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Ouvrages généraux

L'éveil des consciences ou comment devenir un homme libre. 2e édition revue et augmentée

Pour comprendre le monde et devenir un homme libre, il faut avec pragmatisme se détacher de son animalité en se détachant de ses passions humaines qui ne sont que des pulsions animales sous couvert de sentiments humains, et ne garder que deux paradigmes permettant d'avoir une vision claire, nette et précise de ce que nous sommes réellement et du fonctionnement du monde. Premièrement : il faut toujours concevoir le monde comme un ensemble de flux énergétiques, de prédations et d'échanges caloriques entre les êtres, chaque être ou entité organique, que ce soit l'individu ou le groupe, ayant pour fonction de prendre la calorie et de la conserver pour rester en vie et la transmettre avant de mourir. Secondement : il faut avoir à l'esprit que dans un groupe, tout caractère physique ou tout comportement qui se conserve au cours du temps a toujours une fonction positive pour ce groupe, même si ce caractère paraît inutile ou ce comportement paraît stupide, car dans la nature tout ce qui n'est pas positif pour le groupe finit fatalement à plus ou moins long terme par être éliminé. En comprenant que toutes nos relations et comportements ne sont que des relations énergétiques, et que ce qui perdure dans une communauté organique de l'ordre du caractère physique, comportemental ou culturel, a toujours une valeur positive pour le groupe, on devient un être éveillé, détaché spirituellement de ses passions, capable enfin de raisonner avec sagesse. Quand vous aurez intégré cela, vous rechercherez instinctivement pourquoi des comportements paraissant si stupides, cruels ou primitifs perdurent, et quelles causes énergétiques se cachent derrière des luttes entre Etats, des conflits religieux, ou des haines entre individus ou des rapprochements amoureux. Cette façon de penser le monde peut être intégrée dans tous les domaines de la vie organique, de la cellule à la civilisation, en passant par l'individu et la communauté et fera de vous des hommes capables de diriger votre vie en choisissant votre avenir en pleine conscience. Vous serez alors des hommes libres.

03/2021

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Psychologie, psychanalyse

La tentation du biologique et la psychanalyse. Le cerveau et l'appareil à penser

Que veut dire " percevoir " ? Ou, encore, " représenter " ? Quelle est la situation du " traumatisme " pour le sujet humain qui en est affecté ? Ces questions, suscitées par l'énigme, la souffrance ou le symptôme du sujet, sont aujourd'hui saisies sur deux versants principaux, celui des neurosciences et celui de la psychanalyse. Et l'on se plairait à imaginer que cette double appréhension de phénomènes partiellement superposables se produise de façon non conflictuelle. Chacun sait que ce n'est pas le cas, et que pour une partie au moins des neurosciences et nommément de la psychiatrie neurocognitiviste radicale, il s'agirait tout simplement d'invalider la psychanalyse ou de la renvoyer au domaine des " philosophies de la vie " pour cause de non-scientificité. Ces mises en cause ne sont pas nouvelles, mais leur violence et la forte médiatisation dont elles font l'objet nécessitent plus que jamais des réponses précises et argumentées. Au-delà des polémiques stériles, cet essai montre pourquoi et comment la psychanalyse est venue, dès son origine, proposer une appréhension scientifique du fait mental. La mise en évidence par Freud d'un " appareil psychique ", d'un " appareil psychosexuel " est à la base de la forme de scientificité qui en résulte. L'auteur propose ici une relecture de la genèse et de la structure de cet appareil qui le conduit à formuler des hypothèses nouvelles sur les concepts de perception, de représentation, de pulsion, de traumatisme, mais aussi à envisager les modalités spécifiques d'évaluation de la psychanalyse.

12/2006

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Littérature française

Falaise des fous

1868-1927 : de l'invention de l'impressionnisme à la traversée de l'Atlantique par Lindbergh, un Normand établi à Etretat entreprend le récit de sa vie. Orphelin de mère, jamais reconnu par son père, il s'est installé chez son oncle, dans la splendeur des falaises, après avoir été blessé lors de la sanglante aventure coloniale en Algérie. Sous son regard, un homme peint : c'est Monet. Pour le jeune homme, qui ne connaît rien à la peinture, c'est un choc. La naissance d'un art et d'une époque se joue là, et, dès lors, il n'aura de cesse d'en suivre les métamorphoses, guidé par deux amantes, Mathilde, une bourgeoise mariée, sensuelle, puis Anna, passionnée. Elles l'initient à Monet, présent de bout en bout, mais aussi à Courbet, Boudin, Degas, Flaubert, Hugo, Maupassant... Tous passent à Etretat ou dans son voisinage. De la débâcle de la guerre de 1870 à la découverte de New York, de l'affaire Dreyfus au gouffre de la Grande Guerre, c'est tout un monde qui surgit, passe et cède la place à un autre. Dans la permanence des falaises lumineuses, la folie de Monet affrontant l'infini des Nymphéas. Le tout sous la plume d'un homme qui a beaucoup vécu, beaucoup ressenti, aimé et perdu. Fresque historique vertigineuse, saga familiale et amoureuse, évocation puissante de la pulsion créatrice : avec Falaise des fous, Patrick Grainville signe son roman le plus accompli, le roman d'une vie.

01/2018

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Psychologie, psychanalyse

Joyeusetés freudiennes

Ce livre est le quatrième que René Pommier consacre à Freud, le plus inventif, à ses yeux, de tous les grands dingues que l'humanité a produits. Il est constitué de trois études. La première porte sur l'interprétation que Freud a donnée du Moïse de Michel-Ange. Bien qu'elle ne fasse pas intervenir la sexualité, elle n'en est pas moins profondément freudienne par son caractère totalement arbitraire et une argumentation particulièrement tirée par les cheveux, en l'occurrence les mèches de la barbe du Prophète. La deuxième examine la première des Cinq psychanalyses, celle de Dora, la plus tordue sans doute. Au terme de l'analyse, on découvre que Dora, depuis longtemps amoureuse de son père, s'était éprise d'un ami de ses parents dont pourtant elle refusait violemment les avances, et, en même temps, de la femme de celui-ci qui était, par ailleurs la maitresse de son père, et, transfert oblige, elle était sur le point de succomber au charme de Freud lorsqu'elle mit fin au traitement. La troisième est consacrée à l'un cies textes de Freud les plus loufoques, sinon le plus loufoque, intitulé "Sur la prise de possession du feu" On y apprend pourquoi les hommes primitifs ont eu bien du mal pour réussir à maîtriser le feu. Ils ont dû, en effet, apprendre au préalable à maîtriser une pulsion de nature homosexuelle (les flammes représentant, bien sûr, des phallus) qui, dès qu'ils apercevaient un feu, les poussait à uriner dessus.

09/2018

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Théâtre - Essais

La dystopie théâtrale. Emergence d'une nouvelle forme dramatique

Associant l'analyse du discours esthétique des auteurs comme Müller, Bond et Barker à l'étude dramaturgique de leurs réécritures respectives de Shakespeare, cette étude a pour but de s'interroger sur l'émergence d'une nouvelle forme dramatique – la dystopie théâtrale. En faisant appel à l'instrumentalisation esthétique (et politique) de la catastrophe, à la fois shakespearienne et historique, les dramaturges s'empressent à écrire des pièces qui partagent presque la même vision sur l'avenir du monde et de l'homme. L'apocalypse du roi Lear et la vision cauchemardesque qu'Hamlet porte sur le monde sont greffées, par les dramaturges, sur des tissus dramatiques étayés déjà sur les traces des barbaries du XXe et XXIe siècles. A partir de la matrice dystopique Fin de partie de Samuel Beckett jusqu'à la plus récente Brutopie de Howard Barker, les " dystopies théâtrales " s'opposent, à première vue, à toute fonction utopique. Néanmoins, le ton apocalyptique (au sens derridien du terme) qui les caractérise, cache des fonctions esthétiques qui questionnent à nouveau la catharsis et la nature même du théâtre. En analysant ces fonctions, il est question de démontrer que ces formes dramatiques peuvent être vues aussi comme des dramaturgies censées provoquer l'éveil des consciences et ressusciter ainsi la pulsion utopique que l'Humanité semble avoir perdue. Ce processus paradoxal s'opère par le recours à une " catharsis inversée ", dans le sens d'une surcharge intellective et d'une rétention émotionnelle qui touchent souvent le paroxysme. Quel lien entre l'Utopie et la "dystopie théâtrale" ?

07/2022

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Contes et nouvelles

Amuse-gueule

Il en a vu des vertes et des pas mûres ce chat de gouttière. Carrossé pour l'errance, sa marque de fabrique, ce matou, rusé comme un renard, plus malin qu'un malinois, vit sa vie au fil de ses multiples aventures, sans jamais baisser les pattes devant les situations les plus troublantes. L'ancêtre, antiquité patinée par le temps au caractère bien trempé, explore son monde sous l'emprise d'une obsession que rien ni personne ne pourra décapsuler. Pas même ce policier dont l'acharnement érotico-aveugle ne saurait ébranler sa quête de vérité. Cet ancien légionnaire poursuivi par son passé. Improbable cuisinier, c'est un dur à cuire incapable de résister au douloureux rappel qu'un insigne tatouage transforme en pulsion animale. Et tous ces individus, du scientifique étrange à la passion dévorante, au joueur compulsif prêt à tout pour un pli gagnant. D'autres encore, de bien drôles spécimens hauts en couleur dont le moindre de leurs points communs est de n'écouter que ce que le destin veut bien leur imposer. Ils sont dans cet ouvrage surprenant dont le but n'est autre que de divertir, mettre en scène les histoires savoureuses de ces personnages singuliers, quelque peu décalés. Pour servir le lecteur et pour le moins lui faire passer un bon moment, ce casse-croûte délectable vous est livré enveloppé de son écrin de carton, sous la forme d'un petit recueil composé de onze morceaux choisis, aux délicieux effluves d'un savoureux amuse-gueule.

07/2023

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Travail social

EMPAN 130 - Psycho-motricités

L'approche psychomotrice garde une place centrale en cmpp/cmp, parce qu'elle opère à la fois ce petit pas de côté qui évite la confrontation directe à la vie psychique et permet, par le recours au corporel, la liaison avec le soma et par le soma. Individuel ou groupal, le travail en psychomotricité se déploie sur un éventail très large d'activités qui ont en commun de mettre en jeu le corps, en tant que réceptacle et miroir du psychisme, et en tant qu'agent de la relation à l'autre. La mise en corps est ludique pour être thérapeutique, en ce sens elle revient au plaisir de la pulsion dans un corps suffisamment unifié et maîtrisé, à l'abri d'une sensorialité mal intégrée. Au fil du temps, depuis la création de cette discipline dans les années 1970, les pratiques, tant individuelles que groupales, se structurent et s'enrichissent, soit autour du " traitement " d'un symptôme prédominant, soit à partir d'une médiation. Ce numéro est l'occasion d'une réflexion sur ces nouvelles approches, souvent très directement en lien avec les recommandations de bonnes pratiques de la has, sur les ouvertures ou les limites qu'elles imposent. On pourra ainsi présenter et développer l'intérêt des " groupes d'entraînement aux habiletés sociales ", des groupes " tdah ", de la médiation équestre, de l'expression corporelle, des approches groupales sensori-motrices, mais aussi des nouvelles perspectives dans l'autisme : thérapie d'échange et de développement (ted), ou approche pact (Pediatric Autism Communication Therapy)...

08/2023

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Lecture 6-9 ans

La scène aux ados. Tome 12

Hors-la-vie, Violaine Lison et Adeline Hernandez - Pour échapper à la monotonie de leur quotidien, quelques compagnes de cellule se sont inscrites à l'atelier-théâtre que Jeanne anime. Ce temps d'évasion opérera comme une sorte de déclic pour ces prisonnières et provoquera pas mal de tumulte au sein de l'institution. (6H/8F - 22p.) Recracher / Vomir, Marilyn Mattei - Apprendre, réussir, être à la hauteur des attentes, faire les bons choix pour l'avenir... Sous la pression parentale et scolaire, Jody, Tom et Nils n'ont d'autre solution que de recracher / vomir. Mais cela ne suffit pas. Alors ils jouent, comme happés par une pulsion de mort qui les pousserait à dire adieu à l'enfance. (8H/6F - 28p.) Coup franc, Aurélie Namur - Unies autour du ballon rond, dans la victoire comme dans la défaite, les filles du FC de Villeneuve-sur-Sambre sont toutes animées d'une même passion. Pourtant, dans le bus, dans le vestiaire, sur le terrain, ou à travers le regard de leurs plus fervents supporters, chacune finit par dévoiler ses bleus au coeur et à l'âme. (3H/11F - 26p.) Racine et Coralie, François Salmon - Alors que Coralie part en vacances avec ses parents dans le sud de l'Europe, Racine entreprend le voyage dans le sens inverse et prend le large vers le nord en quittant sa famille, ses repères et son continent. Deux mondes en décalage, deux destins diamétralement opposés qui vont pourtant finir par se croiser. (8H/5F - 20p.)

07/2015

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Psychologie, psychanalyse

La violence dans la famille et dans le couple

Thème récurrent dans les médias, objet de statistiques alarmantes, la violence au sein du couple et de la famille est un des fléaux de la société contemporaine. Il y a urgence à proposer de nouvelles réponses. L’Association Internationale de Psychanalyse de Couple et de Famille travaille depuis plusieurs années sur ces questions. Ensemble, des thérapeutes de différents pays ouvrent, avec ce livre, de nouvelles voies de réflexion. Comment peut-on attaquer les personnes qui sont les plus chères ? Pourquoi les victimes justifient-elles souvent l’agresseur : « je l’aime », « c’est le père des mes enfants » ? Les auteurs de ce livre analysent les origines et les causes – multiples – de la violence. Ils étudient aussi ses conséquences : toute violence physique cherche à provoquer « quelque chose » et comporte une dimension psychique. Au-delà des concepts connus de la psychologie individuelle, comme l’emprise ou la pulsion de mort, les auteurs inscrivent leur réflexion dans la perspective familiale : ce n’est pas l’agresseur ou la victime individuellement dont il est question, mais c’est le lien entre l’abuseur et l’abusé qui au cœur de leur réflexion. Le surgissement de la violence au sein du couple et de la famille vient rompre les alliances fondatrices de ce lien. Dans tout acte de violence, il y a des acteurs, des victimes, des témoins. Comment s’organise chaque scénario ? Telle est la question que se pose tout clinicien. Ce livre, véritable outil de travail, constitue un ouvrage de référence pour les thérapeutes confrontés au quotidien à ces questions de violence.

02/2012

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Beaux arts

Le désir et les dieux

La mythologie gréco-romaine a été une source d'inspiration inépuisable pour les artistes. La redécouverte au XVe siècle de l'Antiquité et de son héritage, après une rupture longue et profonde, permet la renaissance de cet univers avec ses héros, ses récits épiques et ses histoires de désir et d'amour entre dieux et mortels, que Titien, Poussin, Tintoret ou Rembrandt vont s'attacher à explorer. Comment ne pas comprendre l'enthousiasme des artistes, enfin libres avec leurs pinceaux et leurs couleurs, lorsque les mots d'Homère ou Ovide dessinent les mouvements d'une pulsion, le jeu des regards, la force érotique d'un corps, accompagnés de l'apparition naturelle du fantastique. Mais quand les peintres traduisent les poètes, les trahisons abondent. Faux-sens et contresens nourrissent leurs créations. Si l'érudition de Botticelli est sans faille, Corrège se révèle désinvolte en dédaignant superbement le texte d'Ovide, lorsqu'il s'intéresse au récit de Jupiter et Io. Où a-t-il vu que Jupiter se transformait en nuage pour séduire Io ? Corrège invente ainsi une métamorphose supplémentaire à Ovide, avec une liberté que le poète latin ne peut se permettre. En interprétant les amours des dieux, les artistes découvrent aussi la liberté que recèle l'acte de créer. Le présent ouvrage se propose de revisiter la mythologie au travers de la mise en parallèle des récits passionnés des amours divines et des oeuvres, peintes ou sculptées, que ce mariage du ciel et de la terre a inspirées aux artistes.

10/2014

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Sciences politiques

Aux sources du terrorisme. De la petite guerre aux attentats-suicides

Le terrorisme ne porte pas seulement en puissance la destruction de notre monde, mais aussi celle de notre pensée. S'il constitue un défi pour le sens commun que nous conférons à la politique, c'est parce que son but n'est pas uniquement de réduire à l'impuissance les sociétés menacées par cette nouvelle forme de violence, mais de susciter le désarroi mental et psychologique des membres de celles-ci et de tous ceux qui sont pris dans sa logique que ce soit à titre d'acteurs, de spectateurs ou de victimes. Ce que l'on a appelé la " petite guerre ", par opposition à la guerre classique et noble, ne se contente pas de faire périr des vies et des biens, mais vise à engourdir notre sens politique. Le terrorisme contemporain nous pose problème, et particulièrement le terrorisme islamiste. On peut chercher à " démythifier Al-Qaïda " et arguer que les "Tigres noirs " tamouls commettent aussi des attentats-suicides, néanmoins, à l'heure actuelle aucune forme de terrorisme n'a autant qu'Al-Qaïda la puissance d'engendrer la peur. Au lieu de nous réveiller de notre somnolence, nous préférons bien souvent le déni de cette réalité, car sa prise en compte semble toujours suspecte de collaboration avec la police et de justification d'un discours sécuritaire. Pourtant quelque bonne intention qui anime un déni, c'est toujours un déni. Echapper à ce déni requiert une relecture de l'histoire des guerres et des révolutions, des idées nihilistes et anarchistes, et un éclairage psychanalytique du déferlement contemporain de la pulsion de mort.

04/2009

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 10 : Louise

Au début de ce dixième tome, premier de la 3e Epoque, Louis, encore sous le choc de sa rupture avec Flora, sa maîtresse, se retrouve dans le quartier de la Campagne à Paris, où il vient d'emménager sur un coup de tête. Face à son vide sentimental, et après une tentative avortée de séduction de l'amie d'un collègue muté sur sa demande en Tunisie, il finit par se tourner vers une nouvelle auxiliaire, la cinquantaine, juive, blonde sans beauté, veuve de guerre. Son assaut choque d'abord la dame, mais c'est elle qui, ensuite, se jette à son cou. Berthe et Louis, chaque samedi à la sortie du bureau, sacrifieront alors au rituel d'un repas dans un restaurant gastronomique, payé par elle, suivi d'une relation intime en plein air, sur les fortifications. Berthe saura se montrer reconnaissante, et un premier cadeau : une riche cravate, sera suivi d'autres, occasionnels. Un dimanche de farniente, animé par une pulsion soudaine, Louis se rend sur les Grands Boulevards. Là, il ose aborder deux jeunes promeneuses. De la brune et de la blonde, c'est la seconde qu'il convoite, mais c'est la brune qui l'accompagnera à l'Exposition coloniale - on est en 1931. Découvrant une Louise typée, fine et jolie, quoique peu instruite, il est bientôt conquis par sa nature ardente et passionnée, et ému aux larmes par son histoire personnelle difficile. S'ouvrira alors à Louis une nouvelle vie avec celle qui sera sa première compagne. Mais il ne renoncera pas à Berthe, nécessité matérielle oblige.

11/2017

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Psychologie, psychanalyse

Trauma, temps, histoire

Cet ouvrage collectif a été envisagé afin de penser les questions majeures soulevées par l'histoire et les traumatismes du XXe siècle, à l'issue des deux grandes Guerres mondiales. A l'aube du XXIe siècle, et surtout à partir de 2015, une série d'attentats a bouleversé le monde. Ces attentats, perpétrés par de jeunes terroristes en plein Paris puis en France et ailleurs, le furent au nom d'une Guerre contre l'Occident, qui a débuté en 2001 avec la destruction des Twin Towers à New York.
Ces événements et leurs effets ne peuvent qu'encourager les psychanalystes à prendre la parole. La communauté analytique, quand elle fait oeuvre et pensée commune, peut se faire entendre au sein de la cité, de façon à pouvoir penser notre civilisation et tenter d'éviter qu'elle ne devienne au XXIe siècle, celle de la "dévastation". Les événements traumatiques de l'histoire du XXe siècle, qui ont amené Freud à conceptualiser la pulsion de mort, ouvrent sur des problématiques au niveau du sujet, de ses idéaux, de ses oeuvres, de la civilisation et de l'histoire de sa culture dont la psychanalyse hérite et tente ici de rendre compte.
Cet ouvrage fait suite à un congrès qui s'est déroulé à Vienne, la ville de naissance de Freud, fin 2014. La culture et la civilisation sont dans une croisée, nous sommes face à des questions dont les réponses seront décisives pour le futur, engageant parallèlement l'avenir de la psychanalyse.

09/2016

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Philosophie

Théorie de la dictature précédé de Orwell et l'Empire maastrichien

Il est admis que 1984 et La Ferme des animaux d'Orwell permettent de penser les dictatures du XXe siècle. Je pose l'hypothèse qu'ils permettent également de concevoir les dictatures de toujours. Comment instaurer aujourd'hui une dictature d'un type nouveau ? J'ai pour ce faire dégagé sept pistes : détruire la liberté ; appauvrir la langue ; abolir la vérité ; supprimer l'histoire ; nier la nature ; propager la haine ; aspirer à l'Empire. Chacun de ces temps est composé de moments particuliers. Pour détruire la liberté, il faut : assurer une surveillance perpétuelle ; ruiner la vie personnelle ; supprimer la solitude ; se réjouir des fêtes obligatoires ; uniformiser l'opinion ; dénoncer le crime par la pensée. Pour appauvrir la langue, il faut : pratiquer une langue nouvelle ; utiliser le double langage ; détruire des mots ; oraliser la langue ; parler une langue unique ; supprimer les classiques. Pour abolir la vérité, il faut : enseigner l'idéologie ; instrumentaliser la presse ; propager de fausses nouvelles ; produire le réel. Pour supprimer l'histoire, il faut : effacer le passé ; réécrire l'histoire ; inventer la mémoire ; détruire les livres ; industrialiser la littérature. Pour nier la nature, il faut : détruire la pulsion de vie ; organiser la frustration sexuelle ; hygiéniser la vie ; procréer médicalement. Pour propager la haine, il faut : se créer un ennemi ; fomenter des guerres ; psychiatriser la pensée critique ; achever le dernier homme. Pour aspirer à l'Empire, il faut : formater les enfants ; administrer l'opposition ; gouverner avec les élites ; asservir grâce au progrès ; dissimuler le pouvoir. Qui dira que nous n'y sommes pas ?

05/2019

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Essais

Le sexuel la vie durant. Histoire et actualité du sexuel et de la sexualité infantile

Tout au long de la vie, le conflit entre la sexualité infantile et le sexuel pulsionnel irrigue autant les symptômes que les sublimations. Une exploration de sa découverte illustrée par des récits de moment de cure en saisit l'actualité. La sexualité infantile serait-elle devenue moins scandaleuse depuis sa découverte par Freud que le sexuel, la face pulsionnelle de la vie sexuelle infantile n'en reste pas moins "insupportable" . Cela se dit de l'infantile insoumis et même de la psychanalyse qui ne croit pas à l'innocence de l'enfance. Ce livre, dans une réflexion théorique et clinique, revisite cette référence originaire de la psychanalyse. Le conflit entre le sexuel pulsionnel et la vie de représentation est le moteur du travail psychique. Sans lui ne peuvent se penser ni le fantasme, ni l'érogénéité, ni le refoulement ou le masochisme originaires, ni l'amour, ni la haine et la force de répétition délétère de la pulsion de mort. Chacune de ces notions est envisagée dans son lien au sexuel. Les étapes de la découverte s'associent à des récits de cure où s'entend l'actualité de la question dans la clinique contemporaine et dans les débats qui traversent la société, comme l'identité sexuelle ou de genre, la violence intrafamiliale ou la prévalence de la domination sur la différence. Toute la vie durant, le sexuel se révèle être un espace de transformation en arrière-plan de toutes les activités psychiques ainsi que la matrice de la créativité.

04/2024

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Littérature française

Défenses d’éléphant. Départs

Cette " fiction réelle " raconte l'histoire d'un enfant africain, depuis sa naissance et ses premières initiations dans un petit village des savanes, jusqu'à son arrivée à la fin de l'adolescence en France, pour des études de psychologie. Il retournera ensuite exercer ce métier en Afrique de l'Ouest, avant de revenir s'établir en France. Le récit retrace le parcours de cette enfance africaine de l'immédiate période postcoloniale ; puis de cet étudiant africain dans la France post-soixante-huitarde ; et enfin, de ce psychologue lui-même africain, formé en France, et confronté aux réalités familiales, sociales, politiques et culturelles d'une Afrique des années 80-90 en marche vers une modernité aux contours encore flous. Confronté à une série de paradoxes, Kalgnon se construit dans un va et vient entre deux mondes en interactions parfois conflictuelles. Perfusé dès le départ à la pulsion de vie, et adossé à de solides défenses d'éléphant, il surmonte les épreuves comme le soldat insouciant traverse en courant un champ sans s'être aperçu qu'il est miné. Ce récit, chronique d'une vie en devenir, est l'ethnographie sensible et habitée d'une réalité villageoise d'enfants des années 60 -70. Les amitiés, le travail des champs, les relations avec les adultes, la complexité des relations intrafamiliales, les initiations... C'est aussi une authentique vignette où l'histoire personnelle et l'engagement professionnel se prolongent et se nourrissent réciproquement, donnant à percevoir de l'Afrique les mutations déjà amorcées à cette époque et qui préfiguraient celles à venir au 21°siecle du côté des jeunes générations.

11/2019

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Théâtre

La Rose tatouée

La Rose tatouée tient une place à part dans l'oeuvre du dramaturge américain Tennessee Williams (1911-1983). Les ingrédients qu'il aime accommoder sont ici exacerbés : sensualité, violence, personnages hauts en couleur, mais le ton est celui de la comédie. Dans une petite ville de la côte du golfe du Mexique, la belle et piquante Serafina Delle Rose, couturière à domicile, est une figure de la communauté des immigrés siciliens qui mêlent fougue, religiosité et superstition. En femme entière, Serafina va vouer un culte morbide à son camionneur de mari, décédé après une poursuite avec la police. Durant trois années, elle se cloître dans sa maison et souhaiterait que sa fille fasse de même. Mais le feu couve sous la cendre : poussée par la sève de ses quinze ans, la jeune Rosa va découvrir l'amour avec Jack, un marin, malgré les préventions de sa mère ; et c'est le bel Alvaro qui poussera Serafina à revenir à la vie. Ce conducteur de camion ressemble en bien des points au défunt, jusqu'à cette rose tatouée sur le torse qui trouble tant Serafina... Le théâtre de Williams n'est pas celui de l'amour impossible, mais bien de la pulsion érotique qui balaie les différences et érode toutes les conventions bien-pensantes. Benoît Lavigne crée en France cette pièce majeure de Williams dans la nouvelle traduction de Daniel Loayza qui met en lumière une langue brute, âpre et un grand sens du théâtre. Dans cette création au Théâtre de l'Atelier, treize comédiens font vivre cette petite communauté : parmi eux, Cristiana Reali endosse le rôle de la sulfureuse Serafina et Rasha Bukvic celui d'Alvaro.

10/2012

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Psychologie, psychanalyse

La transmission clinique

La clinique est une véritable traversée. En psychanalyse, et en psychodrame qui en est une variante, la formule d'Euripide "pathei mathos" en rend compte : l'épreuve enseigne. Reprise à l'Ecole de Louvain par Jacques Schotte, en ce qu'elle comporte une perspective de transmission de/par la clinique, la formule annonce la "transmissio" latine, qui donne "transmission" en français. "Envoyer au-delà" désigne initialement non pas l'envoi, mais le trajet ou la traversée. L'homme en souffrance se transmet à lui-même quelque chose de son destin dans ce creuset qu'est la rencontre clinique avec le psychanalyste, ou le groupe et le jeu en psychodrame. Cette traversée permet aussi de transmettre au psychanalyste, et à quelques autres avec lesquels il construit un savoir, ce qu'il en est de certains avatars énigmatiques de la souffrance psychique : l'amour, l'enfant, le corps, le désir, la pulsion, la mère, l'errance de la précarité sont des thèmes récurrents dans la pratique au quotidien, surtout quand le psychanalyste vient côtoyer le travail social. Enfin, la formule souligne que le mode de transmission essentiel de la compétence psychanalytique se fait, comme dans les médecines ancestrales, en passant par là, en traversant, c'est-à-dire en se faisant un devoir de s'engager dans l'expérience analytique. Dans ce sens-là, la psychanalyse est aussi une expérience esthétique. C'est pourquoi la musique, et plus spécifiquement le jazz dans l'improvisation, nous permet de saisir sur le vif les ressorts cachés de ces différentes modalités de la transe, dont le transfert en psychanalyse et le dispositif du jeu en psychodrame sont des avatars thérapeutiques.

01/2020

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Critique littéraire

Neruda le voyageur immobile

Comme certains de ses grands devanciers, comme Hugo, comme Whitman, Pablo Neruda a créé, non seulement un monde poétique, mais aussi une "image" du poète ou, pour parler comme Ezra Pound : une personne. Cette personne poétique est et n'est pas Neftali Ellecér Reyes, nom du poète selon l'état civil. On peut dire que, si la pulsion poétique et l'appétit vital naissent de l'homme Neftali, l'insatiable curiosité en face du monde appartient à "Pablo Neruda", c'est-à-dire au masque du poète, d'où sort la voix qui parle dans chaque poème. "Je suis un autre", avait dit Rimbaud. Les autres, dans la poésie de Pablo Neruda, sont une foule de poètes. De l'adolescent solitaire du Crépusculaire à l'éternel amoureux de La Barcarolle, du héros de la recherche intérieure qui signe Résidence sur la terre au militant acharné d'Espagne au coeur, et plus tard du chantre des grandeurs du Nouveau Monde Nouveau, de l'inépuisable narrateur des Odes élémentaires au poète drolatique de Vaguedivague et au mémorialiste de l'Ile Noire. Dans tous ces avatars, Neruda est autre et le même. Ce voyageur, qui n'est pas seulement le rénovateur de la poésie de langue espagnole au XXe siècle, mais aussi l'auteur d'une e des oeuvres les plus monumentales de la poésie universelle, aura vécu sous toutes les latitudes du monde ; mais il ne cesse d'être ancré dans une substance unique, de se retrouver immobile dans le seul espace de sa passion d'enfant du sud pluvieux et froid du Chili : il est le "Voyageur immobile".

08/2001

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Essais

Lacan, Mencius. La route chinoise de la psychanalyse

Dans cet ouvrage, Monique Lauret retrace l'histoire du mouvement psychanalytique en Chine qui ne cesse de croître depuis les années 1980, analyse l'influence de la pensée chinoise sur la théorisation de Lacan, et établit des passerelles entre pensée chinoise et psychanalyse. Il existe un passage inattendu entre pensée chinoise et psychanalyse autour de la question de l'humanisation et du rêve. Lacan s'intéressa en particulier à trois notions de la philosophie chinoise : la nature, le désir et la sagesse (discernement). Il reprit les concepts clés de Mencius, fils spirituel de Confucius : le Xing (nature ou sexuel) et le Ming (décret du Ciel ou destin) à partir desquels il conçut la nature de l'être parlant soumis aux lois du Ciel, c'est-à-dire celles de son désir et de sa jouissance. Il porta aussi un regard neuf sur la langue et l'écriture idéographique chinoises : il y découvrit un système de signifiance révélant le mécanisme subtil de l'inconscient structuré comme écriture, ce qui lui permit d'approfondir les concepts de jouissance, d'identification et de Trait unaire. Enfin, il dénonça l'effondrement de la " sagesse " de l'humanité à l'origine de nos maux contemporains : une précipitation dans la haine et l'archaïque, la haine étant le plus puissant vecteur de la pulsion de mort. Par ce dialogue entre deux pensées civilisationnelles qui défendent l'idée que l'homme ne peut être humain que dans sa relation à l'autre, cet ouvrage propose une position de discernement face à l'essor de la révolution techno-numérique et au malaise dans la civilisation.

04/2022

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Littérature étrangère

La saison des ouragans

Inspiré d'un fait divers, La saison des ouragans s'ouvre sur la découverte d'un cadavre. Dans le canal d'irrigation, aux abords du petit village de La Matosa, un groupe d'enfants tombe sur le corps sans vie de la Sorcière. A la fois redoutée et respectée, elle habitait une maison pleine de mystères où les femmes de la région venaient lui rendre visite pour lui demander de l'aide : maladies, mauvais sort, mais aussi avortements discrets. A l'instar de Chronique d'une mort annoncée de Gabriel García Márquez, nous découvrons au fil du roman les événements qui ont mené à son assassinat, les histoires des bourreaux qui sont autant de mobiles expliquant les raisons du meurtre de cette envoûtante Sorcière de La Matosa. Yesenia a vu son cousin Luismi, accompagné de Brando, sortir de la maison de la Sorcière avec un corps. Il y a également Munra, le beau-père boîteux de Luismi, qui conduisait le camion le jour de l'assassinat, un simple exécutant dit-il aux policiers. Luismi vit avec Norma, une jeune fille de 13 ans. Elle a été admise à l'hôpital pour d'importants saignements à la suite d'une visite chez la Sorcière. Brando, lui, a besoin d'argent pour ses projets. Un trésor serait caché dans la maison de la femme maléfique. Autant de raisons pour commettre l'irréparable et autant de perspectives qui nous plongent dans la campagne mexicaine où la misère, la drogue et la violence poussent les gens à la folie autant que l'extrême chaleur qui s'installe. Ce qui, en plein mois de mai, semble annoncer que la saison des ouragans sera violente... Grâce à cette intrigue policière à rebours, Fernanda Melchor dresse un formidable portrait du Mexique et de ses démons. Sa langue est crue, musicale, elle retranscrit la brutalité avec beaucoup de talent. Il s'agit d'un livre sur les pulsions et la violence mais également sur l'une des figures du féminisme - souvent fantasmée, toujours persécutée -, qu'on a cherché à abattre depuis la nuit des temps : la sorcière.

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Littérature étrangère

Richard Yates

Ce roman, même s'il s'intitule Richard Yates, n'a aucun rapport avec l'auteur éponyme. Ce n'est en aucun cas une biographie, le titre fait plutôt appel (même s'il est fait référence à quelques reprises à l'écrivain Richard Yates) à la sensation d'approximation, de « réalité abstraite » qu'on vit lorsqu'on s'aperçoit de la différence entre un contenant et son contenu, ou lorsqu'on compare des éléments aussi paradoxalement éloignés l'un de l'autre que l'Art et la Vie : une situation étrange et pourtant familière, nous laissant dans un doux état de confusion. Deux jeunes gens que l'auteur affuble de noms d'acteurs américains, Haley Joel Osment, 21 ans, habitant New York, et Dakota Fanning, 16 ans, habitant dans le New Jersey, font connaissance sur internet et s'éprennent l'un de l'autre. Après une première rencontre réelle au domicile de l'adolescente, ils enchaînent les allers-retours entre New York et le New Jersey. Le couple mange végan, vole dans les magasins et disserte sur la vie et l'ennui, se sent seul, échoue souvent à se comprendre. Lorsqu'ils ne sont pas ensemble, ils discutent en chat, alimentent leur spleen et une relation entre bonheur fulgurant et déprime suicidaire. Lorsque Joel quitte son appartement de New York pour s'installer dans New Jersey, les personnages se dévoilent, laissant apparaître leurs blessures, leurs pulsions, leurs failles. Et Joel découvre alors les mensonges et manipulations de Dakota. Des jeunes ligotés par leurs liens virtuels, des adultes désarticulés par le réel, un récit entre l'hypnose et l'anesthésie. L'écriture minimale de Tao Lin et son humour à froid nous plongent dans la dépression générationnelle de ceux que l'on nomme les hipsters. Et, au détour d'une conversation en ligne apparemment anodine, les démons surgissent, avec toujours en fond sonore une solitude que l'on embrasse et dont on rit, comme pour l'apprivoiser.« Souvent hilarante, l'écriture de Tao Lin évoque les débuts de Douglas Coupland ou Bret Easton Ellis, mais avec quelque chose de particulier, presque beckettien. (...) Il y a chez lui une attitude, une ambiance, un abandon comiquement désespéré de l'ego littéraire. » The Guardian

01/2012

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Religion

Un cri pour la vie. Il faut protéger l'embryon humain !

Saviez-vous que Ludwig Van Beethoven et Jean-Paul II devaient être avortés ? Ces fait vécus racontés par François Granger dans ce "Cri pour la vie" nous rappellent combien chaque enfant est une bénédiction pour le monde. Or, des experts ont pu calculer qu'en France, depuis la loi de 1975 sur l'avortement, sept millions d'enfants ne sont pas venus au monde. Depuis 1975 un milliard et demi d'avortements ont été pratiqués dans le monde. L'auteur démontre dans ce livre que la crise de notre pays et la crise mondiale prennent leurs sources dans cette crise de la vie. "L'avortement est le plus grand destructeur de la paix dans le monde" dit mère Teresa. Jean-Paul II le compare aux "abominables génocides nazis et communistes du XXe siècle" et aujourd'hui, ces lois nous menacent tous, car "par un glissement, on parvient au stade où ce n'est rien de tuer un foetus, et puis on trouvera que ce n'est rien de tuer un nouveau-né. Et puis, on trouvera que ce n'est rien de tuer un vieillard. Et l'on finira par une sorte de conception Hitlérienne" comme l'avait prédit Jean Rostand dès 1972. La démocratie se mue en Etat totalitaire, obligeant les citoyens à financer l'application d'une loi de mort, les femmes y deviennent toujours plus esclaves des pulsions des hommes, les animaux sont mieux protégés par le législateur que les embryons. L'échec de ces lois est mis en évidence ici de manière flagrante. Il faut donc les détruire car "une loi injuste n'est pas une loi" (Jean-Marie Le Mené, 2004). L'auteur nous aide à cultiver une conviction simple : le goût sacré de la défense de la vie, à travers l'exemples d'hommes d'Etat qui ont su s'opposer avec courage à ces lois comme le Roi Baudouin en 1990. Ce livre-choc nous réveille dans la vérité. Ce "Cri pour la vie" s'adresse à la conscience de tous, à commencer par les parlementaires, députés et sénateurs, puis aux scientifiques, chercheurs, médecins, journalistes, croyants ou non-croyants.

10/2013

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Sciences politiques

Quelles Lumières pour le XXIe siècle ?

Cet ouvrage se veut être une réflexion sur la période d'incertitudes, de reculs et de déstabilisations des références que nous traversons, sur la base de mes travaux antérieurs et de mon parcours singulier. Je fais l'hypothèse qu'elles relèvent des " Lumières " du XVIIIe siècle - notre " patrimoine commun" -, non de leur contenu, mais du fait qu'au lieu de contribuer à les faire vivre, nous les avons considérées comme un bloc figé, pétrifié, sclérosé. L'objectif est de resituer les Lumières - comme toute chose, pensée ou doctrine - dans le temps et le lieu de leur élaboration, sur la base des connaissances théoriques et pratiques de l'époque, afin d'examiner ce qui peut ne plus correspondre à la situation et aux connaissances actuelles, aux besoins et aux attentes, afin de proposer des pistes pour répondre aux enjeux et défis du XXIe siècle. Cela amène à revenir sur trois paradigmes clés de la connaissance : la dialectique de Marx comme opposition et unité des contraires ; les rapports indissolubles entre unité et diversité ; le double caractère de toute crise, à la fois menace et opportunité. Sur ces bases, sont revisités dix grands rapports et tensions qui sont au coeur de l'héritage des Lumières : nous sommes des êtres de raison, mais aussi de passions, de pulsions la personne humaine est maître et/ou composante de la nature la reconnaissance de l'individuation est inséparable de la socialisation il faut relier local et global, micro et macro l'universalisme doit aller de pair avec l'altérité la liberté et l'égalité sont à imbriquer droits et devoirs sont indissociables le marché doit être remis à sa place l'intérêt général est à conjuguer avec les intérêts individuels le système européen de valeurs progressistes, référentiel dans la mondialisation Il s'agit donc de retrouver toute la fécondité, la dynamique et la créativité des Lumières pour relever les défis du XXIe siècle. Points forts : Redonner vie et dynamisme aux " Lumières " pour répondre aux enjeux et défis du XXIe siècle ; Penser la complexité avec les outils de la connaissance ; Revisiter les relations et tensions entre individu et société, appartenances plurielles, nature et culture, valeurs et devenirs...

04/2023

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Sciences historiques

L'oeil de l'histoire. Tome 3, Atlas ou le gai savoir inquiet

À quiconque s’interroge sur le rôle des images dans notre connaissance de l’histoire, l’atlas Mnémosyne apparaît comme une oeuvre-phare, un véritable moment de rupture épistémologique. Composé, mais constamment démonté, remonté, par Aby Warburg entre 1924 et 1929, il ouvre un nouveau chapitre dans ce qu’on pourrait nommer, à la manière de Michel Foucault, une archéologie du savoir visuel. C’est une enquête « archéologique », en effet, qu’il aura fallu mener pour comprendre la richesse inépuisable de cet atlas d’images qui nous fait voyager de Babylone au XXe siècle, de l’Orient à l’Occident, des astra les plus lointains (constellations d’idées) aux monstra les plus proches (pulsions viscérales), des beautés de l’art aux horreurs de l’histoire. Ce livre raconte, par un montage de « gros plans » plutôt que par un récit continu, les métamorphoses d’Atlas, ce titan condamné par les dieux de l’Olympe à ployer indéfiniment sous le poids du monde, en atlas, cette forme visuelle et synoptique de connaissance dont nous comprenons mieux, aujourd’hui, depuis Gerhard Richter ou Jean-Luc Godard, l’irremplaçable fécondité. On a donc tenté de restituer la pensée visuelle propre à Mnémosyne : entre sa première planche, consacrée à l’antique divination dans les viscères, et sa dernière, hantée par la montée du fascisme et de l’antisémitisme dans l’Europe de 1929. Entre les deux, nous aurons croisé les Disparates selon Goya et les « affinités électives » selon Goethe, le « gai savoir » selon Nietzsche et l’inquiétude chantée dans les Lieder de Schubert, l’image selon Walter Benjamin et les images d’August Sander, la « crise des sciences européennes » selon Husserl et le « regard embrassant » selon Wittgenstein. Sans compter les paradoxes de l’érudition et de l’imagination chers à Jorge Luis Borges. Oeuvre considérable de voir et de savoir, le projet de Mnémosyne trouve également sa source dans une réponse d’Aby Warburg aux destructions de la Grande Guerre. Non content de recueillir les Disparates du monde visible, il s’apparente donc à un recueil de Désastres où nous trouvons, aujourd’hui encore, matière à repenser, à remonter, poétiquement et politiquement, la folie de notre histoire.

11/2011

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Documentaires jeunesse

9 de coeur N° 3 : L'art brut

Les artistes de l'art brut ont écrit, peint, dessiné, sculpté, créé des palais. Pourtant, aucun d'eux n'a jamais été à l'école des arts. L'Art Brut est donc un art en marge, longtemps ignoré et rejeté par l'art officiel. Au XXe siècle, des psychiatres, des artistes, des écrivains s'y intéressent, s'interrogent sur cette forme de créativité, la protègent, collectionnent les œuvres jusqu'à ce que Jean Dubuffet en invente le vocable en 1945. Passionné par ces créations multiples et libres, il les collecte, amasse des documents. Après de nombreuses péripéties, cet ensemble magnifique se retrouve à Lausanne, en 1976. La Collection de l'Art Brut est née. Elle connaît depuis un succès international. Dans ce numéro, ce n'est pas un mouvement qui est donné à découvrir, mais bien un ensemble de destins singuliers : celui d'Aloïse et de son fabuleux amour pour l'empereur Guillaume II, ou encore celui de Maisonneuve, ce brocanteur à l'idéal libertaire, dont les masques de coquillages ne sont pas sans rappeler les portraits peints d'Arcimboldo... Bill Traylor, fils d'esclave, vient du sud des États-Unis ; Kunizo Matsumoto, fou d'écriture et de théâtre kabuki, est né à Osaka. Certains créent des environnements, celui du Facteur Cheval ou le Jardin de pierres de Nek Chand en Inde. D'autres écrivent et (ou) mêlent écriture et image. Ces écrits qui jaillissent du fond d'eux-mêmes ont donné lieu à une exposition : "Écriture en délire", d'abord présentée à Lausanne et maintenant visible à la Halle Saint-Pierre à Paris. Chacun invente sa propre planète. Chacun est libre et se libère, loin de la société policée. Créateurs d'images nouvelles, ces artistes construisent des œuvres différentes, musicales, poétiques. Hors normes. Art du non-savoir de l'art, art des révoltés de la société, des malades mentaux, des prisonniers, des mystiques, expression des pulsions extrêmes, l'Art Brut présente l'activité créatrice intense de ces hommes et de ces femmes qui trouvent là un port, une halte, nécessaires à leur survie. Héliane Bernard et Alexandre Faure.

03/2005

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Histoire de France

Itinéraire d'un résistant des Cévennes à la Libération

Ce témoignage nous vient des Cévennes, de cette région marquée par tant de tragédies et qui sont des pages parfois sanglantes de notre Histoire. L'auteur, Éclaireur unioniste, nous parle de sa foi au protestantisme, de sa famille, du parcours des siens, de son entrée ô combien difficile dû son humble condition sociale dans le monde sans cœur de notre société d'avant-guerre. Mais il nous relate surtout son engagement dès qu'il sut l'armistice et le veule comportement de l'État français et de Pétain se réfugiant à Vichy. Cette volonté de lutte, son engagement immédiat et sans autre réflexion que ses pulsions pour son pays qui était bafoué, envahi, insulté, cette résistance à l'ennemi, à l'occupant devint pour lui naturelle comme l'était la défense des libertés, de la démocratie, des droits de l'Homme, de la France. Il résista avec ses frères dans la lutte active durant de très longs mois jusqu'à la libération de sa patrie, et nous conte le quotidien du maquisard. Il risqua la déportation; le destin, ou plus certainement ses compagnons d'armes, en décida autrement. Roger - son nom de guerre dans l'Armée de l'ombre - déroule sous nos yeux le combat et l'Histoire de la résistance de départements où "peu de choses concernant la résistance sur le plateau cévenol et particulièrement la région avoisinant Chambon-sur-Lignon... " ont été rapportées sur les terres de la Drôme, du Gard, de la Haute-Loire, de la Loire et de l'Ardèche... Récit où les combats héroïques côtoient le zèle du collaborateur, mais aussi les pertes en vie de femmes, d'hommes, d'amis aux combats, sous la torture, fusillés ou en déportation. C'est la vie camarade qui reste toujours présente et intacte plus de soixante ans après. Nous apprenons, entre autres, la tentative rocambolesque d'évasion et la volonté d'y associer jean Zay (homme d'État assassiné par les miliciens quelque temps plus tard). C'est un témoignage de première main qui permet de combler certaines lacunes et de faire revivre nos racines et la loyauté de nos aînés.

02/2004

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Critique littéraire

"Révolution". Histoire d'un mot

Révolution : le mot lui-même a aussi son histoire, qui explose précisément en 1789, mais dont les retombées n'ont pas cessé de nous atteindre. Nul mieux qu'Alain Rey, linguiste, historien et directeur littéraire des dictionnaires Le Robert, n'était armé pour en retracer la courbe, citations à l'appui. En explorer la genèse, depuis le XIIe siècle où le mot apparaît jusqu'au XVIIIe où il s'imprègne de sa signification moderne. Pour en parcourir les destinées imprévisibles et fantastiques dans les années qui, avant d'autres, ébranlèrent le monde, et en poursuivre les proliférations ultérieures, les arborescences, les déviations et les usages métaphoriques. Travail indispensable et neuf, qui s'individualise puissamment dans le flot des publications du Bicentenaire. Il resterait cependant d'érudition pure et de sèche philologie si l'auteur ne savait que les signes ne sont que des formes vides quand ils sont privés de leur pouvoir social. Le mot "révolution" porte en effet les cicatrices de l'histoire comme il en révèle les sédiments accumulés. Il est allé dans un premier temps du mouvement des astres au retour des temps, puis aux mutations des gouvernements, des sociétés, de la nature. Il est passé du calme absolu aux renversements dans la violence avant de s'incarner dans le grand événement de 1789 ; et rebondir. Il affirmait jusque-là un rapport entre le renouveau scientifique et philosophique des XVIIe et XVIIIe siècles et les mutations politiques et sociales de l'Angleterre, de l'Amérique du Nord, de la France. En devenant au XIXe siècle le noyau du patrimoine idéologique national, il a reçu avec Marx, le socialisme et l'économie moderne, les ingrédients d'une nouvelle relance, en Russie, mais aussi en Allemagne, en Chine, dans le monde arabe. Le XXe siècle en a fait progressivement éclater les virtualités pour finir par donner au mot une position idéologique centrale qui dépasse de très loin son contenu politique et social, et en faire l'instrument d'une libération totale qui réorganise en les désorganisant les rapports institués entre la loi et les pulsions, entre l'individu et la communauté, entre l'homme et l'homme. Révolution, histoire d'un mot.

11/1989

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Littérature française

2084 : L'enchantement au-delà du pire

L’an 2084, nous y sommes presque ! Ce titre «2084» fait écho au livre «1984» de George Orwell. Ce roman (science-fiction) décrit notre monde un siècle plus tard, un monde en dérive, menacé par le bouleversement climatique, la pollution des mers et des continents, une démographie urbaine pléthorique, des conflits de civilisations, et l’insécurité. Les ressources s’épuisent, la biosphère se dégrade, l’air n’est plus respirable. Guerres et sectes religieuses se multiplient. Le principal acteur de ce roman, Florian, jeune écologiste, émigre aux Etats-Unis pour continuer ses études, et se fera très rapidement noyauté par une secte qui a pour objectif la genèse d’humains, d’intelligences supérieures (transhumants), dépourvus de pulsions agressives et destructrices, et dont la mission est de fonder une nouvelle civilisation respectueuse de l’environnement. Au cours de sa conversion, il tombe amoureux d’une jeune militante du mouvement, Angèle, avec laquelle il aura un enfant. Lors d’une tentative pour sortir de la secte et retrouver sa liberté, Florian est la victime d’un complot et meurt empoisonné au bacille du charbon. Angèle, horrifiée par les circonstances de la mort de son ami Florian, décide à son tour de quitter la secte et s’enfuie à l’étranger. Dans le même temps, les grands parents de Florian, vivant à Paris, doivent faire face à une démographie urbaine explosive qui fait vivre les vieux dans la terreur. Le grand-père de Florian, malade et jugé par les autorités trop coûteux pour être maintenu en vie, sera kidnappé et finira dans un mouroir. Sa femme, craignant de subir le même sort, profite d’un passeur pour quitter la France et émigrer en Finlande, où la rejoindra plus tard Angèle. Le désarroi psychique des acteurs de ce roman, déchirés entre l’amour, le désir de faire le bien, et la haine, le désespoir nihiliste, illustre le drame d’une civilisation en crise. Jusqu’à l’apparition d’un événement exogène, fortuit, presque ludique, indépendant de la volonté des humains, qui permet de sauver la planète et de retrouver foi en l’avenir.

01/2015

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Hobbes

Hobbes en 60 minutes

Thomas Hobbes (1588-1679) est le fondateur de la théorie de l'Etat moderne. Il est devenu mondialement célèbre pour sa thèse selon laquelle l'homme n'est pas par nature un être pacifique ou social, mais poursuit avant tout, égoïstement, son propre bien-être. S'il n'y avait pas d'Etat, avec ses lois, ses juges, sa police, on en viendrait même à une "guerre de tous contre tous" . Non pas parce que les humains seraient méchants, mais parce qu'ils sont guidés par leur nature de prédateur : "L'homme est un loup pour l'homme". Avec cette phrase souvent citée, Hobbes a fourni la première légitimation moderne de l'Etat. Celui-ci est nécessaire et dans l'intérêt de tous pour protéger les hommes entre eux contre la fraude, le vol et le crime et assurer une coexistence pacifique. Seul l'Etat assure la sûreté de droit pour tous. Hobbes nous met dès lors en garde de quitter la condition de l'Etat ou de le mettre en péril par la guerre civile : "Je montre tout d'abord que la condition des hommes hors de la société civile (...) n'est pas autre chose qu'une guerre de chacun contre chacun (...)". Sa pensée centrale est révolutionnaire et provocante à la fois : ce ne sont pas nos pulsions ou instincts naturels qui garantissent la coexistence, mais leur inhibition et leur limitation par l'Etat. A-t-il raison ? Ne serions-nous dès lors pas, sur le plan anthropologique, des êtres en quête d'amour, dotés d'un sens social, altruistes, mais plutôt des champions de la survie et des égoïstes avides de pouvoir ? Est-ce seulement la civilisation qui nous protège contre notre nature de loup et contre la guerre de tous contre tous ? Et si oui, à quoi nous sert une telle réflexion ? Assurément, la pensée de Hobbes n'a rien perdu de son caractère provocant. Le livre "Hobbes en 60 minutes" explique, à l'aide des 70 citations les plus connues de ses ouvrages principaux "Léviathan" et "De Cive" , l'état de nature et sa célèbre théorie de l'Etat. Le livre est paru dans la série prisée "Les grands penseurs en 60 minutes" .

03/2021