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Stefan Bernheimer

Extraits

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Aventure

Riri, Fifi & Loulou - Section frissons Tome 2 : Sombre histoire en forêt noire

Les trois neveux, Riri, Fifi et Loulou qu'on ne reconnaît que grâce à la couleur de leur casquette sont curieux, farceurs, malins, espiègles, turbulents et aventuriers. Tout cela en étant exemplaires par ailleurs, ils sont polis, Loulou est premier en chimie... Après avoir adhéré aux Castors Junior les voici embarqués dans une autre organisation. En effet, ils sont nommés ambassadeurs de leur école de Donaldville, ce qui va leur permettre de découvrir le monde et de vivre plein d'aventures effrayantes ! Ici ils troquent le manuel des castors juniors pour une tablette, les conseils de Pascal à distance, les réseaux sociaux ou des tuttos et leurs lampes de poche pour des téléphones portables... . Pour affronter des monstres et créatures fantastiques. Ils ne reculent devant rien ! Leur principale force réside dans leur trio et l'esprit d'équipe qui les anime.

05/2022

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Critique littéraire

Donnez-nous des maîtres qui célèbrent l'Ici-Bas. Lettre à Emilie Verhaeren Suivies de la Lettre d'un jeune travailleur

Lorsque Rilke rencontre Verhaeren en 1905 dans l'appartement du poète belge à Saint-Cloud, Rilke, à presque trente ans, est encore le secrétaire de Rodin. Verhaeren, à cinquante ans, est déjà au faîte de son ouvre et jouit d'un immense prestige dans l'Europe entière. Avant même qu'ils ne se soient parlé, Rilke se sent " de bonnes affinités silencieuses " avec Verhaeren. Les années ne feront que renforcer ce premier sentiment. À Stefan Zweig, qui écrit sur le poète belge, Rilke déclare en 1907 : " On n'exagère jamais lorsque, pour parler de Verhaeren, on reporte tel quel sur son œuvre tout l'amour qu'on éprouve pour son être. " Verhaeren meurt accidentellement le 27 novembre 1916 à la gare de Rouen : " La mort effroyable de Verhaeren, écrit Rilke, ma touché au plus profond de moi-même, comme une privation intime, c'était l ami qui avait et me communiquait la plus grande force. " Car si Verhaeren, par sa nature, arrive à forcer la porte de l'univers, Rilke doit attendre patiemment, douloureusement, qu'elle s'ouvre à lui. En janvier 1919, Rilke découvre un recueil posthume de Verhaeren, Les Flammes hautes. Tout à coup le passé ne semble plus mort, un message se transmet de poète à poète, la communion reprend : " La vie [... ] à présent veut continuer ; ma passion est de louer, entre toutes les voix qui se sont élevées alors et méritent toujours de vivre, la voix puissante et véridique du grand ami. " De la voix du poète revenue en février 1922 pour lui faire écrire dans un même " ouragan " la fin des Élégies et les Sonnets, il tire un texte étonnant, rédigé entre la Dixième et la nouvelle Cinquième élégies : la Lettre du jeune travailleur. Cette lettre est adressée à un poète, " Monsieur V. ", initiale derrière laquelle se devine sans peine la référence à Verhaeren. Dans un mouvement de colère, le jeune ouvrier lui confie son profond malaise à l'égard d'une compréhension dévoyée du christianisme et lui rapporte cette prière d'un ami très proche : " Donnez-nous des maîtres qui célèbrent 17ci-Bas. " Désormais libéré des contraintes qui l'étouffaient et parvenu à son tour à la pleine possession de son art, Rilke conclut la lettre à Verhaeren par ce suprême éloge : " Vous êtes, vous, un de ces maîtres. "

09/2006

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Beaux arts

Miodrag Mica Popovic (1923-1996). Peindre à travers les mailles du rideau de fer

"Ce livre que Milica Zivadinovic consacre à l'oeuvre de Popovic est d'autant plus important qu'il révèle avec une singulière pertinence que cette "conscience européenne " n'a pas cessé, en dépit d'un rideau de fer qui l'a coupée en deux pendant près de cinquante ans, d'être une réalité pour des artistes comme Mica Popovic, pour lequel Paris aura été une étape décisive. Si l'on n'y prend garde, si l'on n'accorde pas toute l'attention qu'elle mérite à une oeuvre comme la sienne, l'histoire de l'art du XXe siècle continuera d'être hémiplégique, à tout le moins boiteuse et partielle... L'histoire de l'art, de la peinture, doit savoir se tenir à distance des injonctions de cette Histoire qui trace sur les cartes des frontières qu'elle efface bientôt... Au bout du compte - et je veux espérer que ceci n'est pas une illusion -, les pages de ce livre renouent à leur manière avec celles qu'écrivit Stefan Zweig en 1941, dans un temps où l'Europe était écrasée, meurtrie et avilie par la domination nazie, pages où il évoque les années d'avant la Première Guerre mondiale où "on apprenait soudain une nouvelle façon de voir (il vient de citer les impressionnistes et les pointillistes de Paris, Munch le Norvégien, Rops le Belge et leurs prédécesseurs méprisés, Grünewald, le Greco et Goya) et en même temps, en musique, grâce à Moussorgski, à Debussy, Strauss et Schoenberg, des rythmes et des timbres nouveaux ; le réalisme faisait irruption dans la littérature avec Zola, Strindberg et Hauptmann, le démonisme slave avec Dostoïevski, une sublimation et un raffinement du verbe poétique jusqu'alors inconnus avec Verlaine, Rimbaud, Mallarmé. Nietzsche révolutionnait la philosophie... " Ce sont toutes ces pages qui sont un hymne à la culture européenne qu'il faudrait citer. Notre mémoire, notre conscience de ce qu'a été et de ce que doit être la culture européenne, doit être au diapason de ce que Zweig a pu décrire, un temps d'échanges et de défis fertiles. C'est en dépit d'une histoire implacable de conflits politiques, guerriers et idéologiques, que s'est construite l'oeuvre de Mica Popovic. L'ceuvre d'un Serbe, d'un Yougoslave qui aura avant tout été un peintre européen". Pascal Bonafoux, extrait de la préface

06/2014

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Science-fiction

Territoire gris

Ce roman présente un entrelacs de différentes époques du futur. Le lecteur y rencontrera trois destinées situées à des époques éloignées les unes des autres, mais reliées entre elle par l'archéo-tourisme du futur, les conférences historico-sensorielles proches du voyage dans le temps et par le fil rouge que constitue la fameuse clef de Yodel ! Le couple de Yodel et Maelia : la société du XXIIe siècle, celle de l'après ère nucléaire, civilisation des complexes où les hommes se sont réfugiés. A l'image du complexe 13 B, où le principe de précaution a été poussé au paroxysme, et où l'on n'a plus le droit de se toucher. Pire, les programmes de manipulation scientifiques sur les humains sont à l'oeuvre. Certains ont réussi à fuir les complexes et forment des communautés organisées dans les décombres de Paris et de ses proches banlieues. Yodel et Maelia les ont rejoint et avec leur aide réussiront à contrer les projets aliénants de ceux des complexes. Le couple de Stefan et Maude : la société du XXIVe siècle sur terre où les gens vivent dans des cités aériennes suspendues pour laisser la place à l'agriculture au sol. Passé 50 ans, vous étiez invité à l'Interruption Volontaire de Vieillesse. Mais les " too old " s'organisent... et résistent. Le couple d'Alexis et Ginger : la société du XXVe siècle exilée dans l'espace - pour fuir la terre devenue insalubre - émiettée dans des stations orbitales type New Earth 22. Société avec ses refoulés - les TF " Too Fat ", les trop gros renvoyés de force sur terre pour des cures d'amaigrissement - ses sous-hommes, les " kapas " entretenus pour offrir des organes de rechange aux plus vieux, aux plus sages, ses " hors la loi " envoyés au bagne, c'est-à-dire condamnés à coloniser de nouvelles planètes dans des galaxies lointaines après des années lumières de voyage en état de léthargie, sans espoir de retour...Alexis et Ginger seront exilés avec quelques autres et retrouveront une planète qui ressemble étonnamment à la terre. Un débat de fonds imprègne tout le roman ; celui de la tolérance - et de l'intolérance - de l'homme pour l'homme. Quelles que soient les sociétés imaginées dans ce récit, il y a des sous-hommes exploités par des " hommes supérieurs " ou " normaux ". Et une question qui restera ouverte : sera-t-on capable un jour de ne plus reproduire les erreurs du passé ?

03/2019

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Histoire de France

Le pouvoir des listes au Moyen Age. Volume 1, Ecritures de la liste

Les listes constituent une forme d'écriture très présente dans les textes du Moyen Age, quels que soient leur nature et leur genre. Cette forme syntaxique, graphique et sémantique singulière a été l'objet d'une enquête collective menée dans le cadre d'un projet interdisciplinaire de recherche intitulé "Pouvoir des listes au Moyen Age" (Polima), qui a bénéficié du soutien de l'ANR. Trois volumes collectifs rassemblent les études de cas issus des ateliers organisés dans le cadre de ce programme. Ils explorent les usages sociaux de cette forme d'écriture dotée de pouvoirs pragmatiques, poétiques et cognitifs. Ce volume propose une approche matérielle de la liste, qui vise à la saisir dans le rapport que son écriture construit avec le support ainsi qu'avec les lieux, démultipliés, de son installation (pages, livres, murs, monuments, reliquaires, objets du quotidien, etc.). Ces singularités documentaires, liées à des procédures ou à des jeux de dénombrement, permettent de rendre compte de l'abondance des listes dans les productions écrites du Moyen Age et d'interroger ce que les différentes scènes sociales du Moyen Age font de cet opérateur matériel et cognitif qui produit savoir et agency. Au cours de cette période, les listes et les formes de pensée qu'elles engendrent se transforment sous l'effet de l'apparition de nouveaux enjeux de dénombrement et de catégorisation. A l'arrière-plan des cas étudiés percent ainsi la transformation grégorienne de l'Occident, la formation du savoir scolastique et l'essor des rationalités pratiques. Ont collaboré à cet ouvrage : Claire Angotti, Pierre Chastang, Franck Cinato, Vincent Debiais, Caterina Donati, Ayelet Even-Ezra, Laura Kendrick, Catherine Kônig-Pralong, Julie Lemarié, Elisa Pallottini, Stefano Riccioni, Martha Rust.

07/2019

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Sciences politiques

La démocratie, état critique

Ces dernières années, l'extraordinaire fortune du terme « gouvernance » n'est certainement pas due au hasard, pas plus que la terminologie de l'évaluation et celle de la transparence qui l'accompagnent. « Gouvernance », « évaluation », « transparence » : voilà la nouvelle trinité d'une religion elle-même nouvelle, la religion managériale. Mais cette gouvernance est-elle compatible avec la démocratie ? Ne s'apparente-elle pas plutôt à une technologie gestionnaire qui aurait pour objectif à la fois d'esquiver la démocratie et, à terme, de lui substituer un nouveau paradigme de légitimité ? C'est là l'un des points majeurs que cet ouvrage tente d'élucider.Le paradigme de la légitimité démocratique a été attaqué de trois côtés : par la mondialisation du capitalisme, par des pratiques de gouvernance qui ruinent la dimension publique du politique et par une dérive de la démocratie elle-même, soit la distance qui s'est créée entre « la caste de pouvoir » et les citoyens ordinaires. Au-delà du diagnostic de l'état critique de la démocratie, le présent ouvrage a également pour ambition de montrer par quelles voies en sortir. Yves Charles Zarka est philosophe, professeur à la Sorbonne et à l'Université Paris Descartes. Il dirige la revue Cités (PUF) et a entrepris depuis une quinzaine d'année, entre autres choses, de repenser les fondements des démocraties occidentales. Son travail connaît une large réception internationale. Il a récemment publié Le Monde émergent 1 « Lieux » (Armand Colin), Le Monde émergent 2 « L'inappropriabilité de la Terre » (Armand Colin), Repenser la démocratie (Armand Colin) et Refaire l'Europe (avec Habermas) (PUF). Ont également contribué à ce volume : Gianfranco Borrelli (Naples), Maeve Cooke (Diblin), John Dunn (Cambridge), Franck Fischbach (Nice), Christian Godin (Clermont-Ferrand), Christian Lazzeri (Paris-Nanterre), Paul Mathias (Paris), Jacques de Saint Victor (Paris-Saint-Denis), Stefano Petrucciani (Rome), Jacques Taminiaux (Boston), Francesco Saverio Trincia (Rome), Hans Vörlander (Dresde).

10/2012

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Policiers

Le mal en soi. Une enquête de Damiano Valente

Automne 2016. Castellacio, petit bourg du Sud de l'Italie. Le cadavre d'une jeune fille est retrouvé pendu par les poignets avec du fil barbelé aux branches d'un saule. Sa tête décapitée gît entre les racines, ses yeux vitreux fixent Damiano Valente. Valente, c'est le Chacal, un écrivain à succès de " true crime " , hanté par le passé et condamné à traîner sa jambe brisée. Depuis trente et un an, il traque sans relâche le meurtrier de Claudia, sa meilleure amie sauvagement assassinée au cours de l'été 1985. Aidé de son ami le commissaire De Vivo, il se lance sur les traces de celui que la presse a baptisé " l'homme du saule " . Eté 1985. Castellaccio, Flavio, jeune orphelin originaire de Turin, débarque chez son grand-père après la mort de sa mère. Rien n'est gagné d'avance avec cet homme bourru. En compagnie de ses nouveaux amis Stefano, Claudia, Damiano et du brave Jack, énorme chien au pelage noir, Flavio découvre l'insouciance, l'amour, la vie loin de Turin, dans la magnifique région du Cilento, à quelques coups de pédales de la mer et de la montagne. Et si le bonheur était à portée de main ? C'est oublier un peu vite que le mal n'est jamais loin... Le Mal en soi, c'est le mal qui habite le tueur en série qui sévit à Castellaccio, mais c'est aussi celui qui torture les héros, c'est le destin qui frappe et c'est cette noirceur qui palpite en chacun de nous. Le Mal en soi, c'est aussi le mal qui imprègne le village de Castellaccio depuis trente et un ans, et peut-être depuis bien plus longtemps...

03/2018

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Sports

"L’étrange malédiction" du Benfica Lisbonne en Europe de Bela Guttmann à José Mourinho

L'histoire du Benfica Lisbonne dans les coupes d'Europe des clubs est celle d'un double paradoxe. Le premier paradoxe est qu'au début des années 1960 la formation lusitanienne fut un successeur totalement inattendu du Real Madrid de Di Stefano, Puskas, Gento, Kopa, Santamaria qui avait remporté les cinq premières éditions de la coupe d'Europe des clubs champions entre 1956 et 1960. Les Aigles " prirent " la place qui était promise au FC Barcelone, aux meilleures formations italiennes, anglaises, allemandes, au stade de Reims, voire aux meilleures équipes du bloc communiste. Le second paradoxe du Benfica Lisbonne dans les coupes européennes des clubs est que tout en demeurant une formation très compétitive depuis plus d'un demi-siècle, les Aigles n'ont plus conquis un trophée européen, s'inclinant notamment huit fois en finale entre 1963 et 2014. Au cours de cette étude couvrant un quart de siècle, 1975-2000, l'auteur cherche à comprendre pourquoi le Benfica Lisbonne n'a remporté aucun trophée européen, alors qu'entre 1976 et 1997 les Aigles se sont hissés treize fois en quart de finale, six fois en demi-finale, trois fois en finale. Manque ou insuffisance de footballeurs de dimension internationale en raison de la faiblesse de la surface financière du Benfica Lisbonne par rapport aux clubs européens des pays les plus riches, phénomène amplifié par l'arrêt Bosman ? Déficit physique par rapport aux meilleures formations britanniques, allemandes, néerlandaises, belges ? Déficit tactique et défensif par rapport aux équipes italiennes les plus performantes ? Management déficitaire concernant le recrutement des joueurs et des coaches ? Approche philosophique du football trop " romantique " et " esthétique " privilégiant le beau geste au détriment de l'efficacité finale à la différence de son voisin et rival du nord le FC Porto ? Véracité et prophétie auto-réalisatrice de la " malédiction " du " sorcier " juif hongrois Bela Guttmann ?

07/2019

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Sociologie

40 ans de musiques hip-hop en France

Passées en quatre décennies du statut de pratiques artistiques confidentielles à celui de courant esthétique majeur, les musiques hip-hop portent des innovations fondées sur de nouvelles techniques instrumentales (DJing, sampling, etc.) et vocales (interprétations rappées, ragga, human beatboxing, etc.). En tant que musiques de producteurs, elles sont à l'avant-garde des mutations que connaissent les industries musicales sous l'effet de l'informatisation puis de la numérisation de la création. En France comme dans de nombreux autres pays, leur essor a contribué à diversifier les musiques populaires et à en renouveler les pratiques. Pourtant, la valorisation culturelle de ces oeuvres, situées au carrefour de tensions sociales vives, demeure contestée. Première synthèse des connaissances sur les musiques hip-hop, cet ouvrage mêle résultats d'enquêtes inédites et état de la recherche en sciences sociales. Il révèle l'ampleur des transformations politiques, économiques, sociologiques, géographiques et esthétiques auxquelles elles participent.

06/2022

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Droit pénal

Cheminer avec Delmas-Marty. Mélanges Ouverts

Professeur des Universités, puis Professeur au Collège de France, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, Docteur honoris causa de nombreuses universités étrangères, Mireille Delmas-Marty, tout au long d'une carrière de plus de cinquante ans, a constamment, dans une démarche visionnaire, ouvert des chemins nouveaux, explorant des champs juridiques encore en friche et des domaines à peine émergents. Du droit pénal des affaires aux droits de l'homme, du Corpus juris européen à la recherche d'un Jus commune universalisable, elle s'est toujours attachée à penser un droit qui n'existe pas, ou pas encore, et dont l'actualité, qu'elle soit politique, économique, sanitaire ou écologique, rappelle brutalement la nécessité. Mettant en mouvement "les forces imaginantes du droit" , après avoir proposé une nouvelle procédure pénale, puis un parquet européen, elle a lancé les "réseaux ID" (Internationalisation du droit mais aussi Imagination et Droit) pour étudier, avec des universitaires et des praticiens notamment européens, brésiliens, chinois, états-uniens, les processus transformateurs et les équilibres dynamiques qui résultent d'une mondialisation désormais inéluctable. Tour à tour poète, sculptrice, paysagiste, navigatrice, météorologue, Mireille Delmas-Marty s'est mise en quête de métaphores (nuages, vents, boussole) pour décrire ces processus et équilibres, en ouvrant la pensée juridique à l'apprentissage de la complexité, et en "ré-imaginant" une nouvelle façon de raconter l'avenir dans le "grand récit-aventure de la mondialité" . Cet ouvrage rend compte de la singularité de cette oeuvre. Chaque auteur a été invité à interagir avec tout ou partie de l'oeuvre, pour dialoguer avec elle et continuer à inventer de possibles chemins juridiques pour tenter de faire face aux défis actuels et plus encore à ceux de demain.

01/2023

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Comics Super-héros

Destiny of X Tome 20 . Edition collector

Les X-Men comprennent que le problème des Broods, ces extraterrestres dangereux et parasites, n'est pas autant réglé qu'ils le pensaient ! Les Maraudeurs de Kate Pryde vivent leur dernière aventure... la conclusion d'une histoire vieille de deux milliards d'années. Wolverine découvre les véritables plans du Fauve, et ils sont terrifiants ! Jubilé et ses amies concluent leur folle épopée. Et Dents de Sabre est-il prêt à affronter... d'autres Dents de Sabre ? Alors qu'une nouvelle saga commence dans la série X-Men de Gerry Duggan (Iron Man), deux séries referment leurs portes : X-Terminators et surtout Marauders, une série qui est au sommaire des titres mutants depuis le relaunch House of X / Powers of X ! Cela annonce bien sûr des nouveautés pour la suite, car le rendez-vous bimensuel des mutants n'est pas prêt de tirer sa révérence !

11/2023

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Esthétique

Libre cours. A l'épreuve de l'oisiveté

Par son originalité et la simplicité apparente de son style alerte Marion Milner occupe une place à part dans le panthéon de la pensée psychanalytique. Sa réflexion sur la créativité dans la séance comme à l'extérieur de ce cadre sont une source constante de renouvellement pour la réflexion. Sa perspective s'inscrit dans le sillon tracé par Winnicott : il s'agit pour elle de souligner les mouvements susceptibles de favoriser l'authenticité d'un sujet - en s'affranchissant de la pression que peuvent exercer sur lui ceux qu'il aime ou qu'il redoute. Dans ce livre, la réflexion emprunte le chemin de l'analyse des états d'âme qui accompagnent les variations du quotidien dans les situations les moins bien balisées. C'est ainsi que l'auteur est amenée à poser la question de la vacance : que faire de son temps libre ? Si l'on a des certitudes sur le monde, une telle interrogation disparait. Mais si l'on est moins affirmatif, plus conscient de l'identité des autres que de la sienne propre, le problème devient réel. Le risque de vivre par raccroc, à la remorque de l'autre, de ses désirs et de son bien être, s'accroit. En l'occurrence, malgré leur émancipation, la question reste cruciale pour bien des femmes. Faisant recours à une méthode tient de l'enquête, de la psychanalyse et de l'observation de soi, l'auteur, qui a mené constamment une double activité de peintre et de psychanalyste, s'efforce de recenser et d'analyser les mouvements intimes de la vie quotidienne pour parvenir à cerner ce qui nous rend créatif et peut arracher notre pensée aux ornières du conformisme, de la routine et de la complaisance. Pour y parvenir, Marion Milner part de l'analyse de son journal intime. Elle en reprend les notations cursives pour en souligner certains aspects imprévus et profonds. Au demeurant, lorsque certaines de ses pensées sont consacrées aux jours les plus noirs de la décennie précédant la seconde guerre mondiale, elles offrent une ressaisie remarquable de l'écho intérieur de la montée des fascismes en Europe. Libre cours rappelle alors les plus belles pages du Monde d'hier de Stefan Zweig. A ce titre, comme le souhaite l'auteur, le livre permet "à toute personne ordinaire de prendre conscience de certains des processus à l'oeuvre à l'intérieur d'elle-même". Et de ce qu'il en advient en temps de crise.

07/2023

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BD tout public

Les chemins du fantastique. Tirage numéroté et signé

Guillaume Sorel voit le jour à Cherbourg en 1966. Entre 1982 et 1990, il enchaîne une école d'architecture, une école d'arts appliqués à Lyon et l'Ecole supérieure des beaux-arts à Paris. Amateur de littérature fantastique, il prête son talent d'illustrateur à des magazines et à des éditeurs de jeux de rôles. Ce secteur lui permet de rencontrer Thomas Mosdi, avec lequel il imagine L'île des morts, une série d'albums alliant un scénario lovecraftien avec un graphisme gothique, le tout sous le titre évocateur du célèbre tableau d'Arnold Bôcklin. En 1996, il débute la série Mens magna écrite par Froideval et, en 1999, le tandem Mosdi-Sorel se reforme pour le diptyque Amnésia dont Michel Crespin - une des influences dont se réclame Sorel - réalisera les couleurs. En 2000, Guillaume Sorel signe Mother, son premier album solo. Une guerre psychologique totale entre une mère et un fils, tous deux aux portes de la folie. Le " style Sorel " vient de naître. Et ce n'est que l'amorce d'une montée en puissance. Avec Mathieu Gallié, il imagine les aventures d'Algernon Woodcock, un jeune médecin de petite taille arpentant une Ecosse peuplée de créatures surnaturelles. En effet, le dessinateur affiche depuis toujours un faible pour la littérature fantastique européenne des XIXe et XXe siècles. Son roman graphique, Mâle de mer, paraît en 2009. Scénarisé par Laêtitia Villemin, il est l'unique ouvrage en noir et blanc réalisé par ce prince de la couleur. En 2012, il réussit avec brio l'adaptation du roman de Laurent Seksik, Les derniers jours de Stefan Zweig. En 2013 et 2014, il enchaîne deux albums en solo : Hôtel particulier et Le Horla, une adaptation libre de Maupassant. Plus que jamais, les dessins dépassent les apparences du réel pour plonger dans des univers où tout - même et surtout l'indicible - semble possible. J'ai tué Abel, scénarisé par Serge Le Tendre, inaugure, en 2015, une collection dédiée aux plus grands crimes qui ont marqué l'humanité. Bluebells Wood, en 2018, démontre l'évidence : Guillaume Sorel est un auteur complet. Textes, dessin et couleurs sont la Trinité de son univers. De fin 2015 à début 2017, il délaisse pour un temps la bande dessinée pour se consacrer à son travail d'illustrateur et de peintre. Les Chemins du Fantastique présente une grande partie de cette fête de la créativité : la mer, la nature, le rêve, l'art, sans oublier un monde animal vivant à côté du monde humain et, bien sûr, la féminité que Sorel se plaît à faire vivre sous tous ses atours.

11/2018

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Faits de société

13 mystères de la Côte

La Côte d'Azur et Monaco ne sont pas seulement riches par le prix des terrains, le patrimoine de leurs résidents et les fortunes abandonnées sur les tapis verts de leurs casinos. Cette région, bénie des dieux, abrite aussi tous les diables de la criminalité. Ceux qui commettent les crimes et ceux qui les protègent. A travers le récit de treize mystérieuses affaires, Roger-Louis Bianchini nous fait ici de stupéfiantes révélations où l'on voit triompher de la vérité une justice sous influence, des policiers corrompus, les liaisons dangereuses unissant mafieux, affairistes et politiques. Il revient ainsi sur la mort de la députée Yann Piat, grâce aux confidences inédites d'un commissaire des RG. Il démonte, pour la première fois, le double complot qui a présidé à la mort d'Edmond Safra, le milliardaire libanais, dans l'incendie de son appartement. Il a enquêté sur la profanation du tombeau de Stefano Casiraghi qui met au jour la tentative de la mafia de récupérer les parts en blanc que celui-ci détenait dans plusieurs sociétés monégasques. Pour cette affaire, comme pour les autres, Roger-Louis Bianchini apporte à chacun de ses récits des éléments inédits rassemblés par des contre-enquêtes riches en scoops et propres à provoquer de nouveaux scandales. Même dans les plus connues, comme celle du " casse du siècle ", où il révèle que Spaggiari n'était pas le " cerveau " ni le chef du gang des égoutiers. Il ne manquait qu'une secte pour compléter le tableau rouge comme le sang et noir comme les romans du même nom. Elle est bien présente dans l'incroyable scénario retenu par la police et la justice après la découverte de deux cadavres dans une luxueuse résidence de Villefranche-sur-Mer, le 10 avril 1991. Le dossier s'est clos sur un meurtre suivi d'un suicide alors qu'il s'agit, en fait, d'un double assassinat rituel. C'est - aussi - l'intérêt de ce livre que de sortir de l'ombre des histoires où elles avaient été soigneusement cachées.

06/2005

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Football

Footballeurs de légende

Le football, c'est le sport-roi, le sport universel. Tous les enfants tapent dans un ballon dès le plus jeune âge, parfois sur le sable ou le bitume ; ils se rêvent un destin, leurs yeux brillent comme les étoiles du foot qu'ils admirent. La Coupe du monde est l'événement sportif le plus suivi, avec les Jeux Olympiques : tout un pays peut s'unir derrière son équipe nationale - souvenons-nous des sambas joyeuses au Brésil ou du peuple de France défilant sur les Champs-Elysées au moment des grands triomphes. Les Coupes d'Europe mobilisent les supporters, les championnats nationaux constituent des feuilletons perpétuels. Match après match, génération après génération, des champions hors norme, des génies du ballon rond écrivent l'histoire du sport. On évoque encore les exploits de Puskás, Di Stéfano, Garrincha, Pelé ou Kopa... Ceux de Cruyff, Beckenbauer, Platini, Maradona, Zidane ou Romário ; aujourd'hui, on admire Messi, Ronaldo ou MBappé... Le football, c'est en fait une passion internationale. Partout, les supporters s'enflamment pour leur équipe ; ils perpétuent aussi des rivalités séculaires entre clubs ennemis. Aucun autre sport ne déchaîne pareille ferveur. Pierre Lagrue recrée ici le destin de 30 footballeurs parmi les plus célèbres, en retraçant leur vie et leurs succès, que Philippe Lorin incarne grâce à ses pastels originaux et inédits, plus évocateurs qu'une photo prise sur le vif. Un hommage à ces sportifs de légende qui continuent de nous faire rêver. Historien du sport et écrivain, Pierre Lagrue a notamment publié Le Tour de France (2004), Le Siècle olympique (2012), Champions en or (2019), Ils sont fous ces champions ! (2020), et aux Editions de Paris : Cyclistes de légende (2021). Philippe Lorin est l'auteur de nombreux ouvrages retraçant par pastels, aquarelles ou dessins, les biographies de personnages célèbres : Charles de Gaulle, Victor Hugo, Colette, Céline, Brel, Brassens, Ferrat... Parmi les plus récents, dans le domaine sportif, figurent Champions en or et Cyclistes de légende.

04/2022

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Critique

Bestiaire de Bosco

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06/2024

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BD tout public

Oracle Tome 4 : Le Malformé

Hier beau et admiré de tous, aujourd'hui hideux, bossu, malingre. Il doit sa déchéance à Apollon qui, jaloux de son succès auprès des femmes et surtout d'Aphrodite, l'a rendu difforme. Le voici désormais objet de répulsion et de moqueries. Mais il est intelligent et sait s'adapter. S'il ne peut conquérir la sublime déesse grâce à son apparence, il la séduira par ses talents de maître-queux. Auprès des Satyres et des cruelles Ménades, il découvrira l'art culinaire et la sorcellerie. Prêt aux pires transgressions, il étudiera. Et il deviendra si subtil dans l'alliance des épices, des senteurs et des saveurs, qu'Aphrodite en oubliera sa laideur. La plus éclatante des revanches sur Apollon.

10/2014

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Littérature étrangère

Hôtel DF

Frank Henestrosa est journaliste intermittent et poète à ses heures. Surnommé l'Artiste, il se définit lui-même comme " un médiocre et un lâche ". La rédaction d'articles sans intérêt lui ayant néanmoins rapporté la somme de 5000 pesos, il décide de s'offrir quelques jours de vacances à l'hôtel Isabel - un hôtel calme et abordable du centre de Mexico, essentiellement fréquenté par des touristes. Au fil des pages, Henestrosa brosse le portrait mordant des personnages qui peuplent cet hôtel, retraçant leurs rencontres, leurs errances. À ses côtés, nous croisons Stefan Wimer, touriste allemand amateur d'alcool, de cocaïne et de filles brunes ; Laura Gibellini, belle Andalouse (avec qui Frank aura une brève aventure) ; le peintre d'avant-garde Gabriel Sandler et sa jeune cousine Sofía amoureuse de lui (elle sera tuée par des dealers) ; Roberto Davison, acteur sur le déclin, et sa femme, l'ancienne mannequin Gloria Manson ; Miguel Llorente, patron d'une confiserie, et bien d'autres encore qui croisent leurs chemins. Sans oublier les réceptionnistes, les femmes de chambre et quelques malfrats qui se sont glissés parmi eux et ont fait de cet hôtel tranquille leur quartier général. " Les visiteurs étrangers ne perçoivent pas ce qui se passe dans cet endroit. Eux aussi ont été absorbés par le mouvement d'une ville qui dépasse leur imagination. Les délinquants se promènent à leur aise et personne ne peut arrêter leur sourire. Et pourtant on ne cesse d'y survivre. Les pensionnaires de cet hôtel semblent unis par un même malheur. Le DF [District Fédéral, appellation officielle de Mexico] s'est concentré dans un édifice en pierre et de nombreuses vies sont en danger. Le drame croît de façon silencieuse et continue sous le regard de Frank Henestrosa, un homme sans ambition, dépourvu d'opinions et de sujets importants. C'est à lui que revient de raconter l'histoire. De multiples voix se fraient un chemin dans le roman, et si nous prêtons un peu d'attention à ce qui s'y passe, nous nous apercevrons que dans cet hôtel existe aussi une chambre pour chacun de nous. Étrangers, artistes, sicaires, acteurs, hommes sans destin romanesque, tous se sont rassemblés dans l'ombre et la lumière d'une ville que personne ne pourra raconter : le District Fédéral. " Comme le décrit Guillermo Fadanelli, cet hôtel est en quelque sorte un microcosme de la capitale folle et menaçante qu'est Mexico, une ville où le danger rôde à chaque coin de rue, où l'on ne peut jamais être sûr d'avoir la vie sauve. Comme dans ses précédents ouvrages, l'auteur porte un regard désabusé, souvent plein de dérision, sur ses semblables, dressant un constat lucide, cependant dénué de tout jugement moral.

02/2012

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Musicologie

Revue de musicologie Tome 107 N° 1 (2021)

Un grand amour de Beethoven. Parcours de Brigitte et Jean Massin Esteban Buch Pratiques de l'écoute en disposition de salon. Une enquête historique et empirique Emmanuel Reibel et Benoît Haug Notes et documents Le fonds de manuscrits musicaux de Maurice Ravel des Archives du Palais princier de Monaco Manuel Cornejo Nécrologie En souvenir d'Yves Gérard (1932-2020) Jean-Michel Nectoux, Achille Davy-Rigaux et Catherine Massip Daniel Heartz (1928-2019) Michel Noiray Comptes rendus Du bruit à la musique. Devenir organiste, M. Balthazar Lucille Lisack The Cambridge History of Music Criticism, dir. Chr. Dingle Katherine Ellis Bourdieu et la musique. Enjeux et perspectives, dir. P. Kaelblen, I. Kirchberg et A. Robert Isabelle Mayaud Les "bandes" de violons en Europe. Cinq siècles de transferts culturels. Des anciens ménétriers aux Tsiganes d'Europe centrale, L. Charles-Dominique Forence Gétreau London Voices, 1820-1840. Vocal performers, practices, histories, dir. R. Parker et S. Rutherford Edward Gillin Discordant Notes. Marginality and Social Control in Madrid, 1850-1930, S. Llano Aimée Boutin Une pluralité audible ? Mondes de musique en contact, dir. Talia Bachir-Loopuyt et A. Damon-Guillot Luc Charles-Dominique The Powers of Sound ans Song in Early Modern Paris, N. Hammond Leendert van der Miesen Sex, Death & Minuets. Anna Magdalena Bach and Her Musical Notebooks, N. Hammond W. Dean Sutcliffe The Cambridge History of Sixteenth-Century Music, dir. I. fenlon et R. Wistreich Richard Freedman The Cambridge Encyclopedia of Historical Performance in Music, dir. C. Lawson et R. Stowell Benoît Haug Operatic Geographies. The Place of Opera and the Opera House, dir. S. Aspden Mark Everist El músico como intellectual. Adolfo Salazar y la creación del discurso de la banguardia musical espanola (1914-1936), Fr. Parralejo Masa Stefan Etcharry Coquettes, Wives, and Widows. Gender Politics in French Baroque Opera and Theater, M. Ray Lola Salem Kunst, Spiel, Arbeit. Musikerleben in Deutschland, 1850 bis 1960, M. Rempe Alexander K. Rothe La création musicale à Montréal de 1996 à 2006 vue par ses institutions, A. Couture Gilles Demonet Sense and Sadness. Syriac chant in Aleppo, T. Jarjour Estelle Amy de la Bretèque Analytical Essays on Music by Women Composers. Secular and Sacred Music to 1900, dir. L. Parsons et B. Ravenscroft Susan Wollenberg Paul Dukas. Legacies of a French Musician, dir. H. J. Minors et L. Watson Cécile Quesney Decomposed. The Political Ecology of Music, K. Devine Gavin Williams Ruinas sonoras de la modernidad. La canción popular sefardí en la era post-tradicional, E. Seroussi, trad. et éd. S. Asensio Llamas Susana Weich-Shahak Journal d'un critique musical lyonnais (1907-1940), L. Vallas, intro. Ph. Roger et J. Dorival, éd. J. Dorival Yves Balmer La ricerca musicologica in Italia. Stato e prospettive, dir. A. Caroccia Giulia Gio

04/2021

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Sciences historiques

Le Meilleur pain du monde. Les boulangers de Paris au XVIIIème siècle

Le bon pain d'autrefois, le pain fait à l'ancienne : autant d'expressions qui évoquent un temps où le pain était au cœur de la vie, où le partage du pain en famille ou au travail était un geste quotidien et l'offrande de pain bénit un rituel dominical. Pour comprendre le sens de ces traditions, il faut imaginer le Paris du XVIIIe siècle. Des fournils aux étals des marchés, les activités liées au pain animent la ville, de jour comme de nuit. Le pain est alors une denrée de première nécessité, et la boulangerie un véritable service public qui mobilise sans cesse la police. Mais sa fabrication ne relève pas que du savoir-faire du boulanger, elle dépend d'un environnement que nul ne peut maîtriser, et la peur même d'en manquer en fait un symbole. Que le pain gris remplace le pain blanc - le pain que préfèrent les Parisiens - et les voilà dans la rue. " Si le pain ne diminue, nous exterminerons le roi et tout le sang des Bourbons ", proclament des affiches lors du couronnement de Louis XVI. Quinze ans plus tard, les femmes iront à Versailles chercher " le boulanger " car c'est au roi qu'il revient d'assurer la subsistance de ses sujets. Stevan Kaplan fait revivre de façon magistrale cette longe chaîne du pain à laquelle toute la ville participe, et en premier lieu les boulangers. Acteurs trop oubliés de la vie politique et économique de l'Ancien Régime, ils forment l'une des plus anciennes corporations de Paris et n'en respectent pas toujours les règles : si les maîtres boulangers sont censés révéler les secrets de leur métier à leurs apprentis, ceux-ci sont souvent corvéables à merci. Rares sont les compagnons qui réussiront à s'établir. En fin de compte, la réputation des maîtres boulangers est leur capital le plus précieux, puisqu'elle leur assure à la fois le crédit de leurs fournisseurs et la fidélité de leur clientèle. Pour avoir le " privilège " de faire le meilleur pain du monde, il faut aussi savoir faire commerce et même bien choisir son épouse.

01/1996

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Montagne

L'Alpe N° 91, hiver 2020 : Neige et glace, le goût de l'hiver

Dans son numéro d'hiver, L'Alpe revient sur un élément constitutif des identités alpines, la neige, à travers ses trois âges : l'ère des sociétés traditionnelles, le tout-ski et enfin la crise climatique actuelle. - Les saisons comme les météores ont une histoire. L'étude de la perception de l'hiver permet d'explorer les différents usages sociaux de la neige. Quelle place occupait-elle dans les sociétés alpines traditionnelles ? Un fléau, car synonyme de froid et d'immobilité, auquel il fallait s'adapter, ou bien une opportunité pour échapper aux travaux des champs et développer d'autres activités ? - La perception des couleurs de la neige comme celle de ses différents états varient fortement d'une culture à une autre, d'une langue à l'autre. Un abécédaire tout en nuances de blanc. - " Bureau des souvenirs retrouvés. N°1, le ski ". Le musée alpin de Berne inaugure une nouvelle forme d'exposition participative en proposant au public de venir enrichir ses collections par ses propres objets et souvenirs personnels. La première édition est consacrée aux joies de la glisse. - La raréfaction de la neige liée au réchauffement climatique interroge en profondeur notre relation à la montagne. Elle remet notamment en question le modèle de développement mis en oeuvre dans les Alpes depuis plus de soixante ans, pour lequel elle a été et reste un moteur économique et symbolique central. A quelles transformations nous invite sa présence incertaine ? - La Reine des neiges nous a accordé un entretien exclusif ! Qui se cache derrière ce personnage qui ravit tant les enfants au grand dam de leurs parents ? - La fonte actuelle des glaces laisse remonter à la surface des vestiges de la " guerre blanche " sur le front austro-italien en 1914-1918, quand les avalanches étaient détournées comme armes de guerre. Un témoignage photographique très impressionnant de l'Italien Stefano Torrione. - Ils sont glaciologues, nivologues, météorologues, pisteurs. Ils auscultent au quotidien les glaciers, constituent des bibliothèques de carottes de glace, scrutent l'évolution du manteau neigeux, anticipent les avalanches. Enquête sur les spécialistes de la neige et de la glace.

12/2020

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Récits de voyage

Lukanga Mukara. Voyage d'étude dans les profondeurs de l'Allemagne

Le destin de Hans Paasche (1880-1920) est hors du commun. Des steppes Massaïs à la campagne allemande, apôtre du changement, il met sa vie au service de cette idée apparemment simple : soldat, il devient militant pacifiste ; chasseur, il devient végétarien ; fils de politicien, il devient révolutionnaire, et ne cesse d'évoluer. Il va à l'encontre de l'évolution classique : en prenant de l'âge, on s'embourgeoise souvent - lui se désembourgeoise. Franchissant au fil du temps les barrières sociales et intellectuelles, il joue en permanence sur plusieurs tableaux : à la fois aventurier et père de famille, intellectuel et homme d'action, chrétien et fils des Lumières, bourgeois propriétaire et défenseur du petit peuple. Ses textes sont audacieux, profonds et empreints d'une ironie mordante ; il s'y appuie sur des valeurs et des connaissances classiques pour construire une pensée résolument moderne et iconoclaste. Le voyage d'étude de Lukanga Mukara dans les profondeurs de l'Allemagne (titre complet, 1912, inédit en France) est remarquable. Comme Hérodote, et davantage encore à la manière de Montesquieu, le chercheur africain Lukanga Mukara, guidé par sa curiosité scientifique, voyage pour faire progresser sa connaissance et celle de son peuple. Il est envoyé par son roi dans les profondeurs de l'Allemagne pour y étudier les coutumes et les comportements des indigènes... Les lettres qu'il envoie à son souverain pour partager ses découvertes sur ce drôle de pays sont à la fois pertinentes, drôles et sans concessions. Critique de l'hyperconsumérisme et du matérialisme effréné, plaidoyer pour l'écologie et un nouveau rapport de l'Homme à la Nature, incitation à un mode de vie plus sain et plus zen, apologie du relativisme culturel et de l'observation participante : difficile de croire que ce texte a 100 ans. Lire les lettres de Lukanga, c'est avoir le plaisir de découvrir un regard acéré, encore contemporain, sur notre plus proche voisin, à la veille de la première conflagration mondiale. En regardant dans le miroir que nous tend le voyageur africain, on réalise l'absurdité de choses qui nous paraissaient pourtant normales ; on prend conscience de la non-linéarité et la relativité du " progrès " ; et on comprend, peut-être, ces mots prononcés par Paasche au crépuscule de sa vie : " Il n'y a jamais eu d'époque qui ait réclamé d'action plus impérativement que la nôtre. Et jamais la tâche échue aux Hommes énergiques n'a été plus prometteuse de succès qu'aujourd'hui. Car alors même que l'être humain est si profondément abaissé, sont forgées les armes de l'esprit qui pourront servir à sa libération. " C'est peut-être ce livre qui a inspiré Le Palagui d'Eric Scheuermann, qui a eu tant de succès en Europe ces dernières années ; et les observations d'Hans Paasche s'inscrivent dans le droit fil de celles des humanistes Romain Rolland et Stefan Zweig.

09/2012

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Spiritisme

Nous sommes tous éternels

Le plus grand médium psychique américain, auteur du best-seller When Heaven Calls, propose un nouvel ouvrage dévoilant les secrets de l'au-delà et la vérité sur le ciel. Matt Fraser revient sur la grande question qu'on ne cesse de lui poser : " Qu'arrive-t-il après la mort ? " Nous aurions pu nous attendre à une réponse compliquée, or elle est très simple : Nous sommes tous éternels ! Matt Fraser fait part de son expérience de médium pour aider les personnes sur terre à surmonter des épreuves comme le deuil, en insistant sur le fait que la vie ne se termine pas avec la mort terrestre, qui n'est pas une fin, mais se poursuit dans le ciel (l'au-delà). Pendant notre vie terrestre, nos proches défunts sont à nos côtés, nous écoutent, nous aident à combattre les mauvais esprits. Ils sont accompagnés des anges et des esprits tels que les fantômes. S'appuyant sur des milliers de conversations avec l'Esprit, Matt lève le voile sur les révélations cachées de l'existence : - les évènements survenant lors de notre traversée - les belles réalités du ciel et de la vie éternelle - les anges gardiens qui nous protègent sur Terre (y compris nos animaux de compagnie décédés) - le rôle des rêves et les formes de manifestation des âmes aux vivants - l'amour, la romance, les âmes soeurs au-delà de la vie - les fantômes, les hantises, les âmes négatives, les vampires énergétiques, la protection psychique - le destin, le libre arbitre, la deuxième chance - les regrets, les excuses et le pardon du ciel - la compréhension de vos dons et buts - le karma, la bonté, la vie au coeur du flux divin - la reconnaissance des signes et des messages de nos proches depuis le ciel. Comme l'explique Matt, " nous avons tous notre propre "ligne téléphonique" pour communiquer avec le ciel. Tout ce que nous avons à faire, c'est trouver comment l'utiliser. " Révélée par des histoires jamais racontées, la sagesse de Nous sommes tous éternels " guérit le monde en nous assurant une forte connexion émotionnelle et spirituelle, fondement d'une vie saine " (Karamo Brown, vedette de Queer Eye et auteur de Karamo). Il nous inspire " avec sa certitude réconfortante que nous sommes tous éternels. " (Gloria Estefan).

08/2023

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Philosophie du droit

Mobilités et droit

Dans le langage courant, la mobilité renvoie au caractère de ce qui peut être déplacé ou de ce qui se déplace par rapport à un lieu, à une position. Cette définition prend corps dans le domaine juridique à travers de nombreux champs disciplinaires, qu'il s'agisse de l'histoire du droit, du droit privé, du droit public interne, du droit européen ou du droit comparé. En effet, la mobilité s'illustre de diverses manières, car elle concerne non seulement les sujets de droit que sont les personnes physiques et morales, mais également des objets de droit, par exemple les biens et les capitaux. En outre, s'intéresser à la mobilité dans son rapport avec le droit invite à s'interroger sur la mobilité du droit lui-même dans une perspective théoricienne et conceptuelle de circulation normative. En ce sens, la thématique proposée conduit plus largement à étudier les rapports qu'entretiennent ces deux notions : entre influence, protection, incitation, interdiction et conciliation, cet ouvrage laisse entrevoir quelques-unes des nombreuses connexions existantes entre les mobilités et le ou les droits.

01/2024

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Beaux arts

Narcisse et Echo. Discours, essais et poèmes (1961-2019)

Dès les commencements, l'écrit a occupé chez Markus Lüpertz une place décisive. Dans les années 1960, c'est sous l'égide des Dithyrambes de Nietzsche qu'il réalise ses premières grandes séries de toiles ; il intitule Hölderlin son exposition de 1982 à Endhoven, Bleiben Sie sitzen Heinrich Heine un bronze de 1984, Heine-Hölderlin une toile de 1985 ; et il initiera encore d'autres compagnonnages, avec les oeuvres de Michel-Ange, Nikolaus Lenau, Theodor Fontane, Stefan George ou Stéphane Mallarmé. Parallèlement, il présente ses propres poèmes. Certains, d'une teneur polémique, figurent déjà dans les catalogues des grandes expositions de Baden-Baden (1973) et de Cologne (1979), et semblent servir avant tout la promotion de l'oeuvre peint ; d'autres, d'inspiration lyrique, voire élégiaque, assimilent résolument l'artiste à la figure d'Orphée, poète des poètes, au début des années 1980 ; de plus en plus souvent, par la suite, Lüpertz conçoit parallèlement, mais sans visée illustrative, les images et les textes de ses catalogues ; plus tard, ces deux supports dialoguent à nouveau dans les livres d'artistes. Au-delà des poèmes, enfin, les articles et les discours se multiplient lorsque Lüpertz accède à une existence et à des responsabilités publiques. En 1981, il monte pour la première à la tribune à la Royal Academy de Londres ; en 1988, il est nommé à la tête de la Düsseldorfer Akademie ; il prend bientôt la parole dans des musées, au salon du livre de Francfort ; il est publié dans le Spiegel et le Frankfurter Zeitung... - La suite de sa carrière ne démentira jamais cette volonté d'exister conjointement sur la scène artistique, littéraire et publique. C'est à l'éditeur allemand Siegfried Gohr et à la maison BuchKunst Kleinheinrich que l'on doit, en 2007, la parution en un seul volume de plus de quarante ans de textes, poèmes et discours de Markus Lüpertz. Intitulé Narziß und Echo. Texte, Reden, Gedichte. 1961-2004, cet ouvrage de poids (600 pages) rétablit un certain équilibre entre le plastique et l'écrit, et permet d'apprécier, par un regard d'ensemble, l'intégrité et la complexité de cette figure d'artiste. Le choix de l'ordre chronologique, dans la présentation des textes, met en évidence la germination et la ramification de grands thèmes sous des formes très diverses. L'art et les artistes occupent, évidemment, une place de choix : du manifeste "dithyrambique" des années 1960 aux grands discours d'hommage du début des années 2000, en passant par les poèmes provocateurs de Baden-Baden et de Cologne, les journaux de résidence et de création, les textes d'accompagnement performés lors du dévoilement de grandes sculptures, les conférences, les articles et les interventions sur des thèmes multiples ("Thema und Kunst" , "Das Geld - die Kunst" , "Frauen und Kunst" , "Kunst und Kommerz" ...), cette thématique est abordée dans une impressionnante variété de genres. Mais tout aussi remarquable est la constance avec laquelle Markus Lüpertz s'adonne à une poésie beaucoup plus proche de la tradition et s'autorise, sans jamais tout à fait se départir d'une ironie sûre de ses forces et d'un sens poussé du burlesque, à puiser dans les thèmes communs (l'amour, la déception amoureuse, la déception, le deuil, la peur, la mort...) pour en offrir une déclinaison fort personnelle. Le contraste avec un "professionnalisme" et une "grandeur" dénués de pathos, tels que le revendique l'oeuvre peint, est ici total, et le recueil provoque à cet égard un véritable dévoilement : car cette inspiration, loin d'être marginale, représente plus d'un tiers du volume.

06/2020

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Monographies

Hans Emmenegger (1866-1940)

Du 25 juin au 31 octobre 2021, la Fondation de l'Hermitage consacrera une importante rétrospective au peintre lucernois Hans Emmenegger (1866-1940) – une première en Suisse romande. A travers une centaine de tableaux, l'exposition dévoilera l'oeuvre de cet artiste qui, malgré un fort engagement au sein de la communauté culturelle suisse alémanique, reste méconnu du grand public. Fin observateur et amoureux de la nature, Emmenegger est un peintre d'une originalité frappante, tant dans le choix de sujets insolites que dans l'audace de ses compositions, qui compte parmi les artistes suisses les plus importants de sa génération. Formation artistique Emmenegger commence sa formation à l'école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884). Il la poursuit à Paris, à l'Académie Julian auprès de Jules Lefèbre et Gustave Boulanger, puis dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme. Dans cette effervescence artistique, il se lie d'amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il rencontre Max Buri, avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, Emmenegger hérite du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il vivra et travaillera jusqu'à sa mort. En 1895-1896, il passe un second hiver à Munich. Il y pratique la gravure avec Albert Welti et s'initie à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Fasciné par le travail d'Arnold Böcklin, il séjourne à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903. Un artiste singulier Au début du 20e siècle, Emmenegger s'affranchit de l'influence de Böcklin et développe son propre langage artistique en s'attardant sur des thèmes d'une étonnante modernité – intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges, ombres portées ou reflets à la surface de l'eau. Son style réaliste, qui plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique. Grâce à de subtils agencements d'aplats de couleur et à la fragmentation de l'espace pictural par de puissants contrastes d'ombres et de lumière, une grande tension se dégage de ses compositions. Dès les années 1910, Emmenegger se passionne pour la question de la représentation du mouvement et livre des toiles, inspirées de la chronophotographie, qui ne sont pas sans rappeler les expérimentations des artistes futuristes. Engagement dans le milieu artistique Emmenegger était notamment Président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses (1902 à 1913 et 1928 à 1930) et membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne (1904- 1926). Philatéliste et collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri, Giovanni Giacometti et Albert Trachsel ainsi qu'un ensemble de photographies, de minéraux et de fossiles. Il exposait régulièrement ses tableaux en Suisse et à l'étranger. En dialogue avec d'autres artistes L'époustouflante modernité de l'oeuvre d'Emmenegger sera mise en évidence par une sélection exceptionnelle d'une centaine de tableaux, qui dialogueront avec des peintures de ses mentors, amis et contemporains tels que Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours sera également ponctué d'oeuvres d'artistes contemporains inspirés par son travail : Albrecht Schnider, Silvia Bächli, Nicolas Party, Alois Lichtsteiner, Stefan Banz et Caroline Bachmann. Une carte blanche sera confiée à l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL), pour mettre en résonance l'oeuvre d'Emmenegger avec la nouvelle génération.

07/2021

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Comics Super-héros

Reign of X T10 (Edition collector) - Compte ferme

Psylocke contre Betsy Braddock ! Quel parti vont prendre les Hellions ? Wolverine contre Dracula ! Quels sacrifices seront nécessaires pour assurer la survie des humains et des mutants ? En plus : une révélation fracassante pour les membres de Facteur-X, le lancement par M et Angel d'une nouvelle société visant à gérer les biens du peuple mutant et une aventure de Diablo. La période la plus enthousiasmante pour l'univers mutant se poursuit avec des séries aussi variées que Hellions, Wolverine, New Mutants, S. W. O. R. D. , X-Factor, Marauders... mais aussi deux nouveaux titres : X-Corp et Way of X !

03/2022

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Critique littéraire

Revue de littérature comparée N° 355, 3/2015

Salvatore COSTANZA, "Les oreilles ont dû vous tinter" . Fortune littéraire d'un thème folklorique de Lucien à Proust, RLC LXXXIX, n° 3, juillet-septembre 2015, p. 257-268. On examine ici la fortune littéraire d'un thème folklorique tel que le tintement des oreilles censé être un mouvement fatidique, d'où l'on pouvait tirer des pronostics sur l'avenir des individus. Il faut remarquer que ce motif est toujours employé chez les Grecs, Lucien, Aristhénète et dans la Recherche avec la même fonction. Au coeur d'une affaire amoureuse une femme en tant que médiatrice "révèle" à l'amant tourmenté par la jalousie que sa bien-aimée lui est toujours fidèle, qu'elle a sans cesse parlé de lui, donc les oreilles ont dû lui tinter. Il est intéressant de voir cet argument tiré de la superstition des tintements des oreilles, c'est-à-dire de l'otomancie, chez M. Proust, qui l'emploie toujours pour apaiser les troubles d'un amant abusé. C'est encore une fois le canevas déjà écrit par ses anciens prédécesseurs. Caroline BELOT GONDAUD, La Figure du couple machiavélique. A propos des "couples scélérats" de Shakespeare, Laclos, Barbey d'Aurevilly, Zola, Henry James, James M. Cain, Boileau-Narcejac, Ian McEwan et Ron Rash, RLC LXXXIX, n° 3, juillet-septembre 2015, p. 269-280. La figure du couple machiavélique est présente dans des oeuvres aussi diverses que Macbeth, Les Liaisons dangereuses, Les Diaboliques, The Portrait of A Lady et dans bon nombre de romans policiers. La façon dont la figure est mise en scène, mise en récit, crée une véritable dramaturgie du mal. Le couple machiavélique apparaît bien comme une figure de l'amour et du mal : dans sa version shakespearienne, elle est une réécriture du scénario biblique de la Chute et, dans sa version laclosienne, le marqueur d'une profonde dégradation de l'idéal courtois de l'amour. Mario ZANUCCHI, La Crise du symbolisme. La réception de Baudelaire et Verlaine dans la poésie de Walter Wenghöfer, RLC LXXXIX, n° 3, juillet-septembre 2015, p. 281-298. Le but de cet article est d'étudier la réception de Charles Baudelaire et de Paul Verlaine dans l'oeuvre d'un poète du cercle de Stefan George, qui jusqu'à maintenant a été ignoré par l'historiographie littéraire allemande : Walter Wenghöfer. L'étude de reception est étayée et précisée par l'analyse intertextuelle et intermédiale de poèmes exemplaires. De cette manière, la contribution reconstruit la crise de la poétique symboliste dans la poésie allemande de la "fin du siècle" . En outre, il montre comment Wenghöfer - à travers la dépotentialisation esthétique des figures d'autorité symbolistes - anticipe la critique que l'expressionnisme allemand adresse au symbolisme. Christine QUEFFELLEC, "La vie imite rarement l'Art" : Gemma Bovery, entre Flaubert et Wilde, RLC LXXXIX, n° 3, juillet-septembre 2015, p. 299-308. Gemma Bovery, roman graphique de Posy Simmonds se veut une parodie du roman de Flaubert, Madame Bovary, transposé à la fin du XXe siècle. Le narrateur, séduit par Emma Bovary dont il partage les aspirations romantiques, imagine que le destin de ses voisins, Charlie et Gemma Bovery, va se calquer sur celui des personnages flaubertiens et que la vie va imiter l'art, comme le souhaitait Oscar Wilde. Il s'apercevra qu'il s'est trompé. Ce roman invite à une réflexion sur la lecture et sur les rapports entre la littérature et la vie. L'adaptation cinématographique d'Anne Fontaine infléchit quelque peu le sens de l'oeuvre en conférant au film une unité de ton et de style que l'écrivaine avait voulu briser et en se rapprochant du roman français. Salvatore COSTANZA, "Les oreilles ont dû vous tinter" : the literary fortune of a folkloric theme, from Lucien to Proust, RLC LXXXIX (in French), no. 3, julysept. 2015, p. 257-268. We examine the survival of a folklore theme centered around the observation of buzzing in one's ears. Ringing was considered as a fateful movement and was comprised among the observations for divinatory ends. The relationship between the buzzing in one's ears and the belief that one subsequently became the object of other people's speech appears in Lucian of Samosata (second century A. D.) and in his later revival given by sixth century's epistolographer Aristaenetus. In this respect, a striking parallel is provided in modern French literature by Proust's Recherche. In every case a woman acting as mediator "reveals" someone that his beloved is always true to him and she was endless speaking of him. Consequently, something should have buzzed in his ears. It is interesting to remark, that such an argument drawn from superstition about buzzing in one's ears, that is, otomancy, still recurs in M. Proust with respect to abused lover's troubles. It is clearly the same plot, as his Greek antecedents have already used. Caroline BELOT GONDAUD, The Figure of the Machiavellian Couple, RLC LXXXIX (in French), no. 3, july-sept. 2015, p. 269-280. The figure of the machiavellian couple appears in Macbeth and Les Liaisons dangereuses, Les Diaboliques, The Portrait of A Lady as well as in various detective novels. The way it is told and staged creates a dramaturgy of evil. The Machiavellian couple can be interpreted as a mere figure of love and evil which rewrites, in its Shakespearean version, the biblical narrative of the Fall while the couple of Laclos signals the deep deterioration of the ideal of love in a courtly meaning. Mario ZANUCCHI, The crisis of Symbolism. The reception of Baudelaire and Verlaine in the poetry of Walter Wenghöfer, RLC LXXXIX (in French), no. 3, julysept. 2015, p. 281-298. The aim of this article is to study the reception of Charles Baudelaire and Paul Verlaine in the work of a poet from Stefan George's circle, who has been ignored by the German literary historiography until now : Walter Wenghöfer. The reception study is supported and clarified by the intertextual and intermedial analysis of exemplary poems. In this way, the contribution reconstructs the crisis of symbolist poetics in the German poetry of the < fin du siècle >. Furthermore it shows how through the aesthetic depotentialization of symbolist authorities Wenghofer anticipates expressionist criticism of the symbolist poetics. Christine QUEFFELLEC, "Life rarely imitates Art" : Gemma Bovery between Flaubert and Wilde, RLC LXXXIX (in French), no. 3, july-sept. 2015, p. 299-308. Gemma Bovery, Posy Simonds's graphic novel, is a parody of Flaubert's Madame Bovary, transposed into the end of the 20th century. The narrator, seduced by Emma Bovary, whose romantic aspirations he shares, imagines that his neighbours, Charlie and Gemma Bovery, will experience the same fate as Flaubert's characters and that life will imitate art, in accordance with Oscar Wilde's hopes. He will realize that he was wrong. This novel induces us to reflect on reading and the relationship between literature and life. The film adaptation by Anne Fontaine distorts somewhat the book's meaning, giving a unity of style and tone that the English writer had wanted to break down in order to draw closer to Flaubert's novel.

12/2015

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Critique littéraire

La poésie au XXe siècle. Tome 3, Métamorphoses et Modernité

Ce troisième volume de La Poésie du XX siècle intitulé "Métamorphoses et Modernité" forme, avec les deux précédents, un seul et même ouvrage. Il s'agit avant tout d'une galerie de portraits des poètes et de leurs oeuvres. On y rencontre tout d'abord des créateurs qui ont établi de nouveaux rapports entre les choses et les mots : Ponge, Tardieu, Frénaud, Guillevic, Follain, Tortel, des aînés maîtres de la poésie la plus jeune et dynamique. Suivent ceux qu'ont tenté les explorations spirituelles : "Cosmogonie" de Pierre Emmanuel, "Somme" de Patrice de La Tour du Pin, voix diverses : Cayrol, Estang, Grosjean, Loys Masson, Renard, Le Quintrec, Vigée, Guerne, Pierre Oster, le plus proche de la modernité, des dizaines d'autres. Toute une génération nous a permis un "Eloge de la diversité", de Jacques Audiberti à "Des contemporains remarquables" : Claude Roy, Fouchet, Robin, Becker, Borne, Seghers, Clancier, Thomas Decaunes, Mallet, les poètes des temps noirs, et Ganzo, Lubin, Cassou, Lescure... Sous le titre "Les Sources fraîches", rencontres avec Fombeure, Cadou, Bérimont, Manoll, Rousselot, Chaulot, Guillaume, Lacôte, Béarn, Cousin, leur environnement poétique, Rochefort, La Tour de Feu (car les titres de revues parsèment cet ouvrage). Puis viendront des célébrateurs de toutes sortes : du monde agreste, de l'amour, de l'intériorité, de la poésie populaire, du rire même. Ou a recherché aussi "Le Voisinage des genres", dramaturges, romanciers, critiques qui sont parallèlement poètes. Et voici les hommes de la vie présente, immédiate, ceux de "La Poésie pour vivre", ceux des révoltes, colères, engagements, avant qu'un hommage soit rendu à de grands disparus, à des destins maudits ou malheureux. Des noms : Malrieu, Neveu, Prével, Dadelsen, Larronde, Perros, Alexandre, Frédérique, Rivière, Michenaud, Vincensini, Rovini, Giroux, Grall, Kovalski, Duprey, Salabreuil... L'horizon s'élargit vers le cosmos, les lieux de la planète : Bosquet, Gaspar, Juin, Dalle Nogare, Bauchau, Pichette, Alyn, Temple, Orizet, Lande, Pietri (et des dizaines d'hommes aux écoutes). Des poètes vont parcourir les espaces de la parole qui sont Bonnefoy, Glissant, Dupin, Jaccottet, Charpier, Jean Lande, et, non loin, "Les Forgerons d'un langage", Torreilles, Chédid, Puel, Izoard, Bancquart, Jouanard, et on va voir du côté des revues, Sud ou Action poétique, tant de publications ferventes. Regard aussi vers les "Ateliers et Laboratoires" : l'Oulipo, la poésie sonore, le spatialisme, le lettrisme, la recherche. Quant au surréalisme, s'il a disparu en tant que mouvement, il continue, Jouffroy, Bounoure, Koenig, Legrand, Bailly, Dhainaut, leurs proches nous en persuadant, et aussi des métamorphoses vers la poésie "électrique" ou "froide" jusqu'à la naissance d'un nouveau réalisme avec Venaille, Biga, Tilman, Pélieu, les poètes "underground", ceux d'Exit et de tant de nouvelles revues : c'est le tournant de la poésie après 1968, une poésie qui ne cesse de surprendre par sa diversité, sa mobilité, ses conquêtes. Un temps vint où la poésie elle-même est mise en question. On a titré "Une autre écriture" cette partie où l'on rencontre Denis Roche, Pleynet, Faye, Roubaud, Sollers, Butor, Ristat, Maurice Roche et Pierre Guyotat, Christian Prigent et TXT, Hocquard et ceux d'Orange Export Ltd, de la destruction/régénération au poète-philologue. "La poésie est inadmissible" affirme Denis Roche. "Reste-t-il à écrire ? " demande Bénézet. Jamais la poésie n'a connu de telles tourmentes. On a à coeur de tout montrer, de tout considérer. Les surprises ne manquent pas quand se présentent des hommes de renouvellement qui se nomment Lionel Ray, Noël, Du Bouchet, Deguy, Sacré, Cluny, Réda, Pérol, Delvaille, Stefan, Cliff, Maulpoix, Marteau, Estéban, Guibbert, Janvier, Denis, Macé, Bordes, Meschonnic, Rossi, Grandmont, Cortanze, Preschez, Faye, Coste... On reste ébloui par tant de diversité, partant d'explorations - et scandalisé par l'indifférence et la paresse qui font ignorer tout cela et nous ont amené à apporter, si désordonnées, si fragiles qu'elles soient, des informations sur ce qui se passe d'important dans le domaine de la sensibilité et de l'intelligence au seuil d'un nouveau siècle.

11/1988

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 6, La poésie du XXe siècle Volume 3, Métamorphoses et modernité

Ce troisième volume de La Poésie du XXe siècle intitulé "Métamorphoses et Modernité" forme, avec les deux précédents, un seul et même ouvrage. Il s'agit avant tout d'une galerie de portraits des poètes et de leurs oeuvres. On y rencontre tout d'abord des créateurs qui ont établi de nouveaux rapports entre les choses et les mots : Ponge, Tardieu, Frénaud, Guillevic, Follain, Tortel, des aînés maîtres de la poésie la plus jeune et dynamique. Suivent ceux qu'ont tenté les explorations spirituelles : "Cosmogonie" de Pierre Emmanuel, "Somme" de Patrice de La Tour du Pin, voix diverses : Cayrol, Estang, Grosjean, Loÿs Masson, Renard, Le Quintrec, Vigée, Guerne, Pierre Oster, le plus proche de la modernité, des dizaines d'autres. Toute une génération nous a permis un "Eloge de la diversité", de Jacques Audiberti à "Des contemporains remarquables" : Claude Roy, Fouchet, Robin, Becker, Borne, Seghers, Clancier, Thomas, Decaunes, Mallet, les poètes des temps noirs, et Ganzo, Lubin, Cassou, Lescure... Sous le titre "Les Sources fraîches", rencontres avec Fombeure, Cadou, Bérimont, Manoll, Rousselot, Chaulot, Guillaume, Lacôte, Béarn, Cousin, leur environnement poétique, Rochefort, La Tour de Feu (car les titres de revues parsèment cet ouvrage). Puis viendront des célébrateurs de toutes sortes : du monde agreste, de l'amour, de l'intériorité, de la poésie populaire, du rire même. On a recherché aussi "Le Voisinage des genres", dramaturges, romanciers, critiques qui sont parallèlement poètes. Et voici les hommes de la vie présente, immédiate, ceux de "La Poésie pour vivre", ceux des révoltes, colères, engagements, avant qu'un hommage soit rendu à de grands disparus, à des destins maudits ou malheureux. Des noms : Malrieu, Neveu, Prével, Dadelsen, Larronde, Perros, Alexandre, Frédérique, Rivière, Michenaud, Vincensini, Rovini, Giroux, Grall, Kovalski, Duprey, Salabreuil... L'horizon s'élargit vers le cosmos, les lieux de la planète : Bosquet, Gaspar, Juin, Dalle Nogare, Bauchau, Pichette, Alyn, Temple, Orizet, Laude, Pietri (et des dizaines d'hommes aux écoutes). Des poètes vont parcourir les espaces de la parole qui sont Bonnefoy, Glissant, Dupin, Jaccottet, Charpier, Jean Laude, et, non loin, "Les Forgerons d'un langage", Torreilles, Chédid, Puel, Izoard, Bancquart, Jouanard, et on va voir du côté des revues, Sud ou Action poétique, tant de publications ferventes. Regard aussi vers les "Ateliers et Laboratoires" : l'Oulipo, la poésie sonore, le spatialisme, le lettrisme, la recherche. Quant au surréalisme, s'il a disparu en tant que mouvement, il continue, Jouffroy, Bounoure, Koenig, Legrand, Bailly, Dhainaut, leurs proches nous en persuadant, et aussi des métamorphoses vers la poésie "électrique" ou "froide" jusqu'à la naissance d'un nouveau réalisme avec Venaille, Biga, Tilman, Pélieu, les poètes "underground", ceux d'Exitet de tant de nouvelles revues : c'est le tournant de la poésie après 1968, une poésie qui ne cesse de surprendre par sa diversité, sa mobilité, ses conquêtes. Un temps vint où la poésie elle-même est mise en question. On a titré "Une autre écriture" cette partie où l'on rencontre Denis Roche, Pleynet, Faye, Roubaud, Sollers, Butor, Ristat, Maurice Roche et Pierre Guyotat, Christian Prigent et TXT, Hocquard et ceux d'Orange Export Ltd, de la destruction/régénération au poète-philologue. "La poésie est inadmissible", affirme Denis Roche. "Reste-t-il à écrire ?" demande Bénézet. Jamais la poésie n'a connu de telles tourmentes. On a à coeur de tout montrer, de tout considérer. Les surprises ne manquent pas quand se présentent des hommes de renouvellement qui se nomment Lionel Ray, Noël, Du Bouchet, Deguy, Sacré, Cluny, Réda, Pérol, Delvaille, Stefan, Cliff, Maulpoix, Marteau, Estéban, Guibbert, Janvier, Denis, Macê, Bordes, Meschonnic, Rossi, Grandmont, Cortanze, Preschez, Faye, Coste... On reste ébloui par tant de diversité, par tant d'explorations — et scandalisé par l'indifférence et la paresse qui font ignorer tout cela et nous ont amené à apporter, si désordonnées, si fragiles qu'elles soient, des informations sur ce qui se passe d'important dans le domaine de la sensibilité et de l'intelligence au seuil d'un nouveau siècle.

11/1988