grande Guerre pendant la Grande Guerre, ignorant donc tout de son dénouement. Il s’agit ainsi d’une littérature de circonstance, en prise avec l’actualité, qui n’a pas seulement pour objectif de divertir ou d’instruire le lecteur, mais également de peser sur son état d’esprit, ses convictions. La rencontre entre littérature et propagande est ici patente, même si la variété des liens entre manifestations littéraires du combattant juvénile et information journalistique du temps est immense. D’autre part, en 1914, l’emploi d’«enfants soldats» par l’armée n’est plus licite puisqu’il faut être âgé de 17 ans au moins pour être incorporé. Si certains auteurs se refusent donc à mettre en scène de jeunes enfants dans la guerre, d’autres, au contraire, célèbrent cette figure. Les évolutions du personnage du combattant juvénile, au sein des récits comme en tant qu’archétype, sont ainsi passionnantes. On constate notamment qu’il connaît un déclin progressif dans la littérature au fur et à mesure que se déroule la guerre. A cet égard, il a pour complément et concurrent le personnage du «poilu», qui résiste mieux à cette désaffection, l’auteur posant comme hypothèse que le tout jeune combattant représenterait la France telle qu’elle s’appréhendait dans les premières semaines du conflit, lorsque la situation militaire était particulièrement critique.

11/2021

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Policiers

Mourir n'est peut-être pas la pire des choses

Toulouse, juin 2000. Jérômine Gartner devait revenir chercher le petit Paul chez madame Jourda, or elle ne s'est toujours pas manifestée. Inquiète, la voisine alerte la police. Quand le capitaine Félix Dutrey arrive sur les lieux, il constate que la porte de l'appartement n'est pas fermée à clé. Aucune trace d'effraction ni de violence. Tout serait normal, hormis la présence de Jérômine Gartner, gisant dans un fauteuil, étranglée. Détails singuliers : la climatisation est poussée au maximum et, après examen, on découvrira dans l'œsophage de la victime sept grains de riz et sept fragments de métal. Chargés de l'enquête, Dutrey et ses hommes s'efforcent de trouver des indices, de remonter des pistes. Jérômine vivait seule, mais elle avait un frère, écrivain à succès, disparu en mer lors d'une tempête. Elle avait des amis : Cédric, Marthe, Suzanne, Simon. Un secret les avait liés à jamais. Et derrière ce secret, un autre encore. La clé de la mort de Jérômine. L'ombre et la lumière. Les cases noires et blanches d'un échiquier où l'auteur déplace les pièces selon de savantes combinaisons. Telles sont les images qui naissent à la lecture de ce roman de Pascal Dessaint où se répondent tour à tour deux hommes et deux femmes. Quatre voix, quatre points de vue pour raconter une histoire privée, celle des relations intimes et contradictoires, riches et douloureuses à la fois, qui unissent les personnages. Mais aussi pour dire l'histoire de notre planète et de toutes les espèces qui la peuplent, y compris la nôtre. Par le biais de cette enquête où nous cheminons de révélations en révélations jusqu'à un flamboyant dénouement, Pascal Dessaint nous confronte aux enjeux majeurs des décennies à venir. Il signe ici un roman noir et lyrique dont la sincérité n'a d'égale que la portée.

01/2003

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Critique littéraire

Claris et Laris

Composé dans la deuxième moitié du XIIIe siècle par un auteur anonyme, Clans et tao est l'un des plus longs romans arthuriens en vers du Moyen Age. Deux jeunes gascons se rendent à la cour de Bretagne pour y faire leurs armes et ils y insufflent leur énergie, leur enthousiasme et leur pureté. Au contact de ces hommes unis par une amitié exceptionnelle, le roi Arthur et les compagnons de la Table Ronde retrouvent la fougue des grands conquérants, la solidarité des pugnatores, la volonté d'unir leurs forces pour lutter contre le Mal. La gémellité des héros est soulignée par le parallélisme de leur itinéraire chevaleresque et sentimental. Claris épouse la reine Lidaine, sœur de Laris, avant de devenir roi de Gascogne et d'Espagne. Laris s'unit à Marine, la sœur d'Yvain, puis il est couronné roi du Danemark et d'Allemagne. De nombreuses péripéties retardent ce dénouement heureux. En compagnie des chevaliers de la Table Ronde, les protagonistes participent à de grands tournois, des guerres terribles et de longues quêtes aventureuses où ils affrontent les ennemis d'Arthur et des entités surnaturelles comme la fée Madoine, éprise de Laris jusqu'à la folie. L'amour, les exploits guerriers et la merveille se mêlent tout au long de ce texte qui entend pérenniser les motifs et les personnages arthuriens dans une sorte de somme romanesque, d'œuvre reliquaire où le poète réactualise habilement chanson de geste, historiographie, romans antiques, contes arthuriens en vers ou en prose et récits folkloriques. Claris et Laris n'en reste pas moins foncièrement original car le poète prend le parti de nier le déclin du royaume d'Arthur décrit dans les œuvres de ses contemporains et il élabore autour du roi breton un nouveau mythe chevaleresque destiné à résister au temps, à l'oubli et à la mort.

05/2007

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Romans de terroir

Un parfum de chêne

On se souviendra longtemps de cet été 1953 à Fontbonne. Une mystérieuse épidémie s'abat sur ce village d'habitude si paisible. Les premiers habitants atteints par le mal succombent dans d'atroces souffrances ; d'autres deviennent fous. Si l'intoxication alimentaire paraît évidente aux yeux des docteurs, personne n'arrive à en identifier la source et encore moins à l'enrayer. La situation sanitaire s'aggrave, la psychose frappe la population et l'affaire prend une ampleur insoupçonnée. Une histoire, vieille de dix ans, revient alors à la mémoire de Jean Fourcade, cet humble vieillard, naguère résistant de la première heure et chef prestigieux du maquis. Et si les Fontbonnais étaient en train de payer l'assassinat des miliciens du Lys noir sur le plateau du Pas du Lièvre pendant l'Occupation ? Et si leur terrible chef, le commandant Adam, le seul survivant de cette embuscade, était revenu se venger des derniers résistants, comme il l'avait juré avant de s'évaporer définitivement dans la nature ? On prend Jean pour un vieux fou qui n'arrive pas à se débarrasser des fantômes de son passé de maquisard. Mais cette affaire d'empoisonnement collectif ne cesse de le tarauder. Comme pour le Lys noir, il n'arrive pas à résoudre l'énigme. Un être, aussi féroce soit-il, serait-il capable de déclencher à lui seul pareille épidémie ? Jean, combattant infatigable de la liberté, cherchera le coupable jusqu'à l'extrême limite de ses forces et percera le mystère de Fontbonne. Une histoire étonnante, criminelle et palpitante, racontée avec lyrisme, au dénouement inattendu et original. Poète et romancier, directeur de la revue littéraire La Main millénaire, Jean-Pierre Védrines est l'auteur de nombreux romans parus aux éditions Souny dont Terres de sel (2011).

09/2012

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BD tout public

E dans l'eau

Un polar glauque et déjanté dans lequel rôdent les ombres de Tarantino et des frères Coen. Neil est un flic triste. Sa femme le trompe. Sa fille traîne avec de mauvaises fréquentations, comme on dit dans les bonnes familles. Quant à lui, il traîne une déprime et une boulimie maladive liées à une série d'homicides non résolus dans une ancienne ville, une ancienne vie. Mais alors que Neil pense se refaire une santé dans une jolie petite bourgade de province, une bizarre enquête sur un meurtre sans corps le replonge dans une affaire au parfum nauséabond de déjà vu. Les évènements inexpliqués se succèdent, et c'est toute la famille qui replonge dans ses addictions. Pour lui la boulimie, pour sa femme les amants et pour sa fille la drogue et les mecs louches. Bref, Neil sent que ça dérape à nouveau. Mais cette fois-ci, il a l'impression qu'il ne s'en sortira pas. Une seule chose est sûre, soit il bouffe, soit c'est cette vie qui finira par le dévorer... Détraqués, crétins, arrivistes, paumés ou dépressifs s'entrecroisent au sein de cette histoire riche en courses poursuites, imbroglios mortels et dialogues virtuoses. Un beau catalogue de losers et de déjantés magnifiquement mis en image par le dessin très "pulp" de Rica, jeune dessinateur nourri aux comics yankee qui signe ici son premier album. Une ambiance de série B pleinement revendiquée par Ozanam - scénariste ayant déjà publié chez Vents d'Ouest, La Caravelle, Delcourt et récemment auteur d'un superbe Le Chant des sabreschez KSTR -, qui propose avec E dans l'eauune intrigue fragmentée à la manière du Pulp fictionde Quentin Tarantino, en racontant son histoire de quatre points de vue différents, quatre versions qui se complèteront pour emmener finalement le lecteur vers un dénouement surprenant.

05/2009

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Littérature française

Ma vie précaire

« J’avais enfin quitté la marchande de sommeil, et trouvé pour quelques jours refuge chez un ami d’ami, à Vincennes, non loin de la tour où le marquis de Sade passa quelques années, mais décidément Paris m’était impossible : jamais je ne trouverais un bail, personne ne voudrait louer ne serait-ce qu’un studio à un écrivain sans le sou, et surtout sans fiche de paye – le sésame des temps modernes –, il me fallait repartir, au hasard Balthazar, encore une fois. Je n’étais plus à ça près… J’étais devenue une pierre qui roule – like a rolling stone ! Dans les rues de Vincennes enténébrées, casque sur les oreilles, je chantais à tue-tête la chanson de Dylan ; le marquis de Sade était loin, et je n’étais pas Justine, hélas, juste un vague ersatz de la Nadja de Breton : une âme errante. »   Forcée de quitter son domicile parisien, Élise, double littéraire de l’auteur, se débarrasse de tout ce qu’elle possède, y compris de ses livres. Affranchie du matériel, elle vit au jour le jour, s’en remettant à ses désirs, à sa curiosité d’esprit, et à la bonté d’étrangers. Chaque décision devient une épreuve, où l’heureux dénouement le dispute au tragique. D’une bicoque à Saint-Nazaire à une plage guyanaise, d’une marchande de sommeil à un flic-écrivain, d’amitiés solides en relations virtuelles, d’étreintes tarifées aux blessures amoureuses, de nuits à la belle étoile à l’enfermement dans un cloître : Élise va et vient, bousculée par le hasard, débordée par ses choix, chahutée par ses rencontres. Voici un livre écrit sur le fil, comme un numéro d’équilibriste – un fil tendu par l’urgence, la nécessité, et un goût certain du risque –, qui rend compte magnifiquement de la fragilité de l’existence.

04/2012

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Littérature française

Le Moche et la Mouche

" Suis-je réellement idiot, la mouche ? Je crois qu'il n'y a eu que Gérald, le deuxième mari de Nathalie pour en douter. Mon projet de mort est un projet d'idiot, mon amour pour Nathalie est un amour idiot. Je ne connais personne de plus égoïste que cette fille qui me traite avec cruauté depuis l'école primaire. Je lui accorde mille circonstances atténuantes, je lui pardonne tout ! [...] Elle ne me maltraite pas pour ce que je suis, elle me maltraite pour ce que je représente. Je paye pour tous les mâles et je l'accepte. Les hommes me font peur, j'en ai souffert autant qu'elle. Nathalie n'est pas heureuse et elle le serait encore moins si elle ne disposait de moi en permanence, offert en exutoire. " LE MOCHE ET LA MOUCHE : une tragédie classique... dans la "France d'en-bas" ! La règle des trois unités y est scrupuleusement respectée. Unité de lieu : le garage d'une "maison de maçon", dans la banlieue de Bourg-en-Bresse. Unité de temps : les jours de grève d'un centre de tri postal. Unité d'action ; l'anti-héros, Bernard, prépare avec minutie son "arrêt de vie". Il a prévu une mise en scène grandiose, inspirée des somptueux tombeaux de Marguerite d'Autriche et de Philibert le Beau, joyaux de la flamboyante église de BROU. La confidente : une mouche ! Une petite Fannia cannicularis. Au travers de ces confidences, BERNARD CHATELET nous entraîne dans le désert affectif, la grande solitude d'un homme qu'on aimerait croire unique. L'humour - souvent noir - la dérision, le style pamphlétaire pour fustiger les travers de notre société, le dénouement inattendu, rendent ce roman passionnant. Assurément, après lecture, on ne peut plus considérer les mouches d'un même œil !!

09/2005